Côte d’Ivoire: les activités de la bonneterie en berne suite à la suppression des frais Coges

Le président du Groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d’Ivoire (GABS), Yakaria Sanogo, a lancé mardi un cri de cœur, faisant observer que l’activité de leur secteur est en berne depuis la suppression des frais des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) dans le pays.Au cours d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, M. Yakaria Sanogo, le président du GABS, a indiqué de prime à bord que la bonneterie est l’ensemble des activités de tissage et du tricotage de fil pour obtenir du tissu (maillots de sport, tricots, polos etc).

Depuis la suppression des frais Coges dans les établissements par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, l’industrie de la bonneterie connaît une baisse d’activité avec un chiffre d’Affaire en forte régression.

 Les frais Coges sont des ressources supplémentaires levées par les établissements pour faire face aux aux besoins d’investissements sans cesse croissants en vue du paiement des enseignants volontaires, du personnel contractuel ou des besoins spécifiques. 

Cette situation, en croire M. Yakaria Sanogo, est née du fait de « l’absence d’un cadre permettant de baliser les actions des personnes chargées de passer les marchés de production des maillots », ce qui a occasionné des « spéculations sur les prix ».

De ce fait, les prix des articles dans certains établissements se sont vus « très élevés », et à la charge des parents d’élèves  a-t-il ajouté, admettant que « cela a entraîné beaucoup de dérapages » qui ont conduit à la suppression des frais Coges.

Un recensement des fabricants des t-shirts scolaires entamé par la GABS a permis déjà d’identifier à mi-parcours 350 entreprises et unités de production, représentant environ 30% de la population totale, a noté M. Yakaria Sanogo. 

« Nos statistiques estiment à 1150 unités employant entre 5 et 30 personnes. Et même quelques unités vont au-delà de 50 employés », a-t-il poursuivi,  évoquant que ce sont « au bas mot 6.000 pères et mères de familles qui sont privés de leurs moyens de substances ».

« Le personnel de nos entreprises et unités de production est gagné par le désespoir surtout pendant cette rentrée scolaire. Nous chefs d’entreprises sommes stressés parce que nous avons contracté des prêts » pour produire, a-t-il souligné.

Le GABS fait observer que « pour les professeurs d’EPS, utilisateurs des tricots, l’idéal est que les élèves aient des couleurs uniques (de tenues de sports) par niveau et personnalisés avec le logo de l’établissement pour une meilleure organisation des cours ».

L’organisation qui souhaite rencontrer la ministre de l’Éducation nationale, propose qu’ « un prix unique concerté et rémunérateur soit convenu entre les services du ministère et le groupement », qui sera « l’interlocuteur des autorités de l’éducation nationale ».

« Cette mesure permettra d’éliminer les intermédiaires véreux de notre corporation qui disparaissent souvent avec les avances reçues ou livrent partiellement les quantités commandées », a-t-il soutenu.

Le groupement veut par ailleurs « étudier en collaboration avec les services du ministère la possibilité que les paiements se fassent en ligne les années à venir afin d’éviter tout risque de perdition et de corruption éventuelle » avec des prix de vente plafonnés aux élèves.

Violences: la Côte d’Ivoire a enregistré 325 plaintes dont 152 cas de viol en 2020

La Côte d’Ivoire a enregistré 325 plaintes relatives aux Violences basées sur le genre (VBG) dont 152 cas de viol, en 2020, selon le rapport annuel 2020 du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), rendu public mardi, lors d’une cérémonie à la Primature.« Trois cent vingt-cinq (325) plaintes relatives aux VBG (Violences basées sur le genre) ont été enregistrées dont 152 cas de viol », a indiqué Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH, lors d’une présentation du rapport 2020 sur l’état des droits de l’Homme et des activités de l’institution.  

La question des violences basées sur le genre, insinua-t-elle, se présente avec acuité malgré les efforts des autorités gouvernementales et l’installation des bureaux d’accueil genre (gender-desks) dans les services de commissariats de police.

Le rapport fait observer que des obstacles liés au traitement de la question demeurent, notamment le paiement des frais du certificat médical. En cas de viol, la victime devra prouver cela via un certificat médical dont les frais freinent certaines femmes ou jeunes.   

Le rapport annuel 2020 du CNDH ressort en outre les droits civils et politiques, examinés au regard du processus électoral et l’exercice des droits électoraux, ainsi que l’exercice des libertés individuelles et collectives dans le contexte de la gestion de la Covid-19.

Il évoque également l’état de la justice, le contrôle du pluralisme dans les médias audiovisuels de service public, la liberté de presse, la sécurité des biens et des personnes ainsi que le dialogue politique en Côte d’Ivoire.

Concernant l’exercice des droits électoraux, le CNDH relève que l’élection du président de la République s’est tenue dans un contexte de violences perpétrées par les militants et sympathisants de l’opposition durant le processus, avec un mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition.

Cette désobéissance civile qui a boudé la présidentielle d’octobre 2020, en dépit des garanties de transparence données par la Commission électorale indépendante (CEI) avait fait plusieurs victimes et causé d’énormes dégâts matériels à travers le pays.

Le CNDH note au plan de la Justice, notamment au niveau international, que le 28 avril 2020, la Côte d’Ivoire a retiré sa déclaration de compétence à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour connaître des recours introduits par les ONG et les individus contre l’État.

Concernant le contrôle du pluralisme dans les médias audiovisuels de service public, le CNDH a procédé à l’analyse du temps d’antenne accordé aux acteurs politiques par les médias publics, notamment les chaînes de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI).

De l’analyse des rapports mensuels de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), il ressort que le RHDP, le parti au pouvoir a bénéficié de plus de temps d’antenne que ceux de l’opposition, soit 8 h 22 mn 40 s contre 51mn16s pour le PDCI-RDA et 9 mn 08 s pour le FPI.

Dans le contexte de Covid-19, l’Etat ivoirien a mis en place le télé-enseignement pour assurer l’exercice de ce droit, à l’endroit des apprenants, mais cela a connu un « bilan mitigé » au terme d’une enquête d’opinion réalisée par le CNDH.

Jugé pertinent par 53,23% des enquêtés, le télé-enseignement par des cours en ligne était estimé inaccessible par 18,20% de la population cible, alors que 48,11% de l’échantillonnage avait accès via la RTI.

Le ministre auprès du président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, qui représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué le travail abattu par le CNDH sur les questions liées aux droits de l’Homme de façon transversale.

Le gouvernement est engagé à préserver les droits civiques des citoyens, a-t-il dit, faisant observer que « le déséquilibre constaté dans la répartition des temps d’antenne entre partis et groupements politiques, cela résulterait plutôt du volume d’activités des différents acteurs sur le terrain politique».

Par ailleurs, soutiendra-t-il, le retour de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire « est la conséquence logique du dialogue politique inclusif impulsé par le chef de l’Etat, témoignant ainsi de sa volonté d‘apaiser le climat social » dans le pays.   

Le CNDH siège au Conseil des Droits de l’Homme à Genève et au Conseil Economique et Social (ECOSOC) des Nations Unies, à New York. Depuis juin 2021, la Côte d’Ivoire occupe un siège au Comité des Nations Unies pour l’Elimination de la Discrimination Raciale (CERD).

Sur 11 membres composant le CERD, le candidat ivoirien Bakari Sidiki Diaby est arrivé en tête lors de l’élection visant à pourvoir à ce poste. Depuis le 20 septembre 2021, le CNDH préside l’Association Francophone des Commissions Nationales des Droits de l’Homme (AFCNDH).

Mise en place de plateformes contre les discours de haine dans six localités ivoiriennes

Les travaux du séminaire organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) se sont achevés, le dimanche 19 septembre 2021 à Yamoussoukro par la mise en place de plateformes locales d’alerte précoces et de lutte contre les rumeurs, les fake news et les discours de haine.

C’est la principale résolution de ce séminaire de formation sur le thème « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine », organisé du 16 au 19 septembre 2021 par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).  

Consigné au module 5 de la session de formation, le projet de la mise en place d’une plateforme locale d’alertes précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine a été acté par l’ensemble des trente-trois participants à l’issue des échanges. 

Ils ont ensuite décidé de la mise en place de groupes locaux d’alertes précoces, notamment, dans les circonscriptions de Bouaflé (centre-ouest), Bouaké (centre-nord), Tiébissou (centre), Toumodi (centre-sud), Yamoussoukro (centre) et Abidjan (sud).

Une plateforme whatsapp a été en outre créée séance tenante, suivie par l’étape de l’abonnement des séminaristes de Yamoussoukro à la page Facebook et au compte twitter de Ivoircheck, la plateforme de vérification des faits du Repprelci. 

« Il ne suffit pas de dire que nous avons mis une plateforme en marche mais il faut que dans les jours à venir nous ayons des rapports sur les activités de cette plateforme », a dit à la cérémonie de clôture M. Peyogori Ouattara, l’expert national cohésion sociale au Bureau du Pnud en Côte d’Ivoire.

Pour le représentant de Carol Flore-Smereczniak, la représentante-résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, ce sont ces rapports qui permettront de prouver qu’à la suite de l’atelier, il y a du travail sur le terrain.

Il a insisté qu’à l’issue de cet atelier de Yamoussoukro il faudrait « qu’on sente qu’il y a eu une transformation de tous les participants » notamment dans la gestion quotidienne des différents comptes sur les réseaux sociaux.

« Chez nous au Pnud, c’est ça le résultat et donc je voudrais souhaiter que cela puisse se percevoir dans nos actions futures « , a espéré M. Ouattara.

« C’est ça la preuve, c’est ça l’évidence. Si on n’a pas ça, c’est comme si le travail que nous avons fait est inachevé, car ce que nous recherchons tous, c’est une paix durable en Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, s’est dit rassuré après ces 72 heures de formation. Les participants, dotés d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques, pourront apporter des solutions pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux en Côte d’Ivoire.

« Je reste convaincu que vous êtes désormais outillés pour déconstruire les préjugés et les stéréotypes qui nourrissent les rumeurs, les discours de haine en faisant la traque aux fausses informations que les réseaux sociaux relaient avec une si grande rapidité à l’instar de l’éclaire », a-t-il lancé,  s’adressant aux 33 participants.

« Maintenant, il nous appartient tous de nous prémunir et d’agir dans nos communautés, dans nos rédactions, dans nos différents milieux en nous appuyant sur la formation reçue et les recommandations qui viennent d’être lues pour mener sans délai les actions de sensibilisation, d’explication sur le terrain que nous appelons de nos vœux », a conclu le président du Repprelci.

Les participants venus d’Abidjan, Toumodi, Yamoussoukro, Bouaflé, Tiébissou et Bouaké ont fait des  recommandations aux pouvoirs publics à qui ils ont demandé un « engagement fort » dans la lutte contre les rumeurs, les fake-news et les discours de haine.

Ils ont souhaité un appui aux médias numériques engagés dans la lutte contre les fake news, ce qui devrait permettre la promotion d’une culture à l’éducation aux médias et à l’information, l’application plus ferme de la loi contre les fake news, ainsi que l’élaboration, la diffusion et la promotion d’un guide pratique d’utilisation des médias numériques en Côte d’Ivoire. 

A l’endroit des participants, issus notamment des médias numériques, du Sénat des jeunes, de la Jeune Chambre de Côte d’Ivoire, du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire, de l’association Anouanzè, du ministère de la réconciliation et de la cohésion nationale et de l’Union nationale des correspondants de presse de Côte d’Ivoire (Unacopci), il a été demandé l’organisation de séances de restitution de cette formation au retour dans leurs rédactions et localités respectives. 

Il leur est également exigé une responsabilité plus accrue dans le traitement et le partage de l’information. Pour ce faire, il devrait être procédé à la désignation dans les rédactions de points focaux de lutte contre les rumeurs, des fake news et les discours de haine. 

Ces derniers devraient par ailleurs procéder à la mise en place de cellules locales, faire la veille informationnelle et le suivi-évaluation des campagnes menées. Aux partenaires au développement de la presse, il a été recommandé un accompagnement technique et/ou financier durable et la promotion des campagnes de lutte contre les fake news. La cérémonie de clôture a pris fin après une remise de diplômes aux différents participants. 

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Affaire détournement au Groupe parlementaire Pdci: Simon Doho se dit « pas concerné »

Le député ivoirien, Simon Doho, le président du Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), soupçonné de détournement des émoluments du groupe, se dit « pas concerné » par cette affaire qui emballe la toile.

« Je ne me sens pas concerné », a déclaré le député de Bangolo (ouest ivoirien), Simon Doho dans un entretien téléphonique à APA. Selon une note de l’analyste politique Dr Narcisse Coulibaly, circulant sur la toile, il « serait suspecté par ses pairs de détournement de fonds ».  

Ces fonds sont collectés pour le fonctionnement du groupe parlementaire Pdci. L’analyste politique rapporte que « ces fonds sont le résultat d’une ponction mensuelle de 130 000 FCFA, effectuée sur les émoluments de chaque député membre du groupe ». 

Le groupe parlementaire du Pdci, fait-il observer, « compte 65 membres, ce qui fait un total de 8 450 000 FCFA que l’organisation reçoit de ses membres pour son fonctionnement » aux dires de son informateur.

« M. Doho Simon rechigne à faire le point de ce butin collecté depuis le début de la nouvelle législature », ce qui fait murmurer de plus en plus ses collègues, poursuit-il, ajoutant que cet état de fait, fait naître au sein du groupe parlementaire du parti septuagénaire, un profond malaise.  

« Cette situation pour le moins inédite au PDCI-RDA révèle un problème bien plus tentaculaire encore. Il s’agit de la gestion du parti lui-même et de la question de sa gouvernance », commente l’analyste politique.  

Il relève que « le parti d’Houphouët Boigny va mal depuis quelques années maintenant », en témoigne « les nombreuses défections en direction du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, pouvoir) ».  

En outre, « les derniers résultats des élections législatives laissent même croire que le Pdci se réduit  progressivement en peau de chagrin » et « à cela s’ajoutent les différentes crises internes et les frondes récurrentes de militants actifs à l’approche des élections présidentielles ». 

Dr Narcisse Coulibaly,  a par ailleurs fait remarquer que récemment c’est l’ex-ministre du Commerce, Jean Louis Billon qui a adopté « une posture de défiance vis-à-vis de la vieille garde du parti, posant clairement le problème du renouvellement générationnel dans ce parti perçu comme gérontocrate » . 

« Tous ces éléments laissent penser que le PDCI-RDA risque l’implosion si rien n’est fait. Comment le plus vieux parti de Côte d’Ivoire va-t-il gérer ce tournant décisif dans son histoire avec ses crises internes ? L’avenir nous situera », conclut-il. 

La Côte d’Ivoire lance sa 4e Enquête démographique et de santé

La Côte d’Ivoire a lancé officiellement lundi sa 4e Enquête démographique et de santé (EDS), qui s’étend du 21 septembre au 30 décembre 2021, pour un coût de plus de 4 milliards Fcfa.

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021) a été lancé conjointement par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, à l’auditorium de la Primature.

« Le budget de l’enquête est estimé à plus de 4 milliards Fcfa. Il est financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses démembrements à hauteur de 1,068 milliard, l’USAID 825 millions, la Banque mondiale à plus de 1,1 milliard, l’Unicef 423 millions, l’UNFPA 82 millions FCFA et le Fonds mondial 538 millions FCFA « , a indiqué Mme Kaba Nialé.

Cette enquête, dira-t-elle, se déroulera sur 18 mois. En outre, les agents enquêteurs et les agents biomarqueurs encadrés par des superviseurs de l’Institut national de la statistique (INS), opérateur technique, seront déployés du 21 septembre au 30 décembre 2021.

La Côte d’Ivoire se caractérise par une croissance très rapide de sa population, avec un taux de croissance démographique de 2,6% par an selon la dernière enquête par grappes à indicateurs multiples réalisée par l’Etat en 2016.

L’indice synthétique de fécondité qui est le nombre d’enfants qu’aurait une femme au cours de sa vie féconde était de 4,6 enfants par femme avec une prévalence contraceptive moderne de 16%. Si cette tendance est maintenue, la population ivoirienne doublera tous les 27 ans. 

Le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’Guessan, a précisé que  cette enquête permettra de recueillir des données sur les caractéristiques des ménages et commodités de logements, au niveau de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité.

Elle permettra également de recueillir des données sur les caractéristiques individuelles des femmes de 15 à 49 ans et des hommes de 15 à 59 ans, le niveau de la mortalité maternelle, infantile ainsi que de la mortalité adulte.

Les agents enquêteurs s’intéresseront aussi aux données sur la santé maternelle, en particulier les soins prénatals et postnatals et les conditions d’accouchement, de même que la fièvre et les infections respiratoires chez les enfants de moins de 5 ans.

Il s’agit aussi de tester la teneur en iode du sel de cuisine dans la moitié des ménages, d’estimer la prévalence de l’anémie chez les enfants de zéro à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans, par le biais d’un test d’hémoglobine.

Sur le plan méthodologique, l’enquête porte sur un échantillon de 15.092 ménages répartis sur toute l’étendue du territoire. Elle vise en particulier toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans, les hommes âgés de 15 à 59 ans sélectionnés dans un ménage sur deux,  et les enfants de 0-4 ans et de 5-17 ans pour les informations spécifiques.

M. Doffou a fait savoir que 2695 ménages ont été sélectionnés pour le test de la qualité de l’eau de boisson, soit 5 ménages par grappe. Les tests, sanguins, eux, seront réalisés sur les femmes de 15 à 49 ans et les enfants de 6-59 mois pour l’anémie et le paludisme.

Le ministre Pierre Dimba a fait observer que cette enquête vise l’actualisation des données statistiques en matière de démographie et d’indices de santé aux fins en vue de l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations. 

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a déclaré que le gouvernement américain, à travers l’USAID, est « heureux de collaborer avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour mener cette importante enquête en partenariat avec la Banque mondiale, l’Unicef et l’UNFPA ».

« Nous comptons sur vous pour examiner soigneusement les résultats, identifier les domaines d’interventions prioritaires, engager les ressources nécessaires pour résoudre les problèmes identifiés », a ajouté le diplomate américain.

Mme Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale, a dit que son institution est « heureuse de s’associer à l’INS » pour cette enquête, car le défaut de données démographiques est un « handicap ».  

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021), la quatrième du genre organisée par la Côte d’Ivoire, intervient après celles de 1994, de 1998-1999 et de 2011-2012. 

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la route côtière pour un coût de 308 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé samedi à San-Pedro (Sud-ouest) au lancement des travaux de renforcement de la route côtière, pour un coût d’investissement de 308 milliards de Fcfa, lors d’une cérémonie.

Ces travaux de renforcement de la route côtière, longue de 353,5 Km, sont répartis en trois lots et sont attribués à trois entreprises. Financés par l’État de Côte d’Ivoire, ils devraient permettre de relier Abidjan-San Pedro.

San-Pedro, deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire, devrait accueillir en 2023 des matchs de la Coupe d’Afrique des nations de football dont le pays est hôte. La route de la côtière est quasiment impraticable depuis quelques années.  

« Les graves crises politico-militaires qu’ont connues la Côte d’Ivoire, n’ont pas permis de donner à cet axe majeur, l’entretien qu’il aurait fallu au moment où il aurait fallu, au point que nous en sommes arrivés à un tel niveau de dégradation », a fait savoir M. Patrick Achi. 

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que ce tronçon réclamait en termes de renforcement, plus de 300 milliards de FCFA, et ce sont ces ressources mobilisées par le chef de l’Etat qui permettent de réhabiliter « dans 15 mois » les travaux de cette nouvelle voie.

La voie de la côtière présente d’énormes opportunités économiques, touristiques et sportives pour la Côte d’Ivoire. Sa réhabilitation devrait permettre d’améliorer le réseau routier revêtu et la réduction du coût et du temps de déplacement des personnes et des biens.

Les travaux auront lieu sur le tronçon Songon – Dabou – Grand-Lahou (93 Km), l’axe Grand-Lahou – Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco – Sassandra – San Pedro – Grand-Béréby (180,5 Km). Les  localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km pour San-Pedro.

Football ivoirien: élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a annoncé samedi à Abidjan l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de l’organisation.

Mme Dao Gabala qui a conduit la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF, a annoncé à l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, « l’adoption des textes (statutaires) fin octobre et l’élection du nouveau président au plus tard le 20 décembre (2021) Dieu voulant ».  

Au cours d’un point de presse, Mme Dao Gabala a déclaré à propos du respect du chronogramme en vue de l’élection déclaré « oui, c’est tenable (car) le Code électoral est prêt » et le Comité de normalisation est en train de travailler sur les statuts. 

L’Assemblée, « n’ayant pas pu approuver les comptes, (alors) il n’y a pas eu de quitus », a-t-elle souligné avant d’ajouter « on a tout simplement reporté l’approbation des comptes et des quitus à la prochaine Assemblée générale qui va se tenir dans un mois à peu près ».  

Sur la gestion de 2020, elle a fait observer qu' »il y a un certain nombre de réserves qui sont importantes et qui ont été émises par le commissaire aux comptes et qui nécessitent des décisions de l’Assemblée générale pour qu’à la faveur de la normalisation on ait une situation claire ». 

« Les retraitements que propose le commissaire aux comptes ne sont pas uniquement liés à la gestion précédente, c’est (également) lié à un certain nombre de choses qui datent parfois depuis 15 ans et qui traînent encore dans les comptes », a-t-elle relevé. 

La présidente du Comité de normalisation a indiqué que cette session « va être à la fois une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire ». Elle permettra, dans un premier temps, de revoir les comptes et donner les quitus ou ne pas et ensuite d’examiner les textes.

L’année 2020 a été difficile pour le secteur en raison de la pandémie de la Covid-19 qui a marqué un coup d’arrêt depuis le 8 mars à toutes les activités sportives, mettant les clubs et tous les acteurs dans une situation financière difficile. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale de juillet 2020 de la FIF n’avait pas pu arriver à son terme avec l’élection d’un nouveau Comité exécutif, ce qui a prévalu à la mise en place du Comité de normalisation par la FIFA. 

Selon le Comité de normalisation, la session a enregistré 14 délégués de la ligue 1; 24 délégués de la ligue 2; 38 délégués de la ligue 3 et trois groupements d’intérêt, soit un taux de participation de 97%.

 « On avait l’impression d’être déjà en campagne, alors que la campagne n’est pas encore ouverte », a fait remarquer Mme Dao Gabala, rapportant qu' »il y a eu des moments de tensions, des moments d’euphorie, mais tout est très vite rentré dans l’ordre ». 

Le championnat, dira-t-elle, qui est l’usine du football et vital pour les clubs, va « reprendre avant la fin de l’année, (notamment) avant le mois de décembre 2021, mais probablement pas au 2 octobre comme ça été prévu.  

Ouverture à Yamoussoukro d’une formation de jeunes leaders face aux discours de haine

Un séminaire de formation de jeunes leaders de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi, à Yamoussoukro, dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Destiné à accompagner les participants dans la création de plateformes locales avec des mécanismes d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine, ce séminaire de trois jours qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) est exécuté par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Trente jeunes venus d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké, Tiébissou, Bouaflé, Yamoussoukro et Toumodi participent à cette session de formation qui refermera ses portes, dimanche.

Les travaux, ouverts vendredi, à l’Hôtel des parlementaires de Yamoussoukro, regroupent des professionnels des médias, des jeunes leaders d’opinion, de communautés ethniques et religieuses ainsi que des représentants de ministères.

Engagé dans la lutte contre les fake news (fausses nouvelles), et doté d’une expertise dans l’éducation aux médias et à l’information ainsi que dans la sensibilisation citoyenne, le Repprelci promet de rester fidèle à ses missions d’organiser, structurer et promouvoir des médias numériques professionnels et de qualité en Côte d’Ivoire.

Selon son président, Lassina Sermé, l’objectif de ce séminaire de renforcement des capacités de jeunes leaders est de «doter ces derniers d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques dans un cadre d’échange et de dialogue en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux dans nos communes, quartiers et villages ».

En effet, a poursuivi M. Sermé, les rumeurs et les discours de haine prennent en Côte d’Ivoire, des proportions parfois inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Les réseaux sociaux occupent la vie en jouant un rôle prépondérant dans tous les secteurs, obligeant les gouvernants et les acteurs du quatrième pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre ce vecteur qui trouble et déstabilise la quiétude de la population », a-t-il fait savoir, soulignant une jeunesse très active sur les réseaux sociaux qui se laisse parfois manipulée.

« L’appropriation d’une attitude adéquate face aux rumeurs et aux discours de haine peut nous conduire à un climat de paix durable », a conclu le président du Repprelci.

M. Peyogori Ouattara, Représentant la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire Carol Flore-Smereczniak, a traduit l’engagement de son institution à accompagner l’initiative du Repprelci dans la recherche de solutions pour la paix.

Car, a-t-il expliqué, « le Pnud qui est une agence des Nations unies par excellence en charge des questions de développement est conscient de ce que il ne peut y avoir de développement s’il n’y a pas de paix ».          

Pour le Représentant du Pnud, face aux messages « clivants sur la base de préjugés et de stéréotypes » qui foisonnent sur les réseaux sociaux, « il était temps de pouvoir entreprendre des initiatives pour pouvoir lutter efficacement contre les dérives constatées » sur ces plateformes numériques.

Pour lui, les journalistes et les leaders communautaires sont très bien placés pour mener à bien cette lutte quotidienne pour la paix et le développement. D’où l’intérêt particulier qu’accorde son institution aux résolutions qui sortiront de ce séminaire.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et éminent journaliste Zio Moussa a prononcé la conférence inaugurale sur le thème du séminaire « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ».

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias a été animé par Dr Yves Youant, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Le second module intitulé, « la communication identitaire et non violente » a été présenté par Dr Salomé Djè de l’ONG Terre d’Union.

La journée de samedi sera meublée par le troisième module sur  « les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification de fake news », qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, ivoirecheck.com.

Le quatrième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Olped, Zio Moussa.

La mise en place d’une plateforme locale d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine constituera le cinquième module.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Fonctionnaires ivoiriens: le « SIGFAE » a mis « fin à des pertes de 42 milliards Fcfa »

Le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) de Côte d’Ivoire a permis de mettre fin à des pertes de plus de 42 milliards Fcfa par an, selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration, Brice Kouassi Kouamé.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration, M. Brice Kouassi, s’exprimait vendredi à l’occasion de la clôture de la deuxième édition de l’African Digital Week, organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI. 

Cet événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique s’est tenu les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR). Il a permis d’évoquer les défis liés à la digitalisation des services au niveau du secteur public et du secteur privé. 

 En ce qui concerne la fonction publique, le gouvernement ivoirien a instauré le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qui a « permis un gain de plus de 42 milliards Fcfa par an », a indiqué le secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, plusieurs services et processus du secteur public ivoirien sont dématérialisés. Et, dans cet élan, le gouvernement a pris une série de mesures pour numériser les services au profit des usagers. 

« Tous les services sont plus ou moins digitalisés pour permettre aux usagers d’avoir accès à un service de qualité et une vie facilitée », a-t-il ajouté, annonçant le projet de la signature électronique qui devrait permettre désormais une gestion électronique des courriers. 

Le coordonnateur du Fonds de développement du service universel des télécommunications, le Sénégalais Amadou Manel Fall, était présent à cette rencontre de partage d’expériences. Il a fait observer qu’au Sénégal, à l’instar des autres États, l’on constate une dématérialisation des procédures administratives.

En outre, les populations ont de plus en plus accès à des services digitalisés. Cependant, le problème de l’extension des services universels jusque dans les hameaux les plus reculés demeure: pendant que le secteur privé vise la rentabilité avant de se déployer, l’Etat lui, espère une couverture sur tout son territoire. 

M. Brice Kouassi a relevé qu’un dilemme se posait, à savoir faire un basculement total vers le digital, où y aller progressivement. En tout état de cause, cela s’impose et la Côte d’Ivoire y est engagée, en drainant toutes les couches socio-professionnelles vers un écosystème numérique.   

Ferdinand Lia, président de la jeunesse du FPI nommé vice-président du parti

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a nommé jeudi le président de la jeunesse du parti, Lia Gnan Ferdinand, en qualité de vice-président, chargé de la mobilisation et de l’animation politique, à la suite d’un réamenagement du secrétariat exécutif.

Dans le communiqué qui énumère les différentes nominations,  il est indiqué que ce réaménagement répond à deux objectifs majeurs, notamment doter chacune des Régions administratives d’une vice présidence par l’autonomisation de certaines d’entre elles initialement regroupées autour d’une vice présidence unique.

En outre, ce réaménagement vise à faire la promotion des jeunes, consacrant ainsi le rajeunissement de la direction du Front populaire ivoirien, souligne le communiqué dont APA a reçu copie. 

Selon la formation politique, la finalité est d' »œuvrer au rapprochement de la direction avec la base pour plus de proximité et pour une gouvernance proactive permettant  d’atteindre les objectifs assignés au parti ».

Tous les autres membres de la direction demeurent à leurs postes respectifs, mentionne le communiqué signé par le secrétaire général et porte-parole du FPI, Issiaka Sangaré.

Voici les nouvelles attributions: 

1/ VP YAPO Atse Benjamin

Vice-président chargé de la région de la Mé;

2/ BOUABRE Abané Yvonne

Vice-présidente chargée des Infrastructures Économiques et de l’Energie et des fédérations d’Abidjan Sud;

3/ TOURE Amara  

Vice-président chargé des régions du Denguele et du Folon ;

4/ KOFFI Aka

 Vice-président chargé de la région du Moronou;

5/ DAGBO Godé Pierre 

 Vice-président chargé des Affaires Juridiques, Institutionnelles et des Relations Internationales et des fédérations d’Abidjan Banco (Yopougon Songon);

6/ BIH Émilie  

Vice-président chargé de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi;

7/ N’DA EDOUKOU BERNHARDT  

Vice-président chargé des fédérations de l’Indenié-Djuablin;

8/ DAN THÉ Appolos 

Vice-président chargé de l’Economie Mondiale, de la Mondialisation et des Politiques d’intégrations ;

9/ DIABATE Beh  

Vice-président chargé des Districts d’Abidjan 2A ( Abidjan Anyama) et du Tchologo;

10/ KOUASSI YAO Raphaël

Vice-président chargé de la Politique Culturelle et des fédérations de la Vallée du Bandama;

11/ N’GUESSAN Amelan Simone Secrétaire Générale Adjoint chargée du Patrimoine du Parti et des fédérations d’abidjan (Abobo Anyama)

AU TITRE DES NOMINATIONS 

1/ TRAORÉ Idrissa

Vice-président chargé des fédérations d’Abidjan Centre (Plateau, Adjamé-Williams, Attecoube) 

2/ LlA GNAN Ferdinand 

Vice-président chargé de la mobilisation et de l’Animation politique

3/ KAMBOU DIFILE, 

vice-président chargé des fédérations de la région du Boukani

4/ADER YA KOUADIO Étienne 

vice-président chargé des fédérations de la région du IFFOU et du N’ZI

5/ N’GUESSAN Kotchi Rémi

vice-président chargé des Hydrocarbures, des Mines et de l’Energie

6/ DJEKE KOFFI,

Vice-président chargé des fédérations de la région des Lacs et du Bélier ;

7/ TRAORE Beh

Vice-président chargé des fédérations des régions de la Bagoue et du Poro

8/ KANE METOU

vice-président chargé des fédérations du District du Woroba (Worodougou, Bafing et Béré)

20/ TAHOU Thierry

vice-président chargé des fédérations du Guemon

Armée ivoirienne: plus de 60 dossiers de rackets bientôt jugés (procureur militaire)

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, seront jugés lors de la prochaine rentrée judiciaire, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, Ange Kessi.

Le contre-amiral Ange Kessi, commissaire du gouvernement ivoirien, s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse initiée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo.

La sensibilisation « est terminée, nous sommes rentrés dans la phase de répression. Dès la rentrée judiciaire, le tribunal militaire a déjà programmé 43 dossiers à laquelle vont s’ajouter une quinzaine qui devraient être jugés l’année passée », a indiqué le procureur militaire. 

« Donc, c’est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger », a fait savoir le commissaire du gouvernement,  ajoutant que « la  Côte d’Ivoire doit figurer parmi les pays qui sont les moins corrompus dans le monde ».

S’appuyant sur la collaboration et les renseignements recueillis auprès de certains partenaires dont l’ONG Égalité & Justice pour tous, plusieurs procédures de poursuites judiciaires ont été initiées.

« C’est alors que pour le compte de l’année judiciaire écoulée (2020-2021), sur 77 cas dénoncés par l’ONG, le Parquet militaire a initié 43 procédures de poursuites contre les agents des forces de défense et de sécurité pour extorsion de fonds sur les usagers de la route », a-t-dit.

Les 34 autres cas feront l’objet d’enquête pour défaut de preuves matérielles, a relevé le procureur militaire. Sur ces 43 agents visés, l’on a pour le District d’Abidjan deux policiers issus de la commune d’Abobo et trois  de la cité d’Anyama.

Selon le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Epiphane Zoro Ballo, des vidéos de lanceurs d’alertes attestent des actes de rackets impliquant certains agents des forces de défense et de sécurité.

« Ces enregistrements nous indiquent clairement l’implication des unités de la gendarmerie  (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité dont 24 ont fait effectivement l’objet de poursuites », a-t-il souligné.

M. Epiphane Zoro Ballo a annoncé une plateforme web de signalement et un numéro vert de sorte que les cas de corruption soient dénoncés, et un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alertes, ce qui devrait permettre une collaboration avec les populations dans ce projet.

Mardi, le ministre Epiphane Zoro a annoncé une opération de lutte contre la corruption dénommée opération « coup de poing », tout en prévenant qu’aucun département se sera épargné dans le cadre d’investigations en cours.

Le procureur militaire a fait remarquer que le racket est puni de 5 ans de prison. Depuis 2011, soit en l’espace de 10 ans, quelque 326 dossiers pour faits contre le racket ont été enregistrés, soit 32 dossiers par an. Sur ces 326 dossiers, 200 actes soutenus par des preuves ont été jugés.

Par ailleurs, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a révélé que les plaintes pour arnaque aux concours, 2.600 ont été notifiées depuis janvier 2021 et en un seul jour, le Parquet peut recevoir 12 dossiers.

Togo: ouverture des opérations du port sec franc d’Adétikopé

Les opérations du port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, hub économique situé à environ 18 km de Lomé, sont ouvertes officiellement depuis le 15 septembre 2021.

Le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, un hub économique de dernière génération, s’étend sur une superficie totale de 6 hectares et bénéficiera à des centaines de clients. 

L’ouverture des opérations sur le port sec franc s’inscrit dans la volonté de faire de la plateforme PIA un hub économique de pointe.

Elle intervient après la réception ces dernières semaines des équipements de manutention de dernière génération, notamment des engins élévateurs de conteneurs vides et pleins (reachstrackers).

La plateforme également réceptionné  des engins dédiés à la manutention de conteneurs vides (Empty Container Handlers) et des engins dédiés au transfert des conteneurs (Terbergs et trailers). 

En complément du parking déjà opérationnel, le port sec permettra de fluidifier le trafic régional grâce à l’interconnexion des réseaux logistiques et participera au désenclavement des arrière-pays. 

Le parking de PIA met une capacité totale de 484 camions à disposition des opérateurs de transport logistique nationaux et internationaux. 

Sur ce parking à camions, ont été accueillis le 26 juillet dernier, les premiers véhicules en provenance des pays enclavés, notamment du Burkina Faso et du Niger.

L’unité a pour objectif de désengorger le Port autonome de Lomé, d’alléger son trafic, tout en permettant aux opérateurs de transport de desservir les pays enclavés à l’instar du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des services logistiques et des installations de pointe. 

Hub logistique de dernière génération, la plate-forme est dotée d’un système de billetterie et d’accès automatisé, d’un système de contrôle visuel (CCTV).

Il comprend en outre une station-service, une caserne de pompiers, d’un poste de police, une clinique, des cantines et une salle de prière, etc.

Source de dynamisme économique pour le Togo, ce terminal s’inscrit dans la volonté de l’Etat de contribuer au développement économique du pays en favorisant l’industrialisation et en générant des milliers d’emplois résilients au profit de la jeunesse.

Reconnue pour son impact positif sur l’économie du pays, la Plateforme industrielle d’Adétikopé a reçu la visite du ministre des Transports Routiers Aériens et Ferroviaires, Affo Atcha Dedji, le 31 août 2021 et celle de Kokou Edem Tengue, le ministre de l’Economie Maritime de la pêche et de la protection côtière le 10 septembre 2021. 

Tous deux ont souligné l’ambition et le leadership du président de la République togolaise Faure Essozimna Gnassingbé grâce à qui, ce projet devient une réalité aujourd’hui.

La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a été inaugurée par le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé le 6 juin 2021. 

Ce terminal est dotée d’une zone portuaire composée d’un Inland Containers Depot (ICD) d’un port sec, d’un parc à camions et des entrepôts de stockage de nouvelle génération. 

La PIA est issue d’un partenariat Public Privé entre la République togolaise et Arise IIP. Cette plateforme, dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2022 (Phase 1). 

Putsch en Guinée : la Cédéao corse les sanctions contre la junte

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est allée au-delà du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale.Juste six mois, c’est le délai donné aux militaires au pouvoir en Guinée pour la restauration de l’ordre constitutionnel. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) veut absolument que les élections présidentielle et législatives se tiennent au bout de cette période.

Face à « la résurgence des coups d’Etat après ceux du Mali en 2020 et 2021 », l’organisation régionale s’est montrée ferme à l’égard  des putschistes en Guinée réunis au sein du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD).

En Session extraordinaire, hier jeudi à Accra (Ghana), les chefs d’Etat et de gouvernement ont prononcé, conformément aux protocoles de la Cédéao, leur « interdiction de voyage » ainsi que « le gel de leurs avoirs financiers ». Des mesures qui s’appliquent également aux « membres de leur famille ».

De plus, aucun militaire n’est autorisé à être candidat au scrutin présidentiel censé avoir lieu en mars 2022. Pour contraindre les tombeurs d’Alpha Condé à respecter toutes ces décisions, la Cédéao a sollicité « l’appui de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE), des Nations Unies et des partenaires multilatéraux et bilatéraux ».

Tout au début de cette réunion, faisant suite à celle tenue le 8 septembre  par visioconférence, les dirigeants ouest-africains ont pris note du Rapport de la Mission de haut niveau dépêchée en Guinée le 10 septembre et conduite par Goodluck Jonathan, le médiateur en chef.

Alpha Condé est toujours détenu par les hommes du colonel Mamady Doumbouya, auteurs du coup d’Etat du 5 septembre dernier. De ce fait, la Cédéao a réaffirmé « son exigence pour la libération immédiate et sans condition » du président déchu.

L’organisation régionale a rappelé qu’ « elle tient les membres du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD) pour responsables individuellement et collectivement de l’intégrité physique » de l’ancien homme fort de Conakry.

Après avoir noté « l’apparent engagement » du CNRD à œuvrer pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao a demandé au président en exercice de visiter, dès que possible, la Guinée afin de notifier en personne ses décisions.

Les présidents Nana Addo Akufo-Addo du Ghana, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau, Georges Weah du Libéria, Mohamed Bazoum du Niger, Macky Sall du Sénégal, Julius Maada Bio de la Sierra Leone, Faure Gnassingbé du Togo et Yemi Osinbajo, vice-président du Nigéria, ont notamment assisté à cette rencontre.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour une assistance des migrants de retour volontaire

La Convention de la Société ivoirienne (CSCI) qui plaide pour une assistance à l’employabilité des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire, a rendu jeudi publique une étude montrant la fragilité de leur situation.L’étude fait état des caractéristiques socio-démographiques des migrants de retour volontaire notamment à Abidjan et Daloa (Centre-Ouest). L’approche individuelle indique une domination des hommes avec un taux de 77%.

Les facteurs économiques et sociaux, particulièrement le chômage et la pauvreté soutiennent la décision des migrants d’entreprendre une aventure périlleuse à la recherche d’autres horizons moins sombres. 

En allant sous d’autres cieux, les migrants aspirent à plus de sécurité matérielle, voire plus de bien-être.  De retour au pays, une enquête révèle qu’un nombre important pratique une activité de faibles revenus dans le secteur informel. 

Les migrants de retour, travaillent principalement dans le commerce, notamment de détails, dans l’agriculture, l’élevage et d’autres activités saisonnières, souligne le texte qui note que les emplois informels ne permettent pas une inclusion durable de la jeunesse.

De ce fait, ces migrants de retour sont susceptibles de produire des récidives de la migration irrégulière, souligne l’étude. La CSCI juge primordiale de mettre l’accent sur l’employabilité des migrants de retour et le développement d’entreprises à leur profit. 

Les migrants de retour interrogés manquent généralement de qualifications professionnelles et déclarent n’avoir aucune compétence professionnelle. Ils éprouvent des difficultés de réinsertion professionnelle. 

Les personnes ayant un niveau d’instruction secondaire approchent un taux de 38,3%, alors que 9% ont un niveau scolaire primaire. Ensuite, 14,4% ont intégré l’école coranique. La proportion des migrants ayant un niveau supérieur sont de 13,1% contre 9% non scolarisés. 

Les résultats de l’étude ressortent que la majorité des migrants interviewés sont célibataires, à savoir 41,17% pour les femmes et 41,52% pour les hommes. Ce qui montre que le mariage est considéré comme une situation stable.

L’étude dévoile que la majorité des migrants de retour volontaire soit 47,3% ont résidé dans les pays d’accueil de moins d’un an. 

L’âge moyen des migrants de retour est de 27,7 ans. Entre mai 2017 et mai 2018, un projet dénommé « FFUE » a permis d’assurer l’assistance de 2.214 migrants de retour. Ce projet a été financé par l’Union européenne et mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien.

L’étude sur la situation des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire a été réalisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) en partenariat avec France volontaires et France expatriés. 

Côte d’Ivoire: la violence freine les femmes et les jeunes dans les débats politiques (étude)

Le nouveau visage de la politique, caractérisé par la violence, freine l’élan des femmes et des jeunes dans les débats politiques, selon une étude diligentée par la Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire.

L’étude a été présentée jeudi à Abidjan par M. Trah Siagbé, expert en genre, à l’ouverture d’un atelier d’échanges sur la participation des femmes et des jeunes aux débats politiques. L’atelier qui se déroulera sur deux jours, a réuni une quarantaine de personnes. 

« La peur du nouveau visage politique, caractérisé par la violence fait reculer les femmes » et les jeunes, a fait observer M. Trah Siagbé, qui note que le nombre limité des femmes et des jeunes dans les instances décisionnelles reste un défi. 

L’étude souligne « l’attitude des femmes qui préfèrent rester dans leur coin », or, il leur faut davantage oser, a ajouté M. Trah Siagbé, indiquant que le manque de capacités opérationnelles et de formation en la matière, pour plusieurs, explique cette position.   

« Très souvent, les femmes ont besoin de l’assentiment de leur conjoint avant de pouvoir participer (aux débats politiques), et parfois même de la famille ou de la communauté », a noté Professeur Rose Koffi-Nevry, enseignant-chercheur à l’Université Nangui-Abrogoua et responsable du programme formation à la Chaire Unesco Eau, femme et pouvoir de décision.

Mme Rose Koffi-Nevry qui représentait Mme Euphrasie Kouassi Yao, la conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, a déclaré que ces différents stéréotypes et les violences qui entourent tout l’environnement électoral freinent les jeunes et les femmes à s’engager dans la politique. 

Parfois, poursuivra-t-elle, « les femmes ne veulent pas que leurs enfants participent à ces débats politiques » a cause de ces facteurs, c’est pourquoi l’atelier a été initié pour adresser la faible participation des jeunes et des femmes dans la gouvernance élective. 

« Il s’agit pour nous de pouvoir identifier les obstacles majeures qui freinent les femmes et les jeunes dans les débats politiques », car si ces personnes ne participent pas aux débats politiques, il va être difficile pour elles de pouvoir être présentes dans les Assemblées élues. 

Les femmes seront suivies, et pour ce faire « il y aura un comité de suivi, de planification et de sensibilisation ainsi que de formation qui va accompagner ces femmes sur des thématiques jusqu’ au moment des élections », a-t-elle assuré. 

M. Trah Siagbé, a par ailleurs soutenu que « les femmes évoluent dans un système et elles sont victimes de ce système », et ceux qui les victimisent, il faut les former pour changer leur vision sur le concept genre afin de donner à tous les mêmes chances. 

Rapportant des dires de partis politiques, il a dit que certains avancent des arguments de « manque d’audace des femmes, d’ambition et de confiance en soi chez les femmes, qui même désignées déclinent les offres ».  

La femme affiche un leadership faible face au règne patriarcal. De ce fait, étant dans un système patriarcal, où il y a la « prééminence et la domination des hommes, il faut développer la masculinité positive ».  

La masculinité positive, expliquera-t-il, est la prise de conscience pour un homme de servir la cause de la femme et de la société. Elle vise à faire en sorte que tous les hommes transforment systématiquement toute leur résistance vis-à-vis de la situation des femmes.  

Depuis plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire multiplie les initiatives afin de réduire les inégalités et les disparités entre les sexes en vue de parvenir à un développement juste et équitable dans une société où les hommes et les femmes jouissent de l’égalité des chances devant les opportunités.

L’on observe une nette progression dans cette lutte pour l’égalité des chances avec la création d’un cadre favorable et l’avènement d’espaces de discussions inclusives, notamment l’existence des branches féminines dans les partis politiques (OFFPI, RFR…).  

Le pays enregistre l’accession de femmes à la direction de certains partis politiques (RPC PAIX, URD, RDP) auxquels s’ajoutent, une candidature féminine à l’élection présidentielle de 2010, deux à celle de 2015 et un enregistrement record de 452 candidates aux législatives de 2021 contre 328 en 2016 et 105 en 2011. 

Malgré, ces avancées, la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision des partis politiques continue d’être un défi à relever. Les chiffres évoquent 12,59% de femmes à l’Assemblée nationale, 19,2 % au Sénat et 11,37 aux conseils municipaux. 

Face aux faibles scores constatés plusieurs pays africains mutualisent leurs efforts afin de faire progresser la représentation et la participation politique des femmes  et des jeunes en Afrique. Cet atelier a été organisé en collaboration avec Women political participation (WPP), dont le coordonnateur, la Sénégalaise Fatou Sarr, était présente à cette session.   

Pour corriger cette disparité au plan politique en Afrique, le programme WPP en partenariat avec l’Institut Fondamental d´Afrique Noire (IFAN), le caucus des Femmes leaders du Sénégal et l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA)  a été initié dans huit pays africains. 

En côte d’ivoire cette mission est conduite par la  Chaire UNESCO Eau Femmes et Pouvoir de Décisions  qui travaille en appui aux efforts du gouvernement pour renforcer  la visibilité, la participation et le leadership des femmes en vue d’améliorer leur rôle dans la conduite des affaires publiques et privées à travers le programme Compendium des Compétences Féminines. 

L’atelier a réuni une quarantaine de personnes issues des partis politiques, du secteur public, les femmes du Compendium des Compétences féminines, la Chaire UNESCO « Eau Femmes et pouvoir de Décisions »  et les partenaires du Caucus des femmes leaders du Sénégal. 

Côte d’Ivoire: 2364 fumoirs démantelés dans une opération de sécurité

Une opération de sécurité dénommée « Epervier 6 », lancée en Côte d’Ivoire le 18 février 2021, a permis de démanteler 2 364 fumoirs avec 986 personnes conduites devant les juridictions pénales, selon un bilan de la police nationale publié jeudi.

L’opération Epervier 6 lancée, le 18 février 2021 dans la commune de Cocody (dans l’Est d’Abidjan), indique comme résultat « 2364 fumoirs détruits avec interpellation de 986 personnes déférées devant les juridictions pénales ».

Les actions de sécurités ont en outre permis la saisie de « 9 armes à feu, 8757 munitions et 9521 armes blanches saisies », tandis que 195 gares anarchiques ont été démantelées et 12 286 motos interceptées au cours des contrôles.

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, avait indiqué à l’occasion du lancement de l’opération « Epervier 6 » que plus de 2000 forces de l’ordre devraient être déployées sur le territoire national pour assurer la sécurité des populations.

 L’opération « Vacances sécurisées 5 », menée durant les vacances scolaires précédentes, a permis selon la police de détruire 436 fumoirs et de déférer 758 personnes devant les juridictions pénales. 

Les forces de l’ordre déployées ont, à travers le pays, réalisé d’importantes saisies de drogues et de stupéfiants avec 17 armes à feu, 728 armes blanches et 1346 munitions en possession des individus interpellés. 

Cocid-19: 115 nouveaux cas et 6 décès enregistrés en Côte d’Ivoire mercredi

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 115 nouveau cas de Covid-19 et six décès liés à la pandémie, selon des données du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

« Ce mercredi 15 septembre 2021, 115 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 814 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 101 guéris et 6 décès », indique un communiqué du ministère de la Santé. 

A la date du 15 septembre 2021, le pays compte 58 341 cas confirmés dont 56 245 personnes guéries, 540 décès et 1 556 cas actifs, précise le communiqué qui mentionne que le nombre total d’échantillons a atteint 961 259. 

Concernant la campagne vaccinale, le ministère de la Santé avance qu’au 14 septembre, 35 972 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 620 480 doses du 1er mars au 14 septembre 2021.  

La veille, 78 nouveaux cas de Covid-19 étaient notifiés avec 14 décès. Pour freiner la contamination, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner.

La réforme du système éducatif ivoirien doit intégrer le digital (sociologue)

L’école doit évoluer avec les réalités et les défis du moment, selon la sociologue Ténin Diabaté, qui appelle à la prise en compte du digital dans la réforme du système éducatif ivoirien, en cours.

L’école, selon l’époque, « doit prendre en compte les réalités du moment, l’informatique et la digitalisation », a dit à Abidjan mercredi professeur Ténin Diabaté, lors d’une table ronde sur les états généraux du système éducatif ivoirien. 

Cette table ronde, organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), à travers sa Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, avait pour thème « Les modalités d’évaluation dans le système éducatif ivoirien pour un enseignement de qualité ». 

Selon les constats de plusieurs observateurs, ces dernières années, le système éducatif ivoirien dans son ensemble présente des « failles », ce qui a entraîné une baisse du niveau des élèves.  

La Commission de la jeunesse de la CSCI note « le manque de motivation pour le travail des enseignants » d’une part et leur recrutement souvent basé sur la facilité d’autre part, ce qui influence leur productivité et le niveau scolaire des élèves. 

Pour elle, le cadre offert par le gouvernement et le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation avec l’idée de faire les états généraux de l’éducation constitue une opportunité pour réformer le système éducatif ivoirien.

« Il faut un État fort qui n’a pas peur de faire des réformes », a estimé le professeur en sociologie Ténin Diabaté, qui souligne que le cadre institutionnel doit permettre une éducation efficiente et le développement du capital humain. 

Tout le monde est comptable de la dégradation du niveau scolaire des élèves, a-t-elle martelé, faisant savoir que les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ont démissionné. 

Déjà, dans le cocon familial, le parent doit amener l’enfant à l’entrepreneuriat, tout comme l’école, ce qui est une piste d’emploi pour l’apprenant, a indiqué Mme Ténin Diabaté, appelant à développer l’art et la compétitivité chez les élèves. 

Le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, a pour sa part soutenu que l’école doit forger la personnalité. De ce fait, elle doit permettre une socialisation de l’apprenant. 

Cette table ronde de la CSCI vise à faire des propositions au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation et au gouvernement en vue de l’amélioration du système éducatif en Côte d’Ivoire. 

En termes de recommandations, la Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, propose que le gouvernement reconsidère le mode d’octroi des agréments pour l’ouverture des écoles. 

Ensuite, elle invite l’Etat à mettre en place une bonne politique de suivi et d’évaluation des établissements homologués afin de susciter un regain d’intérêt pour l’école en primant les plus méritants afin de promouvoir l’excellence.

Installation d’une Cellule genre au sein de la presse ivoirienne

L’inspecteur technique du ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Cissoko Haliath, a procédé mardi à l’installation d’une Cellule genre au sein de la presse, à l’issue d’un atelier de formation de deux jours sur le concept genre, à Abidjan.

Mme Cissoko Haliath, qui représentait la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénéba Touré, a baptisé les membres de cette Cellule genre de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), une entité regroupant près de 250 femmes journalistes.       

L’événement s’est tenu dans les locaux de la Maison de la presse, à Abidjan. Mais, peu avant la mise en place de la Cellule genre, la directrice du Genre et de l’équité du ministère de la Femme, Mme Florence Tano, a installé un Comité de pilotage.    

Le Comité de pilotage comprend M. Germain N’Dri, Hermance N’Tah et Laurent Okoué. La Cellule genre, elle, est composée d’un secrétaire technique, Marylise Aimée Konan, présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), un secrétaire technique adjoint, Jean Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).  

La cellule comprend en outre M. Lassina Sermé, responsable chargé des études, du suivi et de l’évaluation, M. Moussa Bakayoko, chargé du budget et de la mobilisation des ressources, Mme Anne Marie N’Guessan, chargée des partenariats, Mme Oumou Barry, responsable projets et M. André Silver Konan, responsable chargé des alertes réseaux sociaux.  

L’atelier de formation, tenu les 13 et 14 septembre 2021, a eu pour thème « Le journalisme au prisme du genre: enjeux et perspectives ». Selon Mme Florence Tanoh qui a animé cette session, il s’agissait d’outiller les journalistes afin de profiler leurs écrits en vue d’un changement de mentalité.

Le concept genre, expliquera-t-elle, a pour but de permettre « une égalité de chance, des opportunités et non une égalité de sexe », dans une société, où la masculinité semble dominer tous les secteurs. Toute chose qui devrait d’ailleurs permettre d’atteindre l’équité et la justice.     

M. Laurent Okoué, représentant M. Jean Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI, la faîtière de la presse en Côte d’Ivoire, a traduit les remerciements de l’organisation pour cette initiative, ajoutant que l’Union se tient aux côtés du ministère de la Femme pour d’autres challenges et défis.

La présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Marylise Aimée Konan, s’est pour sa part félicitée de cette instance qui permet aux journalistes d’être imprégnés du concept genre, une notion à polémique, pour mieux expliquer ses enjeux aux populations.

Au cours de la formation, Mme Tanoh a fait observer que le concept genre « doit être associé aux rôles sociaux que nous jouons», car il prend en compte les besoins sexospécifiques, tant chez la femme que chez l’homme. Et ce, « de façon égalitaire ».      

Ce concept scientifique est apparu en 1955 chez les sexologues et les psychologues. En 1970, les sociologues s’y intéressent et relèvent que l’égalité de chance recherchée est délicate, car les femmes sont ancrées dans des rôles domestiques, alors que les hommes dominent l’aspect décisionnel.      

Covid-19: 14 décès enregistrés en Côte d’Ivoire en 24 heures

Quatorze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en Côte d’Ivoire, une grande première depuis le début de la troisième vague en juillet dernier dans le pays.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a enregistré « ce mardi 14 septembre 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 487 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 111 guéris et 14 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 14 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 58 226 cas confirmés dont 56 144 personnes guéries, 534 décès et 1 548 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 958 345.

Le 13 septembre, 24 282 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 572 866 doses du 1er mars au 13 septembre.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: une opération « coup de poing » lancée contre la corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo, a lancé mardi l’opération de vérification dénommées « Coup de poing » visant les structures délivrant des services publics à fort soupçon de corruption.

L’opération « coup de poing » qui consiste à mener des « investigations dans des structures délivrant des services publics permettra de soulager le quotidien des Ivoiriens en freinant les formes de corruption les plus pernicieuses dans ces structures visitées », a dit M. Epiphane Zoro face à la presse.  

Elle s’inscrit dans le cadre des résultats 1 et 3 de la feuille de route 2021 du ministère, qui visent à « dissuader les acteurs de la corruption et renforcer la relation de confiance entre l’État et les citoyens », a-t-il ajouté. 

La démarche comprend trois volets, à savoir la phase de préparation des opérations, la phase de mise en œuvre des opérations et la phase de la mise en place de dispositif anti-corruption dans les structures concernées.

Il a précisé que la phase de préparation a consisté à identifier une liste des structures à fort soupçon, d’identifier les formes de corruption à fort impact sur les populations et de mettre en place les équipes d’investigation.

Concernant la phase de mise en œuvre, il a fait savoir qu’ elle a permis à son département de conduire les opérations, de recueillir les preuves sur les actes de corruption ciblées et de détecter des actes flagrants de corruption. 

La phase de mise en place de dispositif de prévention, elle, consistera à mettre en place des outils de mise en conformité afin de réduire le risque de survenance d’actes de corruption et un dispositif d’alerte pour les usagers et le personnel interne à la structure.

Les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de la construction, de la justice et de la fonction publique, sont dans le viseur du ministère en charge de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.  

La collecte d’informations émanant d’organisation diverses, notamment de Transparency, des données de l’INS (Institut national de la statistique) et Afrobaremeter ont, en croire le ministre, permis d’identifier des secteurs prioritaires et les formes de corruption les plus pernicieuses pour les populations. 

Les services publics concernés sont le transport avec l’opération de vérification de faits de corruption signalés au niveau de la SICTA (Société Ivoirienne de Contrôles Techniques Automobiles et Industriels).

Il a été recueilli des preuves montrant des individus, non-agents de la SICTA « facilitateurs », recevant des pots de vin des mains d’usagers afin d’éviter les files d’attente à ceux-ci ; d’éluder les pénalités de retard et de leur assurer un passage avec succès lors du contrôle technique, a-t-il relevé. 

« Une autre opération de vérification d’allégations d’extorsion de fonds par des agents de sécurité (police et gendarmerie) lors de contrôles routiers nous a permis de recueillir des vidéos montrant des agents de police et de gendarmerie recevant des sommes d’argent des mains d’usagers », a-t-il poursuivi.   

Poursuivant, il a noté qu’il a été constaté des tracasseries routières en lien avec le convoyage de produits vivriers. Sur l’axe Hiré-Abidjan, par exemple, le commerçant doit s’acquitter de 20.000 FCFA au total repartis entre les différents barrages pour espérer voir sa marchandise arriver à destination. 

« C’est aussi le cas  sur l’axe Bandjahi-Abidjan où l’opérateur doit débourser la somme de 42.000 FCFA. Même cas de figure entre Bouaflé et Abidjan où la moyenne à payer est de 17.000 FCFA par camion », a-t-il renchéri.  

M. Epiphane Zoro a noté que « des soupçons de forte corruption pèsent dans certains services publics dans lesquels des vérifications aussi se feront afin de démanteler les réseaux. Ainsi, dans le secteur de l’éducation, il est fait état de pression ou le paiement de pot de vin pour l’orientation d’élèves lors des affectations dans les écoles d’enseignement privé ».  

« A cela, s’ajoute l’affectation d’élèves fictifs dans les grandes écoles privées permettant ainsi de détourner les fonds ainsi libérés. Sans oublier le paiement de pots-de-vin aux surveillants lors des examens à grand tirage », a-t-il fait observer. 

Au niveau de la santé, le ministre a indiqué qu’il est dénoncé « le paiement de pots-de-vin pour accélérer la procédure ou obtenir l’accord d’enregistrement d’un médicament, outrepasser le contrôle qualité ou obtenir la certification de bonnes pratiques de fabrication ».  

En outre, il est fait cas de « la facturation des soins réputés gratuits dans les hôpitaux publics » et au niveau de la justice, des cas de soupçons de paiement de pots-de-vin aux démarcheurs pour accélérer le traitement des dossiers lors de l’établissement d’actes de justice, voire le paiement de pots-de-vin moyennant abandon de poursuites ou prononciation de peines plus légères.

Dans le secteur de la construction, il a évoqué des soupçons de paiement de pots-de-vin afin d’acquérir le permis de construire ou modifier la propriété d’une ACD, et le paiement de pots-de-vin au responsable ou élu de collectivités afin d’acquérir les parcelles sans passer par la procédure formelle. 

« Les résultats de ces investigations ont été transmis aux autorités compétentes », a-t-il annoncé, affirmant qu’en ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, le Commissaire du gouvernement a été saisi. 

« D’ailleurs, j’animerai une conférence de presse conjointe à cet effet avec M. Ange Kessy Kouamé, le vendredi 17 septembre prochain afin de vous communiquer les poursuites engagées, a-t-il conclu. 

La corruption constitue un défi important pour la bonne gouvernance, la croissance économique durable, la paix et le développement des pays africains. La Banque Africaine de Développement estime que chaque année, 148 milliards de dollars sont perdus en Afrique du fait de la corruption.

Prison d’Abidjan: « jamais » un mineur de 8 ans n’a été incarcéré à la Maca (procureur)

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Adou, dément qu' »aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) », en réaction à un témoignage.

Au cours de l’émission « Les femmes d’ici », diffusée sur les antennes de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée), le 9 septembre 2021, Diana Blé, une invitée, a témoigné sur son séjour carcéral, affirmant avoir vu une fille de 8 ans à la Maca, la plus grande prison du pays. 

« J’ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la Maca. J’étais choquée. Je lui ai demandé pourquoi elle était là, elle m’a dit qu’elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 Fcfa »,  a déclaré Mme Diana Blé. 

Selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, « ces propos sont dénués de tout fondement (car) aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ». 

M. Richard Adou qui « s’insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse », estime qu’elle vise à « jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs ». 

Le procureur précise que l’article 113 du Code pénal ivoirien dispose que « les faits commis par un mineur de 10 ans ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales », poursuit le communiqué.  

L’Etat de Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements internationaux, a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu’auteur, victime ou témoin, a-t-il renchéri.  

La loi en Côte d’Ivoire stipule que la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées, mensongères attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi. De ce fait, cette dame risque des poursuites judiciaires. 

Le Libéria va s’approvisionner en produits pétroliers en Côte d’Ivoire

Le Libéria sollicite auprès de la Côte d’Ivoire, pays voisin, un approvisionnement en produits pétroliers, notamment de l’essence, du gasoil et du bitume.

Dans ce cadre, une délégation libérienne, a été reçue à Abidjan par le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, pour définir le protocole de cette coopération. 

« La demande que cette délégation est venue faire, c’est de pouvoir bénéficier de la production de produits pétroliers en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement du Liberia », a précisé M. Thomas Camara à l’issue d’une séance de travail avec la délégation conduite par son homologue du Liberia en charges des affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah.  

Le gouvernement libérien, à travers cette délégation demande à la Côte d’Ivoire d’approvisionner la République du Liberia avec des produits pétroliers classiques, l’essence et le gasoil et également le bitume, a-t-il ajouté.  

« Nous avons exprimé notre satisfaction dans la mesure où la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société multinationale de bitume sont deux raffineries qui fonctionnent à merveille », a dit M. Thomas Camara, assurant que les deux raffineries sont au plein de leur forme. 

Son département, soulignera-t-il, a accueilli « favorablement cette demande de la République du Liberia », insinuant que la Côte d’Ivoire est en mesure de répondre à cette demande et de leur fournir des produits raffinés provenant de la SIR et de la SMB.

« En ce qui concerne la SMB, ça sera le bitume et concernant la SIR, ça sera les produits pétroliers classiques », a-t-il mentionné,  relevant que pour satisfaire cette demande, les parties ont envisagé deux conventions. 

Une première convention de haut niveau interviendra entre les ministères en charge de l’Énergie et du Pétrole des deux pays qui expriment la volonté des deux gouvernements de collaborer, a noté M. Thomas Camara. 

Ensuite, une deuxième convention définira les éléments techniques entre les opérateurs techniques notamment du côté ivoirien la SIR et la SMB, puis du côté libérien, la raffinerie du Liberia qui va recevoir les produits pétroliers, a-t-il ajouté.  

« Nous désignerons un opérateur au milieu qui se chargera d’enlever les produits ici et de les livrer au Liberia », a-t-il poursuivi, mentionnant que ce sont les accords qui sont prévus et que les deux ministères ont convenu de signer à l’occasion de cette mission.

« Aujourd’hui, c’était la séance d’ouverture et les principes généraux. Un programme de travail a été établi et mercredi, jeudi et vendredi, les opérationnels vont se mettre d’accord sur les quantités, le rythme de livraison et la taille des lots », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  

Il a en outre fait remarquer que toutes les conditions de livraison vont être discutées entre les opérationnels. A la suite de cela, les équipes venues du Liberia et celles de la Côte d’Ivoire vont conclure les termes des conventions dans les prochains jours.

La semaine dernière, une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée en charge des Mines et de l’énergie, est venue s’inspirer du modèle ivoirien en ce qui concerne la production et la distribution de l’énergie. 

La Côte d’Ivoire envisage d’être un hub pétrolier énergétique de la sous-région ouest-africaine. Le pays distribue de l’énergie électrique à certains États de la sous-région.   

Ouattara invite les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs attributions

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mardi les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs missions et attributions afin d’éviter des chevauchements avec les autres collectivités, lors d’une rencontre.

« J’ai vu déjà quelques problèmes entre certains ministres-gouverneurs et (une) présidente de région », a déclaré M. Alassane Ouattara, à l’ouverture de la rencontre, à la présidence de la République.   

« Je vous propose d’exercer vos missions et vos attributions dans le strict respect de celles de vos villes (par rapport) aux autres collectivités territoriales et aux entités de services déconcentrés », ajouté le président ivoirien. 

Dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé avoir instruit le Premier ministre à l’effet de « prendre des dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’aient pas d’impacts budgétaires importants ».

Pour 2021, dira-t-il, « la répartition des impôts initialement rétrocédés uniquement au District autonome d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux Districts »; et pour bien mener leurs activités, un cadre organique des emplois a été fixé par décret.  

La loi No 2014-451 du 5 août 2014 portant organisation de l’orientation générale de l’administration territoriale prévoit la création du District autonome en vue de renforcer le maillage territorial de l’administration, a rappelé M. Ouattara relativement aux polémiques. 

Cela institue « un palier au dessus de la région et par conséquent « ce n’est pas nouveau contrairement à  ce que j’ai lu dans la presse. C’est depuis 2014 que nous avons prévu de mettre en place les Districts », a-t-il martelé.  

Le District autonome est un véritable pôle de développement local qui doit regrouper au moins deux régions et qui obéit dans son fonctionnement, à la fois aux règles de la déconcentration et de la décentralisation, a-t-il souligné. 

Il a fait savoir que, de ce fait, le District autonome doit contribuer à améliorer l’efficacité de l’action déconcentrée et décentralisée du gouvernement, notamment en ce qui concerne la coordination et le suivi des politiques d’aménagement et de développement du territoire. 

« Nous avons de grands projets d’infrastructures qui vont au-delà des régions et donc il était tout à fait normal que nous ayons des personnalités d’expérience pour la coordination entre plusieurs régions », a-t-il poursuivi.

Les textes régissant les missions et les modalités de fonctionnement des Districts autonomes permettent d' »éviter tout chevauchement dans les attributions des différents acteurs du développement local », a-t-il insisté.  

Le 29 juin 2021, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a créé 12 nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro,  déjà existant. Cette décision vise à poursuivre le maillage territorial du pays, tout en relevant le défi d’un développement équilibré sur le territoire.   

La rencontre s’est tenue en présence du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. Le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, y a également pris part. 

Venance Konan élu PCA de la Société ivoirienne de télédiffusion

Venance Konan, journaliste de renom en Côte d’Ivoire, a été élu mardi Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société d’Etat Ivoirienne de télédiffusion (IDT).

« Je suis heureux que le président de la République m’ait accordé cette confiance là,  et que mes collègues administrateurs m’aient élus », a déclaré M. Venance Konan à APA. 

Pour lui, « c’est un sentiment de fierté et de reconnaissance ». Maintenant, dira-t-il, « on va faire en sorte que l’IDT qui est une société nouvelle, assez peu connue des Ivoiriens, puisse prospérer ».  

L’ex-directeur général de la Société nationale de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI) , éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, Venance Konan, a été nommé, il y a environ une semaine, au Conseil d’administration de I’IDT, en qualité de représentant du président de la République.

L’ex-patron de Fraternité Matin a été nommé comme membre de l’DT « au titre de la présidence de la République », selon un décret annoncé le 8 septembre 2021 par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

M. Venance Konan a quitté en août 2021 la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin. Le Conseil d’administration de l’entreprise de presse a désigné son DGA, Serge Abdel Nouho, comme directeur général. 

Côte d’Ivoire : un mort dans des altercations entre jeunes à Bouaké

Un jeune homme a été tué et plusieurs autres personnes ont été blessées dimanche suite à une série de règlements de compte entre groupes de jeunes à Bouaké, a constaté APA sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Moussa Diallo dit rougeau, 19 ans et mécanicien de profession a perdu la vie dimanche matin aux encablures de la préfecture de région au centre de Bouaké après avoir reçu plusieurs coups de machette aussi bien à la tête que sur différentes parties de son corps. 

Selon des sources proches de la victime, les coups mortels auraient été portés par un groupe de jeunes voyous venus de Koko, un quartier situé au centre de la ville.

Le drame est survenu à la suite d’une altercation intervenue dans un cabaret à Koko entre un jeune de ce quartier et un autre du quartier voisin de Djamourou. S’en est alors suivie une bagarre rangée qui se serait soldée par un blessé du côté de la bande de Koko.

 Les choses ont pris une autre tournure le lendemain dimanche, quand un groupuscule armé d’armes blanches s’est déferlé vers Djamourou pour venger l’affront subit par leur camarade, la veille. Cette sortie s’est terminée dans le sang avec la mort par arme blanche du jeune Moussa.

Unique enfant de sa famille et habitant de Djamourou, cette mort tragique du jeune mécanicien a fini par créer l’émoi dans ce quartier populaire dans le nord de Bouaké.

Très vite, une vendetta a été organisée dans la mi-journée de dimanche par les jeunes de ce quartier, qui, à leur tour se sont munis de machettes et de gourdins et ont opéré une descente musclée sur Koko. Des agressions physiques ont été également enregistrées à la suite de cette opération musclée.

Ce différend entre bandes rivales a donc fini par se transformer en conflit entre deux quartiers populaires de la capitale de la région de Gbêkê, notamment Koko et Djamourou.

Lundi matin, la tension était encore perceptible entre les belligérants. Faisant fi de l’ouverture d’une enquête judiciaire par le commissariat du 2è arrondissement sur cette affaire, un groupe de jeunes de Djamourou a décidé d’organiser à son propre chef une battue au quartier Koko à la recherche des assassins de leur frère, ont-ils fait savoir. Ce qui a provoqué le courroux de certains jeunes de Koko qui se sont donc dressés contre cette autre agression.

Informé de la situation, le commissaire du 2è arrondissement, Bakayoko Souleymane Gaoussou et ses hommes ont aussitôt décidé d’entreprendre une série de médiations entre les deux quartiers. Tout au long de la journée et de la soirée de lundi, des séances de sensibilisation ont été organisées à cet effet de part et d’autre.

A cette occasion, le patron du 2è arrondissement a tenu à rassurer les uns et les autres sur les avancés notables déjà enregistrées par son équipe, un jour seulement après l’ouverture de l’enquête.

Des arrestations ont été déjà opérées et d’autres interpellations sont en cours avant le transfèrement de cette affaire à la justice, a-t-il expliqué aux différents chefs des deux quartiers en présence de nombreux jeunes.

Cette initiative du 2è arrondissement sous la houlette du préfet de police de Bouaké a été fort appréciée dans les deux camps. Ce qui a contribué à baisser la tension entre les deux parties. En outre, le calme était perceptible toute la soirée du lundi autant à Koko qu’à Djamourou.          

Toutefois, un dispositif sécuritaire a été déployé entre les deux quartiers pour décourager toutes autres velléités de reprises des hostilités.

Le Togo s’imprègne du Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire

Une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, s’est imprégnée du 9 au 10 septembre 2021, au Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire.

Cette visite de travail de la délégation togolaise en Côte d’Ivoire, sur le Programme électricité pour tous (PEPT) et sur la gestion des services de l’énergie, intervient dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Togo. 

Les présidents de la République des deux pays ont approuvé la tenue de cette visite de travail portant sur le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire, les 9 et 10 septembre 2021. Et ce, dans le cadre de la coopération énergétique.  

Cette visite avait pour objectif, pour la délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, de s’imprégner du modèle ivoirien du Programme électricité pour tous (PEPT) et de partager les expériences. 

Elle a été marquée par une série de présentations par les acteurs du secteur de l’électricité portant notamment sur le cadre institutionnel et réglementaire, le bilan de la mise en oeuvre du PEPT en Côte d’Ivoire et les offres commerciales. 

Les deux parties ont également échangé sur les modalités de déploiement, le financement-recouvrement, le suivi-évaluation du PEPT, le système d’échange et de transport d’énergie électrique. 

A l’issue des présentations, des échanges ont permis d’approfondir la compréhension des sujets abordés. Ensuite, les délégations ont effectué une visite du centre informatique du concessionnaire du service public de l’électricité. 

Elles se sont rendues sur le site de déploiement du PEPT à Anono dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), ainsi que des structures chargées de la gestion des services de transport et du centre de conduite du réseau électrique (dispatching). 

La ministre déléguée, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, et le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, se sont félicités de cette initiative qui concourt à l’intégration du réseau électrique régional. 

Un web entrepreneur ivoirien développe des outils de rentabilité d’un média en ligne

Le web entrepreneur ivoirien, Karim Abdoul Aziz, a développé dimanche des outils de rentabilité d’un média en ligne, sur le Forum whatsApp Univers numérique.

La session, dénommée la Quinzaine du numérique, organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci),  autour du thème « les secrets pour rentabiliser une entreprise de presse numérique » était à sa 16e édition.

Le secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire connaît des difficultés. La situation s’est accrue avec la crise sanitaire de Covid-19, mais les acteurs ont affiché de la résilience. 

 M. Abdoul Aziz a fait observer que la presse numérique présente de forts avantages, entre autre l’audience, un facteur qui intéresse les annonceurs et les entreprises dans leurs stratégies de communication.

Espace de diffusion rapide de l’information et souvent moins cher, les sites web offrent des surfaces multi média (Texte, Photo, Vidéo, Audio) pour véhiculer des messages sous plusieurs formats.

Concernant la rentabilité, M. Abdoul Aziz, fondateur de l’agence marketing digital L@Commerciale, a évoqué la diffusion en direct (Live), un contenu varié et original pour attirer les clics.

Selon lui, on peut rentabiliser un site de trois manières, à savoir le référencement, le placement de produits et les partenariats. Mais, la grande innovation est le placement de produits.

Le placement des produits,  expliquera-t-il, est la publicité dans une vidéo et ceci est « très rentable », toutefois pour être efficace il faut aussi faire la promotion des plateformes du média afin d’attirer les lecteurs. 

En outre, pour rentabiliser son interface, il avance qu’il faut proposer de la visibilité sur sa plateforme, réaliser du contenu payant pour des entrepreneurs de la diaspora ou encore réaliser des capsules vidéos avec du placement de produits. 

Il conseille par ailleurs aux web entrepreneurs de monétiser leur page Facebook pour y avoir de la publicité, de monétiser leur chaîne tube et bien référencer leur site web.

Il y a beaucoup de possibilités d’avoir du revenu pour les médias numériques qui, en croire M. Aziz Abdoul, sont de formidables alternatives pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites moyennes industries (PMI) qui n’ont pas de gros moyens publicitaires.

Avec les TIC l’espoir renaît pour les entreprises de presse dont plusieurs parmi elles ont intégré Internet dans leur stratégie; toutefois, leur modèle économique n’est pas encore stabilisé et bien lisible, avertit-il. 

Abdoul Aziz soutient qu’on peut choisir l’option d’être un média numérique spécialisé en notes vocales animées. D’ailleurs, le reportage vidéo avec à l’intérieur le passage du Logo d’une entreprise ou la transition publicitaire est rentable.

Pour Aziz Abdoul Internet offre des opportunités extraordinaires pour la presse et pour les journalistes, car les populations sont de plus en plus connectées et la manière de s’informer a changé les habitudes de consommation.

« Aujourd’hui presque tout se fait avec le smartphone et le défi (pour les médias en ligne) est d’y apporter de l’information crédible, vraie, rapidement et via des contenus de qualité », fait-il observer.

La présence d’entreprises de presse en ligne rentables permettra non seulement de lutter contre le fléau des fake news, mais aussi et surtout de donner au journaliste sa place dans l’écosystème des médias digitaux, poursuit-il. 

« N’oublions pas qu’aujourd’hui, les journalistes et les médias sont fortement menacés par la floraison de cyberactivistes et autres qui ont accès aux sources et qui diffusent aussi l’information », relève M. Aziz Abdoul.

Aujourd’hui, l’accès aux contenus est à 90 % gratuit et la mise en ligne permet de diffuser instantanément l’information. Parmi les médias numériques ivoiriens à succès, Abidjan.net est incontestablement le pionnier et l’exemple de réussite.

 Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Gbagbo en voyage privé en Europe pour « une dizaine de jours »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a quitté dimanche Abidjan pour se rendre en Europe, où il effectuera un séjour privé d' »une dizaine de jours », annonce son porte-parole Koné Katinan, dans un communiqué.

M. Gbagbo effectue ce « voyage en Europe à compter du dimanche 12 septembre 2021 pour un séjour d’une dizaine de jours », note M. Koné, précisant qu' »il s’agit d’un voyage pour des motifs exclusivement privés ».

Ce voyage hors du pays est le deuxième après le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021. Il s’était rendu à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021.

L’ancien chef d’Etat a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

En détention à la prison de Scheveningen   à La Haye, M. Gbagbo a passé dix ans dans les geôles. Ses voyages visent à adresser des remerciements à des soutiens durant son à séjour carcéral.

Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.