Le Cercle libéral de Côte d’Ivoire appelle au soutien de la paix au Burkina Faso

Le Cercle libéral de Côte d’Ivoire, un groupe de réflexion d’obédience libérale, appelle les dirigeants africains à une « solidarité agissante » afin de soutenir la paix au Burkina Faso, en proie à des attaques armées, dans un communiqué.

« Au regard de la gravité des événements qui ont cours en ce moment au Burkina Faso, le Cercle libéral en appelle à la solidarité agissante des gouvernements démocratiques de la sous région et du continent », lance le président de l’organisation, M. Mamadou Haïdara.

Pour M. Mamadou Haïdara, « il est inacceptable que trois régimes civiles et démocratiques chutent du fait de militaires incapables d’assumer leurs devoirs de défense et de sécurité nationales. Il est impératif que le Burkina Faso s’en sorte ».

Le Cercle libéral de Côte d’Ivoire exprime, par ailleurs, sa vive préoccupation face à une « situation d’instabilité qui prévaut en Afrique de l’Ouest, du fait du terrorisme et des actions subversives et opportunistes ».

L’organisation déplore que ces actions soient « orchestrées par des aventuriers emmitouflés en treillis ou encagoulés sous le manteau de politiciens en panne de stratégie de conquête démocratique du pouvoir ».

Le Cercle libéral « constate avec tristesse que certains officiers des armées de pays de la ligne de front, retournent lâchement leurs armes contre leurs gouvernants, dès qu’elles essuient des revers sur le champs de la lutte contre les terroristes », note son président.

Dans ce contexte, le Cercle libéral en appelle à « des actions urgentes et concertées des États de la CEDEAO, pour soutenir et défendre la démocratie et la paix menacées au Burkina Faso, au Mali, en Guinée, etc ».

Decryptage: « Ce scrutin local est un baromètre pour les prochaines échéances politiques au Sénégal »

Barka Ba, journaliste analyste politique sénégalais réputé, analyse pour Apa news les enjeux des élections locales et départementales qui se sont déroulées dimanche 23 janvier au Sénégal.Ces élections locales présentent-elles un enjeu important pour la majorité présidentielle?

Ces élections interviennent dans un contexte particulier pour la majorité au pouvoir au Sénégal. Après sa victoire au premier tour lors de la présidentielle de 2019, Macky Sall était sorti renforcé. Au point que sous prétexte de « fast track », il avait supprimé le poste de Premier ministre et s’était débarrassé de certaines figurent importantes de son parti. Mais les émeutes de mars 2020 ont secoué le pays et le pouvoir avec,  obligeant ce dernier à prendre des mesures d’urgence pour calmer la colère des jeunes, frange de la population qui était en pointe dans cette contestation. Les élections locales constituent donc un bon baromètre avant les législatives pour voir si le pouvoir qui contrôlait jusqu’à là la quasi totalité  des collectivités locales va garder son hégémonie ou verra celle-ci fortement contestée et entamer ainsi la toute puissance de la coalition au pouvoir dont le moteur reste l’Apr (Alliance pour le République) le parti du président Macky Sall.

Que représente ce scrutin pour l’opposition?

L’opposition se présente à ce scrutin dans un contexte particulier. Durant le premier mandat de Macky Sall, elle avait fortement pâti de l’emprisonnement de deux de ses figures importantes:  Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade qu’un tribunal avait condamné,en 2015, à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite et Khalifa Sall, alors député et maire de Dakar qui lui avait écopé en 2018 d’une peine de cinq ans de prison le privant de se droits civiques tout comme cela avait été le cas pour Karim Wade. Mais l’entrée en scène fracassante sur la scène politique quelques années plus tard d’Ousmane Sonko, jusqu’alors inconnu du grand public, a permis à l’opposition de retrouver des couleurs face au rouleau compresseur du pouvoir qui a pu neutraliser par cooptation un leader comme Idrissa Seck où des figures importantes du de l’ancien parti au pouvoir le PDS (Parti démocratique sénégalais). Aujourd’hui, les dynamiques d’alliances qui marquent le camp des adversaires du pouvoir semblent être dictées plus par la realpolitik que par de vraies convergences idéologiques.

Burkina Faso : tirs à l’arme lourde et tentative de coup d’État

Le gouvernement burkinabé confirme les tirs dans plusieurs casernes militaires mais dément la prise de pouvoir par l’armée.Selon Alkassoum Maïga, « des informations véhiculées dans les réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l’armée en ce jour 23 janvier 2022 », a indiqué porte-parole du gouvernement.

Avant d’ajouter : « le gouvernement, tout en reconnaissant l’effectivité de tirs, dans certaines casernes, dément ces informations et appelle les populations à rester sereines ». Le porte-parole du gouvernement soutient que l’Etat burkinabé réaffirme sa confiance en « son armée qui demeure républicaine ».

La nuit de samedi à dimanche a été agitée à Ouagadougou où des tirs à l’arme lourde ont été entendus au Camp Sangoulé Lamizana et Baba Sy. Plusieurs personnes avaient confirmé la prise de pouvoir par l’armée avant que l’information ne soit démentie par le gouvernement tôt le matin. A l’heure actuelle, c’est le flou encore à Ouagadougou, où la situation peut encore évoluer.

Ces incidents interviennent quelques heures après la dispersion d’un rassemblement interdit à Ouagadougou lancé par le mouvement « Sauvons le Burkina Faso ». 

Cette tentative présumée de coup d’Etat intervient deux mois après l’attaque sanglante à Inata par des jihadistes où l’armée avait perdu 53 de ses hommes. La pire attaque jamais enregistrée au sein des troupes qui avait entraînée un vent de contestation des militaires contre le pouvoir de Roch Marc Christian Kabore.

Par ailleurs, le ministre de la Défense le Général Aimé Barthélémy Simpore a formellement démenti à la télévision d’Etat, l’arrestation du président de la république et d’autres dirigeants des institutions par les militaires.

Le 8 janvier dernier, une dizaine de militaires et des civils avaient été arrêtés pour des suspicions de coup d’Etat par l’Etat burkinabé.

Côte d’Ivoire: un gala des amoureux pour célébrer la Saint-Valentin

Autour de la Saint-Valentin, sont développées des initiatives de rencontres à Abidjan, où du 12 au 13 février 2022, une structure de l’industrie du loisir organise, à un beach resort, un gala des amoureux assorti d’une conférence dénommée « secrets de riche ».

M. Sagesse Bokoro, l’un des promoteurs de cet évènement, a expliqué samedi, face aux médias,  que « le Gala des amoureux est une conférence fusionnée avec des moments concoctés, assez féeriques », destinés aux couples et aux personnes solitaires.  

Il conseille, pour pousser les limites du divorce, et surtout quand il y a quelques petites difficultés qui parfois freinent l’évolution de la stabilité du couple, soulignant par ailleurs que cet espace se veut un creuset pour la recherche d’une âme soeur. 

Ces instants seront meublés de conférences « secrets de riche » visant notamment à organiser des expériences transformatrices de vie pour susciter le déclic et fournir des outils nécessaires aux participants afin de se bâtir la fortune de leur rêve. 

Au travers des conférences secrets de riche, trois modules sont proposés aux couples et aux personnes solitaires, le coaching matrimonial, l’éducation financière et les opportunités d’investissements. 

Selon les organisateurs, l’édition spéciale Saint-Valentin des conférences secrets de riche est née du « choquant » résultat du rapport d’une étude réalisée par leur département marketing qui ressort qu' »en Côte d’Ivoire, 81% des cas de mariage divorcent en moins de deux ans ».

L’étude révèle, en outre, que « 73% des cas de divorces étaient dus, soit à l’argent, soit à la sexualité, soit à la belle famille ». A cet effet, le gala et ces conférences secrets de riche viennent contribuer à réduire ce taux, voire l’amener au plus bas niveau possible.

Lancement à Abidjan de l’Académie de l’intelligence économique pour l’Afrique

Une Académie de l’intelligence économique pour l’Afrique (AIE-Afrique), initiée par de jeunes Ivoiriens, a été lancée samedi à Abidjan, en vue de fournir des informations fiables et stratégiques, à temps, aux États et aux entreprises.

Selon le président de AIE-Afrique, Sourou Zié Koné, cette institution internationale vise à faire en sorte que « l’Afrique et la Côte d’Ivoire qui ont pris du retard par rapport aux autres continents puissent amorcer leur décollage par rapport à l’intelligence économique ».

L’AIE-Afrique vient accompagner les entreprises et les Etats africains à « rattraper leur retard de façon plus efficace et plus affûtée », a-t-il ajouté, expliquant que l’intelligence économique est le recueil d’informations fiables destinée à une meilleure prise de décisions.   

Pour réussir, l’académie s’est donnée pour mission de cultiver et promouvoir le savoir-faire en intelligence économique et stratégique, fondé sur des besoins concrets des États et des entreprises, en travaillant avec les principales organisations internationales. 

L’institution s’est ensuite engagée à explorer les futurs possibles du monde contemporain, les enjeux majeurs de la grande transformation actuelle, à court, moyen et long terme, ainsi que les choix et les stratégies pouvant être adoptés face aux défis. 

Les initiateurs de AIE-Afrique envisagent par ailleurs, d’instaurer un forum professionnel permanent, où pourront être exposés les points de vue sur les évolutions possibles des politiques publiques et stratégiques des États et des entreprises. 

Dans l’optique d’appuyer ses missions, ils ont créé des programmes thématiques consacrées à l’intelligence économique et stratégique, dont l’un des plus grands programmes est le Forum économique international des Afriques (Afrique des peuples, Afrique des Nations…). 

L’AIE-Afrique veut au travers du Forum économique international des Afriques, construire « l’Afrique des économies ». Ce forum se veut un haut lieu de rencontres et d’échanges annuels sur l’intelligence économique autour d’ateliers scientifiques. 

Le second programme dénommé « Week-end des intelligences économiques » vise à mettre le point sur la pratique de l’intelligence économique et d’en faire un « outil privilégié et prioritaire » des États et des entreprises. 

Le troisième programme, lui, est appelé « École de l’entrepreneuriat social et solidaire (EESS) » et à pour but d’inspirer les futures générations d’entrepreneurs. Et enfin, le programme « Save climate future » qui vise à accentuer la lutte contre le changement climatique.

Représentant le directeur général du Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, M. Bieffo Akré, le directeur de la planification, des études et de la statistique, a salué cette initiative.

M. Akré a fait savoir que le Cepici pratique la démarche de l’intelligence économique, qui permet de capter des informations utiles, de les traiter et de développer des stratégies pour attirer les investisseurs privés en Côte d’Ivoire. 

Il a souligné la nécessité de renforcer les approches et les offres de l’intelligence économique pour ne pas être à la traîne dans un contexte de « guerre économique », observées parfois entre les Etats et des lobbyings, tout en assurant la disponibilité du Cepici à « accompagner » l’AIE-Afrique.   

Cela montre que l’information est un enjeu stratégique, pas seulement pour la sûreté des États, mais aussi pour la compétitivité des États et des entreprises, avec aujourd’hui l’évolution de la technologie qui est en plein essor.   

Les enjeux de l’intelligence économique ont été élucidés lors d’un panel ayant regroupé des experts de ce domaine, à l’occasion du lancement de l’Académie de l’intelligence économique pour l’Afrique (AIE-Afrique). 

Sénégal : des élections locales aux enjeux nationaux

Bien que territoriales, les élections de ce 23 janvier 2022 n’en demeurent pas moins une confrontation nationale entre la mouvance présidentielle et une opposition hétéroclite qui espère frapper un grand coup avant les Législatives prévues cette année et la Présidentielle de 2024.L’alternance, c’est d’abord au niveau local. En 2009, l’opposition à l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) avait réussi le pari de s’imposer dans de nombreuses municipalités. Des résultats prémonitoires de la défaite du pape du Sopi (changement, en langue wolof) au second tour de l’élection présidentielle organisée trois ans plus tard.

Pour Ousmane Sonko, principal challenger du président Macky Sall, c’est la voie à suivre pour déloger le locataire du palais de la République. Si les Sénégalais veulent que le pouvoir change de main en 2024, estime-t-il, il faut qu’ils assurent une victoire éclatante à l’opposition au soir du 23 janvier 2022.

A en croire l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, si au sortir de ces joutes, « Macky Sall gagne, il fera un dixième mandat à la place d’un troisième mandat. Et si Kolda (région du Sud) veut envoyer Sonko au palais de la République, ça doit passer par 2022 ».

Il s’exprimait ainsi dans la deuxième grande ville du Sud où il était parti apporter son soutien aux candidats de l’opposition.

Pour le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un raz-de-marée de l’opposition ce dimanche la mettrait en ballottage favorable pour les joutes électorales en perspective.

Conserver Dakar et gagner les autres grandes villes

Depuis son accession au pouvoir en 2012, la capitale sénégalaise échappe au chef de l’État actuel. Pour la ramener dans son giron, il a porté son choix sur son ministre de la Santé et de l’Action sociale et maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr. Ce dernier jouit d’une notoriété auprès de la communauté léboue dont il est issu et bénéficie de son soutien.

Il ne fait cependant pas l’unanimité au sein de son propre camp. Parmi ses adversaires, figure en effet le chef de cabinet du président de la République, Mame Mbaye Niang. Avec sa liste « Dakar Horizon 2035 », il fait partie des quatre candidats que devra battre Diouf Sarr pour devenir l’édile de la capitale.

Pour l’opposition qui règne sur Dakar depuis 2009, pas question de perdre la presqu’île du Cap Vert. Et pour y arriver, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, traduisez libérer le peuple, a jeté son dévolu sur le bouillant Barthélémy Dias au détriment de la maire sortante Soham El Wardini. Elle est arrivée à la tête de la ville à la suite des déboires judiciaires de l’ancien maire Khalifa Sall. Malgré tout, Soham El Wardini mène seule sa barque pour obtenir un second mandat sous la bannière de la coalition Union citoyenne/Bunt Bi.

Pape Diop, leader de Bokk Guiss Guiss (partager la même vision, en langue wolof), et Doudou Wade, candidat de la coalition Wallu Askan Wi (Sauver le peuple, en langue wolof) du Parti démocratique sénégalais (Pds), visent également le fauteuil de maire.

Le premier veut retrouver le siège qu’il a occupé entre 2002 et 2009, alors que le second brigue pour la première fois le suffrage des Dakarois.

Ziguinchor, l’autre grande convoitise

Dans le Sud du pays, la question que tout le monde se pose est : qui s’emparera de la capitale de la Casamance ? Ziguinchor est en effet très convoitée. Trois hommes y sont en lice : le maire sortant Abdoulaye Baldé, le candidat désigné du président Macky Sall, Benoît Sambou, et le leader de Pastef Ousmane Sonko. Selon plusieurs observateurs, tous les trois prétendants jouent leur avenir politique au même titre que les autres ministres engagés dans la course.

Pour le premier scrutin local auquel son parti participe, Ousmane Sonko sait qu’il a une obligation de résultats. Fort de son statut de principal opposant du pays et adulé dans sa région d’origine, il part avec la faveur des pronostics. A la dernière élection présidentielle, Sonko avait obtenu 15,67 % des voix valablement exprimées.

Une percée fulgurante pour ce novice en politique. En cas de victoire, il s’ouvrirait davantage le champ des possibles en 2024. Pour ces principaux adversaires à Ziguinchor, un revers serait synonyme de descente aux enfers.

Abdoulaye Baldé a claqué la porte de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar à la fin de 2021 lorsque Macky Sall lui a préféré Benoît Sambou.  Cette décision l’a poussé à créer sa propre coalition au sein de laquelle on retrouve d’autres dissidents du pouvoir comme Doudou Kâ, le Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), un temps pressenti pour être investi par la coalition présidentielle.

En misant sur l’ancien ministre Benoît Sambou, qui avait perdu en 2014 face au maire sortant, le président Macky Sall joue gros. Son autorité est sapée un peu partout avec des listes parallèles, notamment dans la grande ville du Nord, Saint-Louis, où son beau-frère, Mansour Faye, fait face à son ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane.

Les 6.613.962 électeurs inscrits sur le fichier électoral vont départager les 3149 listes qui prennent part à ces scrutins municipaux et départementaux.

La presse sénégalaise à fond sur les élections locales

Les élections municipales et départementales de ce dimanche 23 janvier 2022 font la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Fin de campagne : Une fine pluie nettoie Dakar », soupire Vox Populi, informant que le Forum du justiciable invite à ne pas publier prématurément les résultats des élections.

« Élections locales du 23 janvier : Les batailles décisives », titre EnQuête, notant : « Benno Bokk Yaakar (majorité présidentielle), vaincre les démons de la division et poursuivre la razzia; Yewwi Askak Wi (opposition), tisser sa toile et prendre date pour 2024; Wallu Sénégal (Parti démocratique sénégalais, opposition), sauver ce qui peut encore l’être ».

Selon ce journal, Thierno Alassane Sall et Bougane Guèye jouent les trouble-fête.

« Fin de campagne électorale : Heurts de choix. La justice pour panser les plaies. La violence noie les programmes », lit-on à la Une de Walf Quotidien, là où Sud Quotidien parle de « jour de vérité pour un scrutin sous haute tension politique ».

« Le verdict livré par 6.373.451 électeurs. Dakar, Guédiawaye, Pikine, Thiès au centre des attentions. Ziguinchor, Saint-Louis et Diourbel, grandes attractions », poursuivent nos confrères de Sud Quotidien.

Pour ces élections territoriales du 23 janvier, Le Soleil renseigne que « 3149 listes (sont) sur la ligne de départ » dans 557 communes et 43 départements.

« Les candidats à la conquête des départements, villes et communes ce dimanche : 3149 listes en compétition. Les électeurs vont faire leur choix dans 15.066 bureaux de vote », renchérit Libération.

S’appuyant sur des sondages, DirectNews prédit que « plus de 70% des maires sortant vont perdre leur fauteuil ».

De son côté, L’Observateur note : « L’impossible scrutin. Sonko, Idy, Diouf Sarr, Barth, Mansour Faye, héros ou zéro ».

Quotidiens ivoiriens: chute du chiffre d’affaire de 6 à moins de 2 milliards Fcfa

Le chiffre d’affaires cumulé de la presse quotidienne, en Côte d’Ivoire, est passé de 2011 à 2021, en dix ans, de 6 milliards Fcfa à moins de 2 milliards de Fcfa, soit une chute de 70%.

Ces données ont été indiquées, vendredi, par M. Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation de la presse écrite et numérique ivoirienne, lors de la 4e session de « ANP Academy ».

« Le chiffre d’affaires de la presse quotidienne est passé en une dizaine d’années de 6 milliards Fcfa à moins de 2 milliards Fcfa, (ainsi) de 2011 à 2021, la chute enregistrée est de 70% », a précisé M. Samba Koné à l’ouverture de cette session, qui est la première de l’année 2022.  

Pour preuve, fera-t-il observer que, les 20 quotidiens présents dans les kiosques sur le marché en Côte d’Ivoire font une « vente cumulée quotidienne d’à peine 15.000 exemplaires face à de maigres ressources ».  

Selon M. Samba Koné, « il convient de noter que la mise sur le marché d’un journal quotidien nécessite une charge mensuelle de l’ordre de 15 millions de Fcfa soit environ un investissement de 200 millions de Fcfa par an ». Par conséquent, il faut être professionnel sur toute la ligne. 

A l’évidence, les causes de la crise que traverse la presse ivoirienne sont multifactorielles, a relevé M. Samba Koné pour qui « chaque facteur mérite une attention toute particulière en vue de trouver des solutions pérennes ».     

L’ANP, dira-t-il, pense qu' »il est impératif de rechercher une partie des causes dans la qualité de certains contenus mis à la disposition du public », tout en dénonçant ces contenus qui dans bien de cas relèvent davantage de la communication politique, plus que du journalisme. 

Pour cette première session de ANP Academy 2022, le régulateur entend s’intéresser aux contenus des journaux. Selon M. Samba Koné, « c’est la qualité du produit, en l’occurrence le contenu, qui peut susciter l’achat d’un journal et la fidélisation d’un lecteur ».    

Au cours d’un panel autour du thème « Journalisme: entre militantisme et professionnalisme », il a été soulevé la question de savoir si un journaliste militant peut revendiquer être un journaliste professionnel attesté par la pratique quotidienne.

Trois personnalités ont animé ce panel. Dr Sidiki Bamba, enseignant-chercheur, et deux journalistes séniors, Charles Sanga d’un journal pro-Rhdp Le Patriote et César Etou, un militant de l’opposition dont le quotidien La Voix Originale est proche du parti de Laurent Gbagbo. 

Militant du Rhdp, le directeur de publication de Le Patriote, Charles Sanga, dit militer pour une cause idéologique, mais n’a « aucun lien administratif et juridique » avec le parti au pouvoir. En outre, le fondateur de Le Patriote n’a jamais donné d’orientation sur la Une ou un papier.

« Le problème à mon avis se pose au niveau du respect du Code de déontologie », a-t-il estimé, indexant l’équilibre de l’information qui est pour la plupart du temps « reproché le plus » au quotidien Le Patriote, selon les statistiques. 

M. Charles Sanga a ensuite soutenu qu' »on peut être un militant et pratiquer de manière professionnelle le journalisme », tout en évoquant « la responsabilité » du journaliste dans le traitement de l’information. 

Également militant, César Etou, qui dirige le journal La voie originale, a cité des journalistes militants, émérites, tels que Laurent Dona Fologo ou Jean-Pierre Ayé, qui en dépit de leur attachement à des formations politiques ont fait montre de professionnalisme. 

Il a d’ailleurs fait observer que « l’indépendance est enfermée dans la ligne éditoriale, mais il faut rester professionnel ». M. Etou, prix Ebony du meilleur journaliste ivoirien en 1996, soutient qu' »un militant politique peut être un bon journaliste s’il respecte les règles de déontologie ».

Dr Sidiki Bamba a fustigé le fait que les journalistes militants « se laissent dicter des papiers ». De ce fait, les quotidiens qui font la propagande des partis devraient être appelés des « journaux de partis », car le principe qui gouverne tout métier est le respect de la déontologie.     

« Il est difficile d’être journaliste militant et être professionnel », a-t-il dit, ajoutant que le journaliste militant tiendra le parti quoi qu’il fasse et va dans le sens en faveur du parti, et le journaliste ne peut faire autrement. 

« Nullement, si on prend toutes les éditions de La voie originale, du Patriote, on ne trouvera un article de part et d’autre, dans La Voie originale encensant M. Ouattara ou dans Le Patriote, encensant M. Gbagbo (…). Il faut dire que vous êtes des journaux de parti », a-t-il relevé.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), Zio Moussa, a pour sa part souligné les titres de gloire, attirant l’attention des médias afin de ne pas servir d’instruments pour des conflits.

M. Denis Kah Zion, maire de Toulepleu et patron de Le Nouveau Réveil, journal proche du Pdci (opposition), a porté les regards sur les enjeux économiques, invitant l’Etat à soutenir le secteur pour une presse viable.      

Aujourd’hui, la presse connaît une crise sans précédent. Les éditeurs et les distributeurs se rejettent la responsabilité de la mévente des journaux. Mais, le constat est que beaucoup de lecteurs ont tourné le dos au journal imprimé, d’où l’impératif pour le secteur de se réinventer. 

Sénégal : pour le maintien de la loi sur le domaine national

Plusieurs organisations de la société civile sénégalaise ont demandé au président de la République de maintenir l’esprit de la loi sur le domaine national en cas de réforme foncière.Au Sénégal, le débat sur le foncier est relancé depuis le 18 janvier 2022. Présidant ce jour la rentrée des Cours et Tribunaux, le chef de l’Etat, Macky Sall, a affirmé que s’il avait appliqué les recommandations de la Commission nationale sur la réforme foncière (CNRF), « en moins de 12 mois, il n’existerait plus un seul mètre carré public sur les terres du domaine national » car, « les collectivités allaient délibérer et octroyer toutes les terres. Je ne peux pas assumer cette responsabilité ».

Partant de là, le Cadre de réflexion et d’action pour le foncier au Sénégal (CRAFS) qui réunit le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), l’ONG Enda, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev), entre autres, a dit être favorable à « une gouvernance foncière apaisée et profitable à tous et à toutes » et « à une réforme de la loi sur le domaine national tout en maintenant son esprit ».

Rappelant, ce vendredi à Dakar au cours d’une conférence de presse, avoir « participé activement au processus de réforme foncière portée la CNRF », le CRAFS a rejeté l’immatriculation généralisée ainsi que la privatisation des terres du domaine national favorisant la marchandisation des terres.

La structure a également exigé la reconnaissance et le respect des droits fonciers légitimes des communautés locales qui vivent de la terre, le renforcement du contrôle et de la participation citoyenne dans la gouvernance foncière avec des instances paritaires, et la mise en place de voies de recours plus efficaces et peu formalistes pour les populations qui se sentiraient lésées par une opération foncière.

« La position du CRAFS a été de dire que le domaine national, en particulier les terres à usage agricole, doivent rester un patrimoine national non cessible pour l’intérêt des communautés présentes et futures. Ces terres ne doivent faire l’objet ni d’une immatriculation, ni d’une privatisation et ni d’aucune forme de marchandisation », a réitéré Babacar Diop, président du CNCR, porte-parole du jour.

KKB se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Ouattara

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB » se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Alassane Ouattara.

« Moi, je suis le gardien de la paix, c’est le pacte qui me lie au président Alassane Ouattara, et ma loyauté ne fera jamais défaut au président Alassane Ouattara », a déclaré jeudi KKB, lors d’un dîner dans un restaurant à Abidjan avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

« Le 31 octobre 2020, j’ai été candidat, envers et contre tous dans mon parti (le Parti démocratique de Côte d’Ivoire « Pdci ») et quand je me portais candidat, mes propos étaient clairs, entre deux maux, je choisis le moindre mal », a réitéré KKB, accusé de « trahison » au Pdci, où il a été suspendu.

Ce sentiment était observé « parce que j’ai placé mon action au-dessus de la paix. Ce que je visais, c’était pour la paix en Côte d’Ivoire. Quand on a fait les élections des députés par la suite, j’ai été dans l’idée que j’ai eu raison d’emprunter cette voie », a-t-il affirmé, visiblement fier.

Quand il y a eu, par la suite, la rencontre entre « les grands » de la classe politique, notamment le tête-à-tête du chef de l’Etat Alassane Ouattara, respectivement avec les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, KKB s’est dit convaincu d’avoir emprunté cette voie.

« Ce n’était pas beau de voir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’embrasser au palais, pour qu’ils discutent; est-ce que ce n’est pas ce qu’on recherche pour apaiser les coeurs, pour faire baisser les tensions », a-t-il lancé, lors d’un échange avec les journalistes.

Pour lui, il faut « donner la place aux idées et que seules les idées triomphent, dans un environnement politique débarrassé de violences pour que les Ivoiriens aient le temps de choisir le programme le meilleur et celui qui doit les gouverner ».

« Nous sommes dans l’obligation, un jour, d’aller dans ce sens, parce qu’on ne peut pas continuer chaque fois à croire que la politique doit rimer avec la violence », a soutenu M. Kouadio Konan Bertin, ancien président de la jeunesse du Pdci.

C’est pourquoi pour l’exerce 2022, il veut compter sur la presse numérique au travers du Repprelci pour mettre ce ministère « en lumière afin que le monde entier voit et dise que le président Ouattara a eu raison de créer ce ministère parce qu’il sert à quelque chose ».

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, a fait savoir que « dans les statuts et règlements du Repprelci, nous nous sommes assignés comme objectifs à faire la promotion de la paix et la cohésion dans notre pays ».

Toutes les actions allant dans le sens du processus de paix et de réconciliation, dira-t-il, « ne peuvent qu’avoir l’assentiment et l’accompagnement » du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Le ministre et les membres du Réseau, ont échangé les voeux du nouvel an à cette rencontre, qui a réuni plusieurs membres du Repprelci dont les past présidents, Dr David Youant et M. Barthélemy Kouamé.

Le Nigéria veut se réapproprier son héritage culturel

Le Nigeria a signé un protocole d’accord avec les Etats qui doit permettre à la nation la plus peuplée du continent de réduire le pillage de ses biens culturels.Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a exprimé son optimisme quant à l’accord sur le Cultural Property Implementation Act (CPIA), signé par le Nigeria et les Etats-Unis d’Amérique jeudi à Abuja. « Cette législation a été promulguée par les Etats-Unis pour restreindre l’importation aux Etats-Unis de matériaux archéologiques allant de 1500 avant J.-C. à 1770 après J.-C., ainsi que de matériaux ethnologiques, y compris ceux associés à l’activité royale, à l’activité religieuse, etc. provenant de nations qui ont conclu le type d’initiative bilatérale que nous signons ici avec les Etats-Unis aujourd’hui » a-t-il indiqué

Mohammed a déclaré que sur la base de cet accord, les antiquités nigérianes importées aux Etats-Unis sans le permis d’exportation requis seraient saisies à la frontière des Etats-Unis et renvoyées au Nigeria sans la tâche ardue et coûteuse de passer par les processus judiciaires et diplomatiques. « Nous avons bon espoir que cet accord réduira le pillage de nos matériaux archéologiques et ethnologiques irremplaçables, car le marché de ces matériaux est fermé aux Etats-Unis contre les trafiquants illicites ».

« L’accord durera est conclu pour une période de cinq ans. Si les résultats sont positifs, comme nous le prévoyons, il sera renouvelé pour une plus longue durée. Nous implorons les autres nations amies de s’inspirer des Etats-Unis d’Amérique et de se joindre à nous pour trouver des moyens d’empêcher l’importation illégale de nos objets d’arts antiques dans leurs pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que la signature du protocole d’accord était devenue nécessaire car, malgré tous les efforts déployés par le ministère de l’information et de la culture et la Commission nationale des musées et des monuments, avec l’aide des organismes chargés de faire respecter la loi, pour empêcher l’exportation illicite des matériaux archéologiques et ethnologiques de la nation, le pillage généralisé et les fouilles illicites de ces matériaux se poursuivent. Il a déclaré que les objets volés étaient pour la plupart acheminés clandestinement vers l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique et d’autres endroits pour le bénéfice de collectionneurs d’art.

Le ministre a remercié le gouvernement des Etats-Unis, en particulier l’ambassade des Etats-Unis au Nigeria, d’avoir rendu le protocole d’accord possible. Il a déclaré que le gouvernement nigérian attendait avec impatience la mise en œuvre diligente de cet accord historique, afin qu’il puisse changer la donne dans les efforts de la nation pour empêcher le pillage de ses œuvres d’art anciennes et inestimables.

Le communiqué du ministère cite l’ambassadrice des Etats-Unis au Nigeria, Beth Leonard, déclare que l’accord vise à préserver, restaurer et protéger le patrimoine culturel du Nigeria. « Au Nigeria, au cours de la dernière décennie, la mission américaine s’est associée au gouvernement nigérian et aux institutions de l’Etat pour préserver les sites et les monuments culturels grâce à des projets d’une valeur de plus d’un million de dollars et financés par le fonds de l’ambassadeur américain pour la préservation culturelle ».

« Pas plus tard qu’en novembre dernier, j’ai signé un accord de subvention pour la numérisation du sanctuaire Busanyin situé dans le bosquet sacré d’Osun Osogbo. Cette subvention de 125.000 dollars permettra de documenter une série de sanctuaires au sein de la forêt et de former des professionnels locaux aux outils numériques et à la gestion du patrimoine culturel », a-t-elle conclu.

Le dernier jour avant les Locales préoccupe la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le dernier virage de la campagne avant les élections locales prévues dimanche prochain.EnQuête titre sur « les enjeux d’un scrutin » pour les coalitions du pouvoir et de l’opposition. Si gagner Dakar est « la mère des batailles » pour Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) veut de son côté « devenir la première force de l’opposition ».

Le Témoin s’intéresse à la conquête de la « mairie de Dakar, la bataille capitale », qui compte cinq protagonistes. Dans Vox Populi, le candidat du pouvoir Abdoulaye Diouf Sarr répond à Barthélémy Dias et ses trois autres adversaires : « Ils savent qu’ils ont perdu ».

Le journal se fait l’écho également de la « violence gratuite et aveugle dans la campagne électorale », rapportant le cas d’« un homme et son petit-fils brûlés vifs à Keur Massar », dans la banlieue dakaroise.

Des «  heures et heurts de vérité », indique aussi Tribune à propos du dernier virage vers les Locales : « Un jour pour convaincre, un jour pour gagner ». Pour ce faire, Sud Quotidien rapporte que « Yewwi presse le pouvoir » pour la transparence et la sincérité du scrutin du 23 janvier.

Malgré tout, la société civile expose ses « craintes » dans Walf Quotidien où l’ex-Premier ministre Aminata Touré prévient les fauteurs de trouble : « Il y aura de la sécurité absolue le jour des élections ».

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, rassure sur « les dispositions pour la sécurité du scrutin ». Le quotidien national renseigne qu’à Thiès et à Diourbel, le matériel électoral est « déjà en place ».

Le Quotidien titre sur la Covid-19 après avoir noté une hausse des consultations dans les centres de santé. « Le Sénégal au micron », titre le journal qui constate que la troisième dose ne trouve pas preneur. Comme solution, le Dr Mamadou Ndiaye du ministère de la Santé « exige +un pass sanitaire pour accéder dans les lieux public+ ».

Sur la CAN 2021, Stades analyse « la défense des Lions (qui) tient bon malgré tout ». Elle n’a encaissé aucun but au premier tour, « une première depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif.

Foot-CAN 2021: KKB affirme avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a déclaré jeudi soir avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs (3-1), à la CAN de football, au Cameroun.

M. Kouadio Konan Bertin s’exprimait, à l’occasion d’une « rencontre fraternelle » avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, pour partager un repas.

 « De toute évidence, tout bon Ivoirien doit être heureux et fière quand les Éléphants gagnent un match (…) j’ai retrouvé les Éléphants, s’ils continuent comme cela, je me suis mis à rêver comme j’ai rêvé par le passé et on ne peut que leur souhaiter beaucoup de chances », a-t-il dit. 

Si les Éléphants footballeurs « continuent comme cela, comme ils sont joué ce soir, les Ivoiriens peuvent rêver avec eux », a affirmé le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, précisant sa pensée « rêver, veut dire prendre la coupe ». 

Cela fait deux fois que les Éléphants remportent la CAN, en 1992 et en 2015. Pour KKB, les pachydermes peuvent gagner le trophée à la CAN 2021 « parce que la Côte d’Ivoire est une grande nation de football » même s’il peut avoir quelques déconvenues en chemin. 

« Les Ivoiriens ont tellement de talents et de potentialités ». D’ailleurs, « ils sont dans les meilleurs clubs du monde, alors sur le continent africain, d’où peut venir un complexe d’un Éléphant devant quiconque », a-t-il lancé. 

« S’ils jouent comme ils ont joué ce soir, le peuple ivoirien va rêver avec eux, (…) on va prendre la coupe », a insisté le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, qui s’est félicité du jeux des Éléphants qui se sont qualifiés pour les 8e de finale, face aux Fennecs. 

Côte d’Ivoire: reprise du dialogue politique à la primature

Le dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et les acteurs de la classe politique, a repris effectivement jeudi à la primature, après une brève suspension de la rencontre, due aux fêtes de fin d’année.

A la veille de cette session, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, s’est félicité après le Conseil des ministres, de ce que les partis ont fourni leurs Termes de références (TDR), assurant que la rencontre était « maintenue » pour ce jour. 

Les débats de fond ont été entamés selon les termes de références, tels que demandés par le ministre de l’Intérieur, afin de permettre que ce dialogue soit mieux structuré en prenant en compte les différentes préoccupations des partis.  

Selon un responsable du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), M. Affi Nguessan, le président de la formation politique s’est fait représenter par un membre de son parti à cette séance, afin de prendre part aux échanges.  

Le dialogue politique ivoirien, sensé permettre aux acteurs de la classe politique et de la société civile de débattre des questions liées à la stabilité, à la paix et au développement du pays, a été relancé le 16 décembre 2021. Il s’agit de la cinquième phase qui est en cours. 

Foot-CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat l’Algérie (3-1) et se qualifie pour les 8e de finale

Les Éléphants footballeurs se sont imposés jeudi face aux Fennecs de l’Algérie sur le score de 3 à 1, se hissant en 8e de finale de la CAN 2021, au stade de Japoma, au Cameroun.

Présents dans le camp des Fennecs, les Éléphants ont manqué quelques occasions de but à la première mi-temps avant d’être efficace sur deux coups, transformés respectivement par Franck Kessié (23′) et Ibrahim Sangaré (40′). 

De retour des vestiaires, la Côte d’Ivoire corse le score avec un troisième but de Nicolas Pépé (55′). A la 74e minute, les Fennecs de l’Algérie, suite à une pression, réduisent la marque sur un coup de tête de Sofiane Bendebka.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire, avec sept points, occupent toujours la première du groupe E. Ils se qualifient pour les huitièmes de finale de cette compétition en étrillant les Fennecs de l’Algérie qui n’ont pas fait montre de leur talent de champion d’Afrique.  

Dans cette poule E, la Guinée équatoriale, vainqueur de la Sierra Leone, accompagne les Eléphants en 8e de finale. La Côte d’Ivoire croise l’Egypte en 8è de finale. 

Afrique/Meilleurs ministres des Finances: le Zimbabwe distingué

Le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, est classé parmi les cinq premiers meilleurs argentiers en Afrique pour l’année 2021, selon un classement de Financial Afrik.Sur la liste, il y a aussi le Béninois Romuald Wadagni, le Congolais Nicolas Kazadi, le Mauritanien Ousmane Kane et la Nigériane Zainab Ahmed.

« Je suis très heureux d’avoir été élu et classé dans le top 5 des ministres des Finances en Afrique en 2021 par la publication française Financial Afrik », a tweeté Mthuli Ncube.

Le ministre des Finances du Zimbabwe a précisé que ce classement est basé sur « un vote populaire et une analyse qualitative des candidats, sous la supervision d’un jury ».

Les ministres ont été également jugés sur la base des succès enregistrés dans la mise en œuvre de politiques économiques transformatrices.

M. Ncube a toutefois essuyé les critiques de ses détracteurs, qui affirment que ses succès n’existent que sur le papier et que ses politiques n’ont pas réussi à transformer la vie des Zimbabwéens ordinaires, qui continuent de vivre dans une grande pauvreté.

Ebony 2021: Clarisse Mahi félicite Sériba Koné, lauréat de 2 prix sectoriels

La secrétaire d’État chargée de la Protection sociale en Côte d’Ivoire, Mme Clarisse Mahi, a félicité mardi à son Cabinet à Abidjan, M. Sériba Koné, lauréat de deux prix sectoriels à l’Ebony 2021, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.

M. Sériba Koné, directeur de publication du site web lepointsur.com, double lauréat de prix sectoriels, agro-industrie et droits de l’Homme, à la 23e édition de la Nuit de la communication, Ebony 2021, le 18 décembre 2021, à Yamoussoukro, a présenté ses trophées à la secrétaire d’Etat. 

La cérémonie qui s’est déroulée en présence de Dr Ouattara Lacina, maire de Danané (Ouest) et de la présidente de la Fondation KED, Edwige Diety, a eu pour cadre le Cabinet de la secrétaire d’Etat, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. 

Le double lauréat s’est fait le devoir de présenter ses trophées à Mme Clarisse Mahi dont les rapports amicaux remontent à une vingtaine d’années. Pour ce filleul, c’était un devoir moral de lui présenter le couronnement de ses efforts.   

« Pendant toute cette période, elle m’a toujours apporté le soutien moral et financier en tant que sœur. C’est pour lui traduire cette reconnaissance et cette confiance que je viens présenter le fruit de mon travail à mon aînée », a dit M. Seriba Koné.   

Pour Mme Mahi, le journaliste Sériba Koné, natif de Ganlé (Biankouma) dans l’Ouest montagneux, est « une valeur, un exemple de persévérance à encourager », souhaitant que cette abnégation serve « d’exemple aux autres ». 

 Le maire de Danané, Dr Ouattara Lacina et la présidente Edwige Diety, ont abondé dans le même sens que la Secrétaire d’État Clarisse Mahi. Ils ont tenu à lui décerner leur encouragement pour ces prix spéciaux.  

Lors de la précédente Nuit des Ebony, le journaliste Sériba Koné a remporté le prix SIFCA du meilleur journaliste en agro-industrie et le prix de meilleur journaliste pour la Promotion des droits de l’Homme.

Pourquoi le Mali veut « réviser » ses accords de défense avec la France

Le Mali a signé de nouveaux accords de coopération militaire, annonce le chef de l’Etat Assimi Goïta.Le chef de la transition malienne a profité de son discours lors de la célébration du 61ème anniversaire de la fête de l’armée malienne pour souligner la nécessité de « relecture » de certains accords de coopération militaire. « Par une analyse objective du contexte actuel et en tenant compte des intérêts vitaux de notre pays, nous avons demandé la relecture de certains accords de coopération militaire. Dans le même temps, de nouveaux accords ont été signés, toujours avec comme objectif essentiel, la sécurisation des Maliens et de leurs biens. »

Même s’il ne cite pas la France, l’allusion est assez claire. Il y a quelques jours, le Premier ministre malien Choguel Maïga avait qualifié les accords de défense entre le Mali et la France de « déséquilibrés ». « Nous voulons relire les accords déséquilibrés qui font de nous un État qui ne peut même pas survoler son territoire sans l’autorisation de la France » avait-il lancé à l’égard du colon français.

La France et le Mali ont noué des accords de coopération militaire dans le cadre de l’opération militaire Serval le 11 janvier 2013 avec l’éclatement de la guerre au Sahel. Des accords de cinq ans renouvelable par tacite reconduction dans le cadre de Barkhane, puis de Takuba, la force opérationnelle de l’Union européenne (UE). Ce pacte sécuritaire entériné le 16 juillet 2014 entre Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères et le défunt président malien Ibrahim Boubacar Keïta, confère un statut juridique aux forces françaises pour faciliter leur intervention sur le sol malien.

Ils permettent à la France de « concourir à une paix et une sécurité durable, notamment par la sécurisation des espaces frontaliers et la lutte contre le terrorisme ». Il permet également l’accès au territoire malien, « y compris ses eaux territoriales et son espace aérien, avec le consentement préalable de l’État ». Mais l’absence de clause d’éternité permet à chaque partie « d’amender » par écrit le présent traité, indique le document comme le demande aujourd’hui le gouvernement malien.

Le Mali voudrait aussi mettre fin à certains privilèges de la France sur son sol comme les exemptions de visas accordés aux militaires français et imposer plus de contrôle concernant l’importation de matériel militaire. Le contexte géopolitique a évolué avec le retour de Moscou qui a signé récemment des accords de coopération militaire avec le Mali. Comme avec la Russie, Bamako préférerait désormais des accords bilatéraux avec chaque pays, y compris la France.

Cette mise au point d’Assimi Goïta confirme le désamour perceptible entre Paris et Bamako. Le régime de la transition au Mali voit en effet la main de la France derrière les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Locales 2022 et Lions du foot au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la fin de campagne très agitée des élections locales de dimanche prochain et sur le jeu de l’équipe nationale à la CAN 2021.A trois jours des élections locales, Sud Quotidien décrypte une « campagne en fast-track ». C’est « le dernier virage », selon L’AS.

Walf Quotidien titre aussi sur « les derniers coups de poker » de cette campagne alors que L’Observateur s’intéresse à une « fin de campagne sang violence ». Le journal note que neuf blessés sont enregistrés dans la banlieue dakaroise, à Pikine-Est et à Malika, ajoutant que « des pitbulls (ont été) lâchés dans la bagarre ».

Pendant ce temps, le journal souligne qu’Ousmane Sonko est « déclaré persona non grata à Guédiawaye ». Toutefois, Vox Populi rapporte que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « tape fort pour son dernier meeting national ».

Le candidat de cette coalition à Dakar, Barthélémy Dias, déclare : « Soit je serai dans mon bureau à 22 heures, soit je serai en prison ». Pour Ousmane Sonko, « le changement que nous voulons en 2024, ça commence au soir du 23 janvier 2022 ».

Le Quotidien se fait l’écho des « coups de Benno » Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), la coalition présidentielle qui réplique à Sonko et Barth’. Pour Abdou Karim Fofana, « le programme de Barth’, ce sont des invectives ». De leur côté, les partisans de Lat Diop « remettent Sonko à sa place ».

Sur un autre sujet, Le Soleil analyse la prestation des Lions en phase de groupe de la CAN 2021 et note « un jeu indigent et un système flou ». Le quotidien national rappelle toutefois « le poids de l’absence de Krépin Diatta et de l’indisponibilité d’Ismaila Sarr ».

Stades aussi semble inquiet de l’unique but marqué par le Sénégal en trois matchs dans la poule B, se demandant « pourquoi l’attaque des Lions est si amorphe ». Le quotidien sportif note « trop d’incohérences » et une « erreur de casting ».

Analysant le jeu des Lions, l’ancien international camerounais Joseph Antoine Bell estime que « le Sénégal ne peut pas continuer comme ça ». Il devra alors faire mieux contre le Cap-Vert qu’il « hérite » en huitième de finale, qui sera joué mardi prochain.

Abilympics 2022: partenariat entre l’UJPLA et l’Académie diplomatique africaine

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) et l’Académie diplomatique africaine (ADA) signent un accord de partenariat en vue de promouvoir les premiers abilympics, une compétition de métiers pour les personnes handicapées, prévue en mars 2022.

Le président de l’UJPLA, M. Yao Noël, et le président-fondateur de l’Académie diplomatique africaine (ADA), Dr Benoît Ngom ont paraphé l’accord de partenariat le lundi 17 janvier 2022, pour une période d’un an renouvelable d’accord partie.  

Au travers de ce protocole d’accord, l’UJPLA et l’ADA vont collaborer dans le respect de stratégies et objectifs généraux de chaque organisation et, de façon  spécifique, pour la promotion et la réalisation effective en mars 2022 des premiers Ablympics à l’initiative de l’ADA.

« Les Abilympics sont, dans les métiers, ce que les Jeux Olympiques représentent dans le sport. Ces compétitions de métiers sont réservées aux personnes en situation de handicap, au  niveau international, après des sélections nationales », explique une note d’information de l’UJPLA parvenue, jeudi à APA. 

Le choix du Sénégal, pour cet évènement, pourra contribuer à renforcer le prestige et l’influence de ce pays sur la  sphère internationale tout en charriant la sympathie des mécènes en faveur de ces personnes qui sont en droit de bénéficier de la solidarité de la communauté. 

 La situation de handicap n’altère, en rien, la dignité et le dépassement de soi. Ces abilympics montreront d’ailleurs les talents dont sont pétries ces personnes, qui dans diverses niches apportent de la valeur ajoutée à la construction de la société. 

Les deux parties s’engagent, de ce fait, à mettre au point des plans d’exécution conjoints en vue de procéder périodiquement à une évaluation commune des activités, projets et programmes réalisés dans le cadre des plans conjoints.

L’Académie diplomatique africaine est une coalition en faveur du développement de l’Afrique qui regroupe des personnalités du monde politique, économique et diplomatique réunis autour de M. Benoît Ngom, son président. 

Elle a pour vocation de favoriser l’émergence d’une diplomatie au service du développement durable, de la culture et de la paix, et de faciliter l’harmonisation des politiques extérieures des états africains sur certains enjeux majeurs pour le continent.

L’organisation agit en complémentarité avec l’Union Africaine (UA) et les autres organisations sous-régionales africaines. Avec ce partenariat, l’ADA pourra donner plus de visibilité à ses activités via divers supports médias sur le continent. 

Côte d’Ivoire: démarrage des ateliers thématiques des états généraux de l’éducation

Les commissions techniques des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi leurs travaux, dans des ateliers thématiques.

Ces ateliers thématiques interviennent à la suite des concertations citoyennes qui se sont déroulées dans les différentes régions et les Districts autonomes du pays avec l’ensemble des acteurs locaux du monde éducatif.

Les commissions thématiques sont installées par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Elles sont dirigées par des experts de divers domaines qui plancheront particulièrement sur sept thématiques.

Ces experts ont pour rôle de faire un toilettage conséquent de la politique éducative et du cadre légal, de l’inclusion, de la qualité des enseignements et des apprentissages, ainsi que la pertinence et l’efficacité interne et externe.

Ils réfléchiront également sur la société apprenante, la gouvernance et le dialogue social et feront des propositions sur la digitalisation du système éducatif, un vecteur fondamental pour former anticiper sur les défis de développement futurs.

Les travaux de cette première journée ont débuté avec la commission en charge de « la problématique de la digitalisation du système éducatif : enjeux et perspectives ».

Cette Commission est présidée par l’actuel directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, M. Isaac Gnangbo-Yao. Les participants ont examiné au cours de cette rencontre, les documents de référence qui devront servir de base de travail, de même que le mode opératoire et le canevas de rapportage.

Ils ont ensemble convenu de la nécessité de proposer des solutions qui permettront de faire évoluer les paradigmes et de dédramatiser l’utilisation du numérique, pour en faire une force au service du développement de la Côte d’Ivoire.

Les membres de la Commission ont insisté sur la nécessité de la consolidation et l’amélioration de l’existant en termes d’investissements dans le domaine du numérique, mais aussi de l’indispensable pertinence de la pérennisation et de la mise à échelle durable des bonnes pratiques.

Ces travaux devraient se dérouler sur un mois environ, afin de permettre aux commissions respectives de produire un travail potable qui sera reversé au Comité scientifique pour la consolidation finale, avant la remise officielle des résultats de ces états généraux au chef de l’Etat.

En attendant cette étape finale, le ministère offre toujours l’opportunité aux différentes corporations civiles de faire valoir leurs contributions à travers la production d’un livre blanc ou à tout citoyen, la possibilité de participer sur la plateforme digitale initiée à cet effet.

Les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se veulent inclusifs, afin de faire un large ratissage des préoccupations des populations et les adresser avec des solutions objectives et innovantes pour une offre éducative performante;

Un fonds de garantie de 60 milliards Fcfa au profit des PME ivoiriennes

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a signé mercredi à Abidjan un accord-cadre de coopération avec le Fonds africain de solidarité (FSA), permettant aux PME du GIBTP de bénéficier d’un fonds de garantie de 60 milliards Fcfa.

Le paraphe du protocole de cet accord-cadre de coopération s’est fait, dans un hôtel à Abidjan, entre le directeur général du Fonds africain de solidarité, Ahmadou Diallo, et du président du GIBTP, Philippe Eponon.

« Le FSA a décidé de mettre à la disposition des PME, 60 milliards de Fcfa de garantie financière; et si les 60 milliards sont consommés, nous allons mettre aussitôt en place une ligne de 100 milliards Fcfa » additionnels, a déclaré M. Ahmadou Diallo.

Plusieurs entités, ayant signé en Côte d’Ivoire un protocole avec le FSA, une institution financière multilatérale regroupant 15 États membres africains, devront selon M.  Ahmadou Diallo se « mettre ensemble » pour indiquer les modalités de financement.

« Nous, nous sommes prêts à signer toutes les conventions de domiciliation de ces 60 milliards Fcfa au niveau des banques et les entreprises vont fournir les projets qui vont faire l’objet de financement », a-t-il poursuivi.

Le président du GIBTP, Philippe Eponon, a fait observer que le FSA existe depuis bien d’années, et l’organisation a fait la recherche et s’est rendue compte qu’ elle n’utilise « pas assez les ressources de ce fonds panafricain ».

« Aujourd’hui, la mission que le GIBTP se donne, c’est de former mieux les entreprises à connaître le mécanisme de financement de sorte à pouvoir bénéficier très rapidement des 60 milliards Fcfa et même les obliger à mettre les 100 milliards en place », a-t-il dit.

M. Eponon fait remarquer que « le problème le plus marquant, c’est la rareté du financement à long terme ». Une étude récente de la Banque mondiale a montré d’ailleurs que « les prêts accordés au secteur du BTP a décru entre 2019 et 2020 ».

« Les 60 milliards Fcfa seront logés dans les banques et établissements financiers qui ont une grande réceptivité aux requêtes de financement des PME », a mentionné le directeur général du fonds. 

Les discussions entre le GIBTP et le FSA qui offre, entre autres, la garantie de prêts bancaires, la garantie de levée de ressources, la garantie de portefeuille et la couverture des marchés publics, a lieu depuis 2017.

La Côte d’Ivoire veut couvrir 70% de sa consommation de poissons en 2025

La Côte d’Ivoire qui importe aujourd’hui plus de 90% de sa consommation de poissons, veut atteindre un taux de couverture d’environ 70% de ses besoins à l’orée 2025.

Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a adopté mercredi deux programmes, la première, relative à la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire qui va s’étendre sur la période 2022-2026.

Le deuxième, lui, est dénommé Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire en abrégé (PSTACI). Tous ces deux programmes ont été adoptés en Conseil des ministres. 

« De façon spécifique, le Programme national de développement de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture en Côte d’Ivoire a un coût global de 1049,44 milliards Fcfa », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.  

Il vise trois objectifs stratégiques, à savoir l’amélioration de la compétitivité des filières animales et halieutiques en cohérence avec les principes de protection environnementale, l’amélioration de la gouvernance du secteur et des moyens d’existence des acteurs. 

La Côte d’Ivoire, a-t-il fait savoir le porte-parole du gouvernement, « n’a pas d’école vétérinaire » et tout cela est prévu dans ce programme afin que les vétérinaires locaux achèvent leur formation sur place. 

Avec ces deux programmes, « il s’agit de lever les contraintes majeures du secteur des ressources animales et halieutiques en vue d’atteindre un taux de couverture d’environ 70% des besoins de consommation des populations à l’orée 2025 », a-t-il indiqué. 

La Côte d’Ivoire importe au moins 90% de ses ressources halieutiques. Ce programme prévoit la création de zones de développement de productions animales et halieutiques regroupant sur un même site tous les maillons de l’activité aquacole. 

Un projet pilote pour la création de fermes est prévu sur la lac de Koubi, le lac de Loka et à Grand Lahou et devrait être lancé « dès le premier trimestre 2022 », a annoncé le porte-parole du gouvernement ivoirien.  

« Pour ce qui est du Programme stratégique  de transformation de l’aquaculture, il vise à faire du secteur aquacole un instrument majeur de croissance économique, de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire et de création d’emplois », a-t-il poursuivi.  

La mise en œuvre de ce programme devrait permettre à la Côte d’Ivoire de produire environ 500.000 tonnes de poissons à l’horizon 2030 avec une chaîne de valeur estimée à environ 825 milliards Fcfa.  

Cela devrait aussi permettre de réduire la dépendance extérieure du pays en matière de ressources animales et halieutiques. La contribution de l’aquaculture à la production nationale de produits halieutiques est de l’ordre de 5.000 tonnes.

Ce sous-secteur représente environ 14.000 emplois dont 6.000 emplois directs et environ 8.000 emplois indirects. Le poisson constitue la principale source de protéines animales du consommateur en Côte d’Ivoire avec une consommation d’environ 24,9 Kg par an et par habitant. 

La production halieutique nationale ne couvre qu’à peine 20% des besoins du pays. Les importations de produits halieutiques, par an, entrainent d’importantes sorties de devises, environ 100 milliards Fcfa. 

Côte d’Ivoire: « application obligatoire » des normes de classement aux restaurants et hôtels

Les restaurants et hôtels, en Côte d’Ivoire, sont désormais soumis à des normes de classement, selon un décret adopté mercredi en Conseil des ministres, portant « application obligatoire de la norme de classement des hôtels et des restaurants ».

« Le Conseil a adopté un décret portant application obligatoire de la norme de classement des hôtels et de la norme de classement des restaurants dits maquis en Côte d’Ivoire », a dit à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres.

Il a relevé que depuis 1985, les établissements hôteliers et les restaurants dans le pays n’ont pas été classés et quand on aspire à être la cinquième destination africaine en termes de tourisme avec comme objectif plus de 5 millions de touristes, c’est important d’avoir des normes. 

Ces normes de classification de ces différents réceptifs sont élaborées selon les standards et schémas d’harmonisation des activités, d’accréditation et de certification de l’Uemoa qui s’appliquent à tout établissement d’hébergement touristique et des restaurants, a-t-il ajouté. 

« Cela va permettre de classifier nos restaurants et nos maquis, de créer un label et nous pensons que cela pourra contribuer à l’atteinte des objectifs de notre politique en matière de tourisme », a-t-il poursuivi.   

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé en décembre l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

Désormais, les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…). L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes.

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités des établissements, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Sénégal : PAPS lève 4,5 millions $ sur le marché international

Grâce à ces fonds, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans le transport et la logistique compte accélérer sa croissance et poursuivre son expansion en Afrique et dans le monde, informe le communiqué parvenu mercredi à APA.Un début d’année faste pour les start-ups africaines. Après la levée de fonds de 35 millions de dollars en financement de série D de l’entreprise de technologie de la santé ghanéenne, mPharma, c’est au tour de PAPS de récolter 4,5 millions de dollars, soit 2,6 milliards de FCFA auprès de grands groupes d’investisseurs.

Cette opération a été codirigée par 4DX Ventures et Orange-Sonatel avec la participation d’autres investisseurs, souligne le document. Il précise que ces fonds permettront à des milliers d’entreprises africaines d’utiliser la technologie de PAPS pour avoir accès à une logistique globale et intégrée de niveau mondiale.

« Je suis fier du travail abattu par l’ensemble des équipes qui nous a permis de concrétiser cette levée de fonds aujourd’hui. Notre ambition est claire : devenir la première structure panafricaine de logistique aux standards internationaux. Nous nous sommes donnés pour mission d’aider nos clients à être plus productifs et performants. Je me réjouis également de la confiance des investisseurs de renoms qui nous rejoignent pour construire la logistique de demain », a réagi le cofondateur et CEO de PAPS, Bamba Lô, cité par le communiqué.

Selon la note, cette opération offre de réelles opportunités aux investisseurs qui ont accepté d’accompagner PAPS dans sa phase d’expansion.

Se disant « impressionné » par le dévouement et le courage de l’équipe PAPS et les progrès qu’elle a réalisés, le Co-Fondateur et General Partner à 4DX Ventures, Walter Baddoo, a indiqué que « le manque d’infrastructure logistique de bout en bout à grande échelle sur le continent, présente une opportunité unique pour PAPS et nous sommes ravis de faire partie de leur parcours pour trouver la solution à ce problème. »

Pour le Directeur Général du groupe Sonatel, Sékou Dramé, « cette prise de participation confirme la volonté de Sonatel d’être le partenaire privilégié de l’écosystème en soutenant le développement de jeunes entreprises africaines. »

« Nous avons donc mis en place un tiers lieu solidaire, Orange Digital Center, qui regroupe l’ensemble de nos initiatives en faveur de l’inclusion numérique des Sénégalais (formation, employabilité des jeunes et des femmes, financement, etc.). Ainsi, depuis plus de dix ans, ces programmes d’accompagnement tels que Orange Fab, notre accélérateur de startups à fort potentiel, permettent à Sonatel de renforcer sa contribution au dynamisme de l’employabilité. Nous espérons que c’est le début d’une grande aventure PAPS », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: « maintenu », le dialogue politique reprend jeudi (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a assuré mercredi que le dialogue politique avec l’opposition est « maintenu » à la date indicative du 20 janvier 2022, à l’issue du Conseil des ministres.

« A moins d’une remise en cause totale de la légalité du mandat du président qui pourrait justifier que les acteurs du dialogue politique ne viennent pas », a dit M. Amadou Coulibaly, indiquant que « le dialogue politique aura lieu et personne pour le moment n’a dit qu’il ne participait ».  

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a fait savoir que « ce dialogue politique a été librement décidé par le président de la République et c’est une particularité ivoirienne de créer un cadre de concertation entre l’opposition et le gouvernement ».  

Ce cadre d’échanges, soulignera-t-il, permet de renforcer la cohésion et pour le gouvernement « c’est une opportunité ». Il a ensuite salué la participation des partis de l’opposition à ces instants qui tiennent au chef de l’Etat, car ayant trait à la cohésion nationale.  

Le dialogue politique, dont la cinquième phase a repris le 16 décembre 2021, se tient sous l’autorité du Premier ministre. Selon M. Amadou Coulibaly « c’est un cadre de concertation et une opportunité que chaque parti a su saisir ». 

« La date est maintenue sauf avis contraire de la primature », a-t-il insisté. Le dialogue avait été suspendu à la veille des fêtes de fin d’année. Avec cette reprise, les débats de fond devraient être abordés en vue d’un consensus sur les questions politiques. 

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Gambie : Plusieurs chefs d’Etat à l’investiture de Barrow

De nombreux dirigeants d’Afrique de l’Ouest se trouvent présents à Banjul, la capitale gambienne, pour assister à la cérémonie de prestation de serment du président Adama Barrow réélu en décembre dernier pour un second mandat de cinq ans.Le président de la République de la Guinée-Bissau, Umaro Embalo, a été le premier à arriver mardi soir, suivi du dirigeant mauritanien Mohamed Ahmed Ould Ghazouani, du Togolais Faure Gnassingbé, du Sierra-Léonais Julius Maada Bio, du Sénégalais Macky Sall, du Libérien George Manneh Weah du Nigérian Muhammadu Buhari et de l’Ivoirien, Alassane Ouattara.

Certains de ces présidents dont Macky Sall et Muhammadu Buhari ont joué un rôle déterminant dans l’accession de Barrow au pouvoir après l’impasse politique qui avait suivi la défaite en 2016 de Yahya Jammeh, alors président sortant.

Adama Barrow, un promoteur immobilier de 56 ans, a été réélu le 4 décembre 2021 avec 53% des voix, devant son plus proche adversaire, Ousainou Darboe, qui a recueilli 27% des suffrages. Son investiture se tient au Stade de l’Indépendance dans la ville balnéaire de Bakau, à 10 km de Banjul.

Lors de sa campagne électorale, le président Barrow avait promis de s’attaquer à la pauvreté, au chômage et aux déficits d’infrastructures en Gambie, un pays également en proie à la pandémie de coronavirus.

La presse sénégalaise s’attaque à des Lions « inefficaces »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur le dernier match de poule pas convaincant des Lions à la CAN 2021 face au Malawi (0-0) et l’affaire foncière débattue lors de la rentrée des cours et tribunaux.« Simplement lamentable », titre Walf Quotidien là où Le Soleil voit des Lions « insipides » face au Malawi. Vox Populi décrit « des Lions affligeants » alors que Stades note que « les Lions (se qualifient) en 8èmes sans convaincre ».

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « on doit travailler l’aspect mental » des joueurs. Walf Quotidien, qui évoque « les limites d’un coaching », indique que Sadio Mané et Kalidou Koulibaly étaient « complètement hors circuit ».

L’Observateur est du même avis que ce journal, pointant « un Sadio un peu démissionnaire ». La star de Liverpool fait profil bas dans Stades en indiquant que « la situation de l’équipe ne (leur) plait pas ».

Par ailleurs, Henri Camara et Pape Malickou Diakhaté, anciens internationaux, appellent respectivement à « une gestion intelligente du cas Keita Baldé » et à « sacrifier cette attitude défensive par crainte de prendre un but ».

Malgré tout, Aliou Cissé dit ne pas être « inquiet » dans Stades même s’il reconnaît que son équipe manque « d’efficacité ». « Ce n’est pas uniquement le Sénégal qui est en difficulté, il y a d’autres grandes équipes qui peinent à s’imposer », a-t-il poursuivi dans Vox Populi.

Sur la rentrée des cours et tribunaux hier, L’AS rapporte que « les acteurs de la justice font le procès du domaine national ». Le procureur général indique à propos que « la gestion de la terre est devenue pour certains élus et agents de l’Etat un moyen d’enrichissement ».

Pour Sud Quotidien, « Dame justice (était) en mode diagnostic » sur la problématique des conflits fonciers au Sénégal. Pour Elizabeth Ndew Diouf Niang, juge au tribunal du travail hors classe de Dakar, « 2725 conflits fonciers (ont été) portés auprès des Maisons de justice depuis 2015 ».

Ayant présidé cette rencontre, « Macky Sall (est) l’artificier du foncier », selon le Témoin, notant qu’il a expliqué devant les magistrats comment il entend désamorcer la bombe foncière.

Le Quotidien souligne que « Macky garde les pieds sur terre » à propos de la loi sur le domaine national. « Si j’avais appliqué les conclusions de la CNRF (commission nationale de réforme foncière), il n’y aurait plus eu de terre en 12 mois », dit-il.

Côte d’Ivoire: la Fondation Djigui célèbre ses 20 ans le 8 février 2022

La Fondation Djigui la grande espérance célèbre le 8 février 2022 ses 20 ans d’existence, sous le parrainage de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a annoncé mardi son directeur exécutif, Sibiri Coulibaly, face à la presse.

« Vingt ans, c’est riche d’émotions et de sensations », c’est pourquoi la Fondation veut marquer un arrêt pour « réfléchir » sur son parcours et envisager l’avenir, a justifié M. Sibiri Coulibaly, lors d’une conférence de presse.

Face aux caméras, au siège de la Fondation à Marcory Résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, M. Sibiri Coulibaly a précisé que la cérémonie d’ouverture qui se tiendra en présence de la Première dame, sera marquée par un panel de haut niveau.

Ce panel se déroulera autour du thème « Résilience des organisations de protection des populations vulnérables dans un contexte de crises ». Ensuite, le vendredi 11 février 2022, se tiendra un dîner de reconnaissance. 

Au cours des festivités, auront lieu des témoignages de personnes ayant bénéficié de prises en charge depuis leur enfance et qui aujourd’hui ont accédé à un emploi. Et ce grâce au programme d’assistance de la Fondation.

Créée le 4 décembre 2001, la Fondation Djigui la grande espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Selon M. Sibiri Coulibaly, elle a pour mission d’assister et de servir les personnes, les familles, les communautés en difficultés. Et, cette mission se fait par la sensibilisation, l’éducation, la formation et la mobilisation de ressources.

Depuis sa création, la Fondation a mobilisé quelque 500 millions de Fcfa pour soutenir plusieurs causes, au profit de 1,5 million de bénéficiaires directs et indirects. Pour atteindre cet objectif, elle a installé des bureaux à l’Intérieur du pays.

La Fondation Djigui a trois piliers, à savoir la foi, la solidarité et le développement. Ses programmes porte sur la santé (Vih-sida), la protection (violences basées sur le genre), la solidarité et la paix, la cohésion sociale, l’éducation et la famille.

Dans le cadre de ses prérogatives de paix, la Fondation a, en tant qu’observateur, supervisé l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à l’issue de laquelle elle a transmis son rapport à la commission électorale. 

La Fondation Djigui la grande espérance est engagée dans toutes les questions touchant à la stabilité physique, morale des populations et de la nation. Ces festivités lui permettront de décupler ses forces pour apporter plus de bonheurs aux siens.