Gabon : le vote du référendum est prévu au 16 novembre

Le gouvernement de transition a fixé le vote par référendum le nouveau projet de Constitution le 16 novembre 2024.

 

Tous les Gabonais sont appelés aux urnes le 16 novembre prochain, pour voter par référendum le nouveau projet de Constitution. C’est la dernière étape de la procédure lancée après la destitution du président Ali Bongo. Selon un communiqué Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement mené par le général Brice Ngema Oligui, le projet de loi fondamentale a été adopté la semaine dernière en conseil des ministres.

Le texte précise que quatre décrets ont été adoptés pour encadrer la procédure, dont l’un convoque le collège électoral « le 16 novembre 2024 », et un autre précise que les électeurs auront le choix entre deux bulletins, « Oui » et « Non ».

Le projet de loi fondamentale n’a pas encore été rendu public, encore moins les quelque 800 amendements proposés par l’Assemblée constituante qui avait été convoquée pour donner son « avis motivé » sur le texte rédigé après la récolte d’un millier de propositions lors d’un dialogue national inclusif organisé au mois d’avril.

Le texte prévoit l’instauration d’un régime présidentiel sans Premier ministre, un mandat présidentiel de sept ans renouvelables une fois et l’obligation pour tout candidat d’être né de parents gabonais. Il consacre également le mariage comme l’union entre deux personnes de sexe différent, rend le service militaire obligatoire et confirme le français comme langue officielle du pays. C’est du moins la version du texte qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Le régime présidentiel gabonais inclut également deux vice-présidents aux côtés du chef de l’Etat détenteur du pouvoir exécutif et le président peut dissoudre l’Assemblée. Les parlementaires peuvent mettre le président en accusation devant la Haute cour de Justice pour violation de son serment ou pour haute trahison.

Congo : vers la fermeture de 28 pharmacies

A Brazzaville et à Pointe-Noire des mesures conservatoires de fermeture seront prisent à l’encontre de vingt-huit officines pharmaceutiques.

 

Vingt-huit pharmacies frappées par des mesures conservatoires de fermeture. Une décision conforme aux mesures prises par le Ministère de la santé et de la population, relatives à l’assainissement du secteur de la pharmacie au Congo. Les praticiens de ces pharmacies ne respectent pas la législation en vigueur, dans la gestion de leurs officines de pharmacie.

Pour l’inspecteur général de la santé, le prof Richard Urbain Bileckot, « c’est inédit » en République du Congo. Il explique que depuis 2018, l’Inspection générale de la santé qui bénéficie de l’appui de l’Ordre national des pharmaciens, mène des contrôles sur le terrain pour vérifier la légalité des officines de pharmacie. Un travail fait conjointement avec l’ordre et le syndicat des pharmaciens.

De cette mission conjointe, il en ressort qu’il y a des officines de pharmacie en désaccord avec la réglementation qui prévoit que « lorsqu’un pharmacien est décédé, il y a une période d’observation qui va de deux à six ans, pour qu’il y ait des ayants-droits pharmaciens ou mineurs en études de pharmacie ».

Par ailleurs, on ne peut être inscrit qu’à un seul ordre. Donc, on ne peut pas avoir une pharmacie à l’étranger et une autre au Congo.

« Ces fermetures font l’objet d’une procédure consensuelle commencée depuis le 30 avril 2024, avec tous les acteurs qui interviennent dans le secteur, notamment l’Ordre national des pharmaciens, le Ministère du commerce, l’Agence congolaise de la création des emplois, le Ministère du travail et de la fonction publique », a-t-il fait savoir. Il a été tout de même décidé une mise en demeure d’au moins trois mois soit accorder à ces pharmacies.

La commission mixte Congo-Turc prévue en novembre

Une annonce faite par le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso.

 

C’est à Ankara, en Turquie du 13 au 15 novembre 2024, que se tiendra la commission mixte Congo-Turc. L’information a été donnée par le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso. C’était lors de la 2ème session du comité de coordination de la coopération internationale, qui s’est tenu du 15 au 17 octobre dernier.

Le projet d’accord sur la non double imposition et le projet d’accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements sont les deux sujets qui vont meubler la Commission mixte entre le Congo et la Turquie en mi-novembre à Ankara.

Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso demande au directeur de la coopération du ministère de l’Intérieur de proposé à la partie turque dans les plus brefs délais, un projet d’accord sur l’exemption de visas pour les passeports de service et de passeports ordinaires.

Congo : la CNTR valide son plan stratégique

C’est le résultat de trois jours de travaux de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR).

 

La CNTR a organisé un atelier du 17 au 19 octobre, une rencontre en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Au cours de cette rencontre, il a fallu trois jours pour permettre aux participants d’adopter les différents documents du plan stratégique 2025-2029.

L’atelier a permis la présentation des résultats préliminaires du rapport 2024 de la CNTR sur l’application du code de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, ainsi que les principales leçons du diagnostic stratégique de cette institution. Il s’est également agi pour les participants de s’approprier la méthodologie de notation PEFA ; la vision de la CNTR ; la théorie de changement ; du cadre de mesure des performances et des résultats des administrations publiques dans l’application du code de transparence ; du cadre de gestion intégrée des risques et les défis de la mise en œuvre du plan d’actions triennal (2024-2026) de la CNTR.

L’application méthodique du Plan stratégique 2025-2029 devrait faire de la CNTR une institution de référence et d’excellence à terme. C’est du moins ce que pense le président du CNTR, Joseph Mana Fouafoua.

Denis Sassou N’Guesso au 16e sommet des Brics

Le président de la République du Congo va prendre part du 22 au 24 octobre à Kazan, en Russie, au 16e sommet des Brics.

 

Le 16e sommet des Brics s’ouvre ce mardi 22 octobre dans la ville de Kazan. Les dix pays membres se rencontrent pour débattre sur la manière dont les Brics peuvent contribuer aux Objectifs de développement durable, en mettant l’accent sur des pratiques économiques et environnementales responsables.

Cette rencontre permet au pays membres d’affirmer leur place majeure sur la scène internationale, et de mettre en scène leur poids économique et politique. Elle va également permettre de renforcer la coopération dans divers domaines tels que l’économie, le commerce, l’innovation, la science et la technologie.

Des hommes d’affaires des pays des Brics se sont réunis à Moscou il y a quelques jours, en présence du président russe Vladimir Poutine, pour partager leurs réflexions sur la croissance économique lors du Forum des affaires des Brics.

Pour rappel, Brics est l’acronyme de quatre pays aux vastes territoires : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, auxquels s’est intégrée l’Afrique du Sud en 2011. Depuis le sommet de Iekaterinbourg en 2009, le groupe des Brics a pris la forme d’une conférence diplomatique à part entière, donnant lieu à un sommet par an, se déroulant à tour de rôle dans chacun des cinq États. Le 1er janvier 2024, le groupe s’est élargi à cinq nouveaux membres (Brics+) : Arabie saoudite, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie, et Iran. Cela porte le nombre de membres de cinq à dix.

Congo : le budget du projet d’inclusion productive des jeunes réajusté à plus 9 milliards F

Il été arrêté vendredi a 18 octobre, à Brazzaville, lors de la session extraordinaire du comité de pilotage du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes.

 

Le comité de pilotage du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes a adopté son plan de travail et son budget annuel. Budget qui a été revu à la baisse. Il passe de 12 milliards 825 millions à 9 milliards 666 millions FCFA.

« A la différence du premier plan de travail et budget annuels, celui-ci comptera quarante-six activités contre soixante-six précédemment retenues. », a indiqué le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka.

Il sera question dans le cadre de ce projet de l’identification, la sélection et l’enrôlement de 45000 jeunes de 18 à 35 ans candidats à l’inclusion productive ; la formation et l’accompagnement de 3300 jeunes à l’auto emploi ; de 2600 jeunes en apprentissage d’un métier, le versement des transferts monétaires conditionnels à 17 640 ménages.

Les principaux résultats attendus sont entre autres l’acquisition de l’équipement du bâtiment devant abriter le Registre social unique ; la dotation aux ménages enregistrés des actes de naissance, des cartes nationales d’identité et des numéros d’identification unique.

Congo : un mort dans l’explosion de la chaudière d’un hôtel

Léger Lounkeba, technicien a perdu la vie dimanche 20 octobre, dans l’explosion de la chaudière de l’hôtel Radisson Blu.

 

C’est un dimanche sombre pour la famille de monsieur Léger Lounkeba. Le père de 06 enfants est mort dans l’explosion survenue au sous-sol de l’hôtel Radisson Blu ce dimanche 20 octobre 2024 à 6h45. Ce technicien avait pris son service la veille à 22h et devait terminer le matin.

La chaudière de l’hôtel accusait quelques défaillances techniques depuis plusieurs jours. Selon plusieurs sources, le directeur, malgré les appels incessants des techniciens, se serait refusé d’entreprendre des travaux de réparation.

Après cette scène, le personnel, en colère à la suite du décès de leur collègue, exige le départ immédiat de leur directeur général. L’hôtel cherche à reloger ses clients dans les autres établissements de la capitale.

Congo-CNFSDP : le budget 2025 arrêté à plus de 2 milliards FCFA

Le comité de direction du Centre national de formation en statistique, démographie et planification (CNFSDP) l’a adopté le 10 octobre dernier à Brazzaville.

 

2 130 731 568 FCFA, c’est le montant qui a été adopté comme budget 2025, du Centre national de formation en statistique, démographie et planification. Le comité de direction du CNFSDP, a examiné et validé, entre autres, le rapport d’activités 2024 au 30 septembre 2024, le rapport du budget au 30 septembre 2024, le programme d’activité 2025, le budget 2025 et l’accord d’établissement du centre.

Le comité de direction du CNFSDP a également approuvé l’accord d’établissement, le règlement intérieur, le programme d’activités 2025, le projet d’organisation du premier concours d’entrée au CNFSDP, le plan stratégique ainsi que le règlement financier.

Les membres du comité de direction ont lancé un appel à la coopération internationale, avec notamment des institutions similaires à travers le continent africain. Il est question d’approfondir le partage de connaissance et d’expériences dans les domaines de la statistique et de la planification.

Le Congo sous la menace d’une suspension de la FIFA

Le comité ad hoc de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a huit jours pour libérer le siège de l’association au profit comité exécutif reconnu.

 

La Fédération internationale de football association (Fifa) menace de suspendre la République du Congo. L’instance a donné huit jours à la Fécofoot pour libérer les installations du football au profit comité exécutif reconnu par elle et la Confédération africaine de football.

Dans une lettre signé mercredi 16 octobre par Jean Marie Kenny, directeur de la division Associations membres de la Fifa, on peut lire « Dès lors,  à défaut de recevoir sous  huitaine une confirmation du  secrétaire général de la Fécofoot que les directives ci-dessus ont été mises en œuvre , nous serons dans l’obligation de soumettre le présent cas au Conseil de la Fifa pour considération et prise de décisions idoines y compris une possible suspension de la Fécofoot conformément à l’article 16 des statuts de la Fifa ».

Notons que la Fifa a rétablit le comité exécutif « révoqué » dans ses droits.  Elle invite les acteurs du football membres « du Collectif des membres de l’assemblée générale » et la commission ad hoc, nommée le 25 septembre, à se conformer sans délai à ses directives.

La FIFA recommande à la Fécofoot de « Rendre la possession du siège, du Centre technique d’Ignié et des installations de la Fécofoot dirigée par Jean Guy Blaise Mayolas et son administration. Abandonner toute démarche tendant à changer les signataires des comptes bancaires de la Fécofoot et/ou remettre les comptes sous le contrôle total des signataires reconnus par la Fifa et la CAF. Il est précisé que l’utilisation des fonds mis à disposition par la Fifa et la CAF est strictement encadrée. Collaborer librement pour permettre qu’en tant qu’association membre de la Fifa et de la CAF, la Fécofoot – qui y est obligée puisse gérer ses affaires de façon sans influence indue de tiers ».

La FIFA et la CAF considèrent que les résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire du 25 septembre, notamment celles relatives à la révocation du comité exécutif de la Fécofoot et la mise en place d’un comité ad hoc sont irrégulières et « ne peuvent être valables ».

Congo : les voyages des ministres à l’étranger interdits jusqu’en fin d’année

C’est ce qui ressort d’une circulaire signée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

 

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a signé une circulaire interdisant les voyages de tous les membres du gouvernement à l’étranger jusqu’en fin d’année 2024. Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe en République du Congo.

« Les missions à l’étranger des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et autres agents de l’État financées par le budget général de l’État sont suspendues jusqu’à la fin de l’année », peut-on lire dans la circulaire

Une mesure drastique qui suscite de nombreuses interrogations sur la situation économique du pays. Cette décision fait suite aux instructions directes du président de la République et s’inscrit dans une série de mesures visant à réduire le train de vie de l’État.

Il faut noter que la trésorerie de l’État est en effet sous haute pression, et l’économie congolaise fait face à des difficultés majeures, notamment la baisse du budget étatique. Le pays doit faire face à des défis beaucoup plus importants, notamment la nécessité de restructurer son économie