Af’Sud : une manufacture exige la fin de l’interdiction de vente de cigarettes

La British American Tobacco (BAT), une manufacture de cigarettes a demandé jeudi la levée immédiate de l’interdiction de vente de cigarettes en Afrique du Sud, affirmant que le maintien de la mesure de confinement avait contraint les entreprises du secteur à recourir à des pratiques corruptives pour vendre leur produit.

Le gouvernement du président Cyril Ramaphosa, a cependant refusé la demande de la BAT, estimant que les produits du tabac et l’alcool, qui restent également interdits pendant le confinement, ont grandement contribué aux effets négatifs des patients atteints de la Covid-19.

Mais la BAT a insisté sur le fait qu’après 118 jours de confinement, « l’interdiction des ventes de produits du tabac a coûté à présent plus de 235 millions de dollars US en droits d’accise et des pertes d’emplois substantielles ».

Selon le plus grand fabricant de cigarettes du pays, cela s’est traduit par une perte quotidienne de deux millions de dollars américains en recettes fiscales.

Les affirmations de la BAT ont été suscitées par un rapport de l’Université de la province du Cap occidental affirmant que l’interdiction s’était révélée être une aubaine pour le marché noir, tout en apportant des avantages de santé publique négligeables.

Selon le même rapport, 93% des fumeurs du pays étaient toujours en mesure d’acheter des cigarettes – « ce qui signifie que des millions de transactions illégales ont lieu chaque jour à travers le pays ».

Il a ajouté : « le marché a été complètement repris par des fournisseurs de cigarettes illicites au détriment de fabricants respectueux des lois et règles fiscales, comme BAT, tandis que le fisc continue de perdre deux millions de dollars américains en taxes chaque jour ».

Alors que les auteurs du rapport ont appelé le gouvernement à remplacer l’interdiction par une augmentation considérable des taxes sur les produits du tabac, la BAT a déclaré que cela ferait simplement le jeu des commerçants illicites de cigarettes.

« Une hausse post-interdiction de la taxe d’accise cédera « définitivement » la majorité du marché de la cigarette à des criminels qui ne contribuent pas au fisc de ce pays », a ajouté la BAT.

Covid-19 : le Ghana promet la gratuité de l’électricité aux consommateurs

Le gouvernement ghanéen a annoncé aux consommateurs la gratuité de l’électricité pour les mois restants de l’année, dans le cadre du programme CARES (Programme d’atténuation du coronavirus et de revitalisation des entreprises).Le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori-Atta, qui a fait cette annonce jeudi au Parlement à Accra, a déclaré que tous les clients des lignes de vie bénéficieraient de l’électricité gratuite pour le reste de l’année.

 Ofori-Atta a déclaré aux législateurs que l’eau serait fournie gratuitement au cours des trois prochains mois et que ces programmes relèvent du programme gouvernemental de lutte contre le coronavirus et de revitalisation des entreprises (CARES).

 Selon le ministre, le programme CARES entraînera également la réduction de la taxe sur les services de communication (CST) qui va passer de 9% à 5% pour les six prochains mois.

 Selon les médias locaux, le ministre a confié au Parlement que le gouvernement établirait un mécanisme de garantie de deux milliards de cedi (GH ¢) pour soutenir tous les secteurs d’activité et le maintien de l’emploi. 

Les mêmes médias ont indiqué que ces programmes CARES annoncés par le ministre faisaient partie de la revue budgétaire à mi-parcours du ministre des Finances aux parlementaires, dans laquelle il expliquait qu’un investissement de 100 milliards de GH ¢ serait réalisé de 2021 à 2023 et que 70 milliards de GH ¢ proviendraient du secteur privé.

 Selon le ministre, ces mesures « permettront non seulement de survivre à cette pandémie, mais aussi de nous rétablir et de prospérer », ajoutant que « le gouvernement est en train de mener des actions de redressement et de revitalisation pour une durée de trois ans et demi ».

Plus de 10 000 travailleurs de la santé en Afrique infectés par la Covid-19

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde, jeudi, contre la menace que représente la Covid-19 pour les professionnels de la santé en Afrique où plus de 10 000 travailleurs de la santé dans les 40 pays qui ont signalé de telles infections ont été infectés par cette pandémie.Selon l’OMS, cette situation survient au moment où les cas de Covid-19 en Afrique semblent s’accélérer avec plus de 750 000 cas de Covid-19, et plus de 15 000 décès.

« L’augmentation du nombre de cas de COVID-19 en Afrique exerce une pression de plus en plus forte sur les services de santé de tout le continent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cela a des conséquences très réelles pour les personnes qui y travaillent, et il n’y a pas d’illustration plus frappante de ce phénomène que le nombre croissant d’infections chez les travailleurs de la santé. », a-t-elle poursuivi.

Jusqu’à présent, environ 10 % de tous les cas dans le monde concernent des travailleurs de la santé, bien qu’il y ait une grande différence entre les différents pays.

En Afrique, les informations sur les infections des travailleurs de la santé sont encore limitées, mais les données préliminaires montrent que ces infections représentent plus de 5 % des cas dans 14 pays d’Afrique subsaharienne seulement, et dans quatre de ces pays, les travailleurs de la santé représentent plus de 10 % de toutes les infections.

L’accès insuffisant aux équipements de protection individuelle ou la faiblesse des mesures de prévention et de contrôle des infections augmentent le risque d’infection des travailleurs de la santé.

L’augmentation de la demande mondiale d’équipements de protection ainsi que les restrictions mondiales sur les voyages ont provoqué des pénuries d’approvisionnement. Les travailleurs de la santé peuvent également être exposés à des patients qui ne présentent pas de signes de la maladie et qui se trouvent dans les structures de santé pour d’autres services.

Des risques peuvent également survenir lorsque le personnel de santé est réaffecté à la réponse à la Covid-19 sans avoir reçu un briefing adéquat, ou en raison d’une lourde charge de travail qui entraîne de la fatigue, de l’épuisement professionnel et peut-être une application insuffisante des procédures opérationnelles standard.

Dans de nombreux pays africains, les mesures de prévention et de contrôle des infections visant à prévenir les infections dans les structures de santé ne sont pas encore pleinement mises en œuvre. Lorsque l’OMS a évalué les cliniques et les hôpitaux du continent pour ces mesures, seuls 16 % des quelque 30 000 établissements étudiés ont obtenu un score d’évaluation supérieur à 75 %.

Il a été constaté que de nombreux établissements de santé ne disposaient pas de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre les principales mesures de prévention des infections ou pour éviter la surpopulation. Seuls 7,8 % (2213) disposaient de capacités d’isolement et seulement un tiers avait la capacité de trier les patients.

« Une infection parmi les travailleurs de la santé est une infection de trop », a déclaré la patronne de l’OMS en Afrique, Dr Moeti.

« Les médecins, le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé sont nos mères, nos frères et nos sœurs. Ils concourent à sauver des vies mises en danger par la Covid-19. Nous devons nous assurer qu’ils disposent du matériel, des compétences et des informations dont ils ont besoin pour assurer leur propre sécurité, celle de leurs patients et de leurs collègues. », a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l’épidémie, l’OMS travaille en étroite collaboration avec les ministères de la santé pour réduire les infections des travailleurs de la santé. L’Organisation a formé plus de 50 000 professionnels de la santé en Afrique à la prévention et au contrôle des infections, et prévoit d’en former plus de 200 000 autres.

 Elle fournit également des documents d’orientation et des lignes directrices sur les meilleures pratiques de soins et les schémas de traitement les plus récents.

L’OMS contribue également à pallier les insuffisances dans la fourniture d’équipements de protection individuelle.

Présentement, 41 millions d’équipements de protection individuelle sont prêts à être expédiés de Chine pour couvrir les besoins de 47 pays africains. Les expéditions pour une première vague de 23 pays africains devraient commencer ce week-end.

Grâce aux efforts concertés de l’OMS et de ses partenaires, certains pays africains ont réussi à réduire considérablement les infections parmi le personnel de santé. Par exemple, il y a deux mois, plus de 16 % des infections par Covid-19 en Sierra Leone concernaient des travailleurs de la santé.

Ce chiffre est aujourd’hui tombé à 9 %. La Côte d’Ivoire a réduit la proportion d’infections parmi les travailleurs de la santé de 6,1 % à 1,4 %. L’intensification des mesures de prévention et de contrôle des infections peut encore réduire les infections au sein du personnel de santé.

Covid-19 : l’Union européenne appuie le secteur privé sénégalais

La Banque européenne d’investissement (BEI), dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir alloué un prêt concessionnel de 49 milliards de FCFA à la République du Sénégal pour soutenir son secteur privé lourdement affecté par la pandémie du coronavirus.Ce financement, officialisé ce jour par M. Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et M. Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement chargé des opérations en Afrique, représenté par Mme Irène Mingasson, Ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, vient en appui au mécanisme de financement de 200 milliards de FCFA mis en place par le Président Macky Sall, dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale (Pres), souligne la note.

Cet appui soutiendra l’octroi de prêts par des institutions bancaires aux entreprises les plus touchées par la Covid-19. Il permettra, en outre, de mobiliser plus d’investissements du secteur privé, précise le document, ajoutant que ce financement bénéficiera d’une bonification d’intérêt apportée par l’Union européenne.

A travers cette action, note le communiqué, la BEI cible les entreprises les plus exposées à la pandémie notamment dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, de l’industrie manufacturière et du commerce de détail. L’institution financière contribue ainsi, selon les signataires du communiqué, à l’effort du Gouvernement du Sénégal dans sa stratégie d’appui au secteur privé pour faire face aux incertitudes et aux chocs résultants de la Covid-19.
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique à bénéficier du dispositif de réponse accélérée à l’appui de la résilience économique mis en place par la BEI pour faire face à la pandémie de Covid-19, informe la note.

De nouveaux projets d’investissement dans la santé, y compris la chaîne d’approvisionnement et le soutien au secteur privé devraient être approuvés dans toute l’Afrique dans les semaines et mois à venir.
La BEI a promis plus de 6,7 milliards d’euros pour soutenir les investissements de la Covid-19 en dehors de l’UE. Cela comprend un soutien accéléré pour aider les partenaires publics et privés à réagir immédiatement à l’impact sanitaire, social et économique de la Covid-19.

Présidentielle 2020: le Rhdp désigne son candidat le 29 juillet, Ouattara réclamé

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, tient le 29 juillet 2020 un Conseil politique dans un contexte où le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est appelé par les militants à revoir sa décision et à briguer un troisième mandat présidentiel.Cette réunion du 29 juillet 2020 marquera « le sacre » des différents appels au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Rhdp, à se porter candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a annoncé Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp. 

M. Bictogo s’exprimait lors d’une rencontre avec les délégués départementaux, sous-préfectoraux et communaux du Rhdp, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. Ces délégués ont via des applaudissements nourris donné leur accord pour que M. Ouattara porte le flambeau du parti. 

A travers cet appel à candidature, les bases du Rhdp veulent « faire triompher la mémoire » de Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre défunt, désigné candidat le 12 mars 2020, et qui a tiré sa révérence le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque, après un Conseil des ministres. 

« Vous savez, le président (du Rhdp Alassane Ouattara), ce qu’ il ne sait pas faire, c’est trahir la base », a dit M. Adama Bictogo, annonçant de manière voilée les couleurs pour l’approbation du chef de l’Etat suite aux appels des instances du parti à se représenter pour la présidentielle du 31 octobre 2020.

Après le décès de M. Gon Coulibaly, « dans la douleur, nous étions en train de scruter l’avenir pour les élections du 31 octobre 2020», a fait savoir le directeur exécutif du Rhdp, qui avait déclaré, il y a quelques jours, que M. Ouattara est le candidat qui peut battre Henri Konan Bédié.

« Nous allons lui demander de revisiter l’annonce qu’ il a faite le 5 mars 2020 à Yamoussoukro », devant le congrès, regroupant les sénateurs et les députés. M. Ouattara avait renoncé à un troisième mandat et assuré promouvoir une nouvelle génération dans la gestion des affaires du pays. 

Pour gagner ces joutes électorales, le Rhdp compte sortir sa plus grosse artillerie. Les cadres et la base estiment que M. Ouattara peut défaire, à cette élection présidentielle, Henri Konan Bédié, unique candidat au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).  

Cet appel des délégués départementaux, sous-préfectoraux et communaux, suivi par celui des structures spécialisées, qui ont également soutenu la candidature de M. Ouattara, intervient après un engagement à cette même cause des élus du Rhdp et des 75 coordonnateurs régionaux de la formation. 

A l’ordre du jour, la direction exécutive et les militants, ont évoqué la question de parrainage citoyen qui a d’ailleurs démarré le 16 juillet 2020 et qui devrait durer sur 45 jours. Les bases du Rhdp ont assuré aller au-delà des quotas requis par le Code électoral.  

Pour la jeunesse du Rhdp, la candidature de M. Ouattara serait « rassurante et salutaire » surtout que « la Constitution ne lui interdit pas un troisième mandat ». La jeunesse féminine et professionnelle, elle, voit en M. Ouattara « une boussole » et un candidat sûr pour ces joutes électorales.   

Afrique subsaharienne: 4,6 milliards de dollars de l’IFC pour le secteur privé

La Société financière internationale (IFC) a investi, entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020, 4,6 milliards de dollars en faveur d’entreprises privées en Afrique subsaharienne, rapporte un communiqué de l’institution parvenu ce jeudi à APA.Ce montant est supérieur aux engagements atteints au cours de l’exercice 2019, qui étaient ressortis à 4,1 milliards de dollars, et ce, malgré les difficultés opérationnelles causées par la pandémie, souligne la note, ajoutant que ces investissements ont porté sur les secteurs de la santé, de l’agro-industrie, de l’énergie solaire, du financement du logement et des infrastructures, ainsi que sur le financement des PME.

Les pays en situation de fragilité et de conflit ont été les principaux bénéficiaires de ces fonds. L’IFC y ayant engagé plus de 1,2 milliard de dollars du montant total.

Cet appui de la Société financière internationale s’inscrit dans le cadre global d’un investissement de 5,6 milliards de dollars en soutien au développement du secteur privé en Afrique et au Moyen-Orient.

Ainsi, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où la pandémie a provoqué une baisse de la production pétrolière, des recettes touristiques et des transferts d’argents, IFC a investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir la construction d’hôpitaux et de cliniques en Iraq, en Jordanie, en Égypte et au Maroc.

En plus de ces investissements, poursuit la note, l’appui de l’IFC au Moyen-Orient et en Afrique a pris la forme de services-conseil, dont le montant s’est chiffré à plus de 590 millions de dollars répartis sur quelque 376 projets destinés à améliorer l’environnement des affaires et les politiques d’investissement, tout en mettant en avant et en créant de nouveaux marchés dans des secteurs prioritaires. Sur l’ensemble de ces projets, 45 % se sont évertués à améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes.

Plus généralement, les activités d’investissement et de conseil aux entreprises de IFC au Moyen-Orient et en Afrique ont notamment permis d’étendre l’accès des petites entreprises aux financements, de mieux relier les petits agriculteurs aux marchés, de remédier aux perturbations des chaînes d’approvisionnement causées par la pandémie et d’accroître l’accès à l’électricité et à des sources d’énergie renouvelable, conclut le document.

Afrique de l’ouest : l’Uemoa au chevet de l’agriculture et de l’élevage

Le Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa) a permis d’améliorer la productivité et la compétitivité de cinq (05) filières agricoles stratégiques pour la sécurité alimentaire dans les huit pays de l’union douanière, souligne un rapport de l’institution rendu public mercredi.Grâce au PreFAP, « les secteurs ouest-africains du coton, du maïs, de l’élevage, de l’aquaculture et de la volaille sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd’hui qu’il y a quelques années », note le document.

Financé à hauteur de 1,5 milliard de FCFA, le PreFAP a été mis en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) sur une période de cinq ans (2014-2019). Il a permis à quelque « 8 546 ménages, dont vingt-trois pour cent de femmes, d’améliorer leur situation grâce à l’adoption d’innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche ».

Le projet a par ailleurs permis la mise en place de « quinze plateformes d’innovation » dans les huit pays de la zone monétaire. Ces espaces virtuels sont des « lieux d’échange, d’apprentissage, de partage et d’adoption informels de technologies, d’innovations et de meilleures pratiques agricoles entre les principaux acteurs de la chaîne alimentaire d’une communauté donnée ».

« La plupart des technologies générées tout au long du projet y ont été diffusées », informe le document. 

Outre l’amélioration des revenus, le projet a permis de renforcer les liens sociaux entre des tribus auparavant antagonistes, souligne le document, avant d’ajouter que 25 étudiants, dont 36 % de femmes, ont également obtenu des masters et des doctorats grâce au PreFAP.

Ce dernier est structuré en trois grandes composantes que sont l’amélioration de l’accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (AMAFINE) ; la valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (VATICOPP) et la valorisation des ressources génétiques animales et de l’aquaculture locale (PROGEVAL). 

Le premier programme a été mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Le Bénin, le Mali et le Togo ont bénéficié du projet VATICOPP. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger et le Sénégal pour le projet PROGEVAL.

Tous les huit pays de l’UEMOA ont bénéficié de ce projet qui vise à contribuer à la mise en œuvre de la Politique Agricole de l’Union (PAU). 

«Cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l’UEMOA», s’est félicité le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Abdou Tenkouano.

« Pour nous, ces résultats répondent de manière significative aux attentes qui étaient les nôtres lorsque nous signions cette convention avec le CORAF, en 2014, en collaboration avec l’ensemble des Systèmes Nationaux de Recherches Agricoles (SNRA) des Etats membres de notre Union », s’est réjoui de son côté le Président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima.

Maroc: Les musées rouvrent leurs portes lundi prochain

Les espaces muséaux au Maroc vont rouvrir leurs portes devant le public lundi prochain, a annoncé la Fondation nationale des musées.« Après plusieurs semaines à repenser l’accès aux espaces et à préparer une programmation culturelle mettant en avant les collections nationales, les musées sont prêts à accueillir le public en lui offrant une expérience muséale sécurisée », souligne la Fondation dans un communiqué.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les mesures sanitaires visant à protéger la santé des visiteurs et du personnel ont été mises en place. La Fondation appelle ainsi à réserver les places par téléphone avant la visite, dans la mesure où un nombre limité de visiteurs sera admis et ce, pour s’assurer du respect de la distanciation sociale requise.

A l’arrivée, les visiteurs doivent être munis de leur masque et un agent prendra la température avant de permettre l’accès aux espaces, et que des distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact seront mis à disposition des visiteurs à l’entrée des musées.

Pendant la visite, les espaces des musées seront fléchés pour définir le sens de la visite, afin d’éviter le croisement des visiteurs et respecter la distanciation physique d’un mètre.

Quand aux gestes barrières, la Fondation explique que les consignes sanitaires vont être rappelées dans les différents musées à l’aide de panneaux d’information et la mise en place d’une fréquence de nettoyage accrue des espaces, des surfaces et des appareils électroniques.

Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Lutte contre la Covid-19: la société civile ivoirienne déploie des agents sensibilisateurs dans le pays

La Convention de la société civile ivoirienne a lancé mercredi un plan d’action de lutte contre la pandémie de la Covid-19, consistant à déployer des agents sensibilisateurs et des observateurs de l’organisation, à Abidjan et à l’intérieur du pays.La cérémonie officielle de déploiement de ces agents et observateurs de la société civile, s’est déroulée au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), à Abidjan, en présence de plusieurs responsables d’organisations socio-professionnelles.

Le parrain de l’évènement, Faman Touré, le président de la CCI-CI, s’est félicité de cette initiative, faisant observer qu’ « on a l’impression que la maladie n’existe pas pour certains », au regard de quelques comportements. Or, le pays enregistre plus de 14 000 cas de personnes infectées.

Il a, au nom de la CCI-CI, offert pour le démarrage du plan de riposte de la société civile, 1 000 masques, huit sceaux, un carton de savon et des gels hydro alcooliques. Des accessoires devant permettre de freiner la contamination de la Covid-19.

Le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Emmanuel Tanni, a fait remarquer que la Covid-19 gagne du terrain dans le monde et en Côte d’Ivoire, appelant tous à respecter les mesures barrières, car cela y va aussi dans le sens de sauver l’économie.

Plusieurs acteurs de couches socio-professionnelles ont été impliqués dans cette sensibilisation, qui vise des milliers de personnes à l’échelle nationale. Le coordonnateur des gares routières, Adama Touré, a assuré que son organisation s’activera dans cette campagne.

Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la société civile ivoirienne, a assuré que la faîtière, avec ses représentations dans les 31 régions et les deux Districts autonomes du pays, touchera une masse critique aux fins de casser la chaîne de contamination de la Covid-19.

L’Union européenne (UE) est un partenaire de ce plan d’actions de riposte contre la Covid-19, ainsi que le C2D (Contrat de désendettement) qui a déjà octroyé à l’Etat de Côte d’Ivoire 20 milliards Fcfa pour l’édification de sa stratégie de lutte contre la pandémie.

La représentante de l’UE à cette cérémonie, Delphine Van Lands, a indiqué que ce partenariat intervient dans le cadre de l’accord de partenariat économique intérimaire en la Côte d’Ivoire et l’Institution.

Cet élément (plan d’action de riposte) constitue une série d’activités prévue dans les 40 projets mis en place grâce à l’appui technique de la convention de la société civile ivoirienne. L’UE est d’ailleurs le principal marché investisseur étranger de la Côte d’Ivoire.

Sensibilisation à Abidjan sur les droits des filles en matière de santé sexuelle pendant la Covid-19

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) de concert avec ses partenaires dont l’Association ivoirienne pour le bien-être familiale ( AIBEF), a organisé mercredi à Abidjan un panel animé par des jeunes pour sensibiliser sur les droits des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie de la Covid-19.Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la 34è édition de la Journée mondiale de la population (JMP),  a pour objectif d’informer et d’éclairer les gouvernants, les décideurs et les populations ainsi que l’ensemble des acteurs au développement sur la nécessité de sensibiliser à la santé et aux droits des femmes et des filles en cette période de Covid-19.

Ainsi, ce panel qui avait pour thème: «Covid-19, comment protéger la santé et les droits des femmes en la situation actuelle », a été animé par quatre jeunes acteurs de la promotion des droits de la femme dont Euphrasie Coulibaly Kambou et N’Guessan Amany Philippe, respectivement présidente du réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes et chargé de communication du Mouvement d’actions des jeunes de l’AIBEF.

« Les droits à la santé sexuelle des jeunes filles n’étaient pas totalement respectés même avant la Covid-19 », a fait remarquer M. N’Guessan souhaitant un renforcement de la sensibilisation.

Dans une allocution de clôture, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Caspar Peek a appelé à un investissement plus accru dans la santé sexuelle des femmes et des filles. De son côté Richard Allo, le directeur exécutif de l’AIBEF a dit sa gratitude à l’UNFPA pour sa contribution dans «le bien-être et la qualité de vie » des populations.

Le Soudan va mener des réforme pour réajuster sa monnaie (Pm)

La série de réformes planifiées par le Soudan devra inclure des réajustements de la monnaie locale, a déclaré le Premier ministre Hamdook.S’exprimant lors d’un point de presse, hier mercredi, le Premier ministre a déclaré que la livre soudanaise serait introduite graduellement, afin d’augmenter sa valeur par rapport aux autres devises internationales.

Pour ce faire, Hamdok a indiqué que des ajustements devront être apportés au budget 2020, alors que le pays se remet lentement de l’impact de l’épidémie de coronavirus.

Le chef du gouvernement soudanais a déclaré que les subventions aux carburants devraient être supprimées mais que celles sur d’autres produits, tels que le pain, le gaz de cuisine et l’électricité ne seraient pas touchées.

L’économie soudanaise a été directement touchée par la pandémie de coronavirus, entraînant une perte de 40% des recettes publiques, selon le ministre des Finances par intérim, Hiba Mohamed Ali.

Le ministre a ajouté que le gouvernement affecterait 484,7 millions de dollars sur les 1,8 milliard de dollars promis par les bailleurs internationaux pour permettre de subventionner un programme en faveur des couches démunies au Soudan.Cependant, le F onds monétaire international (FMI)a averti que l’économie soudanaise é

tait en passe de reculer de 8% d’ici la fin de l’année, malgré une contraction de 25% notée en 2019.

Le mois dernier, les nouvelles autorités soudanaises et l’Institution de Bretton Woods (FMI) ont convenu d’une série de programmes de réformes pour renforcer les recettes publiques et supprimer les subventions énergétiques, dans le but de libérer des fonds pour les dépenses de santé et de protection sociale en général.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La situation de la RAM, les mesures préventives contre la propagation du coronavirus et les motivations accordées aux joueurs du WAC pour aller loin dans la Ligue des champions d’Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que le débat autour de la compagnie aérienne nationale, RAM, n’a presque pas lieu d’être, notant qu’il est évident que la situation de la compagnie ne peut être différente de ses homologues à travers le monde.

«Ce débat est également tranché à l’origine car l’actionnaire principal de la RAM qui est l’État a conditionné l’aide qu’il a décidé d’apporter à la compagnie par un plan de restructuration dont une grande partie consiste justement à réduire la flotte et le personnel», souligne le quotidien. Il est normal que l’Etat cherche à s’assurer que les milliards de DH qui seront injectés dans le sauvetage de la compagnie ne seront pas dépensés inutilement pour se retrouver dans quelques mois à la case départ, fait-il remarquer.

Pour sa part, +L’Opinion+ indique que « Le port du masque est devenu caricatural. La crainte de la contamination au coronavirus n’est pas assez forte et dans la rue les passants le portent autour du cou et non sur la bouche et le nez ».

Sur les marchés en ville et souks ruraux, c’est la promiscuité qui s’impose et la foule est au coude à coude, ajoute la publication, notant que l’instinct grégaire est plus fort que la crainte d’une éventuelle et possible contamination.

Sur les plages, le masque disparait tout bonnement et pas seulement dans l’eau, déplore le quotidien, notant que si la distance entre parasols est globalement, voire largement, respectée, la distance d’un mètre entre les personnes n’est plus de rigueur.

+Al Akhbar+ rapporte que le président du Wydad, devrait verser dans les prochains jours la totalité des salaires, sans aucune retenue, à ses joueurs comme il leur a été promis.

Les primes des matchs vont être augmentées au fur et à mesure que la compétition avance. Par contre, les joueurs ne toucheront rien en cas de match nul. Autrement dit, pour avoir un supplément sur le salaire, les joueurs doivent gagner le match. Pour le moment, selon le journal, les dirigeants du Wydad sont en train de fixer le montant de la prime qui sera octroyée en cas de qualification en finale de la Ligue des champions africaine. Celle-ci devrait sans aucun doute dépasser les 60.000 dirhams (1 euro = 10,7 DH), ajoute le quotidien.

Crise malienne: arrivée à Bamako du président ivoirien Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé, jeudi fin de matinée à Bamako où il tentera avec plusieurs de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de trouver une solution à la crise malienne.A sa descente d’avion dans la capitale malienne, le président ivoirien a été accueilli par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Selon la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara prendra part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, à une mission des Chefs d’Etat de la CEDEAO conduite par le Président en exercice de cette organisation, Mahamadou Issoufou, en vue de la résolution de la crise au Mali.

Depuis quelques semaines, le Mali est confronté à une grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Ghanéen Nana Akufo-Addo et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la CEDEAO dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée le mercredi 15 juillet dernier.

M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée, ajoute la même source.

Coronavirus, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les principaux portent sur les conséquences de la Covid-19, l’actualité politique et les faits sociétaux.Face au rebond de la pandémie de Covid-19, Le Soleil souligne que le président « Macky Sall appelle à accentuer la sensibilisation ».

EnQuête, informé par des virologues, infectiologues et épidémiologistes « mécontents », épingle la gestion de la pandémie à cause des « péchés de l’Etat ». Ces spécialistes, « inquiets » de la flambée des cas, invitent l’Etat à « être ferme sur les masques ».

Aujourd’hui, le Sénégal a dépassé le cap des 9000 cas, d’après Vox Populi.

Le coronavirus impacte par ailleurs « le milieu du travail », selon L’AS qui note que « le chômage technique touche 11.901 salariés », citant un rapport de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale (DGTSS).

Le Quotidien embouche la même trompette et souligne que « le virus étouffe l’informel ». En effet, les mesures restrictives « ont bloqué le secteur de la pêche et freiné les transports ».

L’Observateur fait des « révélations sur le labo politique de Macky Sall ». Le journal met des noms sur « les visages du réseau présidentiel » qui travaille sur les « stratégies ».

En revanche, l’ancien ministre d’Etat Habib Sy (sous Wade) propose dans Vox Populi « une présidentielle anticipée en 2022 sans Macky » Sall pour éviter une « instabilité » au Sénégal. « Notre pays ne sera pas exempt d’une contagion du virus d’instabilité dans la sous-région », analyse-t-il dans une tribune, soulignant que « les pouvoirs à l’origine de crises n’ont aucune chance de survie ».

Comme déçu du successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012), Dr Cheikh Tidiane Dièye note dans EnQuête que « Macky Sall avait tous les atouts pour changer le système ».

Sur l’affaire des armes saisies dans la cité religieuse de Touba, Libération rapporte « les aveux explosifs de Saliou Thiam et Cheikh Lô », parmi les mis en cause. Ce dernier « cachait des munitions de guerre dans les toilettes de son domicile ». Il renseigne aussi que ses fournisseurs sont « basés à Dakar ». A l’inverse, le premier a révélé aux policiers que « des dignitaires religieux » lui remettaient des armes destinées « à la vente ou à la réparation ».

Face à toutes ces révélations, EnQuête trouve ce « dossier complexe ».

En société, Le Soleil renseigne qu’un chauffeur perd le contrôle de son camion et tue trois personnes à Dakar. Cet accident qui s’est produit à Yoff-Apecsy a « écrasé un homme et tué deux enfants », précise L’AS.

Agés de 3 et 7 ans, ils ont été « écrasés dans un taxi » alors que la troisième victime est un marchand ambulant, informe Vox Populi. « Depuis l’arrivée des premières pluies, il y a eu beaucoup d’accidents à Dakar », explique le lieutenant-colonel Pape Ange Michel Diatta de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

En football, Stades note que Liverpool de Sadio Mané, brillant vainqueur hier soir de Chelsea (5-3), « termine en beauté » en soulevant le trophée de champion de Premier League anglaise. Dans leur stade d’Anfield, les Reds ont gagné 18 fois et fait un mlatch nul cette saison.

Record revient aussi sur la « soirée de gala pour Sadio et les Reds », avec « le trophée étrenné » et « Chelsea étrillé ».

Pendant ce temps, l’entraineur de Marseille André Villas-Boas « met une croix » sur le recrutement du Rennais Mbaye Niang : « Ni les moyens ni l’intérêt pour faire venir » l’attaquant international sénégalais, a-t-il expliqué dans le journal.

Présidentielle 2020: NICIN, un parti ivoirien, opposé « fermement » au parrainage citoyen

Le parti le Nouvel Ivoirien Côte d’Ivoire nouvelle (NICIN), se dit opposé « fermement » au parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pouvant donner du fil à retordre à tout prétendant n’ayant pas une assise nationale.Dans une déclaration rendue publique, mercredi, la présidente de NICIN, Marie Carine Bladi, a fait savoir que son parti est « catégorique » sur cette question, car « il s’agit ni plus ni moins que d’une volonté d’écarter des candidats à cette élection ». 

Cette nouvelle disposition du code électorale introduite par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, est selon elle « totalement illégitime, inappropriée et sa mise en œuvre reste floue ». Et,  « il ne revient en aucun cas au pouvoir RHDP de sélectionner les candidats qui devront concourir à la magistrature suprême ».

En outre, souligne-t-elle, « le parrainage citoyen qui, contrairement au vote n’est pas secret, sert davantage l’oligarchie politique qui met à mal la Côte d’Ivoire depuis plus de 30 ans ». Et peut ouvrir la porte à l’achat du parrainage. 

« Comment comprendre qu’on demande  à des candidats de réunir chacun 1% de l’électorat quand on sait que celui-ci (enregistre plus de 6 millions d’électeurs à travers le pays) si ce n’est pour éliminer ? », s’interroge-t-elle.  

Dans le contexte politique actuel, le NICIN craint fortement la possibilité de voir des pressions exercées sur des citoyens du fait de leurs choix, fait remarquer Mme Carine Bladi, pour qui « ce système ne constitue en rien une avancée démocratique ». 

« Le RHDP utilise ces subterfuges pour non seulement éliminer des candidats mais aussi éloigner les Ivoiriens du vrai débat qui est celui de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) », renchérit-elle. 

« Le NICIN s’oppose fermement au système de parrainage citoyen et appelle l’ensemble des acteurs politiques ainsi que la société civile à se mobiliser pour faire barrage à cette forfaiture », a-t-elle clamé.   

Pour ce qui est de la caution pour l’élection présidentielle, fixée à 50 millions de francs Cfa, le NICIN dit constater une « vision » visant à présenter l’élite politique comme « une classe aux ressources financières importantes et non comme celle porteuse d’idées novatrices et de saines ambitions » pour le pays. 

Le parti se dit convaincu que passer de 20 à 50 millions de F CFA comme caution pour l’élection présidentielle, « ne constitue en rien une avancée démocratique ». Car, le pouvoir politique ne doit pas être l’apanage des seuls riches.  

De ce fait, « le NICIN appelle à un retour de la caution à un montant plus raisonnable », insiste sa présidente Carine Bladi, tout en défendant que « l’élection présidentielle ne doit pas être un concours de fortunés ». 

Par ailleurs, la présidente de NICIN estime que la Commission électorale indépendante, en charge de l’organisation des élections, dans sa configuration actuelle, est « incapable de conduire un processus électoral juste et transparent » en Côte d’Ivoire. 

La formation, poursuivra-t-elle, se félicite de la récente décision de la Cour africaine des  droits de l’Homme et des peuples, appelant l’Etat de Côte d’Ivoire, dans un arrêt, à garantir des CEI locales équilibrées.  La Cour a reconnu un équilibre au niveau Commission centrale de la CEI, ce que contestait une partie de l’opposition.

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée au accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République. Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat» local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.

L’Ethiopie annonce la fin de la première étape de remplissage du GERD

Le Premier ministre Abiy Ahmad a annoncé mercredi que la première phase de remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est terminée.L’annonce a été faite après la réunion extraordinaire de suivi du bureau de l’assemblée de l’Union africaine qui s’est tenue en visioconférence sur les négociations en cours entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte concernant le premier remplissage et l’exploitation annuelle du barrage.

 « La situation actuelle des précipitations et du ruissellement dans la région a rendu propice le remplissage du barrage », a déclaré le bureau dans un communiqué publié après la réunion convoquée par le président sud-africain et président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa.

 La réunion entreprise au niveau des chefs d’État et de gouvernement s’est conclue par un accord commun majeur entre toutes les parties qui ouvre la voie à un accord décisif, a indiqué le bureau.

 Les trois pays ont convenu de poursuivre les discussions techniques sur le remplissage afin de poursuivre le processus mené par l’Union africaine (UA) et de parvenir à un accord global.

 Lors de ces pourparlers, l’Éthiopie a réitéré son engagement en faveur d’une négociation équilibrée et gagnant-gagnant qui assure que la rivière Abay profitera aux trois pays. 

 Le Premier ministre Ahmed a envoyé des messages de félicitations au public éthiopien et a exprimé sa gratitude aux anciens premiers ministres, ingénieurs, ouvriers, experts en eau, négociateurs et autres qui ont joué un rôle dans ce succès.  

 Par conséquent, le barrage contient 4,9 milliards de mètres cubes d’eau et commencera à produire de l’électricité en septembre prochain en utilisant deux turbines. 

 Il a déclaré que le barrage sera entièrement achevé au cours des trois prochaines années si des efforts conjoints sont déployés et a appelé les Ethiopiens à réaliser le programme de plantation de cinq milliards d’arbres lancé par le gouvernement.

Presidentielle ivoirienne: les élus du RHDP appellent Ouattara à se représenter

Les élus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti présidentiel), notamment les députés, sénateurs, maires et présidents de conseils régionaux, ont appelé mercredi à Abidjan le président ivoirien Alassane Ouattara à être le candidat de cette formation politique à la présidentielle d’octobre prochain estimant qu’il à la capacité de gagner ce scrutin au premier tour. « M. le président de la République, président du RHDP, nonobstant, votre volonté de passer le flambeau à une nouvelle génération, nous députés RHDP, vu votre bilan exceptionnel reconnu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, conscients de votre capacité à fédérer toutes les énergies et nous garantir une victoire écrasante dès le premier tour, sollicitons votre candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020», a déclaré Fregbo Basile, le vice-président du groupe parlementaire RHDP après une rencontre avec Adama Bictogo, le directeur exécutif de ce parti et plusieurs autres cadres de la direction. 

« (…) Le groupe parlementaire RHDP au sénat voudrait prier avec insistance le président Alassane Ouattara de faire un nouveau sacrifice en acceptant d’être le porte-étendard du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020», a dit Dr Souleymane Touré au nom des sénateurs du parti au pouvoir à l’issue d’une rencontre présidée également par M. Bictogo. 

Tour à tour, les maires et conseillers régionaux du parti présidentiel ont eux-aussi sollicité M. Ouattara pour briguer un troisième mandat invoquant un « cas de force majeure » avec le décès brusque de l’ancien premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné pour conduire le parti au pouvoir à la présidentielle d’octobre prochain. 

Auparavant dans un discours d’orientation, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP a expliqué aux élus de son parti le bien-fondé du choix de M. Ouattara pour être le candidat de cette formation politique dans le contexte actuel. « La perte cruelle de Gon  a cassé un ressort. Les militants se sont trouvés désemparés… Mais Dieu ne nous a pas tout enlevé car nous avons notre manteau protecteur qui est Alassane Ouattara. Il est en même temps notre refuge », a soutenu M. Bictogo.

 Selon lui,  avec M. Ouattara, le RHDP va gagner le 31 octobre prochain au premier tour de l’élection présidentielle. Dans la foulée, M. Bictogo, s’adressant aux cadres du RHDP qui auraient une ambition affichée ou cachée pour être candidat à la présidentielle,  a estimé que  le « contexte nouveau » ne s’y prête pas reconnaissant toutefois que les ambitions sont légitimes. 

« Les ambitions sont légitimes. Mais le contexte et l’enjeu influencent la compétence des uns et des autres…Une élection, ça se prépare. C’est pourquoi le discours réaliste peut parfois gêner. Ce que je cherche c’est la victoire du RHDP», a-t-il insisté appelant également les élus de son parti à faire campagne dans leurs localités respectives pour obtenir le maximum de parrainages citoyens pour le candidat du RHDP. 

Depuis le décès le 08 juillet dernier d’Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien qui avait été officiellement désigné pour être le candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre prochain, le parti au pouvoir est à la recherche d’un nouveau candidat pour cette élection. 

Depuis lors des militants du parti présidentiel appellent de plus en plus Alassane Ouattara à être leur candidat pour ce scrutin alors  que ce dernier avait solennellement déclaré en mars dernier, son intention de ne pas briguer un troisième mandat et de « transférer le pouvoir à une nouvelle génération ».

Conventions locales Pdci: Guikahué invite les militants à « plébisciter » Bédié, candidat unique

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Kakou Guikahué, a appelé mercredi les militants à « plébisciter » le président de la formation, Henri Konan Bédié, seul candidat retenu pour les conventions locales prévues les 25 et 26 juillet 2020, en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2020.« Je vous invite à plébisciter le président Bédié à cette convention locale d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a lancé le secrétaire exécutif en chef du parti,  Maurice Kakou Guikahué, lors d’une conférence de presse.

Il a appelé, de ce fait, les militants à donner lors de ces conventions locales, une leçon de démocratie et montrer qu’ en Côte d’Ivoire, le Pdci est un parti organisé et « le plus crédible », dans une déclaration préliminaire.

Selon M. Guikahué, il y aura 148 conventions locales qui se dérouleront du 25 au 26 juillet 2020 dans toutes les bases du Pdci. Sur deux candidats, notamment M. Bédié et Kouadio Konan Bertin dit KKB, c’est le chef du parti qui a été retenu à l’issue des délibérations. 

Le Comité des candidatures qui avait dénoncé des « pièces fausses » et des « informations fausses », a jugé irrecevable le dossier de candidature de KKB, ancien leader de la jeunesse du Pdci qui s’était rapproché ces derniers mois de M. Bédié. KKB est soupçonné de jouer le jeu du pouvoir. 

Sont convoqués pour cette élection, le collège électoral, les membres du bureau politique,  du Comité des sages, les délégués du Grand conseil régional, les secrétaires généraux de section, les présidents départementaux, communaux et généraux du Pdci à jour des cotisations de l’année 2020. 

M. Bédié votera, dimanche, à l’occasion de ces conventions locales pour le choix du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. La proclamation des résultats définitifs de ces scrutins locaux est prévue le 29 juillet 2020.

La campagne s’achève le 24 juillet 2020. Inéluctablement,  l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, sera le candidat du Pdci pour l’élection présidentielle. La cérémonie d’investiture du candidat élu est prévue à Yamoussoukro. 

L’Afrique du Sud pleure l’icône anti-apartheid Andrew Mlangeni

L’Afrique du Sud pleure l’un de ses combattants de la liberté, Andrew Mlangeni, qui est décédé des suites de douleurs abdominales dans un hôpital militaire de Pretoria, mardi soir, a déclaré la présidence de la République mercredi.Mlangeni, âgé de 95 ans, était l’une des icônes de la lutte et a été jugée lors du procès Rivonia, accusé de trahison aux côtés de Nelson Mandela et d’autres défunts héros de la lutte pour la liberté. 

Jusqu’à sa mort, il était le dernier prisonnier de Rivonia encore en vie après avoir passé 26 ans à Robben Island avec Mandela suite à leur condamnation lors du procès pour trahison en 1964. Il a été membre du Parlement et a pris sa retraite à l’âge de 90 ans en 2014, ajoute la présidence. 

Le président Cyril Ramaphosa a adressé ses « sincères condoléances » à la famille de Mlangeni : « Le décès d’Andrew Mekete Mlangeni marque la fin d’une histoire générationnelle et place notre avenir directement entre nos mains ». 

Le président a ajouté : « Jusqu’à récemment (le jour de son anniversaire en juin), nous pouvions nous asseoir aux pieds de Baba Mlangeni et profiter de sa sagesse et de son engagement indéfectible (malgré son âge très avancé) en faveur d’une vie meilleure pour tous les Sud-Africains. La vie remarquable de Baba Mlangeni a été un exemple unique d’héroïsme et d’humilité chez une même personne et tout au long de sa vie, il est resté un exemple de leadership éthique et de souci de l’humanité dans notre propre pays et dans le monde ».

« Avec sa disparition en tant que dernier survivant de Rivonia, Baba Mlangeni a en effet passé le relais à ses compatriotes pour construire une Afrique du Sud qu’il a combattue pour libérer et reconstruire pendant notre régime démocratique. Il était un défenseur et un exemple des valeurs dont nous avons besoin pour construire une Afrique du Sud qui offre dignité et opportunités à tous et qui prend la place qui lui revient dans la communauté mondiale des nations », a rappelé le dirigeant sud-africain.

Un cargo d’Ethiopian Airlines s’embrase à l’aéroport de Shanghai

L’avion-cargo B777 d’Ethiopian Airlines immatriculé ET-ARH a pris feu mercredi lors du chargement de fret à l’aéroport de Pudong Shanghai, en Chine.Selon un communiqué de la compagnie aérienne, l’avion effectuait un service régulier de fret entre Shanghai et Sao Paulo-Santiago. 

Tout le personnel au sol et l’équipage de conduite sont en sécurité, alors qu’Ethiopian Airlines a travaillé avec les autorités chinoises concernées pour contenir l’incendie, ajoute le communiqué.

La cause de l’incident fait actuellement l’objet d’une enquête par les autorités compétentes, précise le document. 

Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux chinois montrent une épaisse fumée s’échappant de l’avion, une grande partie de la partie supérieure du fuselage semble avoir été brûlée. 

Après l’incendie, les vols à destination de l’aéroport international de Shanghai Pudong ont été détournés vers l’aéroport international de Shanghai Hongqiao, a déclaré le fournisseur de données aéronautiques Variflight.

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, se déclare candidat à l’élection présidentielle

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé mercredi à Abidjan avoir décidé de se porter candidat à l’élection présidentielle de la République du 31 octobre 2020, dans une déclaration face à la presse.« Au regard de l’expérience que j’ai acquise au service de mon pays, après avoir longuement écouté et mûrement réfléchi, j’ai décidé de me porter candidat à la prochaine élection présidentielle », a dit Marcel Amon-Tanoh, face aux caméras. 

 Il a soutenu vouloir « rassembler les hommes et fédérer des énergies, être le trait d’union entre l’Etat et le peuple », le trait d’union entre les respect de la tradition et le désire de modernité, entre les religions, les régions et les générations et le trait d’union entre tous les Ivoiriens.

« Note pays a besoin de quitter définitivement des sentiers improbables de la discorde et de la division, la Côte d’Ivoire nous invite à nous réinventer, elle nous exhorte à prendre ensemble un nouveau chemin, un chemin différent (…) ce chemin, je vous propose de l’emprunter avec moi », a-t-il lancé.

M. Amon-Tanoh propose une politique de proximité, agir pour tous, parler avec chaque Ivoirien et construire un pays de fraternité, libéré de tout germe de conflit, consolider une Côte d’Ivoire solidaire et la démocratie.

« J’ai une vision pour la Côte d’Ivoire, j’ai une ambition pour mon pays, j’ai construit un programme réaliste et pragmatique, j’ai rassemblé une équipe de jeunes et de femmes et d’hommes compétents, motivés et nourris à la sève des valeurs de notre nation » pour ce défi, a -t-il poursuivi.

A partir d’août 2002, Marcel Amon-Tanoh (68 ans), occupe différents postes ministériels en commençant par celui des Transports, puis il est successivement ministre du Tourisme de mars 2003 à décembre 2005, puis de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat de décembre 2005 à février 2010. 

Il devient directeur de cabinet du président de Alassane Ouattara en décembre 2010, tout en gardant cette fonction, est élevé au rang de ministre en mars 2012. 

M. Amon-Tanoh assume ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères par intérim, cumulativement avec ses fonctions de directeur de cabinet à partir du 25 novembre 2016, avant d’être confirmé à ce portefeuille en janvier 2017. 

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne a remis sa démission au président de la République Alassane Ouattara le 19 mars 2020. Il dévoile cinq mois après ses ambitions pour l’élection présidentielle. 

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi de ce mercredi se focalisent sur la mauvaise foi d’Amnesty International, l’avenir de la jeunesse marocaine et le soutien de la banque mondiale au Maroc.Pour +Aujoud’hui le Maroc+ « la mauvaise foi d’Amnesty International (AI) ne fait plus l’objet de doute. L’ONG reconnaît explicitement des faits qui l’enfoncent encore davantage ».

Selon les affirmations de ses propres dirigeants, une lettre de deux pages a été envoyée par fax aux services du chef de gouvernement en guise d’information au sujet du rapport, souligne la publication, notant que cet envoi par fax (un moyen que personne n’utilise presque plus aujourd’hui) n’a même pas été suivi d’un appel pour s’assurer que ladite correspondance a bien été reçue.

Mais comme nous ne sommes plus à une contradiction près, les responsables d’Amnesty International affirment en même temps qu’un mail a été envoyé à cinq responsables du département des droits de l’Homme, poursuit le quotidien, relevant que selon ce dernier, un seul mail a été envoyé par un employé d’AI à la sécurité informatique, qui a été bloqué car identifié comme étant un hacker.

« Bien que la liste des anomalies soit encore plus longue, ces quelques faits sur le mode opératoire d’Amnesty International devraient être largement suffisants pour ceux qui doutaient encore de sa mauvaise foi », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que pour sauver la jeunesse marocaine, il faut de la volonté, de l’intérêt, de l’innovation de la créativité et surtout de la proximité. Dans ce contexte marqué par la crise pandémique, la dégradation de la croissance économique et sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, le taux de chômage devrait atteindre un niveau historique frôlant les 15%, déplore le quotidien, ajoutant que ces chiffres alarmants remettent à l’ordre du jour deux interrogations : Comment en sommes-nous arrivés là ? Et que faut-il faire pour y pallier ?

« Pour trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse marocaine, il faut d’abord restaurer son capital confiance qui a été encore érodé durant la crise sanitaire. Et pour regagner cette confiance, il est nécessaire de passer de la rhétorique politique aux actes », estime-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale apporte un soutien exceptionnel à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). En faveur du Royaume, la Banque a mobilisé 1,12 milliard de dollars, dont 500 millions pour l’inclusion numérique et financière et 48 millions pour la gestion des effets du coronavirus.

Ces deux prêts ont été approuvés en juin dernier. S’y ajoutent un financement de 275 millions de dollars validés en décembre 2019 pour la gestion des risques de catastrophes et 300 millions accordés en novembre dernier en faveur du renforcement de la performance des municipalités.

Face à plusieurs chocs économiques, engendrés notamment par la pandémie du Covid-19 et l’effondrement des cours du pétrole (pour les pays exportateurs), l’institution de Bretton Woods a mobilisé 3,6 milliards de dollars pour les pays de la région durant l’année fiscale 2020 (exercice clos le 30 juin). Le Maroc et l’Égypte en sont les principaux pays bénéficiaires.

Comptes et mécomptes du coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font la part belle à la pandémie de Covid-19, dans sa gestion par les autorités et les conséquences sociales entraînées.« Dakar dans l’œil du cyclone », titre Vox Populi, soulignant que 6000 cas de coronavirus sont recensés dans la région dont 56% dans les 19 communes du département de Dakar.

Le Quotidien épingle la gestion de la pandémie qui est d’une « opacité maladive », illustrant la formule par l’image du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Le journal note en effet une « absence de données sur les malades et les cas de décès ».

Traitant un autre angle, L’Observateur dévoile « les incroyables secrets des internés du coronavirus » dont les balades amoureuses et le projet de mariage de deux malades rencontrés au centre de traitement de Diamniadio.

Pendant ce temps, des femmes enceintes voient leurs « vies en danger » avec l’abandon des visites médicales à cause de la Covid-19, constate le journal.

Dans le quotidien national Le Soleil, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye donne des « propositions » pour la relance de l’après-Covid-19 là où le ministre Mansour Faye se livre à un « exercice de transparence » dans la distribution de l’aide alimentaire d’urgence.

En effet « sur 146.000 tonnes de denrées expédiées, aucun kilogramme n’a été déclaré perdu ou détourné », souligne dans Vox Populi le colonel Moussa Bayo de la Direction du matériel des Armées.

Autre conséquence du coronavirus : l’île de Gorée se trouve « au bord du gouffre », selon EnQuête. Le site historique est « coupée du monde depuis 4 mois », le privant ainsi de 95% de ses ressources avec l’arrêt du tourisme. « Si l’Etat ne nous aide pas, on aura des problèmes », alerte le maire Augustin Senghor.

Sur les rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), L’AS rapporte les observations du Forum Civil qui se défausse sur l’organe de contrôle de la bonne gouvernance des affaires publiques. « Dans les trois rapports, il n’y a aucune information sur le Pracas, le PUDC, le Prodac, les bourses familiales, Ila Touba, le building. Elle est restée muette sur les question essentielles », dénonce Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil.

Poursuivant dans L’Observateur, il déclare qu’il « y a une volonté de protéger des agents de l’administration centrale ».

En fait divers, Vox Populi et Le Quotidien rapportent que Ousseynou Diop encoure 20 ans de prison pour le meurtre du taximan Ibrahima Samb, il y a quatre ans. Suite à une banale histoire dans une station d’essence, le présumé aurait sorti son pistolet avant de lui viser une balle dans la tête. A la barre, la maman du taximan a dit à celui-ci : « Tu as tué mon unique fils, mais tu m’as tuée aussi, je suis un cadavre qui erre ».

En football, Record revient sur le sacre du club de l’international Demba Ba dans le championnat turc. « Il y a 4 ans, tout le monde me croyait fini », dit-il revanchard.

En lutte avec frappe, le journal s’attend à ce que Pikine réédite « l’exploit de 2018 » vu que Eumeu Sène, Ama Baldé et Boy Niang sont « en Nguimb » (pagne que nouent les lutteurs).

Maroc : La fête de l’Aid Al Adha sera célébrée le 31 juillet

La fête de Aid Al Adha sera célébrée au Maroc le 31 juillet 2020, a annoncé mardi le ministère des Habous et des Affaires islamiques.C’est ainsi que le mois Dhou Al Hijja (12ème mois de l’hégire) commencera ce mercredi 22 juillet après l’observation du croissant lunaire ce mardi soir.

De ce fait, la célébration de la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10 Dhou Al Hijja, aura lieu le 31 juillet courant.

L’observation à l’oeil nu, qui est effectuée au Maroc dans la pure tradition religieuse, vient confirmer les calculs astronomiques.

Maroc : le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020

Le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020, a fait observer le quotidien +Les Inspirations Eco+ dans son numéro à paraître ce mercredi.Le journal signale que la conjoncture actuelle, encore marquée par l’état d’urgence et autres, pénalise la reprise de l’activité touristique.

Selon le Directeur du Conseil provincial du tourisme à Ouarzazate, Zoubir Bouhout, cité par le quotidien, il est fort probable que les réalisations de cette saison atypique de 2020 avoisineront les chiffres enregistrés au début des années 80.

Une étude statistique réalisée au sujet du suivi des répercussions de cette crise sanitaire sur le tourisme national montre que le nombre d’arrivées devrait dépasser les 2,37 millions de touristes, soit une perte de plus de 10,5 millions de touristes par rapport à la saison 2019, essentiellement due aux 5,5 millions de touristes étrangers de séjour (TES) et aux 4,9 millions de Marocains Résidant à l’étranger (MRE) en moins.

En ce qui concerne les nuitées, les estimations se situeraient aux alentours de 5,8 millions, soit une perte de près de 19,5 millions de nuitées par rapport à l’année 2019, dont plus de 5,8 millions de nuitées générées par le tourisme interne, fait remarquer le quotidien.

Il est à rappeler que le tourisme marocain a enregistré une nette évolution en termes d’arrivées, de nuitées et de recettes en devises depuis 2012. Ainsi, de 9,37 millions de touristes, les arrivées sont passées à 12,93 millions de touristes en 2019, tandis que les nuitées sont passées de 17,56 millions à 25,24 millions durant la période 2012-2019, précise le journal, ajoutant que cette performance a eu un impact très positif sur les recettes en devises, qui sont passées de 57,8 milliards de dirhams en 2012 à 78,7 milliards de dirhams en 2019.

En attendant l’ouverture des frontières, 26,1% des ménages marocains ont l’intention de voyager une fois l’état d’urgence sanitaire levé, selon une récente étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP), réalisée dans le cadre du second panel sur l’impact de la pandémie Covid-19 sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages.

Concernant le lieu de séjour des ménages ayant l’intention de voyager, une écrasante majorité, soit 78,9%, compte séjourner chez la famille, indique le quotidien, notant que les autres options prévues sont les maisons de location à hauteur de 8,2%, les logements secondaires à hauteur de 4,1%, les centres d’estivage (3,2%) ou encore les hôtels ou résidences hôtelières (3%).

Après Standard and Poor’s, Fitch Ratings confirme la note triple A de la BAD

L’agence de notation Fitch vient de confirmer la note triple A (AAA) de la Banque africaine de développement (BAD), avec des perspectives stables, à la suite d’une attribution de la notation «AAA» à la banque, avec perspective stable, par Standard and Poor’s.Fitch Ratings, agence mondiale de notation de crédit, a confirmé la note de défaut d’émetteur à long terme (IDR) de la Banque africaine de développement (BAD) à « AAA », avec une perspective stable, indique une note de la BAD dont APA a reçu copie, mardi. 

Cette notation « AAA » de la Banque africaine de développement (BAD) est motivée par le « soutien extraordinaire » qu’elle reçoit de ses actionnaires, et que Fitch Ratings évalue à « aaa »», souligne le rapport de l’agence de notation. 

Il ressort que les politiques de gestion des risques de la banque sont conservatrices et excellentes, conformément aux pairs régionaux notés «AAA». Fitch Ratings a évalué «le profil de liquidité de la banque à « aaa », reflétant un « excellent » coussin de liquidité et la qualité des actifs liquides».

En outre, Fitch relève que «la capitalisation de la banque est jugée forte, reflétant un solide ratio capitaux propre /actifs». L’agence «suppose un capital souscrit de 125% à partir de 2021 conformément au 7è plan général d’augmentation du capital de la Banque approuvé en octobre 2019».

En avril 2020, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé une facilité de réponse à la Covid-19 à l’échelle du groupe d’un montant estimé à 10 milliards de dollars US à mettre à la disposition des emprunteurs actuels pour atténuer l’impact économique de la crise de la Covid-19 en Afrique.  

«Nous sommes ravis de l’affirmation de la notation ‘AAA’ de la banque, avec une perspective stable, par Fitch Ratings, malgré la conjoncture économique mondiale et régionale et des défis de la pandémie Covid-19 », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina, commentant cette évolution. 

La Banque continuera à « renforcer notre pertinente politique pour soutenir les pays membres régionaux, en particulier pendant et après la période de la Covid-19, tout en veillant à maintenir nos ratios prudentiels avec des coussins adéquats », a-t-il ajouté. 

Il a assuré qu’elle continuera également d’appliquer une solide gestion des risques, se disant convaincu que les économies des pays africains se rétabliront à mesure que la pandémie s’atténuera et que l’Afrique retrouvera une trajectoire de croissance positive du PIB. 

Pour sa part, le vice-président des finances et directeur financier de la Banque, Swazi Tshabalala, a estimé que «le ferme soutien » des actionnaires restera essentiel pour permettre à la BAD de continuer à jouer son rôle de premier plan dans le développement en Afrique.

La Banque s’attend toutefois à ce que tous les actionnaires non régionaux effectuent leurs premiers paiements avant octobre 2021. En dépit de cela, elle a fait l’objet d’une affirmation de la notation «AAA», avec perspective stable, par Standard and Poor’s.   

La justice éthiopienne contredit Amnesty International

Les plus hautes autorités judiciaires de l’Éthiopie ont formellement démenti Amnesty International sur de prétendus problèmes des droits de l’Homme dans le pays.Le procureur général fédéral de l’Éthiopie a qualifié, le dernier rapport d’Amnesty International publié en mai dernier, de « document fondamentalement fallacieux ».

À en croire le procureur général, cité par l’agence de presse éthiopienne, le document d’Amnesty, intitulé « Au-delà de l’application des lois : violations des droits humains par les forces de sécurité éthiopiennes à Amhara et Oromia », ne répond pas aux critères requis pour être considéré comme un rapport.

Ce dernier souligne que « ses conclusions manquent d’objectivité et de neutralité puisqu’elles sont basées sur quelques témoignages partiaux, alors qu’elles concernent des conflits très complexes et des problèmes de sécurité profonds ».

Avant de se prononcer sur ce sujet, le procureur général affirme avoir pris le soin de consulter un comité composé des bureaux des procureurs des régions d’Amhara et d’Oromia ainsi que de représentants de la police, d’universités et d’ONG.

Au terme de ces échanges, précise le procureur général, le manque de crédibilité des conclusions d’Amnesty a été démontré.

Enfin, l’autorité judiciaire éthiopienne déplore le fait que « les efforts déployés pour tenir des réunions avec les hauts responsables d’Amnesty International au sujet du rapport n’ont pas été couronnés de succès ».

Ramaphosa rend hommage au regretté John Lewis du Congrès américain

L’appel du regretté membre du Congrès américain John Lewis à unir l’Afrique et l’Amérique à travers l’affirmation de droits universels de l’homme a été très bien accueilli sur le continent, a déclaré mardi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Lewis, âgé de 80 ans et qui souffrait d’un cancer du pancréas depuis 2019, est décédé la semaine dernière dans un hôpital d’Atlanta, en Géorgie (USA).

Ramaphosa, rendant hommage au défunt législateur américain, l’a félicité pour son activisme dans la lutte de libération de l’Afrique du Sud contre l’apartheid pour mettre fin au racisme légalisé et aux inégalités, afin d’affirmer les droits humains universels sur le pays africain.

John Lewis était un fervent partisan de la lutte de libération de l’Afrique du Sud et avait effectué plusieurs visites en Afrique du Sud, a ajouté le président, ajoutant que Lewis avait rencontré l’ancien président Nelson Mandela peu de temps après sa libération de prison et figurait parmi les invités de l’investiture de Mandela quatre ans plus tard.

« M. Lewis, en tant qu’icône mondiale dans la lutte pour les droits de l’homme et l’égalité, était également un militant des droits civiques qui a consacré sa vie à la réalisation de l’égalité pour tous et à la fin de l’héritage du colonialisme, de l’esclavage et du crime contre l’humanité qu’était l’apartheid », a poursuivi Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain a noté que tandis que Lewis menait une lutte longue et courageuse dans le pays de sa naissance, « il a maintenu une perspective mondiale dans la lutte contre le racisme, apportant son soutien à notre propre lutte à des moments critiques, notamment le massacre de Sharpeville en 1960 ».

« Il a inspiré le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et a mobilisé ce mouvement pour faire pression sur le régime d’apartheid à travers la communauté internationale.

Selon le président, « grâce à son travail au sein du Black Caucus au Congrès, Lewis a mis en place un centre de soutien puissant et influent pour notre lutte de libération ».

 

Affaire maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan: «c’est faux et fallacieux» (Richard Donwahi)

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi s’est inscrit en faux mardi à Abidjan contre les allégations selon lesquelles les animaux sont maltraités et malnutris au zoo national d’Abidjan.« Nous sommes venus ici pour rétablir la vérité pour que  vous-mêmes (les journalistes), vous puissiez faire le constat de ce qui a été fait au zoo depuis un an. Nous avons amélioré la gestion du zoo et aujourd’hui il est fallacieux de dire que ce zoo est mal entretenu et que les animaux sont maltraités. C’est faux», s’est offusqué M. Donwahi  lors d’une visite au sein de cette institution avec des journalistes.

Cette visite du premier responsable des Eaux et forêts en Côte d’Ivoire  intervient quelques jours seulement après la diffusion d’un article par Radio France internationale ( RFI) dénonçant une maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan qui a conduit à la mort d’un chimpanzé qui était malnutri.

 « Vous savez,  on peut mourir de maladie et ce singe  est mort de maladie. Il a été régulièrement, comme tous les autres animaux,  vu par un vétérinaire. Il  est mort chez le vétérinaire. Il a été soigné malheureusement nous l’avons perdu…  Mais, dire que ce singe est mort de malnutrition, c’est entièrement faux. Les animaux sont bien entretenus, ils mangent à leur faim. Il ne faut pas diffuser des images du passé»,  a dit M. Donwahi visiblement très remonté contre cet article de presse qui écorche l’image de cette institution qui est sous sa tutelle.

Au cours de cette visite dont l’objectif était de démontrer aux médias les réels progrès faits au zoo d’Abidjan en termes d’entretien des animaux contrairement à l’image péjorative qui a été véhiculée, M. Donwahi a pu constater de visu, en même temps que les journalistes, le bon état physique des animaux dont des panthères, des chimpanzés, des lions, des singes…

« Il ne s’agit pas d’aller raconter n’importe quoi sur les réseaux sociaux et sur les radios internationales alors que ce n’est pas la vérité… Nous avons même amélioré l’affluence au niveau des visites du zoo qui sont passées de 100 visites par jour à environ 500 par jour en moyenne. Et si les gens viennent au zoo,  c’est parce que c’est bien maintenu aujourd’hui», a estimé M. Donwahi réaffirmant son engagement à continuer d’améliorer la gestion de cette institution pour la mettre aux normes internationales. Poursuivant, il a dit son ambition de créer un zoo pour chaque région de la Côte d’Abidjan.

« Il n’y a pas de maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan… Comme tout écosystème, le zoo enregistre malheureusement des cas de décès d’animaux qui restent dans des taux raisonnables comparativement aux standards. Ces cas de décès sont fort heureusement compensés par un bon taux de natalité des animaux en raison des meilleures conditions d’alimentation et de traitement », a soutenu dans le même élan, Mariame Koné, la gestionnaire du zoo d’Abidjan.

« Au zoo d’Abidjan,  les animaux sont suivis médicalement. Et concernant la mort du chimpanzé il y a environ deux mois, nous avons pris soins de cet animal en l’examinant et  en lui administrant des soins. Malheureusement il n’a pas survécu », a regretté, de son côté, Eric Kouassi, le vétérinaire du zoo d’Abidjan.

Dimanche dernier, un article diffusé par Radio France internationale ( RFI) a relevé que les animaux sont maltraités au zoo national d’Abidjan liant la mort récente d’un chimpanzé à cette maltraitance. Crée il y a près d’une cinquantaine d’années, le zoo national d’Abidjan est une aire protégée située entre  les communes d’Abobo et d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) abritant plusieurs classes d’animaux.