Sénégal : la première étape de structuration du Hub Minier Régional bouclée

Dans la deuxième phase d’exécution du projet, l’accent sera essentiellement mis sur les études de faisabilité des quatre décisions majeures actées, vendredi à Dakar, à l’issue d’un atelier d’orientation stratégique.C’est un pas de plus vers la concrétisation du Hub Minier Régional (HMR) du Sénégal. « Un tournant décisif » selon le Directeur Général du Bureau Opérationnel de Suivi Du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane.

En effet, après plusieurs mois de travail intense ayant impliqué l’administration, les acteurs privés des secteurs des mines et des hydrocarbures,  l’opérationnalisation  de ce programme phare du PSE entre dans sa deuxième phase.

Durant les deux mois à venir, les acteurs autour du projet « se sont engagés, selon El Ousseyni Kane, à poursuivre les études de faisabilité  » des quatre décisions majeures arrêtées au sortir de la rencontre de ce jour.

Celles-ci portent entre autres sur l’intégration partielle du volet hydrocarbure et gazier dans le hub, son caractère multidimensionnel intégrant la partie logistique, les services et la composante académique, l’implantation du hub central à Kédougou (Sud-Est) ou Tambacounda (Est) et la mise en place de mini-satellites de hub dans les régions de Thiès (Ouest), Dakar (Ouest) et Matam (Nord). La finalité étant de pouvoir travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs.

« Toutes ces décisions ont été validées avec l’ensemble des acteurs par un système de vote démocratique », a assuré M. Kane, ajoutant que les acteurs vont se « retrouver dans trois mois pour faire le Lab (atelier intensif) durant cinq semaines pendant lesquelles l’ensemble des acteurs vont réfléchir pour sortir la feuille globale pour opérationnaliser le Hub Minier Régional ».

Le HMR a pour objectif de faire du Sénégal un centre de ressources pour les mines en Afrique de l’Ouest. Il se veut aussi le point de rayonnement et d’expansion de l’industrie minière sénégalaise.

Il s’agit de la mise en place d’une plateforme assurant la disponibilité des équipements, des services et des ressources humaines qualifiées pour les exploitations minières de la sous-région.

Pour ce faire, a indiqué le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana, il importe que le ministère des Mines et de la Géologie mette en place un écosystème favorable, compétitif pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et attractif pour les fournisseurs de référence de services miniers.

Cette démarche va s’articuler, selon lui, autour de trois composantes essentielles. C’est d’abord la création d’un « hub de services ». Il permettra de réaliser les actions de sous-traitance opérationnelle y compris le service traiteur, matériaux de base et gestion des installations et de l’analyse des échantillons.

Abdou Karim Fofana préconise ensuite « l’implantation du hub logistique » qui va disposer de centres de distributions stockant et offrant des consommables, pièces de rechanges et équipements.

Enfin, le ministre en charge du suivi du PSE suggère la construction d’« un hub académique » pour mettre à la disposition des opérateurs de la sous-région un personnel qualifié répondant aux besoins des métiers miniers.

Pour mener à bien ce projet, le Secrétaire Général du ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Guèye, a invité le BOS et ses partenaires à davantage travailler sur l’identification des facteurs de performance, les choix pertinents de sites et les partenaires à impliquer. Car « c’est à ce prix que nous atteindrons nos objectifs », a-t-il dit.

A en croire M. Guèye, la structuration du projet devra également prendre en compte des réformes en cours sur l’environnement et portées par d’autres départements.

Il s’agit, souligne-t-il, de l’accès au foncier, l’alignement de la formation sur les besoins de l’économie, la révision du Code des investisseurs et la mise en place d’un Fonds d’amorçage des projets de 60 milliards F CFA.

Décès à Paris du vice-président du Sénat ivoirien

Le vice-président du Sénat ivoirien chargé de la diaspora et de la coopération internationale Providence Charles Gomis est décédé, vendredi, à Paris à l’âge de 81 ans.

L’information a été donnée dans un communiqué par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, présentant ses « condoléances les plus émues, à son épouses, à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble des sénateurs ».  

Le diplomate chevronné Providence Charles Gomis fut ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France de 2013 à 2020.

Côte d’Ivoire: lancement des Journées économiques des PME de Bouaké

Les Journées économiques des Petites et moyennes entreprises (PME) de la Région du Gbêkè (Bouaké), prévues du 26 au 27 juillet 2021, ont été lancées jeudi à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Plus de 243 entreprises étaient présentes au lancement des Journées économiques des PME de la Région du Gbêkê autour du thème « potentialité et atouts de la Région du Gbêkê pour le développement des PME ».

Selon les organisateurs, ces assises tenues sous ce thème proposé par la Fédération ivoirienne des PME (FIPME) pour la Région du Gbêkê, visent à renforcer le dynamisme des entreprises locales pour accroître leurs productions.

Fort du constat de la faible participation des PME locales à l’essor économique de la Côte d’Ivoire, la FIPME entend au travers de ces journées économiques, renforcer les capacités techniques et managériales des PME de la Région du Gbêkê.

Cette plateforme vise également à doter les PME de la Région d’instruments de référence en matière de gouvernance et apporter les informations sur les fonds de soutien aux PME.

La FIPME s’est imposée comme le chef de file des PME en Côte d’Ivoire avec à son actif 40 faîtières et associations professionnelles regroupant plus de 90% des principales grandes organisations du secteur des PME.

Ces journées économiques régionales tournantes sont prévues être organisées dans chacun des huit Pôles économiques nationaux, le but étant d’impliquer davantage les PME dans les défis de la qualité et de la compétitivité.

 Le lancement officiel des Journées économiques des PME de la Région du Gbêkê  eu lieu à la préfecture de la région. Le Préfet de région Tuo Fozié était représenté par le préfet de Béoumi.

Côte d’Ivoire: la SFI lance un Programme pour l’accès aux équipements médicaux

Le directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a lancé vendredi à Abidjan le Programme pour faciliter l’accès aux équipements médicaux pour la Côte d’Ivoire, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Le Programme pour l’accès aux équipements médicaux en Afrique (AMEF) pour la Côte d’Ivoire vise à répondre à aider les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires et les centres d’imagerie médicale à acquérir du matériel de pointe. 

La SFI partage le risque avec l’établissement bancaire. Un mécanisme qui vient soutenir le portefeuille de la banque afin d’octroyer du crédit aux PME du secteur de la santé qui peinent à obtenir des prêts bancaires pour acheter ou louer des équipements médicaux essentiels. 

M. Makthar Diop a fait savoir que « les investisseurs veulent utiliser le secteur de la santé comme étant un secteur qui permettra de créer les emplois, de la richesse mais également de satisfaire à la demande sociale ».

Les besoins en matière de santé deviennent de plus en plus importants avec l’allongement du cycle de vie active et l’espérance de vie qui s’accroît dans les pays. De ce fait, la SFI veut accompagner le secteur de la santé pour s’équiper en matériels de pointe.

Le directeur général de la SFI, la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé, a fait observer que « le secteur bancaire n’est pas familier avec l’appréciation du risque dans le secteur de la santé ».

Ce programme « permettra au secteur bancaire en général de se familiariser à l’appréciation du risque dans le secteur des services qui à mon avis augmente de façon exponentielle dans les pays africains », a-t-il ajouté.

Ensuite, dira-t-il, « on se rend compte que quand on va dans les services de santé (en Afrique) on constate qu’il y a un équipement de qualité qui a été utilisé pour une année ou deux et qui est maintenant dans une arrière cour, qui n’est pas maintenue et qui ne sert plus à rien ».

Le Premier ministre Patrick Achi a souligné l’importance pour les acteurs du secteur de la santé de traiter directement avec les équipementiers médicaux pour assurer une maintenance continue de leurs appareils, voire installer une succursale dans le pays. 

M. Patrick Achi a relevé que les difficultés pour les PME pour croître sont « réels », assurant que l’Etat est disposé à apporter « des solutions rapides », entre autre, un fonds de garantie pour accompagner ce programme. Toute chose qui permettra de créer des champions nationaux.

Le directeur général de Nsia Banque Côte d’Ivoire, Léonce Yacé, a admis que les banques ont des difficultés à accompagner les PME quand il y a un problème de gouvernance ou une asymétrie de l’information financière. C’est pourquoi les banques exigent le visa comptable. 

« Le Premier ministre à tenu des propos qui nous rassurent », a déclaré le président de la Fédération des PME ivoiriennes (FIPME), Dr Joseph Boguifo, également président de l’Association des cliniques privées en Côte d’Ivoire. 

L’AMEF est une plateforme conçue par la SFI pour mettre en relation des entreprises du secteur de la santé qui ont besoin d’équipements médicaux avec des fabricants d’équipements et des institutions financières. 

L’objectif est d’améliorer la qualité des soins dans le secteur médical privé et d’aider les petits acteurs du secteur à renforcer leur capacité d’action face à la pandémie de Covid-19 et aux autres défis sanitaires majeurs. 

Côte d’Ivoire: Sidonie Amoakon quitte l’ANP pour les Nations-Unies

L’Ivoirienne Armelle Sidonie Amoakon, secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP), quitte cet organe de régulation de la presse imprimée et numérique pour intégrer une mission de l’Organisation des Nations Unies.

Mme Armelle Sidonie Amoakon quitte l’ANP, l’ex-Conseil national de la presse (CNP), après 15 ans de service pour entamer une carrière internationale au sein des Nations-Unies. Une cérémonie d’au revoir a été organisée, vendredi après-midi, à son honneur au siège de l’organe de régulation.

Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, les différentes entités de l’ANP ont salué à l’unanimité « l’abnégation, la rigueur » avec laquelle elle a conduit l’administration de cette instance de régulation de la presse.

Présent à cette cérémonie, le président de l’Autorité nationale de la presse, Samba Koné, a félicité Mme Sidonie Amoakon, lui souhaitant le succès dans sa nouvelle fonction. M. Koné était à la fois content et triste de voir partir cette dernière qui a assuré avec dextérité ce poste.

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Coupe Cosafa : le Sénégal qualifié en finale

Les Lions ont éliminé, ce vendredi au Nelson Mandela Bay Stadium de Port Elizabeth (Afrique du Sud), l’Eswatini à l’issue des tirs au but (3-0).Dans cette épreuve, le Sénégal n’a pas du tout tremblé. Les trois premiers Lions à se lancer, Mohamed Rassoul Ba, Albert Lamane Diène et El Hadj Madické Kane, ont mis la balle au fond des filets.

Par contre, l’Eswatini a complètement perdu pied avec trois ratés en autant de tentatives. Pape Seydou Ndiaye, le gardien sénégalais, s’est dressé comme une muraille. Et le Bouclier du roi, surnom de cette sélection, avait le moral dans les chaussettes. 

C’est parce que l’Eswatini tenait le bon bout en ouvrant la marque grâce à Sifiso Samu Matse (15′, 1-0) puis en doublant la mise par l’intermédiaire de Sabelo Ndzinisa (20′, 2-0). 

En seconde période, la réduction du score de Pape Massar Djitté (58′, 2-1) a permis au Sénégal d’entretenir l’espoir. L’expulsion du milieu eswatinien Fanelo Mamba, après un second carton jaune (67′), a rendu plus facile la tâche des Lions. 

A force de pousser, El Hadj Madické Kane a effacé l’ardoise (80′, 2-2). En supériorité numérique, le Sénégal n’est pas parvenu à prendre l’avantage sur son adversaire. Il a donc fallu la séance fatidique des tirs au but pour départager les deux équipes.

Le Sénégal jouera, dimanche prochain, la finale de la 20e édition de la Coupe Cosafa. Les Lions ont été invités à prendre part à cette compétition des fédérations de l’Afrique australe. L’autre demi-finale du tournoi oppose à l’instant le pays hôte, l’Afrique du Sud, au Mozambique.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Lancement à Abidjan de la 5e édition du Salon international de la géomatique

La 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique, science consistant à collecter, traiter et diffuser les données géographiques, a été lancée jeudi à Abidjan autour du thème « L’apport des nouvelles technologies et de la geo-information dans la gestion des crises ».

Ce salon, prévu se tenir du 22 au 24 septembre 2021, à la Caistab à Abidjan, le Centre des Affaires de la capitale économique ivoirienne, est organisé par le Comité national de télédétection et de l’information géomatique (CNTIG), une entité sous la tutelle du Cabinet du Premier ministre.

Dr Insiata Goita, chef de Cabinet, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de l’événement, a procédé au lancement de la 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique.

Elle a, au nom du ministre de l’Enseignent supérieur et de la recherche scientifique, félicité le CNTIG pour cette activité qui participe au développement de la recherche et de l’innovation scientifique et qui est inscrite dans la stratégie du gouvernement.

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a fait observer que le thème choisi pour cette édition permettra « une bonne gestion des crises » d’ordre sanitaire, écologique, alimentaire ou encore sécuritaire.

La gestion des crises prise sous l’angle géomatique impactera inéluctablement la paix et la cohésion sociale, a-t-il soutenu, annonçant que le CNTIG travaille à fournir des solutions à l’aviation civile pour une meilleure gestion geospatiale.

Le directeur général de la CNTIG, Dr Édouard Fonh-Gbei, a relevé que des experts participeront en présentiel et d’autres par visio-conférence. Et, pour cette édition 2021, sont attendus une centaine d’exposants et quelque 3.000 visiteurs. 

Acteur majeur de la géomatique et de la digitalisation du territoire en Côte d’Ivoire, le CNTIG veut placer cette 5e édition sous le sceau de la promotion des données geospatiales et de l’intelligence artificielle, associés à la résolution des problèmes de développement.

Depuis 2012, le Salon international de la géomatique a révolutionné en Côte d’Ivoire l’exploitation et l’utilisation des données geospatiales et a permis d’améliorer les stratégies et la politique de gestion des activités gouvernementales. 

L’année précédente, le Salon international de la géomatique n’a pu se tenir en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19. Le salon accueillera des participants dans le strict respect des mesures barrières, avec un parc d’exposition, des panels et des rencontres B to B.

Le Covid-19 se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

La nouvelle vague de coronavirus au Sénégal s’impose aux quotidiens reçus ce vendredi à APA.« Covid-19-Propagation du variant indien : Delta force », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le virologue, professeur Souleymane Mboup soutient : « 30% des nouvelles infections sont dus au variant indien ».

Selon nos confrères, face à la hausse des contaminations au nouveau coronavirus, l’Etat demande le télétravail et la Tabaski à domicile.

« Troisième vague de Covid-19 au Sénégal : Alerte Delta », écrit Sud Quotidien à sa Une, soulignant que la Comité national de gestion des épidémies (Cnge), réuni hier, appelle à la mobilisation de tous.

Cela fait dire à L’As que « le Covid dicte sa sinistre loi ».

Contre cette nouvelle vague du coronavirus, Vox Populi préconise le « retour au semi-confinement » avec le « télétravail et la Tabaski chez soi ».

« Tabaski en période de flambée des cas de Covid : Imbroglio sanitaire », constate Walf Quotidien.

Ce journal indique que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr prescrit le double sacrifice.

Toutes choses qui font dire à EnQuête qu’on va vers « le retour des restrictions » avec le Cnge qui déconseille les déplacements lors de la Tabaski.

Traitant de la vaccination, Le Soleil informe que « 500.000 doses (sont) attendues avant la fin du mois ».

L’armée ivoirienne fait exploser une voiture piégée

L’armée ivoirienne a fait exploser un véhicule de type 4×4 piégé dans le nord du pays, a-t-on appris de source sécuritaire.

Le véhicule récupéré par les ravisseurs à la suite de « l’enlèvement » du personnel d’une entreprise chargée du reprofilage lourd des pistes situées dans le triangle Tchamé-Petit Nassian-Kafolo (Nord) », a été retrouvé avec une charge explosive. 

L’engin « porté disparu a été retrouvé ce jour, piégé contre toute attente par un dispositif complexe d’IED », rapporte cette source, qui indique que « la charge visible était des bonbonnes de gaz situées à l’arrière dudit véhicule ».

« Au regard dudit dispositif complexe d’IED, l’engin ne pouvant être déminé, a été détruit sur place sur instructions de la hiérarchie »,  rapporte cette source, faisant observer que « bien que la charge ait été mise à l’arrière, c’est l’avant du véhicule, compartiment moteur, qui a explosé ».  « La bonbonne à l’arrière était donc juste un leurre. Le vrai dispositif, non apparent, se trouvait à l’intérieur du moteur », a-t-elle poursuivi.   

La Côte d’Ivoire était la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée, à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou.  

Ces attaques opérées de manière simultanée ont occasionné six morts dont trois soldats dans le rang de l’armée régulière et trois terroristes, puis des blessés. Ces offensives sont intervenues moins d’un an après un assaut terroriste à Kafolo qui a fait une dizaine de morts le 11 juin 2020. 

Lancement à Abidjan du 9e forum économique Cgeci Academy

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a lancé jeudi à Abidjan la 9e édition de la Cgeci Academy, le forum économique annuel du Patronat ivoirien, prévu du 28 au 29 octobre 2021.

« L’édition 2021 de la Cgeci Academy nous réunira les 28 et 29 octobre prochains autour du thème +Crises et Résilience des Entreprises en Afrique+ », a annoncé M. Philippe Eponon, vice-président de la Cgeci, à la Maison de l’entreprise, à Abidjan.  

Justifiant le thème, M. Eponon a indiqué que cela vise l’atteinte des objectifs des éditions précédentes, entre autres, l’amélioration de l’environnement des affaires, l’industrialisation, la promotion de l’entrepreneuriat et l’émergence des champions nationaux. 

Le développement, dira-t-il, « ne peut être assuré si nous n’avons pas l’assurance  de la capacité de nos économies en générale et en particulier le secteur privé, moteur de la croissance économique, à faire face à l’accroissement de l’avènement des crises multiples et multiformes ». 

M. Lucien Agbia, président du Comité scientifique de la Cgeci Academy 2021, a expliqué que cette thématique a pour objectif « d’identifier les crises » susceptibles de freiner la croissance des entreprises et créer des « outils de résilience durables ».

Il s’agit de mettre en place des moyens de riposte, de prévention et de relance, a-t-il fait savoir, énumérant  quelques crises: crise sanitaire, financière, énergétique, crise industrielle, technologique ou dans la chaîne agricole.

Le forum consistera également à sensibiliser les acteurs du secteur privé, surtout sur les impacts des crises majeures et préparer des stratégies de résilience face aux crises. 

Ces crises affectent le développement de nos États et sapent tous les efforts entrepris pour la compétitivité et la croissance des entreprises », a fait observer M. Eponon. 

En 2019, le thème de la Cgeci Academy était: « Environnement des affaires : quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ? ».  

Cette édition a été marquée par la participation effective de M. Paul Kagamé, président de la République du Rwanda qui a partagé l’expérience de réussite sur l’environnement des affaires de son pays.

« Quant à la Covid-19 qui sévit depuis plus d’un an dans le monde, elle a eu des répercussions importantes sur l’économie ivoirienne, faisant passer le taux de croissance du PIB de 6,9% en 2019 à 1,8 en 2020 (FMI, Octobre 2020). Cette situation a aussi touché plusieurs entreprises qui ont vu leurs activités ralentir, voire s’arrêter », a-t-il poursuivi.

L’année précédente, les contraintes liées aux mesures de restrictions sanitaires de la Covid-19 n’ont pas permis l’organisation de la Cgeci Academy. Un manuel de survi devrait être ensuite édité et distribué.

Côte d’Ivoire: un accident de la route fait 25 tués et 31 blessés (officiel)

Un accident de la circulation survenu le 14 juillet 2021 dans le Sud ivoirien, a fait 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés, selon un bilan provisoire publié par le ministère des Transports.L’incident s’est produit aux environs de 19 heures sur l’autoroute au niveau du PK 107, non loin du carrefour Ndouci (Sud), précise une note du ministère des Transports. 

Il a impliqué notamment un autocar de la compagnie CITK assurant la ligne Abidjan-Korhogo et un minicar, en partance pour Yamoussoukro. « Le bilan provisoire de cet accident fait état de 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bôdo », souligne la note. 

Sur institution du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a pris les dispositions pour apporter assistance aux victimes admises dans les centres de soins, rapporte la note. 

Le ministre des Transports rassure toutefois que toutes les dispositions sont prises pour élucider les causes de ce drame, les responsabilités et pour que toutes les conséquences soient tirées.

En cette période de fête de la Tabaski, marquée par une intensification du trafic, le ministre des Transports, appelle les conducteurs au respect du Code de la route et les usagers de la route à la prudence, conclut la note.     

Présentation à Paris des atouts du secteur numérique ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a présenté à Paris les atouts du secteur du numérique en Côte d’Ivoire.

Le ministre Adom qui s’exprimait à la tribune du colloque «Des grands rendez-vous» de Business France, lundi, a réaffirmé l’ambition de la Côte d’Ivoire de « bâtir les piliers d’une économie numérique forte, inclusive, et porteuse de richesses ».

Il a également mis en exergue la vision du gouvernement ivoirien qui est d’accélérer la transformation digitale de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise à APA, jeudi.

A travers plusieurs panels, les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire ont été présentées à la soixantaine d’entreprises qui a effectué le déplacement pour prendre part à cette rencontre.

Dans son allocution, le Président de « Business France », M. Arnaud Fleury a donné les raisons du choix de la Côte d’Ivoire.

« Nous terminons en beauté cette saison des Grands Rendez-vous de Business France. En beauté parce qu’il nous semblait naturel de conclure sur la Côte d’Ivoire, poumon de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec près de 40% du PIB (Produit intérieur brut)», a-t-il expliqué, soulignant que «le pays s’en est très bien sorti avec la Covid-19 et représente de très bonnes opportunités pour la France ».

Pour le Président du Sénat français, le choix de la Côte d’Ivoire n’est pas un hasard. « La Côte d’Ivoire est un véritable champion régional en matière économique. Le secteur privé est aujourd’hui très attractif et les opportunités d’investissement pour nos entreprises sont légions », a renchéri le président du Sénat français, Gérard Larche, dans un message lu par le sénateur, André Reichardt.

« Si la Côte d’Ivoire est le premier producteur de Cacao au monde, elle est également performante dans beaucoup d’autres secteurs.  La Côte d’Ivoire possède des grands atouts dans le secteur industriel. Qu’il s’agisse de l’agro-alimentaire, de l’énergie ou du BTP », a-t-il ajouté.

Poursuivant, le président du Sénat a indiqué que «si la crise sanitaire a quelque peu ralenti la croissance ivoirienne, les fondamentaux structurels restent bons et permettent d’envisager une nouvelle décennie fructueuse pour son économie. Le pays possède un réseau d’infrastructures dense et de qualité, hérités de la période du miracle ivoirien que le PND 2021-2025 va assurément continuer de développer. »

« La Côte d’Ivoire présente aussi d’importants atouts dans secteur tertiaire qui constituent un important gisement de croissance à moyen terme », a conclu Gérard Larche.

Cinq panels notamment portant sur les secteurs prioritaires du gouvernement du Premier ministre, M. Patrick Achi à savoir la transformation agricole, l’industrie agroalimentaire, les énergies décartonnées, la ville durable, le numérique et les technologies innovantes ont meublé le programme de ce colloque au cours duquel les atouts de la Côte d’Ivoire ont été passés au peigne fin pour éclairer la lanterne des participants. 

Ces panels ont été animés respectivement par les ministres Emmanuel Essis et Roger Adom en présentiel, et les ministres Kobenan Kouassi Adjoumani, Amadou Koné et Bruno Nabagné Koné en visio.

Subventions à la pêche : le Sénégal pour l’interdiction, mais à conditions

La ministre sénégalaise du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, a réitéré, jeudi à Dakar, l’engagement de son pays en faveur d’un accord flexible sur l’élimination des subventions à la pêche.Le poisson se fait de plus en plus rare. Un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) alerte sur le risque d’effondrement des stocks de poissons dans de nombreuses régions du monde.

Selon ce document, 34 % des réserves mondiales sont aujourd’hui surexploitées contre 10 % en 1974. Comment faire donc pour ne pas épuiser si rapidement les ressources halieutiques dont dépendent des communautés ?

Pour la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, la solution réside dans « l’interdiction claire et simple des subventions qui contribuent à la surpêche ». Aminata Assome Diatta s’exprimait lors d’une visioconférence de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) portant sur ce sujet.

Dans son intervention, l’ancienne Directrice du Commerce extérieur du Sénégal a néanmoins prôné « un traitement spécial, différencié et approprié pour les pays en voie de développement et les pays les moyens avancés ». A cet effet, elle a soutenu que  son pays reste ouvert au dialogue pour trouver si nécessaire des compromis.

Il s’agit d’abord, selon la ministre du Commerce, de l’exclusion de la pêche artisanale des disciplines sur les subventions. Objectif : ne pas couler les pêcheurs traditionnels déjà vulnérables.

Ensuite, poursuit Aminata Assome Diatta, il faut clarifier le contenu et la portée de la démonstration visée à l’article 5.1 du Code de conduite pour une pêche responsable. A l’en croire, le Sénégal a déjà fait des propositions textuelles dans ce sens et reste disponible à s’engager sur ces bases avec les membres de l’OMC.  

« L’accord final sur les subventions à la pêche devrait nécessairement inclure ces deux éléments », a-t-elle plaidé, non sans souligner le vœu du Sénégal de parvenir à un accord « équilibré et respectueux des droits internationaux et nationaux de la mer et de la souveraineté des membres ».

Les négociations sur les subventions à la pêche au sein de l’OMC ont été lancées en 2001 à la Conférence ministérielle de Doha (Qatar). A terme, l’ambition consiste à « clarifier et améliorer » les disciplines existantes.

Ce mandat de l’OMC a été développé en 2005 à la Conférence ministérielle de Hong Kong avec notamment une incitation à interdire certaines formes de subventions à la pêche qui favorisent la surcapacité et la surpêche.

À la Conférence ministérielle de Buenos Aires (Argentine) tenue en 2017, les ministres sont tombés d’accord sur un programme de travail pour conclure les négociations. Dans le but d’atteindre l’Objectif de Développement Durable 14.6, un accord sur les subventions à la pêche devrait être adopté à la prochaine Conférence ministérielle.

Abidjan: la mairie du Plateau se dit pas fautive d' »insubordination » envers Mambé

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, déclare ne pas être fautive d' »insubordination » envers le ministre-gouverneur Robert Mambé sur la compétence d’un site litigieux dans la commune.

Dans une note publiée le 13 juillet 2021 sur son site Internet, le District autonome d’Abidjan a fait une mise au point sur le site des espaces verts de l’Avenue Jean-Paul II, indique un communiqué du service communication de la mairie du Plateau.

Selon cette mise au point, le District d’Abidjan dénonce « l’impossibilité pour la commune du Plateau de revendiquer le site litigieux, le refus du maire de respecter les injonctions et l’autorité du ministre-gouverneur ».  Le District d’Abidjan fait remarquer en outre « le mépris de la commune du Plateau à l’égard de l’autorité préfectorale ». 

Le service communication du Plateau rappelle que dans les dispositions législatives et réglementaires qui encadrent les collectivités territoriales et les Districts autonomes, « il n’y a aucun lien de subordination entre les autorités locales ou entre les collectivités territoriales et les Districts autonomes ».  

Relatant les faits, il relève que « la lettre du 15 février 2021 du gouverneur ne peut-elle servir de moyen pour alléguer une insubordination du maire dans la mesure où le maire n’est pas dans une situation de subordination à l’égard du ministre-gouverneur ».  

Sur le prétendu mépris de l’autorité de la préfecture d’Abidjan, le service communication du Plateau mentionne que « c’est à l’initiative du maire que le préfet d’Abidjan a été saisi, le 22 janvier 2021, puis le ministre de l’Intérieur, le 15 février 2021, pour voir cesser les irruptions des agents du District sur le chantier et pour dénoncer la lettre du ministre-gouverneur ». 

« C’est donc à la suite des demandes du maire de la commune du Plateau que l’autorité de tutelle a convoqué une réunion pour le 22 février 2021, réunion qui a ensuite été reportée, à deux jours plus tard, à la demande des autorités du District », a rappelé le service communication du Plateau.    

« Si au cours de ladite réunion, il a été suggéré au maire de la commune du Plateau de suspendre momentanément les travaux très bien avancés et de rentrer en contact avec le ministre-gouverneur en vue de concilier les deux parties, la compétence sur le site litigieux n’a jamais été déniée à la Commune du Plateau au profit du District », fait observer la note.  

« Lors de cette réunion, la délégation de la commune a produit tout le fondement légal et réglementaire qui lui donne compétence sur le site tandis que le District a argué d’un seul argument pour asseoir sa compétence, à savoir l’aménagement de ce site, par le passé, avec un ouvrage d’art », poursuit le texte. 

Le service communication a soutenu que « s’il y a eu inobservation de dispositions légales, cela est plutôt du fait des autorités du District qui ne se sont pas conformées à l’article 78 de la loi 2014-453 qui indique que les Conseils municipaux intéressés par les actions de développement et les projets d’investissement entrepris à l’initiative du District sont obligatoirement consultés ». 

Pour lui,  « le prétendu refus d’obtempérer aux injonctions et la défiance à l’autorité du ministre-gouverneur », ne saurait se justifier car selon l’article 1 du décret 82-140 du 27 janvier 1982 portant attributions des Communes et de la Ville d’Abidjan ainsi que de l’article 80 de la loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan, la tutelle des deux entités territoriales est assurée uniquement par le ministre de l’Intérieur. De ce fait, il n’y a aucune insubordination. 

Covid au Sénégal : la Fondation MasterCard sur le terrain de la sensibilisation

L’institution canadienne a lancé, ce jeudi 15 juillet à Dakar, la deuxième phase de sa campagne de sensibilisation contre le nouveau coronavirus au Sénégal.La Fondation MasterCard, pour le succès de son plan communicationnel, mettra tout en œuvre afin de susciter « l’engagement et la mobilisation » des jeunes âgés de 14 à 35 ans. Des études sérieuses ont montré que leur comportement face au virus a une incidence sur l’évolution de la pandémie. Plus les jeunes se protègent, moins il y a des chances que le virus se propage rapidement.

C’est la raison pour laquelle la Fondation MasterCard entreprend de faire de la jeunesse un relais auprès de la population. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, l’organisation indépendante créée en 2006 outillera cette frange de la population pour qu’elle dissémine « les bonnes informations et pratiques de prévention, de même que les offres vaccinales disponibles ».

Pour faciliter la tâche aux jeunes, « des plateformes d’expression et d’échange d’expériences » sur la résilience face à la pandémie seront accessibles. Outre le Sénégal, cette deuxième campagne de sensibilisation publique se déroulera au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda et en Éthiopie.

Au cours d’une visioconférence, à laquelle différentes structures actives dans la lutte contre la Covid-19 ont participé, Nathalie Gabala, Directrice régionale de la Fondation Mastercard pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, a déclaré que l’objectif poursuivi est d’ « appuyer les efforts des gouvernements, de contribuer à une meilleure compréhension et à une meilleure adoption des mesures de prévention et de protection ».

Dans le cadre de cette campagne, la Fondation MasterCard a retenu comme thème « Stop Corona – Je m’engage » avec un message clé : « Protégez-vous, protégez votre famille, protégez votre communauté ». A travers l’utilisation des hashtag #ItsUpToUs et #StopCorona sur les réseaux sociaux, l’institution canadienne espère « amplifier la lutte contre la Covid-19 » dans ces sept pays.

Sénégal : des recommandations pour stopper la circulation « active » de la Covid

Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) déconseille surtout les rassemblements et les voyages à quelques jours de la fête du sacrifice communément appelée Tabaski.Au Sénégal, la situation épidémiologique est pour le moins critique. Rien que dans la semaine du 9 au 15 juillet, 3480 nouvelles contaminations sont recensées. Soit une moyenne de 497 cas par jour. Pendant cette même période, 25 décès liés à la Covid-19 sont dénombrés. Cette tendance à la hausse se confirme depuis plus de cinq semaines.

Les chiffres de l’épidémie confirment que le pays est en plein dans la 3e vague. Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), réuni ce jeudi à Dakar, a ainsi formulé des recommandations dans l’espoir de briser la chaîne de contaminations.

Au terme de la rencontre, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rapporté la mise en garde des experts à propos du risque d’explosion des infections avec les mouvements de populations lors de la célébration de la Tabaski (mardi et mercredi).

A l’approche de cette fête musulmane, Dakar, la capitale qui concentre l’essentiel des cas de Covid, se vide au rythme des départs vers l’intérieur du pays. Le gouvernement, à défaut de mesures coercitives, mise donc sur la sensibilisation.

Dans sa déclaration, M. Sarr a invité les Sénégalais à « porter systématiquement le masque dans les véhicules de transports, les véhicules particuliers, les lieux recevant du public et les lieux de travail ».

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a également exhorté ses concitoyens à « recourir précocement aux soins et à se faire vacciner » afin de ne pas développer les formes graves de la maladie.

Ces derniers jours, certaines structures sanitaires avaient épuisé leurs stocks de vaccins. Une pénurie du liquide précieux qui a fait manquer à bon nombre de personnes leur rendez-vous pour la prise de la seconde dose de l’un des vaccins disponibles.

Abdoulaye Diouf Sarr a renseigné à ce sujet que « le Sénégal va recevoir, d’ici la fin du mois de juillet, près de 500.000 doses ». Puisque le virus se propage dans les lieux de travail, le Comité National de Gestion des Epidémies a estimé que les responsables du service public et des entreprises privées doivent « privilégier le télétravail » et procéder à la réduction du personnel dans les services.

Le Sénégal, à ce jour, a cumulé 48.270 cas de Covid-19 dont 42.843 guéris, 1209 décès et 4217 patients sous traitement. Actuellement, 23 cas graves sont pris en charge par le personnel soignant.

Redoutant la saturation des centres de traitement, le CNGE a notamment plaidé pour un meilleur système de dépistage avec entre autres l’utilisation accrue des tests de diagnostic rapide et le renforcement des ressources humaines pour une correcte prise en charge des malades à domicile.

La SFI veut « développer un secteur privé africain fort »

La Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale, veut « développer un secteur privé africain fort », a assuré jeudi à Abidjan son directeur général, Makthar Diop.

« Le rôle de la SFI sera de développer un secteur privé africain fort. Sans un secteur privé africain fort, il n’y aura pas de création d’emplois en Afrique », a déclaré M. Makthar Diop, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet sur la 20e reconstitution de l’Association internationale de développement (IDA).

La SFI, dans sa stratégie 3.0, vise entre autres, le secteur industriel, les petits producteurs, les éleveurs, les planteurs de cacao, dans l’optique de stimuler les différentes chaînes de valeurs afin de créer des emplois. 

Ensuite, l’institution envisage de réduire les risques attachés à l’investissement en Afrique tout en assurant que les investisseurs institutionnels qui disposent de grandes liquidités puissent investir plus dans les infrastructures afin de créer une dynamique de croissance.

Avec la crise sanitaire de Covid-19, « l’espace fiscal s’est fortement réduit », a-t-il noté, mentionnant que des budgets nationaux ont été fortement impactés sur le continent en dépit des efforts des gouvernements, ce qui requiert une collaboration accrue entre le secteur public et privé. 

L’Afrique est en passe de s’imposer comme une importante zone de libre échanges. Mais, pour la SFI, les conditions de cette intégration régionale accrue va exiger la mise en œuvre des décisions prises par l’ensemble des chefs d’Etat du continent.

L’institution veut changer de paradigme pour capitaliser sur les opportunités émergentes en phase avec les réformes mises en oeuvre pour une reprise plus résiliente. Dans ce contexte, la SFI a lancé sa stratégie 3.0 qui met le focus sur le développement économique et social.

« Il s’agit d’intervenir à un stade plus précoce du développement des projets afin de défricher des possibilités d’investissements et qu’il soit crées des marchés là où ça n’existe pas encore », a ajouté le directeur général de la SFI.

L’objectif est de « libérer le potentiel du secteur privé pour créer de la valeur ajoutée ainsi que des millions d’emplois, ce qui permettra également de générer des ressources internes pour investir dans les infrastructures », a-t-il poursuivi. 

La mise en oeuvre de cette stratégie nécessite une approche holistique et coordonnée entre l’Etat, le système financier et les partenaires au développement, a relevé le directeur général de la SFI, Makthar Diop. 

Avant la crise de Covid-19, le déficit de financement des PME en Afrique subsaharienne était estimée à « 330 milliards de dollars ». Depuis, 25% des entreprises ont été contraintes d’arrêter leurs activités et près de 90% ont subi des pertes de revenus. 

« Il faudra créer 20 millions de nouveaux emplois chaque année, d’ici à 2030 pour absorber la croissance de la population en âge de travailler. Ceci est notre défi collectif », a fait observer le directeur général de la SFI. 

Dans le cadre d’une alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, la SFI prévoit une enveloppe de financement de 2 milliards de dollars pour accélérer les réformes afin d’améliorer le climat des affaires en Afrique stimuler le financement du commerce intra-africain. 

Après deux décennies de performance économique notables, l’Afrique a été interrompue dans son élan par la pandémie de la Covid-19. Elle a connu la pire contre-performance jamais enregistrée au cours des dernières 25 ans années avec un taux de croissance de -2% et une augmentation de 25 à 30 millions du nombre de chômeurs et 40 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté.

IDA 20: l’Afrique plaide pour au moins 100 milliards de dollars

Les dirigeants africains ont plaidé jeudi à Abidjan pour une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars dans le cadre de la 20e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20).

« Nous réitérons notre appel lancé lors du Sommet sur le financement de l’Afrique à Paris, le 18 mai 2021, pour un soutien accru au continent en vue de mieux se reconstruire après la crise découlant de la pandémie de Covid-19 », indique la déclaration lue au terme d’une réunion sur la reconstitution de l’IDA-20.   

Cette déclaration dite « déclaration d’Abidjan », exhorte « les donateurs de l’IDA à soutenir une reconstitution ambitieuse et importante des ressources de l’IDA 20 pour une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars américain » d’ici à la fin de l’année 2021″. 

Toutefois, les pays africains sont invités à travailler à accroître leur capacité d’absorption des ressources pour une exécution diligente des projets ». Ils se sont engagés à utiliser de façon transparente les ressources mobilisées tout en renforçant la gouvernance. 

La réunion vise notamment à mobiliser dans le cadre de cette 20e reconstitution des ressources de l’IDA au moins 100 milliards de dollars US pour une relance inclusive et soutenable des économies africaines.

« Je lance un appel à nos partenaires afin qu’ ils s’approprient cette déclaration d’Abidjan et augmentent de manière significative leurs contributions au profit de l’IDA pour lutter contre les inégalités et contribuer au financement des économies les plus démunies », a dit M. Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien. 

L’Afrique Subsaharienne a connu en 2020 la contre performance économique la plus importante jamais enregistrée depuis plusieurs décennies en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19.

Le taux de croissance économique de la région s’est établi à -1,9% en 2020 selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international contre 3,6% initialement prévu. 

L’emploi a reculé d’environ 8,5% en 2020, tandis que plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté. La crise a davantage exposé certaines vulnérabilités de l’Afrique, notamment au niveau de la sécurité alimentaire.

Les ressources de l’Association internationale de développement devraient permettre de relancer les économies africaines et aider à soutenir le secteur privé afin de créer davantage d’emplois pour les jeunes et les femmes. 

Covid au Sénégal : 12 millions d’euros pour soutenir les PME

La Société islamique pour le développement (Sid) et la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE-Sénégal) ont signé un accord de ligne de financement en faveur des Petites et Moyennes Entreprises dont les activités sont perturbées par la Covid-19.L’accord conclu s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe globale de 211 millions d’euros (250 millions de dollars) que la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid) consacre à la résilience des Petites et Moyennes Entreprises.

Dans un communiqué, reçu ce jeudi à APA, la Sid, branche de la Banque islamique de développement (Bid), a souligné que le financement octroyé est « conforme à la charia » (loi islamique) et répond « à (une) demande croissante » pour la concrétisation de projets et la relance des industries touchées par la Covid-19.

Ayman Amin Sejiny, Président Directeur Général de la Sid, a déclaré que la collaboration entre la BNDE et son institution financière permettra de « maintenir les entreprises ouvertes et préserver les emplois ». En y arrivant, a-t-il précisé, la Sid va honorer « ses  engagements envers le Sénégal ».

Pour sa part, Thierno Seydou Nourou Sy, le Directeur Général de la BNDE, a affirmé qu’avec ce partenariat « des projets dans divers secteurs vitaux tels que la production, l’agriculture, la construction et les transports » sont financés.

Ouverture à Abidjan du Sommet sur la 20e Reconstitution de l’IDA

La réunion de plaidoyer de la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), s’est ouverte jeudi à Abidjan en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueille les travaux, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

La Covid-19 a entraîné une crise sanitaire sociale et économique sans précédent, et freiné la dynamique de croissance amorcée par le continent, a fait observer le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’ouverture de la réunion. 

Dans ce contexte, dira-t-il, l’Afrique Subsaharienne a connu en 2020, en plus des attaques terroristes sa contre performance la plus importante jamais enregistrée avec un taux de croissance négatif de 1,9% et une augmentation de 32 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. 

Moins de 3% de la population totale de l’Afrique a reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 contre environ 54% aux États-Unis et dans l’Union européenne  (UE), a relevé M. Ouattara.

Il a indiqué avoir insinué à la directrice générale du Fonds monétaire international que c’est « injuste que les pays africains soient limités dans leur financement,  pas de plateformes de déficit, qui sont totalement irréalistes au regard de la lutte contre le terrorisme et de la Covid-19′ ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara a, de ce fait, invité le FMI à augmenter le plafond de déficit dans les pays en Afrique au Sud du Sahara comme cela a été fait pour l’Europe. 

« Je suis totalement contre cette volonté de maintenir les déficits à 5 ou 6% alors que les pays Européens sont à 8 ou 9% et les États-Unis sont à 9% de déficit », a martelé M. Ouattara.  

Le Fonds monétaire international a estimé le besoin de financement en Afrique Subsaharienne à 285 milliards de dollars sur les prochaines années pour lutter contre la pandémie de Covid-19. 

M. Ouattara a en outre demandé à la Banque mondiale d’augmenter les ressources concessionnelles pour permettre de financer les déficits plus importants dans les pays africains, ce qui explique cette rencontre d’Abidjan.

Concernant l’accompagnement du secteur privé, il a appelé à des mécanismes de financements innovants. Dans ce contexte, la Société financière internationale (SFI) a mis en place la stratégie 3.0 visant soutenir le secteur privé. 

Il a plaidé pour que les principaux donateurs de l’IDA mobilisent au moins 100 milliards de dollars en vue de financer les économies africaines, ce qui serait le montant le plus important jamais mobilisé à ce jour.

 M. Axel Van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale, a fait savoir qu’ à ce jour un engagement de 25 milliards de dollars avait été obtenu auprès des bailleurs de fonds.

Il a assuré que la Banque mondiale allait accorder les deux tiers des fonds à l’Afrique. 

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

La hausse des cas de Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur à la hausse des cas de Covid-19 dans le pays, avec 733 nouvelles contaminations enregistrées hier mercredi 14 juillet 2021.« Covid-19-La caution contre la mort », titre L’Observateur, informant que les structures de santé publiques sont débordées, là où des cliniques privées réclament au moins 2 millions f cfa par malade pour la prise en charge.

A propos de la hausse des contaminations, Le Quotidien écrit que « l’Etat (est) anesthésié » avec l’absence de stratégie de riposte et de mesures restrictives contre les rassemblements.

Pourtant, le quotidien national Le Soleil renseigne qu’en Conseil des ministres, hier, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté sur le respect des mesures barrières.

Ce qui ne convainc pas Walf Quotidien qui titre : « Propagation de la Covid-19-L’Etat entre deux feux ».

Nos confrères de ce journal précisent que Macky est entre le marteau des médecins (qui veulent l’interdiction des rassemblements) et l’enclume des populations qui pourraient lui reprocher d’avoir manqué de donner le bon exemple avec les rassemblements lors de ses tournées économiques à travers le pays.

En attendant, Vox Populi note que « la 3e vague se confirme par un record de 733 nouveaux cas en 24 heures ».

Pendant ce temps, Le Soleil consacre sa Une à « la dynamique de modernisation de l’agriculture (qui) se poursuit » avec la remise, hier, par le président Sall, de 200 tracteurs et motoculteurs aux agriculteurs.

L’affaire (du détournement) de 94 milliards f cfa dont est accusé l’ancien Directeur des impôts, Mamour Diallo, par l’opposant Ousmane Sonko, ancien inspecteur des Impôts et Domaines, refait surface à la Une des quotidiens.

C’est le cas de Walf Quotidien qui constate que « Mamour Diallo sort du bois » et soutient : « Aucun tribunal ne pourra démontrer que Mamou Diallo a soustrait dans le budget de l’Etat 94 milliards de f cfa ».

« Affaire des 94 milliards : Sonko fait le procès du procureur et d’une justice complice », titre Vox Populi, soulignant que l’opposant parle de « vaste entreprise d’escroquerie et d’un butin partagé à plusieurs niveaux par le biais des ristournes ».

Mais, poursuit le journal, « Mamour Diallo le traite de caïd assoiffé d’argent et de filles ».

Sénégal: Macky Sall prône une nouvelle conception de l’agriculture

Le président Macky Sall a invité, mercredi, les Sénégalais à redéfinir leur rapport avec l’agriculture et à investir dans l’agrobusiness pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.Le chef de l’Etat sénégalais est catégorique. « Pour développer le secteur agricole, il nous faut rompre avec les vieilles pratiques, ne plus considérer l’agriculture comme une activité par défaut, et tourner nos efforts vers l’agrobusiness, la seule façon d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et l’exportation de nos produits locaux » a-t-il déclaré.

Macky Sall s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de deux cents tracteurs et unités motorisés au profit de producteurs en provenance des quatorze régions du Sénégal.

« Cet appui à nos producteurs s’inscrit dans le cadre de la poursuite du programme de modernisation et de mécanisation de notre filière agricole marquée notamment en 2018 par une remise de mille tracteurs cent pour cent subventionnés d’une valeur de trente-deux milliards, ainsi que vingt-deux moissonneuses aux productrices de la Valée et de l’Anambé », a fait savoir le chef de l’Etat.

A l’en croire, d’autres programmes de plus grande envergure suivront pour faire de l’agriculture un véritable moteur de la croissance économique.

« C’est la raison pour laquelle, depuis l’année dernière, j’ai fait passer le budget du ministère de l’Agriculture de quarante à soixante milliards de francs CFA », a-t-il souligné, ajoutant que « cela nous a permis d’atteindre des productions records ».

Toutefois, a reconnu le président de la République, « nous pouvons faire mieux ». Et pour cela, « il nous faut mettre fin à notre dépendance aux aléas de la pluviométrie par une maitrise de l’eau à travers les différents systèmes d’irrigation », a-t-il dit.

Il a dans le même sillage préconisé une extension des surfaces agricoles, notamment dans la vallée du fleuve Sénégal (nord) et dans le Bassin de l’Anambé (sud).

Macky Sall a par ailleurs plaidé pour une amélioration des chaines de valeur y compris celle logistique pour la conservation et la transformation locale des produits. D’ailleurs, « une enveloppe de 2 milliards a été octroyés au ministère du Commerce pour la construction de magasins devant aider les producteurs à conserver leurs productions lors du Conseil des ministres de ce mercredi », a-t-il informé. 

Macky Sall a en outre mis l’accent sur la nécessité de faciliter davantage l’accès des producteurs aux marchés y compris les grandes surfaces pour le développement de la culture du consommer local, « gage de viabilité du secteur ». 

S’adressant aux bénéficiaires des machines, le chef de l’Etat les a invités, de concert avec les autorités administratives locales, à un meilleur suivi et entretien du matériel remis.

Au moins 15 morts dans un accident en Côte d’Ivoire

Au moins quinze personnes ont trouvé la mort, mercredi nuit, dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord d’Abidjan.

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé que le drame ayant impliqué un car de transport et un mini car s’est  produit sur l’autoroute du Nord d’Abidjan, au carrefour Tiassalé PK 108, faisant également vingt-cinq blessés. Les opérations de secours étaient en cours peu après 21h00, heure locale et Gmt.

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

La Côte d’Ivoire invitée à ratifier un protocole sur le droit des enfants

Un groupe de plaidoyer comprenant des acteurs du secteur public et privé ivoirien, créé mardi, invite l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier le « Protocole opérationnel 3 » de la Convention sur le droit des enfants.

Ce groupe, formé d’entités publiques et privées, para-publiques, des médias, de la société civile et d’organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, a été mis en place par le Forum des ONG, à l’issue d’un atelier à Abidjan. 

Il a pour objectif d’amener l’Etat ivoirien à ratifier le Protocole optionnel 3 de la Convention des Nations Unies pour les droits des enfants (CDE) après la signature par le pays, le 24 septembre 2013, de la Convention. 

M. Didier Lath Mel, directeur de la protection de l’enfant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a expliqué que ce protocole permet à un enfant qui n’a pas eu satisfaction dans un problème relativement à ses droits, de saisir une instance internationale. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui recommande à tous les Etats du monde d’encadrer la protection de l’enfant afin qu’aucun droit de l’enfant n’échappe aux systèmes nationaux de protection de l’enfant. 

Le Comité international des droits de l’enfant a ensuite proposé trois autres protocoles, notamment sur la vente des enfants, l’exposition des enfants aux films pornographiques et un protocole sur les enfants en situation de crise. 

Pour la responsable du suivi-évaluation du Forum des ONG, Louise Monguiro, « c’est une victoire pour l’enfant, car ce protocole lui permettra de mieux s’exprimer au niveau national qu’international ».  

« Je pense que l’Etat est déjà dans la bonne voie. Il a commencé à mettre en place des procédures internes pour le respect des recommandations qui lui sont administrées », a-t-elle fait savoir.  

Selon elle, « il est mieux de faire la ratification de ce protocole, qui viendra renforcer la volonté de l’Etat à respecter le droit de l’enfant. Certes l’Etat a fait beaucoup au niveau des textes et lois où les progrès sont visibles, la ratification du protocole 3 sera le couronnement ». 

La Convention donne le droit aux enfants de faire, entre autres, des communications en cas de violation de leurs droits mais aussi de saisir les organisations de défense des droits de l’Homme qui porteront ces violations au niveau international quand les voies de recours au plan national sont épuisées.  

Pour le chef du département droit des femmes, des enfants et personnes vulnérables à la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), Alexandra Azo, ratifier ce protocole, c’est permettre aux enfants d’être impliqués dans la prise de décisions et de mieux les protéger en cas de violation de leurs droits. 

« L’enjeu est de taille puisque le document implique l’ingérance d’autres Etats partie à ce protocole. Le rôle du Cndh pourra s’observer avant et après la ratification », a-t-il dit, avant d’ajouter « nous allons encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier (le protocole 3) en expliquant le bien fondé ». 

Toutefois, derrière cela « il y a des possibilités de ratifier sous réserve ». Car, « si l’Etat de Côte d’Ivoire estime qu’il ne se sent pas obligé de rendre conforme ces dispositions qui impliquent un autre Etat partie, il pourrait ratifier ce protocole sous réserve de l’article 12 », a-t-il noté.  

« L’intervention du Cndh après, se fera à travers des rapports alternatifs », a relevé M. Alexandra Azo qui s’est félicité de la mise en place de ce groupe de plaidoyer sur la défense des droits des enfants. 

Plus de 110 milliards Fcfa de la BM à la Côte d’Ivoire pour promouvoir l’emploi

L’État de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale (BM) ont signé mercredi un accord de 200 millions de dollars (110,9 milliards Fcfa) visant à promouvoir l’emploi dans le pays.

« Aujourd’hui, nous avons signé un accord de 200 millions de dollars qui vise à promouvoir l’emploi », a déclaré le directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg.  

« Nous voulons accompagner activement la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du programme présidentiel Vison 2030 en vue de la transformation structurelle du pays », a ajouté M. Axel Van Trotsenburg.

La signature de cet accord intervient dans le cadre du Projet de promotion des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET). 

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est réjoui de cet appui de l’institution financière internationale qui vise à relancer l’économie du pays, impacté par la Covid-19.  

Avec ce fonds, la Côte d’Ivoire devrait créer davantage d’emplois décents et plus productifs dans le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie.  

La partie ivoirienne était représentée par le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, qui a paraphé l’accord de financement avec la directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.

Le directeur général de la Caisse de dépôt et de consignation de Côte d’Ivoire, Lassina Fofana, a également paraphé l’accord de financement accordé par l’Association internationale de développement (IDA). 

M. Axel Van Trotsenburg prendra part jeudi  à Abidjan au Sommet des chefs d’Etat africains sur la 20e reconstitution des fonds IDA en vue d’une relance résiliente à la crise économique de la Covid-19 et aider le continent à poursuivre sa transformation économique.

La Banque mondiale soutiendra la « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire

Le Groupe de la Banque mondiale soutiendra la mise en œuvre du programme de développement « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire.

L’annonce a été fait, mercredi à Abidjan, par son Directeur général des Opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg à l’issue d’une audience avec  le Premier ministre Patrick Achi et de la signature d’accords relatif au Projet de Promotion des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET).

«Aujourd’hui, nous avons signé un accord de 200 millions de dollars qui vise à promouvoir l’emploi. Nous voulons accompagner activement la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du programme présidentiel « Vison 2030 », en vue de la transformation structurelle du pays », a expliqué Van Trotsenburg, cité par une note d’information du Centre d’information et de la communication gouvernementale (CICG).

Le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale a par ailleurs souligné l’excellence des relations entre son institution et la Côte d’Ivoire.

Le Chef du gouvernement ivoirien a salué l’engagement du Groupe de la Banque mondiale auprès de la Côte d’Ivoire et rappelé les performances économiques extraordinaires obtenues par le pays ces dernières années.

Afin de maximiser les effets de cette croissance, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire devra créer davantage d’emplois de meilleure qualité et plus productifs, notamment dans le secteur de l’agriculture et dans l’agro-industrie, au profit des femmes et des jeunes. Toute chose qui justifie, selon lui, cet appui financier de la Banque mondiale.

Après la signature de l’accord de financement avec le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, la Directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers, a également paraphé l’accord de projet avec la partie ivoirienne représentée par le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Consignation, Lassina Fofana.

20e Reconstitution de l’IDA: 14 chefs d’Etat africains attendus à Abidjan

Quatorze (14) chefs d’Etat africains sont attendus jeudi à Abidjan dans le cadre de la réunion de haut niveau sur la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), selon une note de la présidence ivoirienne.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueillera les travaux le jeudi 15 juillet 2021, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement sont annoncés à cette réunion de haut niveau, notamment Patrice Talon (Bénin), Roch Marc Kaboré (Burkina Faso), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Alpha Condé (Guinée), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau) et George Weah (Liberia).

Prendront part également à cette session M. Andry Rajoelina (Madagascar), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie), Filipe Niusy (Mozambique), Mohamed Bazoum (Niger), Paul Kagamé (Rwanda), Macky Sall (Sénégal), Abdallah Hamdok (Soudan) et Faure Gnassingbé (Togo).

Selon cette note, interviendront à l’ouverture de la réunion M. Axel Van Trotsenburg, directeur des opérations de la Banque mondiale et M. Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), sur le financement de la relance économique, du capital humain et de l’emploi.   

Les allocutions du président de la Commission de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahamat et le discours d’ouverture du président Alassane Ouattara, inscrites dans le déroulé de la réunion, ouvriront officiellement les débats.  

Les chefs d’Etat et les chefs de délégation se retrouveront ensuite pour une session à huis clos portant sur les priorités de développement, l’impact de la Covid-19, le plan de relance économique, les besoins de financement des Etats, le rôle de l’IDA-20 et le partage d’expériences, poursuit la note.

Au terme des discussions entre les chefs d’Etat africains, les responsables de l’IDA et d’organisations partenaires, il est prévu en début d’après-midi une cérémonie de clôture au cours de laquelle une déclaration dite « la déclaration d’Abidjan » qui sera lue, viendra mettre fin à la réunion.  

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.