Le Club Agro s’engage à accompagner « Côte d’Ivoire Vision 2030 »

Le Club Agro Côte d’Ivoire, regroupant des acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés, s’engage à accompagner le programme de développement « Côte d’Ivoire Vision 2030 », lors d’une réunion de rentrée à Abidjan.

La réunion de rentrée du Club Agro qui s’est tenue le 08 septembre 2021 dans les locaux de la Société de culture bananière (SCB), au Plateau, a rassemblé une vingtaine d’acteurs économiques, institutionnels et associatifs français présents dans le secteur agro-alimentaire ivoirien. 

La rencontre a été animée par Dominique Malézieux, directeur général de la  SCB et président du Club Agro, ainsi que par Jean-Pierre Chomienne, conseiller pour les affaires agricoles en Afrique de l’Ouest à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. 

Le Club s’est donné pour « mission d’accompagner » le président de la République de Côte d’Ivoire M. Alassane Ouattara et son Premier ministre M. Patrick Achi, dans la mise en œuvre du programme « Côte d’Ivoire Vision 2030 ». 

Quatre commissions dédiées (emploi et formation ; chaîne de valeur ; développement durable et résilience ; environnement des affaires) devraient rendre une feuille de route de leurs activités, de leurs engagements et des recommandations au gouvernement d’ici l’année prochaine. 

 M. Chomienne a présenté les six thématiques prioritaires identifiées par le ministère de l’Agriculture et le président français, à savoir que l’Afrique devrait être un des axes de développement majeurs de la coopération agricole française dans les années à venir. 

Des représentants de la Fondation Avril en déplacement à Abidjan, dont son président M. Gérard Tubéry, ont été les invités d’honneur de cette réunion. Ils ont présenté leurs actions en Afrique de l’Ouest et leurs projets avec la Côte d’Ivoire concernant le  développement des filières protéines. 

Le Club avait déjà échangé,  il y a quelques mois à Abidjan, avec le ministre de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité français, Frank Riester, à l’occasion d’une rencontre officielle le 2 juin 2021.  

Les deux ministres avaient alors exprimé leur soutien au développement du Club Agro, qui devrait permettre de créer de nombreuses opportunités pour les entreprises et institutions agricoles françaises et ivoiriennes. 

Le Club Agro français, créé en Côte d’Ivoire est animé par l’ambassade de France en collaboration avec Business France. Il rassemble les acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés (PME, ETI, grands groupes, CCIFCI). 

Il comprend également des entités publiques et parapubliques (ambassade, Business France, AFD, Cirad, IRD, ONG) présents en Côte d’Ivoire, ayant un courant d’Affaires avec la Côte d’Ivoire ou intéressés par ce marché.

Côte d’Ivoire: dénombrement de la population du 1er au 21 novembre 2021

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a annoncé vendredi à Yamoussoukro le dénombrement de la population, en Côte d’Ivoire, du 1er au 21 novembre 2021.Mme Kaba Nialé a annoncé cette opération, lors du lancement officiel du dénombrement du recensement de la population 2021 avec le corps préfectoral, devant un parterre de personnalités dont des rois et chefs traditionnels. 

Cette cérémonie se tient après l’installation des Comités locaux de recensement, en février 2019, et vise à informer le corps préfectoral, la population entière, la presse, ainsi que les partenaires techniques et financiers, de la réalisation effective du dénombrement de la population du 1er au 21 novembre 2021, sur toute l’étendue du territoire national, a précisé Mme Kaba Nialé.

Le dénombrement se déclinera en trois principales activités, à savoir le recrutement du personnel de terrain, la formation du personnel de terrain et la collecte des données, a souligné le ministre du Plan et du développement. 

Il mobilisera environ 40.000 agents de terrains qui seront chargés durant 21 jours de sillonner tous les campements, hameaux et villages afin de collecter les données sur l’ensemble de la population, a-t-elle relevé. 

Le processus de recrutement de ce personnel a été lancé le 10 août 2021 lors d’une conférence de presse animée par Mme Kaba Nialé et le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré. Il est prévu s’achever le 21 septembre 2021. 

 Au total, ce sont 38.971 jeunes qui seront formés localement par le Bureau technique permanent du recensement (BTPR) avec l’appui de l’Agence emploi jeune.

A l’issue de la formation, 28.346 seront recrutés et affectés dans les différentes zones de dénombrement, aire de travail d’un agent recenseur comme agents recenseurs et 7.087 comme chefs d’équipe, encadrés par 400 superviseurs et 36 coordonnateurs régionaux.

Pour garantir la qualité des données collectées, le gouvernement ivoirien, à travers l’appui des Partenaires techniques et financiers, a mis à la disposition du projet 37.700 tablettes et accessoires.

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par un décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Il comprend également un Comité technique du recensement (CTR) présidé par le ministère du Plan et du développement et un Bureau technique permanent du recensement (BTPR), organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique. 

Le Recensement général de la population et de l’habitat est une opération de dénombrement de la population qui vise à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national, qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Côte d’Ivoire: la FAO va soutenir la filière du cacao biologique

Pour promouvoir une production de cacao sans déforestation et réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’engage à soutenir la filière du cacao biologique en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao.Il s’agit d’une « assistance technique (qui) sera fournie par la FAO pour soutenir la création de deux nouvelles coopératives de producteurs de cacao biologique dans les régions du Sud Comoé et de l’Agnéby-Tiassa (Sud), a dit samedi M. Zoungrana Mahama, représentant du représentant résident en Côte d’Ivoire.

M. Zoungrana Mahana s’exprimait à l’occasion de la célébration locale de la Journée internationale des coopératives  (JICOOP), à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan-Plateau.  

Selon M. Zoungrana, cela s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire (PROMIRE) ».  

En appui aux coopératives et aux petits exploitants agricoles, dira-t-il, plusieurs projets sont en cours d’exécution, notamment le Projet d’appui à l’autonomisation des personnes vulnérables, femmes et jeunes dans le District des montagnes.

Ce projet devrait permettre la fourniture de trois unités de transformation de manioc en attiéké et de trois entrepôts de production à trois groupements agricoles dont une coopérative, ainsi que la fourniture de deux unités de transformation du riz et deux entrepôts à deux autres coopératives.  

La FAO et l’Alliance internationale des coopératives (ICA) ont renouvelé en 2014 leur partenariat dans le cadre de la promotion du Mouvement coopératif, ouvrant ainsi la voie aux initiatives visant à faire bénéficier les petits exploitants agricoles et les petits agriculteurs familiaux des pays en développement d’un modèle économique viable, qui associe objectifs sociaux et économiques, au service du développement inclusif.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan  Kouassi Adjoumani, a salué les actions de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au profit des coopératives agricoles. 

Le thème de l’édition 2021 de cette journée est « Reconstruire en mieux ensemble »,  des termes qui interpellent tous les gouvernants à continuer leurs actions de promotion et de développement au profit des organisations coopératives qui demeurent des outils de création d’emplois et de mieux-être des populations face à la pandémie de Covid 19.

« La Covid-19 a dévasté presque toutes nos productions et a anéanti aussi nos coopératives. Aujourd’hui, plus que jamais, au moment où nous sommes en train de nous remettre, il y a lieu que nous nous mettions ensemble », a déclaré M. Adjoumani Kouassi.  

Il faut « se mettre ensemble pour être efficace, parce que quand on est uni, on peut faire du bon travail », a lancé le ministre Adjoumani Kouassi, soutenant que « si ces personnes disposent de grands moyens, elles vont faire des érudits ». 

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis les moyens à la disposition du ministère dans le cadre de la Covid-19 pour soutenir les sociétés coopératives, à travers les producteurs, les intrants qu’ on donne à travers le matériel agricole, a-t-il fait savoir.

M. Adjoumani a relevé que l’Etat ivoirien table aujourd’hui sur la transformation,  car les agroindustries sont importantes pour l’équilibre de l’agriculture pour permettre aussi qu’il y ait une plus-value de ce que le pays produit.  

L’un des principaux enjeux fixés par les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies est l’élimination de la faim d’ici à 2030. L’organisation veut amener les exploitants agricoles à être résilients et produire davantage. 

Plus de 90% des exploitations agricoles sont gérées par un individu ou une famille. Elles produisent environ 80% de la nourriture mondiale et occupent 70 à 80% des terres agricoles. 

Les petits exploitants agricoles sont en partie regroupés au sein des coopératives. Partant de ce constat, la FAO considère que les coopératives sont un acteur clé dans l’effort d’élimination de la faim avant 2030.

Durant la crise de la Covid-19, les coopératives de production et de commercialisation ont joué un rôle crucial pour maintenir les chaînes d’approvisionnement en biens et services essentiels.

Décès de Banny: Ouattara rend hommage à un « ami et frère »

Le président ivoirien Alassane Ouattara a adressé dans une note ses condoléances à la suite du décès à Paris de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». »J’ai appris avec tristesse le décès de mon ami et frère Charles Konan Banny, ancien Premier ministre, ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), et ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », a écrit M. Ouattara. 

Le chef de l’Etat ivoirien a rendu « hommage à un grand serviteur de l’Etat, une personnalité politique de premier plan dont la contribution à la réconciliation nationale a été importante ».  

« Je présente mes condoléances les plus attristées à son épouse, à ses enfants, à sa famille ainsi qu’à tous ses proches », a-t-il ajouté. 

De son côté, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a également adressé ses condoléances à la famille de M. Charles Konan Banny, décédé vendredi à Paris et à Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), formation politique dans laquelle son ex-collaborateur militait. 

« C’est avec une vive émotion que j ai reçu, ce jour même, l’annonce du décès brutal du Premier ministre Charles Konan Banny », a déclaré M. Laurent Gbagbo dans une note rendue publique, samedi par son Cabinet. 

En ces « terribles circonstances », écrit-il, « mes premières pensées vont à l’endroit de son épouse déjà durement éprouvée par plusieurs deuils familiaux il y a seulement quelques temps ». Un deuil qui vient intensifier sa douleur, celle des enfants et de tous les  membres de la famille.  

« Je partage entièrement leur peine et je m’associe à leur deuil. Je leur présente mes sincères condoléances. J’adresse également mes condoléances au président Henri Konan Bédié et à la grande famille du Pdci », poursuit-il.  

M. Gbagbo, dans cette note, salue en outre un « grand commis de l’Etat » qui a été aussi son proche collaborateur en tant que Premier ministre. Ce dernier lui avait été imposé comme chef du gouvernement en décembre 2005, dans un contexte de crise militaro-politique. 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, également ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), avait été évacué pour des soins à Paris, où il est mort des suites de la Covid-19. 

Représentation fulgurante de la marocaine Rajaa Kasabni au FEMUA 13

La chanteuse marocaine, Rajaa Kasabni, a affiché vendredi une représentation fulgurante, à la deuxième soirée de concerts de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

« Bonjour Abidjan, I love you », a lancé l’artiste marocaine à l’entame de sa prestation. Devant un public abidjanais jovial, Rajaa Kasabni a égrainé des titres, dans un parfait accord. 

C’est sa première fois de donner un concert sur une scène du FEMUA et de fouler le sol ivoirien. En cette période de crise sanitaire de Covid-19, elle a exhorté tout le monde à se faire vacciner pour renforcer son système immunitaire. 

Des ressortissants marocains ont effectué le déplacement pour écouter sa voix suave, auréolée de succès. L’on pouvait apercevoir l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani ou encore l’humoriste Oualas. 

« Je suis énormément émue », a déclaré Rajaa, affirmant que le public ivoirien « à une oreille musicale incroyable ». Pour elle, le FEMUA 13 est « magnifique » car il a réussi à rassembler les pays. 

Rajaa Kasabni a une forte côte de popularité dans le monde arabe, surtout au Liban. La star marocaine fut la lauréate de l’émission de téléréalité libanaise X-Factor. 

Cette deuxième soirée de concert a été entamée par le groupe chrétien ivoirien Eden, avant l’intervention de Rajaa. A la suite de la star marocaine, a presté la Sud Africaine Zahara dans des titres enlevés. 

Ensuite, se produira Mala Rodriguez de l’Espagne. Le Sénégalais Pape Diouf, dont le pays est l’invité d’honneur au FEMUA 13, a enflammé le public qui s’est délecté de notes rythmées et cadencées. 

Le groupe Magic Diesel, qui fait du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, a bouclé les prestations au petit matin, dans la ferveur et une ambiance électrique. 

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement ». Elle s’achève le 12 septembre 2021. 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes sont arrivés pour ce festival musical, entre autres, Kofi Olomidé, David Carreira (Portugal) et Vegedream (France).

Covid-19: report du gala de la Fondation Children of Africa en mars 2022

La Fondation Children of Africa, dont la présidente est la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, annonce le report de son gala pour mars 2022, en raison de l’accroissement des cas de Covid-19.

« En raison de la situation actuelle dans le monde et en Côte d’Ivoire, nous vous informons que le gala de la Fondation Children of Africa est reporté au vendredi 11 mars 2022 », indique un communiqué de presse transmis à APA, samedi. Cette édition était initialement prévue le 15 octobre 2021. 

Cette décision, explique la Fondation, a été « motivée pour préserver la santé de tous », espérant que cette nouvelle date conviendra à ses invités.  Toutefois, toutes les réservations et contributions effectuées restent valables pour le prochain gala. Ce nouveau report constitue le deuxième du genre, depuis la survenue de la crise sanitaire à coronavirus. 

La Côte d’Ivoire connaît sa troisième vague de la Covid-19 depuis le mois de juillet 2021. Au cours du mois d’août 2021, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré 112 décès avec plus de 5000 nouvelles contaminations.

Le gala de bienfaisance de la Fondation Children of Africa vise à collecter des fonds pour aider les enfants sur le continent, notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation et du social. 

Cinq personnes tuées dans le crash d’un MI-24 de l’armée ivoirienne

Cinq personnes à bord d’un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, ont été tuées dans un crash survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d’une mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord.

« Dans la nuit du jeudi 09 au vendredi 10 septembre 2021, un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord, a perdu tout contact avec la station de contrôle », indique un communiqué de l’Etat-major général des armées. 

Les recherches entreprises ont permis, plus tard, de localiser l’aéronef qui s’est écrasé à deux kilomètres au nord de la localité de Togolokaye, dans le département de Téhini, dans le nord ivoirien.

« Les cinq occupants ont tous péri dans cet accident », mentionne le communiqué, qui souligne qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame.

La Côte d’Ivoire fait face à des attaques terroristes dans l’extrême nord du pays. Selon des données de l’État-major général des armées, depuis 2020, trois soldats ivoiriens ont été tués à Kafolo et Kolobougou et cinq à Tougbo et Togolokaye.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia nommée directeur général du Cepici

L’experte en banque, Solange Amichia, est nommée au poste de directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), selon un décret signé le 8 septembre 2021 par le président Alassane Ouattara.

Mme Solange Amichia assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014. Elle succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Mme Solange Amichia totalise plus de 20 ans d’expériences dans les métiers de la banque d’investissement. Depuis 2016, elle coordonne pour le compte de la présidence de la République, l’organisation de plusieurs forums et sommets en Côte d’Ivoire.

Sous ses auspices, ont été réalisés entre autres l’Africa CEO Forum, Mo Ibrahim Governance weekend, le Sommet régional Women entrepreneur and finance Initiative (WE-FI) et le congrès de l’Union Postale Universelle (UPU).

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.  

 « Je tiens à remercier le président de la République, Alassane Ouattara pour sa confiance qui m’honore. J’aurais à cœur de poursuivre la mission qu’il a lui-même initiée en créant le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire, en 1993 », a-t-elle déclaré. 

Le nouveau directeur général du Cepici a salué le travail « formidable » abattu par le ministre Essis Esmel, qui a fortement développé et donné de la visibilité au Cepici, lui permettant de devenir l’institution que l’on connait aujourd’hui.

« Je m’engage à honorer la mission qui m’a été confiée, en mettant à profit mon expérience dans les écosystèmes de la promotion de l’investissement privé, et à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du nouveau PND 2021-2025 », a promis Mme Solange Amichia. 

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

 Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire coordonne l’ensemble des initiatives et des actions en matière de promotion des investissements et de développement du secteur privé dans le pays.

BTS 2021 en Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 46,80% enregistré

Un taux de réussite global de 46,80% a été enregistré à la session 2021 de l’examen du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13%.

Ces résultats officiels d’admissibilité ont été donnés, vendredi après-midi, par le directeur des examens et des concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Fofana Al Hassane.  « On note, pour cette session 2021, un taux de réussite global de 46,80% contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13% », a déclaré Dr Fofana.

Selon lui, sur 56 750 candidats inscrits, 54 535 étaient présents, soit un taux de 96 % lors des compositions. « 25 525 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 46,80% en 2021 », a-t-il annoncé en faisant la répartition des admis par spécialité.

Ainsi, dans la filière industrielle, les résultats affichent 7 931 admissibles sur 14 927 candidats présents, soit un taux de réussite de 53,13 %, tandis que dans la filière tertiaire, l’on enregistre 17 594 admissibles sur 39 608 candidats présents, soit un taux de réussite de 44,42%.

« Les mesures de sécurité mises en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que par tous les services en charge de l’organisation BTS 2020 ont permis le déroulement des épreuves sans incident », s’est félicité le directeur des examens et des concours.

« Les candidats disposent de trois jours, à compter du samedi 11 septembre 2021, pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et faire leur réclamation sur le même site », a-t-il poursuivi, concluant que les résultats pourront être consultés à partir de 18h00 sur la plateforme www.examensbts.net.

Les épreuves écrites de cette session se sont déroulées du lundi 09 au jeudi 12 août 2021 dans 125 centres de composition sur toute l’étendue du territoire nationale. Les épreuves pratiques sont intervenues du lundi 16 au samedi 21 août 2021.

Décès à Paris de Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Bceao

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), est décédé vendredi à Paris des suites de la Covid-19, selon des sources concordantes.

L’ancien Premier ministre ivoirien, malade depuis quelques semaines, avait été évacué à Paris pour des soins. Il a plongé dans le coma pendant plusieurs heures avant de tirer sa référence, ce vendredi.

Économiste de formation, Charles Konan Banny débute en 1976 sa carrière de banquier  à la Bceao. Dix ans plus tard, il devient directeur national de la Banque centrale pour la Côte d’Ivoire.

 M. Banny devient officiellement gouverneur de la Bceao le 1er janvier 1994. Il était auparavant gouverneur par intérim de l’institution de 1990 à 1993, après que Alassane Ouattara, a été nommé Premier ministre Ivoirien sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny.

Il était  aux commandes de la Bceao jusqu’en 2005. À la suite de la crise politico-militaire dans son pays, il est nommé Premier ministre de Côte d’Ivoire le 4 décembre 2005 et demeurera à ce poste jusqu’au 29 mars 2007.

L’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a été le président de la « Commission pour le dialogue, la vérité et la réconciliation » en Côte d’Ivoire de septembre 2011 à décembre 2014.

Lancement de Huawei ICT compétition Côte Ivoire 2021-2022

L’édition 2021-2022 de Huawei ICT competition Côte d’Ivoire a été lancée jeudi à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC), une école de référence régionale, située dans le Sud d’Abidjan, en présence de plusieurs membres du gouvernement ivoirien.

Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Félix Roger Adom, parrain de cet événement qui offre aux étudiants des opportunités de formation et d’emploi dans le domaine des TIC, a salué cette initiative.

Dans son allocution, M. Adom a souligné la proportion importante que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont en train de prendre en matière d’emploi en Côte d’Ivoire. 

« Aujourd’hui, le digital fait partie de nos vies », a-t-il indiqué en égrenant les efforts du gouvernement pour le développement des TIC sur l’ensemble du territoire national.  

A ce propos, Félix Roger Adom a cité les infrastructures numériques, les services numériques, les services financiers, la cybersécurité, , l’innovation, l’environnement des affaires et les compétences.

De son côté, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara, s’est félicité de cette compétition sur les TIC qui renforce le dispositif de développement de l’employabilité et de l’entrepreneuriat.

« C’est à juste titre que notre ministère a accueilli avec grand intérêt le projet Huawei ICT Competition porté par Huawei Technologies, dont les services sont utilisés dans plus de 170 pays et régions, a-t-il déclaré.

En collaboration avec l’ESATIC, l’ISTC-Polytechnique, l’INP-HB, l’ITES, l’HETEC, l’IUA, l’Université Felix Houphouët-Boigny, ce programme de formation d’étudiants spécialisés dans les Télécommunications/TIC est effectif depuis 2019.

« Former les jeunes est le meilleur investissement qu’un pays puisse faire, surtout dans le secteur du numérique dont les enjeux futurs et actuels commandent d’avoir une expertise locale », a ajouté M. Adama Kamara.

« Le pays compte sur vous. Cette opportunité qui vous a été offerte, gratifie vos efforts et vous invite à cultiver l’excellence », a lancé le ministre de l’Emploi, qui a salué le programme d’immersion dans cette firme de renommée mondiale.

Cette immersion des meilleurs étudiants offre un apprentissage à la culture de l’innovation et aux valeurs essentielles de la vie professionnelle et entrepreneuriale, à savoir la probité, l’organisation, la rigueur et la flexibilité, a-t-il relevé.

Pour sa part, M. Etienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest, a expliqué que la motivation première de l’entreprise qui est d' »encadrer les talents en améliorant leurs conditions d’étude par la mise à disposition de matériel informatique et de formations théoriques et pratiques ».

L’objectif de Huawei ICT Competition est de permettre à ces jeunes talents d’être plus compétitifs sur le marché de l’emploi et aussi de pleinement contribuer au développement de leur pays, a-t-il souligné.

Huawei ICT Competition est une compétition initiée dans le but de développer les talents dans l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, soutenir l’intégration de l’industrie et l’éducation.

La compétition a lieu dans plusieurs pays du monde avec à la clé une finale mondiale, a relevé M. Etienne Liu, indiquant qu’elle est ouverte aux étudiants des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire.

« Cette année, après la finale nationale, il y aura une compétition sous-régionale qui opposera les lauréats de la Côte d’Ivoire a ceux de la Guinée, du Burkina Faso et du Bénin, et les vainqueurs participeront à la finale régionale », a-t-il fait savoir.

Cette compétition permet par ailleurs aux étudiants d’acquérir des connaissances additionnelles à celles obtenues en classe et aussi de leur inculquer un esprit de compétition dans un environnement international.

Elle donne aussi la chance aux lauréats de voir les portes de Huawei s’ouvrir à eux. Huawei ICT Competition fait partie des programmes développés par Huawei pour améliorer la formation des jeunes talents.

En mars 2021, un protocole d’accord a été signé avec le Ministère ivoirien de l’Economie numérique des télécommunications et de l’innovation, au cours duquel Huawei a pris l’engagement de former 5000 jeunes ivoiriens à l’horizon 2025.

« Cette mission se fera grâce à nos programmes intitulés Huawei ICT Academy, Huawei ICT Competition, Graine de l’Avenir et Huawei Certification », a-t-il poursuivi dans son allocution.

Toutes ces actions menées par Huawei sont dans le but de booster la transformation digitale en Côte d’Ivoire, afin de soutenir l’action du gouvernement Ivoirien dans son élan de développement numérique.

« J’exhorte fortement les étudiants Ivoiriens à s’inscrire et participer à cette compétition et je fais une mention spéciale aux jeunes filles afin qu’elles y participent massivement », a-t-il lancé.

La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place.

Les kinésithérapeutes ivoiriens célèbrent leur journée

Les festivités liées à la 14e Journée mondiale de la kinésithérapie se sont ouvertes vendredi, au niveau national, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, notamment à l’hôpital catholique Saint Moscatti.

Ces festivités qui se tiennent du 10 au 11 septembre 2021 avec la participation de 140 masseurs-kinésithérapeutes et médecins, sont organisées par l’Association ivoirienne des masseurs-kinésithérapeutes (AIMK), qui compte promouvoir à cette occasion la profession de la kinésithérapie. 

« La profession de la kinésithérapie est peu connue sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire », a expliqué à APA, le président de l’Association ivoirienne des masseurs-kinésithérapeutes, Soualio Diabagaté, soulignant que « l’enjeu de ces assises de Yamoussoukro est de faire la promotion de la kinésithérapie, méconnue dans le pays ».

«Nous voulons vulgariser et faire connaître au maximum cette profession », a insisté M. Diabagaté, ajoutant qu’ «aujourd’hui c’est une thérapie incontournable surtout avec des pathologies naissantes telles que les  AVC, les douleurs rhumatologiques et neurologiques ». 

Les kinésithérapeutes sont généralement aperçus auprès des sportifs de haut niveau et des personnes aisées pour des séances de massage.   

Souvent prescrits aux patients dans le cadre de la réadaptation fonctionnelle, ils assurent la prise en charge des personnes atteintes d’un handicap ou d’une incapacité physique, dans le but d’en minimiser les conséquences physiques ou psychologiques.

Au cours de la session, ils aborderont des thématiques telles la prescription des matelas orthopédiques, la neurophysiologie de la douleur, la kinésithérapie et ses champs d’application, la prise en charge kinésithérapique de la gonarthrose.   

Le thème de la 14e Journée mondiale de la kinésithérapie est « Intérêt de la kinésithérapie dans la réadaptation d’un syndrome post Covid-19 ». La pandémie de Covid-19 met en mal leur activité, ce qui leur exige une couverture vaccinale pour opérer sans risque majeur.

Disparition d’un Mi-24 de l’armée ivoirienne dans le Nord du pays

Un hélicoptère de type Mi-24 de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance dans le Nord de la Côte d’Ivoire, où opère à la frontière des bandes armées terroristes, a disparu des radars, selon des sources sécuritaires.

La Côte d’Ivoire fait face à des attaques terroristes dans l’extrême nord du pays. Selon des données de l’État-major général des armées, depuis 2020, trois soldats ivoiriens ont été tués à Kafolo et Kolobougou et cinq à Tougbo et Togolokaye, dans le nord ivoirien.

La base aérienne militaire qui est sans nouvelle de ce Mi-24 depuis quelques heures, recherche l’appareil depuis sa tour de contrôle. Des éléments au sol sont aussi alertés pour retrouver dans la zone cet hélicoptère d’attaque. 

La base aérienne militaire qui est sans nouvelle de ce Mi-24 depuis 01h00 du matin (heure locale et Gmt) , recherche l’appareil depuis sa tour de contrôle. Des éléments au sol sont aussi alertés pour retrouver dans la zone cet hélicoptère d’attaque.

Côte d’Ivoire: décès de l’ex-ministre de la Construction Kakou Tiapani

L’ancien ministre ivoirien de la Construction et de l’urbanisme, Albert Claude Kakou Tiapani, a tiré jeudi sa révérence, selon une note de sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition).

M. Aimé Henri Konan Bédié, président du Pdci a « la profonde douleur d’informer, les militants et l’ensemble de la communauté ivoirienne, du rappel au créateur, ce jour jeudi 9 septembre 2021, de M. Albert Claude Kakou Tiapani », indique la la note. 

L’ancien ministre de la Construction et de l’urbanisme Albert Kakou Tiapani était coordonnateur de l’Inspection du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique Africain (PDCI-RDA).

« Fils du pays Adioukrou (Sud ivoirien) », il a « servi la nation dans la pleine expression de ses valeurs fondatrices (et) apporté une part significative et positive au développement de la Côte d’Ivoire », loue le parti. 

Côte d’Ivoire: l’UNICEF dote les radios de proximité de matériels de production

L’UNICEF Côte d’Ivoire a offert jeudi des matériels de production aux 60 radios conventionnées, dans le cadre du projet « Radio amie des enfants », lors d’une cérémonie au siège de l’institution à Cocody Riviera Golf, dans l’Est d’Abidjan.Les matériels, composés entre autres, d’ordinateurs, des enregistreurs numériques, ont été réceptionnés par l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), en présence du directeur de Cabinet du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Martial Adou.

M. Adou, qui représentait le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, président de la cérémonie de remise de matériels aux radios de proximité, a exprimé la gratitude de l’Etat à l’UNICEF pour ces dons. 

Le directeur de Cabinet du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a relevé que les radios de proximité ont une grande importance dans l’écosystème de communication, soulignant qu’elles sont « des médias de proximité ».  

 Réparties sur l’ensemble du territoire national, elles sont plus proches des communautés. Ce qui leur donne d’être de puissants relais et de véhiculer des messages auprès de populations, souvent en langues locales.  

Dr Sophie Léonard, la représentante adjointe de l’Unicef en Côte d’Ivoire, a fait observer que l’information est devenue pro mondiale, en cette période marquée par la pandémie de Covid-19 et les différents risques auxquels sont exposés les enfants. 

« Informer ne signifie pas que les gens ont compris et vont adopter un autre comportement. Ce que nous voulons, c’est le changement de comportement pour que les parents, les enseignants, les responsables des services sociaux dans les centres de santé prennent mieux en charge nos enfants », a dit Dr Sophie Léonard. 

Les radios de proximité, ajoutera-t-elle, sont un « outil formidable pour parler aux gens dans leurs langues » et l’UNICEF espère que les informations qui y seront portées changeront les comportements et des pratiques plus favorables aux enfants.

Le président de l’URPCI, Eric Gohou s’est dit « heureux » de ces équipements qui permettront de produire des émissions de qualité en vue d’un changement de comportement des populations.  

« L’une de nos missions est de faire en sorte que nos radios puissent avoir des équipements et nous sommes heureux de recevoir ces équipements de la part d’un partenaire traditionnel », a-t-il déclaré.

Ces matériels de production visent à permettre aux reporters d’être très efficaces sur le terrain. Dans cette veine, le président de l’URPCI annonce « dans deux ou trois mois », du matériel qui devrait être remis par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP). 

« Nous avons pour ambition d’équiper 150 radios, mais pour cette année, ce sera 50 radios », a dit Éric Gohou, indiquant l’année prochaine 50 autres seront équipées et l’année d’après 50 radios de proximité afin qu’elles aient le minimum de matériels pour faire des productions de qualité.

Côte d’Ivoire: vers l’exigence d’un pass sanitaire Covid-19 dans les lieux publics

La Côte d’Ivoire qui enregistre une vague de contamination à la Covid-19, compte « en fonction de l’évolution de l’épidémie », interdire les espaces publics aux personnes non vaccinées ou ne disposant pas d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

« En fonction de l’évolution future de l’épidémie dans notre pays, des mesures plus contraignantes seront prises, notamment l’interdiction de l’accès aux restaurants, maquis, bars, cinémas, stades, établissements hôteliers, bâtiments administratifs publics et privés, universités et grandes écoles, aux personnes non vaccinées ou aux personnes ne disposant pas d’attestation de test antigénique ou PCR négatif datant de moins de 72 heures », indique une note du Conseil national de sécurité  (CNS), présidé jeudi par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara. 

Le chef de l’Etat a exhorté, à nouveau, les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, à porter les masques dans les espaces et lieux publics ainsi que les transports en commun, à se laver régulièrement les mains et à respecter la distanciation physique.

Au 7 septembre 2021, 1 477 179 doses de vaccins ont été administrées avec 272 126 personnes ayant reçu les deux doses dans le pays, selon le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle. 

Le ministre de la Santé, Pierre Dimba a porté à la connaissance du Conseil National de Sécurité que la Côte d’Ivoire a  reçu le 20 août 2021, 1 180 530 doses du vaccin Pfizer dans le cadre de l’initiative COVAX et le 02 septembre 2021, 100 800 doses du vaccin Johnson and Johnson dans le cadre de l’initiative AVATT.

Le Conseil national de sécurité a décidé de l’intensification de la sensibilisation sur le respect des mesures barrières, qui associera le Corps préfectoral, les élus, la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels, les guides religieux, les associations et les ONG.

Il a aussi requis l’intensification du dépistage de la COVID-19 à travers les tests rapides antigéniques gratuits dans les établissements sanitaires publics et privés. Ces tests permettent d’identifier les cas suspects dans un délai de 15 minutes.

Les membres ont adopté la réduction de 5 à 3 jours (72h), à partir de la date de prélèvement, du délai de validité des tests PCR pour les passagers arrivant en Côte d’Ivoire par voie aérienne, à compter du lundi 13 septembre 2021.

Ensuite, a-t-il été adopté, à compter du lundi 20 septembre 2021, du « pass sanitaire » à QR code pour les voyageurs, en vue de réduire les fraudes sur les attestations de tests PCR et les carnets de vaccination.

La moyenne du taux de positivité est de 7%, au-dessus du seuil d’alerte de 5%, contre  moins de 3% depuis le début de la pandémie en Côte d’Ivoire. Le pays a enregistré 112 décès, ce qui représente 25,4% du nombre total de décès depuis le début de la pandémie. La totalité des personnes décédées, en ce mois d’août, n’étaient pas vaccinées.

Selon le Ministre en charge de la Santé, l’accroissement des cas positifs et des décès est dû à l’intensité des interactions sociales enregistrées pendant les vacances scolaires, à l’arrivée, comme dans plusieurs pays de la sous-région, de la troisième vague de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec le variant Delta, et à un relâchement dans le respect des mesures barrières.

Le chef de l’Etat a instruit le Premier ministre ivoirien à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage, le plus rapidement possible, de la production locale de vaccins anti-COVID-19.

Cgrae/retraite: des ex-militaires ivoiriens réclament des montants déjà perçus

Des ex-militaires ivoiriens, bénéficiaires du Programme de départs volontaire édition 2018, contestent leur date de prise de service, à la suite d’un versement à leur compte d’un pécule représentant un solde de réforme au lieu d’une pension de retraite viagère.

Ces ex-militaires, regroupés en un collectif, ont manifesté bruyamment le 7 septembre 2021 aux alentours de l’agence de Cocody-Attoban (Est d’Abidjan) de l’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE, publique). 

Départs volontaires à la retraite 

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n° 2016-10 du 13 janvier 2016 portant programmation militaire pour les années 2017 à 2020, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place un programme de départ volontaire pour la rationalisation des effectifs des armées.

Et ce, au regard de la pyramide des grades, avec les mesures d’accompagnement, à savoir le versement d’un pécule de départ de 15 millions Fcfa, la liquidation des droits acquis au titre des activités du Fonds de prévoyance militaire (FPM) et la liquidation des droits acquis au titre du régime des pensions militaires gérées par l’IPS-CGRAE.

Pour éviter tout délai indu susceptible de créer le mécontentement des bénéficiaires, un dispositif spécial de liquidation des demandes de prestations issues du programme de départ volontaire a été mis en place par l’IPS-CGRAE.

Tous les paiements liés à ce programme de départ volontaire à la retraite se sont déroulées dans la quiétude avec, à la clé, la « satisfaction » des attentes des bénéficiaires (plus de 4.000 militaires candidats au départ volontaire), à l’exception de ce contingent de l’édition 2018.

Solde de réforme

Dans un entretien à APA, un expert en sécurité sociale a expliqué la différence entre le droit à une pension viagère par rapport au droit à une solde de réforme.

Selon cet expert qui a requis l’anonymat, la date de départ qui obligeait l’IPS-CGRAE dans le traitement de leurs dossiers était uniquement celle communiquée par leur employeur, en l’occurrence le ministère chargé de la Défense, à travers un arrêté ministériel.

A ce propos, l’arrêté ministériel référencé n° 0042 du 09 janvier 2019 a été pris, fixant la date de début des services de ces ex-militaires des contingents 2002/1A et 2002/2A au 1er janvier 2007.

La fixation de la date de début des services de ces ex-militaires des contingents 2002/1A et 2002/2A au 1er janvier 2007 détermine le type de prestations auxquelles les intéressés peuvent prétendre.

 

La conséquence de cette date de début de service est que, conformément à la loi en vigueur, en raison de la durée de leur période d’activité (11 ans au lieu de 15 ans minimum requis pour une pension viagère), les intéressés avaient plutôt droit à une solde de réforme.

Une autre source a expliqué que les militaires concernés ont formulé, individuellement, une demande de solde de réforme représentant la totalité de leurs cotisations, d’un montant moyen de 6,7 millions FCFA par personne (en complément des 15 millions de pécule de départ) qui leur a été intégralement et effectivement versée effectivement par la CGRAE, contre décharge.

Difficile compromis

Il apparait clairement, à la lecture des éléments du dossier décrit ci-dessus, que la CGRAE ne peut raisonnablement pas donner une suite favorable à ces nouvelles revendications sans impacter les montants des cotisations de ses autres assurés, conformément au système actuel de retraite par répartition.

 Les véritables risques à prendre en compte sont la déstabilisation de cette Institution qui fait désormais figure d’exemple au niveau national et international, le déséquilibre du système de gestion des pensions du secteur public et la compromission des pensions des futurs retraités des fonctionnaires et agents de l’Etat actuellement en activité.

Electricité pour tous : le Togo s’inspire de l’expérience ivoirienne

En visite à Abidjan, la ministre déléguée auprès du président de la République chargée de l’Energie et des mines du Togo, Mme Mawunyo Mila Aziablé a déclaré, jeudi, être venue en Côte d’Ivoire pour s’inspirer de l’expérience ivoirienne en matière de programme d’électricité pour tous.

Mme Mawunyo Mila Aziablé et sa délégation ont été reçues par le ministre ivoirien des Mines, de l’énergie et du pétrole, Thomas Camara. « Nous allons nous inspirer durant cette visite sur la mise en œuvre réussie du PEPT en Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré à l’issue de la rencontre avec son homologue ivoirien.

Dans un cadre un peu plus large, a poursuivi Mme Mme Mawunyo Mila Aziablé, « nous allons discuter de tout le segment de la chaîne de l’électricité, de la production au transport et de la distribution et de voir de quelle manière, on peut concrétiser la volonté des deux Nations ».

« Cette délégation est intéressée par le PEPT  (Programme électricité pour tous). La délégation est là pour s’enquérir de la mise en œuvre de ce projet en vue de le mettre en œuvre au Togo », a renchéri le ministre Thomas Camara.

Le PEPT qui connait un franc succès en Côte d’Ivoire est un Programme destiné à faciliter l’accès à l’électricité pour les ménages à faibles revenus, en leur offrant des modalités souples d’acquisition des branchements et abonnements.  Démarré en octobre 2014, il a permis, au 30 juin 2021, à 1 079 234 ménages d’avoir accès à  l’électricité.

Des documents ainsi que des informations relatifs à ce Programme seront mis à la disposition de la délégation  togolaise.

Des visites de sites et de structures telles que la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), la Direction générale de l’énergie (DGE), l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire (ANARE-CI) et  Côte d’Ivoire-Energies sont au menu de ce séjour de 48 heures en terre ivoirienne.

La Côte d’Ivoire peaufine sa stratégie de lutte contre la corruption

Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, N’Golo Coulibaly, a procédé jeudi à Abidjan à l’ouverture d’un atelier de validation du rapport diagnostique sur la corruption et les infractions assimilées en Côte d’Ivoire.

Cette stratégie nationale de lutte contre la corruption permettra de bâtir non seulement une politique générale mais aussi des politiques sectorielles, a indiqué M. N’Golo Coulibaly, à l’ouverture des travaux qui se déroulent du 9 au 10 septembre 2021.

« Quand on entend ce qui se dit et se raconte à propos de la corruption, on a l’impression que tous les responsables de ce pays sont corrompus, ce qui n’est pas le cas », a déclaré le président de la Haute autorité de la bonne gouvernance.

Ce fléau, admettra-t-il, semble prendre une proportion « significative », faisant que les ressources destinées à des projets au profit de la communauté sont détournées. L’atelier vise à renforcer et rendre le dispositif de lutte contre la corruption plus efficace.

« Aucune société d’État, institution publique et institution parapublique ne sera épargnée par le principe de redevabilité », a assuré le ministre chargé de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo.

Poursuivant, M. Zoro Bi Ballo a révélé qu’il y a plusieurs formes d’audits qui sont actuellement initiées, entre autres, des audits de gestion financière et comptable qui sont des audits classiques, mais également des audits de conformité pour développer au sein des entités une culture d’intégrité.

Cette stratégie de lutte contre la corruption vise en outre à mettre en place des outils et des mécanismes d’alerte, et « c’est toute cette démarche que nous sommes en train de mettre en place en accord avec des dirigeants de ces entreprises publiques », a-t-il ajouté.

Il a insisté qu’ « aucune entreprise publique, aucune société d’Etat et entité administrative ne sera épargnée par cette vague d’audits  initiés sous l’impulsion du Premier ministre et sous l’autorité du président de la République ».

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a pour sa part souligné que la corruption est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde, et chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin, tandis que 2 600 milliards de dollars sont détournés, soit plus de 5 % du PIB mondial.  

Il a aussi fait observer que la corruption ne se limite pas au détournement de fonds, mais elle est également la cause d’une insuffisance de contrôle qui peut, à son tour, encourager les réseaux criminels organisés et favoriser des infractions.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement estime que, dans les pays en développement, le montant des fonds soustraits de leur destination par la corruption est 10 fois plus élevé que celui de l’aide publique au développement (APD).

La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) a initié cette étude sur la corruption, dans le cadre du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant de 13,45 milliards Fcfa.   

Le Pagef vise à optimiser les ressources budgétaires et renforcer le cadre de gestion de la dépense publique. Le projet a également pour objectif d’améliorer la gouvernance économique et financière des structures publiques ainsi que la qualité de leurs prestations.

Côte d’Ivoire: 400 commerçantes visées par un projet d’alphabétisation

Un projet d’alphabétisation fonctionnelle par les technologies de l’information et de la communication (TIC) visant 400 commerçantes a été lancé, mercredi, à Abidjan.

Il s’agit de la phase 4 du projet d’alphabétisation des commerçantes, lancée par le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et l’alphabétisation, Mariatou Koné, au Groupe scolaire primaire Anono à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, lors d’une cérémonie couplée avec la Journée internationale de l’alphabétisation 2021.

Le ministre de l’Éducation nationale a remercié les partenaires impliqués dans ce projet qui permet aux femmes opérant sur les marchés de savoir lire, écrire et calculer avec les TIC, toute chose qui réduit la fracture numérique.

L’Unesco, en partenariat avec Nestlé Côte d’Ivoire, a organisé la célébration de cette Journée internationale de l’alphabétisation sous le thème : « l’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ».

Mme Mame Pane Sakho, représentante du directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, a indiqué que depuis 2017, la firme agroalimentaire est associée à ce projet d’alphabétisation.

« Avec la phase 4 nous vivons 400 autres Mamis (commerçantes des bouillons Maggi) dans les marchés sur tout le territoire national », a dit Mme Mame Sakho, dans une allocution.

Elle a fait observer que la firme travaille avec 20 000 femmes appelées les « Mamis », faisant remarquer que « 85% d’entre elles ne sont jamais allées à l’école ». Ce programme vient briser les obstacles à leur autonomisation.

La cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, a relevé qu’ il est essentiel de garder l’alphabétisation et le numérique au cœur de la relance de ce projet qui malgré la pandémie de Covid-19, évolue.

Le 19 juillet 2021, la Côte d’Ivoire a lancé les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation. Mme Anne Lemaistre a assuré que son institution accompagnera le pays dans cette réforme.

Toutefois, dira-t-elle, l’Etat de Côte d’Ivoire devra rechercher un équilibre entre l’éducation formelle et l’éducation informelle. A preuve, alphabétiser les femmes, c’est assurer leur autonomie.

La phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle des commerçantes par les Technologies de l’Information et de la Communication est le fruit du partenariat tripartite UNESCO-NESTLE-DAENF (Direction de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle).

Il est basé sur des contenus de formation numérisés et une application pour smartphone dénommée Alphatic. Grâce à cette méthode, les commerçantes des marchés d’Abobo, Cocody et Marcory apprennent à lire, écrire et calculer dans le but de mieux gérer leurs activités socio-économiques.

À ce jour, des résultats satisfaisants sont enregistrés concernant le niveau d’acquisition de compétences nouvelles. Ce projet vise à promouvoir l’éducation-formation des adultes auprès de la communauté nationale.

Il s’inscrit dans l’objectif de développement durable des Nations Unies qui est l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Ce projet est né du besoin de proposer une offre d’alphabétisation adaptée à l’ère du numérique.

La phase préparatoire a débuté en 2016. La formation du public cible quant à elle a commencé en 2017 dans la commune de Port-Bouët avec 260 apprenantes avant de s’étendre à Yopougon l’année suivante.

A ce jour, ce projet a renforcé les capacités de 550 commerçantes, encadrées par 50 jeunes, formés et embauchés.

Côte d’Ivoire: un homme déféré pour actes sexuels sur 5 de ses enfants mineurs

Un homme, déféré à la suite d’actes sexuels sur cinq de ses enfants mineurs en Côte d’Ivoire, risque l’emprisonnement à vie, selon une note du procureur de la République, Richard Adou.

« Déféré ce jour au Parquet, j’ai requis à l’encontre de ce mis en cause l’ouverture d’une information judiciaire avec mandat de dépôt pour les faits d’administration de substances nuisibles à la santé et de viol commis sur des mineurs par un ascendant », indique la note.

L’interpellation du père, intervient après que dame Sonia Nelly N’Kpoman épouse Coffi, une assistance sociale, a saisi la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance, d’une plainte contre M. Coffi Gbetondji Yao Martial Olivier, un assureur.

Son frère, Coffi Gbetondji Guy Roland, un responsable commercial, est aussi visé par cette plainte pour des faits d’administration de substance nuisible à la santé et viol commis par un ascendant sur ses cinq enfants mineurs dont 4 de sexe masculin et 1 de sexe féminin.  

Ces enfants sont respectivement âgés de 13; 11; 08; 05 et 03 ans. La plaignante rapporte avoir constaté que son propre époux, se livrait régulièrement à des actes de pénétration sexuelle sur leurs enfants après leur avoir fait consommer de la drogue.

Elle soutient que son époux s’adonnait souvent à ces actes odieux avec la complicité de son frère Coffi Gbetondji Guy Roland. En outre, les cinq mineurs ont indiqué qu’ils subissaient des assauts sexuels répétés de leur père et de leur oncle.

Par ailleurs, le certificat médical établi par un médecin gynécologue met en évidence des indices de violences sexuelles subies par ces enfants, poursuit le texte, qui souligne qu’une analyse faite par un laboratoire de référence révèle une drogue de synthèse dissimulée dans son placard.  

Le procureur qui met en garde les acteurs de violences sexuelles, prévient que le viol commis par un ascendant sur un mineur est un crime puni par la loi, de l’emprisonnement à vie, car les blessures infligées aux victimes portent atteinte à leur intégrité physique et psychologique.  

La Côte d’Ivoire veut classifier les entreprises opérant dans les travaux routiers

La Côte d’Ivoire, qui envisage de créer des champions nationaux dans le secteur des infrastructures routières, œuvre à mettre en place des « critères pointus pour classifier les entreprises» intervenant dans les travaux routiers.

Dans cet élan, le ministère de l’Equipement et de l’entretien routier et des partenaires techniques et financiers, ont organisé un atelier de réflexion avec les différents acteurs routiers pour définir les critères de performance des entreprises.

Selon le directeur de cabinet adjoint du ministère, Stéphane Ezoa, il s’agit de «faire du réseau routier de la Côte d’Ivoire le plus performant de la sous-région». Par conséquent, cet outil vient en appoint pour établir les bases pour produire des résultats de qualité.

En vue d’apporter une amélioration considérable à la gestion des marchés publics, il a été mis en place une plateforme informatique dénommée « ageroutemarche.ci », qui permet d’effectuer à distance le suivi et l’évaluation efficace des projets routiers.

Cette plateforme dont le projet est piloté par l’Agence de gestion des routes (Ageroute) est aussi suivie par la population ainsi que les partenaires nationaux et internationaux. L’Ageroute a procédé courant 2019 au développement de ce web système. 

Elle intervient dans le cadre du Programme d’amélioration de la gouvernance et de la délivrance des services de biens aux populations (PAGDS), pour permettre une meilleure gestion des contrats des entreprises effectuant les travaux routiers.

La plateforme ageroute marché, lancée avec le ministère, permet aux entreprises de soumissionner, a dit M. Stéphane Ezoa, ajoutant qu’elle est appuyée par la Banque mondiale à hauteur de 18 millions de dollars, répartis par échéances.

De façon spécifique, la plateforme vise à améliorer les procédures de passations des marchés publics, retracer toutes les étapes significatives de la passation de marché, d’archiver dans le cloud tous les documents liés à la passation de marché.

Elle permet en outre de favoriser la transparence au niveau des procédures de passation des marchés publics, de permettre un meilleur suivi de l’exécution des marchés de travaux par les partenaires nationaux, internationaux et les populations.

Afrobasket 2021: l’Etat ivoirien offre 100 millions Fcfa aux Éléphants

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a au nom du chef de l’Etat Alassane Ouattara, offert mercredi à Abidjan 100 millions Fcfa aux Eléphants basketteurs et leurs encadreurs, qui ont décroché la deuxième place à l’Afrobasket 2021, à Kigali.

«Nous vous transmettons toutes nos félicitations, vous nous avez fait honneur et vous êtes l’objet de notre fierté », a déclaré M. Patrick Achi, recevant à son Cabinet les Eléphants basketteurs et leurs encadreurs, conduits par le ministre des Sports Paulin Danho.

Sur ce montant, les joueurs, au nombre de 12 devraient toucher chacun 5 millions de Fcfa, une part étant attribuée aux encadreurs. Jeudi, les Eléphants basketteurs seront décorés dans l’ordre sportif, notamment au grade de chevalier.

« Pour nous, cette médaille d’argent, c’est la médaille d’or’, a dit le Premier ministre ivoirien, saluant surtout les efforts remarquables des athlètes qui ont quasiment fait un parcours sans faute, avant d’être étrillés par la Tunisie en finale.   

La Tunisie a battu la Côte d’Ivoire 78-75 en finale de l’Afrobasket 2021. Pour M. Danho, les Eléphants ont été combatifs et avec un parcours exceptionnel en apportant « beaucoup d’émotions, beaucoup de joies et beaucoup de fiertés au peuple de Côte d’Ivoire ».

L’équipe de Tunisie, en battant la Côte d’Ivoire, a conservé son titre de championne d’Afrique masculine de basket-ball, le 5 septembre 2021 à Kigali. La veille, les Eléphants basketteurs avaient eu raison du Sénégal qui s’est arrogé la 3e place du tournoi face au Cap-Vert (86-73).

Venance Konan nommé au Conseil de la société Ivoirienne de télédiffusion

L’émérite journaliste ivoirien Venance Konan, ex-directeur général du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, a été nommé au Conseil d’administration de la société Ivoirienne de télédiffusion (IDT, publique), en qualité de représentant du président de la République.

M. Venance Konan a été nommé comme membre de la société d’État IDT, « au titre de la présidence de la République », selon un décret lu mercredi, face à la presse, par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.   

M. Venance Konan a quitté la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, il y a quelques semaines, selon une note du Conseil d’administration, qui annonçait son DGA Serge Abdel Nouho comme directeur général intérimaire.

Le directeur général par intérim, Serge Abdel Nouho, a été nommé en août 2021 directeur général de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), structure éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin.

Zagadou Vincent De Paul nommé directeur de la police criminelle ivoirienne

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la nomination du commissaire divisionnaire de police, Zagadou Vincent De Paul, en qualité de directeur de la police criminelle, à l’issue d’un Conseil des ministres.

L’officier de police, Zagadou Vincent De Paul, assurait jusque-là l’intérim de ce poste, après le départ à la retraite du commissaire divisionnaire de police Elloh Raymond, le meilleur policier de l’année 2018, qui a reçu le prix national d’excellence le 06 août 2018.

Cette promotion du commissaire divisionnaire de police, Zagadou Vincent De Paul, comme directeur général de la police criminelle ivoirienne, intervient dans le cadre d’une vague de nominations de personnalités à la tête d’entités publiques.  

Côte d’Ivoire: le président et le SG du FDFP suspendus pour malversation

Le Conseil des ministres a suspendu mercredi, de leur fonction, Joël Nguessan et Léonid Barry-Battesti, respectivement président du Conseil de gestion et secrétaire général du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP), suite à des malversations, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

« Le Conseil a décidé dd la suspension du président  du Conseil de gestion du FDFP et du secrétaire général de cette structure », a dit à la presse M. Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors d’un point de presse. 

Le Conseil a également « instruit » le ministre de tutelle à l’effet de désigner des intérimaires,  a ajouté le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication, des médias  et de la Francophonie.

Des investigations menées par l’Inspection générale de l’Etat de Côte d’Ivoire ressortent des « dysfonctionnements » sur la gestion administrative, financière et comptable du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP).

Ces investigations interviennent à la suite d’une saisine de l’Inspection générale d’Etat (IGE) par la Haute autorité pour la bonne gouvernance, aux fins de mener une « mission de vérification relative à une présomption de scandale financier présumé au FDFP ».

Malékah Mourad-Condé nommée DG de Côte d’Ivoire Tourisme

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la nomination de Mme Malékah Mourad-Condé en comme directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, après un Conseil des ministres.

Cette nomination intervient à la suite d’un décret pris par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. II a été dévoilé à l’occasion de la rentrée gouvernementale tenue ce mercredi. 

Le 13 août 2021, la directrice de la communication et des relations publiques du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Anoh Isabelle, a été nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme. 

Mme Anoh N’Gnimah Marcelle Isabelle assurait ce poste, de façon intérimaire, dans « l’attente de la prise de décret de nomination du directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme ». 

Elle avait été nommée directeur général par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, en remplacement de Mme Touré Nasseneba, appelée au gouvernement en avril 2021, en qualité de ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. 

Transport aérien: la Côte d’Ivoire atteint un taux de conformité de 82%

La Côte d’Ivoire a atteint un taux de conformité de 82% aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), a annoncé, mardi, à Abidjan le directeur général de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) Sinaly Silué.

M. Silué qui s’exprimait à « L’invité du Forum », une tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) a dressé le bilan et les perspectives de sa structure.

Saluant les performances de l’ANAC, il  a souligné que la Côte d’Ivoire a attient « un taux de conformité aux normes de sécurité de l’OACI de 42% en 2011 à 64% en 2015, et de 82% en 2019».

L’obtention en 2015 de la certification américaine TSA de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan figure également au nombre des acquis.

 « Le renouvellement de la certification américaine TSA en décembre 2017 démontre du maintien des conditions de sûreté aéroportuaire qui ont prévalues à l’obtention de la certification initiale en 2015», s’est félicité M. Sinaly Silué.

S’agissant des perspectives, le patron de l’ANAC veut obtenir au cours des prochaines années la certification de l’aéroport de Bouaké (Centre), la réalisation du long courrier par la compagnie nationale avec notamment des vols directs vers les Etats-Unis, la classification en catégorie 1 FAA (Federal Aviation Administration’s ) des Etats-Unis , l’augmentation du niveau de sécurité OACI de 82% à 90%.

L’extension de l’aérogare d’Abidjan à 5 millions de passagers ainsi que l’aménagement de l’avenue de l’aéroport d’Abidjan et la réalisation d’une nouvelle voirie d’accès sont également des objectifs à atteindre.

L’ANAC est une autorité indépendante avec un statut d’administration autonome. Elle assure pour le compte de l’État ivoirien, les missions de réglementation, de contrôle, de surveillance, de sûreté aéroportuaire, de sécurité de l’aviation civile, de médecine aéronautique et de coordination en matière de transport aérien.

Afrobasket 2021: médaillés d’argent, les Éléphants célébrés à Abidjan jeudi

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, qui a accueilli mardi les Éléphants basketteurs, classés 2e à l’Afrobasket 2021, a annoncé un « vibrant hommage » en leur honneur jeudi à Abidjan.

« Dès demain, après le Conseil des ministres, vous serez reçus en audience à la Primature par Patrick Achi et le jeudi à 10h, au Parc des sports de Treichville, tout le mouvement sportif vous rendra un vibrant hommage », a dit M. Paulin Danho. 

Avec cette « belle épopée sportive », M. Paulin Danho a déclaré que les Eléphants basketteurs ont  « repositionné le basket dans le cœur des Ivoiriens », à Kigali face à la Tunisie qui a battu la Côte d’Ivoire 78-75 en finale de l’Afrobasket 2021. 

« Vous avez été combatifs et avez fait un parcours exceptionnel » en apportant « beaucoup d’émotions, beaucoup de joies et beaucoup de fiertés au peuple de Côte d’Ivoire », a ajouté M. Paulin Danho à leur arrivée à Abidjan, mardi. 

Il a dit « bravo » à l’équipe et aux encadreurs qui les ont accompagné dans cette belle aventure, révélant que dans les prochains jours, le gouvernement ivoirien leur accordera la reconnaissance et les encouragements nécessaires. 

L’équipe de Tunisie, en battant la Côte d’Ivoire, a conservé son titre de championne d’Afrique masculine de basket-ball, le 5 septembre 2021 à Kigali. La veille, les Éléphants basketteurs avaient eu raison du Sénégal qui s’est arrogé la 3e place du tournoi face au Cap-Vert (86-73). 

BAD: le Kényan Solomon Mugera nommé directeur de la communication

Le journaliste kényan, Solomon Mugera, nommé directeur de la communication et des relations extérieures du Groupe de la banque africaine de développement (BAD), prend fonction le 1er octobre 2021, selon une note.

Dans cette note, le Groupe de la BAD qui annonce la nomination de M. Mugera, un ressortissant kenyan, assure qu’ il est un journaliste et gestionnaire de médias chevronné avec plus de 20 ans d’expertise à l’échelle internationale.

M. Mugera qui a travaillé pour la British Broadcasting Corporation (BBC) Africa, a présidé la plus grande expansion de la BBC sur le continent africain depuis les années 1940.

Il a aidé la société à atteindre une audience hebdomadaire de plus de 100 millions de personnes dans 12 langues sur les radios, les télévisions, les médias numériques et sociaux.

Avec un budget annuel de 42 millions de dollars, M. Mugera a géré une équipe de 600 employés au Royaume-Uni et à travers l’Afrique, ce qui lui confère une vaste expérience dans la direction d’opérations multimédias.  

M. Mugera a rejoint la BBC en septembre 1998 et a travaillé avec divers départements de la société. Il a été nommé rédacteur en chef du service BBC Swahili en 2006. 

Cinq ans plus tard, il devient le premier Africain à diriger la région africaine du BBC World Service. En septembre 2015, il est promu au poste de Senior Leader. Avant de rejoindre la BBC, il officiait à Kenya Television Network, une entreprise privée.

En tant que directeur de la communication et des relations extérieures, il gérera les communications d’entreprise et les relations extérieures avec les principales parties prenantes, notamment les médias, la société civile, les fondations, le secteur privé, les pays africains et les organisations internationales. 

M. Mugera sera également responsable de la communication interne et de l’engagement avec le personnel du Groupe de la Banque. Il dirigera la messagerie du Groupe de la Banque et les relations médias stratégiques mondiales.

« C’est un honneur de travailler pour le Groupe de la BAD et de soutenir sa vision pour le continent. La Banque a le talent, l’expertise, les connaissances et l’histoire qui doivent être racontées à travers l’Afrique et à un public mondial », a déclaré M. Mugera. 

Pour sa part, le président du Groupe de la BAD, Dr. Akinwumi A. Adesina a fait savoir que « M. Mugera soutiendra la vision du Groupe de la Banque et ses efforts de sensibilisation pour faire connaître les priorités » de l’institution. 

M. Adesina a ajouté qu’il fera connaître aussi « les activités et les réalisations de la BAD aux publics internes et externes », assurant que « c’est un professionnel des médias très respecté et motivé, avec une solide expérience en journalisme et en leadership ».