Foot: le ministre ivoirien des Sports nomme les membres du COCAN 2023

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Claude Danho, a procédé à la nomination des membres du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (COCAN 2023), selon un arrêté.

M. Danho Paulin a nommé le Cocan 2023 « conformément à l’article 4 du décret no 2018-554 du 16 iuin 2018, portant création, organisation et fonctionnement » du Comité, indique un arrêté ministériel transmis lundi à APA.

Le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 est présidé par l’ancien ministre des Sports, François Amichia, nommé depuis plusieurs semaines par décret.

La Côte d’Ivoire abrite la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2023. Pour réussir l’événement, le gouvernement ivoirien a mis en place un Comité pour l’organisation de cette messe du football africain.

Voici la liste des membres du Cocan 2023:

1. Les trois vice-présidents du Cocan 2023

-Jacques Bernard Daniel Anouma, président d’honneur de la FIF, vice-président

-Le président de Ia FIF, Vice-président temporairement représenté par Mme Mariam Dao Gabala, présidente du Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football.

-M. Kouassi Henri, Conseiller Technique du ministre, Vice-président, pour le compte du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement l’Economie Sportive.

2. Les 13 autres membres

-Commission d’Accueil : Monsieur Hyppolite Yobouet, Directeur général du protocole d’Etat;

-Commission d’hébergement: Madame Mourad-Conde Maleka, Directeur général de Côte d’lvoire Tourisme;

-Commission Transport: Monsieur Moulot Coffi fean-Louis, Directeur Général de Sodexam;

-Commission des Infrastructures : Madame Yoda Née Koné Mariam, Directeur général de l’Office national des Sports  (ONS) ;

-Commission Santé : Monsieur Sissoko lacques Auguste Souleymane; Directeur général du Samu

-Commission Finances : Monsieur Assahoré Konan Jacques, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique;

-Commission Sécurité : Kouyaté Youssouf,  Directeur général de la police nationale;

-Commission Organisation des Matches : Colonel Mamadou Koné, Président de la Soa;

-Commission de la Promotion et du Markéting: Monsieur Djiré Kader, Directeur général de Mediatics;

-Commission de la Communication : Monsieur Ouattara Hegaud, journaliste Sportif, Expert CAF ;

-Commission Affaires Culturelles : Monsieur Yapi Patrick Hervé Ayékoet, Directeur des Marchés des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA) ;

-Commission des Affaires juridiques : Maître Folquet Léon, Avocat, Docteur en Droit;

-Commission Mobilisation: Pharmacien Kouassi Kouadio Parfait, Président de la Brvm.

L’opposant ivoirien Pascal Affi Nguessan séjourne en France

Le président du Front popul’aire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, séjourne du 10 au 25 octobre 2021 en France, où il rencontrera des représentants du parti en Europe, selon une note.

M. Affi, président du Conseil régional du Moronou (centre-est ivoirien), fera un séjour en France du 10 au 25 octobre 2021, au cours duquel il aura plusieurs activités, à Lyon, Lille et Paris, précise la note.  

« À Paris, le président Pascal Affi N’Guessan rencontrera les différentes communautés Ivoiriennes, les représentations FPI en Europe, les médias et des personnalités politiques », souligne le texte. 

Ce lundi 11 octobre 2021, il prendra part à l’Assemblée générale de l’Association Internationale des Régions Francophones (AIRF), au siège de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Le lendemain, M. Affi visitera, dans le cadre des activités des Commissions  Francophonie économique et Environnement, Eau, Énergies, le salon international Pollutec  dédié aux technologies de l’environnement, à l’occasion duquel il assistera à une conférence sur les financements Environnement /Climat.  

Le président du FPI aura des rendez-vous, mercredi, avec des entreprises intervenant dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement, de la gestion des déchets, de l’efficacité énergétique et de l’accès aux énergies. 

Son séjour l’amènera ensuite à assister au séminaire de clôture, dans le cadre du projet de coopération inter-régionale sur l’électricité rurale décentralisée (ERD) au Sahel, dans lequel les Régions du Burkina-Faso, du Mali, de Mauritanie, du Niger et les Départements sénégalais, membres de l’AIRF, sont engagés depuis novembre 2020. 

Le président du Conseil régional du Moronou visitera, vendredi, l’Institut national de l’Energie solaire (INES) et d’entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. En tant qu’élu local, cela l’inspirera assurément pour des projets de développement.

Retour à Abidjan de Alphonse Mangly et Don Mello après 10 ans d’exil

L’ancien directeur général des douanes Alphonse Mangly et l’ex-directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) Ahoua Don Mello ont regagné samedi Abidjan, par vol, après 10 ans d’exil.

Ces deux personnalités, proches de l’ex-président Laurent Gbagbo qui ont quitté le pays en 2011, lors de la crise post-électorale ivoirienne, ont atterri samedi à 10h GMT (heure locale). M. Alphonse Mangly, à son arrivée, a été entendu brièvement par les forces de l’ordre et relaxé vers 12h. 

Sur les réseaux sociaux, certaines personnes rapportaient déjà que l’officier des douanes avait été arrêté, enflammant la toile. Me Rodrigue Dadjé, avocat de Mme Simone Ehivet, a déclaré dans un post qu' »il n’y a eu aucune arrestation ». 

« Retour des exilés politiques cette matinée à l’aéroport d’Abidjan. Rassurez-vous, il n’y a eu aucune arrestation. Le général Mangly n’a pas été arrêté et est bien sorti libre de l’aéroport d’Abidjan tout comme le ministre Don Mello », a écrit Me Ange Rodrigue Dadjé.

L’ex-patron des douanes ivoiriennes était en exil au Ghana, tandis que M. Ahoua Don Mello, ancien directeur général du Bnetd, était en Guinée, où il occupait le poste de conseiller spécial d’Alpha Condé, en charge des travaux publics. 

Avec eux, ont également regagné leur pays, MM. Kouamé Kouakou et Guillaume Gogon. Tous, ont été accueillis par M. Sébastien Dano Djedjé, au siège du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: 9 élèves lauréats du Prix national d’excellence CIE récompensés

Neuf lauréats du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève, majors des examens scolaires, session 2020-2021, notamment du CEPE, du BEPC et du BAC, ont reçu samedi à Abidjan des récompenses, lors d’une cérémonie.

Selon le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, ce prix qui est aujourd’hui à sa 7e édition vise à soutenir l’excellence en milieu scolaire, car l’excellence mérite d’être mise en lumière. 

Sur ces neuf lauréats, figurent sept jeunes filles. La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, marraine de la cérémonie, a félicité ces 9 élèves majors des examens de fin d’année 2020-2021 et les 216 primés dans les régions.    

« La CIE, entreprise citoyenne, en instituant un prix d’excellence du meilleur élève, a intégré la culture de la qualité dans sa vision d’une école performante », a-t-elle dit, saluant une « très belle initiative qui doit faire école » dans les entreprises, publiques, parapubliques et privées.

A l’endroit des lauréats, la ministre Mariatou Koné, a prodigué des conseils. Elle les a exhortés à demeurer dans cette voie qui est la meilleure pour la réussite de toute entreprise, les faisant « ambassadeurs de l’excellence ». 

La porte-parole de récipiendaires, Emmanuelle Kenza Yassoua (18 ans, BAC, 340/400 points), a relevé qu’être mis en avant, ce jour, montre leur dévouement dans leur étude et constitue la meilleure marque d’attention qui les incite à garder ce cap.

« C’est avec une joie immense que nous vous remercions pour toutes ces belles expériences que vous nous avez permis de vivre, entre autres, la visite du parc animalier de Kafolo Lagoon, notre sortie détente à Songon parc, dans des cadres conviviaux et agréables », a-t-elle déclaré. 

Les lauréats sont Grâce Epila Akédé (CEPE,12 ans, 166,54/170 points), Jennifer Nguetta Akouba (BEPC, 14 ans, 201,62/220 points), Ettien Akoua Emmanuella ( BAC A, 18 ans, 326/400 points), Nourah Dosso (BAC B, 17 ans, 280/400), Yassoua Kenza (BAC C, 18 ans, 340/400 points).

Ezzeddine Jana (18 ans, 340/400 points) de l’Institut libanais d’enseignement de Treichville est la lauréate pour le BAC D, Jean Bedel Gnamien ( BAC E, 17 ans, 350/480 points), Issouf Coulibaly  (BAC F, 19 ans, 363/480 points) et Raissa Agnimel (BAC G, 18 ans, 336/480 points).    

Chaque lauréat a reçu une plaque d’honneur, un poste téléviseur de 50 pouces, une médaille et une somme d’argent. Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a parrainé également l’événement. 

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris. Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Côte d’Ivoire: des projets à impact rapide bientôt inaugurés dans le Moronou

Plusieurs infrastructures scolaires et sanitaires réalisées dans le cadre des projets à impact rapide seront inaugurées en novembre et décembre 2021 dans la région de Moronou (Centre-Est ivoirien).

L’information a été donnée par Dr Jacob Assougba, député de Bongouanou commune, faisant le point de ces projets à impact rapide de la région (PI2R) de Moronou, rapporte une note d’information parvenue à APA, samedi.

Il s’agit notamment d’établissements primaires et secondaires à Arrah, à Bongouanou, à Assaoufoué, et à Assié-Akpessé (M’batto), ainsi que des cantines scolaires.

Au niveau sanitaire, ce sont diverses infrastructures déjà opérationnelles qui soulagent les populations. A ce propos, le député a cité le centre de santé d’Ahorosso, dans la commune de Bongouanou, des centres de santé urbains à Arrah et à M’batto.

Au plan communautaire, la réhabilitation complète des foyers de jeunes de Bongouanou et de M’batto, la construction des foyers des Jeunes d’Assié-Koumassi et d’Assaoufoué, la dotation des femmes d’Andé, d’Arrah et d’Assié-Koumassi en hangars pour leurs activités commerciales, figurent au nombre des acquis dont les populations se réjouissent.

En prélude à l’inauguration de toutes ces infrastructures, le député Jacob Assougba, par ailleurs point focal du PI2R-Moronou, a salué l’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, pour ses actions en faveur du développement de la région.

Le député a traduit les aspirations des populations qui ne demandent pas mieux au président de la région de Moronou, Ahoua N’doli. Surnommé le ‘’baobab » de la région, M. N’Doli est invité par les populations à continuer à œuvrer dans ce sens du développement auprès du président de la République, Alassane Ouattara.

Il a réaffirmé l’attachement du peuple Morofoué au « programme du gouvernement mis en œuvre avec dextérité et engagement par le premier ministre, Patrick Achi », sollicitant dans la foulée le financement d’autres projets pour poursuivre la visibilité de l’ancienne boucle du cacao.

Impôts ivoiriens: des agents visés par des plaintes pour malversations

Des agents des services des impôts en Côte d’Ivoire, reconnus « coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance » sont visés par des plaintes, selon le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Les personnes qui ont été identifiées et qui ont été reconnues coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance, ces personnes là font l’objet de mesures disciplinaires », a indiqué jeudi M. Abou Sié Ouattara.

Le directeur général des impôts s’exprimait, en marge d’un séminaire bilan des services des impôts, à Abidjan. Il ressort des résultats que 743,6 milliards Fcfa ont été collectés au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes de 660,2 milliards, soit un écart positif de 83,4 milliards. 

Selon M.  Abou Sié Ouattara « à partir du moment où un dossier est dans le circuit disciplinaire, il n’est plus du ressort du directeur général des impôts, il s’agit des personnes contre lesquelles le directeur général des impôts a porté plainte ». 

De ce fait, « nous laissons les autorités compétentes traiter de ces questions là et donner les réponses qui sied. Si les réponses qui sont issues de ces délibérations là donnent lieu à des sanctions, elles seront appliquées dans toute la rigueur de la loi », a-t-il ajouté. 

Il a fait savoir que de nombreux dossiers disciplinaires sont sur la table du Conseil de discipline. Par conséquent, « les brebis galeuses qui sont identifiés seront traités comme tel » afin que « les agissements d’une minorité ne jettent pas l’opprobre sur toute une corporation ».  

Notre corporation, rappellera-t-il, consiste à collecter les deniers publics pour le compte de l’Etat afin d’assurer le bien-être des populations et le développement du pays, et se doit d’être irréprochable dans sa mission. 

M. Abou Sié Ouattara a invité à porter à la connaissance de la direction générale les « cas avérés », assurant qu' »automatiquement les mesures sont prises ». Il s’est refusé de citer les personnes faisant l’objet de plaintes.

L’Etat ivoirien, engagé dans la lutte contre la corruption, a mis en place un ministère dédié à la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance. Plusieurs entités publiques font actuellement l’objet d’audit et d’investigations.  

La société civile ivoirienne veut renforcer l’élan de la cohésion sociale

La 3e édition des Journées de consensus national (JCN), organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s’est ouverte jeudi autour de réflexions visant à renforcer l’élan de la cohésion sociale.

Ces assises qui se tiennent du 12 au 15 octobre 2021, à Abidjan, ont essentiellement pour objectif, selon le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, de « contribuer au processus de réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ». 

Citant le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, le coordonnateur national de la CSCI, M. Kouma a soutenu que « le préalable à tout développement, c’est la paix, et quand il n’y a pas de paix et d’harmonie sociale, aucun projet n’a de chance de réussir ».

La commissaire générale des Journées nationales de consensus, Mme Solange Koné, a fait observer que la société civile, constatant l’atmosphère socio-politique qui est à l’apaisement, veut que toute la population soit engagée dans cette dynamique de recherche de la paix et de la construction nationale.

Elle a fait remarquer que les hommes politiques sont engagés à aller à la paix et à la cohésion, en allusion aux récentes rencontres entre M. Alassane Ouattara avec M. Laurent Gbagbo et ce dernier avec l’ex-président Henri Konan Bédié. 

A l’ouverture des travaux, les membres du directoire des Journées nationales de consensus,  au nombre de huit, ont été présentés, parmi lesquels figurent le roi Amon Tanoé, le président du Cosim, l’Imam Ousmane Diakité, le pasteur Dion Robert.

Le directoire comprend également le président de la Conférence des évêques de Côte d’Ivoire, la Chaire Unesco, Mme Euphrasie Yao, la sociologue Tenin Diabaté et le président de le président de la CSCI. 

Cette 3e édition des Journées de consensus national se déroule du 12 au 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tient en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », avait déclaré M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.  

Il sera abordé la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.  

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus. 

Ces journées visent notamment à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ». 

Foot/Elim. 3e journée, mondial 2022: les Éléphants étrillent le Malawi (3-0)

Les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés vendredi face au Malawi (3-0), à la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », à Orlando stadium, à Johannesburg.

Pendant les deux premiers quarts d’heure, les Éléphants et les Flames du Malawi, se neutralisent, en dépit des offensives de part et d’autre. A la 36e minute, l’attaquant ivoirien Max-Alain Gradel, ouvre le score en lobant le portier de l’équipe adverse. 

Le Malawi, remonté, cherche à égaliser, mais en vain jusqu’à la fin de la première période. De retour des vestiaires, les pachydermes montent le mercure, passant à une autre vitesse, s’offrant une occasion, concrétisée par Ibrahim Sangaré qui marque le second but à la 85e minute. 

Dans les arrêts de jeu, les Éléphants de Côte d’Ivoire poursuivent toujours l’offensive. Recevant une passe dans l’axe central, l’attaquant ivoirien Jérémie Boga se joue de deux défenseurs des Flames du Malawi et alourdit le score (90+5′).

Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent la première place dans le Groupe D avec 7 points, devant le Cameroun, le Malawi et le Mozambique. Les stades en Côte d’Ivoire étant en réhabilitation, les pachydermes devraient jouer leur prochain match à Cotonou. 

Plus de 1 000 personnes déguerpies d’un site dans l’Ouest d’Abidjan (témoins)

Plus de 1 000 familles installées sur un site de 14,69 hectares, à Yopougon Banco Nord extension ll, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été déguerpies, ont rapporté des témoins sur place à APA.

C’est plus de 1 000 familles, voire 2 000 dont les habitations ont été détruites par les bulldozers affectés sur les lieux par la mairie de Yopougon, a indiqué l’imam Adama Rouamba, dont la mosquée a été rasée.

« Ils n’ont pas été cléments », a déclaré l’imam Adama Rouamba, qui soutient que cet espace est un domaine de l’Etat, sur lequel ont été installés des ferrailleurs. Mais, la mairie a commencé à déguerpir depuis mercredi les riverains.  

Selon Me Brahima Coulibaly, vice-président du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), les ferrailleurs qui se trouvaient là où est bâti le CHU de Yopougon, ont été délocalisés dans les années 80 à 87 sur ce site qui fait partie de la « zone industrielle », un domaine de l’Etat. 

« Ce n’est donc pas la propriété de la mairie », a clamé Me Brahima Coulibaly, indiquant que les occupants ont entrepris des procédures pour voir si l’Etat pouvait leur attribuer cela, mais cet élan a été freiné par la mairie qui devrait diligenter une enquête de commodo incommodo. 

Les anciens maires, soutiendra-t-il, ont appuyé la démarche des riverains avec des courriers afin que l’espace soit loti, faisant observer que « c’est au moins 3 000 familles » qui résidaient sur ce site de 14 hectares. 

En août 2021, le ministère de la Construction, engagé dans le processus de morceler et d’attribuer le terrain à ces ferrailleurs, a fait inspecter l’espace par le service de la topographie pour délimiter, le service de l’assainissement et celui du cadastre pour donner le statut du terrain.

A la suite de cela, le ministère a saisi par courrier la mairie pour faire une enquête de commodo incommodo, mais le 6 août 2021, la mairie a selon l’avocat envoyé des mises en demeure à déguerpir les occupants, au lendemain de la réception du courrier du ministère de l’Urbanisme. 

Regroupés au sein de l’Association des résidents de Banco Nord extension ll, les riverains ont déjà gagné un procès jusqu’à la Cour suprême contre certaines personnes privées qui les avaient assigné au tribunal pour posséder l’espace.

Les choses vont se dégrader lorsqu’en septembre 2021, les agents de la mairie ont mis des croix indiquant « à détruire ». L’avocat assigne alors la mairie, devant le juge des référés pour trouble dans la jouissance de l’espace. En attente du procès, le 11 octobre 2021, la mairie a déguerpi ces habitants.

« Depuis, hier (mercredi) ils ont commencé à casser. C’est la désolation, en pleine rentrée scolaire et en pleine période de pluie et c’est traumatisant », a déclaré Me Brahima Coulibaly qui était aux côtés des victimes. 

Coulibaly Sinaly, conseiller spécial du président de l’Association des résidents du Banco extension Nord, une organisation légalement constituée depuis les années 90, rapporte que ce site comporte 273 lots.

« Nous nous sommes retrouvés sur le site par le biais du ministère de l’Industrie, en 1987, et ce site fait partie de la zone industrielle » où des artisans ferrailleurs ont été installés, a-t-il précisé,  mentionnant que les résidents ont demandé le morcellement pour usage d’habitation.

Interrogé, un responsable de la mairie, a situé le contexte du déguerpissement. Selon M. Bakary Cissé, chef du service média et multimédia, cet « espace est une réserve administrative » qui est « squattée » par  ces occupants. 

Depuis le mois d’août 2021, les riverains ont reçu des mises en demeure afin de libérer les lieux, a-t-il mentionné, avant de faire savoir que cet espace est « destiné à recevoir des infrastructures socio-éducatives ». 

Désigné « candidat » URD Côte d’Ivoire, l’ex-PM malien Boubou Cissé, contesté

Désigné « candidat » de la Section Côte d’Ivoire de l’Union pour la République et la démocratie (URD), pour les primaires en vue de l’élection d’un nouveau président du parti de feu Soumaila Cissé, l’ex-Premier ministre malien Boubou Cissé, est contesté.

Cette protestation, émane du fait que le secrétaire général de la Section Côte d’Ivoire, M. Traoré Aboubakrim, a fait un « courrier sans consulter son bureau », désignant « en catimini » M. Boubou Cissé comme le choix de la Côte d’Ivoire, a expliqué à la presse Mme Diaharatou Diabagaté.

Membre du Bureau national de l’URD, au Mali, en qualité d’adjointe chargée des Maliens de la diaspora, Mme Diaharatou Maiga épouse Diabagaté est également membre de la Section Côte d’Ivoire.

« La section Côte d’Ivoire devrait organiser une réunion, informer tout le monde qu’il y a Bamako (siège URD) qui demande si vous avez un candidat pour les primaires » en vue de désigner le candidat de la Section du pays et le président du parti, a-t-elle fait observer. 

Malheureusement, déplorera-t-elle, « l’annonce n’a pas été faite (pour informer les militants) et à notre grande surprise, on voit sur les réseaux sociaux un courrier au nom de la section Côte d’Ivoire » soutenant M. Boubou Cissé.

« L’objectif de la candidature, c’est de savoir si nous-mêmes, en Côte d’Ivoire, on a un candidat, et si la Section Côte d’Ivoire n’a pas de candidat, on devait faire un retour qu’on n’a pas de candidat pour les primaires », a-t-elle poursuivi.

« Ce n’était pas à nous de soutenir un candidat, au fait », a déclaré Mme Diaharatou Diabagaté, avant d’ajouter que « logiquement, ce courrier devait porter le nom d’un membre de la Section Côte d’Ivoire ». 

La section Côte d’Ivoire, à en croire Mme Diaharatou Diabagaté, n’endosse pas cette candidature de l’ex-Premier ministre de IBK. Le 23 octobre 2022, le parti tient une conférence nationale à l’effet de désigner le candidat du parti et le président du parti de feu Soumaïla Cissé.  

« Nous, on rejette ce courrier, dans notre position, on est neutre, on ne soutient aucun candidat, pour le moment » au niveau de la Section Côte d’Ivoire de l’URD, a dit Mme Diaharatou Diabagaté, qui portait la parole de certains militants. 

Actuellement, soulignera-t-elle, il se tient des primaires dans le parti URD. De ce fait, le parti a demandé aux sections de l’extérieur et de l’intérieur du Mali de faire parvenir un courrier avec le nom de leur candidat.

Depuis le décès de l’opposant malien Soumaïla Cissé, c’est son premier vice-président Salikou Sanogo qui assure l’intérim de la formation politique. La famille de M. Boubou Cissé était à la création du parti et est un bras financier fort.

L’ex-Premier ministre Boubou Cissé, lui, devra renforcer son contact avec les militants afin d’imposer son charisme au sein de l’URD. Cette réaction de la Section Côte d’Ivoire montre une démarche qui n’a pas été inclusive.

Impôts ivoiriens: 743,6 milliards Fcfa collectés au 3e trimestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 743,6 milliards Fcfa au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards de Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa.

« Au cours du 3e trimestre de l’année 2021, les recouvrements effectués s’élèvent à 743,6 milliards Fcfa pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards Fcfa », a indiqué jeudi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

Les services des impôts dégagent ainsi, pour la période du troisième trimestre 2021, un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un taux de recouvrement de 112,6%, a souligné M. Abou Sié Ouattara.

Il a félicité l’ensemble du personnel pour le travail accompli, invitant les agents à poursuivre dans cette dynamique afin de consolider ces performances au soir du 31 décembre 2021. Pour le 4e trimestre, il est fixé un objectif de 606,6 milliards Fcfa,  en baisse de 32,1 milliards Fcfa par rapport à 2020. 

Le directeur de Cabinet du ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre, a ouvert les travaux du séminaire bilan. Il a adressé des encouragements aux agents des impôts pour la mobilisation de ces recettes.

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis sont encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements vis-à-vis des partenaires. 

M. Sall a fait observer que le taux de pression fiscale de la Côte d’Ivoire s’établit en 2020 à 12,3%, en deçà de la norme de l’UEMOA fixée à 20%. Elle était précédemment de 16% et à chuté consécutivement au rebasage du PIB, qui a conduit à une augmentation de 38,2% de cet agrégat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir que la population oscille autour de 130.000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers, soit un ratio de 1 contribuable pour environ 125 personnes.

Ce ratio, montionnera-t-il, est « encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6 ». Par conséquent, des mesures vigoureuses doivent être prises dans ce sens. 

« Je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il en résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale », a-t-il ajouté, appelant les services des impôts à réfléchir sur un élargissement de l’assiette. 

Côte d’Ivoire: l’IPS-CGRAE maintient son certificat ISO 9001 version 2015

L’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire décroche le renouvellement de son certificat ISO 9001 version 2015, ce qui témoigne de l’efficacité de son Système de management de la qualité (SMQ).

L’audit de renouvellement du certificat ISO 9001 Version 2015 de l’IPS-CGRAE a été réalisé du 13 au 16 septembre 2021 par l’organisme certificateur de renom AFAQ/AFNOR, à travers une équipe dirigée par M. Jean Lacheze, responsable d’audit et Mme Aida Gargouri, seconde auditrice.

Durant cette période d’intenses activités, les salariés de l’IPS-CGRAE ont apporté des réponses précises aux questions de l’équipe d’audit et démontré que le SMQ de l’IPS-CGRAE répond efficacement aux exigences de la norme internationale ISO 9001 version 2015.

Cette norme vise à garantir en permanence la qualité des services offerts aux assurés sociaux.

Au terme du programme d’audit, les différents résultats ont été présentés, le 16 septembre 2021, à une réunion de clôture présidée par M. Abdrahamane Berté, le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

A l’entame de la réunion, M. Berté a traduit sa gratitude aux auditeurs qui ont conduit cette mission en dépit du contexte lié à la crise sanitaire de Covid-19 en déployant des efforts pour la réalisation de cet audit de renouvellement avec les pilotes de processus.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE a réitéré l’engagement de l’Institution à maintenir une démarche qualité optimale afin de garantir, en permanence, un niveau élevé de satisfaction des assurés sociaux.

Cela, ajoutera-t-il, vise à renforcer la politique de gestion de la relation client et de la responsabilité sociétale d’entreprise envers ses assurés et partenaires sociaux.  Il a ensuite au nom de l’institution, salué le professionnalisme de l’organisme AFAQ/AFNOR.

Les conclusions de l’audit confirment que le Système de management de qualité de l’IPS CGRAE répond aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015, avec zéro non-conformité constatée et zéro point sensible.

Par conséquent, l’équipe d’audit a vivement recommandé le renouvellement du certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS CGRAE auprès du Comité d’expert de l’organisme certificateur AFAQ/AFNOR.

L’organisme certificateur AFAQ/AFNOR a effectivement notifié, en date du 4 octobre 2021, le renouvellement du Certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE sur l’ensemble de ses activités.

Le succès de cette étape importante du Système de management de la qualité constitue un gage de satisfaction permanente des assurés et de leur positionnement au cœur de toutes les activités de l’Institution.

Satisfait des résultats obtenus par l’institution, M. Abdrahamane Berté a félicité tout le personnel pour les efforts consentis qui ont permis d’atteindre ce résultat « exceptionnel », les encourageant à garder ce dynamisme afin de toujours mériter la confiance des clients. 

Avec cette performance, qui contribue à une meilleure justice sociale au plan national et pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, l’IPS-CGRAE honore sa première place d’Institution de prévoyance sociale, en Afrique de l’Ouest, à avoir obtenu, dès 2016, la certification ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités.

Placée sous la tutelle technique et administrative du ministère de l’Emploi et de la protection sociale et sous la tutelle financière du ministère en charge du Budget, cette institution certifiée ISO 9001 version 2015, est chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales.

Dans sa mission, elle procède au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires des pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Soucieuse de l’amélioration continue de la qualité des prestations fournies pour une satisfaction sans cesse accrue de ses assurés sociaux, l’IPS-CGRAE s’est engagée dans la démarche qualité depuis 2014.

L’Institution a obtenu la Certification ISO 9001 version 2008 en décembre 2016, puis la version 2015 en octobre 2018, faisant d’elle la première Institution de Prévoyance Sociale en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest à être certifiée ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités, dans son secteur.

Le Certificat a une durée de vie de trois ans. Au cours des deux premières années, l’organisme certificateur AFAQ / AFNOR est dans l’obligation d’évaluer annuellement la conformité et l’efficacité du Système de Management de la Qualité par rapport au référentiel ISO 9001 version 2015 et de décider de son maintien ou non.

A l’issue de l’évaluation de la troisième année, l’organisme certificateur procède ou non au renouvellement dudit certificat. C’est dans ce contexte que AFAQ/AFNOR a réalisé l’audit de renouvellement sur l’ensemble des activités de l’IPS-CGRAE du 13 au 16 septembre 2021.

Hommage à l’ex-PM défunt Charles Konan Banny en présence de Ouattara

Un hommage national a eu lieu jeudi à la Primature, en mémoire de l’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, décédé le 10 septembre 2021 à Paris, en présence de Alassane Ouattara.

La cérémonie d’hommage, tenue sur l’esplanade de la Primature, a réuni plusieurs personnalités issues d’institutions ainsi que des membres du gouvernement et des chefs traditionnels.

Une haie d’honneur des militaires étaient visibles, de part et d’autre de l’exposition funèbre. Sa famille et ses proches étaient aussi présents à cet instant d’adieu de la Nation. 

Théophile Ahoua N’Doli, Inspecteur général d’Etat, a dans un discours rendu un hommage à l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, rappelé à Dieu le 10 septembre 2021 à Paris, des suites de la Covid-19. 

« Nous pleurons le Premier ministre Charles Konan Banny, nous pleurons l’ex-gouverneur de la Bceao, nous pleurons le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation  (créée en 2011) », a déclaré M. Ahoua N’Doli.

L’inspecteur général d’Etat, Ahoua N’Doli, a salué « un homme d’Etat, un économiste chevronné, un homme politique » qui s’en va, laissant derrière lui une famille dévastée et un pays en émoi. 

 Le président de la Cour d’appel du commerce, François Komoin, un proche de l’ancien Premier ministre défunt, a témoigné qu’ « il a été un homme de courage, un homme de principe, un homme de devoir et de rassemblement ». 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, évacué pour des soins à Paris, a tiré sa révérence dans la capitale française des suites de la Covid-19. Sa dépouille mortelle est arrivée le 23 septembre 2021 à Abidjan. 

Suite à son décès, M. Ouattara a adressé ses condoléances à la suite de son décès, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». De son côté, l’ex-président Laurent Gbagbo, a également traduit à la famille ses émotions en cette « terrible circonstance ».  

Côte d’Ivoire : Express Automation Limited épinglée pour fraudes

L’entreprise ivoirienne et ses filiales sont exclues des marchés de la Banque africaine de développement (Bad) pour une période de trois ans.La Banque africaine de développement continue sa croisade contre les sociétés fraudeuses. Après celles du Kenya et du Nigéria, c’est au tour d’Express Automation Limited de la Côte d’Ivoire d’être épinglée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de l’institution financière régionale.

Une enquête menée par ledit bureau a établi qu’Express Automation Limited « s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la mise à niveau de la sécurité technique du Centre régional de la Banque pour l’Afrique de l’Est à Nairobi, la capitale du Kenya ».

L’entité ivoirienne et ses filiales sont inéligibles, pour 36 mois, à participer à des projets financés par le Groupe de la Bad. La mesure d’exclusion a pris effet depuis le 18 août dernier, rapporte le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Cette mesure est éligible à une exclusion croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Express Automation Limited ne pourra reprendre sa participation aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’après avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la banque.

Des étudiants ivoiriens formés sur le leadership et la médiation universitaire

Un atelier de formation sur le leadership et la médiation universitaire, organisé par la Conférence des Clubs de paix de Côte d’Ivoire, et visant 100 étudiants, s’est ouvert mercredi à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays.Cet atelier, prévu sur deux jours, avec l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), devrait permettre de former 100 étudiants issus des Clubs de paix, des organisations d’étudiants et des syndicats, en vue de les exhorter sur la notion de la paix et la non violence. 

L’objectif de cette session est de « pacifier le milieu universitaire » aux fins qu’au sortir de l’université, les étudiants puissent s’insérer professionnellement, sans que l’image projetée par cet espace ne soit associée à la violence et obstruent les opportunité d’emploi. 

Stéphanie Koffi, présidente de la Conférence des Clubs de paix des universités de Côte d’Ivoire, a fait savoir que l’objectif est de lutter contre « les discours de haine et la violence en milieu universitaire ». 

La renommée d’une université est aussi un gage d’opportunités en termes d’emplois. Pour la Conférence des clubs de paix, outre la recherche d’un écosystème propice aux études, il faut préparer des hommes et des femmes qui portent des valeurs et un savoir-faire avéré. 

La Conférence des clubs de paix, soulignera-t-elle, s’intéresse à toutes les actions qui vont dans le cadre de la « pacification du milieu universitaire ». Et ce, en vue de créer un environnement de paix dans toutes les universités du pays.  

Sur les campus universitaires, l’on observe souvent des scènes de violences. Toute chose qui dessert les étudiants, une fois sur le marché du travail, en raison des clichés que certains employeurs ont des universités publiques.

Pour redorer l’image des espaces universitaires, lieu d’excellence d’apprentissage, la conférence initie des caravanes de la paix et des ateliers de formation, regroupant des étudiants aussi bien du public que du privé. 

« La semaine dernière, nous étions à Bassam (cité balnéaire à 40 Km au sud-est d’Abidjan) dans le cadre d’une réflexion pour une mise en place d’une plateforme avec des syndicats, des organisations d’étudiants pour collaborer » sur les questions de paix, a dit Stéphanie Koffi. 

Cette plateforme d’échanges sur les questions de paix vise la non violence en milieu universitaire et une implication de tous les étudiants. Au départ, sept universités avaient des clubs de paix, mais avec la Conférence, l’on a 12 universités publiques et privées, a-t-elle poursuivi. 

Dr Salomé Djè, formatrice de l’ONG Terre d’union, une organisation spécialisée dans les questions de paix et de cohésion sociale, a fait une communication sur les préjugés ethniques qui sont souvent sources de conflits.

Elle a relevé que les préjugés peuvent concerner des animaux, des groupes d’individus et seule l’imagination limite leur développement. Appliqués à des groupes sociaux, ils font référence à des biais positifs ou négatifs envers les membres de ces groupes. 

La Conférence des Clubs de paix sur le campus a été créée en 2017, un an après la mise en place des clubs de paix, soutenus à l’époque par l’ex-Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et celui de la Solidarité.  

Le PNUD intervient dans la réalisation de ces activités pour que la paix soit inscrite dans la pensée de ces étudiants,  qui sont les dirigeants de demain. Pour une large diffusion des communications, il apporte un « accompagnement financier et matériel ».  

L’atelier se déroule sur deux jours autour du thème « Le leadership et la médiation universitaire ». Du lundi au mardi dernier, c’était l’Université Nangui Abrogoua, dans le nord d’Abidjan qui a accueilli cette session. 

L’ouverture de l’atelier sur le campus de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a enregistré la présence de M. Jean-Baptiste Somé, représentant de la vie universitaire et de Marius Kouadio Yoboué, le président du Club de paix de l’université de Cocody. Après cette étape, le cap sera mis sur l’université Alassane Ouattara de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. 

Retour de la dictée dans le système éducatif ivoirien

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute et leur capacité rédactionnelle, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a arrêté les mesures cadres relatives à l’organisation administrative et pédagogique de l’année scolaire 2021-2022. Au titre de ces mesures, il faut noter le retour de l’année subdivisée en trois trimestres, totalisant 32 semaines, soit 1 280 heures de cours », a dit M. Amadou Coulibaly. 

Il a annoncé également la réinstallation des compositions de passage en classe supérieure dans tous les niveaux de l’enseignement primaire, du CP1 au CM2, ainsi que le passage de la formation des élèves maîtres de deux à trois ans, institué en 2017.

En outre, cette mesure consacre « le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute, leur compréhension et surtout leur capacité rédactionnelle » ainsi que la différenciation des coefficients dans le premier cycle de l’enseignement secondaire 

Au premier cycle, le plus fort coefficient, en l’occurrence le coefficient 3 pour le français et les mathématiques, ont été arrêtés pour ces matières pour promouvoir l’enseignement de ces disciplines structurantes dont la maîtrise dispose les élèves à s’approprier les compétences dans les autres disciplines.

Il y aura par ailleurs, le classement annuel des établissements privés en vue de créer l’émulation entre ces établissements et d’accompagner les parents d’élèves dans l’affectation de leurs enfants, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le Conseil des ministres a réaffirmé la suppression des cotisations COGES (Comité de gestion des établissements scolaires) dans les établissements primaires et secondaires publics, à travers la pays.   

L’Ivoirienne Flora Irel pour un changement d’ère de la communication politique

L’Ivoirienne Flora Irel, spécialiste en communication politique, opérant sur le continent africain, milite pour un changement d’ère de l’écosystème de la communication politique.

Pour partager son approche de la pratique de la communication politique, Mme Flora Irel a échangé mercredi à Abidjan avec un pool de journalistes, dans un hôtel de la place, lors d’un café de presse.

La rencontre s’est déroulée autour du thème « Chargeons d’ère: nécessité de la professionnalisation de la communication politique ». Pour elle, la pratique de la communication doit être confiée à des professionnels.

L’activité politique, fera-t-elle, observer est de plus en plus professionnalisée. De ce fait, les hommes politiques et les dirigeants doivent s’attacher de professionnels afin de mieux traiter et « vendre » leur image.

La consultante politique ivoirienne estime que « le recours à des professionnels de la communication politique assurerait un bon fonctionnement de la communication politique,  signe d’un bon fonctionnement de la démocratie et d’une certaine maturité politique ».

« Nous opérons depuis la sociologie des professions dans l’équipe de campagne (le côté fonctionnaliste puis interactionniste de tous les groupes professionnels, la légitimité,  le mandat de chacun d’eux, leur rôle dans l’organisation)́ en passant par les stratégies de markting électoral pour aboutir à la sémiologie pour la communication symbolique », a-t-elle poursuivi. 

Son accompagnement des dirigeants et des managers, à titre individuel ou collectif, se fait dans les domaines tels que l’audit en communication, le conseil en stratégie de communication ou l’accompagnement en bonnes pratiques. 

Spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants et des managers, Mme Flora Irel tisse sa toile sur le continent. Elle dirige depuis 2017 Irelec communication, société éditrice du magazine Kingbridge, qui lui a valu en mai 2021 le Trophée de meilleure éditrice diaspora 2020, lors de la 5e édition des Cultures Awards RDC World. 

Diplômée de l’École française des attachés de presse et des professionnels de la communication  (EFAP), Flora Irel est titulaire d’un diplôme d’étude universitaire générale en anglais de l’université Félix Houphouët-Boigny. Depuis 2018, elle s’est lancée dans la consultance politique.

Côte d’Ivoire: lancement de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé

Le directeur de Cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Bamba Vassogbo, a procédé mercredi à Abidjan au lancement de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé prévue du 8 au 9 novembre 2021.

L’édition 2021 de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé, la cinquième, se tient dans un contexte économique sensiblement plus favorable à celui de l’année dernière, a fait observer M. Bamba Vassogbo.   

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, fera-t-il remarquer, le pays avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

Dès la survenue de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte et de soutien économique et humanitaire d’un montant initial de 1700 milliards de FCFA ayant permis d’atténuer les conséquences socio-économiques.  

De 2% de taux de croissance révisé en 2020, les projections pour 2021 seraient encore bien meilleures, autour de 6,4 % traduisant un regain d’activités, grâce, principalement, à une reprise dans les pays avancés et émergents, a-t-il poursuivi. 

Il a rappelé que le gouvernement ivoirien entend doubler le revenu par habitant pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. 

Et ce, en créant 8 millions d’emplois d’ici 2030. Il envisage aussi de réduire la pauvreté de moitié en 2030 (de 39% à moins de 20%), rehausser l’espérance de vie de 10 ans (de 57 à 67 ans).

L’ambition du gouvernement est aussi de relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation au primaire de 91% à 100%, celui du secondaire de 51% à 80%, tout en améliorant substantiellement les compétences des apprenants.

Le thème de cette cinquième édition de la Journée est « Partenariat Etat et Secteur Privé pour la réalisation de la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ». Il vise un « Dialogue Public Privé fort au service d’une Côte d’Ivoire prospère ».

Mme Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), a indiqué que cette plate-forme est une « tribune » dédiée au renforcement du Partenariat entre l’Etat et le Secteur Privé.

De ce fait, « la JNP répond à la nécessité de dresser le bilan et les perspectives du Dialogue Public Privé en Côte d’Ivoire », a-t-elle relevé, faisant observer qu’au fil des différentes éditions, elle a pu se positionner comme le rendez-vous clé Etat/secteur privé. 

Dans le contexte socio-économique particulier de la pandémie de Covid-19, il s’agira de placer, au cœur des réflexions, la relance économique en lien avec la feuille de route du gouvernement déclinée dans le Plan National de Développement 2021-2025 et la Vision 2030 du gouvernement, a-t-elle souligné. 

« L’édition 2021 de la JNP traduit ainsi le défi et le rôle prépondérant que doit jouer le Dialogue Public Privé en tant que levier pour accompagner à la fois la reprise économique post-covid 19 et la vision 2030 du gouvernement ivoirien », a-t-elle ajouté. 

 Selon Mme Mariam Fadiga, la réalisation de ce défi passe par la forte mobilisation et par l’implication effective de l’ensemble des forces vives de l’économie, ce à quoi s’attelle le secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur Privé. 

La Côte d’Ivoire annonce 2 centrales thermiques d’une puissance de 650 MW

La Côte d’Ivoire, qui compte accroître sa fourniture d’électricité afin de satisfaire la demande locale et régionale, envisage de construire deux centrales thermiques d’une capacité totale de plus de 650 mégawatts.

Ce projet a été présenté, mardi, par le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et des énergies, Thomas Camara, lors d’une visite de chantier de construction d’un pipeline opéré par la société Foxtrot international et d’une station de traitement de gaz. 

« Nous avons en construction deux grosses centrales thermiques, une à Azito et une extension de Ciprel (Compagnie Ivoirienne de production d’électricité). Ces deux grandes centrales avec les cycles combinés vont produire 650 MW d’électricité à mettre à la disposition des populations et des industriels », a indiqué M. Thomas Camara.  

Selon M. Camara, « ces centrales seront alimentées par du gaz naturel”. Le projet comprend deux phases, l’une concernant la mise en place d’un poste de livraison sur Azito, achevée en mars 2021, et la seconde, un poste définitif d’Azito IV et du pipeline Vridi Ouest-Azito, en cours. 

Par ailleurs, le projet devrait permettre la mise en place du poste Ciprel V et d’autres pipelines, notamment sur les lignes Addah-Avagou-Taboth-Vridi Ouest, dont les travaux sont en cours de réalisation. 

 Le ministre des Mines, du pétrole et des énergies a souligné que ce pipeline et cette station de traitement de gaz devraient permettre d’accroître la capacité de transport du gaz naturel depuis les plateformes, au large de Jacqueville jusqu’aux centrales thermiques existantes et celles en construction.

Avec ce projet, la Côte d’Ivoire renforce sa production énergétique grâce à l’exploitation de nouvelles turbines de la centrale thermique d’Azito, ce qui devrait mettre le pays à l’abri d’une crise énergétique. 

Le 10 mai 2021, le pays a instauré un Programme de rationnement de la fourniture d’électricité, à la suite d’un déficit énergétique qu’avait connu la Côte d’Ivoire en raison d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques due à la sécheresse.

Le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, avait annoncé « officiellement la fin du rationnement en électricité en Côte d’Ivoire », le 3 août 2021, assurant que de nouvelles turbines à la centrale d’Azito devraient entrer en production en septembre.  

La Centrale d’Azito, basée dans l’Ouest  d’Abidjan, dont l’une des turbines était récemment en panne est « totalement réparée » et toutes les structures de production fonctionnent aujourd’hui normalement.  

Elaboration d’une politique nationale de gestion des frontières ivoiriennes

Les travaux de l’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) et son plan d’actions ont démarré, mercredi à Abidjan, par un atelier.

A l’ouverture de ces travaux, le préfet hors grade, Daouda Ouattara, représentant le premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, a souligné que « les problématiques à nos frontières renvoient à des enjeux essentiels dans la gouvernance de nos États, notamment dans la sous-région ouest-africaine ».

La politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) a pour objectif principal de doter le pays d’un outil de cadrage et de pilotage en matière de gestion des frontières qui constitue une dimension importante des politiques et des stratégies de gouvernance et de développement des frontières du gouvernement ivoirien.

« Ce cadre référentiel permettra donc au gouvernement ivoirien de disposer d’un outil qui explicite sa vision et de mettre en œuvre sa politique en matière de gestion et de développement des frontières terrestres, aériennes et maritimes de notre pays. C’est dire toute l’attente du gouvernement ivoirien de ce processus qui démarre aujourd’hui », a expliqué M. Ouattara.

Poursuivant, il a exhorté et encouragé les différents acteurs à s’investir avec « conscience et abnégation dans la présente mission ».

Auparavant, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté a rappelé que l’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à disposer d’un « outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance de nos frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes».

Premièrement, il s’agit selon lui, tout en marquant davantage la présence de l’État dans les « zones frontalières de notre pays, de disposer d’une institution capable de mettre en cohérence les politiques et de coordonner les actions de tous les acteurs étatiques et non étatiques qui y interviennent afin d’assurer la durabilité et la pérennité de celles-ci ».

Deuxièmement, il s’agit de sortir les frontières de leur « vulnérabilité et de leur fragilité pour en faire des leviers essentiels de sécurisation et de développement socio-économique plus harmonieux dans notre pays ».

Troisièmement, en raison des engagements sous-régionaux et continentaux, notamment dans l’espace CEDEAO qui recommandent de passer « de la CEDEAO des Nations à la CEDEAO des Peuples », il s’avère « important, aujourd’hui, de transformer les frontières en des passerelles d’intégration de nos pays »,  a conclu M. Konaté.

L’élaboration de cette politique se fonde sur une approche participative qui intègre, au plan régional, les orientations de l’Union économique et monétaire ouest-africaine  (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et au plan continental, celles de l’Union Africaine notamment celles contenues dans la stratégie de l’Union africaine pour une meilleure gouvernance intégrée des frontières, le règlement sanitaire international (RSI, 2005), etc…

La PNGIF-CI doit tenir compte des réalités politiques, sécuritaires, socio-économiques de la Côte d’Ivoire ainsi que de l’environnement socio-sécuritaire qui prévaut en Afrique subsaharienne. Elle vise à renforcer la présence de l’État et à améliorer l’offre de services publics aux populations des zones frontalières. Pour cela, elle sera structurée autour de plusieurs domaines prioritaires.

Il s’agit notamment de la prévention et de la résolution des conflits, de sécurité des frontières et des espaces frontaliers, de la gestion coopérative des frontières, du développement des zones frontalières et de l’engagement communautaire, de la mobilité, de la migration et de la facilitation du commerce.

Le développement des capacités pour la gouvernance des frontières, les stratégies de mobilisation des ressources financières,  et le cadre institutionnel et gouvernance figurent également au nombre des domaines prioritaires.

Dans le cadre de la poursuite de ces travaux d’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, quatre ateliers régionaux sont prévus du 13 au 27 octobre 2021 à Abidjan (Sud), Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest). Les travaux d’élaboration de cette politique nationale de gestion intégrée des frontières de Côte d’Ivoire dureront un an. 

Côte d’Ivoire: hommage national à l’ex-PM défunt Charles Konan Banny jeudi

Un hommage national est prévu jeudi en mémoire de l’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, décédé le 10 septembre 2021 à Paris, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

Un hommage national à l’ancien Premier ministre défunt, Charles Konan Banny, se tiendra jeudi à 10h (GMT, heure locale), a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, évacué pour des soins à Paris, a tiré sa révérence dans la capitale française des suites de la Covid-19. Sa dépouille mortelle est arrivée le 23 septembre 2021 à Abidjan. 

Les membres de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), étaient présents à l’aéroport. Parmi ceux-ci, figuraient Mme Henri Konan Bédié, l’épouse de l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci. 

Plusieurs personnes, venues de divers horizons ont également assisté à l’arrivée du corps de l’ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Charles Konan Banny. 

Le président Alassane Ouattara a adressé ses condoléances à la suite de son décès, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». De son côté, l’ancien président Laurent Gbagbo, a également traduit à la famille ses émotions en cette « terrible circonstance ».  

Cyril Ramaphosa en visite à Abidjan dans « la 1ère semaine de décembre 2021 » (officiel)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est attendu à Abidjan dans « la première semaine de décembre 2021 » dans le cadre d’une visite officielle, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Cette visite du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est prévue « pour la première semaine du mois de décembre 2021 », a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

En prélude à cette visite, se tiendra la première session de la grande Commission mixte de coopération ivoiro-sud africaine, prévue les 14, 15 et 16 octobre 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne. 

« Ce sera l’occasion pour les deux États de faire le bilan de leur coopération et d’explorer de nouvelles perspectives susceptibles, de réactiver et de renforcer cette coopération », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Gbagbo en visite chez Bédié suite au décès de son frère aîné

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est rendu mercredi au domicile de Henri Konan Bédié à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, pour lui présenter ses condoléances à la suite du décès de son frère aîné, Marcelin Bédié.

« C’est évident, le président Bédié est en deuil. Nous sommes venus le saluer, lui présenter nos condoléances et lui dire que nous sommes à sa disposition pour le reste du déroulement des funérailles », a déclaré M. Gbagbo à la presse. 

L’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo, a précisé que « ce n’est pas une rencontre politique, ou au sens péjoratif une rencontre politicienne, (mais) une rencontre fraternelle » en raison du deuil qui frappe M. Bédié. 

 M. Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) a perdu dans la nuit du 27 au 28 août 2021 son frère aîné Marcelin Bédié, chef du village de Préprèssou, une localité située dans le centre-est du pays.

L’ancien président Laurent Gbagbo était en compagnie d’une forte délégation,  au nombre desquelles figuraient Nady Bamba, son épouse, et des proches collaborateurs dont Assoa Adou. 

Côte d’Ivoire: réflexion sur la simplification des procédures administratives

Des représentants des administrations publiques et parapubliques, des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations privées et de la société civile ont entamé, mardi, à Abidjan, des réflexions sur l’élaboration d’un programme national de simplification des procédures administratives.

La cérémonie officielle de lancement de cet atelier d’élaboration du programme nationale de simplification des procédures administratives s’est déroulée, mardi, dans un hôtel de Cocody, dans l’Est de  la capitale économique ivoirienne.

Organisé par la Direction des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE) du Secrétariat d’État chargé de la Modernisation de l’administration, cet atelier dont l’ouverture a été présidée par Dr Noël Tahet, Directeur de cabinet du secrétaire d’État Brice Kouassi, vise à présenter aux administrations le processus usuel de simplification des procédures administratives et à proposer un projet de programme national de simplification des procédures.

Les deux jours de travaux permettront aux participants d’identifier les opportunités, les enjeux et les défis de la question de la simplification des procédures administratives, selon Antoine Bessin, Directeur des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique.

Dr Noël Tahet, représentant Dr Brice Kouassi, Secrétaire d’État, a saisi cette tribune pour donner les objectifs spécifiques aux participants. Il s’agit de l’élaboration d’un programme national de simplification des procédures administratives:

A l’en croire, cet atelier vise à apporter des éclaircies sur ce vaste chantier de la simplification des procédures administratives, mais d’œuvrer en synergie pour l’élaboration de la démarche méthodologique nationale de simplification des procédures administratives. En outre, les travaux devront aboutir à l’élaboration d’un avant-projet de loi sur la simplification des procédures administratives.

Cette rencontre vise à poser les bases d’une fructueuse collaboration au profit de l’amélioration de l’appareil administratif. Poursuivant, Dr Noël Noël Tahet, a exhorté les participants à s’impliquer d’avantage dans l’élaboration du programme national de simplification des procédures administratives. Car de leur implication dépendra l’atteinte des objectifs et la réussite du projet.

Un groupe installe en Côte d’Ivoire son premier hub pharmaceutique en Afrique

Le Groupe Tridem Pharma installe en Côte d’Ivoire son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique à travers sa filiale Tridem Pharma Côte d’Ivoire.

La cérémonie d’ouverture officielle est prévue le jeudi 14 octobre 2021 dans un hôtel d’Abidjan. Le groupe présentera ce jour sa nouvelle plate-forme, située dans la zone aéroportuaire de Port-Bouët, dans le Sud de la capitale économique.  

Ce pôle est dédié à la distribution de produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques et de dispositifs médicaux. Ce qui devrait permettre de diffuser ses produits sur le continent.  

Le Groupe, à travers sa filiale, inaugurera son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique, en marge de la 21ème édition du Forum pharmaceutique International qui se tient à Abidjan du 13 au 16 octobre 2021.

Ce site de distribution, premier du genre en Côte d’Ivoire, et pleinement opérationnel depuis octobre 2021, répond aux exigences internationales des bonnes pratiques de distribution pharmaceutique.

Ce projet est une grande première en Afrique subsaharienne francophone, zone qui avait été jusqu’à présent négligée par les acteurs internationaux de la distribution pharmaceutique, au profit d’une implantation européenne ou asiatique.

Cette plateforme approvisionnera directement les marchés nationaux et sous-régionaux. Le choix de la relocalisation des activités de distribution pharmaceutique du groupe est la première étape d’un projet. 

Cela vise notamment à améliorer la disponibilité des médicaments en Afrique, à inscrire l’action de Tridem, en tant qu’acteur local, dans le cadre des politiques de santé des différents pays africains servis par cette dernière. 

Avec l’implantation de ce hub pharmaceutique, la Côte d’Ivoire se positionne comme un acteur majeur de l’industrie pharmaceutique, en ouvrant la voie de l’exportation vers d’autres marchés africains. 

Créée en 1986, Tridem Pharma est un acteur majeur dans les domaines des affaires, réglementaires, de la promotion médicale et de la distribution pharmaceutique en Afrique.

Société du groupe Fosun Pharma depuis 2017, le groupe a renforcé, au cours des trois dernières années, sa position de leader en Afrique francophone et a connu une forte expansion géographique, notamment dans les pays d’Afrique anglophone.

Forte de 900 collaborateurs répartis dans une trentaine de pays d’Afrique, en France et en Asie, elle est présente en Afrique à travers 9 filiales (Sénégal, Cameroun, Ghana, Kenya, Nigeria, Ouganda, Tanzanie et 2 en Côte d’Ivoire), et 8 succursales. 

Ses activités de distribution couvrent près de 90 % de l’Afrique et du Moyen-Orient, soit un total de 35 pays. Depuis son intégration au sein du groupe Fosun Pharma, Tridem Pharma a réalisé un chiffre d’affaires de 207 millions d’euros en 2020 (plus de 135 milliards FCFA), contre 92 millions en 2017 (plus de 60 milliards FCFA).

Ibrahima Koné reçoit le « Grand prix du secteur des transports » ivoiriens

Le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, a réceptionné mardi à Abidjan le Grand prix du secteur des transports 2021, en Côte d’Ivoire, décerné par Life builders, un organisme panafricain opérant dans le développement durable.

M. Ibrahima Koné a reçu ce prix au siège de l’entreprise à Cocody, une cité huppée située dans l’Est d’Abidjan. Pour lui, cette distinction est une reconnaissance des efflrts de son équipe, composée de jeunes Ivoiriens dont la Moyenne d’âge est de 35 ans. 

Il a remercié l’institution qui a eu l’avantage de primer de hautes personnalités du pays et qui est est un organisme « sérieux ». M. Ibrahima Koné a exprimé sa gratitude au ministre-gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam, qui lui a offert un pagne traditionnel. 

Selon M. Ibrahima Koné, cette distinction est le résultat de la « vision » du ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, que sa structure en tant qu’un opérateur technique met en exécution dans le cadre de la digitalisation des titres et process du secteur routier. 

Sa structure est soutenue par le ministère d’Etat, ministère de la Défense, qui a déployé des moyens aux fins de permettre une lutte contre l’incivisme sur les routes à travers le pays. M. Koné a aussi salué cet effort institutionnel.

M. Sylvain Nguessan, un journaliste ivoirien, vice-président de Life builders, a indiqué que ce prix vise à amener l’Afrique à prendre conscience de son potentiel et à aller de l’avant, félicitant M. Koné de ce que ses projets visent à offrir au pays un secteur routier performant. 

La cérémonie de récompense dénommée les victoires du développement, qui a vu plusieurs personnalités distinguées, s’est tenue dans la capitale politique et administrative ivoirienne le 17 septembre 2021.  

Ce prix met en avant les femmes et les hommes qui œuvrent au quotidien pour la résilience des communautés et de la nation. Pour l’édition 2021, ce sont huit acteurs de  développement issus de différents secteurs d’activité qui ont vu leur mérites reconnus.   

L’organisation panafricaine Life Builders est née en 2008. Elle œuvre pour l’édification d’une Afrique prospère et résiliente à travers la promotion du développement durable, de l’entrepreneuriat et d’une économie plus solidaire.

Côte d’Ivoire: des journalistes web formés sur la détection des fake news

Un séminaire de formation des journalistes de la presse en ligne, en Côte d’Ivoire, s’est ouvert mardi à Abidjan, avec la participation de quelque 40 professionnels des médias numériques.

Cette formation, qui se tient du 5 au 7 octobre 2021, est organisée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public) autour du thème « la production de l’information et la détection des fausses nouvelles (fake news) « .

« Vous êtes déjà très outillés, mais il est toujours bon de challenger ce que nous savons, de confronter nos connaissances avec les autres pour pouvoir nous améliorer », a dit à l’ouverture de la session, le directeur exécutif du FSDP, Mme Bernise N’Guessan, dans une allocution. 

Sur une quarantaine de participants, elle a fait observer que six sont des dames, exhortant les femmes à s’investir dans le secteur de la presse, tout en assurant que le FSDP est prêt à accompagner leurs projets.  

Commentant les flux d’informations sur la toile, elle a souligné que « souvent, les gens disent des choses sur les réseaux sociaux qui détruisent des vies », exhortant les journalistes à « veillez à construire des vies, à construire la Côte d’Ivoire ».

Elle a invité les acteurs des médias à laisser aux futures générations, le souvenir de ce que, en tant que parent, ils auront bâti de bien, avant de lancer « pensez à la Côte d’Ivoire de demain pour être des bâtisseurs d’un pays émergent ».  

La formation des acteurs de la presse en ligne est assurée par le Cabinet Africa Business, qui a remporté l’appel d’offres. M. Marius Kanga, représentant le directeur général, a dit que l’objectif visé est « une meilleure analyse des contenus publiés ». 

Cela, soutiendra-t-il, permettra aux organes de presse en ligne de diffuser des informations « très vérifiées et bien analysées, évitant ainsi le relais d’informations fausses ». 

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, M. Lassina Sermé, a salué cet accompagnement du FSDP, « un partenaire privilégié de la presse numérique ». 

« Nous avons encore en mémoire, le geste très salvateur, posé l’année dernière par l’Etat à notre égard en octroyant via le FSDP une subvention exceptionnelle de plus 18 millions de FCFA à 22 entreprises de la presse numérique pour faire face aux effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 », a-t-il rappelé.   

Le président du Repprelci a fait remarquer que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le quotidien des citoyens et jouent un rôle prépondérant dans tous les secteurs d’activité, montrant l’intérêt de cette session.

Les réseaux sociaux, soulignera-t-il, obligent même les gouvernants et les journalistes à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre les fake news, un « vecteur de trouble et de déstabilisation de la quiétude des populations ».

Il s’est réjoui de ce que ce séminaire vient doter les journalistes web « d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques » dans un cadre d’échanges avec des consultants en vue de renforcer leurs capacités.

M. Sermé s’est dit convaincu que cette formation donnera aux professionnels des médias « les outils nécessaires pour déconstruire et traquer les fake news que les réseaux sociaux relaient avec la rapidité de l’éclair et la perversion du message ». 

Malheureusement, admettra-t-il, les professionnels des médias reprennent parfois de fausses informations dans leurs médias, tout en invitant les journalistes à s’approprier cette formation au regard des enjeux que représentent ces fausses informations, non seulement pour les producteurs d’information, mais également pour des consommateurs d’information numérique. 

La session de formation tourne autour de trois modules: identification des infox et la pratique du fact-cheking dans une rédaction; la typologie des fake news sur la toile en Côte d’Ivoire et l’outil de résilience; et les techniques de détection et de réduction des fake news sur les plateformes en ligne. 

Marchés publics ivoiriens: les acteurs invités à éviter les « raccourcis »

A l’ouverture d’une formation, au profit de 220 acteurs, sur le nouveau dispositif des marchés publics ivoiriens, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, ceux-ci ont été invités à éviter les « raccourcis ».

« Je voudrais au nom du directeur général des marchés publics, vous inviter, vous conjurer à retenir que pour avoir le marché public, l’acte essentiel, la seule arme, est le respect de la réglementation », a dit M. Paul Brou Yao, le directeur de la réglementation et des régimes particuliers, représentant le directeur général des marchés publics. 

« En cela donc, je voudrais insister sur l’impérieuse nécessité d’éviter les raccourcis, parce que nous savons  combien de fois il y a des intermédiaires véreux », a-t-il ajouté, soulignant que ceux qui approchent ces  « personnes pas du tout recommandables » s’exposent à la rigueur de la loi.

Ce séminaire qui se déroule du 5 au 7 octobre 2021 a pour thème « Gestion des marchés publics dans le cadre du nouveau dispositif: rôles et responsabilités des acteurs ». Un deuxième groupe devrait être formé lors d’une seconde session prévue du 12 au 14 octobre 2021.

Selon M. Brou a fait observer que cette formation vise à instruire ces acteurs sur les opportunités pour accéder aux marchés publics. au cours de cette formation, ils échangeront entre autres sur le montage des offres pour optimiser ses chances d’avoir des marchés publics. 

M. N’Galadjo Bamba, coordonnateur du Projet d’appui à la gestion économique et financière, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a relevé que le nouveau Code des marchés publics, adopté en juillet 2019, a pour but d’accroître l’efficacité de la dépense publique. 

Cette réforme du cadre de réglementation de la commande publique vise à organiser la passation des marchés en assurant les exigences de comparaison objectives des offres et de motivation du choix des co-contractants. 

Le projet d’appui à la gestion économique et financière couvre l’ensemble des structures de contrôle de la gestion des finances publiques que sont la Cour des comptes, la Haute autorité pour la bonne gouvernance, l’Inspection générale d’Etat et l’Inspection générale des finances. 

Au niveau de la direction générale des marchés publics, le projet devrait permettre l’audit du système d’information et d’élaboration du schéma directeur informatique, une activité quasiment achevée.

Il vise également la mise en place d’une démarche qualité dans le processus de passation des marchés pour aboutir à la certification ISO 9001 en matière de passation des marchés publics, un gage de transparence.

Les acteurs intervenant dans cette formation sur les marchés publics sont notamment les opérateurs économiques, les collectivités du Districts d’Abidjan et les institutions de la République. 

Plus de 2.000 personnes ont été formées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, à travers les directions régionales des marchés publics. Les cibles visées étaient les contrôleurs financiers, budgétaires et les sociétés d’Etat. 

Impôt ivoirien: 35 agents formés sur le Syscohada révisé

Un séminaire visant le renforcement des capacités des services de la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire sur le Syscohada révisé, s’est ouvert lundi à Abidjan avec la formation de 35 agents.

Ce séminaire qui se déroule du 4 au 8 octobre 2021 concerne notamment 35 agents de la Direction générale des impôts (DGI) dont des vacataires enseignant la comptabilité en interne et des vérificateurs.

Il est organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD), et vise la modernisation et une transparence dans la gestion des finances publiques.

Cette formation a pour but d’outiller les agents des impôts sur les nouvelles normes comptables et financières internationales, selon le directeur général adjoint des impôts, Mme M’Bahia Maférima Bamba, représentant le directeur général des impôts, M. Abou Sié.

En vue de vulgariser son système comptable Syscohada révisé, l’Ohada a procédé en mai 2017 à la formation des formateurs de Côte d’Ivoire. Deux cadres formés étaient chargés d’instruire les autres agents, mais dans un souci d’une plus large diffusion, ce séminaire a été initié. 

Elle s’est félicitée de ce que cela permettra aux agents d’être en phase avec les bonnes pratiques internationales, « un gage d’efficacité et d’efficience » des finances publiques et pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba, représentant le ministre, a fait savoir que le Syscohada révisé vient corriger des insuffisances.

Il a souligné que ce nouveau système comptable bien qu’ayant relevé les seuils d’assujettissement des entités à un système minimal de trésorerie, permet à celle-ci de disposer d’une comptabilité appropriée en fonction de leur chiffre d’Affaires, a -t -il fait observer.

En outre, il prend en compte les systèmes comptables des secteurs réglementés comme les entités qui exercent une certaine influence au sein d’un groupement pour lequel il concède des allègements comptables, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ce nouveau système comptable fait obligation aux sociétés cotées en bourse ou procédant à des appels publics à l’épargne, selon les normes internationales « IFS », de respecter les standards internationaux.

Le coordonnateur national du Pagef, N’Galadjo Bamba, a précisé que ce projet d’appui institutionnel au gouvernement Ivoirien est d’un montant total de 15.968.353.380 francs CFA dont 13.455.895.880 F CFA financés par la BAD.

L’Etat ivoirien,  lui, contribue à hauteur de 2 512 457 500 de francs CFA de ce projet signé le 14 juillet 2017 et devenu opérationnel en novembre 2017. Il soutient essentiellement la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques (SDRFP) et le suivi-évaluation du Plan National de Développement.  

L’adoption par le Conseil des ministres de l’Ohada d’un nouvel acte uniforme des droits comptables et à l’information financière le 26 janvier 2017 a permis d’introduire ce nouveau dispositif comptable harmonisé comprenant le Syscohada révisé.