CAN Féminine handball 2024 : le Congo termine en tête de poule

Les deux équipes ont bouclé leur phase de groupes par une opposition avec pour enjeu la place de leader du groupe A.

 

Les Diables rouges terminent en tête du groupe A. Elles ont affronté les Lionnes de Téranga du Sénégal mardi 03 décembre 2024. La rencontre a été sanctionnée par un score de 25-17 en faveur des Congolaises. Un succès qui leur permet de doubler les Sénégalaises au classement et de finir en tête de la poule. Pour les quarts de finale, le Congo sera face à la Tunisie qui a terminée à la 4ème place du groupe B.

Congo : fin de mandat pour Chris Mburu

Le coordonnateur résident des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, a fait ses adieux le 2 décembre au ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé.

 

Après 5 ans passés en République du Congo, Chris Mburu allé faire ses adieux au ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local. Lors de leur échange, coordonnateur résident des agences du système des Nations unies au Congo a rassuré son interlocuteur que le nouveau coordonnateur connaît déjà les priorités et en accéléra le rythme.

« Quand on parle des objectifs de développement durable (ODD), nous avons la décentralisation au cœur. Tout le système des Nations unies a apprécié le travail du ministre et va continuer de soutenir ses efforts », a déclaré Chris Mburu

Chris Mburu quitte le Congo avec beaucoup de bons souvenir. « Je me suis fait des amis, j’ai trouvé des officiels que je quitte avec le souvenir d’amis. J’ai pu traverser tout le pays…J’ai été inspiré par sa beauté et par l’accueil chaleureux que j’ai bénéficié de tous les Congolais. Je vais garder de très bons souvenirs du Congo. Si j’ai l’opportunité d’y revenir, je la prendrai très vite parce que ce pays m’a beaucoup attiré…J’ai passé de bons moments au Congo » a déclaré le diplomate onusien.

Movember : AGL et Congo Terminal aux côtés de leurs collaborateurs contre le cancer de la prostate

Le 27 novembre 2024, plus de 500 collaborateurs de Congo Terminal et AGL Congo ont participé à une sensibilisation animée par un spécialiste en cancérologie, le docteur Eliezer MASSAMBA sous le thème “cancer de la prostate, comment le prévenir ?”

 

Découverte de comportements à risques, de symptômes du cancer de la prostate et de traitements disponibles, les agents ont été encouragés à suivre de près les mesures de prévention et à réaliser un dépistage précoce.

“Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme. On encourage un dépistage systématique à partir de 45 ans” explique docteur Massamba. La pratique d’une activité sportive régulière est un point clé des mesures de prévention au même titre que les choix de style de vie. A cet effet, en prélude à la sensibilisation, le 23 novembre 2024, les employés masculins de Congo Terminal tous services confondus ont constitué une équipe type de football « FC Conteneurs » et affronté en match amical l’équipe type de AGL Congo Pointe-Noire « FC Navire ».

“Chez AGL, le mois de novembre est l’occasion de mettre en lumière les sujets de santé masculine. Nous sensibilisons nos collaborateurs aux enjeux de santé qui touchent les hommes, et cette année plus particulièrement sur le cancer de la prostate. Nous mettons également tout en œuvre pour accroitre la cohésion entre les équipes car celle-ci est un véritable relais d’information ” explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo/RDC et Angola.

Depuis plusieurs années AGL Congo et Congo Terminal organisent des séances de dépistages volontaires adressés au personnel âgé de 45 ans et plus. Ils sont invités à adopter une bonne hygiène de vie et à briser le silence en encourageant les conversations ouvertes, l’entraide et l’écoute.

Congo : plus de 48 millions de FCFA pour lutter contre le diabète

Cette cagnotte a été collecté au cours de la première édition de la soirée caritative « Elombé » organisée le 28 novembre par l’association Marcher courir pour la cause (MCPLC).

 

L’association MCPLC peaufine ses stratégies pour lutter contre le diabète. Jeudi 28 novembre dernier, elle a défendu auprès de ses partenaires son projet qui consiste à faire reculer cette maladie. MCPLC ambitionne de mettre sur pied un cabinet médical mobile où se feront des dépistages, d’acheter des médicaments et de financer une application digitale. Autre projet, mettre sur pied une salle de sport pour prévenir les risques de maladie.

L’association a organisé soirée caritative dénommé « Elombé », au cours de laquelle elle a collecté 48 588 000 FCFA. « Nous savons que le manque de ressources constitue pour de nombreuses personnes atteintes du diabète l’un des obstacles aux soins de qualité et, notamment, aux médicaments essentiels dont l’insuline. Il empêche l’atteinte de l’objectif lié à la couverture sanitaire universelle et de l’ODD 3 relatif à un meilleur état de santé et la promotion du bien–être. C’est pour cela que nous félicitons l’engagement et la détermination de l’association MCPLC pour cette initiative de mobilisation des ressources », a commenté Vincent Dossou Sodjinou, représentant de l’OMS.

La soirée caritative « Elombé » organisée par l’association MCPLC s’inscrivait dans la continuité de la commémoration le 14 novembre de la Journée mondiale de la lutte contre la maladie, qui avait pour thème cette année « Diabète et bien-être ».

Congo : le projet « ASP-MIB Congo » au profit des acteurs de la filière

Il vise à structurer et valoriser la chaîne de valeur du bois domestique en encourageant l’utilisation de bois légal et durable sur le marché intérieur.

 

Lancé par l’association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT), le projet « Appui au secteur privé du marché intérieur du bois » ( ASP-MIB Congo ), est financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 2 millions d’euros. Pour une durée de quatre ans, il vise à structurer et valoriser la chaîne de valeur du bois domestique en encourageant l’utilisation de bois légal et durable sur le marché intérieur.

Plusieurs acteurs sont concernés par ce projet, notamment les PME du secteur bois ; les artisans et petites entreprises non-membres des associations professionnelles ; les centres de formation professionnelle spécialisés dans les métiers du bois ; les associations professionnelles de la filière bois ; les petits exploitants forestiers et communautés locales ; les femmes dans la filière bois et enfin les transporteurs et revendeurs de la filière bois.

Il y aura un renforcement des capacités techniques et financières des acteurs locaux. Le but est d’améliorer les compétences techniques, opérationnelles et financières des Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur bois.

Congo : les enseignants renforcent de leurs capacités

C’est en faveur d’un atelier de mise à essai des modules de formation organisé lundi 2 décembre à Brazzaville par l’UNESCO.

 

La représentante de L’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega a ouvert un atelier de mise à essai des modules de formation sur l’élaboration et l’utilisation des manuels scolaires de français et mathématiques. L’objectif de cette formation des enseignants est d’améliorer la formation continue. Pour cela, il faut garantir une adaptation des nouveaux modules aux réalités et besoins des enseignants et des élèves.

« Il a été confié au bureau international d’éducation (BIE), qui est un institut spécialisé de l’UNESCO dans les curricula, la conception de deux modules sous formes de guides : un module de formation à l’élaboration des manuels et l’autre de formation à l’utilisation des manuels scolaires de mathématiques et de français. Le but est donc de garantir une adaptation de ces modules aux réalités et besoins des enseignants et des élèves dans une perspective d’innovation pédagogique et d’amélioration continue dans les deux modules au primaire et secondaire », a fait savoir la représentante de L’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega.

Congo-Owando : un homme interpellé avec trois pointes d’ivoire

Le présumé trafiquant de produits de la faune a été surpris, le vendredi 29 novembre à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette.

 

Il est accusé de détention, circulation et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire. L’ensemble de tout ce qu’il avait en sa possession lorsqu’il a été arrêté représente deux éléphanteaux tués, espèce animale intégralement protégée par la loi en République du Congo. Ce présumé trafiquant faunique a été arrêté par l’unité d’intervention de la région de gendarmerie en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’Economie forestière, avec l’appui technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf).

Cet homme âgé de 40 ans, aurait ramené ces pointes d’ivoire d’Etoumbi, un district du département de la Cuvette Ouest. Il a reconnu avoir détenu, transporté et gardé ces pointes d’ivoire chez lui pendant plusieurs jours en vue de les vendre.

Selon la loi, le présumé délinquant faunique risque des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions FCFA.

CAN de handball : le Congo obtient son ticket pour les quarts de finale

Les Diables rouges seniors dames seront face aux Lionnes de la Teranga du Sénégal le 03 décembre au gymnase du stade des Martyrs à Kinshasa.

 

Le Congo qui compte six points + 24 après quatre journées est devancé au classement par le Sénégal (huit points) et l’Egypte (six points + 36). Le Congo et le Sénégal croiseront le fer dans le cadre du dernier match du groupe. C’est après cette rencontre aux Lionnes de la Téranga que les Diables rouges connaitront leurs adversaires.

Les Congolaises avaient pourtant mal commencé la phase de groupe. Elles avaient été battues à l’ouverture, le 27 novembre, par l’Egypte (23-27). Les Diables rouges seniors dames ont pu se relancer en gagnant le Kenya, le 28 novembre (37-20), avant d’enchaîner le 30 novembre face à l’Algérie (24-17) et de confirmer le 1er décembre contre le Cap-Vert (25-21).

Ce n’est pas la première fois que les deux pays se rencontre, les deux pays se sont rencontrés lors de la finale pour la troisième place de la 25e Coupe d’Afrique des nations (CAN). Les Diables rouges l’avaient emporté sur le fil 20-19, remportant ainsi la médaille de bronze.

Congo-VBG : 76% femmes victimes de discriminations et le harcèlement sexuel

C’est ce qui ressort des résultats d’une étude réalisée entre septembre et octobre 2024, par l’organisation non gouvernementale dénommée « Afrobarometr ».

 

L’ONG Afrobarometr a récemment publié les résultats d’une étude qu’elle a menée en République du Congo sur les violences basées le genre (VBG). L’étude a été réalisée entre septembre et octobre 2024 sur l’ensemble du territoire national. Cette enquête a été menée dans le cadre de la campagne mondiale des « 16 jours d’activisme » sur les VBG qui se tient du 25 novembre au 10 décembre.

Plus de 1200 personnes âgées de plus de 18 ans ont été interrogées. De cette enquête, il en ressorti que plusieurs congolais reconnaissent l’existence du phénomène et se disent inquiets de son ampleur dans la société congolaise.

« La majorité de Congolais estime que les discriminations et le harcèlement sexuel à l’égard des femmes et des filles sont monnaie courante dans les milieux de vie. Environ 76% d’entre elles ont avoué être régulièrement victimes de cette pratique obscène et 46% de Congolais ont certifié qu’un homme bat sa femme au Congo », relève le rapport de l’enquête rendu public par le Dr Etanislas Ngodi.

Selon ladite étude, lorsque les faits de violences ou de harcèlement sont avérés, 38% des personnes enquêtées préfèrent régler la situation à l’amiable. 56% de personnes enquêtées préfèrent emmener l’affaire à la police ou devant les tribunaux, 35% choisissent la sensibilisation et 31% d’entre elles exigent la dénonciation.

Congo : deux mois de grève à l’université Marien Ngouabi

Jusqu’ici aucune avancée significative, pour l’intersyndicale des enseignants, le gouvernement est responsable de la situation.

 

Depuis deux mois, les amphithéâtres et autres salles de cours de l’université Marien Ngouabi sont fermés et pas prêts de rouvrir. Pour l’intersyndicale le gouvernement est responsable de ce qui se passe.

« Nos revendications restent les mêmes. À ce jour, le gouvernement ne nous a payé qu’un seul mois de salaire sur les quatre mois dus. Le gouvernement doit jouer sa partition en nous conviant aux négociations le plus vite possible. La balle est dans le camp du gouvernement de la République », insiste Jean-Didier Mbelé, président de l’intersyndicale des enseignants de l’université Marien Ngouabi.

Romain Vivien Manangou, enseignant-chercheur de l’université, demande au gouvernement de prendre au sérieux les revendications : « Que l’État qui paie avec régularité les fonctionnaires de l’État, fasse aussi un effort pour payer avec régularité les enseignants de l’université. C’est tout ce que nous demandons ! Un regard attentif de la part de l’État ».

Les étudiants sont inquiets, ils espèrent un retour à l’ordre. Déclenchée depuis le 1ᵉʳ octobre à cause des impayés (salaires en retard et heures supplémentaires depuis 2018), c’est la deuxième grève de l’année 2024.