La fin de cavale d’un célèbre prisonnier tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la énième arrestation de Baye Modou Fall plus connu sous le sobriquet de Boy Djiné.« Quatre jours après son évasion du Camp pénal (Liberté 6, Dakar) », indique Le Soleil, le fugitif a été (alpagué), hier jeudi, à Tambacounda, une région située à plus de 400 kilomètres au Sud-Est de la capitale.

Le quotidien national fait savoir que Boy Djiné a aussitôt été placé « sous haute surveillance » dans les locaux de la Gendarmerie de Tambacounda.

Dans Sud Quotidien, le Colonel Davy Koguilla Mané, Commandant de la Légion Est, a expliqué qu’ « un dispositif de surveillance et de contrôle a été mis en place depuis le 30 mai dernier (suite à la réception) d’un avis de recherche » pour retrouver Baye Modou Fall.   

L’AS, de son côté, précise que ce dernier était « à bord d’un véhicule particulier précédé d’une moto ». Et Libération renseigne que la fouille de la voiture a permis de trouver « quatre valises et un sachet contenant des effets vestimentaires, deux sacs à dos, une sacoche, du matériel d’effraction (pieds de biche et tournevis), un ordinateur portable, un hoofer et un antivol ».

WalfQuotidien fait remarquer que Boy Djiné a décidé « de prendre les choses en main » en s’évadant une fois encore de prison car, dit-il, on lui a « toujours refusé la liberté provisoire » sous prétexte qu’il pouvait fuir.

L’Observateur affirme, de son côté, que le fugitif « cherchait à semer » les forces de défense et de sécurité quand il a déclaré, dans une interview exclusive accordée à ITV (télévision privée), « être prêt à se présenter au tribunal ». En effet, souligne ce journal, Baye Modou Fall, aidé de plusieurs complices, voulait se rendre en Côte d’Ivoire en transitant par le Mali.

Dans les colonnes de L’Observateur, le psychologue Khalifa Ababacar Diagne essaye d’entrer dans la tête de l’insaisissable Boy Djiné : « (Il) laisse apparaître un profil de personnalité histrionique caractérisé par un besoin d’impressionner et des stratégies surdéveloppées pour la dramatisation et l’exhibition ».

Celui que l’on surnomme désormais le Michael Scofield sénégalais, en référence au personnage passé maître dans l’art de planifier des évasions dans la série américaine culte Prison Break, a en tout cas soutenu, dans Le Quotidien, qu’il allait « continuer son combat » contre les longues détentions qui sont légion au Sénégal.

En sport, Stades signale qu’ « avec Sadio Mané, Boulaye Dia et Ismaïla Sarr, le Sénégal peut s’appuyer sur un secteur offensif extrêmement dense et talentueux pour exploser la Zambie » qu’il affronte en amical ce samedi 5 juin au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Record, l’autre quotidien d’informations sportives, fait un focus sur Edouard Mendy, le portier de Chelsea FC (Angleterre), qui a récemment remporté la Ligue européenne des champions. A en croire ce journal, l’international sénégalais « est bien parti pour défier les joueurs de champ traditionnellement privilégiés » dans les votes pour l’attribution du trophée de Joueur africain de l’année.

Procès pro-Soro: Simon Soro se dit « otage » et membre d’aucun parti

Simon Soro, petit frère de l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a déclaré jeudi être « otage » dans l’affaire de complot contre l’autorité de l’Etat impliquant son frère, clamant ne pas appartenir à un parti.

« Aujourd’hui, je me retrouve en prison parce qu’on suppose que Soro Guillaume veut faire un coup et son petit frère doit étre informé, je considère que je suis otage, je ne peux pas renier mon frère », a dit Simon Soro. 

Il a affirmé avoir « été arrêté en tant que citoyen américain », ajoutant « je ne suis pas dans un mouvement politique ».

« J’ai mal pour mon pays, je ne sais pas pourquoi les hommes politiques sont traqués pour ceux qu’ils n’ont pas fait », a-t-il lâché, indiquant avoir « changé de prison trois fois » sans savoir pourquoi il est là jusqu’à aujourd’hui. 

Le petit frère de Guillaume Soro a dit au juge que c’est Méïté Sindou, un proche collaborateur de son frère qui l’a appelé pour venir au siège du GPS pour lui dire qu’il souhaitait que tous ses petits frères viennent à l’aéroport.

Quant à Souleymane Kamaraté dit « Soul to Soul », le chef du protocole de Guillaume Soro, il a rapporté qu’ il « n’était pas au courant » que M. Soro avait des armes au siège du GPS. Ensuite, le commandant Jean-Baptiste ne lui en avait « jamais parlé ».

Poursuivant, Soul to Soul a déclaré « j’étais convaincu que M. Soro allait atterrir à Abidjan, c’est sur les réseaux sociaux que j’ai appris que l’avion n’a plus atterri », mais a été dérouté vers le Ghana.

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau qui juge cette affaire a renvoyé le procès pour le mercredi prochain.  

Près de 48 milliards FCFA de l’Allemagne à la Côte d’Ivoire en 2021

La République fédérale d’Allemagne annonce 72 910 000 d’euros, soit environ 48 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire en 2021, rapporte un communiqué transmis à APA, jeudi.

Cette annonce, a été faite pendant les négociations intergouvernementales sur la coopération au développement entre le gouvernement de la Côte d’Ivoire et celui de la République fédérale d’Allemagne qui se sont déroulées les 1er et 2 juin 2021 à Abidjan, Berlin et Bonn en format semi-virtuel.

Elle vient renforcer le partenariat pour encourager les réformes avec la Côte d’Ivoire et la coopération bilatérale de l’Allemagne dans le cadre de l’initiative du G20 « Compact with Africa ».

Selon le communiqué transmis à APA, avec ce montant, l’Allemagne contribue au Plan national du développement (PND) 2021-2025 pour une «Côte d’Ivoire solidaire». Ces fonds sont attribués en fonction des thèmes qui sous-tendront la Coopération allemande à partir de 2021.

Il s’agit notamment la  «formation et croissance durable pour des emplois de qualité », de la «responsabilité pour notre planète : climat et énergie» et de la «protection de nos bases existentielles : environnement et ressources naturelles ».

 De façon transversale, les questions de la «bonne gouvernance » ainsi que l’«évolution démographique et le planning familial » seront également abordées dans cette coopération.

Selon le communiqué, trois nouveaux projets sont concernés. Il s’agit de «énergie pour le développement durable de l’Est de la Côte d’Ivoire » à hauteur de 50 910 000,00 d’euros.

Ce projet prend en compte la construction de la centrale solaire de Sérébou, la modernisation de la téléconduite du réseau HTA, de l’extension et du renforcement des réseaux dans 15 villes des régions du Iffou (Daoukro), du Moronou (Bongouanou), de la Mé (Adzopé) et de l’Indénié-Djuablin (Abengourou).

Le deuxième projet est relatif à la formation professionnelle pour les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique  (ProFERE) avec un apport supplémentaire de 2.000.000,00 euros. Il mettra un focus sur l’apprentissage en ligne concernant la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, et le conseil en matière de politique climatique dans le secteur de l’énergie.

Enfin, le Programme de renforcement des structures centrales de gouvernance sera financé à hauteur de 20.000.000,00 d’euros.

La délégation de la Côte d’Ivoire était conduite par l’Ambassadeur Daouda Diabaté, Secrétaire général du ministère d’État, ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, tandis que celle de l’Allemagne était conduite par M. Lars Wilke, Directeur Afrique de l’Ouest du Ministère fédéral de la Coopération économique et du développement (BMZ), l’interlocuteur politique du gouvernement allemand pour tous les projets de Coopération financière et technique.

Côte d’Ivoire: trois médias en ligne interpellés sur la véracité de leurs écrits (Rapport)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), dans son rapport du mois de mai 2021, interpelle trois médias en ligne sur la véracité des faits dans leurs productions, à la suite d’un monitoring.

« Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 31 mai 2021, des manquements ont été relevés dans trois médias», indique le rapport de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci).  

Selon l’observatoire, « ces manquements ont été enregistrés dans quatre articles». Ils portent sur la violation des articles 2 et 11 du code de déontologie du journaliste.  

L’article 2 du Code de déontologie du journaliste dispose de ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies, tandis que l’article 11, lui, exhorte à ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire : Man, retrouvé, le chauffeur meurtrier passe aux aveux », le premier site épinglé présente l’image du présumé suspect, qui selon les textes de la déontologie doit être toujours floutée». Car, tout individu est présumé innocent jusqu’à ce que la justice le déclare coupable.  

Le deuxième site affiche dans le titre d’un article « Coup de tonnerre : le président du Conseil constitutionnel gravement malade ». Le texte n’apportant pas la preuve, l’Omenci dénonce une violation de l’article 2 du code de déontologie du journaliste.

Quant au troisième site, il écrit dans le tire d’un factuel «Retour d’exil : Après une tractation avec le pouvoir, Anaky Kobena annonce son retour imminent en juin pour rejoindre le RHDP», une information « démentie par le service de communication de l’intéressé » dans un communiqué.  

Dans un deuxième papier intitulé « Coup de tonnerre/ Côte d’Ivoire : Le président du Conseil constitutionnel serait décédé d’un cancer »,  l’un des sites indexés martèle que M. « Koné Mamadou, président du Constitutionnel ivoirien, serait décédé des suites d’un cancer du pancréas ».  

L’Omenci qui dénonce à nouveau une violation de l’article 2 du code de déontologie du journaliste ivoirien, rappelle qu’il ne faut publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

Pour le mois d’avril 2021, sur les 15 médias monitorés le comité de monitoring n’a relevé « aucun manquement». Des faits majeurs fréquemment observés chez certains médias en ligne, ne sont pas apparus dans les articles produits.  

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

Cet observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie ; de promouvoir la liberté de la presse et de contribuer à la labellisation des médias numériques.

En dépit de ces bréviaires, des manquements à la loi sur la presse et au code de déontologie sont constatés. Ce monitoring est initié par l’Omenci depuis 2018 pour exhorter les journalistes à plus de professionnalisme par le respect des règles du métier.

Ouverture à Abidjan de la conférence africaine de la société d’économétrie

L’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie (AFES 2021) s’est ouverte, jeudi, à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Procédant à l’ouverture des travaux de cette conférence sur le thème, « Education et développement », Yéo Nahoua, Directeur de cabinet de la ministre ivoirienne du Plan et du développement a relevé la pertinence des différentes thématiques qui seront abordées au cours de ces assises.

« Ces thématiques correspondent bien aux défis que doivent relever les politiques publiques dans bien de pays », a expliqué M. Yéo qui représentait la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba.  

Des thématiques, telles que, «améliorer l’enseignement présecondaire en Afrique : principaux défis et solutions pour le développement du capital humain », «Politiques éducatives pour un succès durable» et  «Les performances de l’enseignement secondaire : cas expérimental du Ghana» sont au menu de cette conférence qui prendra fin le 05 juin prochain.  

« L’ENSEA est particulièrement heureuse d’abriter l’édition 2021 de la conférence africaine d’économétrie. Ces activités scientifiques majeures s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’ENSEA », a souligné auparavant, le directeur général de cette école,  Dr Kouadio Kouassi Hugues.

La conférence africaine de la société d’économétrie a pour but de promouvoir à travers le continent la culture de l’analyse économique basée sur des méthodes quantitatives de pointe fondées sur des théories statistiques et économétriques.

Elle offre un cadre unique de rassemblement de chercheurs et décideurs de toute l’Afrique et de l’occident, tout en favorisant une forte synergie entre chercheurs africains et leurs pairs d’outre-mer.

La société d’économétrie est une société internationale pour l’avancement de la théorie économique en relation avec la statistique et les mathématiques. C’est le plus grand forum mondial d’économistes incluant les universitaires de renommée mondiale en économie et disciplines connexes.

La conférence africaine de la société d’économétrie a été précédée par l’édition inaugurale de l’Université d’été africaine d’économétrie (ASSE) du 26 mai au 02 Juin 2021. Cette université d’été a réuni des étudiants, jeunes professeurs et professionnels de la recherche de diverses institutions africaines et étrangères.

A ce propos, Ismaël Mourifié, Professeur agrégée à l’Université de Toronto au Canada, a expliqué que «dans cette toute première école d’été africaine d’économie, nous avons un total de 60 participants, 32 sur place et 28 en ligne, tous originaires de 21 pays différents», se félicitant que «ce fut une école d’été incroyable». 

Lancement à Abidjan d’une campagne autour des « handicaps invisibles »

La 5e édition de la « Journée Handi Emploi », un salon pour l’emploi des personnes en situation d’handicap, a été lancée jeudi à Abidjan autour de la problématique des « handicaps invisibles ».

« Quand on parle d’handicap invisible, c’est le handicap qui n’est pas apparent » chez l’individu tels les drépanocytaires ou les personnes souffrant d’arthrose ou d’endométriose, a expliqué Mme Danièle Adahi, commissaire générale de la Journée Handi Emploi, face à la presse.   

Pour cette 5e édition, dira-t-elle, « nous intégrons les personnes en situation d’handicaps invisibles ». Et ce, en vue d’ouvrir le dialogue avec les employés pour renforcer la surveillance médicale, voire évaluer le coût de la prise en charge. 

La Journée de l’emploi pour les personnes en situation d’handicap a pour objectif principal de « sensibiliser et d’informer les entreprises ainsi que la population sur les procédures, l’utilité et l’enjeu même de l’insertion de ces personnes vulnérables dans les entreprises », a-t-elle noté. 

Le thème de campagne pour l’édition 2021 de la Journée Handi Emploi est « Les handicaps invisibles ».  Comme innovation, Libellule, le Cabinet de recrutement & Conseil en ressources humaines, promoteur de ce salon, a lancé une campagne digitale. 

« Depuis 2017, où a eu lieu la première édition, la Journée Handi Emploi a permis aux personnes en situation d’handicap d’intégrer facilement les entreprises », a fait savoir Mme Adahi, qui crée un site web IvoireHandicapTV.net pour donner plus de visibilité à cette cause.  

Elle a fait remarquer que « ce sont en majorité les grandes entreprises qui sont intéressées par la Journée Handi Emploi, mais à force de sensibilisation, les petites entreprises commencent à s’intéresser aussi à cette cible ». 

« La difficulté de l’insertion est liée à la méconnaissance du handicap du point de vue du travail, car, culturellement, lorsqu’on parle de handicap, on voit l’aspect social, on ne parle pas de handicap et de travail », a-t-elle relevé. 

« Les entreprises sont de plus en plus ouvertes à cette problématique et à ce jour, la Libellule a pu mettre au travail environ 300 personnes en situation d’handicap, mais entre 80 et 85% de ces personnes ont intégré les entreprises en stage », a poursuivi Mme Adahi. 

Aujourd’hui, se réjouit-elle, « les entreprises ivoiriennes optent pour l’intégration définitive de celles-ci et nous travaillons à leur formation, à faciliter leur intégration au sein des entreprises ». Ce combat, elle compte le faire adopter par le Patronat. 

Le psychologue du travail et coach personnel, Félicien Kouamé, indiqué que « plus de 80% des handicaps sont invisibles, or bien exploités, ces personnes pourraient être utiles à la société » et aux entreprises. 

Selon le médecin d’entreprise Dr Prince, « 12% de travailleurs ont le drépanocytose ». De ce fait, « l’impact socio-économique est grave », c’est pourquoi les entreprises doivent s’intéresser aux risques de santé.

Invité à la conférence de presse, Dieudonné Ouattara, le président de l’Association des sourdes et malentendants de Côte d’Ivoire, a soutenu que « les personnes sourdes ont des capacités », ajoutant « nous voulons contribuer au rayonnement de notre pays ». 

Cette édition qui sera célébrée officiellement le 10 juin 2021, réunira toutes les associations de personnes handicapées, les personnes en situation d’handicap en Côte d’Ivoire, et les personnes en situation d’handicap invisible.  

Côte d’Ivoire: 30.000 postes de fonctionnaires disponibles pour 300.000 candidats par an

La fonction publique ivoirienne dispose de 30.000 postes budgétaires pour 300.000 candidats chaque année, selon le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré.

« On a un peu plus de 200.000 fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Et chaque année, ce sont 30.000 postes (budgétaires ouverts) à la fonction publique pour 300.000 candidats », a dit M. Mamadou Touré, lors d’un panel sur l’entrepreneuriat à l’Institut français d’Abidjan. 

Au niveau du secteur privé, le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, a fait observer que « l’on a aujourd’hui plus de 600.000 emplois » créés chaque année.   

Sur une population d’à peu près 26 millions d’habitants, en Côte d’Ivoire, près de 19 millions de personnes ont moins de 35 ans. Et selon une enquête faite par l’Uemoa, aujourd’hui, l’on a « près de 4 millions de jeunes Ivoiriens qui ne sont ni à l’école, ni au travail ».

Des statistiques montrent que dans le monde, 35% des jeunes en 2050 seront Africains. Sur le continent, chaque année, entre 10 et 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, or il n’existe que 3 millions d’emplois dans le secteur formel qui sont créés. 

De ce fait, l’Afrique fait face à un gap autour de 10 millions de talents pour qui il va falloir trouver des solutions. Sur le continent, « 70 à 80% des économies sont dans l’informel », une tendance qui devrait être inversée pour créer davantage de plus-values en termes d’imposition. 

Un autre défi reste la croissance. Avant la crise de Covid-19, les économies africaines avaient à peu près « une croissance moyenne de 4% et en 2020, on est vers -2% ». Les prévisions indiquent à contrario, autour de 2022, « un retour vers 3 à 4% et progressivement 5% ».  

La croissance avant l’avènement de la Covid-19 était fortement draînée par les dépenses publiques. Aujourd’hui, les pays africains, devront pour la croissance future mettre l’accent sur l’investissement et le secteur privé. 

L’entrepreneuriat s’impose de facto comme une solution essentielle pour résorber le chômage. Le constat, selon des experts, est que l’entrepreneuriat dans la majeur partie est « un entrepreneuriat de subsistance; il n’est pas encore un entrepreneuriat de transformation ».  

Le Programme national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025 d’un montant de 110 milliards de dollars US, soit plus de 59.000 milliards de Fcfa, prévoit 5 millions de création d’emplois. 

Braquage d’un véhicule au Tribunal de Bouaké suivi de l’enlèvement d’un détenu

Un détenu a été extrait jeudi du bureau d’une juge, sous la menace d’armes à feu, au tribunal de première instance de Bouaké, la métropole du centre ivoirien où un véhicule a été braqué dans la foulée.

Le détenu nommé « Gnana Bi Rodrigue alias Euro Getheme a été extrait du bureau de madame la juge d’instruction, sous la menace des armes à feu, par deux de ses acolytes », indique une note de justice consultée par APA. 

Un véhicule, « braqué dans l’enceinte du Tribunal de première instance de Bouake, de Type Santafe et de  marque Hunday immatriculé 3910 FJ 01 »,  est activement recherché par les autorités judiciaires.

De couleur noire, le véhicule appartient à « Madame le juge d’instruction Mme Sonté Rosine épouse Koné », poursuit le texte, qui note que la direction prise par ces quidams reste « inconnue ».

Vaccins anti-Covid : la Banque Mondiale finance le Sénégal

L’institution de Bretton Woods, à travers l’Association internationale de développement (IDA), a accordé 134 millions de dollars au Sénégal pour « un accès équitable, fiable et abordable aux vaccins Covid-19 (ainsi que) leur déploiement » dans le pays.L’Etat du Sénégal a soumis une requête auprès de la Banque Mondiale (BM) pour « l’octroi de ressources supplémentaires » destinées à lutter contre le nouveau coronavirus. Et le Conseil d’administration de la BM a approuvé, le 2 juin, ce financement « dont la moitié sous forme de don ». 

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a déclaré que l’apport de l’institution financière « permettra de soutenir les efforts du gouvernement pour l’acquisition de vaccins, en améliorer la disponibilité et renforcer l’accessibilité géographique aux populations ».

De son côté, Nathan Belete, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, a souligné que « le Sénégal (est) un modèle dans la gestion de la pandémie ».

Poursuivant, il a estimé que cet Etat parviendra à relever  « un énorme défi » en s’engageant notamment dans « une campagne de communication efficace et inclusive » mais aussi en assurant « la disponibilité des vaccins dans tous les centres de santé du pays ».

A terme, le projet devrait garantir « la vaccination de près de 9,5 millions de personnes ». C’est environ 55 % de la population du Sénégal où, jusque-là, seuls 458.167 individus ont au moins reçu une dose de vaccin. Il faut dire que dans ce pays ouest-africain, le scepticisme vaccinal persiste.

Selon Djibrilla Karamoko, chargé du projet au sein de la Banque Mondiale, il y aura « une campagne de communication à multiples facettes. (Celle-ci) s’inscrira dans une stratégie plus large d’engagement social et de mobilisation visant à lutter contre la résistance aux vaccins ». Pour ce faire, précise-t-il, le contenu sera adapté (à) des groupes prioritaires spécifiques afin d’accroître l’acceptation du vaccin au sein de la population.

L’institution financière basée à Washington DC (Etats-Unis) avait déjà proposé son « assistance technique » au Sénégal pour la mise en œuvre d’un Plan national de réponse d’urgence à la Covid-19. Dans un premier temps, elle a en outre injecté, en trois tranches, 25,5 millions de dollars dans le plan de riposte sénégalais.

Globalement, la Banque Mondiale a dégagé une enveloppe de 12 milliards de dollars afin d’aider les pays à revenu faible et intermédiaire pour l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et le renforcement de leurs systèmes de vaccination.

Afrique : forte hausse des nouveaux cas de Covid-19 (OMS)

La pandémie de Covid-19 progresse dans beaucoup de pays africains, alerte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Elle révèle qu’au cours de la seule semaine précédente, huit pays africains ont observé une augmentation subite de plus de 30 % du nombre de nouveaux cas.

Globalement, le continent a enregistré, au cours des deux dernières semaines, une hausse de 20 % des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison avec la quinzaine précédente.

Alors que le risque d’une forte hausse des cas de Covid-19 augmente, les pays africains doivent en urgence stimuler leurs capacités de soins intensifs pour éviter que les structures sanitaires ne soient débordées, dans un contexte d’arrêt presque total des livraisons de vaccins au continent.

Selon l’OMS, un respect très limité des mesures préventives, une augmentation des déplacements et des interactions sociales, de même que l’arrivée de l’hiver en Afrique australe, ont accru le risque d’une résurgence de la Covid-19 dans de nombreux pays.

L’Afrique du Sud enregistre une hausse soutenue et l’Ouganda a vu le nombre de cas de Covid-19 bondir de 131 % d’une semaine sur l’autre avec des foyers d’infections dans les écoles, une hausse de cas parmi le personnel de santé et des centres d’isolement et des unités de soins intensifs qui se remplissent. L’Angola et la Namibie observent également une résurgence du nombre de cas.

Cette augmentation, explique l’agence onusienne, survient alors que les expéditions de vaccins contre la Covid-19 continuent de se raréfier.

Le Burkina Faso a reçu cette semaine 115.000 doses fournies par le mécanisme Covax. De leur côté, le Rwanda et le Togo ont chacun reçu environ 100.000 doses du vaccin Pfizer. Près de 20 pays africains ont utilisé jusqu’aux deux tiers de leurs doses. Le mécanisme Covax mène des discussions avec plusieurs fabricants, ainsi qu’avec des pays qui ont déjà vacciné leurs groupes à haut risque afin qu’ils partagent des doses.

« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante. Notre priorité est claire : il est essentiel de rapidement vacciner les Africains les plus exposés au risque de tomber gravement malade et de mourir de la Covid-19 », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

A son avis, alors que de nombreux pays en-dehors de l’Afrique ont désormais vacciné leurs groupes à haut risque et sont même en mesure d’envisager de vacciner leurs enfants, les pays africains ne peuvent pas administrer les deuxièmes doses à leurs groupes vulnérables.

« J’appelle les pays qui ont atteint une couverture vaccinale significative à rendre des doses disponibles et à faire en sorte que les Africains vulnérables n’aient pas besoin de soins intensifs », a lancé Dr Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle.

Au total, 48,6 millions de doses ont été reçues et 31,4 millions de doses ont été administrées dans 50 pays. En Afrique, environ 2 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19, alors que 24 % de la population mondiale a été vaccinée.

Pendant que le continent fait face aux difficultés liées à la pénurie de vaccins, les soins administrés aux patients gravement malades de la Covid-19 accusent également un retard par rapport aux autres régions du monde. L’Afrique compte 2,9 % des cas dans le monde, mais pour 3,7 % des décès.

Une enquête de l’OMS menée en mai dernier montre que dans beaucoup de pays africains, les équipements et le personnel de santé essentiels requis pour prendre en charge les patients gravement malades de la Covid-19 sont largement insuffisants pour répondre aux besoins.

Sur les 23 pays qui ont participé à l’enquête, la plupart ont moins d’un lit en unité de soins intensifs pour 100.000 habitants et devront en augmenter le nombre de 2500 % à 3000 % pour répondre aux besoins pendant une forte hausse des cas.

Dans les pays qui ont fourni des informations sur les ventilateurs, seul un tiers des lits en unités de soins intensifs est équipé de ventilateurs mécaniques.

Les pays à revenu élevé tels que l’Allemagne, le Luxembourg ou les États-Unis d’Amérique, qui ont pu faire face à de fortes hausses du nombre de cas de Covid-19, disposent de plus de 25 lits pour 100.000 habitants.

Bagarre au Parlement de l’UA : le rêve brisé de l’unité africaine ?

Les scènes de chaos entre députés au Parlement panafricain cette semaine par plusieurs médias, ruine les espoirs d’intégration et d’unité continentale, et amène à penser que cette institution n’est qu’une alliance en papier.Le PAP dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud, a suspendu mardi, son vote pour désigner un nouveau président, après plusieurs jours de débat houleux et de mécontentement sur le système d’élection.

Le différend a opposé le groupe parlementaire d’Afrique australe à ceux d’Afrique de l’est et de d’Afrique de l’ouest, le premier refusant de procéder au vote à moins que le processus ne soit réformé pour instaurer une présidence tournante.

La liste des personnalités ayant dirigé le PAP est la suivante : Afrique de l’Est (Gertrude Mongella de Tanzanie qui a servi de 2004 à 2008) ; Afrique centrale (Idriss Ndele Moussa du Tchad, 2009-2012) ; Afrique de l’ouest (Bethel Nnaemeka Amadi du Nigeria, 2012-2015); Afrique centrale (Roger Nkodo Dang du Cameroun, 2015-mars 2021).

Le Chef Fortune Charumbira du Zimbabwe est actuellement le président par intérim, en attendant la désignation d’un véritable président pour l’institution parlementaire continentale.

La force du Président réside actuellement dans le nombre de voix obtenues par chaque candidat, et celui qui est choisi dirige le Bureau du PAP, responsable de la gestion et de l’administration du parlement continental.

Le Bureau est composé de quatre vice-présidents, dont l’ancienneté est déterminée par le nombre de voix obtenues.

Le mandat du Bureau actuel a expiré en mai et le groupe parlementaire d’Afrique de l’ouest et celui d’Afrique de l’est accusent Charumbira d’avoir profité de ce délai pour conserver le poste. Charumbira est le candidat du groupe d’Afrique australe.

L’Afrique de l’est a posé la candidature de Mathom Ayuel Aboug du Soudan du Sud, tandis que Haïdara Aïchata Cissé du Mali est la candidate de l’Afrique de l’ouest.

Le groupe d’Afrique australe conteste cependant l’éligibilité de Mme Cissé, citant la politique intérieure du Mali, un pays que l’UA a suspendu cette semaine, à la suite d’un coup d’Etat militaire à Bamako.

Le PAP a un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre des objectifs et principes inscrits dans l’Acte constitutif de l’UA, notamment en ce qui concerne la protection des droits de l’homme, la consolidation des institutions démocratiques, la vulgarisation et la promotion de la bonne gouvernance.

Ses objectifs incluent, entre autres, d’agir en tant qu’institution pour renforcer le sens de la solidarité et pour construire un destin commun entre les peuples d’Afrique, tout en facilitant la coopération entre les huit Communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine et leur parlement.

Le Parlement, qui est composé de cinq représentants de chacun des 55 Etats membres de l’UA, a, entre autres, le pouvoir d’examiner, de discuter ou d’exprimer un avis sur toute question, soit de sa propre initiative, soit à la demande de l’Assemblée des Chefs d’Etat de l’UA ou d’autres organes politiques.

Il a également le pouvoir d’œuvrer à l’harmonisation ou à la coordination des lois des Etats membres, ainsi que de promouvoir la coordination et l’harmonisation des politiques, mesures, programmes et activités des CER et des forums parlementaires d’Afrique.

Cependant, les événements de ces derniers jours soulèvent des questions sur la capacité du PAP à agir comme un phare pour canaliser les efforts d’unité et de cohésion continentales.

Ces bagarres au sein du PAP ont poussé de nombreux observateurs à remettre en question les idéaux d’une Afrique unie et d’une Communauté économique africaine réelle, qui sont tout à fait réalisables, si les gardiens eux-mêmes de cette institution pouvaient voir au-delà de leurs simples intérêts régionaux et nationaux.

Sénégal : levée d’un eurobond de 508 milliards FCFA

Cette levée de fonds consacre un retour gagnant du Sénégal dans le marché financier international.Les créanciers ont en effet répondu favorablement à la nouvelle émission d’eurobonds (obligations souveraines) portant sur 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, avec un taux d’intérêt fixe de 5,375 % sur une maturité finale de 16 ans.

« Cette opération a connu un succès éclatant en terme de niveau de mobilisation des investisseurs internationaux, avec un taux de sursouscription égal à près de six fois le montant recherché par le Sénégal, et en terme de qualité du livre d’ordres, avec les investisseurs institutionnels de référence dans ce domaine », lit-on dans le communiqué parvenu à APA.

Le document précise que « face à l’intérêt élevé après trois années d’absence sur les marchés, le Sénégal s’est limité à ses besoins de financements arrêtés en rapport avec ses partenaires ».

Les fonds obtenus seront exclusivement utilisés pour le rachat d’environ 70 % de l’eurobond expirant en 2024 et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers, souligne le communiqué.

Plus de 200 investisseurs issus des marchés financiers internationaux ont participé à l’émission d’obligations. La délégation sénégalaise, qui a travaillé par visioconférence du 27 mai au 2 juin, était conduite par le Ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, informe la note.

Tchad: Ibrahima Fall nommé Haut Représentant de l’UA pour la transition

Le diplomate sénégalais Ibrahima Fall est nommé Haut Représentant de l’Union africain pour accompagner la transition au Tchad.A 79 ans, ce juriste de profession mène l’une des missions les plus délicates dans sa longue carrière de diplomate international. Ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères (1984-1990), Ibrahima Fall «interagira avec tous les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux en vue de mobiliser toute les ressources possibles pour le succès de la transition démocratique, consensuelle et pacifique du Tchad», indique le communiqué publié mercredi soir par l’Union africaine (UA).

L’UA avait exigé, le 20 mai dernier, que la junte respecte la période de transition démocratique de « 18 mois» pour organiser des élections «libres, justes et crédibles».

L’Organisation panafricaine a prévenu «qu’aucune forme d’extension de la période de transition prolongeant la restauration de l’ordre constitutionnel ne saurait être acceptable pour l’UA».

Et pour parvenir à cette mission, l’Union africaine s’appuiera sur l’expérience de son Haut Représentant qui n’est pas en terrain inconnu, pour avoir occupé plusieurs fonctions au sein des Nations Unies et effectué plusieurs missions pour le compte de l’organisation onusienne.

Son riche parcours l’a mené à l’Onu entre 1992 à 1997 où il est nommé Sous-secrétaire général aux Droits de l’Homme de l’Onu et directeur général adjoint de l’Office des Nations Unis à Genève (Suisse). Il occupa ensuite le poste sous-secrétaire général aux affaires politiques de l’Onu (New York-USA) chargé des affaires politiques africaines (1997-2002), et sous-secrétaire général et Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Région des Grands Lacs (Nairobi) (2002-2007). L’ancien Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, était aussi envoyé spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour la Guinée de 2008 à 2010.

L’ancien candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise de 2012, sera l’interlocuteur privilégié du Conseil militaire de transition (CMT) présidé par Mahamat Idriss Déby, un des fils du président Idriss Déby Itno, qui a pris le pouvoir le 20 avril au Tchad après la mort du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, qui aurait été tué au front contre des rebelles.

Sénégal: politique et économie se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets liés à la politique et à l’économie.Les Locales du 22 janvier prochain continuent de faire les choux gras de la presse sénégalaise. Malgré le débat portant sur le report des Locales, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président, Abdoulaye Wade, prépare activement ces élections locales, informe WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Wade installe ses +guerriers+ ».

Selon Sud Quotidien « 30 Libéraux (ont été) envoyés au combat par Me Wade pour peaufiner la stratégie ». Laquelle ? Celle « gagnante », précise Vox Populi pour qui « Me Wade fourbit ses armes. »

A en croire Le Quotidien, « Le Pds (est) sur pied de guerre », mais sans un de ses généraux en la personne de Bara Gaye qui a été « zappé » par Me Abdoulaye Wade, souligne L’AS.

Sous le titre « Macky acte le plan de Oumar Guèye », Le Quotidien revient sur l’érection de Keur Massar comme 46e département du Sénégal. « Le décret a été signé depuis le 28 mai dernier. Keur Massar comprend 3 arrondissements. Sangalkam, dirigée par le ministre de la Décentralisation, grande gagnante du nouveau redécoupage », détaillent nos confrères.

Le Soleil retrace l’histoire  de ce lieu de transit devenu 46e département du Sénégal et arbore ce titre : « Keur Massar, il était une fois +Banxaas+ ». « L’actuel chef-lieu de département de Keur Massar était à l’origine un lieu de transit pour les Lébous (ethnie côtière du Sénégal) de Rufisque et des autres villageois qui voulaient se rendre à Dakar. +Banxaas+, comme ils l’appelaient, a été érigé département appelé Keur Massar, le 5e de la région de Dakar », explique le quotidien national.

Ce dernier se félicite par ailleurs de la levée « avec succès » par le Sénégal de 508 milliards de FCfa d’eurobonds. Le montant récolté sera exclusivement utilisé pour le rachat d’environ de 70% de l’eurobond expirant en 2024 et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers, explique Le Soleil.

L’Observateur s’aventure « dans les coulisses de l’opération rachat » et signale que « l’Etat (a) rejeté 3 000 milliards ». Le même journal annonce que le Sénégal sera devant le Fonds monétaire international le 7 juin dans le cadre de la 3e revue de l’Instruction de Coordination la Politique Économique (ICPE).

En solitaire, L’AS fait le focus sur le surpeuplement carcéral, les longues détentions préventives… et alerte sur ce qu’il qualifie d’« enfer interminable des prisonniers ». « Sur une population carcérale de 11.547 personnes, les 177 subissent de longues détentions préventives », révèle le journal.

An 60: Amadou Coulibaly se félicite de la « résilience » de l’AIP

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, s’est félicité mercredi de la « résilience » de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) dans l’écosystème des médias, à l’occasion des festivités de l’an 60 de ce premier média d’Etat de la Côte d’Ivoire.

« L’AIP a développé sa résilience parce qu’après 60 ans, (elle a) réussi à se maintenir dans l’écosystème des médias avec toutes les évolutions technologiques qu’ a connu ce milieu », a déclaré le ministre ivoirien de la Communication,  des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly. 

Pour lui, « passer aujourd’hui du télégramme à l’e-mail, et aux réseaux sociaux et les sites Internet, vous comprenez que cette agence a réussi à se maintenir et faire sa mue, et développer une certaine résilience ». 

« Nous souhaitons que l’AIP puisse continuer cette mue, qu’ elle puisse renforcer son réseau au niveau du pays tout entier afin de maintenir sa position de leader de l’information de proximité », a ajouté M. Amadou Coulibaly.

L’Agence de presse ivoirienne reste toutefois « le creuset vers lequel toutes les agences, tous les journaux et les médias se retournent pour pouvoir avoir l’information de proximité qui touche l’intérieur de la Côte d’Ivoire », a -t- il poursuivi.

Auparavant, la radio publique utilisait les dépêches de l’AIP, mais aujourd’hui, ce n’est pas le le cas. M. Amadou Coulibaly a pour sa part soutenu « une mutualisation des moyens, qui passe par une mutualisation des ressources humaines » en vue d’une efficacité des médias publics.

Dans l’élan de sa résilience, la direction générale a remis le 21 mai 2021 des matériels multimédia aux chefs des bureaux régionaux de l’AIP. Cette formation devrait leur permettre de produire désormais des dépêches et des vidéos pour le fil d’actualité de l’agence.

Avec l’augmentation des chaînes d’information en continu « il apparaît primordial pour l’agence de renforcer les capacités de ses journalistes à la pratique du reportage d’images et de vidéos grâce à l’acquisition de nouveaux outils dédiés », avait dit la directrice centrale de l’AIP, Oumou Barry.     

Le tribunal rejette à nouveau la demande de mise en liberté des pro-Soro

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a rejeté mercredi, à nouveau, la demande de mise en liberté provisoire, réitérée par la défense de Guillaume Soro et ses proches, accusés d’atteinte contre la sûreté de l’État.

A l’entame du procès, les avocats de la défense ont soulevé la question de l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui demande à l’autorité judiciaire de surseoir aux différents mandats de dépôt.  

Le président du tribunal criminel, le juge Charles Biny, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par le Conseil de M. Soro et ses proches. 

Lors de la première journée de l’audience, il avait rejeté  l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

La défense avait notamment sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020.

Des personnes ont été entendues par le tribunal. Le sergent chef Fofana Kouakou a dit qu’il a « mis seulement les armes dans le véhicule (et est) sorti à pied dans la cour ». 

« Je ne me rappelle pas du nombre d’armes, et je ne sais pas si c’est à Assinie qu’ils ont jeté les armes », a-t-il ajouté à la barre.

Quant à Souleymane Bamba, il a laissé entendre que « le commandant Kassé Jean-Baptiste a donné l’ordre de jeter dans la lagune, près de la résidence de Soro, et j’ai jeté neuf kalachnikovs ».   

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s’est ouvert devant une salle comble du tribunal criminel d’Abidjan. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane. 

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Côte d’Ivoire: des managers créent un réseau de partage d’opportunités

Des chefs d’entreprises, cadres et managers ayant suivi des programmes de formation de haut niveau au Cabinet Ethsun Institute, viennent de créer un réseau Alumni afin de partager dans cette communauté, leurs expériences et leurs opportunités.

Le lancement de cette plateforme a été l’objet d’une cérémonie organisée le 29 mai 2021, dans un hôtel de la place au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. Avec cette communauté, le Cabinet se positionne comme l’université des entreprises performantes.

Les Alumni, réunis en nombre important, ont échangé autour du thème « les aptitudes du manager performant » avec pour speaker M. Didier Kla, directeur d’Orange Business et Brandboard, qui a partagé de riches expériences.  

Situant le contexte et l’intérêt de l’institution du réseau Alumni, le directeur général du Cabinet de formation, M. Jean-Calvin Ethien, a fait observer qu’après avoir renforcé les capacités de plus de 500 cadres et dirigeants d’entreprise, il apparaissait opportun de réunir ces esprits brillants.

Cette communauté, dira-t-il, vise à consolider les liens familiaux en partageant les uns avec les autres, leurs expériences et surtout les opportunités professionnelles, ce qui devrait permettre de forger davantage les acquis managériaux de la communauté.

Une charte du réseau Ethsun Alumni a été approuvée par les membres pour marquer leur adhésion effective à cette initiative. En outre, un Comité ad’hoc a été mis en place pour engager les premières actions du réseau.

Ensuite, les Alumni et les instructeurs se sont « accordés sur la primordialité de la formation continue pour actualiser les connaissances afin d’être mieux outillés pour faire face aux défis quotidiens qui nécessitent des méthodes et techniques de travail appropriées ».

Les participants ont reçu une distinction, notamment ceux ayant suivi plus de trois formations avec le Cabinet, récompensant ainsi leur fidélité à cet institut, spécialisé dans le renforcement des capacités techniques, stratégiques et managériales des cadres, managers et des chefs d’entreprises ou d’organisations.

L’une des principales activités de l’Institut est l’organisation de l’«Université de l’Immobilier » dont la deuxième édition devrait se dérouler du 27 au 31 Juillet 2021 à l’amphithéâtre du Conseil national de l’Ordre des architectes, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.  

Sénégal : échange entre Macky Sall et António Guterres

Le chef de l’Etat sénégalais et le Secrétaire Général des Nations Unies ont eu, ce mercredi, une discussion portant principalement sur la situation dans la sous-région ouest-africaine.Macky Sall, dont le pays est frontalier avec le Mali, est un interlocuteur de choix aux yeux du Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu). Sur son compte Twitter, le président sénégalais a déclaré que les « questions de paix, de sécurité et de stabilité » étaient au cœur de son entretien avec António Guterres.

Au lendemain du coup de force de la junte militaire contre le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, le SG des Nations Unies s’était dit « profondément préoccupé ». A ce jour, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union africaine (UA) ont suspendu le Mali de leurs instances.

Niger : 140 millions de dollars US dans le système éducatif

Le président de la République, Mohamed Bazoum, a procédé ce mercredi à Niamey au lancement d’un projet d’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage.L’éducation, c’est l’une des composantes majeures du programme de campagne de Mohamed Bazoum. Le projet Learning improvement for results in education (Lire, sigle en anglais) est financé par l’Association internationale de développement (IDA).

Le successeur de Mahamadou Issoufou, dans son discours, a diagnostiqué le système éducatif du Niger : « (Il) est confronté à des problèmes caractérisés entre autres par une faiblesse constante des taux bruts  de scolarisation et du maintien (à l’école), une faible scolarisation des jeunes filles, un niveau de formation souvent inapproprié des enseignants, un éloignement des écoles en zones pastorales, des curricula inadaptés, une insuffisance des infrastructures ainsi que des méthodes pédagogiques et outils didactiques inadaptés ».

Une liste non exhaustive de maux auxquels veut s’attaquer le chef de l’Etat nigérien pour les cinq prochaines années. Mohamed Bazoum a affirmé, en effet, accorder « un intérêt particulier à l’éducation »  car persuadé que « l’homme est le capital le plus précieux ».

Ce postulat l’autorise à dire qu’ « investir dans l’éducation, c’est investir dans ce capital ». De l’avis de l’ancien ministre de l’Intérieur, le projet Lire « paraît particulièrement important » dans la mesure où il prend en charge « la faiblesse des capacités de l’apprentissage et (celle) de la capacité des enseignants » considérées comme « le cœur des difficultés » du système éducatif nigérien.

En dépit d’un contexte sécuritaire tendu avec l’omniprésence de la menace jihadiste, le gouvernement du Niger, d’après le chef de l’exécutif, s’attèle à réaliser tous les objectifs qu’il s’est assignés en matière d’éducation.

Mais, a signalé l’ex-ministre des Affaires étrangères,  les difficultés à mobiliser davantage les ressources intérieures et une augmentation des dépenses de sécurité affectent la capacité de l’Etat à financer convenablement le système éducatif.

Partant de là, il a demandé « à la Banque Mondiale (et) à tous les autres partenaires du Niger d’accroître les ressources dédiées » à ce secteur parce que « c’est le meilleur moyen de garantir les chances de développement » de son pays.

Et Mohamed Bazoum a conclu son intervention sur une note d’espoir : « Je suis convaincu, qu’au terme de la mise en œuvre du projet Lire, certains des problèmes de notre système éducatif parmi les plus préoccupants, connaitront un début de solution au grand bonheur des enfants et de leurs parents ».

Entrepreneuriat: Bpifrance lance à Abidjan «Inspire & Connect Africa»

La banque publique d’investissement (Bpifrance) a lancé mercredi à Abidjan « Inspire & Connect Africa », une trilogie visant à renforcer les relations économiques entre l’Afrique et la France, et favoriser des partenariats fructueux et durables entre entrepreneurs.

L’événement, tenu à l’Institut français d’Abidjan, a réuni 500 participants (sur 1.000 inscrits) pour mettre en lumière et connecter la nouvelle génération d’entrepreneurs, autour du thème l’audace d’entreprendre « Inspire & Connect Africa ».

Il a été lancé en présence de M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et de M. Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité de la France.

Selon M. Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, Inspire & Connect Africa se veut un accélérateur qui va « permettre à des individus, des femmes, des hommes de s’accomplir et de réaliser leur rêve ».  

La banque met à disposition des consultants, des financements en crédits en se glissant dans « le désir de la liberté de l’entrepreneur », a dit M. Nicolas Dufourcq, ajoutant « on souhaite que dans un monde incalculable de cas, des projets sortent, beaucoup plus qu’on pourrait le penser ».

Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, Franck Riester, a fait savoir que « la France veut absolument mobiliser beaucoup d’énergies pour refonder sa relation avec l’Afrique en misant sur l’économie, l’éducation, sur la jeunesse et sur une relation gagnant-gagnant ».

Pour améliorer le climat des Affaires, il faut améliorer la compétitivité, a-t-il soutenu, estimant que cet outil va permettre une «accélération de la reprise économique en Afrique » mais aussi de la France qui veut se « déployer à l’international tout particulièrement en Afrique ».  

Il s’agit de mettre du financement et de l’accompagnement à l’accroissement des activités des chefs d’entreprises africains, de « soutenir l’augmentation des échanges, que ce soit des exportations de France de Côte d’Ivoire vers la France, vers des partenariats plus nombreux, plus nourris pour bâtir ici des chaînes de valeur qui permettent de créer de la richesse sur le temps long», a-t-il poursuivi.

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que depuis 2013 jusqu’à maintenant, la Côte d’Ivoire a gagné 67 places dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, ce qui traduit que le pays a un climat des affaires assez incitatif.

« L’un des défis majeurs que nous constatons aujourd’hui, c’est le financement des entreprises et dans ce cadre, des dispositions ont été prises, avec la mise en place d’un fonds de garantie des Petites et moyennes entreprises (PME) et des lignes de garanties de la Société financière internationale (SFI) auprès de banques locales», a-t-il relevé.

En outre, l’Etat de Côte d’Ivoire a structuré les dispositifs d’appui au niveau des PME avec la création de Côte d’Ivoire PME, une agence qui accompagne les entrepreneurs dans leur écosystème, a-t-il renchéri, invitant les entrepreneurs à l’audace, à oser et prendre des risques.

Inspire & Connect Africa  s’inscrit « dans un plan Afrique plus large, impliquant l’ensemble des opérateurs de Team France Export pour faire évoluer les montants de financements d’entreprises de 3 Mds d’euros injectés en 2020, à 10 Mds d’euros d’ici à 2024 ».

Ces financements concernent notamment l’ensemble du continuum de Bpifrance : le crédit, l’investissement, l’assurance et l’accompagnement des entrepreneurs. Entre 2014 et 2020, Bpifrance a produit 700 millions d’euros de crédit export sur le continent soit 116 millions d’euros par an en moyenne.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à un doublement de ce rythme annuel, pour arriver, toutes solutions d’accompagnement confondues, à 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

En investissement indirect, le véhicule en fonds Averroès Africa lancé en partenariat avec Proparco en 2003, a permis de drainer 1 milliard d’euros dans une vingtaine de fonds de capital investissement et plus de 150 entreprises réparties dans 40 pays africains.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à 123 millions d’euros investis par Bpifrance pour permettre aux fonds partenaires de lever 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

L’ambassade du Niger à Abidjan dément une nouvelle vidéo virale visant ses ressortissants

L’ambassade du Niger en Côte d’Ivoire dément une nouvelle vidéo circulant sur les réseaux sociaux, attribuant à ses ressortissants une «scène horrible d’exécution » de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, dans un communiqué.

« L’ambassade de la République du Niger en Côte d’Ivoire tient à apporter un démenti formel sur les commentaires visant à attribuer cette vidéo à des personnes de nationalité nigérienne », indique le communiqué.   

Dans ce communiqué, l’ambassadeur du Niger à Abidjan, Moussa Aloua, a dénoncé « les auteurs de ces fausses informations qui mettent en danger la sécurité des ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire et leurs biens ».  

Cette image, qui selon M. Aloua montre « une scène horrible d’exécution de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, faussement attribuée à des Nigériens », intervient après une vidéo ayant suscité des violences en mai sur des Nigériens. 

La représentation diplomatique « voudrait rassurer les populations ivoiriennes que toutes les personnes étrangères résidant ou de passage au Niger sont convenablement traitées dans le respect des droits humains et des conventions régionales et internationales », souligne le texte.         

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a « fermement condamné les incidents qui ont marqué la ville d’Abidjan, le mercredi 19 mai 2021» à la suite d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, ayant entraîné des violences contre des Nigériens qui ont fait un mort.   

Depuis quelques mois, la Côte d’Ivoire fait face à une flopée de fake news (fausses informations) mettant parfois en mal la cohésion sociale du pays. 

Mali : diagnostic des problématiques des droits de l’homme

Ces consultations visaient à réaliser un diagnostic et une analyse approfondis des problématiques des droits de l’homme au Mali.Il s’agissait d’examiner les progrès accomplis, d’identifier les défis à relever ainsi que les opportunités pour une meilleure promotion et protection des droits de l’homme.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) explique que ces assises, tenues en mai dernier, voulaient également améliorer la collaboration avec les partenaires dans le cadre d’un dialogue critique afin de consolider les stratégies de prévention et de réponse avec une orientation basée sur la protection des civils.

« Les consultations ont été rythmées par des séances de travails de groupes, d’interventions et d’interactions avec le leadership de la Minusma notamment l’intervention en ligne depuis Bamako de Joanne Adamson, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général chargée des affaires politiques », rapporte la Minusma dans un communiqué.

Elle souligne que Mme Adamson a tenu une séance interactive avec les participants où elle a souligné la vision de la Mission, axée sur la prévention, l’action et l’impact, ainsi que sur la centralité des droits de l’homme dans toutes ses opérations, en particulier durant la période de transition politique.

Ces consultations ont permis de réaffirmer la nécessité de coordonner les efforts entre toutes les parties concernées. Ceci, afin d’optimiser l’utilisation des ressources, en vue d’apporter une réponse coordonnée dont la finalité est d’avoir un meilleur impact. Prevention ; action et réponse ; suivi et impact resteront les mots clés de cette rencontre.

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Af’Sud/Covid-19 : un million de personnes vaccinées (ministre)

Plus d’un million de Sud-africains ont été vaccinés contre la pandémie de coronavirus depuis le lancement en mi-février dernier de la campagne de vaccination, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que le pays avait vacciné 479.768 agents de santé à l’aide du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, tandis que les autres étaient 565.336 bénéficiaires âgés de plus de 60 ans qui ont reçu leurs premières injections du vaccin Pfizer à double dose.

« Par conséquent, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons franchi la barre du million avec 1.045.104 personnes ayant reçu leur injection», s’est réjoui le ministre.

Il a remercié les personnes impliquées dans la campagne de vaccination, du directeur général du ministère de la Santé à chaque vaccinateur, pour avoir continué à diriger les premières lignes du pays.

« Nous allons intensifier les vaccinations quotidiennes, en collaboration avec le secteur privé, pour atteindre les objectifs auxquels nous nous sommes engagés en tant que gouvernement », a ajouté Mkhize.

Ces objectifs engagés sont la vaccination de 1,5 million de personnes en première ligne pour les fortifier afin de vacciner à leur tour quelque 40 millions de personnes, pour créer une immunité collective au sein de la population sud-africaine forte de 59 millions d’habitants.

L’Afrique du Sud a perdu 56.601 vies à cause du virus, la dernière en date étant 95 personnes qui y ont succombé du jour au lendemain, depuis que la pandémie a frappé le pays en mars 2020.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies, quelque 170.426.245 cas confirmés de Covid-19 à travers le monde ont fait 3.548.628 décès.

Afrique de l’ouest : des entreprises européennes complices de l’insécurité alimentaire (ONG)

Ces sociétés prélèvent du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne et en Norvège selon un nouveau rapport de l’ONG Greenpeace et Changing markets, parvenu à APA.Le nom du rapport : « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en dit long sur l’ampleur des dégâts.

En effet, selon les conclusions du document, « plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’agriculture, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie hors du continent africain. »

Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Il met en cause des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire de plusieurs pays européens dont la France.

Selon le responsable des campagnes de Changing Markets, Alice Delemare Tangpuori, cité par le rapport, « les exportations de farine et d’huile de poisson vers l’Europe détournent les moyens de subsistance des communautés côtières, en privant les populations d’une importante source de nourriture et d’un moyen de revenu. »

Partant de ce constat, elle estime qu’il « est temps de repenser les chaînes d’approvisionnement et de supprimer rapidement l’utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des poissons d’élevage et d’autres animaux, afin de préserver ces populations de poissons sauvages pour les générations futures. »

« Priver des millions de populations d’Afrique de l’Ouest de la source de protéines la plus fondamentale pour nourrir les animaux ou produire des compléments alimentaires, des cosmétiques et des produits alimentaires pour animaux de compagnie est une pratique honteuse et un mépris flagrant des lois locales et internationales », a déclaré le responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Ibrahima Cissé, cité également par le rapport.

Pour Ibrahim Cissé, « le poisson propre à la consommation humaine ne devrait pas et ne doit plus jamais être volé aux communautés d’Afrique de l’Ouest pour répondre aux besoins d’autres pays. Nos gouvernements doivent agir rapidement pour mettre un terme à cette situation. »

Les auteurs du rapport affirment que leurs recherches confirment une expansion rapide de la FHP au cours des dernières années, notamment en Mauritanie, où 70% des exportations d’huile de poisson étaient destinées à l’UE en 2019.

Selon eux, les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie ne parviennent pas, à ce jour, à gérer correctement leur ressource commune de petits poissons pélagiques, ni à prendre les mesures appropriées pour garantir le droit à l’alimentation et aux moyens de subsistance des communautés impactées.

« En saison froide au Sénégal, il est très difficile, voire impossible, de trouver des sardinelles aux points de débarquement habituels. Les conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales sont catastrophiques, ainsi que sur l’équilibre de la chaîne alimentaire en mer », fait remarquer l’ancien directeur de recherche et directeur du Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye au Sénégal, Dr Alassane Samba.

Président de la FLPA (Fédération Libre de Pêche Artisanale), section de Nouadhibou, en Mauritanie, Harouna Ismail Lebaye, hausse le ton dans le rapport et déclare : « Vos investissements nous privent de nos ressources halieutiques, vos investissements nous affament, vos investissements menacent notre stabilité, vos usines nous rendent malades (…). Il est temps de mettre un terme à tout cela. »

Nigeria : un fils de l’ex-président Babangida sort indemne d’un grave accident

Mohammed Babangida, le fils de l’ancien dirigeant militaire nigérian, Ibrahim Babangida, a survécu à un très grave accident de la circulation, qui a coûté la vie à trois soldats, a appris APA mercredi.Le fils de l’ex-président se trouvait dans un bus Honda Space qui se rendait à Abuja en provenance de Minna, la ville natale de Babaginda, lorsque son véhicule de sécurité qui se trouvait devant lui a percuté un camion qui venait en sens inverse. Le camion articulé était chargé de tomates.

Mohammed Babangida était en compagnie d’autres membres de la famille qui s’en étaient apparemment sortis indemnes, ont déclaré des témoins. Trois d’entre les soldats qui assuraient l’escorte et qui se trouvaient dans le 4×4 Prado placés à l’avant du bus sont morts sur le coup.

Un quatrième soldat serait grièvement blessé et serait soigné à l’hôpital national d’Abuja. Le père de Mohammed Babangida a dirigé le Nigeria entre 1985 et 1993.

Sénégal : politique, économie et agriculture au menu des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à l’agriculture sans oublier l’actualité économique.La correction des imperfections notées dans le fichier électoral, avant les Locales, fait la Une de Sud Quotidien. Le journal informe que « la Société civile met en demeure l’Etat ».

Les différentes organisations de la société civile « sont en phase avec la quasi-totalité des recommandations formulées par la Mission d’audit du fichier électoral 2021. Par conséquent, Moundiaye Cissé, Secrétaire général de l’ONG 3D et compagnie invitent les autorités à corriger, dans les plus brefs délais, lesdites imperfections notées par les experts, pour être à l’abri des difficultés, lors des élections prochaines », écrit le quotidien.

« La Société civile veut l’application des recommandations » de la Mission d’audit du fichier électoral 2021, informe Le Quotidien.

Entre la majorité et l’opposition politique qui a chacun son interprétation des résultats de la mission d’audit du fichier électoral, EnQuête souligne « le jeu d’équilibriste de la Société civile ».

Les Locales du 22 janvier 2022 seront marquées par l’introduction du suffrage universel direct pour les maires et conseillers départementaux. Mais « l’ardeur de l’opposition qui crie victoire est (toutefois) refroidie par la majorité qui en a une autre lecture », note WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Scrutin direct aux Locales : ce couteau à double tranchant. »

WalfQuotidien va « au-delà la tournée +économique+ de Macky » à l’intérieur du pays et met en avant le « bien-être humain ». Dans ses colonnes, le journal écrit : « A défaut d’usines qui devraient permettre à des centaines ou des milliers de personnes de trouver de l’emploi, Macky Sall offre aux populations de Kaffrine (centre) et Kédougou (sud-est) la santé. Sa tournée +économique+ était destinée à inaugurer deux hôpitaux ».

Seydou Guèye, ministre porte-parole de la présidence de la République répond aux opposants qui critiquent la tournée économique de son mentor. « Cette fusion avec les Sénégalais montrent qu’ils préfèrent ceux qui travaillent. […] Il n’y a rien de politique dans ces tournées économiques, quand viendra le temps de la campagne, nous ferons de la politique », déclare-t-il à la Une de L’AS.

En économie, L’Observateur informe que « pour accompagner le plan de relance de l’économie fortement impactée par la crise sanitaire du coronavirus, le Sénégal va émettre aujourd’hui un Eurobond sur le marché financier international pour un reprofilage de dettes ».

Sous le titre « France des gages », Le Quotidien revient sur la présence des entreprises tricolores en terre sénégalaise et donne la parole au ministre français du commerce extérieur, Frank Riester, qui assure que « la France sera davantage présente au Sénégal » malgré les attaques dont elle en cesse de faire l’objet du fait de certains milieux activistes.

L’avenir de l’horticulture dans la zone des Niayes (Dakar) préoccupent les journaux sénégalais. « La vocation agricole (est) menacée » dans cette partie du pays, alerte Sud Quotidien. Plus alarmiste, EnQuête parle d’un « péril sur les Niayes ».

« Le grenier se vide, à cause de la raréfaction de l’eau et du péril foncier. L’abandon des petits producteurs fait le bonheur des spéculateurs fonciers », font remarquer nos confrères d’EnQuête.

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Jean-Baptiste Essis

Le journaliste ivoirien, Jean-Baptiste Essis, est décédé mardi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

« Il est décédé aujourd’hui (mardi), en partance pour la clinique (où), les gens ont dit qu’ils ne peuvent pas le garder (demandant à sa famille) d’aller au CHU, et c’est au niveau du CHU qu’on leur a dit qu’il est déjà décédé », a rapporté à APA une source proche du défunt. 

M. Jean-Baptiste Essis a officié au journal Le Temps, un quotidien proche de l’opposition, notamment de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Avant son décès, il correspondait en free-lance pour des médias. 

Côte d’Ivoire: des agents du ministère des Eaux et forêts en grève

Des agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts, réunis au sein de la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), ont entamé mardi une grève pour exiger la transformation de la régie interne en trésorerie, selon une note officielle .

En dépit des décisions du ministre Alain-Richard Donwahi « en faveur de la décrispation », les agents des Eaux et Forêts sont entrés en grève dès ce 1er juin 2021. 

Cette grève intervient au terme d’une Assemblée générale de leur faîtière syndicale, la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), tenue le samedi 8 mai à Yamoussoukro.  

Cette grève trouve son fondement, selon l’Assemblée générale, dans la transformation de la régie interne en trésorerie. Pour ces agents cela leur permettra d’avoir des primes. 

Soucieux du bien-être des agents de son département, le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi a « mené plusieurs démarches et continue de multiplier des rencontres dans ce sens », souligne la note.  

Par correspondance en date « du 10 juillet 2019, le ministre Donwahi a sollicité que soit érigée en trésorerie, la régie des recettes et d’avances spéciales auprès du ministère de l’Economie et des Finances ».  

En réponse de ce courrier, le 22 juillet 2019, le ministre ivoirien de l’Economie d’alors a indiqué que « dans le cadre de la transposition des directives de l’UEMOA, il est prévu la création des postes comptables ministériels chargés de l’exécution des budgets et autres ressources générées par les activités des ministères », mentionne le texte. 

Le ministre de l’Économie avait conclu qu' »il lui paraît dès lors judicieux d’attendre la mise en œuvre de cette réforme en cours », poursuit la note, qui relève qu’au terme de la mise en œuvre de cette réforme, le ministre des Eaux et forêts a « relancé son homologue à l’effet de la création de la trésorerie attendue par les agents ».  

« Sur instructions du ministre des Eaux et Forêts, plusieurs autres démarches administratives ont été menées dans ce sens par les directeurs centraux, en vue de régler définitivement ce problème », renseigne la note. 

Des rencontres d’informations et d’échanges ont d’ailleurs été organisées avec les responsables syndicaux afin d’aboutir à un dénouement heureux de cette situation qui risque de plomber les activités du département ministériel. 

Un séminaire islamique autour de l’école ivoirienne prévu en août

Le président ou l’Amir de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), Brahima Dembélé, a annoncé mardi à Abidjan l’organisation de la 32e édition du Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) avec pour thème central l’école ivoirienne.

« La 32e édition de notre traditionnel Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) se tiendra cette année du 31 juillet au 8 août 2021 dans la cité balnéaire de San-Pedro (sud-ouest) », a déclaré M. Brahima Dembélé, lors d’un point de presse au siège de l’AEEMCI.

Ce séminaire qui aura lieu, « après une année d’absence », vise à mettre à la disposition des élèves et étudiants cette plateforme afin de les « occuper sainement » durant les vacances, a indiqué le président de l’AEEMCI, soulignant que les inscriptions débutaient ce jour.

Au cours de ce point de presse, le président de l’AEEMCI a fait le bilan relatif aux séminaires régionaux de l’organisation, qui se sont tenus autour du thème central « La reconstruction d’une Côte d’Ivoire unie et solidaire: Quelle contribution de l’AEEMCI ? ».

Les notions de citoyenneté ont été fortement abordées lors de ces séminaires régionaux, tenus via les organes de base de l’AEEMCI. L’objectif étant de favoriser le respect des symboles de l’Etat, de l’entretien des ouvrages d’assainissement, la solidarité et la cohésion sociale.  

L’objectif était, selon M. Brahima Dembélé, d’instruire, de former et de sensibiliser les militants et sympathisants de l’AEEMCI sur des thématiques en lien avec les questions d’ordre religieux, académique et managérial.

« Ce rassemblement didactique a mobilisé 11 400 élèves et étudiants musulmans à travers tout le pays sur 10 000 participants attendus », a précisé M. Brahima Dembélé, qui a noté que « chacun de ces séminaires a fait l’objet de supervision (et) 31 missions » ont été faites par le Comité exécutif de l’AEEMCI.

Selon le président de l’AEEMCI, « les thèmes de civisme abordés ont fortement contribué au renforcement du sentiment de patriotisme, de la volonté de sauvetage de la paix et du cadre de vie des militants ».

« Nous avons également constaté l’engagement de nos militants à travailler pour une Côte d’Ivoire unie et solidaire », a-t-il poursuivi. Chacun des participants a reçu un diplôme de participation décerné par l’AEEMCI, la plus ancienne des organisations de jeunesse musulmane.