Congo-gouvernance des médias : vers un renforcement du cadre de régulation

Le ministre de la communication, Thierry Lézin Moungalla, a eu un échange avec une du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

Le financement de la presse, la gestion des fréquences et le renforcement des outils du régulateur ont été au cœur d’un échange entre le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, et une délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), conduite par son président, Médard Milandou Nsonga.

Cette rencontre a permis d’aborder les défis majeurs auxquels font face les professionnels des médias, dans un contexte marqué par des mutations technologiques et des exigences croissantes en matière de qualité de l’information. Les parties ont souligné la nécessité d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux préoccupations actuelles du secteur de la presse.

Au-delà du diagnostic, les échanges ont également porté sur l’urgence de doter le CSLC d’outils techniques et institutionnels modernes afin de lui permettre d’accomplir pleinement ses missions de régulation, de contrôle et d’accompagnement des médias.

Pour sa part, le ministre Thierry Lézin Moungalla a réaffirmé la disponibilité du gouvernement à œuvrer en étroite collaboration avec l’organe de régulation, saluant une démarche de concertation jugée constructive et nécessaire. De son côté, le CSLC s’est dit prêt à renforcer cette dynamique de dialogue.

À l’issue de la rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de pérenniser ce cadre d’échanges et d’engager des réformes concrètes. Plusieurs mesures devraient être annoncées dans les prochains jours, ouvrant ainsi la voie à un renforcement de la gouvernance du paysage médiatique national.

Congo : les taximen au cœur de la lutte contre le diabète avec le concours « Taxi Bomoyi »

L’Association Marcher Courir pour la Cause (MCPLC) a procédé, le 4 décembre dernier, au lancement officiel du concours du meilleur taximan, ambassadeur de la lutte contre le diabète, baptisé « Taxi Bomoyi », à la station TotalEnergies du Centre sportif de Brazzaville.

 

À travers cette initiative citoyenne, l’association entend mobiliser les chauffeurs de taxi comme de véritables relais communautaires dans la lutte contre le diabète, une pathologie devenue un véritable enjeu de santé publique. L’objectif vise à transformer chaque course en un moment de sensibilisation, en informant les clients sur les risques du diabète, ses causes, ses conséquences, ainsi que les comportements à adopter pour s’en prémunir, notamment la pratique régulière du sport.

Le concept de Taxi Bomoyi repose sur un principe simple à savoir, à chaque trajet, le chauffeur doit aborder le thème du diabète avec ses passagers. À la fin de la course, le client est invité à évaluer la prestation du taximan par l’envoi d’un SMS à un numéro dédié. Ces messages permettront d’établir un classement des chauffeurs les plus engagés. « Nous allons comptabiliser les SMS et établir un classement des meilleurs taximen », a expliqué Rodrigue Dinga Mbomi, président de la MCPLC.

Pour soutenir cette campagne, TotalEnergies, partenaire de l’événement dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale des entreprises, a mis à la disposition de l’association cinq stations-service, notamment celles du Centre sportif, de Kizito, Mazala, Loutassi et du Château d’eau. L’entreprise a également offert vingt cartes de carburant, donnant droit à 20 litres d’essence ou 25 litres de gasoil, pour une valeur estimée à 15 000 francs par jour.

Afin d’assurer le succès de l’opération, la MCPLC a déployé sept enquêteurs chargés de mobiliser les chauffeurs de taxi. Chaque enquêteur devra convaincre au moins dix taximen par jour, avec pour objectif d’atteindre 500 participants d’ici la fin du concours, prévue le 24 décembre. Cette campagne de proximité couvrira plusieurs zones, de Madibou à Kintélé, afin de toucher un large public.

Maixent Raoul Ominga reçoit une médaille d’honneur à Paris

La distinction lui a été remise le mercredi 3 décembre 2025, à l’occasion du dîner des arts et de la culture organisée à l’Institut de France, à Paris.

 

Le Directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), Maixent Raoul Ominga, a été distingué d’une médaille d’honneur en reconnaissance de l’engagement constant de la SNPC en faveur de l’éducation et de la culture en République du Congo.

La distinction lui a été remise le mercredi 3 décembre 2025, à l’occasion du dîner des arts et de la culture organisée à l’Institut de France, à Paris, institution prestigieuse dédiée à la promotion du savoir et du patrimoine.

Cette reconnaissance internationale met en lumière les actions menées par la SNPC dans le domaine de la responsabilité sociétale, notamment les programmes de soutien aux établissements scolaires, les initiatives de promotion des arts congolais, ainsi que l’appui aux projets culturels portés par de jeunes talents.

Dans son intervention, Maixent Raoul Ominga s’est dit « profondément honoré » par cette distinction, qu’il a dédiée aux équipes de la SNPC et à « tous ceux qui œuvrent chaque jour à faire rayonner le Congo par le savoir, la culture et l’innovation ». Il a réaffirmé la volonté de l’entreprise publique de poursuivre ses investissements sociaux, en particulier dans les secteurs de l’éducation, de la formation et de la valorisation du patrimoine culturel.

Les organisateurs du dîner ont salué « l’engagement exemplaire » de la SNPC, soulignant qu’une entreprise pétrolière nationale qui investit dans la culture contribue directement au développement humain et à la fierté identitaire.

Cette distinction confirme la place de la SNPC parmi les institutions congolaises les plus actives dans la promotion de la culture et de l’éducation, et renforce son image d’acteur engagé au-delà de son rôle économique.

Washington et Brazzaville renforcent leur partenariat pour 2026

La chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis en République du Congo, Amanda Jacobsen, a dévoilé, le 3 décembre à Brazzaville, les grandes orientations qui guideront la coopération bilatérale en 2026. C’était lors d’une réception de fin d’année consacrée au renforcement du partenariat entre Washington et Brazzaville.

 

D’après la diplomate américaine, la relation entre les deux pays s’articulera autour de trois piliers essentiels : le partenariat, la stabilité régionale et une prospérité inclusive.

« Pour 2026, les États-Unis renforceront leur collaboration autour de trois piliers essentiels. Il s’agit avant tout du partenariat ; puis du renforcement de la paix pour la stabilité régionale, en vue de protéger les communautés et créer l’environnement nécessaire à l’investissement, à l’éducation et à la croissance », a-t-elle déclaré.

Le troisième pilier annoncé par Amanda Jacobsen porte sur la prospérité durable, fondée sur la création de nouvelles opportunités économiques. Selon elle, l’objectif est d’encourager les échanges commerciaux, de soutenir l’entrepreneuriat et de stimuler l’innovation.

Washington entend également accroître la présence des entreprises américaines au Congo, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, des technologies numériques, du tourisme, de l’éducation et du développement des compétences professionnelles.

Cette vision s’inscrit dans une volonté plus large : renforcer les relations commerciales afin de créer de nouveaux emplois et dynamiser les économies des deux pays.

Pour donner un nouvel élan au partenariat, les États-Unis souhaitent intensifier leur collaboration avec un large éventail d’acteurs : institutions gouvernementales, secteur privé, société civile, leaders culturels et jeunesse.

Ils entendent également approfondir la coopération dans les domaines de la sécurité, de la stabilité régionale et de la lutte contre la traite des êtres humains.

« Nous sommes convaincus que le Congo peut continuer à être un pilier de stabilité en Afrique centrale. C’est dans le domaine de la prospérité que nous voyons le plus grand potentiel pour les années à venir », a assuré la diplomate.

Au cours de l’année écoulée, l’ambassade américaine a travaillé étroitement avec les autorités congolaises pour réaliser plusieurs avancées, dont la coordination de l’évacuation de plus de 250 employés de l’ambassade américaine à Kinshasa, de leurs familles et de nombreux ressortissants privés.

L’un des dossiers sensibles au cœur de la coopération reste la suspension, par l’administration américaine, de la délivrance de visas aux citoyens congolais – une mesure héritée du mandat du président Donald Trump.

Congo : AGL et Congo Terminal mentors de la jeunesse congolaise

En novembre 2025, Africa Global Logistics (AGL) Congo et Congo Terminal ont participé à une master class cumulée à un appel à projets organisée par l’ONG Moyicare sous le thème “ jeunes et engagés : transformez vos idées en projets innovants et durables”. Cet évènement a placé le développement durable et le numérique au cœur de l’innovation et l’employabilité des jeunes. Au travers des sessions de formation, d’échanges et de mentorats, il s’est avéré une plateforme d’opportunités professionnelles favorisant la rencontre entre jeunes talents, entreprises et experts.

Durant une journée entière Aristide Ndjawe, Directeur des Ressources Humaines Congo Terminal et Jean-Gilbert Zepho, Responsable de l’Administration du Personnel AGL, ont partagé leurs expertises en animant des ateliers de coaching individuel et collectif, en stimulant des entretiens d’embauche et en aidant à la conception de base des curricula vitae adaptés aux attentes des recruteurs. Ils ont également présenté non seulement les métiers des secteurs portuaire et logistique mais également les opportunités professionnelles au sein de ses deux entreprises.

“Nous recevons trop souvent des CV non-vendeurs ou des candidats qui ne savent pas se préparer efficacement aux entretiens d’embauche. Aider ces jeunes à avoir les atouts qu’il faut pour entrer dans le monde professionnel fait partie de nos valeurs. En traitant la problématique en amont, nous avons plus de chance pour identifier nos futurs talents et trouver les profils totalement adaptés à nos besoins” soutient Aristide Ndjawe, Directeur des Ressources Humaines Congo Terminal.

AGL Congo et Congo Terminal réaffirment leurs engagements à œuvrer pour une jeunesse mieux formée et plus outillée. Ces entreprises se veulent des passerelles durables entre les jeunes et le monde professionnel afin de promouvoir l’emploi local. Elles encouragent les initiatives de formation et d’orientation au profit des jeunes talents.

Congo-lutte contre le paludisme : début de la distribution des Milda à Brazzaville

La campagne vise à intensifier les efforts du pays dans la lutte contre cette maladie qui demeure l’un des principaux problèmes de santé publique.

 

Le ministère de la Santé et de la Population, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a procédé, le 3 décembre, au lancement officiel de la campagne nationale de distribution de masse des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (Milda). La cérémonie s’est tenue à l’hôpital pédiatrique Marien-Ngouabi de Talangaï, en partenariat avec le Fonds mondial, en présence de plusieurs autorités locales et représentants des services sanitaires nationaux et internationaux.

Placée sous le thème « Dormons et faisons dormir nos familles sous la moustiquaire imprégnée, pour éviter le paludisme », cette campagne vise à intensifier les efforts du pays dans la lutte contre une maladie qui demeure l’un des principaux problèmes de santé publique au Congo.

Dans son allocution, le directeur départemental de la santé de Brazzaville, Jacques Achille Opango, a rappelé que la campagne ambitionne de contribuer à la réduction significative de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme d’ici 2027. Elle s’adresse particulièrement aux ménages congolais, avec une attention particulière portée aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, les plus vulnérables face à la maladie.

Les chiffres restent préoccupants : le paludisme représente 46 % des consultations, 33 % des hospitalisations et 26 % des décès enregistrés dans les structures sanitaires du pays. D’où la nécessité d’un accès massif aux moustiquaires imprégnées, reconnues comme l’un des moyens les plus efficaces de prévention.

L’objectif fixé par le ministère est ambitieux : atteindre au moins 90 % des ménages congolais et faire en sorte que 80 % de la population dorme sous une moustiquaire imprégnée. Pour y parvenir, la distribution se déroulera en plusieurs phases.

La première étape concerne les arrondissements de Talangaï, Madibou, Mfilou, ainsi que Kintélé et l’île Mbamou. La seconde phase couvrira le reste du pays, avec l’appui du Catholic Relief Services, partenaire technique chargé de soutenir la mise en œuvre de la campagne.

Le ministère de la Santé a également insisté sur l’importance d’une utilisation correcte des Milda pour garantir leur efficacité. Les ménages sont invités à étendre la moustiquaire à l’ombre pendant 24 heures avant la première utilisation, puis à la laver au savon tout en évitant absolument les détergents ou l’eau de javel, qui pourraient dégrader l’insecticide.

Congo-Chine : inauguration d’un centre dédié à la médecine traditionnelle chinoise

L’Hôpital de l’Amitié Sino-Congolaise de Mfilou a inauguré mercredi 3 décembre à Brazzaville l’Institut Qi-Huang.

 

Présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Donatien Mokassa, la réception officielle du centre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, An Qing, de l’administrateur maire de M’Filou Ngamaba, Bibiane Itoua, ainsi que de nombreuses personnalités du secteur médical.

Présenté comme un véritable moteur pour le développement de l’enseignement et de la pratique de la médecine traditionnelle au Congo, l’Institut Qi-Huang est appelé à jouer un rôle stratégique dans la formation des praticiens locaux. Selon les autorités sanitaires chinoises, la République du Congo devient ainsi le premier pays au monde à accueillir directement ce modèle de transmission du savoir-faire chinois en médecine traditionnelle.

« Il s’agit de l’une des actions concrètes de la Chine en République du Congo », a déclaré Zhang Janjun, directrice de la Commission nationale chinoise de la santé. Elle a précisé que des spécialistes ont été dépêchés à Brazzaville afin d’assurer un transfert de compétences durable auprès des professionnels congolais.

Pour Roger Oyéré, directeur de l’Hôpital de l’Amitié Sino-Congolaise de Mfilou, l’Institut Qi-Huang ne constitue pas un simple édifice, mais « un levier de transformation et une chance historique de renforcer nos compétences ». Il a souligné que la démarche vise non pas à opposer médecine moderne et médecine traditionnelle, mais à les faire dialoguer pour une prise en charge plus complète des patients.

Cette vision est au cœur de la coopération sino-congolaise, qui entend promouvoir une médecine intégrée combinant rigueur scientifique et apports traditionnels. Les praticiens congolais auront ainsi l’opportunité de se former aux techniques thérapeutiques chinoises tout en consolidant les pratiques locales.

En lançant officiellement les activités du centre, Donatien Mokassa a exprimé la gratitude du gouvernement envers la Chine et la mission médicale chinoise pour leur contribution constante au renforcement du système de santé congolais. Il a formulé le souhait de voir l’Institut Qi-Huang devenir rapidement un « modèle régional », un pôle d’excellence capable d’attirer chercheurs, enseignants et praticiens de toute l’Afrique centrale.

Congo : décès tragique de Jean Enoch Ngoma Kengué dans un accident de la circulation

La nouvelle, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée quelques heures plus tard par le secrétariat permanent du Parti congolais du travail (PCT).

 

Le Parti congolais du travail (PCT) est en deuil. Jean Enoch Ngoma Kengué, membre du comité central et de la Commission nationale de contrôle et d’évaluation, est décédé le 2 décembre dans un accident de circulation sur la route nationale n°1.

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, l’accident serait survenu après l’éclatement du pneu avant de son véhicule, provoquant une perte de contrôle fatale. Jean Enoch Ngoma Kengué se rendait à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, pour y tenir une réunion de travail avec les membres locaux du PCT.

Figure connue et respectée dans la sphère politique nationale, il fut tour à tour conseiller départemental et municipal de Brazzaville, préfet du Pool, puis adjoint au maire de la capitale. À plusieurs reprises candidat aux élections législatives, il était considéré comme l’un des militants les plus fidèles et constants du PCT.

Au-delà de la politique, Jean Enoch Ngoma Kengué s’était également distingué dans le domaine sportif. Président de la Fédération congolaise de jeu de dames depuis quelques années, il avait contribué à redonner de la visibilité à cette discipline. Le 22 avril dernier, il avait été reçu par le président du Sénat, Pierre Ngolo, aux côtés du champion et du vice-champion de la Coupe d’Afrique de jeu de dames 2024, disputée à Ouagadougou. Enthousiaste, il affirmait alors qu’il fallait désormais « compter sur le jeu de dames au Congo ».

Sa disparition brutale laisse un vide certain au sein de sa formation politique, du mouvement sportif national et auprès de tous ceux qui ont collaboré avec lui. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer avec précision les circonstances de l’accident.

Le Congo teste sa capacité de riposte face aux infections résistantes aux médicaments

Le pays organise mercredi 03 décembre 2025, le premier exercice de simulation du genre en Afrique.

 

Conduit par le ministère de la Santé en partenariat avec des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cet exercice vise à renforcer la capacité du pays à détecter, signaler et répondre efficacement aux infections résistantes aux médicaments.

Durant cette simulation, les spécialistes de la santé humaine et animale ont été plongés dans un scénario réaliste : une épidémie fulgurante provoquée par un agent pathogène multirésistant et difficile à contrôler. Les équipes ont dû collaborer pour identifier rapidement les cas suspects, confirmer l’agent pathogène en laboratoire, partager les données en temps réel et coordonner une réponse multisectorielle. Une expérience immersive qui permet au Congo d’évaluer la solidité de ses systèmes en situation de crise.

Au-delà de l’exercice, les participants ont procédé à une cartographie détaillée des responsabilités en cas d’événement RAM : identification des institutions de détection, circuit de notification, flux de données entre laboratoires et autorités sanitaires, et processus décisionnel en situation d’urgence. Cette analyse vise à aligner le pays sur le Système mondial de surveillance de la résistance et de l’utilisation des antimicrobiens (GLASS) de l’OMS, tout en renforçant l’approche « Une seule Santé », essentielle pour faire face aux menaces partagées entre humains, animaux et environnement.

Les résultats obtenus serviront à ajuster les plans nationaux, notamment le plan d’action RAM déjà validé mais encore peu opérationnel. Ils permettront également de mieux intégrer la RAM au système national de Surveillance intégrée des maladies et de riposte (SIMR), un maillon jugé essentiel pour sauver des vies.

La résistance aux antimicrobiens constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces sanitaires au monde. En Afrique subsaharienne, elle cause chaque année environ 1,14 million de décès directs et contribue à 4,71 millions de décès supplémentaires. Si rien n’est fait, ce bilan pourrait grimper à près de 2 millions de décès par an d’ici 2050. Un défi particulièrement préoccupant pour les pays où l’accès aux laboratoires et aux systèmes de surveillance reste limité.

Le choix du Congo comme pays pilote s’explique par ses défis similaires à ceux de nombreux États de la Région : augmentation des cas résistants, usage non réglementé des antimicrobiens, et capacités encore fragiles en matière de surveillance. Pour l’OMS, cette simulation s’intègre pleinement dans la mise en œuvre de la Déclaration politique des Nations Unies sur la RAM, des Priorités stratégiques et opérationnelles 2025-2035 et de la Stratégie régionale 2023-2030 de l’organisation.

Congo Terminal lutte contre le VIH/Sida

Le 1er décembre 2025, les pairs éducateurs de Congo Terminal se sont mobilisés pour sensibiliser plus de 900 collaborateurs contre le VIH/Sida à Pointe-Noire.

 

Prélude à la sensibilisation des collaborateurs, ils ont bénéficié des sessions de remise à niveau animées par le docteur Eléazar Céleste Massamba, médecin conseil de Congo Terminal. Au cours de ces sessions, le médecin conseil a insisté sur la prévention, les comportements à risques et le traitement du VIH/Sida. Un accent particulier a été porté sur le dépistage précoce et les comportements sexuels responsables à promouvoir.

“Le VIH/Sida n’est pas une fatalité mais ce n’est pas une raison pour s’y exposer. Il y a des comportements à adopter pour s’en préserver et pour ceux qui en sont atteints, il y a des mesures à respecter” précise Eléazar Céleste Massamba, médecin conseil de Congo Terminal.

“Congo Terminal accorde une part essentielle à la santé des collaborateurs. Les journées internationales spécifiques sont l’occasion de sensibiliser nos collaborateurs et la population environnante et de mener des actions appropriées pour matérialiser notre engagement” précise Patricia EKEY-MISSE, responsable régionale communication et développement durable Congo/ Angola.

Outre les actions de sensibilisation sur sites, plus 12 000 préservatifs ont été distribués aux employés. Chacun a été encouragé à adopter l’abstinence, la fidélité ou l’usage du préservatif.