La société civile sénégalaise va porter plainte contre le gouvernement congolais !

Le représentant de la société civile sénégalaise a annoncé dans une déclaration qu’il va porter plainte au gouvernement congolais pour non-assistance de personnes en danger.

La mort de Mansour Nalla Bâ, ce sénégalais originaire de Ourossogui assassiné au Congo Brazzaville dans les conditions atroces n’arrête pas de faire parler. Maître Moussa Bokar Tchiam, le représentant de la société civile sénégalaise a poussé son ras-le-bol et promet des poursuites contre le gouvernement congolais.

« Trop, c’est trop. Nous sommes vraiment révoltés. Il est vraiment temps que nos autorités prennent les dispositions nécessaires pour que les Sénégalais qui se trouvent à l’étranger soient protégés » a-t’il dans un premier temps balancé avant de prendre en charge le gouvernement congolais qu’il annonce vouloir poursuivre.

« C’est la goutte d’eau qui a débordé le vase ! Nous allons porter plainte à l’Etat congolaise ! En tant que partie civile, nous allons porter plainte pour non-assistance de personnes en danger. C’est inadmissible, intolérables que nos ressortissants soient traités ainsi au Congo Brazzaville, chaque mois un meurtre ! » A menacé celui qui est par ailleurs maire de Ourossogui.

Il conclut : « Il appartient au gouvernement congolais, de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité et la sauvegarde des biens et des personnes étrangères sur leurs territoires. » Pour rappel, Mansour Nalla Bâ, le sénegalais assassiné travaillait dans une boulangerie au Congo avant sa mort. Il avait 36 ans et était marié.

Enseignement et recherche : vers un accord-cadre entre Dakar et Brazzaville

Les ministres des enseignements supérieurs du Congo et du Sénégal, ont manifesté cette volonté le lundi 16 avril à Dakar.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Sénégal, Mary Teuw Niane et son homologue du Congo, Bruno Jean Richard Itoua, ont manifesté, lundi, à Dakar, leur volonté de procéder à la signature d’un accord-cadre au mois de juin prochain et de rétablir « un pont historique entre les deux capitales » Brazzaville et Dakar.

« Nous sommes venus ici, fruit de longs échanges entre nos deux ministères, pour essayer de rétablir un pont historique entre deux capitales Dakar et Brazzaville qui incarnaient l’intellectualisme en Afrique francophone à travers les instituts universitaires historiques que sont l’université Marien Ngouabi et l’Université Cheikh Anta Diop », a dit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche du Congo.

Jean Richard Itoua s’exprimait lors d’une conférence de presse en présence de son homologue sénégalais Mary Teuw Niane.

Selon lui, « visiblement leurs exécutions n’ont pas été à la hauteur de ce qui devait continuer à rester ce pont. Aujourd’hui, la volonté des deux ministres que nous sommes est de rétablir ce pont mais surtout de la voire vivre à travers des actions très prises ».

« C’est l’objet de l’accord qui est à discussion entre nos deux équipes et qui va être rapidement finalisé au plus et pourquoi pas au mois de juin à l’occasion de la commission mixte », a-t-il ajouté.

« Nos deux équipes y ont discuté et il reste juste à le finaliser et comme l’a dit mon ami et frère, au mois de juin nous espérons dans le cadre de la commission mixte Congo-Sénégal pouvoir procéder à la signature de cet accord-cadre », a indiqué Mary teuw Niane.

« Déjà, nos étudiants et étudiantes n’ont pas attendu, ils sont dans les deux pays, nos enseignants chercheurs se connaissent et nos universités ont des relations », a-t-il souligné.

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, « il s’agit de renforcer cela et de l’inscrire dans cette vision nouvelle de l’enseignement supérieur et de la recherche ».

’’Nous avons durant ces jours, aussi bien à Dakar, Thiès, Diamniadio et encore Dakar, compris que nous étions en train de réaliser les mêmes visions de l’enseignement supérieur et de la recherche pour nos différents pays et celles de nos deux chefs d’Etat », a t-il ajouté.

« C’est heureux que ce soient deux pays liés par l’histoire puisqu’au Sénégal on rappelle toujours Brazzaville, c’est qu’à Brazzaville on rappelle Dakar et qui sont aussi des capitales qui ont accueilli des moments historiques de l’évolution intellectuelle et culturelle de notre continent et ces échanges vont aboutir à un accord-cadre », a-t-il conclu.

 

Honorés au Congo devant 16 chefs d’Etat, les Sénégalais snobent Denis Sassou Nguesso

C’est ce 25 avril prochain que se tiendra la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. A Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso accueillera 16 chefs d’Etat pour discuter, avec eux, de la mise en œuvre du projet. En marge de ces travaux, Denis Sassou Nguesso a décidé de monter les couleurs du Sénégal et d’honorer notre pays à travers son fils, le sergent Malamine Camara, héros éternel et défenseur du Congo. Mais, cet événement majeur, qui voudrait saluer le parcours héroïque d’un compatriote, est snobé par le Sénégal qui risque d’être absent à cette cérémonie solennelle doublement bénéfique pour notre diplomatie. Et améliorer la vision qu’ont les Congolais de nos 25.000 compatriotes vivant au Congo Brazzaville.
C’est à un incident diplomatique aux conséquences incalculables que l’on tend, certainement. Ce 25 avril, le président congolais, Denis Sassou Nguesso accueillera 16 chefs d’Etat et chefs de gouvernement, à Brazzaville, pour parler de climat, du fleuve Congo et du fonds bleu mis en place lors du dernier sommet du COP 22. Défenseur acharné de ce fonds bleu à l’international, Mouhamed VI, le roi du Maroc et grand ami du Sénégal, est attendu dès le 23 avril dans la capitale congolaise. En marge de ces travaux, le président congolais a décidé d’honorer un fils du Sénégal : le Sergent Malamine Camara. A cet effet, Denis Sassou Nguesso a décidé de faire entonner l’hymne national sénégalais par son armée, lever les couleurs du Sénégal au-dessus du mémorial des armées et rendre un vibrant hommage à ce sous-officier sénégalais natif de Gôrée grâce à la bravoure duquel soldat, le Congo Brazzaville n’a jamais été conquis par les Belges.

Recruté par Pierre Savorgnan de Brazza, l’explorateur français lors de son passage à Dakar, pour l’accompagner dans son expédition, Malamine Camara s’est très tôt fait remarquer par sa bravoure, générosité et sa clairvoyance politique. Homme de confiance de Pierre Savorgnan de Brazza, il a été désigné par le colonisateur comme le gardien de la station de ce nouveau territoire appelé Brazzaville à la suite d’un traité signé avec le roi du Pool, Makoko 1er. Nommé chef militaire du territoire, c’est par son sens élevé de la générosité et par son humanisme hérité de la légendaire Téranga sénégalaise que ce sous officier parviendra à se payer l’affection des sujets du roi Makoko Premier. Il était tellement bien introduit chez les congolais que ses adversaires croyaient perdre leur temps, en tentant de s’acheter la sympathie des habitants du Pool. Face à ses nombreux échecs, Stanley avait écrit : « Malamine avait retrouvé les siens. Il se trouvait d’ailleurs dans son élément au milieu de ces indigènes de race inférieure. De quelles fables le sergent sénégalais berna t-il les indigènes ? Nous fît-il passer pour des anthropophages friands de la chair des petits-enfants ?»

Chasseur intrépide, Malamine Camara est aussi un pêcheur talentueux qui ne rentrait jamais bredouille de ses expéditions. Grâce à ses aptitudes physiques et la chance incommensurable qui couronnent ses expéditions, les sujets du roi, sous son règne, ne manquèrent de rien. « Sa technique était toute simple. En bon africain, il s’était appliqué la bienveillance des chasseurs. A chaque retour de chasse comme de pêche, il prenait juste ce dont il avait besoin. Et laissait la population se servir, gratuitement« , a témoigné de lui Henri Morton Stanley, le colonisateur du Congo Kinshasa, dans ses mémoires.

Cette générosité, ce culte du partage a valu à Malamine d’être couvé par les Batéké. Le colonel Gangouo, conseiller spécial du roi, a soutenu que, « par moment, les populations s’inquiétaient pour lui : « Mayélé » a-t-il mangé? Alors, on lui apportait du poisson et autres nourritures. » Mayélé, qui veut dire débrouillard, est le surnom que les Batéké lui avaient donné les populations. Avec seulement deux tirailleurs sénégalais et dotés que de quelques munitions -dont une grande partie avariée-, le sergent Malamine a fait échouer toutes les tentatives des Belges d’annexer ces territoires qui forment aujourd’hui le territoire du Congo Brazzaville. Et, en de nombreuses reprises, Stanley a tenté de reprendre Brazzaville à ce Sénégalais abandonné par Savorgnan de Brazza et la France.

« En rendant hommage à ce Sénégalais, nous voulons saluer un modèle de courage, de loyauté et de fidélité. » Ont écrit les officiels congolais dans une correspondance envoyée au chef de l’Etat sénégalais qu’ils veulent voir participer à cette levée des couleurs. Dans la conscience collective congolaise, ce Sénégalais a été le premier maire de l’embryonnaire ville de Brazzaville. « C’est lui qui gérait les affaires politiques et administrative de Brazzaville et était l’interlocuteur du Roi Makoko dont il manipulait parfaitement la langue, « LE TÉKÉ ». Ses relations avec les populations locales étaient amicales et fraternelles. » Ont témoigné de nombreux historiens.
Cet amour qu’ont les Congolais de «Mayélé» était si sincère et si profond que lorsque le colon a affecté le sergent Malamine au Gabon, les populations se sont rebellées pour réclamer son retour dans la colonie du Congo. Décoré de la médaille militaire française, pour sa bravoure et sa loyauté, le sergent Malamine Camara est rentré au Sénégal où il est décédé à Dakar en 1886.

A propos du sergent sénégalais, Fortuné Charles de Chavannes, un compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza a écrit : « J’ignore si, au Sénégal, quelque chose existe qui rappelle ce nom. Pour moi qui, jusqu’au soir d’une vie déjà longue, ai toujours gardé à Malamine une des meilleures places dans mes réminiscences de l’Ouest africain, je dédie amicalement à sa mémoire ces simples pages. Elles seront comme l’oraison funèbre tardive du magnifique sergent noir qui fut toujours au niveau de ses tâches et dont le nom mérite vraiment, ne serait-ce que pour l’exemple, d’être préservé de l’oubli. »

C’est à cet homme-là, à ce Sénégalais célébré par ses amis comme par ses ennemis, que les Congolais veulent, à travers notre drapeau national -et non celui français- rendre hommage. Et, pour l’occasion, ils ont invité les autorités sénégalaises. Mais, à Dakar on semble n’être pas très chaud d’aller répondre « à l’invitation d’une cérémonie où on célèbre un supplétif de l’armée française. » Comble de l’ironie, à chaque fois que l’occasion leur est offerte, les chefs d’Etat sénégalais se sont toujours levés de leurs fauteuils pour saluer les anciens combattants sénégalais qui, comme le sergent Malamine, ont tous combattu pour la France. Et cela n’a jamais offusquer personne.

Du côté de Brazzaville, la fanfare de l’armée continue inlassablement de répéter notre hymne national. Et, on espère que Macky Sall, le chef de l’Etat sénégalais, sera de l’événement. Comme les Congolais, les 25.000 Sénégalais de Brazzaville se préparent, déjà, à accueillir leur chef. Et à l’acclamer. Pour ces concitoyens, ce moment, très important dans la vie des congolais, leur permettra, pendant de longues périodes, de bénéficier de la sympathie des Congolais envers les descendants d’un de leurs bienfaiteurs. Aussi, le président Denis Sassou Nguesso, l’un des plus vieux présidents africains en exercice, et élément incontournable de la diplomatie en Afrique, pourrait avoir de la mémoire pour ces Sénégalais, descendant du bon sergent Malamine.

Enseignement supérieur : la commission mixte Congo-Sénégal se tient à Dakar

Le ministre Bruno Jean Richard Itoua, qui a quitté Brazzaville le 11 avril avec sa délégation, a échangé la veille avec l’ambassadeur du Sénégal au Congo, Batoura Kane Niang.

Les travaux de la commission mixte de coopération entre le Congo et le Sénégal, dans le domaine de l’enseignement supérieur, se tiennent cette semaine à Dakar. La partie congolaise présentera plusieurs dossiers, dont celui relatif à la révision des coûts d’études de ses étudiants, qui sont plus cher. Cela, dans le cadre des relations de coopération bilatérale entre les ministères sénégalais et congolais en charge de l’enseignement supérieur. « Il fallait préparer cette mission et harmoniser les accords de coopération qui existent entre les deux pays et voir dans quelle mesure, ils vont visiter certaines écoles supérieures du Sénégal, afin de regarder comment ils vont renforcer leur coopération bilatérale dans le cadre de la formation au niveau de l’enseignement supérieur aussi bien qu’au niveau des sciences, des lettres, de la médecine et dans tous les domaines de l’enseignement », a expliqué Batoura Kane Niang à sa sortie d’audience, précisant que la coopération entre les deux pays est au beau fixe.

Selon elle, le Sénégal demeure la première destination des étudiants congolais. « Nous avons plus de six mille étudiants congolais. Donc, c’est important que les deux ministres puissent se retrouver afin d’échanger sur les domaines de coopération pour voir comment développer tout ce potentiel qui existe entre les deux pays », a conclu l’ambassadeur du Sénégal en poste à Brazzaville.

Quel pays d’Afrique ira le plus loin lors de la Coupe du Monde 2018 ?

Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie : qui ira le plus loin dans cette Coupe du Monde 2018 ? Conseils et pronostics pour cette CDM 2018.

Lors du tirage de la CDM 2018, les 32 nations qualifiées ont plus ou moins été bien loties. Désormais, elles savent toutes qui elles affronteront lors de la phase de poules. Les cinq nations africaines qualifiées n’auront pas toutes les mêmes chances au départ, incontestablement.

Coupe du Monde 2018 : Un petit point sur la situation

La CDM 2018, c’est 32 pays, des stars comme Messi et CR7 ayant l’habitude de briller en C1, 64 matchs, un mois de compétition et surtout des millions et des millions de personnes scrutant l’événement. Bref, le plus grand tournoi sportif 2018 à travers le monde avec un nombre impressionnant de pronostics pour cette Coupe du Monde 2018. La prochaine CDM en Russie, qui se déroulera du 14 juin au 15 juillet, promet un été de folie. Pour patienter, quelques retouches au niveau des horaires ont été effectuées afin de contenter les diffuseurs. Alors, qu’attendent les cinq équipes nationales africaines que sont la Tunisie, le Sénégal, le Nigeria, le Maroc et l’Égypte ?

Comment se sont qualifiées les sélections nationales africaines ?

Après de longs mois de qualifications pour le Mondial 2018, les cinq pays africains qui vont y participer sont enfin connus. Entre les mois de juin et juillet, ces différentes nations vont défendre leurs couleurs contre les plus grandes sélections nationales à travers le globe. Comment ont-elles réussi à se qualifier ?

  • Nigeria : Il s’agit pour cette nation d’une troisième qualification de suite. La sélection a été la première a se qualifier pour la CDM 2018 de foot. Ils ont réussi à décrocher leur place pour la Russie en battant les Zambiens sur le plus petit des scores 1-0 en octobre 2017. Sachez que le Nigeria dispute sa 6e phase de Mondial de son histoire. Fait encore plus remarquable, il s’agit de sa troisième édition de suite après 2010 et 2014.
  • Égypte : C’est une qualification historique puisque la nation africaine n’avait pas réussi à se qualifier depuis … 28 ans et l’édition 1990 ! Les Pharaons ont validé leur place pour cette Coupe du Monde 2018 via une victoire obtenue dans les derniers moments de sa confrontation face au Congo. C’est grâce à deux buts de son attaquant phare Mohamed Salah que la nation africaine a décroché son billet en Russie.
  • Sénégal : 16 ans après leur dernière qualification, le Sénégal a réussi à se qualifier pour la Russie. Le pays africain est la 3e nation après le Nigeria et L’Égypte à avoir décroché son billet. La nation africaine a obtenu le fameux sésame le 10 novembre 2017 en battant l’Afrique du Sud sur le score de 2 à 0. Ultra-réalistes, ils se sont imposés grâce à un Sadio Mané des grands jours, mais aussi au moyen d’une défense solide. Malgré le fait que le Sénégal ait grandement souffert face aux Bafana Bafana, l’essentiel a été préservé : cette seconde qualification à la CDM, après l’édition 2002 en Corée du Nord.
  • Tunisie : 12 ans après la dernière qualification, la Tunisie a elle aussi décroché la timbale avec un match nul et vierge 0-0 contre la Libye. Malgré un match plutôt faible, le pays africain fut ainsi le quatrième à décrocher sa qualification.
  • Maroc : Second pays du Maghreb qualifié, voici une autre qualification historique 20 ans après la dernière. Le Maroc a réussi dans son histoire à se qualifier à quatre reprises pour la CDM. Mexique 1970, Mexique 1986, États-Unis 1994 ainsi que l’inoubliable France 1998.

L’Égypte, une des meilleures chances africaines

Comme la coutume le veut, le pays organisateur de la CDM (dans ce cas la Russie) jouera le premier match de la compétition contre l’Arabie Saoudite. Pour le deuxième match, c’est donc l’Égypte qui aura l’honneur de le disputer. Les Pharaons auront fort à faire puisqu’ils joueront contre le favori du groupe A qui n’est autre que l’Uruguay, qui possède deux attaquants de classe mondial dans ses rangs que sont Edinson Cavani, surnommé « El Matador » et Luis Suarez « El Pistolero ». Puis, l’Égypte affrontera la Russie, dans un match s’annonçant déjà décisif. Les Pharaons devront donc être prêts dès le début du tournoi afin de remplir l’objectif de la qualification. Quant au dernier match de groupe, il se jouera face à l’Arabie saoudite et la mission est loin d’être accomplie. Voici le programme :

  • 1er match : Égypte – Uruguay se déroulant à Ekaterinbourg, le vendredi 15 juin
  • 2e match : Russie – Égypte se déroulant à Saint-Pétersbourg, le mardi 19 juin
  • 3e match : Arabie Saoudite – Égypte se déroulant à Volgograd, le lundi 25 juin

Le Maroc devra réaliser l’exploit

En tirant le groupe B, les Lions de l’Atlas comme on les surnomme ont su lors du tirage au sort, qu’ils avaient deux grosses équipes en face d’eux. En effet, le Maroc devra se frotter à deux grosses équipes que sont le Portugal (champion d’Europe en titre) ainsi qu’à l’Espagne qu’on ne présente plus, et qui voudra tout faire pour se racheter de sa Coupe du Monde 2014 au Brésil (éliminé en poules à la surprise générale). Or, le tirage au sort a quelque part été favorable a l’équipe africaine puisque le Maroc se frottera à l’Iran, nation ayant un niveau beaucoup moins élevé que les deux ogres européens de la poule. Si ce premier match se passe bien, les joueurs de Hervé Renard donneront sans aucun doute du fil à retordre aux Ibères. Voici le programme de la poule B de cette Coupe du Monde 2018 :

  • 1er match : Maroc – Iran à Saint-Pétersbourg. Le match se déroulera le vendredi 15 juin à 15h00.
  • 2e match : Portugal – Maroc à Moscou. Le match aura lieu le mercredi 20 juin à 12h00.
  • 3e match : Espagne – Maroc à Kaliningrad. La confrontation se déroulera le lundi 25 juin à 18h00.

Le Nigeria terminera contre Messi & cie

Pour la cinquième fois en six participations à la CDM, le Nigeria affrontera l’Argentine de Lionel Messi dans le groupe D. Or, le groupe des Super Eagles ne se frotteront qu’aux vice-champions du monde 2014 à la fin du mois de juin. Avant, le pays africain amené par Gernot Rohr commencera sa CDM face à la Croatie de Rakitic et Modric, puis jouera face à l’Islande. Voici le calendrier de la nation nigérienne :

  • 1er match : Croatie – Nigeria à Kaliningrad. Le match se déroulera le samedi 16 juin à 19h00.
  • 2e match : Nigeria – Islande à Volgograd. La confrontation aura lieu le vendredi 22 juin à 15h00.
  • 3e match : Nigeria – Argentine à Saint-Pétersbourg. La date du match ? Mardi 26 juin à 18h00.

La Tunisie aura fort à faire dès le début

Comme ses frères marocains, la Tunisie se frottera à deux gros clients européens dans le groupe G. Effectivement, les Aigles de Carthage devront jouer face à la Belgique et l’Angleterre. Le troisième match se disputera quant à lui contre une nation censée être inférieure : le Panama. Ainsi, l’ordre des matchs n’est pas vraiment à l’avantage des Tunisiens qui auraient sans aucun doute préféré affronter l’équipe américaine plus tôt afin de mettre en jeu sa qualification ensuite. Voici le calendrier :

  • 1er match : Tunisie – Angleterre à Volgograd, qui aura lieu le lundi 18 juin à 18h00 heure française.
  • 2e match : Belgique – Tunisie à Moscou, se déroulera le 23 juin à midi.
  • 3e match : Panama – Tunisie à Saransk, qui aura lieu pour sa part le jeudi 28 juin à 18h00 heure française.

Le Sénégal débutera par la Pologne

Bis repetita pour le Sénégal ? Les Lions du Sénégal ont participé en 2002 à leur première CDM. D’ailleurs, c’est un mauvais souvenir pour la France puisque les bleus avaient perdu à la surprise générale à l’époque. Aliou Cissé, joueur lors de cette première participation en Coupe du Monde, est désormais entraîneur de l’équipe nationale. Les footballeurs de l’équipe africaine débuteront par la Pologne de l’attaquant du Bayern Munich Robert Lewandowski. Ensuite, le Sénégal se frottera au Japon et à la Colombie. Tout est possible dans ce groupe H, un des plus équilibrés de cette compétition. Voici le calendrier du groupe :

  • 1er match : Pologne-Sénégal à Moscou. Match qui se déroulera le mardi 19 juin à 15h00 heure française.
  • 2e match : Japon-Sénégal à Ekaterinbourg, qui aura lieu le dimanche 24 juin à 15h00 heure française.
  • 3e match : Sénégal-Colombie à Samara, qui se déroulera le jeudi 28 juin à 14h00 heure française.

Au final, qui a la meilleure chance ?

Pour rappel, le tirage au sort de la Coupe du Monde 2018 s’est déroulé à Moscou il y a quelques semaines. Pour les cinq pays d’Afrique de la compétition, c’est sans aucun doute le Sénégal qui s’en est le mieux sorti. L’Égypte et le Nigeria auront pour leurs parts une carte à jouer tandis que le tournoi s’annonce plus compliqué pour la Tunisie et le Maroc.

Le meilleur coup à jouer est donc pour le Sénégal. Effectivement, les Lions de la Teranga, comme on les surnomme, sont placés dans le groupe H. Ce dernier est certainement un des plus homogènes de la compétition. En effet, la Pologne, le Japon ainsi que la Colombie ne sont ni des favoris ni des outsiders de la compétition.

Pour l’Égypte, c’est un peu plus compliqué avec notamment la présence du pays hôte, mais elle aura de quoi gêner ses concurrents, en évoluant en contre. L’Uruguay est moins fort que par le passé et l’Arabie Saoudite est une des nations les plus faibles de la Coupe du Monde. Ainsi, le groupe est vraiment abordable. Ayant atteint la finale de la dernière CAN, elle pourra notamment compter sur l’attaquant phare de Liverpool Mohamed Salah.

Pour le Nigeria de Gernot Rohr, c’est un peu la même chose que pour l’Égypte. Impressionnants lors des qualifications, la nation africain possède des arguments techniques et athlétiques majeurs. Ainsi, la seconde place est plus que possible. Enfin, attention à ne pas enterrer trop rapidement le Maroc et la Tunisie malgré des groupes très compliqués.

Batoura Kane Niang déplore des crimes perpétrés sur les ressortissants sénégalais

L’ambassadeur du Sénégal en poste à Brazzaville a réagi suite à l’assassinat, dans la nuit du 24 au 25 mars, d’un sénégalais.

Le corps sans vie de Daye Mouhamadou Balde a été découvert aux premières heures de la matinée, dans sa boutique située à proximité du marché Kintélé, dans le neuvième arrondissement.

Les derniers éléments de l’autopsie auraient révélé que la victime aurait été ligotée, étouffée, puis sauvagement assassinée par des inconnus qui auraient emporté en même temps l’argent en liquide caché dans un tiroir. Le défunt, la quarantaine révolue, tenait un commerce depuis 2013. Son corps a été découvert très tôt par le boulanger chargé de distribuer du pain.

Face à ce cas de meurtre sur un sujet sénégalais, le quatrième en l’espace de deux ans, l’ambassadeur du Sénégal a exprimé ses profonds regrets et son indignation. Elle se dit profondément choquée de constater que les criminels arrêtés n’ont jamais été jugés après avoir commis leur forfait.

« La police a toujours fait son travail lorsqu’elle a été saisie pour un cas de meurtre. Par ailleurs, nous reprochons à la justice congolaise le manque de suivi des dossiers liés au crime. Nous n’avons jamais assisté à un procès concernant un crime sur un Sénégalais. Tous les assassins sont arrêtés, mais nous n’avons jamais eu de suite », a-t-elle regretté.

Visiblement consternée, Batoura Kane Niang a saisi cette opportunité pour rappeler d’autres cas d’assassinats perpétrés depuis 2016 sur trois sujets sénégalais. Les précédents meurtres sur Saidou Abdoulaye Ba, Ousmane Touré et Abdoulaye Kane, a-t-elle affirmé, ont été commis à Bacongo et Talangaï. « Ils ont été froidement assassinés par des bandits récidivistes qui leur réclamaient toujours de l’argent », a indiqué le diplomate.

« Notre compatriote Ousmane Toure, par exemple, a été assassiné le 26 janvier 2016 entre 5h et 6h du matin dans sa cour même où il a érigé sa boutique. Très tôt, on a pris le soin de couvrir son sang avec du sable pour effacer les traces. Les enquêtes menées par la police indiquent que c’est le fils du propriétaire de la maison qui en est l’auteur. Depuis ce meurtre, personne n’a été au courant de la justice rendue », a rappelé l’ambassadeur.

« Entre 2012 et 2015, plusieurs cas de meurtres ont été enregistrés. Depuis 2016, on dénombre quatre meurtres, mais bien avant il y a eu d’autres. La police avait même présenté les assassins en public. Ils ont été livrés à la justice mais jusqu’à cette date, on constate un silence. On n’a jamais été informé d’une suite donnée à ce dossier. Nous avons l’impression qu’au bout de quelques mois, les criminels sont libérés et se mettent encore à tuer », a-t-elle déploré.

L’ambassadeur du Sénégal veut que la justice fasse son travail. « Lorsqu’on arrête un criminel, il doit être jugé. Nous attirons l’attention des autorités sur ces faits récurrents », a-t-elle souhaité.

En outre, elle a lancé un cri du cœur à l’endroit des autorités congolaises « pour que la justice accompagne la volonté de faire du Congo un pays où il fait bon vivre », concluant:« Il faut une justice fiable. Nous sommes en train de préparer de grands évènements allant dans le sens d’affermir les relations fraternelles entre le Congo et le Sénégal. Ainsi, nous ne voulons pas que ce genre de situation altère cet élan de solidarité ».

Le nouvel ambassadeur du Congo au Sénégal a pris ses fonctions

Jean-Luc Aka-Evy, nommé en mai 2017, a remis, le 22 février dernier, ses lettres de créance au président de la République sénégalaise, Macky Sall.

Le nouveau représentant du Congo au Sénégal a succédé à Pierre-Michel Nguimbi. Cette nomination a été effectuée lors de la restauration de la dynamique enclenchée par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, l’année dernière, pour renouveler les ambassadeurs du Congo auprès des pays amis. L’ancien homme de la culture veillera à raffermir les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Congo.

Né en 1952, à Brazzaville, Jean-Luc Aka Evy, docteur d’Etat (Lettres et sciences humaines) de l’université de Paris 1, a effectué sa carrière en tant que coordonnateur de la formation philosophie de l’université Marien-Ngouabi. Pendant plus d’une trentaine d’années, il a exercé la fonction de commissaire général du Festival panafricain de musique. Son dernier poste au Congo était celui de directeur général de la Culture.