Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

L’hommage unanime de la presse sénégalaise à Babacar Touré

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la mort du fondateur du groupe de presse Sud Communication.Babacar Touré « est décédé hier soir (dimanche) à Dakar », informe Le Soleil. Le quotidien national affirme que « la presse africaine, en particulier sénégalaise, perd l’un de ses monuments qui a gravé son nom dans les annales du pluralisme médiatique »

Cela fait dire à L’AS qu’ « un géant s’est effondré ». Et ce journal renseigne que l’ancien président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) « s’est éteint à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) des suites d’une maladie ».

Avec le calembour « Le Touré joué », lisez le tour est joué, Le Quotidien indique « la fin d’une histoire ». Poursuivant, ce journal souligne que le défunt était « un architecte, un référent de qualité de la presse. Babacar Touré, plus connu sous la signature BT, c’est un fabuleux destin qui vient de s’interrompre. A 69 ans ».

Pour Lii Quotidien, c’est « un pan de la presse indépendante (qui) s’affaisse », non sans mentionner que Babacar Touré est « diplômé en Sociologie, en Sciences politiques, en Journalisme et Communication, et titulaire d’un Certificat de maîtrise d’anglais ».

Dans les colonnes de Lii Quotidien, Mamadou Koumé, ancien directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) lui rend un vibrant hommage : « C’est au Cesti (Centre d’études des sciences et techniques de l’information, Dakar) que nous nous sommes connus en 1976. (Nous) sommes restés des amis. Mbaye, comme je l’appelais, était un homme courageux, sincère et généreux. Un seigneur s’en est allé ».

A en croire Vox Populi, « la presse perd un modèle et une icône ». EnQuête en conclut que les professionnels des médias sont « touchés au cœur ». Dans ce journal, M. Koumé, qui fut aussi le président de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS), soutient que « quand il lançait Sud avec (entre autres) Abdoulaye Ndiaga Sylla, il fallait beaucoup de courage pour relever ce défi. C’était un éclaireur, un visionnaire. C’est un exemple pour tous les journalistes, surtout pour la jeune génération ».

De son côté, L’Observateur fait noter que « la mauvaise nouvelle, à la vitesse de la lumière, a assombri les cœurs, éteint les pensées évanescentes. C’est que Babacar Touré, grand manitou de la presse n’était pas qu’un patron. C’était, selon beaucoup de témoignages, un contemporain capital. Quelqu’un qui se lève par l’érudition, mais surtout par l’humilité ».

Enfin, Tribune rappelle que Babacar Touré, né en 1951 à Fatick (centre), est « membre fondateur de l’Union nationale des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Unpics) devenue plus tard le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) ».

Côte d’Ivoire: 5,23 millions d’arbres déjà plantés dans le pays, soit plus de 100% de l’objectif pour 2020

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a annoncé samedi à Yamoussoukro le planting, à travers le pays, de 5,235 millions d’arbres depuis juin, dans le cadre d’une opération dénommée « 1 Jour 5 millions d’arbres », visant à planter 5 millions d’arbres en 2020, soit un « bilan partiel » de plus de 100%.« Le bilan partiel de la présente opération est aujourd’hui évalué à 5,235 millions d’arbres qui ont été plantés dans 538 localités », a indiqué M. Alain-Richard Donwahi, lors d’une cérémonie officielle de l’opération « 1 Jour 5 millions d’arbres », tenue à Yamoussoukro. 

Cette campagne pour l’année 2020 est marquée par une opération plus ambitieuse dénommée « 1 Jour 5 millions d’arbres ». La journée de planting d’arbres a été également lancée dans les différentes régions du pays. 

L’année précédente, l’opération baptisée « 1 Jour 1 million d’arbres », a, selon le ministre des Eaux et forêts, enregistré un succès avec plus de 1,2 million d’arbres plantés à travers le pays, en vue de la restauration du couvert forestier ivoirien.

L’opération pour l’an 2020, entamée en juin pour profiter de la saison des pluies, « se poursuit et nous sommes convaincus que l’objectif déjà dépassé sera très largement dépassé, étant donné la forte mobilisation des différentes localités du pays », a dit M. Alain-Richard Donwahi.

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 80% de son couvert forestier, entre 1960 à ce jour, entraînant la disparition des ressources forestières, avec en partie le réchauffement climatique, des catastrophes naturelles, l’appauvrissement des sols et des migrations des populations.

Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a opté pour une politique forestière dont la stratégie mise en œuvre vise à porter la restauration du couvert forestier à « au moins 20% du territoire national d’ici à l’horizon 2030, soit un accroissement d’environ 3 millions d’hectares de forêts ». 

Cela devrait faire passer le couvert forestier ivoirien, estimé aujourd’hui à 3,4 millions d’hectares à environ 6,4 millions d’hectares de forêts en 2030 », a fait savoir le ministre des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a mis en place un nouveau cadre juridique, avec un nouveau Code forestier adopté le 23 juillet 2019, intégrant les instruments de gestion et de gouvernance forestière pour impulser le reboisement en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire s’attèle à relever les défis de la préservation, de la réhabilitation et de l’extension des forêts. M. Donwahi estime que ce pari est certes ambitieux, mais est à portée, exhortant les populations à un engagement citoyen pour restaurer le couvert forestier.

« Je renouvelle mon appelle à nos concitoyens des villes, des villages et des campements les plus reculés à s’employer davantage à planter des arbres dans chaque espace et dans chaque concession,  à créer et à protéger les forets résiduelles, y compris les forêts sacrées », a-t-il lancé. 

Le pays veut, par cette voie, préserver les différents écosystèmes forestiers et en faire des milieux résilients, générant un monde vert, de randonnée et écologiquement viable pour les générations présentes et futures.  

La ville de Yamoussoukro dispose dans cette vision d’une forêt urbaine d’une superficie de 220 hectares, créée en 1960, année de l’indépendance,  par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat de Côte d’Ivoire,  à l’instar de la forêt du Banco, à Abidjan.  

De 1960 à 2015, le couvert forestier ivoirien est passé de 16 millions à 3,5 millions d’hectares, une perte causée en majorité par une agriculture extensive. Avec l’Initiative cacao-forêt, l’Etat ivoirien veut amener les producteurs à restaurer le couvert forestier et pratique une agriculture moderne.

M. Donwahi a par ailleurs invité les producteurs des différentes filières agricoles à utiliser les nouvelles technologies pour créer de la valeur ajoutée et transformer leurs produits, ce qui permettra d’augmenter leurs revenus et de réduire la pauvreté. 

La journée nationale « 1 Jour 5 millions d’arbres », célébrée ce jour, a été organisée avec l’appui technique, matériel et financier de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise aussi l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. 

Convention locales Pdci: Bédié vote dans une ambiance festive au siège de son parti

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, candidat unique aux conventions locales du Pdci en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a voté dimanche, dans une ambiance festive au siège du parti.Arrivé en fin de matinée à la « Maison du parti »,  le siège du Pdci, en compagnie de son épouse, Henri Konan Bédié, vêtu d’un costume bleu ciel, a voté dans l’auditorium, sous des notes de fanfares, et des militants en liesse.

Au terme de son vote, M. Bédié, 86 ans, encadré par son protocole, s’est adressé brièvement à la presse, se félicitant du processus devant aboutir au choix du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qui s’annonce épique.

Sur les réseaux sociaux, des rumeurs, ces derniers jours, rapportaient que M. Henri Konan Bédié,  le Sphinx de Daoukro, était souffrant et serait évacué dans un centre hospitalier, une information démentie par son staff de communication.

Seul candidat retenu après le rejet du dossier de candidature de Kouadio Konan Bertin dit KKB, ex-président de la jeunesse du Pdci, M. Bédié devra, au travers de ces conventions locales, montrer son aura au sein de la formation via un fort taux de participation. 

De son côté, le Rhdp, le parti au pouvoir sollicite M. Alassane Ouattara, aux fins de revenir sur sa décision pour briguer un troisième mandat présidentiel. Au sein de la coalition au pouvoir, des voix s’élèvent pour dire qu’il est celui qui peut battre M. Bédié.

Cet appel intervient après le décès brusque du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le 8 juillet 2020, à la suite d’un malaise cardiaque, survenu au terme d’un Conseil des ministres. Dauphin de M. Ouattara, il avait été désigné le 12 mars 2020 comme candidat du Rhdp pour cette présidentielle. 

Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, lui, a lancé depuis le 20 juillet denier un appel à candidatures qui devrait s’achever le 27 juillet 2020, pour désigner son candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Le processus électoral est déjà engagé. Après la révision du listing électoral, la Commission électorale indépendante (CEI) a ouvert le 16 juillet le dépôt des candidatures, assorti du parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République. 

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Nst Cophie’S prévue à Dimbokro le 1er août

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Ernest Koffi Kouadio dit Nst Cophie’S, décédé le 8 mars 2020 aux États-Unis, est prévue le 1er août 2020 à Dimbokro, dans le centre de la Côte d’Ivoire, indique le programme officiel des obsèques.Selon le programme des obsèques, la réception des condoléances qui a débuté jeudi, s’achève lundi prochain, suivie le lendemain d’une veillée religieuse à la Paroisse Saint Albert le Grand à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Il est prévue mercredi et jeudi,  une veillée artistique éclatée sur cinq sites à Abidjan, notamment à Abobo, Cocody, Plateau, Port-Bouet, Yopougon et au Palais de la culture de Treichville. Le 30 juillet 2020, aura lieu la levée du corps avant l’ultime adieu.

Le 31 juillet 2020, à Dimbokro, sa ville natale, il est prévue dans la soirée jusqu’à l’aube une veillée traditionnelle, animée par les guides coutumiers et la famille du défunt, soutenue par des prestations artistiques au stade de la ville.

L’inhumation du concepteur de zôgôda N’zoué, décédé des suites d’une longue maladie aux États-Unis,  est prévue en fin de matinée au cimetière de Dimbokro. Les siens lui rendront ce jour un ultime adieu sur la terre de ses ancêtres. 

L’artiste-musicien Nst Cophie’s a connu un franc succès dans les années 80-90 en Côte d’Ivoire avec ses œuvres « Faya Largeau », « Zôgôda N’zoué » ou encore « Zopio dance » avant que l’homme aux cheveux frisés et au skaï, ne se fasse rare sur la scène.

Depuis une trentaine d’années, l’artiste ivoirien vivait en France où il avait sa propre boîte de production qui est Nst Cophie’s top on the Pop pour l’Afrique. Il a aidé plusieurs artistes Africains dans l’évolution de leur carrière musicale.  

Célébration à Abidjan du premier anniversaire de GPS, le mouvement politique de Guillaume Soro

Générations et peuples solidaires ( GPS), le mouvement politique présidé par l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, a célébré dimanche à Abidjan, son premier anniversaire dans un contexte de préparation pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.« GPS offre aux ivoiriens la possibilité de rompre avec le passé de rivalités morbides entretenues par la vieille classe politique ivoirienne.  Pour nous qui avons fait le choix de soutenir la candidature de Guillaume Soro s’ouvre le temps de la lutte pour son retour au pays pour sa participation à une élection présidentielle libre et transparente », a dit Anne-Marie Bonifon, la coordonnatrice  de ce mouvement en Côte d’Ivoire.

GPS qui revendiquer à ce jour 400 000 adhérents «s’active à prendre une part active au processus de désignation du futur président de la Côte d’Ivoire », a poursuivi Mme Bonifon, estimant que le leadership de M. Soro est un « atout » pour remporter l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

« GPS est devenu l’ennemi public numéro un en Côte d’Ivoire. Depuis le 23 décembre 2019, son siège est interdit d’accès à ces dirigeants», a regretté Mme Bonifon dénonçant l’emprisonnement de plusieurs cadres de ce mouvement politique.

Auparavant, dans une conférence, Pr Samba Diakité a soutenu que GPS n’est pas un mouvement de conflit de génération. « GPS est développeur, pacificateur, unificateur et veut faire la politique autrement », a-t-il expliqué.

Dans la même veine, le député Gnangadjomon Koné a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, « nous assistons à une guerre d’égo de nos aînés ». « Soro est là pour une mutation des mentalités. Son combat est contre un système politique et non contre un individu», a souligné le parlementaire.

Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a démissionné en février 2019 de la présidence de cette institution pour « divergence d’opinion » avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Depuis près d’un an, M. Soro est en Europe et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice ivoirienne. Créé le 26 juillet 2019,  Générations et Peuples Solidaires ( GPS) qu’il préside, se veut un mouvement politique citoyen pour fédérer les ivoiriens de toutes les générations autour des valeurs de solidarité.

Maroc : Face à l’explosion des cas de Covid-19, fermeture de tous les accès menant à 8 villes

L’explosion du nombre de cas de contamination à la Covid-19 a poussé les autorités publiques marocaines d’interdire, dès ce dimanche 26 juillet à minuit, le déplacement de et vers huit villes du Royaume.Il s’agit des villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat, Marrakech, selon un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et de  la Santé.

« Tenant compte de la hausse considérable, ces derniers jours, des cas de contamination au Covid-19 dans plusieurs préfectures et provinces, et en se basant sur les conclusions du suivi quotidien et de l’évaluation périodique de la situation épidémiologique de notre pays, et dans le cadre du renforcement des mesures prises pour lutter contre la propagation de cette pandémie, il a été décidé, à compter de ce dimanche 26 juillet à minuit, d’interdire les déplacements de et vers les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech », lit-on dans le communiqué ?.

Sont exclues de cette décision les personnes à besoins médicaux urgents, les personnes travaillant dans les secteurs public et privé munies d’ordres de mission délivrés par leurs responsables, à condition d’obtenir une autorisation spéciale de déplacement délivrée par les autorités locales, précise la même source.

Cette interdiction ne s’applique pas au transport de marchandises et des produits de base qui se déroule dans des conditions normales et fluides pour approvisionner les citoyens en leurs besoins quotidiens.

Cette décision a été prise au regard du non-respect par la majorité des citoyens des mesures de préventions, en l’occurrence la distanciation sociale, le port du masque, l’usage des désinfectants, malgré leur disponibilité en grande quantité dans les marchés, entraînant la propagation de l’infection et la hausse des cas confirmés, ajoute-t-on.

Face à cette situation, les autorités publiques appellent les citoyens au strict respect de ces mesures sous peine de mesures répressives rigoureuses, conformément à la loi.

A ce jour, le Maroc a enregistré 20.278 cas confirmés au coronavirus, dont 313 décès et 16.438 patients entièrement guéris de la maladie.

Maroc : Le ministère de la santé annonce la vaccination des personnes à risque contre la grippe saisonnière

Le ministre marocain de la santé, Khalid Ait Taleb, a annoncé la vaccination antigrippale et anti-pneumocoque des personnes porteuses de maladies chroniques, « ce qui leur éviterait une aggravation de leur état de santé durant l’automne ».Intervenant samedi lors d’un webinaire sur l’importance de la vaccination dans le contexte actuel marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le ministre a indiqué qu’en raison de la poursuite de la pandémie de la Covid-19, et jusqu’à la découverte d’un vaccin efficace et sûr contre cette maladie, le ministère a décidé de rendre accessibles les vaccins contre la grippe saisonnière et la pneumocoque aux personnes porteuses de maladies chroniques, et ce pendant la prochaine saison d’automne.

A souligner que les vaccins contre la grippe et la pneumocoque ne sont pas efficaces contre la Covid-19, mais constituent l’un des scénarios préventifs qui seront lancés, en plus des mesures de précaution sanitaire.

Réagissant à la montée en flèche des cas de contamination au Maroc ces derniers jours, le responsable gouvernemental a relevé que la situation épidémiologique dans le Royaume est « sous contrôle » malgré la recrudescence des cas.

Toutefois, il faut redoubler d’efforts, de vigilance et de prudence pour éviter un débordement des centres de traitement Covid19. Selon lui, le respect de la distanciation corporelle, le port obligatoire du masque, et le lavage des mains, permettraient de réduire le risque de contamination au coronavirus.

« Les mesures sanitaires doivent être respectées pour éviter le reconfinement dans certaines villes où le nombre de cas ne cesse d’augmenter », alerte le ministre.

Dans le monde, la grippe saisonnière tue chaque année entre 250.000 et 650.000 personnes, atteint  entre 3 et 5 millions de personnes et constitue une menace contre les malades chroniques, les femmes enceinte, les nourrissons et les personnes âgées.

La situation épidémiologique et l’aide publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la situation épidémiologique au Maroc et à l’aide publique destinée à réduire l’impact de la Covid-19.+L’Economiste+ se fait l’écho d’un communiqué du ministère de l’Intérieur qui appelle au respect des mesures de prévention contre la Covid-19 notamment le port du masque.

«Tout contrevenant sera soumis à une amende allant de 300 à 1.300 DH », précise le communiqué, qui intervient suite à une recrudescence de cas positifs.

+Le Matin+ cite une déclaration ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a affirmé qu’aucune mutation génétique n’explique l’augmentation des cas graves et les décès liés au coronavirus (Covid-19) enregistrés dans certaines villes du Royaume, notamment à Tanger.

« La situation épidémiologique au Maroc ne diffère aucunement de la situation à l’échelle internationale. Certes, nous avons des taux et des indicateurs qui sont très intéressants et encourageants, néanmoins nous avons constaté ces derniers temps l’apparition de cas graves et un nombre de décès en hausse à Tanger par rapport à d’autres villes comme Fès, Casablanca et Marrakech », a-t-il expliqué.

Il a, dans ce sens, souligné que « le génome de souches du coronavirus détecté au Maroc n’a connu aucune mutation puisque c’est la souche qui existait et qui circulait depuis le début de l’apparition de la pandémie et que nous retrouvons même chez les personnes asymptomatiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’aide publique a permis de compenser, en moyenne, 35% de perte de revenus issus d’activités.

Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), cette proportion est plus importante dans les villes qu’à la campagne avec respectivement 63% et 28%. Par secteur, la part de compensation des pertes de revenus est de 17% dans les services, 47% l’industrie, 57% le commerce, 77% l’agriculture et 91% le BTP.

Elle varie, selon le statut professionnel, de 27% parmi les salariés à 78% parmi les indépendants/ employeurs.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ informe que le Conseil de gouvernement a décidé de faire don du 1/5ème des salaires, du mois d’août jusqu’à la fin de l’année en cours, de l’ensemble des membres du gouvernement au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

Cette décision consacre l’esprit de solidarité dont a fait preuve toute la société marocaine sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, a souligné le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil.

Ce don, poursuit-il, constitue également une contribution de la part des membres du gouvernement aux efforts consentis pour faire face à cette pandémie qui nécessite davantage de mobilisation et d’engagement, en vue d’atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Maroc/Marché des carburants: Les délibérations toujours en cours au sujet de la saisine sur l’existence de pratiques anti-concurrentielles (Conseil)

Le Conseil de la Concurrence informe que ses délibérations sont toujours en cours au sujet la saisine relative à l’existence d’éventuelles pratiques restrictives à la concurrence libre et loyale dans le marché des carburants liquides.« Dans le cadre de la saisine relative à l’existence d’éventuelles pratiques restrictives à la concurrence libre et loyale dans le marché des carburants liquides, et en application des dispositions de la loi n° 20.13 relative au Conseil de la Concurrence, et de la loi 104.12 relative à la liberté des prix et de la Concurrence, le Conseil de la Concurrence informe que ses délibérations sont toujours en cours à la date de la publication du présent communiqué », indique un communiqué dudit Conseil, parvenu samedi à APA.

Le Conseil de la concurrence s’engage à communiquer « aux différentes parties concernées ainsi qu’à l’opinion publique nationale, la décision concernant la saisine précitée, dès le parachèvement des dispositifs procéduraux prévus par la loi », assure la même source.

Tout en s’en prenant à des supports médiatiques qui ont diffusé, vendredi, des informations sur une amende à infliger aux sociétés pétrolières, le Conseil a affirmé qu’il « dégage toute responsabilité concernant les informations relatées par certains organes de presse relatives aux sanctions infligées aux sociétés pétrolières concernées par la saisine précitée ».

Dans ce sens, le Conseil de la Concurrence rappelle qu’il est le seul habilité à communiquer officiellement sur les décisions adoptées par ses instances de délibération.

Accusées de pratiques anticoncurrentielles, les sociétés de distribution de carburant sont sur la sellette depuis plusieurs mois. Elles sont accusées par les initiateurs de la saisine, à savoir la Confédération démocratique du Travail (CDT) et l’Union des Syndicats professionnels du secteur du transport au Maroc, d’entente sur les prix et de partage d’informations sensibles.

La séance d’écoute à laquelle ont été convoqués les pétroliers s’est ouverte le 21 juillet courant. Durant cette séance à huis clos et étalée sur deux jours, les pétroliers ont présenté leurs arguments et défendu leur position devant les instances compétentes du Conseil de la Concurrence.

Les séances ne sont pas accessibles au public et seules les parties en cause et le commissaire du gouvernement peuvent y assister.

Une fois la décision est prise par le Conseil de la Concurrence, les parties concernées ont le droit d’interjeter appel dans un délai de 30 jours.

Société, coronavirus et Mali au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA abordent principalement les préparatifs de la fête de l’Eid el Kébir, la propagation inquiétante de la pandémie de Covid-19 et la crise sociopolitique au Mali.Vox Populi informe que « l’oignon et la pomme de terre (sont) hors de portée » à six jours de la Tabaski. Les prix qui s’établissent à 500 et 600 francs CFA, sont passés « du simple au double ».

Mais au-delà de cette conjoncture, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr fait son vœu dans L’AS : « Que chaque Sénégalais fête la Tabaski là où il est ».

Cet appel vise à limiter la propagation du nouveau coronavirus selon Le Quotidien qui parait aujourd’hui sous le titre : « Diouf Sarr confine les Sénégalais ». Selon le ministre, la pandémie est « en train de faire un yoyo ».

Sa propagation est « inquiétante », d’après Libération qui rapporte que 301 nouveaux cas ont été enregistrés dans les dernières 48 heures. Quatre nouveaux décès portent par ailleurs le bilan macabre du virus à 182 morts.

Pendant ce temps, les cas graves admis en réanimation sont passés de 39 à 49, souligne L’AS là où le quotidien national Le Soleil recense près de 3000 patients sous traitement.

Directeur des Opérations d’urgences sanitaires (Cous) au ministère de la Santé, Dr Abdoulaye Bousso demande dans Vox Populi « qu’on évite de faire de la cotisation s’il y a une épidémie ».

Sur un autre sujet, EnQuête indique que l’impasse sociopolitique au Mali est « une poudrière aux portes du Sénégal ». L’Etat malien est « au bord de l’effondrement, car presque aucune institution ne marche plus », justifie le journal dans lequel un docteur en Sciences politiques estime qu’il « faudrait arriver à faire comprendre à IBK qu’il est devenu un facteur bloquant ».

En revanche, Le Soleil souligne que « la France salue la médiation ouest-africaine » avec cinq chefs d’Etat de la Cedeao qui se sont rendus jeudi à Bamako.

Dans Les Echos, Alioune Tine, militant des droits humains, dit « pourquoi (il était) dans la délégation du président Macky Sall au Mali » pour la médiation entre le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keita et le M5 de l’imam Mahmoud Dicko.  « J’ai collaboré sérieusement avec le chef de l’Etat sur ce dossier. Je fais de l’alerte au niveau du président de la République depuis longtemps », déclare l’ancien directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le Soleil traite également du foncier et interroge le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), Benoit Sambou. Ce dernier estime que « la contractualisation est la solution ».

L’Observateur aborde les conséquences d’une situation financière « catastrophique » de la Société africaine de raffinage (SAR) qui est « à l’arrêt ». Le journal estime que la Senelec est à « moins d’une semaine de réserves » et seuls « 120 mégawatts sauvent Dakar du noir » pour le moment.

En football, Le Soleil informe que « Kalidou Koulibaly chauffe le mercato ». Parlant de son avenir dans Record, le défenseur sénégalais de Naples note qu’il ne peut « pas faire de promesse ».

Ce journal rapporte également que Watford d’Ismaila Sarr est obligé de réaliser « l’exploit » cet après-midi devant Arsenal pour éviter l’alternative du « purgatoire ».

Pendant ce temps, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye, a remporté la Coupe de France, son deuxième trophée de la saison après le championnat de la Ligue 1. Il « succède » ainsi à Mbaye Niang et Edouard Mendy, joueurs de Rennes.

Toutefois avec le PSG, Guèye fonde une « inquiétude pour Mbappé », le jeune prodige français sorti hier sur blessure à moins de trois semaines du quart de finale de la Ligue des champions face aux surprenants italiens de l’Atalanta Bergame.

Crise malienne: «le sort d’une partie de l’Afrique de l’Ouest se joue» (analyste)

Ibrahim Maïga, chercheur à l’Institut d’études de sécurité (ISS), décrypte la situation sociopolitique au Mali après la tentative de médiation de cinq chefs d’État ouest-africains.Pourquoi cette visite ?

L’objectif principal était d’aboutir à une issue consensuelle de sortie de crise pour éviter au Mali le scénario d’un vide constitutionnel avec des conséquences dramatiques pour toute l’Afrique de l’Ouest. Mais il faut rappeler que cette visite de cinq présidents ouest-africains (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Sénégal) s’inscrivait dans le prolongement de la mission menée une semaine plus tôt par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, qui n’avait pas permis de trouver une solution à la crise politique qui secoue le Mali depuis le 5 juin 2020. Celle-ci avait formulé un certain nombre de recommandations dont la recomposition de la Cour constitutionnelle, la résolution du litige concernant les 31 sièges contestés à l’Assemblée nationale et la répartition du pouvoir à travers la formation d’un gouvernement d’union nationale sur la base de pourcentages établis. Ces propositions ont été rejetées par le M5-RFP, qui les juge contraires à la Constitution malienne et reproche à l’organisation sous-régionale un parti pris en faveur du président Ibrahim Boubacar Keïta. Néanmoins, étant donné la tension palpable dans le pays et au regard de l’échec des multiples tentatives internes de médiation, l’intervention de la Cedeao apparait comme nécessaire. Et bien qu’un consensus entre les différents protagonistes n’ait pas encore été trouvé, les missions successives ont permis de contribuer à faire baisser la tension dans la capitale malienne.

Que faut-il attendre du sommet extraordinaire ?

Les chefs d’État qui ont fait le déplacement à Bamako, jeudi dernier, ont insisté à de nombreuses reprises sur ce qu’ils considèrent comme étant la ligne rouge : la démission du président Keïta. En dehors de ce point, tout semble discutable dans le cadre des négociations entre la Cedeao et le M5-RFP. Les évènements qui ont eu lieu le week-end du 10 juillet et les pertes en vies humaines (11 morts selon un bilan officiel) ont radicalisé le mouvement de contestation. Il sera donc extrêmement difficile de tourner la page sans faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles ces individus ont perdu la vie et sans situer les responsabilités. Cependant, la situation n’est pas totalement irréversible. Les prochains jours risquent d’être décisifs pour obtenir des concessions importantes. La Cedeao pourrait par exemple obtenir du président Keïta la démission de son Premier ministre et la nomination d’un nouveau aux pouvoirs élargis en accord avec le M5-RFP. Il faut aussi que la recherche de solutions prenne en compte le besoin d’amélioration du quotidien des Maliennes et des Maliens, ainsi que la nécessité d’instaurer un nouveau contrat social. La Cedeao peut encore formuler des recommandations qui permettent de poser les bases d’un processus politique fondé sur une feuille de route qui rendrait irréversible la mise en œuvre de profondes et indispensables réformes de gouvernance pour éviter au Mali et à la région un nouvel épisode d’incertitudes.

En cas d’échec, quels sont les risques pour la situation politique actuelle ?

Les évènements de ces dernières semaines à Bamako ont fait perdre de vue la situation extrêmement préoccupante du reste du pays, notamment dans le centre et le nord où les massacres des populations civiles et les attaques contre les forces de défense continuent d’être perpétrés. Tous les voyants semblent être au rouge et une instabilité politique prolongée à Bamako risque d’entrainer le pays dans une situation hors de contrôle. Il faut que les acteurs acceptent de négocier ce tournant qui fera date dans l’histoire du pays peu importe l’issue. Ce n’est pas uniquement le sort du Mali qui se joue mais aussi celui d’une partie de l’Afrique de l’Ouest.

Une compagnie de téléphonie offre 2020 plants d’acacia et de teck pour le reboiser la Côte d’Ivoire

Une compagnie de téléphonie mobile a offert 2020 plants d’acacia et de teck au ministère ivoirien des Eaux et forêts pour l’aider à reboiser le pays, a-t-on appris vendredi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA, ce don s’inscrit dans le cadre de l’initiative de reboisement dénommée « 1 jour 5 millions d’arbres » lancée par ce département ministériel. 

« Notre action vise principalement à contribuer à l’équilibre de la biodiversité, à accroître le taux de couverture forestière nationale et à réaffirmer l’engagement citoyen de notre entreprise», explique Djibril Ouattara, le directeur général de la compagnie de téléphonie mobile, MTN Côte d’Ivoire. 

En retour, Alain Richard Donwahi, le ministre ivoirien des Eaux et forêts dit sa gratitude au donateur pour cet important geste. Il   souhaite par ailleurs, le soutien de plus d’acteurs du secteur privé pour une plus grande envergure de ces actions et optimiser leur impact. 

A ce jour, conclut la note,  cette compagnie mobile a contribué à la préservation de l’équilibre biologique en reboisant plus de 21 milles arbres en Côte d’Ivoire et recyclant près de 100 tonnes de déchets électriques et électroniques.

Covid -19: l’Afrique du Sud ferme les écoles

Les autorités sud-africaines ont décidé de fermer les écoles publiques pendant quatre semaines suite à une augmentation des cas de coronavirus et des décès, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.« Le gouvernement a décidé que toutes les écoles publiques devraient faire une pause pendant les quatre prochaines semaines. Cela signifie que les écoles seront fermées à partir du 27 juillet et rouvriront le 24 août », a annoncé le président jeudi soir.

 Lors d’une adresse à la nation, M. Ramaphosa a déclaré que son gouvernement avait pris cette décision après avoir consulté les différentes parties prenantes, dont les syndicats d’enseignants.

 Bien qu’il ait été difficile de trouver un consensus sur la meilleure approche, il a été convenu que la santé des élèves et des enseignants restait primordiale pour le pays, a déclaré le président.

 M. Ramaphosa a ajouté que la fermeture des écoles était conforme aux directives de l’Organisation mondiale de la santé, qui avertit les pays de ne pas rouvrir les écoles alors que les cas de transmission locale du coronavirus sont en hausse.

 Cette évolution n’affectera cependant pas les élèves de terminale et leurs enseignants qui ont bénéficié d’une semaine de vacances, alors que ceux de 5eme  seront en vacances pendant deux semaines.

 En raison de cette fermeture, l’année scolaire en cours sera prolongée jusqu’en décembre, a ajouté le président.

 L’Afrique du Sud compte jusqu’ici 408 052 cas de coronavirus pour plus de 6000 morts depuis le début de la pandémie en mars 2020.

Marie-Rose Guiraud sera inhumée le 28 août prochain à Abidjan

Initialement prévue fin juillet prochain, l’inhumation de la célèbre danseuse et chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud est prévue le 28 août prochain au cimetière de Williamsville au Centre d’Abidjan, a appris APA vendredi auprès du Comité d’organisation de ses obsèques.Selon cette même source, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre en charge les obsèques de l’illustre disparue. Des hommages des acteurs du milieu artistique ivoirien sont également prévus pour honorer la mémoire de la fondatrice de l’Ecole de danse et d’échanges culturels ( EDEC). 

Marie-Rose Guiraud est décédée en avril dernier à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Soudan : découverte d’une « fosse commune des putschistes de 1990 »

Une fosse commune contenant les restes de 28 officiers de l’armée accusés d’avoir exécuté un coup d’Etat avorté contre l’ancien président Omar el-Béchir il y a trente ans a été découvert, ont indiqué les autorités soudanaises.Selon un communiqué du procureur général, le site a été sécurisé par les forces de l’ordre alors qu’une enquête est en cours pour découvrir les circonstances exactes qui ont mené à cette découverte macabre.

 L’ancien président Omar el-Béchir avait écrasé une révolte militaire qui s’était transformée en coup d’État avorté en 1990, et certains de ses architectes auraient été tués après avoir été arrêtés.

 Il était au pouvoir depuis un an après avoir réussi son propre coup d’État en 1989.

Agé de 76 ans, il a continué à diriger le Soudan jusqu’à ce que des officiers militaires le chasse à son tour l’année dernière. Il est accusé de trahison pour son coup d’État de 1989 et risque la peine de mort s’il est reconnu coupable.

 La Cour pénale internationale a inculpé M. el-Béchir en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la région du Darfour, au Soudan.

 Les nouvelles autorités soudanaises affirment qu’il est peu probable qu’il soit remis à la CPI étant donné la compétence de leurs tribunaux pour juger l’ancien chef militaire.

Maroc : Pas de prière de l’Aid Al Adha dans les mosquées et les moussalas

La prière de l’Aid Al Adha n’aura pas lieu dans les mosquées et les moussalas et ce pour limiter la propagation de la Covid-19, a annoncé vendredi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère rappelle aux citoyens que la prévention contre le nouveau coronavirus ne permet pas l’accomplissement de la prière de l’Aid Al Adha dans les moussalas et les mosquées, que cette prière peut être accomplie à domicile et que le prêche n’est pas une condition.

Le temps de la prière commence une demi-heure après le lever du soleil jusqu’à midi, a ajouté la même source.

A ce jour, le Maroc enregistre 18.834 cas confirmés au Covid-19, dont 299 décès et 16.100 patients guéris de la maladie.

Maroc : Explosion des cas de coronavirus avec un total record de 570 nouvelles contaminations

Le Maroc a enregistré, ce vendredi, un nombre record de nouvelles contaminations avec 570 cas en 24 heures, portant ainsi le bilan à 18.834 cas confirmés au coronavirus, selon le ministère de la Santé.La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en tête en terme du nombre des cas enregistré aujourd’hui avec 207 cas, suivie de Casablanca-Settat (206), Fès-Meknès (80), Rabat-Salé-Kénitra (24 cas), Marrakech-Safi (21 cas), l’Oriental (23), Dakhla-Oued Eddahab (5 cas), Drâa-Tafilalet (2 cas), Souss-Massa (1 cas) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1 cas).

Selon le ministère, 484 nouveaux cas sur les 570 (85%) ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 13.215 cas contacts sont toujours sous surveillance médicale.

Sept nouveaux décès ont été enregistrés, portant le cumul à 299 décès et le taux de létalité à 1,6%. Pour ce qui est des patients rétablis, ils sont au nombre de 228 nouvelles guérisons ont été annoncées, soit un total de 16.100 guérisons et un taux de rémission de 85,5%.

Le nombre de cas actifs grimpe à 2.435 cas, dont 46 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Covid-19: l’Af’Sud va enquêter sur des détournements de fonds (Ramaphosa)

Les Sud-Africains, notamment les employés du gouvernement, qui auraient détourné des fonds destinés à faciliter le travail d’endiguement de la pandémie de coronavirus feront l’objet d’une enquête et seront poursuivis, a ordonné le président Cyril Ramaphosa.Lors d’une allocution télévisée jeudi soir sur les stratégies du gouvernement pour gérer la pandémie de Covid-19, le président Ramaphosa a déclaré qu’une unité d’enquête a été mise en place pour enquêter sur toutes les allégations de corruption liées aux fonds Covid-19 que le gouvernement a alloués à diverses organisations.

 « Afin d’accélérer et de renforcer le processus de lutte contre la corruption, j’ai signé une proclamation autorisant l’Unité spéciale d’enquête (SIU) à enquêter sur toute pratique illégale ou inappropriée dans l’acquisition de biens, de travaux et de services pendant ou en rapport avec l’état de catastrophe nationale dans toute institution publique », a déclaré M. Ramaphosa.

 A cet égard, la SIU et d’autres organes de l’Etat tels que le Centre de renseignement financier, l’unité de police spécialisée, les Hawks, et l’Autorité nationale de poursuite travailleront ensemble sur cette affaire », a-t-il ajouté.

 Le président a déclaré que les enquêtes sur la distribution de fournitures alimentaires, les subventions d’aide sociale, l’achat d’équipements de protection personnelle et d’autres fournitures médicales, et les fonds utilisés dans le cadre du programme spécial Covid-19 ont déjà commencé.

 « Nous sommes déterminés à ce que chaque cas de corruption présumée fasse l’objet d’une enquête minutieuse, à ce que les responsables d’actes répréhensibles soient poursuivis et à ce que tous les fonds publics volés ou surévalués soient récupérés », a déclaré M. Ramaphosa. 

 Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été dévoilé par le président, on estime que des millions de dollars ont été dépensés pour lutter contre la Covid-19 depuis le début de la pandémie dans le pays en mars 2020.

Sénégal: pour un appui financier au centre des opérations d’urgence sanitaire

Le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) doit être doté de ressources financières conséquentes lui permettant de mieux organiser la riposte contre les épidémies, plaide son Directeur, Dr Abdoulaye Bousso.« Si on n’avait pas l’appui des partenaires, on allait fermer le COUS. Les 50 millions f cfa qui lui sont alloués, c’est pour le fonctionnement. On ne peut absolument rien faire sans des ressources. Il y a vraiment urgence à pouvoir disposer de fonds nécessaires. Aujourd’hui nous sommes capables de nous déployer un peu partout dans le pays parce qu’il y a des partenaires », a dit Dr Bousso.

Il prenait part à un webinaire organisé par l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV), en partenariat avec Enda Santé et « Open Society Initiative for West Africa » (OSIWA) sur le thème : « Financement pérenne de la santé face à une crise sanitaire ».

Poursuivant, le Directeur du COUS a estimé qu’il est important de disposer de ressources financières capables de riposter contre toutes les épidémies. Car, a-t-il dit, « nous devons être en mesure d’avoir ces fonds. Donc, j’insiste sur le financement de la prévention. Parce que cela nous permet d’être plus efficace et plus performant au moment de la riposte ».

Il a rappelé que les ressources du COUS sont passées de 75 millions à 51 millions entre 2017 et 2020.

Pour le Dr Youssoupha Ndiaye, Directeur de la Planification de la recherche et des statistiques (DPRS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), il y aura toujours des urgences sanitaires, d’où la nécessité, à son avis, « d’avoir une planification et des ressources financières », de « prioriser les ressources de l’État » et de mettre en place « une ligne budgétaire » permettant de mener des « ripostes rapides contre les épidémies ».

Suffisant pour qu’il plaide pour « un fonds d’urgence dans la Loi de finances initiale (LFI) ».

Ultime hommage de la Nation ivoirienne à l’ex-PM Seydou Diarra avant son inhumation

La Nation ivoirienne a rendu vendredi un ultime hommage à feu Seydou Elimane Diarra, l’ancien premier ministre avant son inhumation au cours d’une cérémonie sobre à la Primature à Abidjan en présence du chef de l’État Alassane Ouattara, des présidents d’institutions, des parents et amis de l’illustre disparu. Dans une oraison funèbre, le ministre ivoirien des Affaires Étrangères Ally Coulibaly, a relevé les qualités humaines et intellectuelles de l’ancien premier ministre. « Il a répondu à tous les appels de la Nation et du destin. Premier ministre, Seydou Diarra était un homme de consensus. C’était un homme sans attache politique. Il ne représentait personne, mais connaissait tout le monde », a dit M. Coulibaly. 

Selon lui, l’ex-premier ministre était un « homme de devoir  qui a contribué à humaniser la scène politique » en Côte d’Ivoire. Avant lui, Maître Adama Camara, un ancien collaborateur de l’illustre disparu, a dit dans un témoignage qu’il était un « trait-d’union» entre les différentes chapelles politiques en Côte d’Ivoire. 

« Celui qui nous quitte, était un homme généreux. Il avait à coeur le désir de réconcilier les ivoiriens. Celui que nous pleurons aujourd’hui était un humaniste accompli, réservé et discret qui parlait peu», a fait savoir M. Camara. 

Après ces témoignages et des honneurs militaires, le président Alassane Ouattara a remis le drapeau national à Josiane Diarra, l’épouse de l’ex-premier ministre, pour lui témoigner la reconnaissance de la Nation pour les services rendus par son époux. La remise de la dépouille de l’illustre disparu à sa famille a clôturé cette cérémonie qui est le dernier hommage de la Côte d’Ivoire à feu Seydou Diarra dont l’inhumation est prévue ce vendredi après-midi à Abidjan  dans la « stricte intimité familiale ». 

L’ancien Premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra est décédé le 19 juillet dernier dans une clinique d’Abidjan Cocody à l’âge de 86 ans. Ingénieur agronome de formation et diplomate, feu Seydou Diarra a été pour la première fois premier ministre en 2000 sous la transition militaire du général Robert Guéi et pour la deuxième fois en 2003 après les accords politiques de Linas Marcoussis jusqu’en 2005 où il a quitté la primature. 

Dans sa longue et riche carrière, feu Seydou Elimane  Diarra a  reçu plusieurs distinctions en Côte d’Ivoire dont celle de Grand-croix de l’ordre national de la République de Côte d’Ivoire, l’ordre le plus élevé du pays.

Décès de l’ancien président tanzanien, Benjamin Nkapa

La Tanzanie est en deuil après la décès, hier jeudi, de l’ancien président Benjamin Nkapa à l’âge de 81 ans, a appris APA vendredi.Nkapa, qui a dirigé la Tanzanie pendant dix ans après les premières élections multipartites du pays en 1995, est décédé dans un hôpital de Dar es-Salaam. Sa mort survient huit mois après la publication de son autobiographie « My Life, My Purpose ». 

Nkapa fut à l’origine de réformes qui ont finalement amené son pays au libéralisme économique après des décennies de politiques socialistes remontant à l’époque du leader de l’indépendance, Julius Nyerere. 

Troisième président de la Tanzanie de 1995 à 2005, il a succédé à Ali Hassan Mwinyi qui a poursuivi les doctrines du socialisme économique de Nyerere. 

Cet ancien diplomate a reçu les éloges de la Banque mondiale pour l’efficacité du régime de recouvrement des impôts de son gouvernement et pour les mesures d’austérité qui ont incité les bailleurs de fonds à annuler une grande partie de la dette extérieure du pays. 

Cependant, son gouvernement a été vivement critiqué pour son approche autoritaire, surtout après la mort par balles de manifestants sur l’île de Pemba en 2001. Il a admis dans son autobiographie que cet incident pourrait être la seule tache de son mandat présidentiel. 

Des accusations de corruption et de népotisme ont pesé sur sa vie de retraité en relation avec une mine de charbon dans les hautes terres du sud de la Tanzanie dont il se serait « indûment approprié », lui et son ministre des Finances de l’époque, Daniel Yona, sans les procédures adéquates.

Covid-19: le port du masque désormais obligatoire en Gambie

Les autorités en Gambie ont rendu le port du masque obligatoire en public à partir de ce vendredi 24 juillet, alors que le pays connaît une recrudescence des cas de coronavirus.Les cas de coronavirus en Gambie ont grimpé pour atteindre 146 infections depuis que le premier porteur du virus a été signalé en mars dernier. Depuis, le pays compte 5 morts et 57 guérisons.

Le gouvernement, qui a instauré l’état d’urgence plus de trois fois au cours des trois derniers mois, a déclaré que le port du masque est désormais obligatoire pour se protéger et protéger les autres membres du public d’une éventuelle contamination. Les autorités sanitaires ont averti qu’une amende de 500 dalasis sera appliquée aux contrevenants de cette mesure.

Outre les masques chirurgicaux importés, des masques de fabrication artisanale en tissu sont déjà en vente pour 50 dalasis par des particuliers qui profitent de la situation pour faire des affaires.

Au cours des premiers jours qui ont suivi l’annonce du premier cas de Covid-19 en Gambie, il y a eu une ruée folle vers les masques faciaux, mais cet enthousiasme s’est vite dissipé car les cas de coronavirus étaient restés peu nombreux.

Quatre mois plus tard, le taux de contamination du virus s’est accéléré, les travailleurs de la santé et les journalistes étant pris dans les dernières vagues d’infectios, d’où la demande des autorités sanitaires de porter des masques.

Alors que la croisade du gouvernement contre le taux d’infection locale s’intensifie, un avion-cargo Antonov est arrivé avec 10 ambulances bien équipées qui seront utilisées pour les soins intensifs (ICU) et le travail médical vital sur les patients atteints de Covid-19.

Par ailleurs, la Turquie a envoyé un petit avion-ambulance pour évacuer un de ses citoyens gravement malade de la Covid-19.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc en faveur des pays africains, la réforme du champ politique et les enseignements de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Revenant sur les efforts déployés par le Maroc en faveur des pays africains, +Assahraa Al Maghribiya+ souligne que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu hommage à l’initiative du Roi Mohammed VI portant sur l’envoi d’aides médicales à plusieurs pays africains en vue de soutenir leurs efforts dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

A Addis-Abeba, le Royaume a insisté sur l’impératif d’un soutien financier et technique constant au Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC-Africa), poursuit le journal, notant que le Maroc a également appelé à la création d’une plateforme d’expertise africaine pour accompagner les États de l’UA dans leur politique de contrôle et de prévention des épidémies.

+L’Opinion+ rappelle que le parti de l’Istiqlal (PI) avait appelé à une refonte nécessaire de la loi électorale, préalable indispensable à toute volonté de réforme politique. Le PI a été rejoint en cela par les deux autres principales formations de l’opposition (PAM, PPS) qui, en dépit de légères divergences sur des points de détail, ont décidé d’élaborer un mémorandum commun et tripartite pour la réforme du champ politique et de la loi électorale, ajoute le quotidien.

«Maintenant que le cap est tracé, reste à passer à l’action», conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc estime que la crise sanitaire et économique, qui dure depuis quelques mois au Maroc, devrait permettre une meilleure connaissance de la situation socio-économique des familles marocaines, notant que les autorités de tutelle devraient tirer les conclusions qui s’imposent.

La réponse des autorités du pays a évidemment été bien étudiée puisque des aides ont été distribuées aux familles les plus touchées, note le journal, faisant savoir que la mise en place du fonds spécial de lutte contre la Covid-19 a constitué une solution adéquate aux contraintes rencontrées au niveau financier et économique.

«Cela dit, la pandémie sévit toujours à l’échelle planétaire et le virus circule encore dans les villes marocaines. La réponse à la fois sur le plan sanitaire et économique doit également s’adapter», fait-il observer.

La médiation de la crise malienne au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la médiation de chefs d’Etat de la Cedeao à Bamako pour le règlement de la crise sociopolitique malienne.Le Quotidien parle d’«échec » de la médiation entre  IBK et Imam Dicko parce que « chacun fait le malien ». Vox Populi précise que la médiation « bute » sur les exigences du M5 de l’imam Dicko.

Ainsi un sommet extraordinaire est « prévu lundi » après la médiation des chefs d’Etat de la Cedeao au Mali, fait savoir le quotidien national Le Soleil.

Macky Sall était à Bamako jeudi avec quatre homologues pour « faire en sorte que la stabilité revienne au Mali et dans toute la sous-région ». « La Cedeao existe pour protéger tous les peuples de la communauté », soutient le Ghanéen Nana Akufo Addo.

Par ailleurs, le chef d’Etat sénégalais précise dans Le Quotidien que « nous ne sommes pas au Mali pour imposer une voie ».

Sur un autre sujet, Vox Populi soutient que « 38,7% des Sénégalais sont pauvres », citant une enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur l’incidence de pauvreté individuelle entre 2018 et 2019.

Dans un langage terre à terre, EnQuête note que « 38 Sénégalais sur 100 vivent avec moins de 1000 FCFA par jour ».

Face aux rumeurs de remaniement ministériel, le journal note que le gouvernement d’union nationale est « une mauvaise idée », reprenant par là les idées de politologues et observateurs qui estiment que la situation actuelle « ne nécessite » pas un gouvernement élargi. Ce serait d’ailleurs « politiquement suicidaire pour l’opposition », selon Dr Maurice Dione.

L’AS donne « les raisons d’une reculade de l’Etat » dans le non-respect des accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) qui poursuit sa grève.

A une semaine de la fête de Tabaski, le journal fait savoir aussi que « les prix des denrées flambent » même si Le Soleil note que « 151.000 moutons (sont) déjà recensés à Dakar ».

Sur le coronavirus, L’Observateur rapporte des « témoignages inédits » de soignants qui font « face à la cruauté de la mort ». Si la sage-femme Tacko Basse a « sombré dans la dépression », le médecin Ibrahima Fall était « dévasté » tandis que son collègue Oumar Samb a « pleuré comme un môme ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte une « explosion des cas communautaires (qui) fait peur à Kédougou », dans le Sénégal oriental.

L’Observateur revient sur le litige foncier opposant Ndingler à l’hommes d’affaires Babacar Ngom, avec un focus sur la trajectoire d’Abdoulaye Galgor Dione, « symbole de la résistance » de ce village. Il fut lutteur et soutien de Macky Sall, a trouvé le journal dans son « histoire jamais racontée ».

Par ailleurs la « vraie bataille » de Ndingler est aujourd’hui « la restitution définitive des terres », estime Dr Robane Faye, coordonnateur du comité de suivi.

Libération titre sur « ce que dit le tribunal arbitral » sous l’égide de la CNUDCI à propos de l’affaire Bibo Bourgi et l’Etat du Sénégal. En effet, le Sénégal est « condamné à verser 148 milliards mais le paiement ne sera exigible qu’en cas d’exécution forcée de l’arrêt de la CREI qui réclamait le même montant à Bibo ».

En football, Stades et Record titrent sur la finale de la Coupe de France opposant ce soir le PSG à Saint-Etienne. Les quotidiens sportifs s’attendent à un deuxième doublé coupe-championnat du milieu sénégalais de Paris, Idrissa Gana Guèye. En 2011, il avait réalisé la même performance avec Lille avant de s’envoler en Angleterre.

Dans ce pays, son compatriote Famara Diédhiou se sent « heureux et fier » en Championship où son club Bristol City l’a élu meilleur joueur de la saison, selon Stades.

Les députés ivoiriens ajustent en Commission le Code des investissements

La Commission économique et financière de l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté jeudi à la majorité une ordonnance ajustant le Code des investissements qui consacre un crédit d’impôt à toute firme étrangère qui ouvre son capital aux nationaux.Le ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a expliqué dans son exposé des motifs que ce réajustement intervient en raison de « certaines insuffisances de forme et de fond qui méritent d’être corrigés».

Les secteurs d’activités éligibles aux avantages de ce Code des investissements sont classés en deux catégories : la catégorie 1 (secteurs agriculture, agro-industrie, santé et hôtellerie) et la catégorie 2 (les secteurs d’activités ne relevant pas de la catégorie 1).

Les entreprises agréées au titre de la création d’activités bénéficient pour la réalisation de leur programme d’investissement des avantages en phase d’implantation et d’exploitation, tandis que celles agréées au titre de développement d’activités bénéficient des avantages en phase d’exploitation.   

Le régime d’agrément est applicable aux investissements réalisés au titre de la création ou du développement d’activités. Pour les grandes entreprises, le seuil minimum d’investissement est fixé à 200 millions de FCfa, hors TVA et hors fonds de roulement.

Pour les Petites et moyennes entreprises (PME), le seuil minimum d’investissement est de 50 millions de Fcfa, hors TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et hors fonds de roulement. En outre, pour les grands centres commerciaux, le seuil est de 10 milliards Fcfa (zone A) et 5 milliards Fcfa (zone B et C).

L’article 23 énonce un crédit d’impôt de 2% accordé à l’investisseur qui opère dans des secteurs d’activités, définis en Conseil des ministres, et qui ouvre son capital social à 34% à des investisseurs nationaux. Cette part ne peut être revue à la baisse durant une période de 10 ans maximum.

Dans les secteurs de l’hôtellerie et de la santé, éligible à la catégorie 1, l’entreprise qui réalise l’infrastructure immobilière bénéficie des avantages en phase d’implantation et uniquement l’exonération d’impôt sur le patrimoine foncier pendant la phase d’exploitation.

Les avantages accordés en phase d’implantation concernent l’exonération de droits de douane, à l’exception de la redevance statistique et des prélèvements communautaires et contentieux ; ainsi que la suspension temporaire de la TVA sur les acquisitions de biens, services et travaux assujettis.

Toutefois, l’exonération de droits de douane, la suspension temporaire ou l’exonération de la TVA portent sur des matériels et biens d’équipement et le premier lot des pièces de rechange acquis localement ou importés, ainsi que les services et travaux en Côte d’Ivoire ou à l’étranger.

Lorsque l’investisseur n’a pas pu réaliser, pour des motifs indépendants de sa volonté, l’intégralité de son projet, à l’issue de la durée initiale d’un an, il lui est accordé sur décision du Comité d’agrément un délai supplémentaire dont la durée ne peut excéder 24 mois.

M. Essis s’est félicité de ce dispositif qui permet aux entreprises d’avoir des coûts plus maîtrisés en termes de dépenses fiscales, tout en soulignant qu’il s’agit d’ajustement du contenu local pour permettre une augmentation plus importante de la participation des nationaux dans les capitaux des firmes.

Le Code des investissements réajusté permet par ailleurs la saisine la Cour d’arbitrage locale en termes de médiation pour trancher sur les litiges. Il s’est réjoui de ce que la réduction des seuils d’investissement favorise davantage des investissements massifs à l’intérieur du pays.

Il a relevé qu’il ne s’agit pas d’une remise en cause du Code des investissements de 2018, mais ce sont des ajustements qui ont été faits suite à un constat sur le terrain qui a été porté tant par le secteur privé que par le secteur public. Alors, il était important qu’il soit ajusté pour être plus efficace.

Une évaluation de ce Code des investissements est prévue en fin d’année pour cadrer le texte selon les priorités du gouvernement, surtout en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a touché l’économie du pays.

Démarrage à Abidjan d’une opération d’incinération de plus 300 tonnes de pesticides obsolètes

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka a lancé officiellement jeudi à Abidjan, une opération d’incinération de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés ( PODA) recensés sur l’ensemble du territoire ivoirien, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des pesticides obsolètes ( PROGEP-CI)  initié par le gouvernement ivoirien et ses partenaires il y a quatre ans et dont l’enjeu est d’éliminer les pesticides périmés pour préserver l’environnement et la santé des populations en Côte d’Ivoire. 

« Le lancement de l’incinération de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés témoigne de l’engagement du gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale de protéger l’environnement et la santé des populations contre les effets négatifs de ces déchets associés», a indiqué Pr Séka Séka lors de cette cérémonies énumérant les principaux résultats obtenus par le  PROGEP-CI.

Il a cité à cet effet, l’inventaire national des pesticides qui a permis de recenser dans le pays 329 tonnes de pesticides obsolètes et la mise en place d’un système de gestion intégrée des pesticides qui permet de suivre le pesticide le long de son cycle de vie. 

Poursuivant, Pr Séka Séka a annoncé une vaste campagne de sensibilisation sur « l’usage convenable » des pesticides. Il a conclu son adresse en assurant que cette opération d’incinération de pesticides obsolètes qui devrait s’achever en août prochain, « se fera selon les normes internationales et nationales requises». 

Avant lui,  Pr Kouadio Georges, le coordonnateur du PROGEP-CI a présenté les résultats obtenus par ce projet en quatre années d’exécution plaidant pour sa prorogation jusqu’en 2021. Selon lui, le PROGEP-CI a des enjeux environnementaux et de santé publique. 

Une visite de la société RMG Côte d’Ivoire, l’entreprise retenue par les autorités ivoiriennes pour détruire ces pesticides obsolètes avec des incinérateurs modernes et selon les normes internationales » a clôturé cette rencontre. La fin des  activités du PROGEP-CI est fixée au 30 octobre prochain.

 L’inventaire réalisé dans le cadre de ce projet en 2018 sur toute l’étendue du territoire ivoirien dans 4071 dépôt de pesticides,  rappelle-t-on, a permis de recenser dans le pays 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés.

Mali : statu quo dans le règlement de la crise sociopolitique

La médiation des cinq chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) achoppe sur le maintien d’Ibrahima Boubacar Keïta au pouvoir.A l’évidence, le désaccord entre le président malien et le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) est abyssal. La mission de haut niveau, menée par les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria), s’en est rendue compte ce jeudi à Bamako. Car elle n’a pu pousser les différentes parties à trouver un terrain d’entente au terme d’une longue journée de pourparlers.

Malgré cet échec faisant écho à celui de la mission de médiation de la Cedeao conduite par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, la sous-région n’abandonne pas le Mali à son sort puisqu’elle va tenir,  le 27 juillet prochain, un Sommet extraordinaire par visioconférence.

« J’espère qu’à l’issue de ce sommet des décisions fortes vont être prises par la Cedeao pour apporter une contribution à la mise en place d’une solution de sortie de crise », a déclaré le Nigérien Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Cedeao.

Sans fard, il a indiqué que « le départ du président IBK est une ligne rouge pour la Cedeao régie par un protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance (qui) prévoit qu’il n’y a pas de changement anticonstitutionnel du pouvoir ».

Si un accord n’a pas été entériné aujourd’hui, c’est parce que le M5-RFP, selon l’influent imam Mahmoud Dicko, a refusé qu’on lui « impose des solutions ». Les farouches membres de cette structure inédite ne veulent pas imaginer l’avenir de leur pays avec Ibrahima Boubacar Keïta à sa tête. 

Fragilisé par la contestation, le chef de l’Etat malien s’est laconiquement félicité, sur le compte Twitter de la Présidence de la République, « de la forte implication de l’organisation sous-régionale et de sa qualitative contribution au règlement de la crise sociopolitique ».

Au cours des dernières années, le leadership d’IBK s’est effrité à cause notamment de la crise sécuritaire dans le nord ou encore de heurts ethniques au centre. Mais les dernières élections législatives, tenues en mars et avril 2020, sont la goutte d’eau ayant fait déborder le vase. La Cour constitutionnelle est accusée par l’opposition d’avoir agi en faveur de 31 députés de la mouvance présidentielle.

Acculé, le président malien s’est résolu à dissoudre cette haute juridiction avant de demander la désignation d’autres membres par les autorités compétentes pour que « la Cour constitutionnelle reconstituée aide à trouver des solutions au contentieux (électoral) ».

Par la suite, la Mission de médiation de la Cedeao dirigée par Goodluck Jonathan a recommandé que « la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la Magistrature nomment chacun trois membres ». Cela permettrait à la Cour Constitutionnelle de réexaminer les résultats des élections législatives. 

Après la résolution du contentieux électoral, I’Assemblée nationale pourra, sur une base consensuelle, nommer ses trois membres pour compléter la formation de la nouvelle Cour Constitutionnelle.

La Cedeao avait également proposé la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale avec 50 % des membres provenant de la coalition au pouvoir, 30 % de l’opposition et 20 % de la société civile.

Tout compte fait, le chemin pour y arriver risque d’être long à moins que les différentes parties accordent enfin leurs violons.

Covid-19 : La BERD débourse près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc durant le 1er semestre 2020

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a déboursé  près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc, durant le premier semestre 2020, contre plus de 110 millions de dollars en 2019, a indiqué l’institution bancaire qui vient de dresser le bilan de ses contributions pour soutenir les pays à faire face à la pandémie de la Covid-19.L’institution européenne a en effet « répondu avec rapidité aux besoins de liquidités du pays, aux prises avec les conséquences de la crise du coronavirus ».

Dans le détail, elle a ainsi apporté 145 millions d’euros en guise de soutien commercial et des facilités de financement aux PME ayant enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité.

La Banque a également soutenu le programme du Royaume en faveur d’une économie verte. Il s’agit d’un programme d’investissement mené par la banque en vue de promouvoir le développement d’un secteur privé durable et inclusif dans 38 économies émergentes, et ce depuis l’Estonie jusqu’à l’Égypte, en passant par le Maroc et la Mongolie.

Le montant total des financements a dans ce sens dépassé les 5 milliards d’euros au cours des six premiers mois de 2020 contre 3,7 milliards accordés à la même période de l’année précédente.

A souligner que plus de 5 milliards d’euros ont été alloués par la BERD pour financer la réponse à la Covid-19 et à la reprise dans l’ensemble des régions d’opérations.

Pour rappel, la BERD a dévoilé en mars son Fonds de solidarité contre le coronavirus, consistant en une série de mesures adoptées pour répondre aux besoins immédiats des régions, tout en préparant le terrain pour une reprise vigoureuse une fois la pandémie terminée. Ce Fonds de solidarité propose notamment un cadre permettant aux clients actuels de la banque d’obtenir en urgence des liquidités et des fonds de roulement.

Crise malienne : mission de la dernière chance

Le peuple malien retient son souffle en attendant les résultats de la mission de haut niveau de cinq chefs d’État de la Cedeao.Ce jeudi 23 juillet fera date dans l’histoire politique du Mali. Durant cette journée où un soldat français de l’opération Barkhane a été tué dans des combats contre un groupe jihadiste, cinq présidents ouest-africains sont venus à Bamako pour essayer de faciliter un compromis entre le président Ibrahima Boubacar Keïta (IBK) et des constestaires réclamant sa démission. Il s’agit des présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria).

Leur arrivée en terre malienne intervient quelques jours après l’échec de la médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan. Le président IBK et son Premier ministre Boubou Cissé ont accueilli leurs hôtes à l’aéroport Modibo Keïta de Bamako -Senou. Ces derniers ont aussitôt démarré un marathon au terme duquel ils voudraient obtenir un accord de sortie de crise.

Les cinq chefs d’État de la Cedeao se sont entretenus avec leur homolgue malien au palais Koulouba lors d’un déjeuner de travail. Ils ont également rencontré des membres du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) dans un hôtel de la capitale. Ce collectif hétérogène a organisé, ces dernières semaines, d’importantes manifestations pour renverser le régime d’IBK.

Président en exercice de la Cedeao, Mahamadou Issoufou a déclaré que « l’ennemi principal du Mali, et de manière générale des peuples du Sahel, c’est la pauvreté et le terrorisme ». Le chef d’État nigérien a souhaité que des solutions soient trouvées afin de « permettre au Mali de continuer son combat pour le développement économique et social ».

Le Sénégalais Macky Sall, dont le pays est frontalier avec le Mali, a souligné que c’est une « nécessité » pour les pays de l’Afrique de l’ouest d’être aux côtés du Mali en facilant la discussion entre toutes les parties concernées par le différend politique pour aboutir à « la paix ».

Un communiqué final, sanctionnant les négociations, sera lu par le président du Niger, Mahamadou Issoufou en fin de soirée.