Congo Terminal participe au 45ème conseil annuel de l’AGPAOC

Du 4 au 7 novembre 2025, Congo Terminal a pris part au 45è conseil annuel de l’Association de Gestion des Ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC) qui a réuni pus de 6 00 personnes. Les participants ont échangé autour du thème « Réinventer la gestion domaniale portuaire : vers une valorisation durable et résiliente des infrastructures face aux défis économiques et environnementaux » en vue d’innover et bâtir une vision commune pour l’avenir de la logistique portuaire régionale

Le premier armateur mondial MSC, les délégations d’experts du secteur maritime et portuaire de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, les membres ainsi que les partenaires techniques et financiers de l’AGPAOC y étaient présents. Ils débattu sur comment optimiser l’exploitation des espaces portuaires, développer des infrastructures intelligentes et durables, renforcer la résilience face aux chocs économiques et climatiques et répondre efficacement aux mutations économiques mondiales ainsi qu’aux menaces liées aux changements climatiques.

Une occasion pour Anthony Samzun, Directeur Général de Congo Terminal, de mettre en lumière les investissements réalisés par Congo Terminal au terminal à conteneurs de Pointe-Noire et le projet d’extension du quai Môle Est qui va permettre au port de Pointe-Noire d’accueillir les plus gros porte-conteneurs.

“Cette année nous allons traiter un peu plus de 1 200 000 EVP contre 200 000 EVP au début de la concession en 2009. Ceci est le résultat des investissements réalisés au port de Pointe-Noire qui attirent les grands armateurs et qui font du Congo un hub de transbordement avec plus de 90% de volumes traités. L’attractivité du terminal à conteneurs nous a amené à investir dans une nouvelle plateforme portuaire au Môle Est en vue de doubler nos capacités pour valoriser nos atouts géographiques et continuer à fluidifier les échanges économiques dans la sous-région. Cette nouvelle plateforme actuellement en construction sera opérationnelle en 2027” explique Anthony Samzun, Directeur Général Congo Terminal.

L’AGPAOC est une organisation économique intergouvernementale sous-régionale, composée de vingt-deux ports membres réguliers et de neuf membres associés, y compris les pays sans littoral et les organisations maritimes, tous situés le long de la côte ouest du continent Africain s’étendant de la Mauritanie à l’Angola.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers escalant au port de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE) et Green Terminal, l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal a dépassé le seuil de 1.000.000 EVP manutentionnés par an depuis 2022 et emploie près de 900 collaborateurs congolais. L’entreprise mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

Congo : Pointe-Noire se dote de nouveaux engins pour moderniser ses voiries urbaines

Ce matériel, composé notamment d’un chargeur Komatsu, d’une niveleuse de la même marque et de trois compacteurs de la firme Sakai.

 

Le ministre de l’Assainissement urbain et du Développement local, Juste Désiré Mondélé, a procédé récemment à la visite d’un premier lot d’engins destinés à renforcer l’entretien des voiries de Pointe-Noire.

Issus d’un partenariat conclu entre le gouvernement congolais, les entreprises Komatsu et Sakai Industry, ainsi que l’agence japonaise JICS (Japanese International Cooperation System), ces équipements sont actuellement stockés sur les sites prévus par la mairie, en attendant leur mise en service officielle auprès des équipes techniques.

Cette initiative fait suite à la visite du ministre Mondélé au Japon, en juin dernier, où il avait négocié un accord d’accompagnement avec JICS. « C’est un projet concret puisque la ville de Pointe-Noire va bénéficier d’un lot de matériel d’assainissement et d’entretien des routes », avait-il alors déclaré à Tokyo.

Selon les techniciens, le chargeur Komatsu, dont la puissance avoisine les 2 000 chevaux et la capacité atteint 40 m³, figure parmi les pièces maîtresses de ce lot. L’ensemble des machines permettra de décaper, terrasser, niveler et compacter les sols : des opérations indispensables à l’amélioration durable des chaussées et à la mise à niveau du réseau routier urbain.

« L’arrivée de ces équipements est un pas de géant. Grâce à eux, nous pourrons enfin améliorer efficacement les routes et l’assainissement à Pointe-Noire », s’est réjoui un cadre du service municipal d’assainissement.

Inscrite dans le cadre du partenariat Japon-Congo, cette acquisition renforce les capacités opérationnelles de la municipalité tout en contribuant à l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Journée mondiale de la qualité : AGL Congo renforce sa culture Qualité auprès des jeunes apprentis

Le 11 novembre 2025, à l’occasion de la journée mondiale de la qualité, Africa Global Logistics (AGL) Congo a organisé une session de sensibilisation à la Qualité au profit des stagiaires et apprentis en poste dans l’entreprise. Cette initiative a permis de renforcer la promotion de la culture qualité au sein des équipes et d’encourager l’implication de chaque collaborateur.

Lors de cet atelier Sainthia Mboko, Responsable Qualité, a abordé les aspects essentiels de la démarche qualité notamment le respect des normes et procédures, la satisfaction client, la valorisation des bonnes pratiques et l’importance de l’appropriation de nos valeurs : humilité, passion, agilité et solidarité. Les stagiaires et apprentis ont ainsi pu mieux comprendre leur rôle dans la contribution à l’excellence opérationnelle du Groupe.

« La qualité n’est pas seulement un objectif, c’est un engagement quotidien. Chaque collaborateur, chaque stagiaire, chaque apprenti contribue à faire de notre entreprise un modèle d’excellence et de rigueur » Soutient Sainthia Mboko, Responsable Qualité Africa Global Logistics Congo

Cette rencontre a été marquée par des échanges constructifs, un partage d’expérience et l’appropriation des concepts abordés. Elle témoigne de l’importance accordée par AGL à la formation et à l’accompagnement des jeunes talents

Congo : lancement d’un atelier pour moderniser et digitaliser le secteur de l’artisanat

Ouvert lundi 17 novembre, les travaux qui doivent s’achever vendredi, sont organisés sous la houlette de Michel Ngakala, coordonnateur du Projet d’accélération de la transformation numérique au Congo (PATN).

 

L’atelier lancé dans la ville de Pointe-Noire, est consacré à la revue du cadre légal, réglementaire et institutionnel de l’artisanat, à la mise en place d’un portail des services dédiés et à l’instauration de la carte numérique de l’artisan.

L’objectif est de poser les bases d’un cadre rénové et digitalisé pour accompagner le développement durable de l’artisanat congolais. Les participants planchent notamment sur l’actualisation de l’environnement juridique et institutionnel du secteur, la formation des acteurs, ainsi que la conception d’outils numériques destinés à promouvoir et valoriser le savoir-faire artisanal national.

Parmi les objectifs majeurs figure également l’examen et l’actualisation des textes encadrant l’artisanat afin de les adapter aux mutations technologiques et économiques. Les travaux doivent permettre d’identifier, classifier et valider les métiers artisanaux, en vue de constituer un répertoire national reconnu par l’État. Les modalités de création d’un registre national des artisans, garant d’une meilleure visibilité et d’une meilleure organisation, seront également débattues.

En ouvrant les travaux, Michel Ngakala a rappelé le rôle essentiel que joue l’artisanat dans l’économie congolaise. « L’artisanat incarne plus qu’une simple activité économique. Il est le dépositaire du patrimoine culturel, un vecteur d’innovation locale et une source d’emploi particulièrement importante pour les jeunes et les femmes », a-t-il souligné.

Il a également relevé que le potentiel du secteur reste sous-exploité, en raison d’un cadre légal et réglementaire qui nécessite d’être modernisé. L’atelier doit ainsi permettre d’identifier les forces et les faiblesses des textes actuels pour proposer des réformes adaptées et bâtir un écosystème plus structuré, compétitif et résilient.

La modernisation du secteur reposera largement sur la digitalisation, a rappelé le coordonnateur du PATN.

« Nous devons accompagner nos artisans dans une transition numérique en concevant des outils accessibles et utiles », a-t-il déclaré.

Parmi ces outils figure la carte numérique de l’artisan et de l’entreprise artisanale, appelée à devenir un instrument majeur de reconnaissance officielle, de simplification des démarches et d’unification des données. De même, la création d’un portail dédié aux services de l’artisan offrira un guichet unique regroupant informations, formalités administratives et opportunités économiques.

A noter que l’atelier bénéficie du financement de la Banque mondiale, dans le cadre du projet PATN, qui accompagne le Congo dans sa transition numérique et la modernisation de secteurs clés de son économie.

Congo : signature d’un partenariat pour booster l’entrepreneuriat et l’inclusion financière

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo et la Banque postale du Congo (BPC) ont signé, mardi 18 novembre 2025, un mémorandum d’entente marquant une nouvelle étape dans la promotion de l’entrepreneuriat, de l’emploi et de l’inclusion financière dans le pays.

 

Paraphé par Adama-Dian Barry, représentante résidente du Pnud, et Calixte Médard Tabangoli, directeur général de la BPC, l’accord s’est conclu en présence de la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Lydia Jacqueline Mikolo.

L’entente couvre six domaines clés, dont l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Dans ce cadre, la BPC s’engage à soutenir diverses initiatives, notamment à travers une subvention ciblant entre 5 000 et 10 000 entreprises et artisans sur la période 2025-2028.

Le mémorandum prévoit également l’inclusion financière, grâce à la mise en place de solutions adaptées aux populations vulnérables, avec l’appui éventuel de partenaires additionnels ; la promotion de la culture entrepreneuriale et de l’économie créative, via l’accompagnement des jeunes porteurs de projets et des artisans, notamment à travers des expositions, vernissages et ventes ; la communication et la visibilité, par l’organisation d’évènements communs et la valorisation de l’impact des actions menées ; l’appui à la valorisation des droits économiques des femmes, incluant la promotion de l’égalité des genres dans les milieux entrepreneurial et professionnel.

Ce partenariat stratégique ambitionne de renforcer le tissu économique congolais en offrant de nouvelles opportunités aux jeunes et aux femmes, tout en consolidant les efforts en matière d’inclusion financière et d’appui aux initiatives économiques locales.

Deux morts sous un train : un drame qui relance la question de la sécurité ferroviaire

Ce tragique accident s’est produit lundi 17 novembre 2025 à la gare de Tié-Tié, dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire.

 

Deux personnes, dont l’identité n’a pas été révélée, ont été mortellement fauchées alors qu’elles tentaient de traverser les rails pour rejoindre un marché de fortune situé de l’autre côté de la voie. Selon des témoins, le drame a commencé lorsqu’une jeune femme a entrepris de franchir le chemin de fer, au moment même où un train venait de se mettre en marche. Surprise, elle n’a pas eu le temps de s’écarter. Un homme, témoin de la scène et entendant ses appels à l’aide, se serait alors précipité pour lui porter secours. Mais dans leur tentative d’échapper à la locomotive, les deux se sont retrouvés sous les wagons. La jeune femme a été décapitée tandis que l’homme a succombé à une hémorragie, après une amputation causée par l’impact.

Les locomotives du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), qui pèsent plusieurs dizaines de tonnes et transportent des marchandises lourdes, ne peuvent éviter de tels chocs. « Une personne ne fait pas le poids face à une rame en mouvement », rappelle un agent ferroviaire. Les conducteurs, souvent impuissants face à ces situations, vivent également ces accidents comme de véritables traumatismes. Même lorsqu’ils aperçoivent un individu sur la voie, l’inertie du train rend presque impossible un arrêt rapide.

Ce type d’événements n’est malheureusement pas isolé. En République du Congo, les accidents sur le chemin de fer sont en hausse depuis cinq ans. En 2021, le CFCO a enregistré deux collisions au niveau des passages à niveau. En 2022, 2023 et 2024, ce chiffre est passé à quatre accidents par an, selon le directeur général du CFCO, Ignace Nganga.

Face à cette recrudescence, la question de la sensibilisation des populations et de la sécurisation des traversées revient avec insistance. Les zones où s’installent des marchés de fortune, à proximité immédiate des rails, sont particulièrement exposées. Les autorités sont appelées à renforcer la signalisation et à délimiter clairement les espaces interdits afin de prévenir de nouveaux drames.

Congo : 25 millions de FCFA à payer par l’ancienne commission ad hoc de la Fécofoot

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a notifié, dans un courrier daté du 14 novembre, une nouvelle décision dans l’affaire opposant la Fédération congolaise de football (Fécofoot) aux membres de l’ancienne commission ad hoc déclarée illégale.

 

Les membres de l’ancienne commission ad hoc de la Fécofoot condamnés à verser 25 millions de francs CFA à la Fécofoot dans un délai de trente jours à compter de la réception de la correspondance.

Dans le même temps, le TAS s’engage à rembourser 9 millions de francs CFA à la Fécofoot, conformément aux dispositions administratives liées à la procédure arbitrale. Une décision qui s’inscrit dans la suite du verdict du 19 mai 2025, ayant déjà annulé les résolutions de l’assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024.

Dans son courrier, signé par son directeur financier, Miguel Abelairas, le TAS rappelle la portée de l’article R64.4 du Code de l’arbitrage en matière de sport, qui définit la composition des frais d’arbitrage : droit de greffe, frais administratifs, honoraires des arbitres et participation aux débours de l’institution.

Selon la page 35, point 5, de la sentence initiale, les frais d’arbitrage sont entièrement mis à la charge des membres de l’ancienne commission ad hoc, cités nommément, et tenus solidairement responsables. Parmi eux figurent notamment Landry Loembet, Francky Loemba, Oumar Djim, Mandounou Tinio, Badiala Kemy, Menga Chancy, et plusieurs autres anciens responsables impliqués dans le processus contesté.

Pour rappel, dans sa décision du 19 mai, le TAS avait déclaré recevable l’appel introduit le 9 octobre 2024 par la Fécofoot, Jean Guy Blaise Mayolas et Badji Mombo Wantété, contre les résolutions prises lors de l’assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024. L’institution arbitrale avait jugé que les décisions issues de cette assemblée étaient nulles et de nul effet, confirmant ainsi l’illégalité de la commission ad hoc et des actes qui en avaient découlé.

Cette nouvelle étape vient clore un long feuilleton judiciaire et confirme une fois de plus la position du TAS en faveur de la Fécofoot, tout en clarifiant les responsabilités financières liées à la procédure.

 

Congo-UPADS : 4 courants internes dénoncent leur exclusion du 2e congrès ordinaire

À quelques heures de l’ouverture du 2ᵉ congrès ordinaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), prévu du 20 au 22 novembre 2025 à Brazzaville, la tension monte au sein du parti fondé par le professeur Pascal Lissouba.

 

L’Esprit UPADS, le CRU, la Génération Étoile et la Renaissance Panafricaine, quatre courants politiques internes de l’UPADS ont annoncé, dans une déclaration conjointe, avoir été « exclus de fait » du rendez-vous politique majeur du parti.

Selon ces sensibilités, toutes nées « spontanément » au cours du débat sur l’illégalité et l’illégitimité des instances dirigeantes depuis 2017, la direction politique sortante a ignoré leur lettre d’intention datée du 14 août 2025. Cette correspondance exprimait leur volonté de participer « exceptionnellement » au congrès en tant qu’entités internes informelles, dans un esprit « d’apaisement et de conciliation ».

Les courants contestataires estiment que la direction ne peut invoquer l’article 80 des statuts relatifs à la liste des participants au congrès pour justifier leur mise à l’écart. Ils soulignent que la démarche relève d’un « choix fondamentalement politique », d’autant que la direction sortante aurait elle-même déjà « outrepassé l’article 70 », en procédant à des nominations qualifiées d’exceptionnelles, « donc illégales et arbitraires », au sein du Conseil national.

Pour les signataires, ce refus de les intégrer annihile tout espoir d’un congrès unitaire ou inclusif. « À la grande déception des cadres, militants et sympathisants, ce congrès se réduit à un insipide congrès de l’exclusion, sans intérêts, ni perspectives exaltantes pour le parti », affirment-ils.

Ils accusent également la direction sortante de chercher à réunir « des affidés méticuleusement sélectionnés », afin de poursuivre « l’œuvre de démolition de la pensée politique du professeur Pascal Lissouba », amorcée, selon eux, lors du congrès de 2013.

Les conclusions de la commission préparatoire et les congrès départementaux organisés « au pas de charge » renforcent, selon eux, la thèse d’un processus verrouillé, sans véritable débat interne.

Les courants lissoubistes préviennent que si le congrès valide cette orientation, ils tireront « toutes les conséquences politiques, juridiques et administratives » de ce qu’ils qualifient « d’imposture ». Une menace à peine voilée, qui laisse présager un avenir encore plus fracturé pour le premier parti d’opposition historique du Congo.

Alors que l’UPADS s’apprête à tenir un congrès décisif, l’absence de ces courants internes pourrait fragiliser davantage un parti déjà traversé par de profondes divisions depuis près d’une décennie. Reste à savoir si la direction sortante choisira l’ouverture… ou assumera une ligne de rupture dont les effets pourraient se répercuter durablement sur l’avenir politique du mouvement.

Congo : un musée pour faire rayonner la mémoire africaine

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé, mardi 18 novembre, au lancement officiel des travaux de cet infrastructure.

 

C’est sur l’ancien port d’embarquement des esclaves, à la baie de Loango que les travaux de construction du futur musée ont été lancés. Prévu pour s’achever fin 2026, l’édifice s’étendra sur plus de 3 000 m² et représente un investissement de près de 23 milliards FCFA. Selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, le projet confié au groupement GCC-SCTB, avec un contrôle assuré par Géo-Consult, reposera sur une surface totale bâtie de 3 300 m².

Le musée comprendra quatre zones principales notamment un espace d’exposition dédié aux artistes ; un parcours permanent retraçant l’histoire du mémorial ; une cinémathèque ; une zone commerciale. À cela s’ajouteront un bloc administratif, des espaces paysagers et un amphithéâtre, offrant au site une ampleur culturelle et touristique sans précédent.

« Ce musée sera un espace de mémoire, de savoir, de conscience et de prise de conscience collective ; un lieu d’éducation, de recherche et de dialogue. Il racontera à l’éternité l’histoire, mais aussi la culture, la résistance et la dignité », a souligné Jean-Jacques Bouya.

« Aujourd’hui, en posant la première pierre du Mémorial de la Baie de Loango, vous transformez ce seuil en promesse. Vous faites de ce lieu de fracture un lieu de réconciliation. Vous rendez à ces âmes leur voix, à ce rivage sa dignité, et à notre mémoire sa verticalité. (…) C’est un acte de vision. » a exprimé au chef de l’Etat, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs

Un devoir d’histoire

À partir du XVIIᵉ siècle, la baie de Loango fut l’un des points d’embarquement majeurs du commerce négrier. Des millions d’hommes, de femmes et d’enfants y furent déportés vers les Amériques, victimes d’un système de déshumanisation dont les séquelles marquent encore le monde contemporain.

Congo : une grève illimitée annoncée à l’université Marien-Ngouabi

Le Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi a annoncé l’entrée en grève illimitée à compter du 17 novembre 2025.

 

Le mouvement, qui touche l’ensemble des facultés et instituts, entraîne l’arrêt immédiat des processus d’inscription ainsi que la suspension de la proclamation des résultats des différents concours.

Dans une déclaration lue le 15 novembre dernier, par Patrick Gomez, secrétaire administratif et juridique du SYNESUP, les syndicats ont dénoncé « l’indifférence du gouvernement face aux énormes difficultés que vivent les travailleurs de l’Université Marien-Ngouabi ». Ils réclament notamment le paiement de cinq mois de salaires en retard, notamment août et septembre 2024, ainsi que août, septembre et octobre 2025.

Les syndicats exigent également le règlement de toutes les heures diverses cumulées depuis 2018, ainsi que le versement par le Trésor public de l’ensemble des cotisations sociales aux caisses de Sécurité sociale, restées impayées depuis plusieurs années.

Le Collège intersyndical regroupe trois organisations : le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (SYPENES), le Syndicat national de l’université (SYNALU) et le Syndicat des enseignants du supérieur (SYNESUP). Malgré la paralysie générale annoncée, il a précisé que les épreuves écrites et pratiques du concours d’entrée à l’Institut supérieur d’éducation physique et sportive (ISEPS) pourront, elles, se dérouler normalement.

Les syndicats préviennent que la reprise des activités académiques reste conditionnée à la satisfaction complète de leurs revendications. En attendant une réaction du gouvernement, la plus grande université publique du pays risque de connaître une nouvelle période d’immobilisme, au détriment des étudiants et des travailleurs déjà éprouvés par plusieurs années de tensions sociales récurrentes.