Congo : la première édition du « Women économic forum » se tient à Brazzaville

L’objectif de cette rencontre est de dynamiser et de promouvoir l’esprit entrepreneurial des femmes en République du Congo puis à travers l’Afrique.

 

La capitale congolaise abrite depuis lundi la première édition du « Women économic forum ». Avec pour thème « inkluzion. », l’événement réunit des femmes entrepreneures, cheffes d’entreprises et porteuses de projets, ainsi que des professionnelles de divers secteurs venus notamment du Congo, de la RDC et de la France.

L’objectif de ce forum économique des femmes est de dynamiser et de promouvoir l’esprit entrepreneurial des femmes congolaise et d’Afrique. Il vise également à favoriser la mutualisation des projets et l’inclusion de toutes celles et ceux souhaitant accompagner l’entrepreneuriat au Congo. C’est aussi l’occasion de renforcer les liens entre les femmes entrepreneures à l’échelle internationale.

Au programme de ces journées, on note l’entrepreneuriat coopératif, les masters class, les panels sur le thème « Le développement d’une politique régionale dans les PME et les PMI féminines », pertinences et défis de la Zlécaf ». A cela s’ajoutent des thématiques liées à l’accès au financement, les métiers de demain, l’investissement dans l’agroalimentaire et les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)

Autres activités, les ateliers de formation et des partages d’expérience ainsi qu’une exposition-foire pour promouvoir les produits et services. La « Women économic forum » est une initiative de la chambre nationale des femmes cheffes d’entreprises et entrepreneures du Congo ( CNFCEEC). L’évènement s’achève mercredi 18 septembre 2024.

Congo : Li Yan restitue les résultats du forum sur la coopération sino-africaine

L’ambassadeur de Chine au Congo a animé une conférence de presse lundi 16 septembre, à Brazzaville.

 

La conférence de presse animé par Li Yan portait sur la restituer les résultats du forum sur la coopération sino-africaine qui s’est tenu récemment à Beijing en Chine. Pour la diplomate, le Forum a obtenu des résultats fructueux dans divers domaines. En outre, depuis la mise en place du Focac, la Chine a injecté une énergie forte à la croissance économique de ses partenaires.

« Sous la direction du Focac, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique et le stock d’investissement de la Chine en Afrique sont multipliés respectivement par 26 et par 100. 77 instituts Confucius et classes Confucius ont été créés en Afrique. La Chine a envoyé des équipes médicales à 48 pays africains et plus de 230 millions d’Africains en ont bénéficié », a déclaré Li Yan

A l’issue de l’entretien avec la presse nationale, l’ambassadeur de Chine a fait un don du matériel de bureau et informatique aux différents médias. Ce matériel était constitué d’ordinateurs, des onduleurs, des imprimantes, des encres, des photocopieurs, etc. Ont bénéficié de ce don, Les Dépêches de Brazzaville, ACI, TV Congo, radio Congo, Nouvelle République, DRTV, Vox TV et le Groupe Congo Média.

Congo : l’Opep revoit en baisse la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025

Cette décision serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, l’Organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024.

 

Les membres de l’Opep ont précédemment reporté le projet visant à accroître la production de pétrole. Dans son rapport mensuel publié, le 10 septembre, l’organisation a indiqué que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 2,03 millions de barils par jour (bpj) en 2024, alors qu’elle prévoyait une croissance de 2,11 millions de bpj le mois dernier.

La décision de l’Opep serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, de cette organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024. Les observatoires sont partagés entre la vigueur de la croissance de la demande de pétrole en 2024 et le rythme de la transition vers des carburants plus propres dans le monde.

La montée en puissance des énergies renouvelables, couplée à des politiques de plus en plus strictes en matière de lutte contre le changement climatique, réduit progressivement la demande de pétrole. Les prévisions révisées à la baisse de l’Opep ont provoqué une nouvelle chute des cours du baril, soulignant l’incertitude qui règne sur le marché.

L’Opep a également abaissé son estimation de la croissance de la demande mondiale en 2025 à 1,74 million de bpj, contre 1,78 million de bpj.

Congo-Ouenzé : restructuration des membres des Comités de santé

Les membres des Comités de santé (Cosa) des quartiers 55 et 58 ont été désignés, le 11 septembre, à la mairie de Ouenzé.

 

Ce processus de restructuration des Cosa vise à favoriser l’accès de la population aux services de santé de qualité. Le Centre de santé intégré (CSI) de Jane-Vialle/Q55 et le CSI/Q58 sont désormais dotés de Cosa composés chacun d’un bureau de cinq membres élus pour trois ans.

Dans cette localité, les soignants sont souvent confrontés aux cas de paludisme surtout chez les enfants, les grippes et les maladies diarrhéiques. Les membres de la Cosa auront la charge d’accompagner le personnel soignant dans la gestion de deux centres de santé que dispose l’arrondissement 5, Ouenzé, et participer aux campagnes de sensibilisation de quelque 180000 habitants que compte cet arrondissement. Ils devront également le programme de vaccination et la distribution des kits sanitaires.

Pour rappel, la restructuration des Cosa au sein des CSI est prévue par le décret de 2020 n°2020-553. Une étude menée en 2018 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) a révélé la faible participation de la société civile et des communautés bénéficiaires dans la gestion du système sanitaire en République du Congo. Grâce à un financement de plus de 26 millions FCFA de l’ambassade de France au Congo, l’O2CD est engagé dans le processus de restructuration de douze comités de santé dans cinq districts sanitaires du pays.

Congo : le début des travaux du barrage de Sounda prévu en 2025

Un protocole d’accord a été signé mercredi 11 septembre, à Brazzaville entre le gouvernement congolais et la société China Overseas co.Ltd.

 

La République du Congo va se doter d’un barrage hydroélectrique à Sounda, sous-préfecture de Kakamoeka, département du Kouilou. Les travaux de construction seront menés par la société China Overseas co.Ltd. Un protocole d’accord des engagements des deux parties a été signé par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso et Li Xi Zhen, PDG de la société China Overseas co.Ltd.

Le planning d’activités prévoit, entre autres, la visite du site de Sounda, la lecture et les observations sur les études déjà faites ; la mise en place du comité de pilotage sous l’égide du Premier ministre ; la mise en place du comité technique et la préparation du projet de convention de concession en septembre. D’octobre à décembre prochains, il y aura l’évaluation des activités du mois de septembre ; la validation des études et planification du projet ; la préparation des équipes techniques ; l’importation du matériel ; les travaux d’ouverture de la route d’accès au site ; le nettoyage du site.

« Pour l’année 2025, dans la période de janvier à mai, il est attendu le début des travaux du barrage et la pose de la première pierre par le chef de l’Etat. De juin 2025 à 2030, la construction de la ligne 400kw. Nous espérons pour juin 2030, l’inauguration du barrage et l’injection de l’énergie sur le réseau national », a annoncé le conseiller au développement du secteur de l’électricité du ministre de tutelle, Emile Tchakala Kissengou.

Le barrage hydroélectrique de Sounda aura une capacité de 800 mégawatts, va débiter sur la nouvelle ligne 400 KV reliant Pointe-Noire à Brazzaville et Kinshasa.

Congo : vers la digitalisation des archives d’état civil

Le sujet était au centre d’un échange entre le préfet directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Séraphin Ondélé et Jean Luc Magré, manager Afrique de la société « FamilySearch ».

 

Les deux personnalités se sont entretenues mercredi 11 septembre, sur la mise en œuvre du projet de digitalisation des archives d’état civil. Jean Luc Magré, responsable de « FamilySearch », société adjudicataire du projet, était là pour formaliser le protocole d’accord avec le gouvernement congolais. Une étape importante avant d’amorcer la phase opérationnelle dudit projet.

La digitalisation des archives d’état civil se fera en deux phases dans deux ministères différents. Au ministère de l’Intérieur, il sera question de la numérisation de tous les archives d’état civil produites en République du Congo, la collecte et la conversion numérique de toutes les pièces d’état civil produites au sein des mairies et autres administrations déconcentrées et décentralisées, notamment les actes de naissance, de mariage et autres actes civils. Cette opération a pour objectif de préserver le patrimoine archivistique issu de l’état civil en vue d’en assurer une bonne conservation.

Le projet sera également développé au ministère de la Culture où il est prévu aussi la digitalisation d’un certain nombre d’archives à caractère culturel, à savoir les registres anciens relevant de l’ancienne Afrique équatoriale française. L’objectif est de retrouver des dossiers qui retracent toute l’histoire de l’Afrique ancienne coloniale.

FamilySearch est une organisation à but non lucratif qui fait dans le rassemblement, la conservation, l’enregistrement, le partage des documents généalogiques à travers le monde.

Congo : le navire-hôpital chinois « Arche de la Paix » est arrivé à Pointe-Noire

Pendant une semaine, l’équipe médicale du navire offrira des soins médicaux gratuits aux habitants de la capitale économique congolaise.

 

Dimanche 15 septembre, le navire-hôpital chinois « Arche de la Paix » accoste à Pointe-Noire, pour une mission humanitaire. Cette arrivée s’inscrit dans le cadre de la « Mission Harmonie 2024 », qui vise à offrir des services médicaux gratuits aux habitants de la ville et des environs.

Pendant une semaine, l’équipe médicale du navire composée de plusieurs professionnels de santé offrira des soins médicaux gratuits aux habitants de Pointe-Noire. Le service de santé de l’Hôpital Général de Loandjili avait ouvert les inscriptions pour les consultations depuis le 11 septembre, et elles se poursuivront jusqu’au 21 septembre. Les enregistrements se font de 8h à 15h à l’arrière des résidences des coopérants chinois, près de la station d’essence.

Notons que ce n’est pas la première fois que l’Arche de la Paix accoste au Congo. En 2017, ce navire-hôpital avait déjà visité Pointe-Noire, ainsi que d’autres pays africains.

Congo : Fabrice Makaya Matève à la tête de la Fécoket

Il a officiellement annoncé sa candidature vendredi 14 septembre 2024, au stade Michel D’ornano à Brazzaville à la présidence de la fédération congolaise de basketball (Fécoket).

 

Fabrice Makaya Matève est candidat à la présidence de la Fécoket. C’est au cours d’une conférence de presse vendredi 14 septembre dernier, au stade Michel D’ornano qu’il a annoncé sa candidature pour l’olympiade 2024-2028. Il a pour ambition de “redonner au basketball congolais sa place”,

« Ma vision est claire : faire briller le basketball congolais en le structurant de manière optimale, en renouant avec la confiance et en lui donnant sa place sur la scène internationale. Cela induit un engagement fort pour les conditions de la pratique sportive, afin que les joueurs puissent exprimer pleinement leur potentiel dans un respect de l’éthique sportive et citoyenne », a-t-il fait savoir.

Il exhorte « le monde du basketball, les aînés en premier lieu, les dirigeants des ligues, les joueurs et les femmes par la suite à saisir cette opportunité à se mobiliser pour donner à la Fécoket des dirigeants devant conduire le basketball au firmament des meilleurs performances en national et en international ».

C’est dans les années 1990 que Fabrice Makaya Matève y a commencé ses premiers pas en occupant plusieurs fonctions au sein de la ligue départementale de Brazzaville. En 2008, il est élu président de la ligue. Une fonction qu’il a occupée jusqu’en 2023.

L’élection du nouveau bureau de la fédération congolaise de Basket se tiendra le 28 septembre 2024 à Brazzaville.

Congo : lancement d’une campagne de formalisation de 1000 coopératives

L’objectif est de mobiliser les partenaires techniques et financiers au profit au profit des jeunes des départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

 

La dynamique « Pona ekolo ; Samu na bwala » a lancé samedi 14 septembre, une campagne de de formalisation de 1000 coopératives agricoles. Le projet a été lancé dans les départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

La campagne qui s’inscrit dans le cadre du dialogue intergénérationnel décentralisé, a pour objectif de mobiliser les partenaires techniques et financiers au profit des jeunes qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat.

« Cette campagne que nous lançons aujourd’hui consistera à financer 1000 coopératives dans six départements à vocation agricole, à savoir la Bouenza, le Niari, la Lékoumou, le Pool, les Plateaux et la Cuvette. Je voudrais remercier les partenaires techniques et financiers qui acceptent de plus en plus, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, d’accompagner les jeunes capables d’exprimer leur talent pour devenir ainsi des autos-entrepreneurs, et par conséquent matérialiser la réduction du taux de chômage juvénile dans notre pays », s’est réjoui Digne Elvis Tsalissan Okombi, coordonnateur général de « Pona ekolo ».

Pour le coordonnateur général de « Pona ekolo », Digne Elvis Tsalissan Okombi formaliser les coopératives est une manière donner à ces jeunes la possibilité de rentrer en contact avec un monde d’opportunités infini. C’est aussi, selon lui, donner la possibilité aux jeunes de profiter des financements et opportunités existants ; un premier pas vers la création d’un nouveau statut, celui des entrepreneurs agricoles.

Congo : Brazzaville abrite réunion du Comité de contrôle des navires par l’Etat du port du MoU d’Abuja

Le lancement des travaux des experts a été effectué mardi 10 septembre par le ministre congolais des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, Honoré Sayi.

 

Pendant trois jours, le travail des experts sera reparti en trois volets.  Du 10 au 12 septembre, les experts vont peaufiner les textes pour un meilleur fonctionnement du MoU d’Abuja; le 12 septembre, ce sera la célébration du 25e anniversaire de la signature du Mémorandum, puis le 13 septembre 2024, la tenue de la Conférence ministérielle.

Notons que le mémorandum qui avait été signé le 22 octobre 1999 à Abuja, en République Fédérale du Nigéria, est un protocole entre les administrations de la Marine Marchande de la région de l’Ouest et du Centre. A sa date de signature, 16 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avaient adhéré, et au fur et à mesure, il y a eu d’autres adhésions, dont celle du Congo, le 16 novembre 2001.

A noter que le MoU d’Abuja regroupe 22 Etats riverains de la côte Atlantique, de l’Ouest du Continent, c’est-à-dire, de la Mauritanie, en Afrique du Sud.