Congo : l’ARD appelle à un dialogue inclusif avant les élections

Les membres de la conférence des présidents de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD), ont animé jeudi 6 février à Brazzaville, une conférence de presse.

 

Devant la presse nationale, les membres de l’ARD ont fait une analyse globale de l’actualité en République du Congo. Ils ont déploré certains faits qui minent, selon eux, le quotidien des Congolais. De la politique à l’économie, en passant par la gouvernance, le social, la diplomatie, l’éducation et l’alternance politique, tout a été évoqué. Il aussi été question pour eux de faire des propositions dans le cadre de la gouvernance démocratique. L’une de leurs propositions est l’organisation d’un dialogue inclusif avant la présidentielle de 2026.

« Ces conditions sont notamment l’organisation d’accord-parties entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle d’un recensement administratif spécial pour déterminer de façon consensuelle un corps électoral fiable et des listes électorales honnêtes et crédibles », ont-ils proposé.

Autres propositions de l’ARD, la dissolution de la direction générale des affaires électorales ; la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante ; l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle loi électorale et d’un nouveau découpage électoral ; la proclamation des résultats provisoires et leur affichage dans chaque bureau de vote; la reconnaissance des Congolais de la diaspora de leur droit de vote et bien d’autres. Ils ont demandé aussi la neutralité des agents de la force publique affectés à la surveillance des élections.

En ce qui concerne les rumeurs sur le changement ou pas de la Constitution congolaise, l’ARD pense que rien ne peut pousser les Congolais à modifier ou changer la loi fondamentale.

Congo : Isidore Mvouba est au Maroc

Le président de l’Assemblée nationale prend part ce jeudi 06 février à la réunion des présidents des Parlements des Etats africains de l’Atlantique.

 

La visite de travail d’Isodore Mvouda au Maroc lui permis un tête avec le président de la chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi Alami. Les deux personnalités ont passé en revue les dossiers prioritaires de la coopération bilatérale entre leur pays. Notamment les visites du roi du Maroc, Mohamed V, au Congo et celle du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, au Maroc.

En ce qui concerne la réunion des présidents des Parlements des Etats africains de l’Atlantique, il est question de la création du Réseau des parlementaires des Etats africains de l’Atlantique. Le but de cette institution en voie de gestation est de promouvoir un réseau parlementaire pour une Afrique Atlantique stable, intégrée et prospère.

Le réseau sera une structure novatrice pour amplifier la voie des pays d’Afrique Atlantique sur la scène internationale. C’est du moins ce que pense les organisateurs.

Congo : le Centre d’insertion d’Aubeville reçoit ses premiers pensionnaires en avril

Le ministre de la Jeunesse et de la Formation qualifiante, Hugues Ngouelondélé, a présidé, mardi 4 février à Brazzaville, une réunion préparatoire au lancement effectif de cet espace.

 

Madingou, dans le département de la Bouenza sera doté d’un Centre d’insertion sociale et de rééducation des jeunes. Ledit établissement est doté des salles de classe, des bâtiments administratifs, de réfectoires, de dortoirs, d’une infirmerie, d’un restaurant, d’un terrain de sport et d’un amphithéâtre de plus de 250 places ainsi que d’une ferme.

Le ministre Hugues Ngouelondélé, a présidé, le 4 février à Brazzaville, une réunion préparatoire à l’ouverture officielle dudit centre. La rencontre qui a réuni quelques cadres de du ministère de la Jeunesse a permis au ministre Hugues Ngouelondélé de constituer quatre équipes devant assurer sur tous les plans la réussite de l’ouverture officielle de l’établissement.

La première va initier les textes juridiques tandis que la deuxième va concevoir les programmes de formation sur le plan pédagogique. La troisième équipe, précisément celle de la logistique et intendance, a pour mission d’évaluer les besoins matériels et financiers. La toute dernière équipe s’engagera dans l’identification des pensionnaires et des partenaires. Les différentes équipes devront soumettre leur compte rendu plus tard le 15 février prochain.

La rentrée administrative du Centre d’insertion sociale et de rééducation des jeunes d’Aubeville de cet établissement est fixée à la fin du mois de mars et les premiers pensionnaires seront reçu en avril 2025.

Congo : le groupe parlementaire PCT et alliés adopte son budget 2025

La somme de 178 384 000 FCFA est le budget 2025, arrêté mardi 4 février, par le groupe parlementaire du Parti congolais du travail (PCT) et alliés.

 

Une soixantaine de sénateurs issus des partis de la majorité présidentielle a pris part mardi 04 février à la 4e l’assemblée générale ordinaire présidée par Théophile Adoua, président du groupe parlementaire PCT et alliés au Sénat. Il était question de faire le point des activités antérieures et fixé les objectifs de 2026.

Les débats ont porté sur plusieurs points notamment la revue des activités réalisées en 2024 en vue d’évaluer les performances, la façon de capitaliser sur les acquis, la redynamisation du groupe afin de lui permettre de bien accomplir ses missions régaliennes. C’était aussi l’occasion de fixer les stratégies afin d’aboutir à la réélection, l’année prochaine, de leur candidat à la magistrature suprême.

Le groupe parlementaire PCT et alliés a approuvé son budget 2025, arrêté à la somme de 178 384 000 FCFA. Celle-ci permettra de mener à bien toutes les activités programmées au cours de cette année.

Le président du groupe parlementaire, Théophile adoua, dans son discours a rappelé aux sénateurs membres du groupe les enjeux du moment et les a exhortés à être plus engagés pour la cause.

Congo : 83,7 milliards FCFA pour le Projet de protection sociale des jeunes

Les émissaires de la Banque mondiale ont été sur le terrain, ce 5 février, pour évaluer les travaux d’aménagement des sites du Psipj.

 

Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (Psipj), est financé par la Banque mondiale à hauteur de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars). Dans ce projet on note l’ouverture des espaces de la petite enfance dans les marchés Total et Sukissa, respectivement dans 2ème arrondissement, Bacongo, et le 5ème arrondissement, Ouenzé. Ces crèches devront accueillir des enfants 0 à 3 ans dont les mamans exercent à l’intérieur et autour de ces marchés domaniaux.

L’objectif est d’améliorer l’accès aux services de développement de la petite enfance de qualité, et ce projet pilote s’engage à promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et à augmenter le capital humain des jeunes enfants qui traînent souvent dans les marchés pendant que leurs mamans vendent. Les émissaires de la Banque mondiale ont été sur le terrain, ce 5 février, pour évaluer les travaux d’aménagement des sites.

Les crèches seront animées par des femmes vulnérables sélectionnées par le projet à Brazzaville en concertation avec les mairies des arrondissements concernés. Celles-ci vont bénéficier des prestations sociales du Psipj, notamment les transferts monétaires et les transferts d’activités génératrices des revenus. Le projet prévoit également un accompagnement au coaching et au mentorat dans la gestion des plans d’affaires.

Hormis l’opérationnalisation des crèches, les émissaires de l’institution financière internationale vont aussi plancher sur l’avancement de la mise en œuvre des activités et sur la revue à mi-parcours du Psipj ; la collecte des données pour un diagnostic exhaustif de l’emploi en République du Congo ; et les consultations avec les parties prenantes sur la préparation d’une feuille de route pour les paiements numériques des transferts monétaires.

Lancé officiellement en juillet 2024, vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues.

Eliminatoires CAN 2025 : les Diables rouges U17 en stage de préparation

Le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé, a signé un ordre de service devant permettre à l’équipe et au staff technique de se rendre à Douala pour participer au tournoi qualificatif.

 

C’est officiel, les Diables rouges U17 prendront part au tournoi qualificatif à la CAN de la catégorie. Hugues Ngouelondélé, le ministre des Sports vient de signer un ordre de service devant permettre à l’équipe et au staff technique de se rendre à Douala pour participer au tournoi qui se déroulera du 11 février au 2 mars 2025. Cette décision met fin à une période de confusion marquée par la participation ou non de l’équipe nationale du Congo au tournoi zonal de qualification à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 17 ans.

La sélection congolaise est composée de trente-deux jeunes footballeurs évoluant dans des championnats différents. Ils représenteront le Congo sous l’égide de l’entraîneur, italien Cesana Fabrizio Eraldo. Les joueurs en stage de préparation depuis plusieurs semaines, tenteront décrocher la qualification. La CAN, en elle-même est prévue du 30 mars au 19 avril prochain au Maroc.

Présidence de la commission de l’UA : Madagascar demande le soutien du Congo

Le président de la République a reçu la ministre malgache des Affaires étrangères,

Rafaravavitafika Rasata, qui était porteuse du message de son président.

 

Rafaravavitafika Rasata était porteuse du message du président de Madagascar Andry Nirina Rajoelina, a été reçu par le Denis Sassou N’Guesso. « Nous sommes ici pour solliciter le soutien d’un pays frère qui est le Congo », a déclaré la ministre malgache des Affaires étrangères.

Madagascar veut briguer la présidence de la commission de l’Union africaine (UA) à travers son candidat, Richard Randriamandrato. Il convient de préciser que le candidat malgache sera face à ceux du Kenya et Djibouti

Rappelons que Congo et Madagascar ont toujours entretenu des relations fraternelles dans différents domaines.

Congo : 2% de projets liés à la santé ont été réalisés entre 2020 et 2023

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’organisation non gouvernementale congolaise « Publiez ce que vous payez ».

 

L’ONG congolaise Publiez ce que vous payez vient de rendre public les résultats d’une étude qu’elle a menée. Selon cette étude, entre 2020 et 2023, sur 160 milliards de FCFA mis à disposition en vue de mener des projets destinés à améliorer le taux d’accès à la santé, seulement 2% ont été réalisés.

Parmi les projets qui n’ont pas été exécutés, figure par exemple la mise à niveau de la station d’épuration du CHU de Brazzaville. Publiez ce que vous payez a dénoncé une faible exécution des projets

Pour conduire son étude, l’ONG congolaise, qui était à son huitième exercice du genre, a déployé près de 80 agents dans sept départements du pays pour recueillir les données sur 55 projets, tous essentiellement dans le domaine de la santé.

Congo : Moussa Faki Mahamat quitte la tête de l’UA

Le président sortant de la Commission de l’Union africaine a été reçu en audience lundi 3 février par président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.

 

Après huit années à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat s’apprête à passer le témoin. Il est allé faire ses adieux à Dénis Sassou N’Guesso à qui il a témoigné sa reconnaissance.

C’est à la résidence du Plateau centre-ville à Brazzaville que les deux personnalités ont eu un tête. Le président de la Commission de l’UA s’est réjoui des avancées accomplies par l’organisation panafricaine durant son mandat et noté les défis posés à la fois par le contexte international difficile et les conflits dont l’Afrique fait face à l’intérieur des Etats.

Au sujet de la crise libyenne, , Moussa Faki Mamahat a déclaré : « Je quitte la tête de la Commission dans un contexte marqué malheureusement par des crises parfois extrêmement violentes sur notre continent. Le président Sassou qui est l’un des plus anciens chefs d’Etat connaît parfaitement les problématiques, parfois même historiques de ce continent ; c’est un chef d’Etat dont le panafricanisme est notoire et son engagement sans faille pour l’Afrique est également connu. Nous avons, au cours de notre entretien, fait le tour d’horizon de plusieurs questions, mais aussi de la mission qui lui a été confiée en tant que président du Comité de haut niveau sur la crise libyenne. Il y a une avancée significative : une charte de la réconciliation a été élaborée et nous comptons réunir les parties libyennes en marge du sommet prochain pour sa signature sous l’égide du président Sassou à Addis-Abéba ».

Pour rappel, Moussa Faki Mahamat, 64 ans, a été élu à la tête de la commission de l’UA en 2017. Cet ancien Premier ministre, puis ministre des Affaires étrangères du Tchad, cédera son poste lors du prochain sommet de l’organisation prévu pour les 17 et 18 février à Addis-Abeba en Ethiopie.

Congo : ouverture d’une conférence sur l’assainissement urbain

Les acteurs doivent mettre en place des mécanismes pour assurer une collecte et gestion durable des ordures qui jonchent les rues des principales villes.

 

La conférence sur l’assainissement urbain s’est ouverte, ce lundi 3 février, à Brazzaville. Il est question « d’envisager une transformation profonde et structurée de l’approche de gestion des déchets en y intégrant les réalités locales ainsi que les exigences des objectifs de développement durable », à en croire Juste Désiré Mondélé, ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier.

Les participants à cette conférence vont proposer une feuille de route qui prévoit, entre autres, la mise en œuvre d’une économie circulaire à travers la transformation et la valorisation des déchets ; la construction des centres de tri et de recyclage ; l’amélioration des voiries ; la promotion des technologies comme la bio-méthanisation et la pyrolyse des déchets plastiques.

Il est important de noter que Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, font actuellement face à une importante crise de collecte des ordures ménagères. La crise des ordures qui s’est déclenchée depuis la fermeture en septembre dernier de la société Averda. L’entrepreneur turc qui devrait remplacer Averda n’a toujours pas totalement posé ses valises.

Selon le Premier ministre, les projets d’assainissement à réaliser avec l’appui de l’Agence française de développement concernant les villes de Pointe-Noire et de Brazzaville vont démarrer sous peu.