JO Tokyo/Taekwondo: l’Ivoirien Cheick Cissé éliminé

Le médaillé d’or olympique, le taekwondo-in ivoirien Cheick Sallah Cissé a été éliminé, lundi, à Tokyo après sa défaite contre le Marocain Achraf Mahboubi.

M. Cissé était à sa première sortie dans la catégorie des moins de 80 kg comptant pour les Jeux olympiques Tokyo 2021.

Il a perdu son combat en 8è de finale avec une différence de 10 points d’écart. Le champion olympique en titre et triple champion d’Afrique est tombé sans gloire à Tokyo. Son adversaire, le marocain Mahboubi a gagné au score 21 points contre 11 pour l’ivoirien.

Cette défaite de Cissé est perçue par plusieurs observateurs comme la fin d’un rêve de médaille d’or pour la Côte d’Ivoire.

En attendant l’entrée en scène dans quelques jours des sprinteurs ivoiriens, notamment Muriel Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, la taekwondo-in Ruth Gbagbi reste encore en lice pour une chance de médaille de bronze pour la Côte d’Ivoire.

JO/Taekwondo: l’Ivoirienne Ruth Gbagbi se qualifie pour la médaille de bronze

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi est tombée, lundi, à l’issue des demi-finales du Taekwondo, mais se qualifie pour la médaille de bronze.

Elle évoluait dans la catégorie des moins de 67 kg femmes comptant pour les olympiades 2020 en cours à Tokyo au Japon.

Ruth Gbagbi a perdu son combat au Makuhari Messe Hall A avec seulement 6 points d’écart. Son adversaire Lauren Williams de la Grande Bretagne est sortie victorieuse avec un score de 24 points contre 18 pour l’ivoirienne. 

Ruth Gbagbi reste en course malgré cette défaite. Elle est qualifiée d’office pour le combat pour la médaille de bronze prévue en mi-journée ce lundi.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour la médaillée de bronze olympique qui devra batailler dur pour conserver son titre.

Tout au long de cette journée marathon de la discipline du Taekwondo, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de la congolaise Naomie Katoka.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée en quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren.

Côte d’Ivoire : un prêt de 25 millions d’euros pour le projet hydroélectrique vert

Le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF, sigle en anglais) participe ainsi au financement de la construction d’une centrale hydroélectrique d’un montant global de 174 millions d’euros.Si tout se passe comme prévu, une centrale hydroélectrique d’une capacité de 44 Mégawatt devrait être inaugurée dans 36 mois sur le fleuve Bandama qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud. L’infrastructure sera érigée à Singrobo-Ahouaty dans le département de Toumodi situé à environ 200 kilomètres au Nord d’Abidjan.

C’est la société Ivoir Hydro Energy (IHE), initiatrice de ce projet soutenu par l’Etat ivoirien, qui va recevoir le prêt à solder dans 18 ans. « Un contrat d’achat d’électricité à long terme stipule que toute la production de la centrale de Singrobo sera vendue à la Compagnie Ivoirienne d’Électricité, exploitante du réseau national de Côte d’Ivoire », précise un communiqué reçu ce lundi à APA.

Pour les concepteurs du projet, « la nouvelle centrale sera un atout économique stratégique important pour la Côte d’Ivoire » parce que « elle augmentera la capacité de production du pays, renforcera la flexibilité du système par sa capacité à assurer l’alimentation électrique de base, mais également à répondre aux pics de la demande ».

Outre le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF),  la Banque africaine de développement (Bad) et la Société allemande d’investissement et de développement (DEG) sont les autres créanciers.

De leur côté, IHE Holding, l’Africa Finance Corporation (AFC) et la DIPFA, plateforme internationale d’investissement dans les projets de production d’énergie, vont financer sur fonds propres 25 % du coût du projet.

En Côte d’Ivoire, le taux d’électrification est d’environ 88 % dans les zones urbaines et de 31 % en milieu rural. L’économie la plus développée de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) veut porter, à l’horizon 2030, la part d’énergies renouvelables dans sa production électrique à 42% contre 15% actuellement.

Coronavirus, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de l’augmentation tragique des cas de Covid-19, des critiques émises contre le Conseil constitutionnel et de l’actualité sportive nationale.L’Observateur décrit « le scénario catastrophe » dans l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, informant que « tous les lits sous d’oxygène (sont) occupés dans les CTE (centres de traitement) de Dakar ». Sans gants, l’épidémiologiste Abdoulaye Kébé Dia déclare que « la 3e vague sera plus meurtrière ».

Cette situation coïncide avec la « hausse des inhumations », constate Le Quotidien sous la Une « Ci-gît la tragédie ». « Si la situation continue, on fermera le cimetière dans deux ans », selon le gestionnaire de Saint-Lazare. Du côté du cimetière musulman de Yoff, un fossoyeur note que « je n’ai jamais vu autant d’enterrements ».

L’AS ne se gêne pas pour dire que « la Covid-19 malmène les populations » après 17 décès enregistrés en deux jours. Le directeur des Infrastructures sanitaires Amath Diouf souligne qu’un « malade atteint de Covid-19 peut consommer 25 litres d’oxygène par minute ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien rapporte des « tirs groupés sur les +Sages+ » du Conseil constitutionnel dont quatre d’entre eux, en lieu et place des sept membres, ont rejeté le recours de l’opposition sur le projet de loi voté à l’Assemblée nationale réformant le code pénal et le code de procédure pénale.

L’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye se dit « dégoûté », l’ex-député Moustapha Diakhaté note que « le Conseil constitutionnel immole la Loi organique » là où Amadou Bâ de Pastef se courrouce contre « le très gros mensonge de Ismaïla Madior Fall », ex-ministre de la Justice et conseiller spécial du président Macky Sall.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une à « l’addiction aux paris sportifs » et interroge à propos Pr Idrissa Bâ, psychiatre-addictologue : « Elle prive l’individu du caractère ludique du jeu ».

En fait divers, Libération informe de la neutralisation d’un prédateur sexuel aux Parcelles assainies, dans la banlieue dakaroise. L’individu est poursuivi pour viols et actes de barbarie sur une gamine de six ans.

Le journal informe en outre que « le gang à Amy Sène tombe » avant d’expliquer comment la gendarmerie de Thiaroye a cerné l’ancienne footballeuse et les membres de sa bande de braqueurs.

En sports, Stades note une « timide entrée des Sénégalais » dans les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 avec des athlètes « éliminés » et d’autres « toujours en course ». En football, l’attaquant sénégalais Santy Ngom souligne dans Record vouloir « retrouver la Tanière et aller à la CAN ».

Sur l’élection du prochain président de la Fédération sénégalaise de football, prévue le 8 août, Alioune Abatalib Guèye, ex-président de l’instance, note que « ce consensus hypocrite (voulu par les actuels dirigeants) est contre l’intérêt du football ». Dans le même journal, Louis Lamotte, promoteur du consensus, explique « pourquoi Mady Touré n’a pas signé le protocole » avec les trois autres candidats dont le sortant Augustin Senghor qui brigue un quatrième mandat.

Dans Le Soleil, M. Touré décline sa feuille de route en ces termes : « J’ai juste besoin de 4 ans pour changer le football sénégalais ».

Un bateau-bus de la Sotra prend feu au quai à Abidjan

Un bateau-bus de la Société de transport abidjanais (Sotra, publique) a pris feu dimanche au quai, selon une note de l’entreprise qui ne déplore « aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines ».

« Le dimanche 25 juillet 2021, aux environs de 9h45 minutes, le bateau nommé « Akwaba » a pris feu au quai de la gare lacunaire de Blockauss (dans l’Est d’Abidjan) », indique une note, qui mentionne qu' »aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines n’est à déplorer ». 

Les équipes techniques ont été mobilisées pour déterminer les causes de cet incident, ajoute la société de transport public qui rassure toutefois que « le trafic lagunaire n’est aucunement perturbé par cet incident ». 

Un bateau-bus de la Sotra avait pris feu en novembre 2017, alors qu’il venait de quitter la gare lagunaire d’Abobodoumé, un quartier de la commune d’Attécoubé, dans l’Ouest d’Abidjan, avec à son bord près de 100 personnes, mais aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. 

JO/Natation: fin de parcours pour l’Ivoirienne Talita Te Flan

La nageuse ivoirienne Talita Marie Te Flan a été éliminée, dimanche, à Tokyo au Japon, à l’issue des séries de l’épreuve du 400 mètres nage libre comptant pour les Jeux olympiques (JO) 2020.

L’ivoirienne a fini 2è à la série 1 avec un chrono de 4 mn38, 92s. Ce temps n’a malheureusement pas été suffisant pour sa qualification à la finale de cette épreuve prévue le lundi 26 juillet 2021.

Les 8 qualifiées du 400 mètres nage libre féminin ont obtenu des chronos compris entre 4 :00.45 pour la 1ère et 4 :04.07 pour la 8è au classement final.

Classée 25è sur 26 inscrites au départ du 400 mètres nage libre, l’ivoirienne de 26 ans devra se contenter de ce résultat. 

Née en Italie d’un père ivoirien et d’une mère italienne, Te Flan est une habituée des JO.  En 2016, à Rio au Brésil, elle avait terminé la compétition à l’épreuve du 800 m nage libre, au 27è rang sur 27 partants, mais son chrono de 9:07.21 avait établi un nouveau record national.

Depuis août 2016, Te Flan est le détenteur du record national des épreuves de 200 m, 400 m, 800 m et 1500 m nage libre.

La nageuse est le deuxième athlète ivoirien à être éliminé de la course aux médailles aux olympiades de Tokyo 2021.

Samedi, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à se faire repêcher pour les quarts de finale au Skiff hommes Aviron.

Cependant, il reste encore en piste pour la course au classement général de cette discipline nautique.

Côte d’Ivoire: livraison du CHR de Daloa aux « normes de qualité »

Le Centre hospitalier régional (CHR) de Daloa (Centre ouest ivoirien) dont la première phase des travaux de réhabilitation a été livrée samedi par le Premier ministre Patrick Achi, répond aux « normes de qualité », selon Med-Afrique, structure chargée de la réhabilitation.

M. Patrick Achi s’est félicité de « la qualité du plateau technique » qui répond « aux standards internationaux ». Le chef du gouvernement ivoirien a dit être venu s’assurer que ce programme qui vise plusieurs centres hospitaliers du pays se poursuit avec un « rythme accéléré ». 

La crise sanitaire de Covid-19 avait ralenti l’apport des équipements, a fait observer M. Patrick Achi, avant de lancer à l’endroit de ses concitoyens « dans une situation quasi normale, on va reprendre l’exécution de ce programme » de mise à niveau des entrés de santé publics.  

« C’est une phase qui vient de s’achever, mais en même temps, on lance la seconde phase pour un montant de 18 milliards Fcfa qui va transformer l’ancien hôpital qu’on a connu, qui servira tout le District pour tout type de pathologies », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous mesurons l’importance capitale d’avoir des infrastructures sanitaires décentes et fonctionnelles pour nos populations », a déclaré M. Adama Soumahoro, directeur général de Medafrique.

M. Adama Soumahoro a assuré que sa structure, en charge depuis 2018, du programme de restauration et de mise à niveau des établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire, prend « l’engagement de maintenir une qualité optimale dans la réalisation des travaux ».

Les travaux de cette première phase ont concerné la réhabilitation de huit bâtiments existants bâtis sur environ 3.800 m2 et la réfection à neuf des réseaux de voirie, d’assainissement, d’adduction et d’électricité extérieurs. 

Le CHR de Daloa a été doté de matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation. Au terme des travaux (phase 1 et et 2), la surface bâtie passera de 6.540 m2 à 9.765 m2 et le nombre de lits de 120 à 200.

Le Programme national de restauration et de mise à niveau concerne notamment huit établissements sanitaires de référence en Côte d’Ivoire, dont trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq hôpitaux généraux.

Le CHR de Daloa devient le sixième établissement public à bénéficier d’équipements sanitaires de pointe, après ceux de l’Hôpital général d’Abobo Nord, le CHR de Yamoussoukro, le CHR de Korhogo, l’Hôpital général de Grand-Bassam et l’Hôpital général d’Adjamé.

Ces réhabilitations, réalisées dans les délais offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire ivoirien. Au terme du projet, la livraison de l’ensemble des huit hôpitaux de ce programme national, permettra l’accès aux soins à plus de 4 millions de personnes.

JO/Football : la Côte d’Ivoire obtient un match nul contre le Brésil

Les Eléphants footballeurs espoirs de Côte d’Ivoire ont obtenu, dimanche, le match nul (0-0) face à l’équipe du Brésil à l’issue de la 2è journée de la poule D en match comptant pour les Jeux olympiques (JO) Tokyo 2021.

Les Eléphants ont donc réussi leur pari tactique en tenant en échec une équipe brésilienne peu inspirée, dont les attaques persistantes n’ont pu rien donner face à un excellent portier ivoirien.

Le sociétaire de l’équipe locale du FC San Pedro, Eliezer Ira Tapé, bien dans ses gants a réussi à repousser quelques assauts répétés de la Seleção U23, se positionnant ainsi comme l’homme de ce match vierge.

Malgré son surnombre (11 contre 10) depuis la quinzième minute de la 1ère mi-temps, l’équipe ivoirienne est restée très peu sûre d’elle tout au long des 90 mn réglementaires et des 5 mn de temps additionnels.

Après la pause, les brésiliens ont décidé de prendre les choses en main face à une attaque ivoirienne en manque d’inspiration. S’en suit alors des percées insistantes des bleu et jaune dans le camp ivoirien.  

Toutefois, les poulains du coach Soualiho Haidara sont restés attentifs aux consignes, c’est-à-dire contenir l’un des grands favoris de ce rendez-vous de Tokyo. Pari réussi donc pour les Eléphants, qui, après ce match nul, conservent la 2è place au classement de la poule D (4 points +1) en attendant les résultats de la rencontre Arabie Saoudite-Allemagne.      Le Brésil se maintient quant à lui à la tête de cette poule avec 4 points +2.

La Côte d’Ivoire a connu son premier éliminé de la course aux médailles, samedi, après la défaite du rameur N’Dri Franck. Il a fini sa traversée à la 5è place avec un chrono de 8:03.25 à l’issue des phases de repêchages à l’épreuve du Skiff hommes Aviron.

Coopération ivoiro-burkinabè: ouverture à Abidjan des travaux des experts du 9e TAC

Les travaux des experts de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, visant à préparer un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, se sont ouverts samedi à Abidjan.Les experts des deux pays, réunis dans un hôtel de la place, ont adopté l’ordre du jour et le programme de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) prévue du 24 au 27 juillet 2021. Ils ont également constitué des Commissions de travail.

Ces travaux des experts, entamés ce samedi s’achèvent dimanche, où en plénière ils devraient rédiger les différents protocoles d’accords et produire les documents qui serviront aux parties de sceller des traités de coopération. 

Les ministres en charge des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso auront, lundi, une séance de travail aux fins d’adopter les rapports des experts et les accords prêts pour signature.  

Ils examineront en outre des questions spécifiques, notamment « l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini (nlrd-est ivoirien); la question du Mont Péko (ouest ivoirien) et des ex-évacués; la question de l’orpaillage illégal et la question de la traite et du travail des enfants ».

Le Conseil conjoint de gouvernement qui se tiendra mardi, sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Grand-Bassam assainie pour accueillir un salon régional féminin

La ville historique de Grand-Bassam, station balnéaire proche d’Abidjan, a connu samedi une opération coup de balai, en prélude au Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine prévu du 19 au 22 août 2021

Cette opération dénommée « Journée coup de balai à Grand-Bassam », suivie de planting d’arbres, a été initiée par M. Djie Koblé, commissaire général du Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine. 

En prélude à la 1ère édition de ce « salon qui va se tenir du 19 au 22 août, nous avons voulu assainir les rues de Grand-Bassam » et planter des arbres pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique, a expliqué M. Koblé. 

A ce salon, sont attendus 3.000 à 3.500 femmes dont certaines, à en croire le commissaire général, viendront du Mali, du Sénégal et du Cameroun. Des intervenants en provenance des États-Unis sont aussi annoncés. 

Laurentine Dago, présidente régionale des femmes au niveau de la Région du Sud Comoé, s’est félicitée pour ce « moment important » qu’est le nettoyage de la ville de Grand-Bassam. 

Quant à Mme Agnissan Kpidi, originaire de Grand-Bassam, ce geste est de bon aloi et se veut un acte d’embellie de la cité balnéaire de Grand-Bassam, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, pour « recevoir toute l’Afrique ». 

L’opération a enregistré une forte mobilisation des membres de la Fédération Nationale des Associations de Femmes dans le Vivrier de Côte d’Ivoire (FENAFEVCI).

Le salon se veut par ailleurs un tremplin pour la promotion des talents féminins. Pour cette édition 2021, le thème retenu est L’entrepreuneriat féminin et l’impact de la Covid-19 sur le développement de l’économie locale. 

Africa Green Lady 2021: 23 candidates en compétition en Côte d’Ivoire

Vingt-trois (23) candidates retenues pour la deuxième édition du concours vert « Africa Green Lady », présenteront le 31 juillet 2021 leur projet devant un jury à Divo, dans le centre-ouest ivoirien, à l’occasion de la Grande finale.

L’édition 2021 de Africa Green Lady est placée sous le parrainage du ministre ivoirien de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Dr Amédé Koffi Kouakou, maire de Divo, une commune de la Région du Loh Djiboua.  

Divo accueille cette édition après celle d’Abidjan qui a connu un franc succès. Ce concours qui aura lieu au stade de la ville, mettra au prise ces 23 candidates présentées le 13 mars 2021, vise à  valoriser les projets féminins dans le domaine du développement durable.

 Les candidates défendront « leurs projets personnels devant le jury. (Et) pendant la phase de préparation, nous leur avons dit qu’il s’agit d’un concours de projets verts et non d’un concours pour parler « bon français », a dit Hyacinthe Moni, promoteur et président du Comité d’organisation de ce concours. 

« Donc, à chacune son style d’expression, à chacune sa méthode pour convaincre le jury et l’assistance ce soir-là », a ajouté M. Hyacinthe Moni, expliquant que « par projets verts l’on entend des actions, des idées, des réflexions allant dans le sens de la préservation de l’Environnement et de la promotion du développement durable ». 

Ces projets, relèvera-t-il, devront se baser sur les trois piliers du développement durable, à savoir : l’Economie, l’Ecologie/Environnement et le Social. Le projet retenu sera promu par le Programme Africa Green Lady.

Pour First Company Africa, structure intervenant dans le programme Africa Green Lady, cette initiative est « une contribution pour faire de la femme africaine un acteur essentiel dans la stratégie de sensibilisation et de conduite de projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable ».  

Il s’inscrit dans la vision globale de la croissance de Madame Gro Harlem Brundtland, une activiste écologique, qui « focalise l’attention sur le rôle clé des femmes comme moteurs du progrès et des changements durables ».  

Le programme a également pour but de « faciliter le rapprochement, renforcer la paix sociale et participer à la sensibilisation du grand public sur les dangers qui menacent notre environnement », soutiennent les organisateurs.  

Il s’agit entre outre de créer une synergie de compréhension et d’action entre les femmes africaines et la société, afin de contribuer ensemble et durablement à l’avènement d’une société Vivable – Viable – et Equitable. 

La « Lady » aura pour mission entre autres, d’impulser des actions en faveur de l’environnement et du développement durable, de mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines et implanter  »Africa Green Team » dans les grandes villes du pays. 

Après les phases de sélection, de formation, de préparation et de pré-soutenance, les 23 candidates qui ont satisfait  aux critères par leurs motivations exceptionnelles, leurs disciplines particulières et leurs implications, prendront part à cette finale.   

La première édition qui a eu lieu en 2020, à Abidjan à Marcory, a rassemblé quatorze Abidjanaises-candidates. Le jury a désigné la capitaine des douanes Blé Emilie, porteuse du premier meilleur projet qui avait pour thème « mon arbre fruitier ». 

First Company Africa, à travers cette activité veut offrir une alternative dans les actions de protection de l’environnement, de promotion sociale et du développement.

Le Conseil constitutionnel alimente la presse sénégalaise

Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation de l’opposition de la loi modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale fait la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Le Conseil constitutionnel usurpe des pouvoirs régaliens », dénonce l’opposant Abdoul Mbaye dans la manchette de Walf Quotidien.

Dans Direct News, Birahim Seck, Coordonnateur du Forum civil, soutient que la décision du Conseil constitutionnel est « totalement rendue en dehors du droit » car il manque un cinquième membre de l’institution qui est décédé.

« Le Conseil constitutionnel contesté: Dans l’œil du cyclone », titre EnQuête, informant qu’il a rejeté le recours de l’opposition avec quatre membres en lieu et place des cinq requis.

Nos confrères indique que « le Mouvement pour la défense de la démocratie  (M2D) dénonce une filouterie juridique », appuyé par le Constitutionnaliste Ngouda Mboup qui estime que « la décision du Conseil constitutionnel est illégale ».

« Rejet du recours en annulation des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale: L’opposition crie au scandale », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, professeur Ngouda Mboup soutient: »Le Conseil constitutionnel a violé la Construction et la loi organique relative au Conseil constitutionnel ».

Sur le rejet du second recours de l’opposition qui portait sur le Code électoral, Le Quotidien titre: »Acte 2 des sages ». Ces derniers affirment que « la réforme du Code électoral est conforme à la Constitution ».

« Le Conseil constitutionnel au banc des accusés: Les Sages et leur président accusés d’usurpation de pouvoirs…présidentiels », écrit Vox Populi à sa Une.

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la culture de l’anacarde en Casamance, « une noix qui a changé des vies ». Selon nos confrères, 41.042 tonnes ont été exportées en 2020 pour une valeur de 22.837.992.040 f cfa.

De son côté, Walf Quotidien note un mois de « juillet macabre pour les hommes de tenue » qui sont victimes d’agressions.

La propagation inquiétante de la Covid-19 fait la Une de L’As qui révèle que « même les cliniques sont débordées ».

Foot : « l’Afrique défend l’idée d’une Coupe du monde tous les deux ans » (Ahmed Yahya)

Le président de la Commission d’organisation des compétitions interclubs et de la licence des clubs au sein de la Confédération africaine de football (Caf), dans un entretien accordé à Marca, quotidien sportif espagnol, a soutenu que la périodicité actuelle du Mondial n’est pas dans l’intérêt du continent noir.Le 21 mai dernier, la Fédération internationale de football association (Fifa) a autorisé la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’organisation biennale de la Coupe du monde.

Avant même la publication des conclusions de l’étude, Ahmed Yahya, 2e vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), considère que « la Coupe du monde devrait être jouée plus régulièrement » car « les compétitions sont un moteur de développement ».

Selon le président de la Fédération de Football de la République Islamique de Mauritanie (FFRIM), « plus vous jouez au plus haut niveau, plus vous apprenez et plus vous vous améliorez rapidement. Plus nous avons de possibilités de participer, plus les pays, y compris leurs gouvernements, peuvent soutenir un projet de football de développement ».

Pour toutes ces raisons, le dirigeant africain affirme que « quatre ans, c’est trop long ». Ahmed Yahya, qui a conduit son pays à la première Coupe d’Afrique des nations de son histoire en 2019, a déclaré que les acteurs du football doivent « réaliser que le monde a changé et s’est accéléré de manière incroyable depuis 1930 », année de l’organisation du premier Mondial.

Enfin, à en croire le responsable des tournois africains, si en Europe certains disent que « rien ne doit changer », c’est parce que le Vieux continent a tout à sa disposition. « Les meilleurs joueurs jouent devant eux tous les week-ends. Leurs équipes nationales s’imposent au niveau mondial. Ils sont riches et puissants. Donc pour eux tout est parfait. Mais ils ne doivent pas discriminer le reste du monde, à commencer par l’Afrique. La solidarité consiste également à se mettre à la place des autres et à voir le monde de leur point de vue », a  plaidé Ahmed Yahya.

Foot sénégalais : Augustin Senghor file vers un 4e mandat

Le président sortant de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) semble bien parti pour rempiler après un consensus trouvé avec deux des trois autres candidats.C’est le feuilleton qui tient en haleine le landerneau footballistique sénégalais. L’Assemblée Générale élective de l’instance faîtière est prévue le 7 août prochain. Me Augustin Senghor, élu en mars dernier premier vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), a épuisé trois mandats à la tête de la FSF. Mais il ne veut pas lâcher prise.

Trois dirigeants de clubs de Ligue 1, à savoir Saër Seck de Diambars, Mbaye Diouf Dia de Mbour Petite Côte et Mady Touré de Génération Foot, ont lorgné son poste. Si toutes les candidatures continuent à être d’actualité, ces personnalités du foot sénégalais se sont mis d’accord sur « un programme commun et consensuel devant servir de référence à l’action fédérale durant le prochain mandat ».

Les différents programmes ont été fusionnés après de « larges discussions » et l’« audition de chaque candidat ». Selon le communiqué ayant sanctionné la rencontre tenue jeudi à Dakar, le candidat Augustin Senghor a été désigné « pour conduire le programme consensuel » en présence du ministre de l’Urbanisme et vice-président de la FSF Abdoulaye Sow, d’Ibrahima Ndao, représentant du ministre des Sports et d’Issa Mboup du Comité national olympique et sportif (Cnoss).

De son côté, la Commission chargée du consensus « recommande à la prochaine équipe fédérale, sous l’autorité du ministère des Sports et du Cnoss, de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre du programme consensuel à mi-parcours du mandat ».

Toutefois, Mady Touré a promis de donner sa position sur la candidature unique au plus tard le 30 juillet après « consultation de sa base ». Avocat de profession, Me Augustin Senghor est devenu président de la FSF en 2009 avant d’être reconduit en 2013 et 2017. Il est en même temps maire de Gorée et président du club de cette commune insulaire évoluant dans l’élite du football national.

Au terme de son troisième mandat, le proche collaborateur de Patrice Motsepe avait fait part de son intention de passer le flambeau. Sa déclaration a probablement motivé la candidature de son premier vice-président Saër Seck, non moins patron de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP).

Ancien vice-président chargé de la petite catégorie, Mbaye Diouf Dia était, pour sa part, sorti de l’attelage de la FSF depuis longtemps. Il a critiqué de loin la gestion de l’équipe de Senghor. En août 2017, ce manager avait été battu au deuxième tour de l’élection du président de la FSF.

Président de l’Académie Génération Foot, Mady Touré se présente pour la première fois à cette élection. Son centre de formation, partenaire du FC Metz (Ligue 1 française), a produit des joueurs comme Sadio Mané ou encore Ismaïla Sarr.

A l’image de Mbaye Diouf Dia, il a émis de nombreuses réserves sur l’administration du football sénégalais. Les pourparlers pour la désignation d’un candidat consensuel n’ont pas empêché Mady Touré de sillonner le pays pour présenter son programme.

Burkina : 1,3 million de déplacés internes en un peu plus de deux ans (officiel)

Les attaques jihadistes ont obligé 6% de la population burkinabè à fuir vers d’autres zones du pays selon les statistiques publiées cette semaine par le gouvernement.C’est « un niveau sans précédent » parce que les assauts des groupes jihadistes « s’accélèrent et deviennent de plus en plus violents ». Dans un communiqué, reçu vendredi à APA, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a appelé à « une action concertée pour répondre aux besoins des personnes contraintes de fuir à l’intérieur du pays et au-delà des frontières internationales ».

En effet, durant le premier semestre 2021, 237.000 individus ont quitté leurs foyers pour trouver refuge dans d’autres régions du Burkina Faso. Au second semestre 2020, ils étaient 96.000.

Cet exode forcé est également ressenti par les pays limitrophes du Burkina. « Depuis janvier 2021, plus de 17.500 personnes ont (rejoint les Etats) voisins. Le nombre total de réfugiés burkinabè a presque doublé en seulement six mois. On compte désormais 38.000 demandeurs d’asile burkinabè à travers la région », indique le document.

Actuellement, 11.400 demandeurs d’asile burkinabè sont recensés au Niger, 20.000 au Mali,  179 au nord du Bénin et 430 en Côte d’Ivoire. « Mais des milliers d’autres vivraient dans des zones frontalières inaccessibles aux travailleurs humanitaires pour des raisons de sécurité », souligne le communiqué.

Sur le terrain, le HCR s’emploie à fournir des vivres, des abris, des articles de secours et des soins de santé malgré l’insécurité qui entrave l’accès humanitaire. L’Agence spécialisée des Nations Unies s’est préparée « à aider les personnes nouvellement déplacées et à apporter (son) appui aux autorités et aux communautés d’accueil qui sont en première ligne des efforts de réponse ».

Ces actions humanitaires nécessitent des ressources conséquentes. En 2021, le HCR a estimé à 259,3 millions de dollars ses besoins en matière de financement pour le Sahel central. Mais à ce jour, fait-il savoir, « seule la moitié des fonds recherchés a été reçue ».

JO Tokyo/Aviron: l’Ivoirien N’Dri Franck classé 5è au tour éliminatoire

L’athlète ivoirien N’Dri Franck est arrivé à la 5è place, à l’issue de l’épreuve individuelle de l’Aviron disputée, vendredi matin, au Canal de la forêt de la Mer au Japon dans le cadre de la 32è édition des Jeux olympiques (JO) Tokyo 2021.

Le jeune rameur de 24 ans a fini sa course en 7.49.19 avec un temps de retard de + 48.79. Cependant, tout n’est pas encore perdu pour l’ivoirien qui malgré sa dernière place (5è) au classement final du 6è tour éliminatoire a été repêché pour une ultime chance de qualification pour les quarts de finale de cette discipline nautique.

N’Dri Franck sera donc au départ de la série de repêchages du Skiff homme Aviron prévue ce samedi.

Le 6è tour éliminatoire a été remporté par l’Allemand Zeidler Oliver (1er) en 7.00.40. Il est suivi de Arawaka Ryuta du Japon (2è) et de l’Egyptien Elbana Abdelkhalek (3è). Ces trois athlètes sont qualifiés d’office pour les quarts de finale du Skiff homme Aviron.

L’équipe Espoirs de football a ouvert, vendredi, les portes de la victoire pour la Côte d’Ivoire après son match gagné (2-1) face à l’Arabie Saoudite.

Ouagadougou reçoit des équipements militaires de l’UE

L’Union européenne (UE) a offert jeudi à la gendarmerie burkinabè, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, des matériels de protection et d’intervention d’une valeur de huit milliards FCFA.Ce don concrétise la deuxième phase de la mise en œuvre au Burkina Faso du projet Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention du Sahel (GARSI), financé par l’UE dans les quatre autres pays de cette région ainsi qu’au Sénégal, précise l’ambassadeur Wolfram Wetter.

La logistique, composée de véhicules pick-up, d’ambulances, de gilets pare-balles, de drones, de tenues militaires, entre autres, est destinée aux forces déployées dans les zones de Toéni et de Barani, à l’ouest et au nord-ouest du pays des Hommes Intègres.

« Aujourd’hui ces zones ont commencé à être le lit de l’insécurité et la projection des unités GARSI dans cet espace nous permettra d’anticiper et si nous anticipions, nous allons déjouer le coup qui est préparé contre la nation », a estimé Maxime Koné, ministre de la Sécurité, saluant le cheminement du projet de l’UE.

« La pertinence de cette option n’est plus à démontrer, les résultats sont probants. A partir de l’expérience réussie de Barani et de Toéni, nous avons eu la conviction sédimentée que nous devons poursuivre dans cette perspective pour que de manière substantielle la sécurité puisse être améliorée dans notre pays au profit des populations », a-t-il indiqué.

Directeur du GARSI-Sahel, le général de division Francisco Espadas a pour sa part félicité les commandants de ses unités de Toéni et Barani qui combattent courageusement les terroristes. « Leurs résultats honorent à la fois la Gendarmerie nationale, le Burkina Faso et l’ensemble de la Communauté internationale », s’est-il réjoui.

Le Burkina Faso est l’un des pays du Sahel les plus durement frappés par les violences jihadistes, surtout dans ces deux zones. En décembre 2019, une contre-attaque de l’armée a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes à Toéni et Banh. Trois soldats avaient perdu la vie au cours des combats là où sept autres avaient été blessés.

En octobre 2018 également, la brigade de la gendarmerie de Barani a perdu un de ses éléments suite à une attaque où l’un des assaillants a été abattu tandis que les autres prenaient la fuite.

Fitch attribue la note BB à la Côte d’Ivoire

L’agence de notation financière Fitch vient d’attribuer la note BB à la Côte d’Ivoire, ce qui accroît davantage la signature du pays auprès des investisseurs.

Sur l’échelle de notation, cela est « important parce qu’au niveau africain nous nous comparons à l’Afrique du Sud et au Brésil », a commenté le ministre ivoirien de l’Économie tu des finances, Adama Coulibaly, au JT de 20h sur la RTI 1, la télévision nationale.  

« Nous sommes la troisième meilleure notation financière sur le continent », a-t-il déclaré, soutenant que les leviers ayant favorisé cela sont « les performances économiques enregistrées maintenant depuis une dizaine d’années ».  

Ensuite, dira-t-il,  les réformes politiques ont également  favorisé ce résultat ainsi que « la bonne tenue des finances publiques et la bonne gestion de la dette ».

Fitch note la Côte d’Ivoire depuis 2014, au moment où l’Etat ivoirien a fait sa première émission d’eurobond. A l’époque le pays était à B, mais a évolué pour se retrouver en 2016 à B+, avant de passer à un cran supérieur BB.

Concernant le déficit budgétaire, la Côte d’Ivoire a atteint, à cause de la Covid-19, un niveau en 2020 qui se situe « entre 5 et 6% là où des pays industrialisés sont à 8% voire 9% », a-t-il poursuivi. 

Le climat socio-politique a beaucoup concouru à cette note financière, de même que les récentes élections législatives organisées en mars de façon « inclusive, transparente et libre », a-t-il renchéri.  

Aujourd’hui, la dette de la Côte d’Ivoire est autour de 48%. Avec cette note, le pays pourra bénéficier d’un coût de financement plus bas parce que la signature de l’Etat ivoirien est crédible. 

Une notation souveraine est l’appréciation de la capacité d’un pays à pouvoir honorer ses engagements. Elle donne au pays une notoriété et mesure sa capacité à faire en sorte que les investisseurs soient dédommagés pour les prêts qui lui sont faits. 

Côte d’Ivoire: le Zouglou un rythme utilisé pour évangéliser en milieu chrétien

Le Zouglou, un rythme musical populaire et urbain, très prisé en Côte d’Ivoire, fustigeant les tares de la société, est de plus en plus utilisé par des artistes chrétiens pour porter le message de l’évangile.

Pour la 4e édition de son Programme de vacance dénommé « Holi Holidays », en allusion à des vacances saines, la chaîne de télévision confessionnelle LMTV, a créé le concept « Rythme living », qui fait entre autre, la promotion des artistes chrétiens Zouglou. 

Les différentes articulations de ce Programme ont été présentées, jeudi à Abidjan, par le directeur général de la chaîne de télévision, Dieudonné Gollet, qui avait à ses côtés le staff en charge de l’animation de ce concept.  

Le programme qui s’étend du 4 août au 5 septembre 2021, se veut un festival. Le 12 août, aura lieu le concert « Zouglou living », qui verra cinq chantres intervenir dans ce registre, notamment « MBN, Edson Gnonpo, Richard Krémé, Moyo le prédicateur et Abou Davy ». 

« Rythme living » comprend également Tradi living, un espace de promotion des chants traditionnels chrétiens, Rap living où interviendra d’ailleurs l’artiste Steezo, devenu un homme de Dieu, ainsi que Gospel living et la Rumba linving.

Outre les concerts, deux concours seront organisés, à savoir « Vocaliz », une sorte de karaoké avec une personne qui chante et le choeur fait par les candidats, et « Symbiose » qui est l’émission phare des vacances où les jeunes viendront « exposer leurs talents ».

Symbiose est animé par Hanniel Konan. Ici, les jeunes auront selon M. Gollet, à faire du théâtre, de la prédication à partir de la bible, de la danse et des chants, tandis que « Vocaliz » sera sous le management de Danielle Kragbi. 

Chaque année, la chaîne confessionnelle célèbre les « Holi Holidays » autour d’un thème. Pour l’édition 2021, c’est le thème « Aimons-nous les uns, les autres » qui a été retenu. Il rentre par coïncidence dans la vision du gouvernement de renforcer la cohésion sociale et la paix.

Un village d’une capacité de 5.000 personnes devrait être aménagé pour accueillir les festivités, au sein d’un hyper marché à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avec des stands et des restaurants. Il est aussi prévu un auditorium pouvant contenir 1.000 personnes.

Selon le programme, il est prévu le mardi la Chambre haute, un temps de prière, le mercredi « choeur de gloire » au village artistique, le jeudi rythme living, un moment assorti de concerts, le samedi, le culte et le dimanche le concours symbiose. 

Onze groupes ont été déjà enregistrés pour l’heure pour le concours symbiose et six pour vocaliz. Les organisateurs attendent toujours des inscriptions qui devraient se poursuivre jusqu’à la veille des festivités. 

L’ambassadeur de la Belgique en Côte d’Ivoire est le parrain de ces festivités chrétiennes. En raison de la pandémie de Covid-19, le comité d’organisation assure faire respecter les mesures barrières. 

JO de Tokyo 2020 : la Guinée va finalement participer

La Guinée avait annoncé mercredi son retrait des Jeux Olympiques en raison de la pandémie du Coronavirus.Retournement de situation. La Guinée fera bel et bien partie des Olympiades de Tokyo. Le ministre des Sports guinéen, Sanoussy Bantama Sow, a annoncé jeudi que ses cinq athlètes se rendraient bien au Japon. « Le gouvernement, après l’obtention de garanties des autorités sanitaires, donne son accord pour la participation de nos sportifs à la 32e Olympiade de Tokyo », est-il écrit dans le communiqué du ministre.

Mercredi, le gouvernement avait annoncé que la Guinée annulait sa participation à cause du Covid-19. Dans son communiqué, le ministre a écarté jeudi des problèmes financiers allégués pour justifier le renoncement aux Jeux, en rapport avec des rumeurs de surfacturation.

« Nous n’osons pas surfacturer. Ce sont seulement 19 personnes qui vont faire partie de (la) délégation qui sera conduite par moi-même », a dit le ministre Sow, sans donner d’indication financière. Une source proche du gouvernement avait pourtant indiqué, sous le couvert de l’anonymat, que « le dossier avait été surfacturé, voilà pourquoi le ministère ne peut pas payer », sans plus de détails.

La Guinée, qui n’a jamais remporté de médailles en 11 participations aux JO, va donc envoyer cinq athlètes à Tokyo : Fatoumata Yarie Camara (lutte libre), Mamadou Samba Bah (judo), Fatoumata Lamarana Touré et Mamadou Tahirou Bah (natation) et Aïssata Deen Conté (athlétisme).

Tabaski et Covid-19 au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce vendredi à APA, met l’accent sur la célébration de la Tabaski, insistant sur les sermons des imams, et la flambée des cas de Covid-19 dans le pays.« Tabaski 2021 : Sermons et messages en mode Covid », titre Sud Quotidien, informant que le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a prié mercredi dernier chez lui à Mermoz fait un appel du pied aux forces vives de la Nation.

« La pandémie, rapportent nos confrères, seul trait d’union entre acteurs politiques. Les jeunes de 18 ans, avec ou sans comorbidités, appelés à se faire vacciner ».

Pour le quotidien national Le Soleil, « l’ombre de la Covid-19 a plané sur la fête » de la Tabaski lors de laquelle les différents khalifes généraux ont fait des recommandations.

« Progression de la pandémie : Prières de Tabaski. Macky demande aux gens de se faire vacciner », titre Le Quotidien, constatant le respect des gestes barrières dans les mosquées.

Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé) soutient : « A ce rythme, la prise en charge va être compliquée ».

« Si la tendance n’est pas inversée, nous risquons d’être débordés », poursuit le ministre Diouf Sarr dans Vox Populi.

Ce quotidien informe qu’après la lune, la Covid-19 divise les musulmans car des imams ont bravé le variant Delta pour prêcher sur les dérives de la société.

« Covid : Course à la mort. Vingt morts en 48 heures », écrit L’Observateur en première page.

Au lendemain de la fête de la Tabaski, Walf Quotidien fait état d’un « avis de déchets sur la capitale ».

Mais pour Rewmi Quotidien, « près de 6000 tonnes (ont été) ramassés ».

Lancement des festivités des 60 ans de l’école de statistiques d’Abidjan

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a procédé jeudi à Abidjan, au lancement officiel des festivités marquant les 60 ans de l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

Mme Kaba Nialé, ministre de tutelle, a invité les responsables de l’établissement à maintenir le cap d’excellence de cette école régionale. 

Les festivités se tiendront sous le parrainage du Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a annoncé Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse de lancement des activités.  

Des activités scientifiques meubleront les festivités avec l’organisation de conférences mensuelles sur les enjeux actuels de développement animées par des personnalités ou experts de haut niveau. 

Il est en outre prévu une cérémonie de diplomation des étudiants de la promotion 2021 qui se tiendra le 05 août 2021, suivie d’une distinction des directeurs, du personnel et des personnes ayant contribué au rayonnement de l’école, prévue en décembre.

Créée en 1961, cette école avait pour but de mettre à la disposition de l’administration ivoirienne, notamment de la direction de la statistique et des études économiques des cadres statisticiens de qualité.

D’école d’application à sa création, elle devient en 1963 un établissement d’enseignement placé sous l’autorité directe du ministère des finances, des affaires économiques et du plan, et prend le nom d’école de statistiques d’Abidjan.

En 1982, elle prend sa dénomination actuelle, ENSEA, et étend sa formation aux cadres statisticiens de haut niveau. Elle devient ensuite un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. 

Dès sa création, elle ouvre ses filières à tous les pays de la sous-région. Pendant ces 60 ans d’existence, l’école à formé plus de 4000 statisticiens africains issus de 27 nationalités différentes (Haïti, Afrique du Sud). 

Aujourd’hui, l’ENSEA encadre plusieurs écoles de statistiques dans la sous-région, notamment le Niger, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et Madagascar. Elle a aidé à la création de l’école de statistiques du Mali.

L’UEMOA a décerné en 2005 à cet établissement la qualité de Centre d’excellence régional. Dix ans plus tard, en 2015, la Banque mondiale lui a décerné le titre de Centre d’excellence africain de statistiques.

Le directeur de l’ENSEA, Hugues Kouassi Kouadio, a souligné que l’école a au fil des ans évolué dans la recherche. L’établissement a un partenariat avec l’Université de Laval au Canada et New -York university.

L’école a connu à ce jour quatre dirigeants : Mme Claude Coulibaly  (1961-1969), François Yathien  (1970-1994), M. Koffi Nguessan  (1995-2015) et l’actuel directeur en poste depuis octobre 2015.
L’actuel ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Nguessan Koffi par ailleurs ex-directeur de l’ENSEA  (1995-2015), était présent au lancement de ces festivités.

 

Covid-19 : « la 3e vague atteint un point décisif en Afrique » (OMS)

Dans 21 pays africains, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de contaminations a augmenté de plus de 20 % pendant au moins deux semaines d’affilée.Ces derniers jours, la baisse des nouveaux cas en Afrique du Sud a agi sur les chiffres globaux du continent. Mais, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les manifestations découlant de l’emprisonnement de l’ancien président, Jacob Zuma, ont perturbé la surveillance et le dépistage de la maladie.

Ainsi, le recul du virus en Afrique, après huit semaines consécutives de recrudescence accélérée, pourrait être « de courte durée ». « Ne nous berçons pas d’illusions, la troisième vague de la pandémie en Afrique n’est pas encore passée. Cette légère embellie est source d’espoir et d’inspiration, mais elle ne doit pas occulter la situation du continent dans son ensemble », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Dans un communiqué reçu jeudi à APA, la Botswanaise a souligné que « de nombreux pays restent très vulnérables (et) les célébrations de l’Aïd al-Adha (Tabaski) cette semaine pourraient aussi entraîner une augmentation des cas ».

C’est pourquoi la spécialiste en Santé publique a appelé les Africains à « redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures de prévention afin de consolider ces acquis fragiles ». D’autant que le variant Delta (indien), hautement transmissible, a été détecté dans 26 pays et les mutants Alpha (anglais) et Bêta (sud-africain) circulent respectivement dans 38 et 35 pays.

Pour Matshidiso Moeti, l’Afrique doit accélérer de toute urgence la vaccination contre la Covid-19. En tout, elle doit recevoir au cours de cette année plus 500 millions de doses à travers le mécanisme Covax. Environ 60 millions de doses sont attendues dans les semaines à venir.

« Un afflux massif de doses implique que l’Afrique doit tout mettre en œuvre pour assurer une opération de déploiement des vaccins cinq à six fois plus rapide, afin de pouvoir administrer toutes ces doses et de vacciner entièrement les 10 % d’Africains les plus vulnérables avant la fin du mois de septembre », a soutenu la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Jusque-là, 20 millions d’Africains ont été entièrement vaccinés, soit 1,5 % de la population continentale. Si les gouvernements n’accélèrent pas la cadence, l’objectif à court terme de l’OMS ne sera pas atteint. Actuellement, environ 3,5 à 4 millions de doses sont administrées chaque semaine en Afrique. Mais il faut, d’après l’OMS, vacciner au moins 21 millions de personnes sur la même période.

De son côté, la Banque Mondiale a annoncé qu’au-delà des « 9,5 milliards de dollars nécessaires pour acheter suffisamment de vaccins, 3 autres milliards seront nécessaires pour financer les opérations de vaccination ».

Il est crucial, comme le reconnaît Matshidiso Moeti, que les Etats africains mettent en place « suffisamment de sites de vaccination et (mobilisent) les agents de santé. Aussi, ils devraient disposer d’un stock de vaccins suffisant, ainsi que de moyens logistiques et de transport appropriés en vue d’assurer la distribution ».

Les autorités locales doivent également trouver les moyens de renforcer « la confiance dans les vaccins » en suscitant notamment la participation des populations au processus. Pour ce faire, a conseillé la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les dirigeants doivent dissiper « les craintes liées aux effets secondaires de la vaccination, qui sont les principaux facteurs de la réticence des populations ».

Sur ce point, « le recours aux responsables politiques, aux chefs traditionnels » et la lutte contre « la désinformation sur les réseaux sociaux » peuvent être des stratégies payantes.

Le personnel ivoirien de l’ex-Air Afrique réclame 6 milliards Fcfa de droits

Le Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique réclame 6 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au profit de 867 agents et leurs familles, a indiqué jeudi à APA son porte-parole, Boniface Boyou. »Nous réclamons 6 milliards de Fcfa à l’Etat ivoirien » au profit de « 867 agents et leurs familles », a déclaré jeudi à Abidjan M. Boniface Boyou, le porte-parole du Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique, après une Assemblée générale.  

Selon M. Boyou, les ressortissants ivoiriens ne sont pas les seuls créanciers de l’ex-compagnie Air Afrique. La justice a condamné l’Etat de Côte d’Ivoire à payer 9 milliards Fcfa au syndic liquidateur et le Comité de suivi des droits du personnel réclame 6 milliards de Fcfa.     

L’Assemblée générale, convoquée ce jour, expliquera-t-il, vise à « attirer l’attention du président de la République sur la détresse que vit les ex-travailleurs ivoiriens de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique ».  

M. Boyou a fait savoir au cours de l’Assemblée générale qu' »actuellement, tout le dossier est bouclé et se trouve à l’Agence judiciaire du trésor qui est un service du ministère de l’Économie et des finances ». 

Suite à des velléités de manifestations, le Comité a été reçu le 2 juillet 2021 par le directeur de Cabinet du ministre des Transports qui à en croire M. Boyou, leur a demandé de se « tranquiliser » et qu’ils allaient être « payés au plus tard le 15 août 2021 ». 

Le directeur de Cabinet du ministre des Transports a rassuré que cela devrait être fait « le temps de lever tous les obstacles qui entourent le dossier », a rapporté M. Boniface Boyou, en marge de l’Assemblée générale.      

« La  compagnie a été liquidée depuis 2002 et jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu nos droits et nos soldes de tout compte et les droits sociaux », a-t-il poursuivi, ajoutant que c’est dans cette « misère » que le Comité voudrait rappeler l’ordre de paiement donné par le chef de l’Etat depuis 2017.

Face à des difficultés financières et après des restructurations infructueuses, l’ex-compagnie Air Afrique a été liquidée par jugement en avril 2002 par le Tribunal de première instance d’Abidjan. Cette situation a occasionné le licenciement de plus de 4.000 agents dont 867 Ivoiriens.

JO Tokyo 2021-Football: la Côte d’Ivoire s’impose face à l’Arabie Saoudite (2-1)

L’équipe de football de la Côte d’Ivoire s’est imposée jeudi face l’Arabie Saoudite sur le score de 2-1, à l’occasion des premiers matches de poule, dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo 2021, au stade de Yokohama.

Les trente premières minutes ont été en faveur des Saoudiens, qui étaient très présents dans le camp des Éléphants de Côte d’Ivoire. A la 40e minute, l’attaquant ivoirien Max Gradel effectue un centre, contré par le défenseur saoudien  Alamari Abdulelah (1-0) qui marque contre son camp.

Suite à une offensive des Saoudiens, la Côte d’Ivoire cède à la pression. L’attaquant saoudien Aldawsari Salem égalise trois minutes plus tard, au grand désarroi des Éléphants qui vont à la deuxième mi-temps se montrer plus entreprenant.

Sur une passe décisive de Amad Diallo, l’attaquant ivoirien Franck Kessié bat le portier saoudien vers la 67e minutes et inscrit le second but. La cohorte ivoirienne dirigée par le coach Souhalio Haidara, va au terme de la partie mettre en déroute les Saoudiens, conservant la marque (2-1).

Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont terminé le match avec 10 joueurs. L’athlète Aboubacar Doumbia a écopé d’un carton rouge à la suite d’une faute. Il ne discutera pas les deux prochaines rencontres.

 La Côte d’Ivoire croisera le fer avec le Brésil le dimanche 25 juillet à 8h30 (Gmt et heure locale) en match comptant pour la 2è journée de la poule D.

En plus de son équipe de football, la Côte d’Ivoire aligne des athlètes dans plusieurs disciplines dont le sprint, le taekwondo, le judo, la natation et l’aviron. La cérémonie officielle d’ouverture de ces jeux est prévue ce vendredi

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La Guinée renonce aux JO de Tokyo à cause de la Covid-19

Le gouvernement guinéen évoque la « recrudescence de variants Covid-19 » et le souci « de préserver la santé des athlètes guinéens » pour justifier ce désistement de dernière minute.Aucun athlète guinéen ne participera aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). Cinq devaient faire le voyage, mais le gouvernement a choisi de faire machine arrière en raison de la situation sanitaire.

« En raison de la recrudescence de variants de la Covid-19 », le gouvernement, « soucieux de préserver la santé des athlètes guinéens, a décidé avec regret l’annulation de la participation de la Guinée » aux Jeux de Tokyo (Japon), a écrit le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, dans un courrier adressé au président du Comité olympique guinéen.

Toutefois, une source proche du gouvernement de Conakry a, pour sa part, évoqué des problèmes financiers pour justifier le renoncement de ce pays à deux jours de la cérémonie d’ouverture officielle prévue ce vendredi soir.

« Le dossier a été surfacturé, voilà pourquoi le ministère ne peut pas payer », a confié à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, une source proche du gouvernement, sans plus de détails. La presse guinéenne évoquait mercredi soir des problèmes de primes impayées.

La Guinée, qui n’a jamais remporté de médailles en 11 participations aux JO, devait envoyer à Tokyo Fatoumata Yarie Camara (lutte libre), Mamadou Samba Bah (judo), Fatoumata Lamarana Touré et Mamadou Tahirou Bah (natation) et Aïssata Deen Conté (athlétisme).

Avant la Guinée, la Corée du Nord avait annoncé dès avril dernier qu’elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo pour « protéger » ses athlètes de tout risque lié à la pandémie de coronavirus.

Covid-19 : les États-Unis offrent des vaccins au Sénégal

Les 151.200 doses de Johnson and Johnson offertes au Sénégal font partie de l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier, au moins 15 des 80 millions de vaccins globalement à l’Afrique.Le gouvernement américain a coordonné avec l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), de manière étroite, les allocations par pays.

Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar explique que ce don permettra de protéger le peuple sénégalais des ravages du Covid-19 et de commencer à lever les obstacles à la reconstruction de l’économie sénégalaise. 

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de Covid-19 chez nous et que nous travaillons à mettre fin à la pandémie dans le monde entier, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde », souligne la représentation diplomatique américaine. 

Elle ajoute que comme l’a déclaré le président Biden, « depuis le début de ma présidence, nous avons été clairs sur le fait que nous devons nous attaquer à ce virus au niveau mondial également.  Il s’agit de notre responsabilité – notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible – et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons contribuer à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires à travers le monde ».

L’USAID a fourni au Sénégal plus de 4,7 milliards f cfa (8.132.000 dollars) pour ralentir la propagation du virus, atténuer son impact, renforcer les efforts de surveillance de la maladie, améliorer les soins aux personnes touchées et ouvrir la voie à des campagnes de vaccination de masse.

Le Togo adhère aux Conventions de l’Onu sur l’apatridie

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) salue la décision du Togo d’intensifier ses efforts pour lutter contre l’apatridie.Ce pays est le dernier à avoir rejoint la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, contribuant ainsi au combat global contre l’apatridie.

« En déposant les instruments d’adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’apatridie ainsi que son soutien à la campagne #Jexiste du HCR visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 », se félicite le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Notre source précise que cette décision intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.

« Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie », affirme le Haut Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi, ajoutant : « Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l’apatridie dans le monde ».

Le HCR souligne que l’adhésion du Togo s’inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l’apatridie développée en Afrique de l’Ouest qui compte 1,6 million d’apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée.

Le Togo et de nombreux autres États de la région, avaient déjà adopté en 2015, la Déclaration d’Abidjan des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre l’apatridie en Afrique de l’Ouest, ainsi que le Plan d’action de Banjul de 2017.

Côte d’Ivoire: 84 Prix nationaux d’excellence seront décernés le 6 août

La Journée nationale du Prix d’excellence 2021 en Côte d’Ivoire est fixée au 6 août 2021, au cours de laquelle 84 lauréats seront primés.

La cérémonie de remise de ces prix d’excellence se tiendra sous la présidence du président de la République, a indiqué mercredi le porte-parole  du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’option retenue cette année est la « reconduction des lauréats de l’édition 2020 auxquels vont s’ajouter les lauréats du secteur de l’éducation-formation sélectionnés au terme des examens scolaires de fin d’année 2021 », a-t-il dit. 

Pour cette édition, ce sont au total, 84 prix qui seront décernés aux lauréats, a-t-il ajouté, soulignant que ces lauréats recevront comme chaque année un trophée, un diplôme et une enveloppe de 10 millions Fcfa pour ceux classés premiers.

Quant aux autres lauréats classés deuxième et troisième, ils recevront respectivement la somme de 1,5 million Fcfa et 1 million de Fcfa. 

La cérémonie de remise du Prix d’excellence aux lauréats de l’édition 2020 n’a pu se tenir, en raison de la crise sanitaire de Covid-19, alors que le processus de sélection était achevé. 

Côte d’Ivoire: adoption d’un projet de loi créant un Pôle pénal économique et financier

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi un projet de loi instituant un pôle pénal économique et financier, visant à lutter entre autres, contre le financement du terrorisme, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le Conseil a adopté « un projet de loi portant création, compétente organisation et fonctionnement du pôle pénal économique et financier, spécialisé en matière économique et financière » a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

« La création de cette juridiction spécialisée vise à mettre le cadre institutionnel de la répression, de la corruption et des infractions assimilées, du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et des infractions financières connexes », a-t-il ajouté.  

Ce projet de loi est libellé « en cohérence avec les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire notamment sur la Convention des Nations unies pour la lutte contre la corruption et divers autres instruments régionaux et sous-régionaux ».