Le jeûne de Ramadan démarre en Côte d’Ivoire, mardi

La communauté musulmane de démarre, mardi, le jeûne du mois de Ramadan après l’observation du croissant lunaire à Bondoukou dans le Nord-Est du pays et à Bonon dans le centre-Ouest.

L’annonce a été faite par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM) et le Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS) de l’Association des musulmans sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) dans un communiqué conjoint.

« Le COSIM et le CODIS informent la communauté musulmane que le croissant lunaire marquant le début du Ramadan 2021 a été observé d’abord à Bondoukou, puis à Bonon. Par conséquent le jeûne du mois de ramadan commencera en Côte d’Ivoire le mardi 13 avril 2021 », a annoncé l’Imam Sékou Sylla dans ce communiqué.

Pendant le jeûne du  mois de Ramadan, les musulmans restent à jeûn de l’aube jusqu’au coucher du soleil pendant 29 ou 30 jours. Ils s’abstiennent également d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Ce mois du jeûne du ramadan pendant lequel le coran a été révélé au prophète Mohammed ( Paix et salut sur lui) est le quatrième pilier de l’islam. C’est un mois de générosité et de solidarité par excellence.

Côte d’Ivoire: le projet filets sociaux couvre 227 000 ménages pauvres

Le projet «filets sociaux productifs », une initiative de l’exécutif ivoirien visant à octroyer une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA aux ménages identifiés comme les plus pauvres du pays, couvre aujourd’hui 227 000 bénéficiaires répartis dans les 31 régions de Côte d’Ivoire.

L’information a été donnée lundi à Abidjan par Mariatou Koné, la nouvelle ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, anciennement ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de lutte contre la pauvreté.

Elle s’exprimait dans une cérémonie de passation de charges avec ses collègues Myss Belmonde Dogo et Kouadio Konan Bertin (KKB) respectivement ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, et ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

«Aujourd’hui le projet des filets sociaux productifs qui consiste en l’octroi sur 3 années de transferts monétaires trimestriels non remboursables de 36 000 FCFA à des ménages ciblés parmi les plus pauvres de notre pays, couvre 227 000 bénéficiaires répartis dans les 31 régions du territoire national tant dans le milieu rural que dans le milieu urbain», a fait savoir Mme Koné, rappelant les grandes actions réalisées pendant son passage au ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Dans le domaine de la consolidation de la paix, de la réconciliation nationale et du renforcement de la cohésion sociale, Mme Koné a cité entre autres, au nombre des actions à son actif, la  sensibilisation au retour des réfugiés particulièrement en direction de ceux qui vivent au Liberia, au Ghana, au Togo en liaison avec le HCR.

Il y a eu également la main-tendue du Président de la République  « à nos frères et sœurs » pour un retour au pays natal accompagnée de mesures d’apaisement du climat social et la prise d’une ordonnance d’amnistie en faveur des prisonniers de la crise post-électorale et  la réparation des préjudices des crises survenues en Côte d’Ivoire. 

« Dans le domaine de la réconciliation nationale, le président de la République a couronné de succès le travail que nous avons mené en donnant un coup d’accélérateur avec le retour annoncé de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo et de M. Charles Blé Goudé», a-t-elle ajouté, estimant  «que c’est une belle opportunité à saisir pour tous les enfants de notre pays sans distinction d’origine géographique et ethnique ».

En retour, les ministres Myss Belmonde Dogo et Kouadio Konan Bertin se sont félicités du travail abattu par la ministre Mariatou Koné à la tête du département ministériel de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, promettant de s’inscrire dans la continuité.

 «  Bien plus qu’une passation de charges, je considère cette cérémonie comme un passage de témoin dans une course de fond contre la pauvreté ou dans laquelle bon nombre d’obstacles ont été déjà levés par vous. Pour ma part, je m’engage à poursuivre votre lancée en empruntant le chemin que vous avez su brillamment tracé», a promis Myss Belmonde, la nouvelle ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté.

Le projet filets sociaux productifs, rappelle-t-on, est une initiative du gouvernement ivoirien avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale. Il consiste à octroyer gracieusement une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA aux ménages identifiés comme les plus pauvres du pays.

Mariatou Koné annonce les états généraux de l’éducation en Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné, a annoncé lundi vouloir organiser « les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national « , lors de sa prise de fonction.

Mme Mariatou Koné a dit « merci pour le bilan éloquent » égrainé par son prédécesseur Mme Kandia Camara, qui occupait le portefeuille du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel, qui lui a remis les dossiers afférents à ses charges. 

Pour Mme Mariatou Koné, précédemment ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, l’éducation constitue « la racine de l’apprentissage ».  Professeur d’anthropologie, elle connaît bien le milieu de l’enseignement.

« Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité », a-t-elle lancé.

Cette ambition, la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.

« Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité et du mérite, sous-tendu par la transparence et l’équité », a souligné Mme Mariatou Koné,  qui veut s’adapter aux exigences à l’ère du numérique et de la montée des libertés individuelles.

C’est pourquoi, elle envisage de faire « les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national, dans un cadre permanent de concertation pour des solutions durables ».

« J’envisage d’organiser immédiatement des rencontres avec les entités qui peuvent contribuer par leurs idées et expériences et compétences à relever les défis de la mission qui m’est confiée, action axée sur les résultats », a-t-elle faire savoir pour tracer une nouvelle feuille de route.

« Nous devons tous ensemble faire de la Côte d’Ivoire une puissance éducative dans un climat de paix et de sérénité et de civisme dans nos écoles. J’ai foi en une école ivoirienne capable de produire des ressources humaines de qualité pour nous conduire au développement durable et à un mieux-être partagé », a-t-elle soutenu.  

Mme Kandia Camara, qui a été nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, est la première femme chef de la diplomatie ivoirienne. Elle a passé dix ans à la tête du ministère de l’Éducation nationale.

Entre 2011 et 2020, Mme Kandia Camara a relevé que « l’accent a largement été mis sur la démocratisation de l’accès à l’école en veillant à assurer l’équité, ce qui a permis de réduire les disparités aussi bien entre les genres qu’entre les régions ».

Selon elle, « ce travail doit être poursuivi notamment en accentuant le rapprochement de structures éducatives et de formation des usagers » afin de rendre le système éducatif ivoirien plus performant. 

« En termes de perspectives et pour relever le défi de l’obligation scolaire pour tous les enfants de 06 à 16 ans, il est projeté, à l’horizon 2025, la construction de 35 846 salles de classe du préscolaire et primaire et de 567 collèges à base 4 », a-t-elle mentionné.

Elle a noté que soucieux de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel, le gouvernement ivoirien a pris plusieurs mesures d’ordre social telles que le paiement des effets financiers du CAP des instituteurs de 1988 à 1992, à hauteur de 6 milliards Fcfa entièrement payés en 2012.

En outre, l’Etat a consenti le paiement « des 50% restants des effets financiers de la bonification indiciaire et du reclassement des personnels du secteur Education-Formation de 2007, soit un cumul de plus de 91 milliards de francs CFA (qui) a été entièrement payés en 2012 ».

Dans cet élan, l’Etat a consenti le paiement du « reliquat de 5000 francs de l’indemnité de logement des instituteurs qui a été payé en janvier 2013 (les concernés ont maintenant 40 000 francs d’indemnité de logement par mois) ».

Mme Kandia Camara a ajouté que cela a une incidence financière de plus de 4 milliards de francs CFA par an ». En outre, il y a eu des indemnités des directeurs d’école, des maîtres d’application et des études surveillées et les primes au titre du carburant des conseillers pédagogiques de secteur, de 2009 à 2011, qui ont été entièrement payés en décembre 2012, à hauteur de près de 1 milliard 120 millions.

Concernant le déblocage des salaires des fonctionnaires après 28 ans (de1988 à 2014), cela a coûté à l’Etat 78 milliards de francs CFA, tandis que le stock des arriérés s’élève à hauteur de 249 600 000 000 de francs CFA.

« Au total pour le seul secteur Education-Formation, toutes ces mesures ont coûté 363 600 000 000 FCFA », a-t-elle précisé, tout en montrant les efforts de l’Etat ivoirien envers le secteur de l’éducation et de la formation.

Côte d’Ivoire/Lutte contre le paludisme : Bolloré et l’Unicef coopèrent

Bolloré Transport et Logistics et l’Unicef travaillent ensemble dans la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire.Dans le cadre de la campagne de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire, Bolloré Transport & Logistics assure pour le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), l’importation, le stockage et la distribution de 13 millions de moustiquaires.

Après le succès des opérations en 2018 et 2019, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a renouvelé, le processus d’acheminement en Côte d’Ivoire de 418 conteneurs de moustiquaires. Depuis la fin de l’année 2020, ces conteneurs sont manutentionnés, stockés et acheminés par la route, vers les entrepôts de l’entreprise.

Les entrepôts de Bolloré Transport & Logistics permettent ainsi de dispatcher 80 000 balles de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) vers 67 circonscriptions sanitaires de la Côte d’Ivoire. Cette opération logistique du matériel de l’UNICEF s’achèvera en mai 2021.

Grâce à l’expertise des équipes opérationnelles et à des solutions logistiques efficaces, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire contribue ainsi aux côtés de l’UNICEF, à lutter contre le paludisme qui touche chaque année, 4 millions de personnes et occasionne 3000 décès en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes heureux d’avoir été choisi par l’UNICEF pour la logistique de ces moustiquaires imprégnées utiles pour la lutte contre le paludisme dans notre pays. Nous mettons au service de nos partenaires, la qualité de notre réseau logistique et l’expérience de nos 1 500 collaborateurs ivoiriens qui se mobilisent pour assurer en toute sécurité la logistique de matériels destinés aux populations ivoiriennes » a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Covid-19 : vers la production de vaccins à l’Institut Pasteur de Dakar

Le gouvernement du Sénégal veut apporter son soutien au célèbre centre de recherche biomédicale pour la fabrication de vaccins d’ici le début de l’année 2022.L’Afrique est larguée dans la course au vaccin contre le nouveau coronavirus. Ce constat a poussé le Sénégal, en collaboration avec la France, Team Europe, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et d’autres partenaires, à initier un projet alternatif.

« L’Institut Pasteur de Dakar a une expérience à capitaliser pour bâtir une production régionale selon une stratégie qui va demander la coordination de l’Union africaine (UA) à travers (son agence de santé publique) Africa CDC », a déclaré ce lundi 12 avril Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Ce dernier s’exprimait à l’ouverture de la Conférence virtuelle d’Africa CDC sur « l’expansion de la production de vaccins en Afrique ». Le continent noir est toujours à la traîne dans la campagne de vaccination alors que le virus y a déjà fait plus de 115.000 morts.

Pour inverser la tendance, le Sénégal entend poursuivre, selon M. Sarr, « les discussions prometteuses engagées avec l’Afrique du Sud et reste ouvert à d’autres collaborateurs dans un esprit de partenariat respectueux et d’échanges entre pairs ».

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a également invité le monde entier à « repenser les modèles de production » de vaccins pour que « l’accès global soit une réalité ». Après tout, Abdoulaye Diouf Sarr espère bien que les deux journées de réflexion organisées par Africa CDC soient l’occasion de « mettre en avant toutes les solutions que le continent africain peut offrir à la production globale ».

Enfin, Abdoulaye Diouf Sarr a appelé de ses vœux le partage à l’échelle planétaire de « la propriété intellectuelle » et « le transfert rapide et efficace de technologies » relatives à la pandémie qui paralyse la planète.

« C’est non seulement une question d’équité d’accès mais aussi une priorité pour la santé mondiale afin que chaque continent contribue à sa juste mesure à la santé et à la sécurité de tous », a-t-il expliqué.

Ecobank nomme un directeur exécutif des Grandes Entreprises et d’Investissement

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe, a annoncé la nomination d’Akin Dada comme nouveau directeur exécutif de la Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement.Il a rejoint Ecobank en 2017 en tant que directeur exécutif de la Banque des Grandes Entreprises au Nigeria, et avant sa nouvelle nomination, il était directeur de la Banque des Grandes Entreprises du Groupe Ecobank.

Akin Dada possède plus de 30 ans d’expérience bancaire dans les domaines de la couverture de la clientèle, du lancement de transactions stratégiques et de dialogues consultatifs sur divers segments de clientèle, notamment le secteur public, les télécommunications, les produits de grande consommation, le pétrole et le gaz.*

« L’expérience riche et variée de Akin Dada, acquise au cours de nombreuses années dans le domaine de la banque des grandes entreprises, ainsi que ses connaissan ces plus larges des services bancaires, du crédit et de la gestion des risques, en font la personne idéale pour diriger notre Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement » a souligné Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank

Avant de rejoindre Ecobank, ce banquier était le directeur général de Citigroup Cameroun. Il a travaillé pour Citigroup pendant 26 ans dans la Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement en tant que Senior Transactor, Senior Relationship Banker et directeur du développement commercial. 

Chez Citi, il a traité un large éventail de transactions dans les domaines de la syndication de prêts, du financement de projets, du financement d’entreprises et du conseil. Akin Dada a également travaillé brièvement chez Access Bank Nigeria Plc en tant que directeur du service pétrole et gaz.

Terrorisme: la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso renforcent leur coopération

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso renforcent davantage leur coopération transfrontalière face au terrorisme, multipliant des rencontres entre leurs structures administratives chargées des questions frontalières.

Dans cet élan, les autorités administratives frontalières des deux pays ont tenu un conclave à Banfora, au Burkina Faso. Les assises, entamées le 7 avril dernier, se sont achevées le 09 avril 2021, à la salle polyvalente  sainte Thérèse de Banfora.

 La rencontre de concertation a réuni les autorités administratives frontalières des régions frontalières du Bounkani et du Tchologo en Côte d’Ivoire et celles des régions des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina Faso.

Elle était co-présidée par Madame Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, chef de la délégation burkinabè et M. Diakalidia Konaté, chef de la délégation ivoirienne, selon une note transmise à APA qui mentionne que le conclave a vu la participation de 56 autorités administratives dont 25 du Burkina et 31 de la Côte d’Ivoire.

Ces assises visaient d’une part, à faire l’état de mise en oeuvre des actions de coopération transfrontalière retenues lors de la première rencontre tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou (Nord ivoirien),  et des actions de coopération transfrontalière développées entre les entités frontalières dans les différents domaines d’intérêt commun.

Et d’autre part, elles avaient pour objectif d’identifier les difficultés liées à leur mise en oeuvre afin de proposer  des solutions  et formuler des recommandations aux gouvernements respectifs afin de prendre les mesures diligentes face à l’extrémisme violent dont sont confrontés des États. 

A l’ouverture du conclave, M. Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte dIvoire (CNFCI) et chef de la délégation ivoirienne, a souligné que « cette activité se tient à un moment où nos deux pays se trouvent confrontés à de grands défis sécuritaires liés à l’extrémisme violent ».

Le champ de prédilection des acteurs, dira-t-il, « reste malheureusement nos espaces transfrontaliers. Ce qui nous oblige à une plus grande vigilance et à une étroite collaboration à tous les niveaux tout au long de notre frontière commune ». 

« Les attaques terroristes répétées récemment à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le département de Téhini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina), nous interpellent et nous conduisent à redoubler de vigilances en conjuguant nos efforts pour une meilleure sécurisation de notre frontière commune », a-t-il fait observer. 

Pour sa part, Mme Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, gouverneur de la Région des Cascades, a soutenu qu’au regard des menaces terroristes, la coopération transfrontalière entre les circonscriptions administratives frontalières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire constitue un puissant moyen de résolution de tous les problèmes qui peuvent surgir entre les populations vivant le long de la frontière commune.

A l’issue des travaux, les participants ont invité leurs gouvernements à associer les commissions nationales des frontières des deux pays aux différentes initiatives entreprises par toutes structures étatiques et partenaires en lien avec les zones frontalières.

Ils ont recommandé la poursuite des patrouilles conjointes de sécurisation de la bande frontalière, l’harmonisation des dispositions de contrôle et de surveillance sanitaire dans les zones frontalières, le renforcement de la collaboration entre les populations, les forces de défense et de sécurité.

Les parties ont demandé la mise en place des comités de veille et de sensibilisation dans les villages frontaliers, la création d’un cadre juridique formel de concertation entre les forces de défense et sécurité frontalières des deux Etats.

A l’endroit des deux Etats, ils ont recommandé la mise en place des postes mixtes et intégrés de contrôle et de sécurité, la poursuite et l’intensification des opérations militaires à l’image de l’opération « Comoé », dans le Nord ivoirien.

Les deux délégations ont en outre souhaité l’organisation d’une rencontre entre les autorités administratives et les responsables des forces de défense et sécurité frontalières relative aux problématiques du racket et de la libre circulation des biens et des personnes.

Et ce, en associant les autorités administratives frontalières des deux pays à la conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC).

La prochaine rencontre entre les deux entités est prévue au mois d’avril 2022 à Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani en Côte d’Ivoire en vue d’évaluer la mise en oeuvre de ces recommandations.

Cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou intervient dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord-cadre relatif à l’institutionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire.

L’accord-cadre de coopération a été signé à la faveur  de la quatrième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC)  le 30 juillet 2014 à Ouagadougou par les deux gouvernements.

La politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, accordent la part belle aux sujets politiques notamment la sortie de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, qui demande le respect du calendrier électoral.« Khalifa sonne la charge », titre EnQuête, informant que le leader de la coalition « Taxawu Sénégal (opposition) » a mobilisé ses troupes ce samedi et qu’à l’occasion, il a exigé l’audit du fichier électoral et le respect du calendrier électoral. Selon nos confrères, l’ancien maire de Dakar a aussi parlé des différents problèmes qui assaillent la capitale.

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Khalifa Sall montre ses crocs ». Dans les colonnes du journal, l’ancien maire socialiste déclare : « Dans ce pays, rien ne marche, les manifestations du mois de mars dernier en sont une parfaite illustration. (…), les forces progressistes sont avec nous et nous allons sillonner le pays en commençant par les élections locales et municipales à venir. Sur ce, je demande à ce que ces élections soient tenues en décembre 2021 et non en 2022 car le budget a été déjà ficelé et qu’en 2022, on aura les élections législatives. »

A travers cette sortie, « Khalifa admoneste la gouvernance Macky Sall », écrit L’AS qui reprend cette déclaration de l’ancien édile de la capitale sénégalaise : « Nous n’accepterons pas que les Locales se tiennent en 2022 ».

Vox Populi s’intéresse également à cette sortie et relate « la longue diatribe de Khalifa Sall contre le pouvoir ». Le même journal revient sur le meeting de la mouvance présidentielle organisé ce week-end à Dakar et titre : « Grand Théâtre : concert d’avant combat de BBY (Benno Bokk Yakaar), unis pour un espoir commun, en langue wolof ».

A en croire nos confrères, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a dépassé les Locales et invité les adversaires à se faire laminer à 72% lors d’un autre combat (…) après ce combat des municipales. « Benno Bok Yakaar (BBY, majorité) se voit déjà majoritaire aux législatives de 2022 », note Vox Populi.

D’après L’AS, « les élus de BBY (sont) prêts à en découdre avec l’opposition. D’ailleurs, ils veulent que les élections locales se tiennent dans les meilleurs délais. » Mais à en croire Walf Quotidien, Macky Sall n’est pas pressé d’organiser les élections locales qui ont été reportées à trois reprises. Le chef de l’Etat et son parti, l’Alliance pour la République (APR), craignent la dynamique nationale autour du duo Sonko-Khalifa qui souffle sur le pays, soutient le journal.

Le Soleil s’intéresse à l’autre facette de la rencontre de BBY et annonce « 35 milliards de FCFA pour réhabiliter les hôtels de ville ».

L’Observateur signale une nouvelle plainte d’Adji Sarr. Mais, cette fois-ci pas contre le député Ousmane Sonko. « En lieu secret depuis l’instruction de sa plainte contre Ousmane Sonko pour viols répétés et menaces de mort, Adji Sarr a vécu un autre coup dur, selon son avocat, Me El Hadj Diouf. Le conseil de la jeune masseuse compte déposer une plainte ce lundi, contre le producteur et les accusateurs de la série +Thiey Adji Sarr+, devenue +Baline Koumba Baline+ », précisent nos confrères.

L’humoriste Agalawal « démasque » l’avatar Chris Yapi dans un époustouflant show à Abidjan

L’humoriste ivoirien Agalawal a offert samedi soir un spectacle époustouflant à ses fans au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, tentant de « démasquer » l’avatar Chris Yapi, très suivi sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire.

Dans un one man show intitulé « état des lieux », Agalawal à dépeint le quotidien des Africains, leurs douleurs et défis, en particulier les réalités de la vie socio-politique en Côte d’Ivoire, son pays, devant des milliers de personnes.

L’actualité en Côte d’Ivoire est fortement marquée ces dernières semaines par des événements politiques, qui attisent la curiosité des citoyens. Et, derrière son écran, l’avatar Chris Yapi, livre dans des vidéos des informations touchant le sommet de l’Etat et parfois avérées.  

Dès son entrée en scène, sous une note musicale et quelques pas de danses qu’il esquive, l’humoriste ivoirien lance ceci: « il faut qu’on voit dans la salle, pour question de sécurité » si Chris Yapi n’est pas infiltré parmi le public.

« Je sais qu’il est dans la salle et ça on ne va pas continuer le spectacle si on n’est pas sûr du lieu où il est assis », dit-il. Mais, soudainement, sort du décor un homme de très petite taille qu’il accule d’être Chris Yapi, ce que ce dernier nie déclarant qu’il ne ment pas.

Cet avatar, au terme de ses vidéos diffusées sur Facebook ou YouTube, assure que « Chris Yapi ne ment pas », un slogan évoqué par cet homme, qui pour Agalawal est un signe que c’est physiquement ce diseur de nouvelles. Et ce, dans un air lyrique au grand bonheur de ses fans.

« Vous l’avez démasqué, il était où », ajoute Agalawal, qui ironise « voilà quelqu’un qui dit qu’il connaît tout avant que ça arrive. Mon frère, le spectacle que je suis venu faire, il faut donner, le contenu au public en même temps, on va gagner du temps ! ».

Chris Yapi est « Attié (vu le nom issu d’une langue locale au Sud du pays) on dirait. Les Attié gagnent en gallon seulement, avec un Attié Premier ministre », a-t-il poursuivi, sous des salves d’applaudissements du public qui a eu droit à un régal humoristique.

Évoquant la crise sanitaire de Covid-19, Agalawal qui se dénomme ambassadeur, a fait observer que le virus sévit en Occident, en Asie et en Amérique qu’en Afrique, au point que la demande du visa Schengen est moins sollicitée à cause de cette pandémie qui fait rage en Europe. 

« Avant, quand on allait demander le visa (shenguen) on tapait poteau », a-t-il martelé pour dire que le visa était refusé à plusieurs; mais maintenant ils le distribuent, insinuant qu’il y a des visas disponibles certes, mais dans le contexte de Covid-19, on peut choper le virus. 

Chris Yapi est recherché par les autorités ivoiriennes à en croire l’ambassadeur Agalawal qui mentionne dans un ton d’humour que « le jour on l’attrape, on va le faire asseoir pour lui donner des conseils ». Cet avatar à souvent tancé certaines personnalités qui ont démenti ses propos.   

Agalawal a en outre évoqué le fléau de la drogue avec la récente découverte d’une tonne de cocaïne à Abidjan, qui a défrayé la chronique, tout en titillant des confrères artistes. Pour lui, il faut éradiquer les phénomènes dévastateurs en prônant les vertus et la bonne gouvernance.

Plusieurs humoristes sont venus le soutenir. Sur scène, Ramatoulaye DJ ne s’est pas abstenu de lui décerner des félicitations. Il a aussi eu à ses côtés un accompagnement institutionnel, entre autre, le parrainage du ministère du Tourisme et des loisirs.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi, était aussi présent pour soutenir cet art et l’humoriste Agalawal qui a offert un spectacle très enlevé.

Tchad-Bénin-Djibouti, ces présidentielles jouées d’avance (décryptage)

Après Djibouti, vendredi 9 avril, des élections présidentielles sans rivaux majeurs pour les présidents sortants, sont organisées ce dimanche 11 avril au Bénin et au Tchad. Chercheur au très dynamique think tank Wathi, basé à Dakar, Babacar Ndiaye décrypte les enjeux de ces scrutinsLes
trois élections présidentielles organisées à Djibouti, au Bénin et au Tchad, entre vendredi et dimanche, ont en commun l’absence de challenger de taille face à chacun des trois présidents sortants. Qu’est-ce qui explique cette situation ? 

La situation actuelle de ces trois pays et le déroulement de la séquence électorale, ne laisse presque pas de doute sur une victoire de chacun de ces trois présidents sortants. Le Tchad et Djibouti ont des points communs.  Dans ces deux pays, nous avons des présidents qui sont candidats à leur propre succession et qui sont en fonction depuis plus de deux décennies au moins. Idriss Déby est candidat à un sixième mandat présidentiel à la tête du Tchad. 

L’absence de challengers réels à ces différentes présidentielles est dû à plusieurs facteurs. Pour le Tchad et Djibouti, il y a le fait que ces dirigeants, présents depuis des années à la tête de ces pays, ont mis en place des mécanismes ou systèmes qui renforcent toujours leur pouvoir. Il y a un contrôle quasi absolu de tous les secteurs de la vie politique et institutionnelle du pays. L’opposition n’a pas beaucoup d’espace pour se faire entendre. La justice est souvent perçue comme un « instrument » du pouvoir.

Dans ces deux pays comme au Bénin, il  y a une pratique qui est de plus en plus courante un peu partout en Afrique, il s’agit de l’exclusion d’une partie de la classe politique du champ politique ou simplement de la compétition électorale. Cette exclusion se fait de plusieurs manières. Il s’agit de règles que l’on édicte sans un consensus de la classe politique. Au Bénin, nous avons eu le parrainage comme l’un des critères de validation des candidatures à la présidentielle. Les candidats devaient réunir au moins 16 parrainages.  

 La quasi-totalité de ceux qui peuvent transmettre ce parrainage qui sont les députés et les maires appartiennent au camp présidentiel. Au final au Bénin, les candidats les plus sérieux ne sont pas présents à cette élection. L’opposition parle même d’une « élection présidentielle avec Patrice Talon contre Patrice Talon ».

 La capacité du pouvoir à édicter les règles du jeu politique, le contrôle quasi absolu des institutions supposées démocratiques et la perception d’un manque d’intégrité du processus électoral ne jouent pas en faveur des opposants politiques. Le débat n’est pas forcément celui des idées et des offres programmatiques mais celui de personnes.

 Il y a une autre donne: l’opposition va souvent en rang dispersé aux élections présidentielles.  Au Tchad, 15 partis d’opposition souhaitaient avoir un « candidat unique » face au président Idriss Déby Itno, mais cela n’a pas pu se concrétiser du fait des ambitions personnelles. La Cour suprême a invalidé sept candidatures et l’opposant « historique » Saleh Kebzabo a décidé de se retirer de la course pour protester contre les violences et appelle au boycott du scrutin. Au fond, l’enjeu de ces trois scrutins présidentiels sera le taux de participation pour légitimer la victoire du président sortant.  

 Les différentes mobilisations ou initiatives pour empêcher ou troubler ces trois scrutins ne semblent pas porter leurs fruits. Est-ce à dire que les oppositions africaines sont faibles ?

 La faiblesse de l’opposition même une réalité dans beaucoup de pays africains. Il est clair qu’elle peine souvent à mobiliser les populations. Il faut d’ailleurs poser la question de la pertinence des partis politiques telle que nous la concevons. Il semblerait qu’il y ait un essoufflement quant à leurs capacités à renouveler leur discours. Nous avons souvent les mêmes visages au sein de l’opposition et qui sont candidats élections après élections. A Djibouti, il est reproché au président Ismaël Guelleh d’avoir favorisé la candidature d’un homme indépendant et inconnu du champ politique pour tenter de donner du sang neuf à son opposition.

 Il faudrait une nouvelle génération de politiques capables de remobiliser les populations autour de nouvelles idées et idéaux.

 Il y a aussi la crédibilité dans le discours et la cohérence dans les postures. Au Tchad, le général Bala Ladé, qui se plaçait comme un opposant dur à Deby, le soutient finalement.  Les populations peuvent être déroutées par le positionnement des acteurs politiques. La grande majorité des populations semblent se désintéresser de ces scrutins qu’on dit joués d’avance. Il faut rappeler aussi que les populations sont plus préoccupées par leur situation au quotidien.

 Quand vous avez un appareil sécuritaire qui interpelle et réprime les manifestants et que les marches mêmes pacifiques sont interdites. Il est difficile de mobiliser les populations. A Djibouti, les réseaux sociaux sont devenus un moyen d’expression privilégié pour la population car dans ce pays, 73 % de la population a moins de 35 ans.  Il est clair que les formes actuelles de l’opposition à travers des partis politiques peinent à trouver un discours réceptif auprès des populations surtout lorsque tout converge vers une victoire du président sortant.

 La communauté internationale, y compris l’Union africaine, semble s’accommoder de cette situation. Comment expliquer cela ?

 La situation du Tchad et de Djibouti est intéressante à observer au regard de ce que ces 2 pays représentent sur le plan sécuritaire en Afrique. Le Tchad est devenu est quelques années un allié incontournable dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Deby a projeté son armée comme une force sûre contre le terrorisme. Son pays a connu de lourdes pertes dans le domaine militaire.  L’efficacité de l’armée tchadienne est reconnue et surtout sa capacité à se projeter avec des troupes très mobiles avec très peu de logistique dans des terrains très difficiles.

 Le Tchad a démontré au sein du G5 Sahel qu’elle dispose de l’armée la plus outillée pour faire face aux groupes terroristes. Il est évident que le rôle joué par le Tchad dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme au Sahel le place en position intéressante. Il semble difficile pour les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et notamment la France de formuler des critiques sur la présence de Déby.

 Le président tchadien a su se rendre indispensable et donc il bénéficie d’une sorte « d’immunité » face aux critiques qui peuvent être formulées.  Finalement, cette situation renforce l’adage que les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. L’intérêt de l’heure est de lutter contre le terrorisme au Sahel et le Tchad y joue un rôle majeur.

 Djibouti également reconnu sur le plan sécuritaire pour son emplacement stratégique. Le pays accueille des bases militaires de la France, des États-Unis, du Japon et de la Chine depuis 2017. Il faut se rappeler qu’en 2008, l’Union européenne y avait installé une base navale pour lutter contre la piraterie dans les eaux somaliennes.

 La position géographique et stratégique de Djibouti en fait un pays prisé par les grandes puissances étrangères qui doivent à intervalle régulier la présence de leurs bases militaires. Ce positionnement stratégique de Djibouti ne laisse guère la place à des critiques et les grandes puissances s’accommodent des victoires successives du président Guelleh.

Bédié pour un retour au pays de Gbagbo et Blé Goudé « dans les meilleurs délais »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a appelé samedi le gouvernement ivoirien à favoriser le retour au pays de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé « dans les meilleurs délais ».

M. Bédié s’exprimait, au siège du Pdci à Abidjan, à l’ouverture de la célébration des 75 ans du parti, en présence de formations politiques sœurs dont le Front populaire ivoirien (FPI), fondé par M. Gbagbo, qui était représenté par M. Dano Djédjé. 

« Je me réjouis de l’acquittement définitif de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Je souhaite que le gouvernement prenne toutes les dispositions nécessaires pour favoriser leur retour en Côte dans les meilleurs délais et dans des conditions sécurisées », a dit M. Bédié.

Devant plusieurs militants, M. Bédié a déclaré que la Côte d’Ivoire toute entière compte sur le Pdci pour « ramener la paix, la concorde, la fraternité » entre le peuple et le vrai développement économique et social. 

« Nous avons donc une grande responsabilité devant l’histoire et nous n’avons pas le droit de nous y dérober ! Le Pdci doit donc créer les conditions de la confiance entre le peuple, la classe politique et les partenaires au développement », a-t-il lancé. 

Le Pdci, ex-parti unique, créé le 9 avril 1946 par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, a porté le pays à l’indépendance. Suite à son décès en 93, Henri Konan Bedie, lui succède à la tête du pays, mais est renversé par un coup d’Etat en décembre 1999.  

Il a rappelé la rébellion armée du 19 septembre 2002 qui a déstabilisé le pays, ainsi que la crise socio-politique d’octobre 2010 qui a « finalement fait exploser le peu d’éléments de la cohésion sociale qui nous restait ». 

« Le 3e mandat anticonstitutionnel a fini par détruire les fondements de la démocratie et de l’unité nationale. Que de morts en 1999 ! Que de morts en 2002 ! Que de morts en 2010-2011! Que de morts en 2020 ! Que d’exilés politiques ! Que de jeunes gens sacrifiés ! », s’est-il exclamé.

Le chef du Pdci a tancé le pouvoir, affirmant que les systèmes éducatif et sanitaire « dégradés, la pauvreté et la délinquance juvénile » chez les enfants instrumentalisés « pour en faire des miliciens et microbes » ont déchiré le tissu social et défiguré la Côte d’Ivoire.

Il a ensuite dénoncé que « des députés, des responsables de la société civile, jeunes et des femmes (sont) emprisonnées, pour avoir voulu exprimer leur refus du bâillonnement de la démocratie par un 3e mandat non conforme » à la loi fondamentale. 

« Je veux me souvenir de mon directeur de Cabinet, N’Dri Kouadio Narcisse, Félix N’Dakri, Pulchérie Gbalet et 220 de nos jeunes encore et injustement incarcérés » lors du boycott électoral de la présidentielle du 31 octobre 2020, a-t-il poursuivi. 

Des militants ont été faits grand officiers dans l’Ordre du Bélier, lors du lancement de la commémoration des 75 ans du Pdci, dont Mme Diabaté Ya (79 ans), « griotte » de Félix Houphouët-Boigny. 

La commémoration de ces 75 ans sera marquée par la suite d’activités dont des séminaires éclatés à travers le pays, et qui permettront d’orienter les actions du parti en vue de la conquête du pouvoir d’Etat en 2025.

Macky Sall et émigration en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement des propos tenus par Macky Sall lors de la visite dans le pays hier du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.A propos de l’accord sur l’émigration encadrée entre le Sénégal et l’Espagne, Le Quotidien note que c’est la « saison 2 » de Dakar et Madrid. Le Royaume est en effet prêt « accueillir une main d’oeuvre saisonnière ».

Walf Quotidien indique ainsi que « Dakar et Madrid concluent un deal », montrant dans une photo d’illustration le président sénégalais et celui du gouvernement espagnol marcher côte à côte sur le tapis rouge du palais de la République sénégalaise.

Lors de la signature de cet accord, le chef de l’État en a profité pour démentir les supposés détournements de fonds de l’Union européenne (UE) destinés à la migration. « Le président Macky Sall parle d’affabulation », selon Le Soleil.

« C’est de la désinformation contre l’État du Sénégal », peste-t-il dans Les Échos contre son compatriote et président de l’ONG Horizons Sans Frontières, Boubacar Sèye, qui avait même récemment été arrêté pour ces accusations.

Ainsi, « Macky sort de ses gonds » et « le dément », d’après Sud Quotidien et Vox Populi. « C’est une affabulation, de la diffamation, c’est irresponsable », a-t-il chargé de nouveau.

Toutefois, « Boubacar Sèye persiste et dément à son tour » le président Sall dans Vox Populi. « Je n’ai jamais écrit au président, il se trompe de personne. (…) Je ne peux pas inventer ça, même les enquêteurs ont reçu le rapport de l’UE », a-t-il souligné. 

Sur un autre sujet, Libération informe que le Sénégal est attrait devant la Cour de justice de la Cedeao pour le scandale du « Dirty Diesel ». Une plainte à été déposée en effet par la Ligue sénégalaise des droits humains. 

Les Échos souligne pour sa part que le Sénégal est « placé sous surveillance accrue » dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La raison selon le journal est « le manque de mise en œuvre efficace de leur cadre de lutte » contre ces deux fléaux. 

Sur un autre sujet, L’AS rapporte que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) « met en demeure Sonatel et Free » pour fraudes et retards sur la portabilité des numéros.

Le journal reprend également le secrétaire d’État au réseau ferroviaire, Mayacine Camara, qui informe que « le train va siffler à Tamba (est) d’ici fin décembre ». De même, « je pense que valablement d’ici la fin de l’année 2021, le TER va circuler », a-t-il ajouté.

A propos du début du Ramadan, L’AS renseigne également que le croissant lunaire sera « visible à l’œil nu mardi » prochain.

En football, Stades titre sur le clasico Real – Barça prévu ce soir (19h) et qui sera « déterminant pour le titre » de Liga espagnole. 

Record titre de son côté sur le match de Premier League anglaise entre Liverpool de Sadio Mané et Aston Villa, vainqueur à la phase aller par 7-2. Voilà pourquoi le quotidien spécialisé s’attend à un « Sadio revanchard face aux Villans » cet après-midi à 14h GMT.

Une ONG engagée à faire de la transformation des déchets plastiques un métier vert

Ivoire bien-être, une association ivoirienne engagée dans l’assainissement par le tri des déchets plastiques, créé une application de recyclage en vue de les transformer en granulés puis en fibres textiles, un métier vert en Côte d’Ivoire, visant à financer ses activités.

« Notre projet consiste à collecter, transformer et valoriser » les déchets plastiques que l’association récupère et héberge sur son site à Gonzagueville (Sud d’Abidjan) en vue d’une transformation en granulés puis en tissu polyester, affirme Jacob Kouassi, président-fondateur de Ivoire bien-être.  

Ingénieur informaticien, Jacob créé en 2013 cette association. Plus tard, il met au point une application mobile dénommée «Recyklaj», visant à sensibiliser, former et valoriser les déchets plastiques à travers leur transformation.

Son objectif est de mettre la population au cœur du combat dans la lutte contre la pollution environnementale. Toutefois, pour rendre pérenne cette activité, il développe l’idée de transformer les déchets plastiques en tissu, ce qui pourrait générer des fonds pour l’ONG.

L’idée de cette application lui vient après un séminaire organisé, en mai 2018, par la Fondation Magic system et l’Institut de la Francophonie et du développement durable. Il décide alors d’apporter les NTIC à la solution des changements climatiques. Ainsi débute l’aventure.

L’application offre une panoplie d’options permettant aux utilisateurs de prendre une part active à la protection de leur environnement, en localisant des déchets sauvages, via un onglet. Elle met ensuite en relation des producteurs de déchets et ceux qui utilisent ces déchets comme matière première pour travailler.

« Quand vous avez des ordures, vous faites une demande de collecte, vous dites la ville et le type de déchets et la quantité, et vous pouvez prendre une image des déchets et puis envoyer. Tout de suite on peut envoyer des gens pour enlever vos déchets », explique-t-il.   

Aujourd’hui, Jacob Kouassi envisage de transformer ces déchets plastiques à travers une usine, en produisant d’abord des granulés, pour la première étape, estimée à une moyenne de 35 millions de Fcfa. La deuxième étape, elle, vise la transformation des granulés en fibres textiles, notamment en polyester, pour un portefeuille moyen de 115 millions de Fcfa. 

Une vingtaine de bénévoles sont impliqués dans la collecte de ces déchets plastiques sur les espaces publics, en bordure de mer, dans les caniveaux et les rues dans la commune de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan avec laquelle l’association est en partenariat.

« On a besoin de moyens financiers pour assurer la continuité et la pérennité de notre activité qui est d’assainir les espaces publics. Donc, on se dit les déchets plastiques qu’on collecte (….) on les transforme pour les remettre en vie », poursuit-il.    

Avec la mairie de Port-Bouët, l’association Ivoire bien-être, à travers son partenariat devra débarrasser les déchets plastiques sur 45 Km du littoral. Rémi Emmanuel Kouassi, son petit frère, effectue avec son aîné un stage auprès de l’organisation. 

« Je fais un BTS (Brevet de technicien supérieur) en logistiques et actuellement je suis en stage au groupe Recyklaj. Ici, je suis rémunéré à 60.000 Fcfa par mois et cela m’a permis d’avoir un stage et de rendre cette plage de Côte d’Ivoire propre », a confié Rémi Emmanuel.  

Outre l’accompagnement de l’Institut de la Francophonie et du développement durable avec son partenaire local, la Fondation Magic system, Ivoire bien-être a exécuté un projet avec l’Union européenne via son projet LIANE 2.

L’association vient de signer un protocole avec le Bureau du Québec en Côte d’Ivoire dans un projet de recyclage. Elle veut capitaliser ces sommes d’expériences pour convaincre d’autres partenaires à soutenir ce métier vert, rentable et protecteur de l’environnement.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Pedro Sanchez en visite au Sénégal

Le président du gouvernement espagnol a été accueilli, ce vendredi 9 avril à Dakar, par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.L’émigration clandestine est au centre de cette visite officielle. Car en Afrique de l’Ouest, les côtes sénégalaises sont un point de départ privilégié des migrants vers l’Europe et surtout l’Espagne. C’est pourquoi Pedro Sanchez a reconnu que « le Sénégal est un partenaire essentiel dans la gestion de la route de l’Atlantique ».

Dans son discours, le président du gouvernement espagnol a annoncé la signature par les deux entités d’ « une déclaration commune et de deux protocoles d’accord ».

Objectif : renforcer les « relations bilatérales dans ce domaine » avec le Sénégal pour « une migration sûre, ordonnée et régulière ». Dans ce sens, M. Sanchez a remercié « la Police et à la Garde civile espagnoles déployées au Port autonome de Dakar », tout en soulignant que « leur collaboration avec les autorités sénégalaises est essentielle pour lutter en première ligne contre l’immigration irrégulière ».

Pour sa part, le président Macky Sall a affirmé que l’Espagne est « un partenaire majeur avec lequel (son pays) entretient des relations dynamiques, confiantes et multiformes ». Le chef de l’Etat sénégalais a également salué « les excellents résultats de cette visite ».

Outre ce dossier important, M. Sanchez s’est rendu au Sénégal pour soutenir « la présence d’entreprises espagnoles dans la région » ouest-africaine.

En effet, Madrid fait la promotion « de nouvelles formes de collaboration » qui contribueront efficacement « à la reprise et à la croissance » post-Covid. Pour le Royaume d’Espagne, l’Afrique est « un continent aux grandes possibilités ».

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour la France et le Congo

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a quitté́ Abidjan, vendredi, pour un séjour en France, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara se rendra ensuite à Brazzaville où il prendra part à l’investiture du président élu de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso.

La Cour constitutionnelle du Congo a validé le mardi 6 avril dernier l’élection de Denis Sassou-Nguesso au scrutin du 21 mars 2021. Il a recueilli 88,40% de suffrages au lieu de 88,57% de voix, selon les résultats provisoires que la Cour a légèrement modifiés après avoir rejeté les recours en annulation de trois opposants.

Décès du préfet d’Abidjan Bamba Souleymane

Le préfet d’Abidjan Bamba Souleymane est décédé vendredi dans la capitale économique ivoirienne des suites d’une maladie, a appris APA auprès de ses proches.

C’est le 06 janvier 2021 que M. Bamba qui est préfet hors grade, a été nommé à la préfecture d’Abidjan en remplacement de Vincent Toh Bi démissionnaire. Il était auparavant préfet de la région du N’Zi dans le Centre ivoirien.

Paiements électroniques : Mastercard et Uber renforcent leur partenariat

Pour stimuler la numérisation des paiements et faire progresser l’inclusion financière au Moyen-Orient et en Afrique, Mastercard et Uber renforcent leur collaboration.Les relations à long terme entre Uber et Mastercard continuent de se développer. Une nouvelle initiative stratégique axée sur les paiements numériques et la promotion des inclusions financières qui sera facilitée par Mastercard au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) a été adoptée entre la compagnie de paiement électronique et la société de transport urbain

Ce partenariat, premier dans la région entre les deux entreprises permettra à Uber de favoriser la numérisation dans l’ensemble de ses opérations commerciales, en tirant profit de l’infrastructure unique de Mastercard pour les paiements sur ses différents services proposés :  Uber Rides, Uber Eats, Uber Pass et Uber for Business.

Selon le rapport Economy 2021 publié par Mastercard, l’impact économique de la Covid-19 a introduit des modifications importantes dans les habitudes des consommateurs numériques, la croissance de la banque en ligne, la perturbation des technologies financières et les opportunités de stimuler l’inclusion financière.

Par ce partenariat, les deux entreprises pourraient combler l’écart d’inclusion financière à travers un large éventail d’efforts.

« Mastercard continue de s’associer à des acteurs numériques de toute la chaîne de valeur pour construire un monde plus connecté. Permettre un mouvement sécurisé et immédiat de l’argent pour les travailleurs et les clients de l’économie à la tâche, est particulièrement vital car nous soutenons les efforts de reprise économique. Grâce à notre partenariat croissant, nous permettons la croissance commerciale à long terme de l’entreprise grâce à une efficacité opérationnelle améliorée, favorisant une plus grande inclusion financière et l’innovation dans la région et, en fin de compte, stimulant la croissance de l’économie numérique dans la région MEA », explique Amnah Ajmal, vice-président exécutif du développement du marché, Mastercard, MEA.

L’année dernière en Afrique du Sud Uber a lancé un produit appelé Uber Pass, qui sera désormais disponible dans la plupart des villes du Moyen-Orient et de l’Afrique, Mastercard devenant un partenaire de distribution clé pour favoriser l’adoption.

« Il s’agit du plus grand partenariat pour nous au sein de la région MEA, et nous sommes fiers de travailler ensemble pour apporter des solutions financières clés aux partenaires pilotes de la MEA. Le bien-être des conducteurs est une priorité absolue et il est important pour nous de mettre à leur portée les opportunités qu’ils souhaitent », se justifie Tino Waked, directeur général régional, Moyen-Orient et Afrique.

Ce nouveau partenariat se base sur le travail déjà accompli ensemble par les deux sociétés. L’année dernière, Mastercard a engagé 120 000 voyages et repas gratuits pour les communautés de soutien à travers le Moyen-Orient et l’Afrique, ce qui a été facilité par Uber. Ce partenariat s’étend à toute la région et il a soutenu des villes, des hôpitaux, des travailleurs en première ligne et des communautés marginalisées avec des trajets et des repas gratuits.

Le travail entrepris avec Uber joue un rôle clé dans la promotion de l’engagement mondial de Mastercard en faveur de l’inclusion financière et de l’engagement de la société à faire entrer un total d’un milliard de personnes, 50 millions de micro et petites entreprises et 25 millions de femmes entrepreneurs dans l’économie numérique d’ici 2025.

Lancement à Abidjan d’un projet pour soutenir 300 commerçantes

La Fondation African Women Initiatives ( AWI) a lancé jeudi à Abidjan l’édition 2021 de son programme dénommé CÊWA, un projet qui vise à soutenir à terme 300 femmes commerçantes à faibles revenus.

 Au cours de cette cérémonie de lancement, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA, les bénéficiaires ont reçu chacune un kit d’une valeur de 100 000 FCFA composé d’une glacière, de sodas et de l’eau minérale.

 « Cette 1ère cohorte riche de 100 femmes comprend trois catégories de bénéficiaires que sont celles du kit glacière, du kit cosmétique et celles du kit marché composés de produits secs», précise la note.

Par ailleurs, pour cette année 2021, ce projet soutiendra à terme 300 femmes  issues du district d’Abidjan, notamment dans les communes d’Adjamé, Abobo, Port-Bouët, Yopougon, Treichville et Marcory afin de renforcer leurs capacités de résilience économique et sociale face à la Covid-19.

Au nom des bénéficiaires, Sompleï Marie Noëlle a remercié la Fondation AWI et ses partenaires pour cette initiative visant l’autonomisation économique de la femme. Le concept dénommé CÊWA destiné à soutenir les femmes commerçantes à faibles revenus, a été lancé officiellement le 29 mai 2019.

Sénégal: une commission d’enquête pour les émeutes de mars

L’entité qui sera « indépendante et impartiale » œuvrera à rétablir la vérité et situer les responsabilités après les violentes manifestations qui ont secoué le pays en mars.Le gouvernement du Sénégal brise enfin le silence sur la série de manifestations violentes et meurtrières survenues le mois dernier. Lors d’une rencontre entre des membres du gouvernement et la presse, le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale.

« C’est une commission ouverte et les membres de l’opposition et de la société civile pourront y être », a indiqué le ministre des Forces armées, ajoutant que l’objectif est de permettre à ladite commission de « travailler en toute indépendance sur ce que les uns ou les autres ont eu à faire ».

La création de cette commission vient s’ajouter aux actes d’« apaisement » initiés par le gouvernement. Si aucune date n’a encore été annoncée pour sa mise en place effective, ses missions sont quant à elles connues. Elle sera notamment chargée de faire la lumière sur la présence ou non de « forces occultes » parmi les manifestants, ou sur celle de « nervis » aux côtés des forces de l’ordre.

Au cours de son allocution, Sidiki Kaba a livré la « part de vérité du gouvernement ». Dans un Mémorandum, il a fait état de 12 morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre. 145 édifices publics et 139 privés ont été également saccagés, selon le ministre.

Par ailleurs, il a promis que l’action judiciaire dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, à l’origine des troubles, suivra son cours et que « la justice rendra son verdict en toute indépendance ».

L’ancien ministre des Affaires étrangères n’a pas manqué de rendre un hommage aux forces de l’ordre qui « ont fait preuve de retenue » durant ces manifestations.

Kandia Camara, 1ère femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, « sereine et confiante »

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, première femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, a déclaré jeudi être « sereine et confiante », lors d’une passation de charges.

« J’arrive sereine et confiante dans cet important ministère régalien », a déclaré Mme Kandia Camara, car « assurée d’avance » de pouvoir compter sur les précieux conseils de son prédécesseur, Ally Coulibaly, et de profiter de son expérience. 

Elle a exprimé sa très sincère gratitude à Alassane Ouattara, qui a bien voulu pour la première fois dans l’histoire du pays nommer à travers sa modeste personne, une femme, à la fois ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.  

« Ce sera un travail d’équipe qui sera jugé à l’aune des résultats », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel du ministère,  promettant mener « une diplomatie de veille stratégique, de promotion économique mais aussi de promotion des ressources humaines au plan international ».

 La nouvelle cheffe de la diplomatie ivoirienne qui veut faire de la Côte d’Ivoire un havre de paix, ambitionne également de tenir en acte la vision du pays, être « l’Ami de tous et l’ennemi de personne » comme le disait feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien.  

Mme Kandia Camara a ensuite salué son « aîné » et « frère d’arme », Ally Coulibaly avec qui elle a clamé partager « les stigmates de plus de 30 années d’années difficiles, mais aussi les délices d’une passion, celle de lutter aux côtés d’un homme d’exception, M. Alassane Ouattara ». 

« Il s’agit là d’un immense honneur que j’accueille cependant avec un double défi, d’abord celui de maintenir haut la barre de l’excellence à laquelle vous avez hissé la diplomatie et ensuite de veiller à la bonification de nos relations avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le contexte sécuritaire et sanitaire actuel », a-t-elle poursuivi. 

M. Ally Coulibaly a pour sa part exprimé sa disponibilité à accompagner la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, qui occupait précédemment le portefeuille de l’Éducation nationale, de la formation technique et professionnelle. 

Justice et nécrologie en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la sortie du ministre Sidiki Kaba sur les violentes manifestations de mars et le décès du Doyen des juges Samba Sall.« L’Etat livre sa +part de vérité+ » après la série de manifestations meurtrières de mars dernier, indique Sud Quotidien, avant de reprendre le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba. « L’entière responsabilité de ces évènements ne doit pas être imputée à l’Etat », a-t-il dit.

L’AS note pour sa part que « Me Sidiki Kaba enfile sa robe d’avocat ». Selon EnQuête, il a fait hier un réquisitoire en règle contre l’opposant Ousmane Sonko et la société civile.

« L’Etat s’explique et charge Sonko », souligne cette fois Vox Populi, ajoutant que le ministre annonce la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour les émeutes qui ont causé la mort de plusieurs personnes, suite à l’interpellation du député de l’opposition alors qu’il allait répondre à la convocation d’un juge sur des accusations de viol.

L’Observateur note que la création de cette commission d’enquête est « le poisson d’avril du gouvernement ». Cependant, Le Soleil précise qu’elle sera ouverte à l’opposition et à la société civile.

Le quotidien national, reprenant la sortie du ministre Kaba, indique qu’un Mémorandum fait état de douze morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre, 145 édifices publics et 139 privés saccagés.

En outre, il souligne que l’action judiciaire suivra son cours dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui a mis le feu aux poudres… Et malgré aussi le décès hier du Doyen des juges Samba Sall, le magistrat instructeur de ce dossier.

« Le Doyen quitte Thémis ; Samba Sall n’est plus ; Samba Sall, un agent secret jusqu’à la mort », sont entre autres titres consacrés par les journaux comme Le Quotidien, Libération ou L’Observateur au décès hier du juge dès suites d’une longue maladie.

Walf Quotidien revient sur la vie du « +capitaine+ tombé » qui se « rêvait homme de tenue, (mais) a fini magistrat après un passage au barreau ». Selon L’Observateur, il sera inhumé aujourd’hui à Sokone (centre) près de sa grand-mère.

En football, Record titre sur le match de Ligue 1 française Metz-Lille où le jeune milieu sénégalais Pape Matar Sarr va défier le leader.

Sur l’équipe nationale, Stades note que le sélectionneur Aliou Cissé est « en quête perpétuelle d’un onze idéal » après avoir convoqué 103 Lions en six ans. Pendant ce temps, le gardien sénégalais de Chelsea FC (élite anglaise) Edouard Mendy réalise sept clean-sheets en huit matchs de Ligue des champions. Du coup, il « chipe un record à la légende Petr Cech ».

Sénégal : Un autre Ramadan en temps de Covid

Nombre de musulmans prennent d’assaut les marchés de la capitale sénégalaise pour faire leurs emplettes en prévision de la hausse des prix généralement observée durant le mois sacré.Dans moins d’une semaine, le Ramadan débutera dans le monde entier. Au Sénégal où 95 % de la population est musulmane, la ferveur religieuse est à son paroxysme durant cette période. Paradoxalement, les dépenses en tout genre atteignent des sommets. Mais le nouveau coronavirus a frappé au portefeuille de nombreux ménages.

Fama Ndiaye, carton de lait en poudre en main, marchande dans une boutique du marché de Ouakam (commune de Dakar). Pour cette quadragénaire, l’heure est à la rationalisation : « Nous traversons une période très difficile. Notre pouvoir d’achat a diminué. Je négocie donc les prix. Auparavant, je payais sans discuter ».

Ce lieu de commerce accueille une foule immense composée majoritairement de femmes. Celles-ci sont venues s’approvisionner essentiellement en denrées de première nécessité. Très remontée, Arame Kama dénonce la cherté des produits et tient les vendeurs pour seuls responsables.

« Chaque année, ils augmentent les prix à l’approche du mois de Ramadan. Par conséquent, plus nous venons tôt au marché, mieux c’est. Autrement, nous risquons de payer plus cher les achats », se plaint-elle.

Offre suffisante

Cette accusation est rejetée en bloc par Thierno Birahim. Originaire du centre du Sénégal, ce commerçant invoque les répercussions de la crise sanitaire mondiale sur le transport international des marchandises. « C’est trop facile de tout mettre sur le dos des commerçants quand on ignore le fonctionnement du commerce », se désole-t-il.

Une pénurie en plein Ramadan, c’est l’autre inquiétude des associations consuméristes. A en croire Thierno Birahim, une rupture de stock est peu probable. En tout cas, au marché de Ouakam, des sacs de pomme de terre et d’oignons sont visibles un peu partout.

Vendeuse de poissons, Kiné Diouf se veut également rassurante : « Le poisson est disponible et les prix sont vraiment abordables. Tout dépend du pouvoir d’achat du client ».

Quid de la Covid ?

L’année dernière, la pandémie avait profondément bouleversé les habitudes. Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus avaient notamment entraîné la fermeture des mosquées, l’annulation de plusieurs conférences religieuses et de nombreuses actions de solidarité.

Cependant,  même si le virus est toujours actif, un retour progressif à la normale est envisageable à la faveur de la levée de l’état de catastrophe sanitaire et du démarrage de la campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire national.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un «dépotoir» (Président CIJP)

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un « dépotoir » où tout le monde vient se « défouler », a estimé, jeudi à Abidjan, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), Vamara Coulibaly.

A la tête d’une délégation de son institution, M. Coulibaly s’est rendu au siège du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour solliciter l’implication de cette faîtière des médias en ligne de Côte d’Ivoire en vue de «l’assainissement et de la professionnalisation» du secteur.

«Nous sollicitons votre implication pour l’assainissement du secteur (…) La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un dépotoir où tous les demi lettrés viennent pour se défouler», a soutenu Vamara Coulibaly, entouré de plusieurs membres de la Commission et du Secrétaire permanant, Mama Fofana.

En retour, le président du REPPRELCI, Lassina Sermé a salué cette démarche de la Commission paritaire qui permet de «recueillir les avis, les observations et les propositions»  des acteurs pour la professionnalisation du secteur.

Les échanges ont notamment porté sur la durée de la carte CIJP qui est d’un an ainsi que le coût qui est de 10 000 FCFA. Selon Mama Fofana, cette durée et ce coût sont des éléments déjà prévus et fixés par la loi qui institue la CIJP.

La valorisation de la CIJP et la numérisation de la procédure de demande de cette carte ont été également évoquées au cours de cette rencontre avec le REPPRELCI qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée auprès des organisations professionnelles des médias.

Créée par la loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel ou de professionnel de la communication (CIJP), a pour mission principale l’attribution de la carte d’identité professionnelle.

 Elle est composée de 12 membres issus des différentes organisations professionnelles des médias et de structures publiques du secteur des médias.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un «dépotoir» (Président CIJP)

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un « dépotoir » où tout le monde vient se « défouler », a estimé, jeudi à Abidjan, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), Vamara Coulibaly.

A la tête d’une délégation de son institution, M. Coulibaly s’est rendu au siège du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour solliciter l’implication de cette faîtière des médias en ligne de Côte d’Ivoire en vue de «l’assainissement et de la professionnalisation» du secteur.

«Nous sollicitons votre implication pour l’assainissement du secteur (…) La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un dépotoir où tous les demi lettrés viennent pour se défouler», a soutenu Vamara Coulibaly, entouré de plusieurs membres de la Commission et du Secrétaire permanant, Mama Fofana.

En retour, le président du REPPRELCI, Lassina Sermé a salué cette démarche de la Commission paritaire qui permet de «recueillir les avis, les observations et les propositions»  des acteurs pour la professionnalisation du secteur.

Les échanges ont notamment porté sur la durée de la carte CIJP qui est d’un an ainsi que le coût qui est de 10 000 FCFA. Selon Mama Fofana, cette durée et ce coût sont des éléments déjà prévus et fixés par la loi qui institue la CIJP.

La valorisation de la CIJP et la numérisation de la procédure de demande de cette carte ont été également évoquées au cours de cette rencontre avec le REPPRELCI qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée auprès des organisations professionnelles des médias.

Créée par la loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel ou de professionnel de la communication (CIJP), a pour mission principale l’attribution de la carte d’identité professionnelle.

 Elle est composée de 12 membres issus des différentes organisations professionnelles des médias et de structures publiques du secteur des médias.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement. 

Côte d’Ivoire: harmonisation des filières de la formation professionnelle

Quelque 12 filières et 93 spécialités retenues comme les plus pertinentes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, ont été harmonisées et actualisées au terme d’un atelier dont les résultats ont été restitués jeudi à Abidjan.

Chacune de ces 12 filières et 93 spécialités retenues, ont fait  l’objet d’une dénomination consensuelle.

A cette occasion, Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’Etat en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a  rappelé que le gouvernement ivoirien entend faire de la formation professionnelle un axe majeur de son action,  « afin de répondre efficacement  aux besoins de main d’œuvre de notre  économie ».

Pour sa part, Noël Kossonou, le directeur des filières, de l’innovation et de la qualité (DFIQ), s’est réjoui de la tenue de cet atelier, soulignant l’importance des filières et des spécialités au regard de leur incidence sur l’efficacité du dispositif de formation.

Quant à N’Dri Koffi, le président du Conseil national des branches professionnelles, il a appelé les acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire à multiplier les concertations  «pour une meilleure adéquation formation-Emploi  ».

Après cet atelier qui a permis aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de s’accorder sur le répertoire, les dénominations des filières et spécialités actuelles, la prochaine étape consistera  à adapter et harmoniser les curricula et les programmes de formation.

Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement.