Congo : le Sénat adopte un cadre juridique pour les déplacés internes

Les sénateurs ont adopté mercredi 19 juillet, au cours de la session plénière le projet de loi portant protection et assistance au déplacés internes.

 

La chambre haute du Parlement a voté le 19 juillet dernier, deux projets de loi. Le premier portait sur la protection et l’assistance aux personnes déplacés internes. Il s’agit d’un cadre juridique permettant de protéger et d’assister les déplacés internes. Ledit cadre fixera les rôles, les niveaux de responsabilité de l’Etat, des acteurs humanitaires et de défense des droits de l’homme.

Le présent projet permettra de promouvoir et renforcer les mesures nationales destinées à prévenir, à atténuer, à interdire et à éliminer les causes profondes du déplacement interne et prévoir des solutions durables et de définir les droits et les devoirs des personnes déplacées internes.

Les sénateurs ont également adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de coopération entre le gouvernement du Congo et celui du Rwanda relatif à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique et de service et l’obtention de visa sans frais à l’arrivée pour les détenteurs de passeport ordinaire.

Le présent accord a également pour but d’encadrer l’entrée, le transit, le séjour et la sortie des citoyens ordinaires et des fonctionnaires des deux parties. Il comporte trois centres d’intérêt, à savoir faciliter la circulation des citoyens ordinaires et les fonctionnaires entre le Congo et le Rwanda, consolider les relations amicales et de coopération ainsi qu’instaurer les mécanismes visant le renforcement des liens diplomatiques entre les deux Etats.

Congo : seulement 2 maisons d’arrêt offrent des conditions adaptées

C’est ce qui ressort de la session plénière du Sénat qui s’est tenue dans la salle des conférences du Palais des congrès à Brazzaville.

 

Le ministre de la justice Aimé Ange Wilfrid Bininga a fait le point ce mardi 1er mars sur la situation des maisons d’arrêt que compte notre pays. C’était au cours d’une séance plénière du Sénat tenue dans la salle des conférences du Palais des congrès à Brazzaville.

Les sénateurs ont examiné puis adopté à leur tour le projet de loi portant code pénitentiaire en République du Congo, c’était au cours d’une séance plénière qu’a dirigé Pierre Ngolo, président du Sénat.

Le traitement des détenus en milieu carcéral et le fonctionnement des maisons d’arrêt ont figuré parmi les préoccupations des sénateurs.

Répondant aux questions de ces derniers, le ministre de la justice a dressé le bilan des maisons carcérales que compte la République du Congo.

« Il existe bel et bien 17 maisons d’arrêt reconnues au Congo par la loi. Du fait de la vétusté certaines maisons d’arrêt ne fonctionnent plus » a-t-il déclaré.

Seules les maisons d’arrêt de Brazzaville et celle de Pointe-Noire qui en dépit des difficultés liées à la surpopulation carcérale offrent des conditions mieux adaptées que les autres maisons d’arrêt.

Un véritable problème a reconnu Aimé Ange Wilfrid Bininga qui a noté d’autres manquements « normalement chaque tribunal de grande instance devrait disposer d’une maison d’arrêt », a-t-il signifié.