Les 5 moments les plus mémorables de l’histoire de la CAN

La 35ᵉ Coupe d’Afrique des nations débute au Maroc le 21 décembre. 1xBet, site de paris sportifs international et partenaire officiel de la CAF, revient sur les moments les plus marquants de l’histoire de la plus prestigieuse compétition de football du continent.

La première Coupe d’Afrique des nations et le triomphe de l’Égypte

Le tournoi s’est tenu pour la première fois à Khartoum, capitale du Soudan, en 1957. Seules trois équipes y participaient alors : l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie. L’Afrique du Sud figurait initialement parmi les participants, mais a dû abandonner suite à sa disqualification. Ce tournoi, bien que modeste, a posé les fondements de la culture footballistique africaine et a joué un rôle déterminant dans la construction de l’identité du continent.

L’Égypte, qui disposait déjà d’un système de jeu performant, a remporté l’or avec brio. En demi-finale, les « Pharaons » ont battu le Soudan 2-1, et en finale, ils ont humilié l’Éthiopie 4-0 avec un quadruplé signé Ad-Diba.

Le titre historique de l’Afrique du Sud

Le pays a fait son retour sur la scène internationale du football en 1992 et, quatre ans plus tard seulement, a accueilli la Coupe d’Afrique des nations. Les Bafana Bafana ont soulevé la coupe, qui est devenue un symbole de renaissance nationale. En finale, les hôtes ont dominé la Tunisie 2-0 devant 80 000 spectateurs. Ce titre a confirmé le statut de l’Afrique du Sud comme nouvelle puissance du continent.

Il est à noter que la Coupe d’Afrique des nations 1996 est également entrée dans l’histoire en passant à 16 équipes. Cependant, 15 équipes ont effectivement participé au tournoi, le Nigeria s’étant retiré à la dernière minute.

Zambie, 2012 : une victoire née de la tragédie

La 28ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations, au Gabon et en Guinée équatoriale, a offert un véritable conte de fées footballistique. La Zambie ne figurait pas parmi les favoris, mais elle a réalisé un parcours impeccable et est devenue championne pour la première fois, en battant une Côte d’Ivoire constellée de vedettes au terme d’une longue séance de tirs au but en finale.

La tragédie de 1993 confère une dimension symbolique à ce succès. Ce jour-là, l’avion transportant la sélection zambienne s’écrase au large des côtes gabonaises, emportant avec lui 18 joueurs. Les hommes d’Hervé Renard se sont battus non seulement pour la gloire sportive, mais aussi pour la mémoire de ceux qui resteront à jamais gravés dans l’histoire du football ivoirien.

Deux chocs décisifs entre la Côte d’Ivoire et le Ghana (1992 et 2015)

Le football a cette capacité à entretenir la tension pendant des décennies. En 1992, la Côte d’Ivoire et le Ghana s’affrontaient en finale de la CAN, un match entré dans les annales comme l’un des plus dramatiques. Le temps réglementaire n’ayant pas déterminé de vainqueur, il a fallu 22 tirs au but pour départager les troupes. Les Ivoiriens se sont révélés plus forts et ont remporté la CAN pour la première fois de leur histoire.

En 2015, le scénario s’est répété : les deux équipes n’ont pas réussi à trouver le chemin des filets, et le sort du titre s’est joué aux tirs au but. Les « Éléphants » ont débuté par deux frappes ratées, suivies par une série de sans-faute. Après le but décisif de leur gardien, Boubacar Barry, les joueurs ivoiriens ont couru vers leurs supporters, tandis que les Ghanéens se sont écroulés au sol, en plein désespoir.

Le Sénégal brise le signe indien 

Pendant de nombreuses années, le Sénégal a été considéré comme l’une des meilleures équipes africaines, sans jamais accrocher de trophée. Il a fallu attendre 2021 pour que les « Lions de la Téranga » empochent enfin le titre tant attendu : en finale, l’équipe d’Aliou Cissé est venue à bout de l’Égypte aux tirs au but.

Sadio Mané aurait offert la victoire à ses consorts dans le temps réglementaire, s’il n’avait pas loupé son penalty. Le capitaine sénégalais a alors pris les choses en main et a transformé le penalty lors de la séance de tirs au but. Après le coup de sifflet final, les Sénégalais ont déferlé dans les rues pour célébrer un triomphe qu’ils attendaient depuis plus de 50 ans.

La CAN 2025 réunira les stars du football mondial, promettant des matchs époustouflants, des rebondissements inattendus et un véritable spectacle footballistique. Suivez le tournoi et pariez avec les meilleures cotes sur 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international !

Congo : la CSLC veut renforcer l’accompagnement des médias

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), organe de régulation des médias, Médard Milandou, a annoncé, le 12 décembre, la création prochaine d’un fonds spécial destiné au soutien des organes de presse.

 

Médard Milandou a dévoilé plusieurs innovations visant à améliorer les conditions de travail des journalistes. Parmi elles figure la mise en place, dans les prochains mois, d’un fonds d’appui à la presse. Une commission ad hoc sera chargée de définir les modalités et critères d’attribution de cette aide.

« Conformément à ses attributions, le CSLC veille à une répartition équitable des aides de l’État entre les entreprises publiques et privées. Le gouvernement a décidé de constituer un fonds d’appui à la presse sur la base de la redevance audiovisuelle. Une réflexion sera menée avec le ministère de la Communication et les organisations professionnelles afin d’en définir les mécanismes d’octroi », a précisé le président du CSLC.

Autre annonce majeure, la relance de la campagne d’attribution de la carte de presse. Cette initiative vise à faciliter l’accès des journalistes aux sources d’information, notamment dans le cadre des activités politiques et électorales.

« Le CSLC vient de relancer la campagne d’attribution de la carte de presse afin de permettre aux journalistes d’accéder plus facilement aux meetings et autres événements à caractère électoral. Les directeurs de médias et les journalistes indépendants sont invités à se rapprocher du secrétariat général pour plus d’informations », a-t-il indiqué.

Cette mesure s’inscrit dans la perspective de la prochaine élection présidentielle prévue dans trois mois, pour laquelle le régulateur souhaite garantir une couverture médiatique professionnelle et équilibrée.

La rencontre a réuni de nombreux responsables de médias ainsi que les professionnels de la plume et du micro. Une occasion pour le nouveau président de présenter le fonctionnement du CSLC, composé d’un bureau exécutif de trois membres, (président, vice-président et secrétaire comptable) appuyé par huit hauts-conseillers chargés d’animer les différentes commissions.

En ce qui concerne les médias en ligne et des réseaux sociaux dans le paysage médiatique congolais, Médard Milandou a souligné la nécessité d’une régulation adaptée. Il a appelé les professionnels des médias à faire preuve de responsabilité et d’esprit républicain dans l’exercice de leur métier.

Congo : Kaani Assistance alerte sur la hausse des VBG

L’organisation non gouvernementale a présenté, le 12 décembre à Brazzaville, le rapport d’une étude réalisée au mois de novembre, dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.

 

Intitulé « Visibiliser et documenter les violences faites aux femmes en République du Congo », le rapport dresse un état des lieux des réalités vécues par les survivantes. Aussi, les difficultés rencontrées par les acteurs de prise en charge. L’enquête a été menée en collaboration avec la police judiciaire, des hôpitaux de Brazzaville et le Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre.

Sur le terrain, les équipes de Kaani Assistance, conduites par la coordinatrice Luce Bénédicte Gangoue et sa collègue Franche Orchidée Malanda, ont identifié plusieurs défis majeurs. Parmi ceux-ci, l’organisation note le manque récurrent de kits de prise en charge, l’absence de suivi psychologique, ainsi que des lourdeurs administratives et opérationnelles qui entravent l’accompagnement des victimes.

Le rapport souligne par ailleurs une hausse notable des cas de VBG en 2025, comparativement aux années 2023 et 2024. Cette situation est attribuée à la précarité économique, aux inégalités de genre, au poids des traditions, à la faible sensibilisation des communautés et à la banalisation des violences.

Malgré leur ampleur, ces violences restent largement sous-déclarées, en raison de la stigmatisation, de la peur des représailles et de l’absence d’un système harmonisé de collecte des données, rendant les réponses institutionnelles peu adaptées. C’est ce que révèle les résultas de l’étude.

Pour améliorer la documentation, Kaani Assistance a lancé un sondage en ligne sur son site internet. L’initiative vise notamment à recueillir davantage de témoignages, donner la parole aux survivantes, publier les données disponibles et renforcer la collaboration entre la société civile, les forces de sécurité et les structures de santé.

Parmi ses recommandations figurent la mise en place d’un mécanisme national de coordination des données, le renforcement des capacités des acteurs, la création d’espaces sécurisés pour l’accueil des victimes, ainsi que l’intensification des actions de prévention et de sensibilisation communautaire.

Pour Kaani Assistance, ce rapport constitue un point de départ et un appel à une action collective renforcée afin de mieux protéger les femmes et de lutter durablement contre les violences basées sur le genre au Congo.

Congo : 20 000 patients VIH et 4 000 tuberculeux menacés de rupture de traitement en 2026

Le Comité de coordination national (CCN), organe chargé de la gestion des financements du Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tire la sonnette d’alarme et sollicite l’implication urgente des autorités dans l’achat des médicaments essentiels.

 

Selon les chiffres dévoilés lors de la cérémonie de restitution de la mission du Fonds mondial au Congo, près de 20 000 personnes vivant avec le VIH et environ 4 000 patients atteints de tuberculose pourraient se retrouver sans médicaments antirétroviraux et antituberculeux l’année prochaine, en cas de rupture de financement ou de stocks.

Le gestionnaire du portefeuille principal du Fonds mondial pour le Congo, le Togo et le Bénin, Eplakessi Kouadjani, a rappelé que le Congo reste confronté à des épidémies persistantes. Il a notamment souligné l’augmentation du taux de prévalence du VIH, avec les jeunes comme groupe le plus exposé.

S’agissant de la tuberculose, bien que le pays affiche un taux de prise en charge thérapeutique de 100 %, les données sanitaires font état de 83 000 décès, révélant l’ampleur du défi. Face à cette situation, Eplakessi Kouadjani a insisté sur la prise en charge de la mère et de l’enfant, le renforcement du financement de la santé et la mobilisation des ressources, en impliquant le secteur privé et les créanciers.

Le Congo a bénéficié d’un don de 90 millions d’euros pour la période 2024-2026, grâce à l’appui technique et financier du fonds mondial. C’est du moins ce qu’a précisé la présidente du CCN, Esmo Valérie Maba Moukassa

« Ces subventions ont permis d’atteindre des niveaux satisfaisants pour plusieurs indicateurs de santé liés aux trois pandémies », a-t-elle rappelé, appelant les membres du CCN et les acteurs de la société civile à préserver ces acquis.

Toutefois, elle a lancé une mise en garde : « Si nos appels ne sont pas entendus et que les subventions venaient à être réduites, nous serions contraints d’envisager des actions de mobilisation pour faire valoir nos préoccupations », a-t-elle averti.

Révision des listes électorales : le DGAE appelle les Congolais à vérifier leurs inscriptions

Cet appel intervient en application de l’arrêté ministériel fixant la période de réclamations sur les listes issues de la révision du 30 octobre 2025.

 

Le directeur général des Affaires électorales (DGAE), Jean-Claude Etoumbakoundou, a appelé, dans un communiqué rendu public, toutes les personnes de nationalité congolaise enrôlées sur les listes électorales à se présenter dans leurs circonscriptions administratives afin de vérifier la présence et l’exactitude de leurs noms sur les listes provisoires actuellement affichées.

Cet appel intervient en application de l’arrêté ministériel fixant la période de réclamations sur les listes issues de la révision du 30 octobre 2025. Du 3 au 16 décembre, les citoyens sont invités à exercer leur devoir de patriotisme et de civisme démocratique en consultant ces listes provisoires mises à disposition dans les différentes circonscriptions de leurs lieux de résidence.

Selon la DGAE, la période de consultation permet aux électeurs de vérifier librement leurs identités, de signaler les éventuelles erreurs d’orthographe, omissions ou affectations incorrectes dans les bureaux de vote.

« L’affichage à temps des listes provisoires permet à chacun de signaler, auprès des commissions administratives, les erreurs à corriger afin de préserver la crédibilité des listes électorales. La République du Congo, qui aspire à des élections libres, transparentes et apaisées, n’a rien à gagner dans la polémique », précise le communiqué.

Conformément au décret n°2001-530 du 31 octobre 2001, modifié en 2008 et 2012, les sous-préfets et administrateurs-maires sont tenus d’afficher les listes électorales le même jour et d’informer la population que les réclamations sont recevables durant quatorze jours.

L’article 17 du même décret prévoit qu’après examen des réclamations, les commissions administratives arrêtent les listes et les transmettent à la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) pour vérification. La CNEI formule ensuite ses observations au ministre chargé des élections, avant la validation finale des listes électorales définitives.

Une fois consolidées au niveau local, les listes sont envoyées au ministère, qui tient le fichier électoral national et procède à leur publication officielle.

Depuis le 3 décembre, les malles contenant les listes provisoires ont été dispatchées dans l’ensemble du territoire, où elles sont traitées avant leur retour à la DGAE pour une dernière saisie.

Congo : le Fonds mondial appelle à renforcer les financements domestiques pour la santé

L’objectif est de garantir la continuité des services de santé essentiels et préserver les progrès réalisés contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

 

La République du Congo a bénéficié depuis 2006, d’un financement cumulé de 284 millions de dollars soit environ 160,9 milliards de FCFA, du Fonds mondial pour soutenir la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Pour le cycle actuel de trois ans, l’appui s’élève à 71 millions de dollars, soit près de 39,8 milliards de FCFA.

Mais dans un contexte international marqué par la baisse des contributions de plusieurs partenaires au développement, le Fonds mondial encourage désormais le Congo à mobiliser davantage ses propres ressources.

« Le Fonds mondial vient en complément des efforts des pays récipiendaires. Le Sénat et le Parlement peuvent jouer un rôle essentiel pour faire avancer le plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements domestiques », a expliqué Plaikessi Kouadjani, gestionnaire principal de portefeuille, lors d’une rencontre avec le président du Sénat.

Plaikessi Kouadjani a rappelé que les investissements du Fonds mondial ont permis : d’assurer des traitements antirétroviraux à 45 000 personnes vivant avec le VIH, de renforcer la prise en charge des patients atteints de tuberculose, de financer cette année la distribution de 2,7 millions de moustiquaires imprégnées contre le paludisme.

Congo : lancement des activités du projet Hiswaca

Financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Banque mondiale, ce projet régional vise à moderniser le système statistique congolais.

 

Les activités du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du centre (Hiswaca–SOP 2), ont officiellement été ouverts mardi 9 décembre à Brazzaville. L’objectif de ce projet régional est entre autres de moderniser le système statistique congolais et à renforcer la qualité des données produites dans le pays.

Financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Banque mondiale, c’est le fruit du partenariat entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale. Le projet Hiswaca se veut un levier stratégique qui vise également à améliorer l’accès, la diffusion et l’utilisation des données, à renforcer les compétences techniques des cadres et agents, ainsi qu’à accompagner les réformes institutionnelles nécessaires à la modernisation du système statistique national.

La cérémonie de lancement a réuni plusieurs membres du gouvernement, des parlementaires, des représentants du Groupe de la Banque mondiale, des institutions et organismes accrédités, des acteurs-clés du système national de la statistique, parmi lesquels les responsables de l’Institut national de la statistique, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.

Ces cinq années de mise en œuvre permettront d’adopter des normes statistiques internationales, de renforcer la production de statistiques économiques, sociales et démographiques, et de moderniser les infrastructures physiques et numériques des institutions du secteur. C’est du moins ce qu’a expliqué le coordonnateur national, Patrick Valery Alakoua.

Congo : le CAD alerte sur une hausse de 131 % des violations des droits humains

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre, le Centre d’Actions pour le Développement (CAD) tire la sonnette d’alarme.

 

Dans un rapport rendu public en début de semaine, l’organisation dénonce ce qu’elle qualifie de « politique sécuritaire expéditive », pointant une détérioration inquiétante des droits civils et politiques en République du Congo.

Selon le document de plus de 200 pages, les violations des droits civils et politiques ont augmenté de 131 % entre 2024 et 2025, soit 2 764 cas supplémentaires enregistrés en un an. Un chiffre sans précédent, présenté par le directeur exécutif du CAD, Trésor Nzila, lors d’une conférence de presse à Brazzaville.

« La dégradation de la situation s’explique par un contexte marqué par des opérations sécuritaires menées conjointement par la police, la gendarmerie et la Direction de la sécurité présidentielle », affirme Trésor Nzila. Pour l’organisation, ces opérations, censées répondre à la montée du grand banditisme, ont paradoxalement aggravé la situation en matière de droits humains.

Depuis plusieurs mois, le pays fait face au phénomène des « bébés noirs » ou kulunas, des groupes de jeunes délinquants responsables d’agressions violentes. Pour y répondre, le chef de l’État a ordonné fin septembre l’intervention d’un corps d’élite, dont les méthodes suscitent une forte polémique.

Pour Trésor Nzila, cette stratégie doit être révisée : « Aucune politique sécuritaire ne peut justifier la négation du droit à la dignité et à la justice. Il n’est pas trop tard. Le président de la République et le gouvernement doivent prendre conscience que cette opération entache l’image du pays. Elle doit s’arrêter. La justice doit reprendre le dessus. »

Contactées, les autorités nationales n’ont pas souhaité réagir aux conclusions du rapport. Fin novembre, le président Denis Sassou Nguesso promettait encore d’être « intraitable » et de poursuivre « jusqu’au dernier bandit », réaffirmant la fermeté de l’État face à l’insécurité.

Congo : l’activité économique affiche une croissance de 2,8 au troisième trimestre 2025

C’est ce qui ressort de la dernière session annuelle du Comité national économique et financier du Congo (CNEF), qui s’est tenue lundi 08 décembre 2025, à Brazzaville.

 

Le Comité national économique et financier du Congo (CNEF), organe national rattaché à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), a organisé sa dernière session annuelle consacrée à l’examen de la conjoncture économique nationale et sous-régionale. Présidée par le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, la réunion a permis aux membres du CNEF de dresser un bilan macroéconomique encourageant pour l’année 2025.

Selon les conclusions du CNEF, l’activité économique du Congo s’est nettement renforcée au troisième trimestre 2025. Cette dynamique s’explique par la poursuite des investissements dans le secteur pétrolier, ainsi que par la vigueur du secteur hors pétrole. Grâce à ces performances, le taux de croissance du produit intérieur brut réel devrait atteindre +2,8% en 2025, contre 1,5% en 2024.

Sur le plan des prix, l’inflation devrait rester proche de la norme communautaire de 3%, légèrement inférieure au niveau de 2024 (3,1%), en dépit de hausses sur certains produits alimentaires et des perturbations observées dans la fourniture d’électricité.

Les experts de la BEAC ont également relevé une évolution notable du financement de l’économie. L’encours des crédits bruts accordés par les banques a progressé de 27,9%, atteignant 1 816,4 milliards FCFA au 31 août 2025. Parallèlement, les créances en souffrance ont augmenté de 15,7% pour s’établir à 264,8 milliards FCFA.

Sur le marché financier, les activités du Congo ont été marquées par une hausse de 4,7% des besoins exprimés et de 12,1% de l’encours, qui s’élève désormais à 2 659,3 milliards FCFA en glissement annuel.

Au niveau de la zone CEMAC, la BEAC indique que l’indice composite des activités économiques a progressé de 6,7% sur un an, après 8,0% au trimestre précédent. En septembre 2025, l’inflation moyenne annuelle s’est établie à 2,8%, contre 4,3% un an plus tôt. Pour l’ensemble de l’année, la croissance du PIB sous-régional est attendue à 2,6%, contre 2,7% en 2024.

Malgré un environnement international marqué par la montée du protectionnisme américain et par des tensions géopolitiques persistantes, le CNEF estime que l’économie congolaise fait preuve de résilience. Selon les dernières « Perspectives de l’économie mondiale » publiées par le Fonds monétaire international en octobre 2025, la croissance mondiale devrait s’établir à 3,2% en 2025 et 3,1% en 2026

Congo-corruption : la jeunesse au cœur de la stratégie de la Halc

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, ce 9 décembre, le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, a lancé un appel à la jeunesse pour qu’elle s’engage activement dans la promotion de l’intégrité et de la transparence.

 

Placée sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain », cette journée a été l’occasion de rappeler le rôle stratégique que jouent les jeunes dans l’éradication de ce fléau. « Il s’agit de faire passer la jeunesse du statut de victime à celui d’acteur engagé contre la corruption », a souligné Emmanuel Ollita Ondongo.

La Halc entend renforcer les actions de sensibilisation à travers le slogan « Oui à l’intégrité, la corruption ne passera pas par moi », tout en offrant aux jeunes des espaces d’expression et de dialogue. À l’ère du numérique, leur capacité à utiliser les nouvelles technologies est perçue comme un atout majeur pour promouvoir la transparence et faciliter la dénonciation sécurisée des actes de corruption.

Le président de la Halc a rappelé l’obligation de déclaration d’intérêts pour les agents publics, conformément au décret en vigueur, annonçant l’ouverture prochaine d’une permanence dédiée à cette formalité.