La Côte d’Ivoire déclare son premier cas positif au virus Ebola

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé samedi un cas positif au virus de Ebola, détecté au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Les autorités sanitaires du ministère ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’un cas positif de la maladie à virus Ebola », a dit M. Pierre Dimba. 

Il a mentionné que ce cas a été signalé après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne.  

Cette jeune fille, ajoutera-t-il, qui a quitté la Région de Labé en Guinée, à destination d’Abidjan par une voie routière, est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiquée puis prise en charge le 12 août 2021 à 20h (GMT).

M. Pierre Dimba a souligné qu' »il s’agit d’un cas isolé et importé », et la patiente, actuellement en isolement est prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémique du CHU de Treichville. 

Le ministre a assuré que la Côte d’Ivoire dispose du vaccin contre Ebola, et le pays procédera à la vaccination des groupes cibles, à savoir le personnel soignant qui sont en première ligne et les cas contacts avec la patiente.  

Une réunion d’urgence du Comité de veille sanitaire s’est par ailleurs tenue samedi sous la présidence du ministre en charge de la Santé. Ensuite, une réunion interministérielle d’urgence a eu lieu à la Primature.

Les autorités ont, au terme de ces réunions, arrêté la réactivation de la surveillance communautaire de la riposte contre Ebola, la prise en charge des fièvres hémorragiques et la collaboration frontalière intense avec la Guinée.

Sénégal : projet de modernisation de l’Hôpital de Tivaouane

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, Amadou Hott, son homologue de l’Economie et Pape Demba Diallo, Directeur Général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, vendredi à Dakar, un protocole d’accord pour transformer l’hôpital de la cité religieuse en établissement public de santé de niveau 2.Tivaouane, la capitale de la Tidjaniyya (confrérie soufie) au Sénégal, devrait bientôt être dotée d’un hôpital à l’ « architecture innovante » proposant « des services de pointe » qui répondront aux besoins de sa population et des localités environnantes.

C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Se sachant très attendu sur la célérité des travaux, il a exhorté les équipes « à redoubler d’efforts » afin que le délai de livraison de l’infrastructure d’une capacité de « 170 lits » soit respecté.

Pour sa part, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné que le protocole fixant le cadre d’exécution dudit projet est « le fruit d’une coopération dynamique » entre les deux départements ministériels et le Fonsis.

Dans son discours, l’argentier de l’Etat a soutenu que le gouvernement travaille à l’ « amélioration des conditions de vie des populations » notamment autour de Tivaouane qui « constitue un jalon important dans la conception et la réalisation du plan quinquennal d’investissement du secteur de la santé ».

En outre, M. Hott a déclaré que le mode de financement de la rénovation de l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est « innovant ». Ce qui permet, selon lui, de préserver la capacité d’endettement de l’Etat, tout en faisant intervenir un véhicule public d’investissement privilégié.

Par conséquent, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a plaidé en faveur de « ces schémas d’investissement pour réussir le pari du relèvement de notre plateau médical qui est, par ailleurs, un élément d’attractivité de notre pays ».

Af’Sud/Covid : plus de 14.000 nouveaux cas en 24 heures

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a dénombré, hier jeudi, 14.271 nouveaux cas de Covid-19.Dans ce pays d’Afrique australe, les provinces du Cap occidental et du KwaZulu-Natal sont les épicentres de la pandémie, avec respectivement 3.701 et 3.603 nouveaux cas de coronavirus.

Au même moment, 2.259 cas ont été enregistrés dans la province de Gauteng, qui a été dépassée par la province de Western Cape au cours de la semaine écoulée, a indiqué le NICD.

Le NICD a indiqué que 473 décès dus au virus Covid-19 avaient été signalés dans la même période, ce qui porte le nombre de décès à 76.247.

Côte d’Ivoire: 23,6% des transgenres infectés par le VIH (enquête)

Sur l’ensemble des personnes infectées au VIH en Côte d’Ivoire, 23,6% sont des transgenres, selon une enquête menée en 2020 par l’ONG Alliance, qui note un taux élevé du fait de la stigmatisation qui empêche cette communauté d’aller vers les centres de santé.

Les données de cette enquête ont été révélées, jeudi, à Abidjan par Mme Dominique Djadja, assistante Programme droits humains à l’ONG Enda Santé, en marge d’une formation des journalistes sur les mécanismes de lutte contre le Sida.  

Au niveau national, Mme Djadja a jugé les statistiques « satisfaites parce qu’en 2012, le taux de prévalence était à 3,7% en Côte d’Ivoire  » et il est aujourd’hui à 2,39%. Ce qui dénote d’une « grande amélioration dans la lutte contre le VIH ».  

Cependant, la Côte d’Ivoire reste le pays le plus touché en matière de VIH dans la sous-région ouest-africaine. « Au niveau national, nous avons des foyers de résistance où le VIH est encore élevé chez des populations clés », a-t-elle indiqué.

Il s’agit des travailleuses du sexe, où le taux de prévalence est à 11,4% selon une étude de Enda Santé en 2014. Pour ces professionnelles du sexe, des ONG sont en contact avec plusieurs, mais la prostitution de luxe impliquant des femmes mariées, complique la lutte. 

Selon l’étude menée par l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, en 2020, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux de prévalence est à 18%, tandis que chez les transgenres la prévalence est à 23,6%.

L’enquête ressort que sur 806 transgenres enquêtés, 23,6% sont infectés par le VIH. Le taux d’infection demeure élevé, car ceux-ci disent être « victimes de stigmatisation et de discrimination, ce qui les empêche d’aller librement vers les services de santé ».

De ce fait, « ces personnes sont encore très exposées et très vulnérables » au VIH. C’est dans ce contexte qu’un programme assistance a été mis en place par Enda Santé avec l’appui technique et financier de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

« Nous recommandons à la population une tolérance vis-à-vis de ces populations, parce que ce sont des hommes (qui ont besoin d’aide). Nous ne regardons pas leur orientation sexuelle, car ils ont droit à la santé », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, pour les usagers de la drogue, une enquête réalisée par Médecins du monde en 2015, mentionne que le taux de prévalence est aussi élevé au sein de cette communauté avec un pourcentage de 9,2%, à cause des injections de la drogue.

Enda Santé plaide pour que des réformes juridiques, au niveau de l’Etat, soient faites afin que ces différentes cibles puissent avoir accès facilement à des services de santé pour que le VIH ne se propage pas davantage au sein de ces communautés et décime les populations.

Covid-19 : 7 morts en Côte d’Ivoire jeudi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, sept décès de la Covid-19, rapporte un communiqué.

Outre ces décès, le ministère a noté « 194 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 379 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs et 138 guéris ». La pandémie de la Covid-19 connait un regain en Côte d’Ivoire depuis quelques semaines.

A la date du 12 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 926 cas confirmés dont 50 632 personnes guéries, 354 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 826 678.

Le 11 août 2021, 13 473 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 194 760 doses administrées.

Dans la foulée, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Santé publique en Afrique : une conférence internationale en décembre

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) vont notamment accueillir des chercheurs et décideurs politiques pour entre autres partager « des résultats scientifiques et les perspectives de santé publique » sur le continent.Reportée plus tôt cette année en raison de la Covid-19, la conférence sur la santé publique en Afrique doit désormais avoir lieu du 14 au 16 décembre prochain à Addis-Abeba, en Éthiopie.

La pandémie a mis à nu l’extrême fragilité des systèmes de santé de plusieurs pays africains où les hôpitaux sont rapidement saturés. A en croire  John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, cette situation constitue « une occasion historique pour la mise en place d’un nouvel ordre de santé publique, qui fera de la santé pour tous une réalité à travers le continent ».

La conviction du virologue camerounais est que l’Afrique peut « développer des systèmes de santé et des moyens de production capables de répondre efficacement à de multiples menaces sanitaires ». Pour ce faire, a-t-il déclaré, « la conférence annuelle inaugurale d’Africa CDC offre une plateforme qui permet de capitaliser sur les connaissances, l’expérience et l’ambition des Africains et d’ouvrir tous ensemble la voie à un avenir en meilleure santé pour tous ».

Pendant trois jours, les réflexions seront principalement axées sur le renforcement des systèmes de santé africains avec « un accent particulier sur le développement des compétences des professionnels en début de carrière ». Un Comité d’organisation, composé de plus de 15 spécialistes de la santé du continent africain et du monde entier, va contribuer à l’orientation stratégique de la conférence.

De son côté, Pr Agnes Binagwaho, coprésidente de la conférence sur la santé publique en Afrique, a affirmé que ce rendez-vous sera « une tribune propice pour passer en revue les leçons tirées de la Covid-19 et pour concevoir des systèmes de santé plus résilients, en mesure de répondre efficacement aux crises futures ».

Le Rwanda assouplit ses mesures anti-Covid

La décision est prise, ce jeudi, par le Chef de l’Etat, Paul Kagamé, lors d’une réunion du Cabinet présidentiel.Elle fait suite au succès de la vaccination contre le nouveau coronavirus dans le pays.

A compter de ce jeudi 12 août, le couvre-feu commencera à 20 heures et se terminera à 4 heures du matin, contre 18 heures auparavant. Les commerces fermeront désormais à 19 heures, soit deux heures de plus que les mesures précédentes.

Selon les nouvelles directives du gouvernement, les lieux de culte qui remplissent les conditions requises reprendront leurs activités avec un taux d’occupation de 30% de leur capacité.

Les restaurants, qui proposent des plats à emporter, sont autorisés à accueillir des clients mais ne doivent pas dépasser 30% de leur capacité.

Toutefois, les restaurants disposant d’installations extérieures peuvent fonctionner à 50% de leur capacité, selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre.

Pour le ministère de la Santé, environ 729.130 personnes ont reçu deux doses de vaccin anti-Covid-19 au Rwanda. Ce nombre augmente chaque jour grâce au déploiement rapide des vaccins dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Cela fait que le taux de positivité au Covid-19 au Rwanda a chuté à 4,9%, contre 11,6% le mois dernier.

Covid-19 en Af’Sud : neuf millions de personnes vaccinées (ministère)

Le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif de vacciner 40 millions de personnes en 2021.L’Afrique du Sud qui a lancé sa campagne de vaccination le 17 février 2021, est encore loin de son objectif de vacciner plus de la moitié de sa population. Le pays a enregistré à ce jour 9.002.052 personnes vaccinées, dont 175.095 au cours des dernières 24 heures, a appris APA jeudi.

Quelque 123.522 vaccins Pfizer à double dose et 51.573 vaccins Johnson & Johnson à dose unique ont été administrés mercredi, selon le ministère de la Santé.

La province de Gauteng a jusqu’à présent enregistré le plus grand nombre de personnes vaccinées, soit 2.225.017, suivie de la province du KwaZulu-Natal (1.679.346), du Cap occidental (1.393.818), du Cap oriental (1.158.562) et du Limpopo (988.745).

Les autres provinces sont l’Etat libre, avec 485.994 personnes, le Nord-Ouest (467.656), le Mpumalanga (429.632) et le Cap-Nord, avec 173.282 injections, a ajouté le ministère.

Le pays a enregistré 7.502 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre de cas à 2.554.240 depuis l’apparition de la maladie en mars de l’année dernière, a-t-il précisé.

« 573 autres décès dus au Covid-19 ont été signalés, portant le nombre total de décès à 75.774 », a précisé le ministère.

Six personnes décèdent de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six personnes sont décédées de la Covid-19, annonce, mardi, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Dans un communiqué, ce ministère annonce avoir enregistré « ce mardi 10 août 2021, 149 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 096 échantillons prélevés, soit  4,8 % de cas positifs, 130 guéris et 6 décès ».

A la date du 10 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 548 cas confirmés dont 50 335 personnes guéries, 347 décès et 866 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 818 804.

Le 9 août 2021, 17 523 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 165 391 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Sénégal : deux nouvelles cibles pour la vaccination contre la Covid-19

Les autorités sanitaires recommandent fortement aux cancéreux et drépanocytaires de se vacciner pour ne pas développer les formes graves du nouveau coronavirus.Après les femmes enceintes, le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale cible les malades du cancer (du sein en particulier) et de la drépanocytose dans sa campagne de vaccination.

Ce mardi, après le point du jour sur la situation de la pandémie au Sénégal, Pr Fatou Samba Ndiaye, Chef du service hématologie à l’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye (banlieue de Dakar), a souligné que la vaccination des cancéreux, qui ont un « trouble de l’immunité », doit obéir à des règles.

Dans sa communication, la spécialiste a indiqué trois périodes propices à l’injection : « avant le début de la chimiothérapie, trois mois après les cures de chimiothérapie ou entre deux cures espacées au moins de 15 jours ».

En outre, Pr Fatou Samba Ndiaye a expliqué que les personnes drépanocytaires ont « régulièrement des infections pulmonaires car leurs poumons sont fragilisés depuis la naissance ». Concernant cette population, la vaccination est également conseillée y compris pour les femmes enceintes « à partir du quatrième mois de grossesse ».

De son côté, Dr Annette Seck Ndiaye, Directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), a déclaré que « 1.232.318 doses (de vaccin) dont 532.118 acquises par le gouvernement du Sénégal » ont été distribuées depuis le début de la pandémie.

Pour la prise en charge des patients de la Covid-19, elle a affirmé que « la PNA a pris toutes les dispositions aussi bien au niveau central qu’au niveau régional pour la disponibilité des produits essentiels ».

Guinée : premier cas du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest

La Guinée a enregistré le tout premier cas de virus de Marburg, une maladie hautement dangereuse qui provoque une fièvre hémorragique.La Guinée qui vient de vaincre Ebola, doit désormais faire face à un autre virus bien plus dangereux. En effet, les autorités sanitaires guinéennes ont confirmé lundi un cas de maladie à virus Marburg dans la préfecture de Guéckédou (sud).

C’est la première fois que Marburg ou marburgvirus (en référence à la ville allemande où il est apparu pour la première fois en Europe), est identifiée dans le pays, et en Afrique de l’Ouest, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Des échantillons prélevés sur un patient décédé et testés par un laboratoire de terrain à Guéckédou ainsi que par le laboratoire national de la fièvre hémorragique de Guinée, se sont révélés positifs pour le virus de Marburg. Une analyse plus poussée par l’Institut Pasteur du Sénégal a confirmé le résultat.

Le patient avait cherché à se faire soigner dans une clinique locale de la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquête médicale avait été dépêchée pour sonder l’aggravation de ses symptômes.

« Nous applaudissons la vigilance et l’action d’enquête rapide des agents de santé guinéens. Le potentiel de propagation du virus de Marburg signifie que nous devons l’arrêter net », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique.

« Nous travaillons avec les autorités sanitaires pour mettre en œuvre une réponse rapide qui s’appuie sur l’expérience et l’expertise passées de la Guinée dans la gestion d’Ebola, qui se transmet de manière similaire », a fait savoir Mme Moeti.

Marburg appartient en effet à la même famille du virus qui cause Ebola. Et Marburg a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin d’une épidémie d’Ebola qui a éclaté plus tôt cette année.

Selon l’Oms, des efforts sont en cours pour retrouver les personnes qui auraient pu être en contact avec le patient. Une première équipe de 10 experts de l’Oms, comprenant des épidémiologistes et des socio-anthropologues, est sur le terrain pour aider à enquêter sur le cas et aider les autorités sanitaires nationales à intensifier rapidement la réponse d’urgence, y compris l’évaluation des risques, la surveillance des maladies, la mobilisation communautaire, les tests, les soins cliniques, la prévention des infections ainsi que le soutien logistique.

La surveillance transfrontalière est également renforcée pour détecter rapidement tout cas, les pays voisins étant en alerte. Les systèmes de contrôle d’Ebola en place en Guinée et dans les pays voisins s’avèrent essentiels à la réponse d’urgence au virus de Marburg.

Marburg est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés.

La maladie débute brutalement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et un malaise. De nombreux patients développent des signes hémorragiques sévères dans les sept jours. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies passées, en fonction de la souche virale et de la prise en charge des cas.

Bien qu’il n’y ait pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, les soins de soutien – réhydratation avec des fluides oraux ou intraveineux – et le traitement de symptômes spécifiques améliorent la survie. Une gamme de traitements potentiels, y compris les produits sanguins, les thérapies immunitaires et les thérapies médicamenteuses, sont en cours d’évaluation.

En Afrique, des flambées épidémiques et des cas sporadiques ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

Covid au Sénégal : la vaccination des femmes enceintes autorisée

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a levé, ce lundi, les précautions jusque-là préconisées pour la vaccination de cette couche vulnérable.La virulence du variant Delta a pesé dans cette décision. Dans une note d’information, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, a fait savoir que « la vaccination contre la Covid-19 est désormais indiquée chez les femmes enceintes ».

L’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye, en banlieue dakaroise, accueille de nombreuses femmes en état de grossesse ayant contracté le virus, a récemment informé son Directeur, Moussa Sam Daff. Cette structure sanitaire a déjà enregistré le décès d’une femme et d’un bébé lors de césariennes.

Outre les femmes enceintes, le Directeur de la Prévention a rappelé que  « les guéris de la Covid-19 et les femmes allaitantes faisaient et font toujours partie de la cible à vacciner ».

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour l’ensemble de ces personnes, prévoit d’administrer « les vaccins conformément au calendrier préconisé dans le guide opérationnel du programme pour chacun des antigènes ».

Abidjan: « test Covid-19 gratuit » pour les passagers de Dakar et de Tunis

Tous les voyageurs en provenance de Dakar et de Tunis, deux pays touchés par le virus Delta, feront l’objet d’un « test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 » à l’aéroport d’Abidjan, selon une note officielle.

« Tous les voyageurs en provenance de ces pays feront l’objet d’un test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 », indique une note conjointe du ministère ivoirien des Transports et du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

La note mentionne que les voyageurs testés négatifs poursuivront normalement les formalités de police, mais ceux testés positifs seront pris en charge conformément aux procédures de prise en charge des patients Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Ce dispositif intervient suite à la recrudescence des cas de Covid-19 en rapport avec le virus Delta dans certains pays africains notamment au Sénégal et en Tunisie. La Côte d’Ivoire se veut vigilante face au risque de propagation du variant Delta. 

En vue de réduire ce risque, l’Etat ivoirien a pris cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du contrôle sanitaire au niveau de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, et qui vise les passagers en provenance de Dakar et de Tunis.  

Le 8 août 2021, 182 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Côte d’Ivoire sur 4 397 échantillons prélevés soit  4,1 % de cas positifs. Le pays compte 51 380 cas confirmés dont 50 069 personnes guéries, 341 décès et 970 cas actifs.

Covid-19 : 170 cas et 3 décès dénombrés en Côte d’Ivoire samedi

Quelques 170 nouveaux cas de covid-19 et 3 décès ont été dénombrés, samedi, en Côte d’Ivoire où un regain de cette pandémie est constaté ces derniers jours.

Dans un communiqué transmis à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle annonce avoir « enregistré ce samedi 7 août 2021, 170 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 849 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs, 128 guéris et 3 décès ».

A la date du 7 août 2021, la Côte d’Ivoire compte 51 198 cas confirmés dont 49 917 personnes guéries, 341 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 809 144.

Le 6 août, 16 104 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 138 231 doses administrées avec l’ajout des 1 183 doses administrées non comptabilisées le 5 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Maroc/Covid-19 : près de 15 millions de personnes vaccinées

Un total de 14.981.732 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 10.870.130 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.Alors que les opérations d’approvisionnement des vaccins anti-Covid vont bon train, le Maroc ambitionne d’immuniser plus de 30 millions d’habitants (66 millions de doses de vaccins commandées) de manière gratuite, en vue de réduire puis éliminer les cas de contamination et les décès dus à la pandémie du nouveau coronavirus, après l’élargissement de la vaccination aux 25 ans et plus.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 11.358 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 676.683 cas confirmés à la Covid-19, dont 10.163 décès (+76) et 598.958 personnes guéries (+8.916).

Maroc : Les autorités mettent en garde contre les piqûres de scorpions

Les autorités marocaines ont mis en garde, vendredi, contre le risque des piqûres de scorpions et morsures de serpents durant la saison estivale, particulièrement pour les enfants.Dans un communiqué, le ministère de la Santé recommande aux citoyens de ne pas mettre les mains dans les fosses, de ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches, de ne pas ramasser de bois de chauffage la nuit et de ne pas se promener dans des endroits suspects.

En cas de piqûre, il est recommandé de transférer le blessé aux urgences de l’hôpital le plus proche, car tout retard dans la prise en charge a des conséquences négatives et réduit l’efficacité de l’intervention thérapeutique.

Et de noter que le recours à des méthodes de traitement traditionnelles, telles que l’aspiration, la succion ou la cautérisation de la zone de la piqûre ou de la morsure, et l’usage de produits chimiques ou d’herbes, entraînent souvent de graves complications. Pour toute urgence, il faut appeler le Centre national de contrôle antipoison et de pharmacovigilance au numéro économique 0801000180, affirme-t-on.

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25.000 cas d’empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d’empoisonnement par morsures de serpents, précise-t-on.

La stratégie nationale pour contrecarrer ces risques a permis de baisser le taux de mortalité lié aux piqûres de scorpion, qui est passé de 2,37% en 1999 à 0,16% en 2019. La stratégie nationale a permis également, une baisse significative du pourcentage de décès dus aux morsures de serpents passé de 44,3% en 2015 à 2% en 2019.

Les hôpitaux des zones les plus touchées ont reçu le matériel médical et les médicaments nécessaires pour faire face au phénomène, assure le communiqué, rappelant que le sérum anti-scorpion n’est plus utilisé en raison de son inefficacité thérapeutique.

Covid : le Togo reçoit le vaccin Johnson & Johnson made in Africa

La livraison d’un lot de 118.000 doses, hier jeudi, fait du Togo le tout premier pays du continent noir à acquérir le vaccin américain produit en Afrique du Sud.Dans un monde « covidé », les pays riches ont fait main basse sur les vaccins au détriment des nations pauvres. À ce jour, l’Afrique n’a reçu que 91 millions de doses de vaccin anti-Covid. Environ 24 millions d’Africains sont entièrement vaccinés, soit à peine 1,7 % de la population globale.

Pour satisfaire dans les meilleurs délais les besoins du continent, une unité de fabrication de vaccins a été installée en Afrique du Sud. D’ici la fin de l’année en cours, l’objectif des dirigeants africains est de vacciner complètement 30 % de la population.

L’Etat du Togo, par le biais de la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP), a obtenu une partie de sa commande de quatre millions de doses du vaccin Johnson & Johnson pour un coût de plus de 16 milliards F CFA.

Faure Gnassingbé, le président togolais, a salué « l’arrivée rapide » de ce vaccin à dose unique conservable à une température comprise entre 2 et 8 degrés, non sans inviter ses concitoyens « à se faire vacciner massivement pour endiguer la maladie ».

De son côté, Victoire Tomégah-Dogbé, le Premier ministre, a souligné que « tout le monde pourra avoir accès  » aux vaccins parce qu’ils seront déployées, dans les jours à venir, sur l’ensemble du territoire national.

Depuis mars 2021, 834.620 doses de vaccin ont été acheminées au Togo grâce à l’initiative Covax, l’Union Africaine et la Chine. En tout, la première dose a été administrée à 337.820 personnes (4,2 % de la population) et 158.310 individus pour la seconde.

Covid/Vaccin : l’Af’Sud veut injecter un million de doses par jour

L’annonce est faite ce vendredi par le tout-nouveau ministre de la Santé, Joe Phaahla, lors d’une rencontre avec la presse.Il a souligné que pour atteindre l’objectif d’un million de doses de vaccin quotidiennement, l’Afrique du Sud est en train de déployer de plus en plus de moyens, notamment dans les petites villes et les zones rurales.

« Nous avons également choisi des pharmacies comme lieux de vaccination », a indiqué Joe Phaahla.

Il s’est dit satisfait du fait que le gouvernement ait pu à ce jour, vacciner plus de 8,3 millions de personnes dans le pays.

« Avec l’aide des pharmacies privées, le gouvernement s’efforce d’administrer un million de vaccins tous les trois jours », a-t-il répété, précisant que le pays vaccinait 200.000 personnes par jour auparavant.

Joe Phaahla a été nommé, hier jeudi 5 août 2021, ministre de la Santé, en remplacement de Zweli Mkhize qui a été suspendu suite à un scandale financier relatif à l’attribution irrégulière d’un contrat à une société appartenant à certains hauts fonctionnaires du son ministère.

Covid-19: une prise d’armes pour célébrer l’an 61 de l’indépendance ivoirienne

Une prise d’armes symbolique marquera les festivités du 61e anniversaire de l’indépendance de Côte d’Ivoire, « en raison de la résurgence des cas de Covid-19 » dans le pays, selon une note du protocole d’Etat.

« En raison de la résurgence des cas de Covid-19 signalée récemment par les autorités sanitaires, la cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire consistera en une cérémonie symbolique de prise d’armes », indique la note.

La cérémonie de prise d’armes est prévue le samedi le 7 août 2021 à 11H00 GMT  (heure locale) sur l’esplanade du Palais de la présidence de la République, ajoute le texte.  

Liste des personnalités civiles et militaires conviées:  

1- M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

2- M. le Président de l’Assemblée Nationale ;

3- M. le Président du Sénat ;

4- M. le Président du Conseil Constitutionnel ;

5- Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;

6- M. le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense ;

7- M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural ;

8- M. le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République ;

9- M. le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République ;

10- M. le Ministre auprès du Président de la République chargé des Relations avec les Institutions ;

11- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République ;

12- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République chargé des Affaires Politiques ;

13- M. le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;

14- M. le Général de Corps d’Armée, Chef d’État-major Général des Armées ;

15- M. le Général de Corps d’Armée, Commandant Supérieur de la Gendarmerie 

Nationale ;

16- M. l’Administrateur Général, Directeur Général de la Police Nationale ;

17- M. le Chef d’État-major Particulier du Président de la République ;

Et leurs adjoints.

Covid-19: le ministre ivoirien de la Défense en confinement

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. Téné Birahima Ouattara, « sujet contact d’un cas positif à la Covid-19, s’est mis en confinement », selon une note officielle publiée mercredi.

Le mardi 3 août 2021, le ministre de la Défense, « sujet contact d’un cas positif », s’est mis en confinement conformément aux dispositions en vigueur », indique une note du ministère d’Etat, ministère de la Défense.

Cette annonce intervient au lendemain d’un communiqué de la présidence ivoirienne, indiquant que Alassane Ouattara s’est mis en « confinement » après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

Le chef de l’Etat était également « en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 ». Il a de ce fait décidé suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement.

Le président ivoirien a « exhorté les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie ».

Cette situation a lieu à quelques jours de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Covid-19 au Sénégal : nouveau record de décès

Le Sénégal a enregistré vingt-neuf morts dus à la Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.La troisième vague de Covid-19 frappe de plein fouet la population sénégalaise en raison des effets dévastateurs du variant Delta. Ce mardi 3 août, le pays a enregistré 29 décès. Un chiffre record dans le bilan quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale depuis le début de la pandémie au Sénégal.

Le précédent record de décès (20), enregistré dimanche dernier, n’a donc pas tenu longtemps. Plusieurs observateurs sous-estiment toutefois ces chiffres puisque beaucoup de malades ne se signalent pas auprès des structures sanitaires.

Ces derniers jours, des gestionnaires de cimetières dakarois ont soulevé dans la presse locale une hausse inhabituelle des inhumations sans préciser une quelconque corrélation avec la maladie.

A la date du 3 août 2021, les autorités sanitaires ont comptabilisé 1423 décès liés au coronavirus. Paradoxalement, c’est au moment où les cas de contaminations ont connu une légère baisse que les décès ont connu un pic.

Depuis l’apparition du premier cas positif dans le pays le 2 mars dernier, 65.422 cas de contaminations ont été recensés contre 48.812 guéris et 14.286 sous traitement.

La campagne de vaccination, démarrée le 23 février 2021, a connu des débuts timides avant de s’accélérer ces derniers jours avec l’augmentation de décès.

A ce jour, 900.914 personnes ont été vaccinées dans le cadre de la stratégie nationale qui vise neuf millions de Sénégalais, en vue d’atteindre l’immunité collective.

Covid en Guinée : douze mesures pour contenir la 3e vague

Le président Alpha Condé, compte tenu de la circulation des variants du coronavirus dans la sous-région ouest-africaine, a réadapté ce mardi les mesures sanitaires dans son pays.En Guinée, les indicateurs montrent une recrudescence de la Covid-19. D’abord, le taux de positivité des tests est passé de moins de 2 à 11% durant ces derniers jours. Ensuite, 1035 malades ont été isolés ces trois dernières semaines contre 100 auparavant. Enfin, si 20 patients étaient admis dans les services de réanimation en juin, il y en a eu 146 en juillet. Sur la même période, les décès ont été multipliés par six.

Ces chiffres ont conduit le chef de l’Etat, Alpha Condé, à amender son protocole de contrôle sanitaire. Le port des bavettes (masques) devient « obligatoire » tandis que le respect de la distanciation sociale et le lavage des mains sont fortement recommandés.

Dans les lieux de culte, les fidèles doivent rigoureusement observer les mesures barrières. Actuellement, 4 % de la population cible ont pris au moins une dose d’un vaccin. L’Etat incite donc les citoyens « à se faire vacciner massivement » pour atteindre l’immunité collective.

En outre, le couvre-feu est ramené de 22 heures à 4 heures. À l’entrée et la sortie des différentes préfectures, les voyageurs interurbains sont tenus de présenter un certificat de négativité (TDR ou PCR) ou une preuve de vaccination. De même, le contrôle sanitaire sera renforcé dans les points d’entrée des préfectures minières.

Pour freiner la propagation du virus, les cérémonies (mariages, baptêmes, funérailles…) regroupant plus de 50 personnes sont interdites. Idem pour le transfert de corps testé positif à la Covid-19.

D’après le gouvernement, les structures privées, proposant des tests de diagnostic, ne peuvent les effectuer qu’avec la collaboration de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS).

Les dispositions sanitaires qui s’appliquaient jusque-là aux lieux de loisirs (hôtels, restaurants, bars…) sont maintenues. A en croire Alpha Condé, « le non-respect des présentes mesures expose le contrevenant aux (sanctions) prévues à cet effet ».

Covid-19: Alassane Ouattara se met en « confinement »

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est mis en « confinement », après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

L’annonce a été faite, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé dans un communiqué.

Selon lui, le président « Alassane Ouattara ayant été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 a décidé, suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément  aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement ».

« Le président de la République exhorte les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie », conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire connait un léger regain de la Covid-19  ces dernières semaines. A la date du lundi 02 août 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 50 341 cas confirmés de Covid-19 dont 49 461 personnes guéries, 332 décès et 548 cas actifs.

Pour la journée de lundi, 63 nouveaux cas de Covid-19, 72 personnes guéries et deux décès ont été enregistrés. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.   

Covid-19 au Sénégal : les frais d’oxygénation « gratuits »

Les malades du coronavirus internés dans les cliniques privées au Sénégal n’auront plus à payer les frais d’oxygène, a annoncé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.Une bouffée d’air frais. Au cours d’une visite au niveau de structures produisant de l’oxygène cher à certains patients en détresse respiratoire pour cause de Covid-19, le ministre Diouf Sarr a déclaré que la facturation de ce gaz incolore pour ces malades sera rendu « totalement » gratuite dans les centres de traitement privés.

« Sur instruction du Chef de l’Etat, désormais, l’oxygène à livrer pour les malades dans les CTE (Centres de traitement épidémiologique) privés sera totalement gratuit. L’Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit dans sa facture défalquer la partie oxygène », a-t-il souligné dans des propos relayés par la page Facebook de son ministère.

M. Sarr note que cette mesure « va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé ».

Une partie de la presse locale a fait état ce jour du manque d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de traitement épidémiologique (CTE) du coronavirus, qui « sont toujours sous tension » d’après Le Quotidien. C’est ainsi que « l’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays, les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », selon le journal.

Une accompagnante interrogée par le site Senego déplore le problème d’oxygène avant de déverser sa colère sur les médecins traitants de sa sœur finalement décédée de la pandémie. « Elle était sous oxygène dans cet hôpital. On est restés des heures sans voir un médecin. Le lendemain, un infirmier nous souligne que l’oxygène ne suffit pas. On doit aller chercher de l’oxygène dans les pharmacies à notre charge. Ma sœur a finalement rendu l’âme à cause du coronavirus et de ce manque de vigilance des médecins. C’est un manque de respect », s’est-elle offusquée.

En revanche, le quotidien national Le Soleil précise qu’« aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement » même si les autorités attendent « l’arrivée de deux centrales d’oxygènes le 12 août prochain ».

Au Sénégal, la Covid-19 est entrée dans une fulgurante troisième vague à cause du variant Delta. A ce jour, 64.024 cas positifs ont été recensés dont 48.378 guéris, 1394 décès et 14.252 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

Covid-19 au Sénégal : des fonds américains pour la vaccination

L’USAID par le biais de l’Unicef vont appuyer la campagne de vaccination contre le coronavirus au Sénégal.L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé, lundi, la mise à disposition du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) d’une enveloppe d’environ 406.000.000 FCFA (700 000 dollars) pour financer le déploiement de vaccins contre la Covid-19 et renforcer la réponse du Sénégal à cette pandémie.

Ces fonds permettront à l’Unicef de renforcer la chaîne du froid au Sénégal, en vue de garantir la distribution et la livraison, en toute sécurité, des vaccins, y compris ceux fournis par l’initiative Covax, dans l’ensemble du pays, précise le communiqué de l’Ambassade américaine à Dakar.

Selon cette même source, les fonds seront également utilisés pour appuyer les efforts du gouvernement visant à encourager l’utilisation de vaccins sûrs et efficaces et l’application continue de mesures de protection au sein des communautés.

Cet appui de l’USAID à l’Unicef devrait s’ajouter à titre complémentaire aux dons effectués par le système Covax. Le partenariat USAID-Unicef arrive à point nommé pour le Sénégal qui connaît, depuis la fin du mois de mai 2021, une nouvelle recrudescence de cas de Covid-19.

Grâce au soutien de l’USAID, l’Unicef pourra poursuivre l’acquisition d’équipements essentiels au transport des vaccins, notamment des boîtes isothermes, des bacs à glace et des porte-vaccins, poursuit la note.

Il pourra également renforcer la communication en matière de santé publique à travers les médias grand public et les réseaux sociaux. Ces fonds aideront le gouvernement et les partenaires à lutter contre la désinformation et à stimuler les efforts visant à limiter la propagation de la Covid-19.

« Nous nous réjouissons de ce soutien de l’USAID qui contribuera à préparer les nouveaux arrivages de vaccins contre la Covid-19 et à s’assurer de leur distribution en toute sécurité à travers le pays », a déclaré Silvia Danailov, représentante de l’Unicef au Sénégal, cité par le document.

A en croire Mme Danailov, « malgré les progrès impressionnants réalisés dans la campagne de vaccination, le Sénégal a besoin d’importantes doses de vaccin supplémentaires pour atteindre une plus grande partie de sa population et vaincre le virus. Il a également besoin d’un soutien accru pour renforcer la chaîne de froid et communiquer avec les communautés afin de créer un environnement favorable à la vaccination, d’instaurer la confiance et de garantir l’application des mesures barrières tout en poursuivant le déploiement des vaccins. »

Pour le directeur de l’USAID au Sénégal, Peter Trenchard, ce don s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement américain à mettre fin à la pandémie. « L’USAID Sénégal espère pouvoir aider le gouvernement du Sénégal et d’autres partenaires du secteur de la santé à livrer, distribuer et administrer des vaccins essentiels pour aider le pays à se remettre sur pied et à protéger les populations vulnérables », a-t-il déclaré.

Au cours du mois de juillet 2021, les États-Unis ont fourni plus de 300.000 doses uniques de vaccins Johnson & Johnson au Sénégal à travers Covax, en coordination avec l’Union africaine.

Covid au Sénégal : rien « ne rend obligatoire la vaccination » pour les salariés (officiel)

Samba Sy, le ministre du Travail, a mis en garde les sociétés qui interdisent notamment l’accès à l’entreprise aux travailleurs non-vaccinés.De peur de voir leur entreprise devenir des clusters (foyers de contagion), des employeurs refusent d’admettre dans leurs locaux les salariés « qui ne se sont pas fait vacciner » ou conditionnent « le bénéfice de certains avantages à la présentation d’un carnet de vaccination ».

Dans un communiqué daté du 2 août, le ministre du Travail, Samba Sy, a déclaré que « ces procédés, discriminatoires et attentatoires aux droits des travailleurs, sont dépourvus de fondement juridique » parce qu’il n’y a « aucune disposition » pour le cas en l’espèce.

Partant de là, le ministère de tutelle a invité les entreprises, qui ont tout de même « l’obligation de garantir la sécurité et la santé des travailleurs », à « privilégier la sensibilisation et le dialogue au niveau interne ».

Dans ce sens, M. Sy a indiqué que les sociétés peuvent s’appuyer sur « les instances comme le Collège des délégués du personnel, le Comité d’Hygiène et de Sécurité au Travail, le Comité interne de Dialogue social, etc ».

En outre, les employeurs peuvent se référer aux documents produits par la Direction Générale du Travail et de la Sécurité sociale dès le début de la pandémie. Il s’agit entre autres du guide « Milieu de travail et Covid-19 » et celui ayant trait à « la prévention de la Covid-19 en milieu de travail ».

Covid-19 : le variant Delta s’installe au Sénégal

Le double mutant indien est détecté 60 fois sur un échantillon de 100 tests positifs réalisés par les laboratoires de dépistage sénégalais, a déclaré vendredi Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).Où va le Sénégal ? Le variant Delta, hautement contagieux, a su profiter du relâchement généralisé de la population pour étendre ses tentacules. Le bilan quotidien du Ministère de la Santé et de l’Action sociale montre les incidences de cette percée sur le nombre d’infections, de cas graves et de décès.

« Une personne ayant contracté (cette souche de la Covid-19) peut contaminer six à dix autres. Tout le monde connaît les dégâts causés par le variant Delta. Il y a certes des réserves d’oxygène mais on constate une tension sur les lits dans les Centres de Traitement des Epidémies (CTE) », a indiqué Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, par ailleurs Directrice Générale de la Santé.

En sa qualité de présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), elle a fait aujourd’hui le point sur la situation sanitaire au Sénégal. Et sans surprise, les indicateurs sont au rouge : « Les jeunes sont hospitalisés. Nombre d’entre eux meurent parce qu’ils n’étaient pas vaccinés. Il y a des décès d’enfants âgés de 2 ans. Parmi ceux-ci, certains avaient des comorbidités ».

Si les femmes représentent actuellement « 54 % des cas positifs » du Sénégal selon Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, celles qui sont en état de grossesse sont très vulnérables. « Des femmes enceintes covidées décèdent dans les hôpitaux. C’est très douloureux de perdre la vie dans de pareilles circontances parfois avec son bébé », a regretté la présidente du CNGE.

En première ligne, le personnel médical est également durement éprouvé. « Certains sont malades, d’autres morts. Il y a une psychose au sein du personnel soignant. Cela complique davantage la prise en charge des patients », a souligné Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

A ce jour, le Sénégal a recensé 61.245 cas positifs dont 46.754 guéris, 13.157 individus sous traitement et 1333 décès. Soixante cas graves, « majoritairement composés de non vaccinés », sont suivis dans les structures de santé.

Sur le plan vaccinal, 763.608 personnes ont reçu au moins une dose des différents vaccins reçus par le pays. Récemment, 332.118 doses du vaccin Sinopharm et 151.200 doses de Johnson & Johnson ont été réceptionnées par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.  

En cette période d’incertitude, les Sénégalais sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire tester. Souvent, il faut se lever aux aurores pour arriver à ses fins. Mais les résultats des laboratoires submergés tombent au compte-gouttes.   

« Nous avons commencé à utiliser les tests de diagnostic rapide. L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a mis au point un système qui a été validé. L’accueil est prévu d’ici samedi », a annoncé la présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).

Côte d’Ivoire: plus de 230 000 avortements pratiqués par an (enquête)

Plus de 230.000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire, selon une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

L’enquête sur l’avortement de PMA, réalisée avec l’appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, sur la période de 2018 à 2020 en Côte d’Ivoire, révèle que l’avortement, autorisé que pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol, est « courant » dans le pays. 

Les résultats ont été présentés, jeudi, dans les locaux de l’ENSEA à Abidjan, par le chercheur principal Dr Raimi Fassassi, qui insiste que « l’avortement est courant mais risqué pour de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire ». 

L’étude ressort que « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année,  soit plus de 230.000 avortements par an ». La majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques. 

Elle indique que « 38% des naissances ou grossesses actuelles sont non désirées » et « l’incidence de l’avortement en 2018 était estimée entre 28 et 41 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans soit entre 158.321 et 230.942 avortements par an ».

Près de deux tiers des avortements effectués par les femmes étaient à risque, a fait savoir Dr Fassassi, qui rapporte que 58% des femmes ayant rapporté avoir eu recours à l’avortement ont indiqué avoir subi des complications potentielles. 

Il a souligné que « plus de 6 avortements sur 10 en Côte d’Ivoire sont à risque », car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques. La motivation des femmes étant motivée par les coûts des méthodes et des facteurs sociaux. 

Les femmes défavorables, en situation de pauvreté, et qui vivent en milieu rural, sont plus susceptibles d’avoir recours à l’avortement à risque. Les femmes entre âgées entre 20 et 29 ans (49%) sont plus concernées par ce fléau.  

Le texte mentionne que les avortements impliquant des méthodes non-recommandées (toute méthode autre que l’avortement chirurgical ou médicamenteux) dans des espaces non-cliniques, causent « environ 10% des décès maternels chaque année ». 

Près d’une adolescente sur trois a des représentations sociales négatives vis-à-vis de l’utilisation de la planification familiale (PF) chez les jeunes filles. Les jeunes filles qui utilisent la PF sont taxées d’avoir « des mœurs légères ». 

La mise en œuvre du projet a par ailleurs bénéficié de l’appui technique de l’Institut Gates et Jhpiego. L’objectif du projet PMA est de faire progresser les connaissances relatives à la dynamique contraceptive et à la santé de la reproduction sur le plan programmatique.

Présent lors de la publication de l’étude, M. Clément Kouakou, représentant du directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Plan et du développement, a exhorté les chercheurs à faire des études sur les effets à long terme des méthodes contraceptives afin d’avoir des preuves scientifiques pour amener plusieurs femmes à utiliser les services de planification familiale.  

Légère hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le mois de juillet est marqué en Côte d’Ivoire par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison au mois précédent.

Ce constaté a été relevé par le Conseil national de sécurité (CNS) qui s’est réuni jeudi sous la présidence du président Alassane Ouattara. Pour la seule journée de ce jeudi, 136 cas de contamination ont été notés contre 77 guéris et zéro décès.

A la date du jeudi 29 juillet 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 49 911 cas confirmés de Covid-19 dont 49 117 guéris, 326 décès et 468 cas actifs. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.    

Au cours de la réunion du CNS, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a fait un point de situation sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire.

Il en ressort que le taux de positivité, qui se situe entre 2 et 3%, bien en dessous du seuil de contrôle de la maladie qui est de 5%, demeure l’un des plus faibles en Afrique.

Toutefois, a-t-il souligné, « ce mois de juillet est marqué par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, dans notre pays, en comparaison au mois précédent ».

Le Conseil national de sécurité,  a pris note de ces informations, en rappelant que le virus continue de circuler en Côte d’Ivoire et notamment à Abidjan, qui demeure l’épicentre de la maladie avec 95% des cas.

Les populations sont invitées à redoubler de vigilance, à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner.

Au regard des flambées observées aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, le CNS, après analyse, a-t-il décidé de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, en particulier à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Concernant la campagne de vaccination contre la Covid-19 menée en Côte d’Ivoire, le ministre en charge de la Santé a informé le CNS que depuis le début de cette campagne, le 1er mars 2021 jusqu’au 27 juillet 2021, 1 013 349 doses de vaccins ont été administrées, avec 113 706 personnes ayant reçu les deux doses.

Le président Alassane Ouattara, qui s’est réjoui du nombre de plus en plus croissant de personnes vaccinées, a toutefois donné des instructions au premier ministre, chef du gouvernement, à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour l’intensification de la campagne vaccinale.

Le ministre en charge de la Santé a également porté à la connaissance du CNS que l’insuffisance de vaccins sur le marché mondial a un impact sur le plan d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire qui prévoit la réception de 1 492 059 doses de vaccins, entre fin juillet et fin septembre 2021.

Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».