Af’Sud /Covid-19 : Pfizer et Johnson efficaces contre les variants

Un expert a assuré aux Sud-Africains que les deux vaccins anti-coronavirus disponibles dans le pays étaient capables de les protéger contre les variants de la Covid-19, comme celle découverte en Inde.Le pays a récemment acquis des doses du vaccin Pfizer pour renforcer son stock de vaccins Johnson & Johnson qui sont utilisés dans une campagne nationale pour vacciner 46 millions de personnes contre la pandémie.

L’expert de l’Institut national des maladies transmissibles, Anne von Gottberg, a déclaré dimanche qu’il fallait poursuivre la recherche sur la variante indienne, ajoutant que « des mutations de la variante et des informations actuelles suggèrent que nos vaccins seront efficaces ».

« Si vous regardez la mutation, et si vous regardez les détails de ces variantes pour le moment, nous prévoyons que les vaccins devraient toujours fonctionner. C’est une chose qui sera étudiée et recherchée très soigneusement dans les laboratoires – puis dans les communautés où les vaccins ont été administrés », a ajouté Anne von Gottberg.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a fait part de sa vive préoccupation au sujet de la hausse des cas de Covid-19 dans le pays au cours des deux dernières semaines.

« Nous avons remarqué une tendance inquiétante à l’augmentation du nombre de cas détectés dans un certain nombre de districts », a poursuivi le ministre, qui a révélé qu’il y avait eu 2.191 nouveaux pour la seule journée de dimanche et la mort de 37 personnes – ce qui donne au pays un total de 54.724 décès de la Covid-19 depuis le déclenchement de la pandémie en mars 2020.

Le taux de guérison en Afrique du Sud, cependant, est resté stable à 95%, a déclaré Mkhize, qui a également encouragé ses compatriotes à adhérer aux interventions non pharmaceutiques, pour empêcher que l’augmentation des infections se transforme en une troisième tant redoutée à travers le pays.

Covid-19: Le Maroc élargit la vaccination aux personnes de plus de 50 ans

La campagne de vaccination au Maroc est élargie aux personnes âgées entre 50 et 55 ans, annonce samedi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective.

Le ministère insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid-19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus, notamment après la découverte de nouveaux variants au Maroc.

A ce jour, un total de 5.473.809 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19. En même temps, le nombre total des personnes ayant pris leur deuxième dose du vaccin a atteint 4 390 752.

Aéroport d’Abidjan: le coût du test Covid-19 PCR passe de 50 000 à 25 000 Fcfa

L’Etat de Côte d’Ivoire a révisé à 25.000 Fcfa le coût du test Covid-19 réalisé par la technique PCR pour les voyageurs au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Abidjan, en application d’une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.

Initialement fixé à 50 000 Fcfa, « le coût a été révisé et harmonisé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), tenue le 25 mars 2021 », indique une note officielle. 

Dans cette note signée, le 5 mai 2021, par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHPCMU) et le ministre des Transports, il est « fixé désormais à 25.000 Fcfa le coût du test PCR de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien ». 

La nouvelle mesure, entrée en vigueur depuis le 5 mai 2021, réduit de moitié le prix du test Covid-19 négatif réalisé par la technique PCR. Il passe désormais de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa au sein de l’espace Uemoa.  

Congo : les parlementaires demandent au gouvernement d’élargir la couverture vaccinale

Les deux chambres du parlement se sont retrouvées pour la 11e et 12e sessions extraordinaires respectivement de l’Assemblée nationale et le Sénat.

 

Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 5 mai lors de la 20e prorogation de l’état d’urgence sanitaire que la nécessité du gouvernement à protéger la population congolaise contre la Covid-19 exigeait un élargissement de la couverture vaccinale dans l’ensemble des départements du pays.

Les deux chambres du parlement se sont retrouvées pour la 11e et 12e sessions extraordinaires respectivement pour l’Assemblée nationale et le Sénat. Au terme de ces deux sessions l’adoption pour la 20e fois de la prorogation de l’État d’urgence sanitaire. Si le taux de contamination global semble en nette baisse, celui de Pointe-Noire s’est en revanche quadruplé lors des deux dernières semaines selon les données de la coordination nationale de lutte contre la Covid-19 réactualisées le 4 mai.

Pour les présidents des deux institutions, le gouvernement doit continuer à intensifier les mesures visant à prémunir les Congolais de cette pandémie mondiale.

« La charge de la protection de la population qui incombe au gouvernement, lui commande de prendre toutes les dispositions pour que la campagne de vaccination lancée le 25 mars 2021 par le Président de la République poursuive son cours dans tous les autres départements que les trois pris en compte actuellement, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire et la Cuvette », a souhaité Pierre Ngolo.

« Le relâchement de la population dans les mesures de distanciation sociale, le port correct du masque, l’hygiène et le lavement des mains sont des défis auxquels le gouvernement, nous parlementaires et l’ensemble de la population devrons nous y atteler. Le gouvernement devra enfin intensifier la communication sur les spécificités des vaccins ainsi que leurs principes de précaution », a insisté Léon Alfred Opimba, le vice-président de l’Assemblée nationale.

Covid-19 :eSwatini assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement eSwatini a encore assoupli les mesures Covid-19 avec la baisse des taux d’infection dans le pays, où aucun mort du virus n’a été rapporté depuis près de trois semaines.Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a déclaré jeudi soir que le nombre de nouvelles infections était relativement faible, avec seulement 15 cas enregistrés au cours de la semaine dernière et aucun décès signalé en 18 jours.

Forts de ces chiffres, les autorités d’eSwatini ont décidé d’un nouvel assouplissement de certaines mesures Covid-19, notamment une augmentation du nombre de clients autorisés lors de spectacles musicaux et d’autres événements de divertissement, a-t-il déclaré.

« Nous sommes heureux d’annoncer que le nombre maximum de personnes autorisées à un événement de divertissement en plein air a été porté à 500 », a déclaré Masuku dans un communiqué.

La limite pour les événements en salle serait de 300 personnes, selon la taille du lieu et compte tenu des protocoles de distanciation sociale.

« Toutes les activités de divertissement seront limitées à deux heures et demie sans autorisation de piste de danse », a déclaré le Premier ministre, ajoutant que l’alcool ne serait pas autorisé dans ces lieux de divertissement.

Masuku a annoncé la reprise d’activités sportives tels que le basket-ball, le netball, le rugby à sept, le volleyball et le football féminin.

« Ces activités sont désormais autorisées à reprendre pleinement, à ce titre, les clubs et associations peuvent commencer à organiser des séances d’entraînement, des matchs d’entraînement et des compétitions officielles ».

Le football masculin avait déjà été autorisé à reprendre, suite aux mesures annoncées il y a quelques semaines.

Les services commémoratifs sont désormais autorisés dans le strict respect de tous les protocoles de santé Covid-19 pendant une période ne dépassant pas deux heures et demie, tandis que les organisations religieuses « auront désormais droit à un service en milieu de semaine dans le strict respect des protocoles établis ».

Les autorités d’eSwatini ont également prolongé jusqu’au samedi,la vente d’alcool, les points de vente d’alcool étant autorisés à fonctionner entre 11 h 00 (9 h 00 GMT) et 19 h 00, du lundi au vendredi et de 9 h 00 à 14 h 00 le samedi.

« L’alcool est encore une fois strictement destiné à la consommation domestique, sauf lorsqu’il est servi avec les repas dans les restaurants », a conclu Masuku.

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Hadj 2021: la 1ere dose du vaccin anti-Covid obligatoire avant le 12 mai en Côte d’Ivoire

Le Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire qui rassure que l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque « aura bel et bien lieu », indique que la première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021, dans une note.

« La première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021 », mentionne une note d’information du Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire, qui rapporte que « tous les pèlerins déjà inscrits sont concernés ».

Le Commissariat du Hadj souligne qu' »il faut attendre deux semaines après le vaccin avant d’aller renouveler son certificat d’aptitude du CMPP (Consultations médicales pré-pélerinage) bientôt ouvertes ». 

La Côte d’Ivoire comptait, mercredi, 46 231 cas confirmés dont 45 733 personnes guéries, 291 décès et 207 cas actifs. Le 4 mai, 14 191 personnes ont été vaccinées soit un total de 197 492 personnes vaccinées contre la Covid-19. 

Congo-coronavirus : la situation épidémiologique reste sous contrôle

C’est ce qi ressort du communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

 

Au Congo, la situation épidémiologique demeure maîtrisée. Le nombre des contaminations et le taux de positivité ont nettement baissé à Brazzaville. Ils se sont par contre accrus à Pointe-Noire, qui devient désormais l’épicentre de l’épidémie de la Covid-19 dans notre pays, selon le communiqué de la 20ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19, présidée mardi, par visioconférence, par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

La maladie a moins circulé au mois d’avril dernier par rapport à mars 2021. Cependant, le nombre de décès des suites de la Covid-19, faible en valeur absolue, a augmenté en avril.

Il faut noter que Brazzaville, longtemps épicentre de l’épidémie de Covid-19, voit les contaminations et le taux de positivité baisser significativement d’un mois à un autre. Le nombre de nouveaux cas est ainsi passé de 520 au mois de mars à 361 au mois d’avril 2021.

Le taux de positivité en avril est autour de 3% contre 5% en mars. Le nombre de personnes hospitalisées à Brazzaville est passé de 48 en mars à 18 au 28 avril 2021. Les patients suivis à domicile sont 141 contre 240 en mars. La maladie reflue nettement à Brazzaville.

Dans le même temps, l’épidémie progresse à Pointe-Noire. Le nombre de personnes contaminées à Pointe-Noire a été multiplié par quatre (4), en passant de 112 à 424 de février à mars 2021.

Du 1er au 28 avril 2021, on y a enregistré 527 nouvelles contaminations, soit 100 de plus qu’en mars. Le taux de positivité à Pointe-Noire reste autour de 10%.

Depuis deux mois, Pointe-Noire est devenue l’épicentre de l’épidémie de Covid-19 dans notre pays.

Il convient aussi de noter qu’en testant un peu plus dans la Sangha (220 personnes) et dans la Likouala (151 personnes), pendant la dernière semaine du mois d’avril, on a enregistré 29 cas positifs dans la Likouala (soit un taux de positivité de 19%) et 6 cas positifs dans la Sangha (2,7% de taux de positivité).

Le 30 avril dernier, 41.379 doses de vaccins Sinopharm et Sputnik V ont été administrées pour le compte de la première dose. 11.700 l’ont été au titre de la seconde dose. Notre pays compte donc à ce jour 11.700 personnes vaccinées.

La vaccination a démarré à Pointe-Noire le lundi 19 avril 2021. A ce jour, cinq (5) centres de vaccination y sont en fonctionnement. A Brazzaville, quatre (4) nouveaux centres de vaccination (Madibou, Mfilou, Moukondo et OMS Afrique) se sont ajoutés aux onze (11) centres existants.

Les opérations de vaccination s’étendent désormais à Owando et à Makoua dont les centres ont ouvert respectivement le 26 et le 30 avril 2021.342 personnes au total ont reçu la première dose de vaccin dans ces deux nouveaux centres.

Les opérations de vaccination se déroulent donc de façon permanente à Brazzaville, Pointe-Noire, Oyo, Owando et Makoua.

Au regard de la situation ainsi décrite, la Coordination Nationale invite les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour assurer la continuité et la pérennité de la campagne nationale de vaccination.

Covid: Madagascar renforce ses capacités médicales

L’Etat malgache renforce ses capacités médicales en réponse à la pandémie de Covid-19 avec 2000 bouteilles d’oxygène aux fins de traiter de manière dilligente les personnes atteintes de cette maladie.

Le pays a réceptionné un lot de 2000 bouteilles d’oxygènes arrivé le 3 mai 2021 de l’aéroport d’Ivato de Chine, soit trois jours après l’accueil de 2000 concentrateurs d’oxygène en présence du président de la République, selon une note.  

Ce n’est pas la première vague de matériels de ce type qui est acheminée sur la Grande-Ile. Une première de 2400 unités de concentrateurs d’oxygène avait été importés en 2020 lors de la première vague pandémique. 

Les autorités locales ont été instruites à l’effet de transporter et de disséminer les concentrateurs d’oxygène dans les centres de santé et dans les hôpitaux. Les régions prioritaires ciblées sont celles de Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Sava.

Ces kits médicaux sont destinés à équiper les personnels soignants malagasy qui sont en première ligne pour assister les personnes souffrant de la forme sévère de l’infection. 

« Désormais, aucun compatriote ne devrait plus perdre la vie à cause du manque d’équipements sanitaires tel que l’oxygène », a déclaré le chef de l’Etat Malagasy, Andry Rajoelina. 

La compagnie Air Madagascar a rapporté ces bouteilles d’oxygènes depuis la Chine. Suite à l’arrivée des 2000 bouteilles d’oxygène, Andry Rajoelina a rappelé la nécessité de «mettre tout en œuvre pour lutter efficacement contre cette pandémie et sauver la vie de nos compatriotes ». 

La réception des bouteilles d’oxygène a été suivie d’une visite du président à l’Institut Supérieur de Travail Social qui accueillera bientôt un nouveau centre de traitement de la Covid-19 (pour le district d’Atsimondrano) d’une capacité de 160 places. 

Ces centres constituent l’ossature de la stratégie gouvernementale de réponse à la crise sanitaire. L’augmentation de leurs nombres et de leur capacité est une priorité pour l’Etat et vise à éviter l’engorgement des structures sanitaires déjà en place. 

Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé de nouvelles consignes sur l’amélioration du suivi des primes et des équipements de protections destinés aux personnels de santé et aux bénévoles dans les centres. 

Congo-coronavirus : l’état d’urgence sanitaire prorogé de 20 jours

C’est une décision émane du Conseil des ministres qui s’est tenu mardi 04 mai, présidé par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.

 

Le gouvernement congolais vient une fois de plus de prorogé l’état d’urgence sanitaire de 20 jours. Cette énième prorogation entre en vigueur à partir de ce mercredi 05 mai 2021. C’est une décision qui émane du Conseil des ministres, qui s’est tenu le 04 mai dernier par visioconférence.

Rappelons que comme pour les précédentes prorogations, après avis du comité d’experts et au terme de l’évaluation des mesures prises par le gouvernement, le gouvernement a jugé nécessaire de reconduire une fois de plus l’essentiel des mesures édictées dans le cadre de la riposte contre la pandémie à coronavirus.

Face à la progression de la pandémie, le gouvernement congolais a rappelé que le recours au mécanisme constitutionnel relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire a été mis en œuvre à dix-neuf reprises.

Congo-coronavirus : des syndicats demandent aux travailleurs de se faire vacciner

Cet appel a été lancé lundi 01 mai 2021, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale d travail.

 

 

La Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), la Confédération syndicale congolaise (CSC) et la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (Cosylac) ont appelé, le 1er mai, les travailleurs à adopter des comportements responsables afin de se préserver contre la pandémie à coronavirus.

« C’est pour éviter d’autres pertes en vies humaines que les Centrales syndicales invitent le peuple congolais en général et les travailleurs en particulier à respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement et à se faire vacciner massivement contre la Covid-19, moyens efficaces de freiner sa progression », ont souligné les syndicats dans une déclaration commune.

Les syndicalistes soulignent l’urgence d’élargir la protection sociale à l’ensemble des populations et aux travailleurs bénéficiant seulement d’une couverture partielle. « Le prochain gouvernement devra prendre conscience de l’urgence de garantir la protection sociale en mettant des ressources nécessaires pour finaliser et rendre fonctionnelle l’Assurance maladie universelle pour un accès aux soins de santé pour tous », ont-ils souhaité.

L’édition 2021 de la Journée internationale du travail a été célébrée sur le thème : « Création d’emplois et nouveau contrat social ». Le choix de ce thème se justifie, d’après le secrétaire général de la Cosylac, Jean Bernard Malouka, par la perte de plus de 250 millions d’emplois en 2020 au plan international en raison de la pandémie de Covid-19 et 130 millions d’emplois supplémentaires menacés en perspective cette année.

Maroc : Deux cas d’infection au variant indien enregistrés à Casablanca

Deux cas confirmés d’infection au variant indien du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés à Casablanca, annonce lundi le ministère de la Santé.Le premier cas a été enregistré chez une personne en provenance de l’étranger et le second chez l’un de ses contacts, un étranger résidant au Maroc, précise le ministère, notant que l’infection par le nouveau variant a été confirmée par le Centre national pour la recherche scientifique et technique à Rabat, membre de la Coalition nationale des laboratoires de surveillance génomique.

Le ministère affirme que les deux cas ainsi que tous leurs contacts ont été pris en charge conformément aux protocoles internationaux et nationaux en vigueur, avec renforcement des mesures d’isolement sanitaire, pour faire face aux risques potentiels de propagation de cette souche.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 56 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.912 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.032 décès (+4) et 498.624 personnes guéries (+209).

Pour ce qui est de la campagne de vaccination contre la Covid-19, un total de 5.107.128 de personnes a reçu la première dose du vaccin alors que 4.282.269 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin, selon le ministère de la Santé.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination, , est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Covid-19 : 500 millions de doses de Moderrna à Covax

Les premières doses de ce vaccin d’ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021.C’est une bouffée d’oxygène pour Gavi, l’Alliance du vaccin, confrontée à une rupture de doses. Gavi a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord d’achat anticipé avec Moderna pour son vaccin RNA contre la COVID-19.

Les premières doses de ce vaccin à ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021, « avec un total de 34 millions de doses disponibles en 2021 et jusqu’à 466 millions de doses en 2022 », a indiqué Gavi dans un communiqué publié ce lundi. Covax, dont le principal fournisseur reste AstraZeneca, a déjà expédié plus de 49 millions de vaccins à 121 pays et territoires participants.

L’Alliance du vaccin était confrontée ces derniers mois à une rupture de doses à cause de l’interdiction d’exportation du vaccin AstraZeneca par l’Inde, son principal fournisseur. Ce pays fait face à une flambée épidémiologique qui l’a poussé à réorienter l’intégralité de sa production vers sa propre population.

Af’Sud : sécurité renforcée avant l’arrivée du vaccin Pfizer

Les mesures de sécurité ont été renforcées, à la veille de la livraison du premier lot de 325.260 doses de vaccins Pfizer contre le coronavirus.Ce vaccin fabriqué aux Etats-Unis devraient arriver par fret aérien en Afrique du Sud dimanche à minuit, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Ce lot de vaccins américains fait partie d’un total de 1,3 million que Pretoria a obtenu de Pfizer par lots pour compléter l’approvisionnement en vaccins de Johnson & Johnson, dont la distribution a couvert la première phase du programme de vaccination lancée dans le pays il y a deux mois.

Selon le ministre qui s’exprimait dimanche, l’Afrique du Sud obtiendrait 4,5 millions de doses du médicament Pfizer d’ici de juin, alors que le pays entamait le 17 mai dernier, sa deuxième phase du programme de vaccination dont la première phase avait débuté en février.

« Suite à cette livraison initiale de Pfizer, nous nous attendons à ce que le même nombre de doses arrive sur une base hebdomadaire, pour un total de plus de 1,3 million de doses d’ici la fin du mois de mai », a expliqué le ministre.

« Par la suite, l’offre de vaccins augmentera à une moyenne de 636.480 doses par semaine à partir du 31 mai, ce qui nous permettra d’accumuler près de 4,5 millions de doses d’ici la fin du mois de juin », a poursuivi Mkhize.

Au sujet des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des médicaments tant recherchés, le ministre a déclaré que « la structure nationale conjointe des opérations et du renseignement a examiné tous les arrangements de sécurité – depuis le moment où le vaccin atterrit à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg jusqu’au moment où il est transporté vers les sites de vaccination ».

Par ailleurs, Mkhize a indiqué : « Nous avons engagé toutes les agences de sécurité pour veiller à ce que toutes les procédures de sécurité nécessaires soient en place pour une livraison sûre des vaccins et avons pris les dispositions nécessaires avec la police ».

A l’arrivée, le lot entier sera initialement transporté vers un entrepôt central pour être conservé, tandis que des échantillons des vaccins seront envoyés au laboratoire national de contrôle pour l’assurance qualité, a-t-il déclaré.

Après autorisation, les vaccins devraient être distribués aux différentes provinces pour le programme de vaccination, a-t-il ajouté.

Le programme de vaccination contre la Covid-19 en Afrique du Sud cible 46 millions de personnes sur les 50 millions d’habitants du pays pour créer une immunité collective qui devrait ralentir la pandémie qui a éclaté dans le pays en avril 2020.

Covid-19: plus de 875 travailleurs ivoiriens d’une centrale syndicale vaccinés

Plus de 875 travailleurs de la Centrale syndicale Humanisme ont reçu en quatre jours au moins une dose d’AstraZeneca, l’unique vaccin contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire.Ces doses ont été administrées lors d’une campagne de sensibilisation lancée depuis le 28 avril 2021 à travers le pays, a dit vendredi à la presse le secrétaire général de Humanisme, Mamadou Soro qui a appelé l’ensemble des travailleurs, des travailleuses et les populations à aller se faire vacciner pour éradiquer la Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

« Nous notons qu’il y a des réticences injustifiées; certains disent que le vaccin ne serait pas bon, or l’OMS, avec son process a validé tous les vaccins mis en exécution », a-t-il déclaré.

Ce vaccin, AstraZeneca, « je l’ai fait. J’ai pris ma première dose le 17 mars 2021 et la deuxième dose le 14 avril 2021 », a-t-il rassuré. 

Pour lui, devant cette pandémie dévastatrice qui a décimé des vies à travers la planète, et qui met en péril la stabilité des emplois, il est opportun de se faire vacciner. 

« Plus vite nous allons nous vacciner, plus vite nous mettrons fin à la propagation de la Covid-19, mais plus vite nous irons vers son éradication », a-t-il poursuivi.

Selon le secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme, depuis mars 2020, où le premier cas de Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire, la question de l’emploi est devenue instable. 

Il a fait observer que la campagne de vaccination organisée ce jour au Centre hospitalier universitaire de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, vise à saluer le personnel du secteur de la santé qui combat en première ligne cette maladie. 

La centrale syndicale Humanisme regroupe les organisations professionnelles des travailleurs et travailleuses de 23 secteurs d’activités en Côte d’Ivoire.  

La Côte d’Ivoire enregistre plus de 46.000 cas confirmés de Covid-19 dont plus de 45.500 sont guéris. Le pays compte par ailleurs plus de 220 cas actifs à ce jour et 286 décès.  

Maroc: Plus de 5 millions de personnes vaccinées contre la Covid-19

Un total de 5.054.642 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 4.260.412 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 363 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.249 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.023 décès (+3) et 497.621 personnes guéries (+516).

Covid-19 : l’Afrique face à un risque élevé de résurgence (OMS)

Le faible respect des mesures de santé publique, les rassemblements de masse, les faibles taux de dépistage et de vaccination seraient les principales causes de cette résurgence, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Selon une évaluation des risques de 46 pays menée par l’organisme onusien, trois pays sont confrontés à un risque très élevé de résurgence du Covid-19, 20 font face à un risque élevé, 22 à risque modéré et un seul pays est à faible risque.

Le risque a été estimé en utilisant sept indicateurs avec des données des quatre dernières semaines, y compris les cas de Covid-19 par million de personnes; le pourcentage de changement dans les nouveaux cas; le pourcentage de changement des nouveaux décès; le nombre de reproducteurs (la vitesse à laquelle une infection se propage); la tendance pandémique; le nombre hebdomadaire moyen de tests pour 10 000 personnes; et le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, explique l’OMS.

Avec plus de 4,5 millions de cas confirmés et plus de 120 000 décès à ce jour, le continent n’a pas connu de flambée de cas depuis janvier et la courbe épidémique plafonne depuis six semaines. Cependant, le nombre relativement faible de cas a encouragé la complaisance et il y a des signes d’un respect réduit des mesures préventives, fait remarquer l’institution sanitaire mondiale.

Les récents rassemblements politiques dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Kenya ont provoqué un pic de nouveaux cas. Les prochaines élections à Cabo Verde, en Éthiopie, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe et en Zambie pourraient déclencher une augmentation des cas en raison de rassemblements de masse, alerte l’OMS.

Transmission communautaire 

« Nous ne pouvons pas nous laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. La flambée dévastatrice de cas et de décès en Inde, et l’augmentation dans d’autres régions du monde, sont des signes clairs que la pandémie n’est pas encore terminée dans les pays africains. Une nouvelle recrudescence des infections au Covid-19 est un risque réel dans de nombreux pays même si le nombre de cas dans la région ces dernières semaines semble stable », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

A en croire cette dernière, « la lutte contre la fatigue due au Covid-19 semble être la bataille clé dans notre réponse collective à la pandémie.»

La plupart des pays de la région connaissent une transmission communautaire, mais 31 des 46 pays analysés ont effectué moins de 10 tests pour 10 000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Cela suggère que le nombre de cas signalés au cours des 28 derniers jours peut ne pas refléter la situation réelle, car les pays continuent de cibler uniquement les personnes présentant des symptômes pour les tests, note l’OMS.

Selon Dr Moeti, « la plupart des nouveaux cas ne sont toujours pas détectés parmi les contacts connus. Les enquêtes sur des groupes de cas et la recherche des contacts sont extrêmement faibles dans la plupart des pays de la région. » Partant de ce constat, elle estime que « nous devons intensifier les tests, notamment par le biais de tests de diagnostic rapide pour améliorer la réponse à la pandémie.»

En outre, il est important, selon l’Organisation mondiale de la Santé, que les pays intensifient la recherche des cas dans les zones de transmission communautaire généralisée, augmentent la capacité d’isoler les cas et réorganisent les personnels de santé, notamment en redéployant les agents de santé dans les zones les plus touchées.

Covid-19 : Madagascar à court d’oxygène

Indispensable pour maintenir en vie les patients souffrant de détresse respiratoire, ce gaz se raréfie dans la Grande île où est désormais présent le variant sud-africain.Madagascar est en mauvaise posture. A ce jour, il y a selon l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC) 35.548 cas pour 620 décès dans cette île de l’océan Indien. Durant les dernières semaines, les infections ont explosé au point que des hôtels et écoles ont été transformés en hôpitaux.

Cette seconde vague de la Covid-19 a créé une pénurie d’oxygène dans les structures sanitaires du pays. De nombreuses familles, qui ne se résignent pas à l’idée de laisser leurs patients mourir à cause d’un défaut d’assistance respiratoire, se saignent pour remplir des bouteilles de gaz vides.

Face à cette situation, le président Andry Rajoelina a envoyé  « un aéronef d’Air Madagascar en Chine pour récupérer des bouteilles d’oxygène ». L’arrivée de cet avion est prévue ce week-end. L’objectif, à en croire le chef de l’Etat, « est de sauver les vies des Malagasy ».

Ce mercredi 28 avril, le président malgache a aussi réceptionné « 2000 concentrateurs d’oxygène qui viennent s’ajouter aux 2400 importés l’an dernier ». Les précieuses machines, d’après le gouvernement, « sont immédiatement acheminées vers les régions les plus atteintes dont Vakinankaratra, Hauta Matsiatra et Sava ».

Depuis le 19 avril, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé de quinze jours dans l’île rouge. Pour casser la chaîne de contaminations, les entrées et les sorties sont interdites dans les régions placées en quarantaine.

En outre, ont décidé les autorités, l’inhumation des personnes mortes du nouveau coronavirus « devra se tenir le jour du décès dans une limite de 10 personnes » et « des cimetières communs seront mis en place dans chaque district ».

Au début de la pandémie, Andry Rajoelina a tout misé sur le Covid Organics, une tisane à base d’artemisia, présenté comme un remède miracle. Une année plus tard, le président de 46 ans en paye le prix.  

Car même si Madagascar « est déjà inscrite à l’initiative Covax » garantissant aux pays défavorisés l’accès aux vaccins, les premières doses destinées au grand public ne sont attendues qu’en juillet 2021. En attendant, l’Etat étudie « d’autres pistes » pour en disposer « le plus rapidement possible ».

Pour le moment, l’Académie nationale de médecine de Madagascar (Anamen) a retenu quatre vaccins : Covishield (AstraZeneca), Pfizer, Sinopharm et Johnson & Johnson.

Congo-coronavirus : la société civile fait le point sur des subventions

C’était en faveur d’un mini-dialogue qui s’est ouvert mardi 27 avril 2021, à Pointe-Noire. La société civile monte au créneau sur la lutte contre le Coronavirus.

 

La ville de Pointe-Noire abrite un mini-dialogue de la société civile. Celui-ci porte sur l’identification des besoins pour la lutte contre la pandémie de coronavirus en République du Congo.

La rencontre qui s’achève ce 28 avril se fixe divers objectifs, notamment : soumettre une requête de financement dont les priorités communautaires sont alignées à des actions menées par la commission nationale de la riposte à la covid-19 ; faire un état des lieux de la mise en œuvre des subventions covid précédemment allouées au pays et des progrès réalisés dans l’exécution de ces financements ; recenser les besoins et les préoccupations des populations-clés et les aligner aux orientations et priorités nationales de la riposte à la covid-19 dans le département de Pointe-Noire et la zone sud du pays ; identifier les besoins prioritaires du pays en matière de système communautaire ; identifier les besoins en assistance technique et les pourvoyeurs d’assistance technique.

Notons que le comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial a reçu, le 7 avril, une lettre d’allocation pour la République du Congo portant attribution d’un financement pour la riposte à la covid-19 (C19RM) en 2021.

Le mini-dialogue de la société civile s’est ouvert en présence de Maba Moukassa Mouellet Valerie, Loubassou Audrée Chantal respectivement présidente du comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial, représentante de la directrice départementale de la Santé de Pointe-Noire.

Covid-19: les Nigérians se préparent à une troisième vague

Au Nigeria, les citoyens se préparent contre une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus.Les Nigérians ont été sensibilisés sur cette nouvelle vague d’infections à la Covid-19, a appris APA ce mardi.

Le pays avait connu deux vagues virulentes de la maladie vers la fin de l’année dernière, jusqu’en 2021, et si les indications des autorités sanitaires locales sont valables, le Nigeria est au bord d’une troisième vague de contaminations.

Selon la dernière mise à jour, 164.756 cas de coronavirus sont enregistrés dans ce pays depuis mars 2020 dont 2.062 décès. Il y a actuellement 7.731 cas actifs de la maladie.

Dans une mise en garde, le Comité directeur présidentiel sur la Covid-19 (PSC) a déclaré que les Nigérians ne devraient se faire aucune illusion quant à la possibilité d’une autre vague de grande envergure.

Le PCS a déclaré que le moment n’était pas venu de faire preuve de complaisance pour lutter contre le taux des infections dans le pays, où le port de masques faciaux et le respect d’autres règles de sécurité sanitaire ne sont plus bien respectés.

Maroc/Covid-19 : la campagne de vaccination élargie aux personnes âgées entre 55 et 60 ans

La campagne de vaccination contre le Covid-19 au Maroc sera élargie, à partir de mardi, aux personnes âgées entre 55 et 60 ans, annonce lundi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce sens, le ministère de la Santé appelle tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à « continuer de participer à ce grand chantier national, dans le but de parvenir à l’immunité collective », lit-on dans le communiqué.

Il insiste également sur la nécessité de respecter les mesures préventives, avant, pendant et après le processus de vaccination contre le virus pour contribuer aux efforts visant à juguler la propagation de la pandémie, notamment après la découverte de souches variantes du coronavirus dans le pays.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.723.635 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19 au Maroc, alors que 4.217.485 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

Covid-19: Maroc reçoit un nouveau lot du vaccin chinois Sinopharm

Le Maroc a reçu, ce lundi, un nouveau lot du vaccin anti-Covid-19 du laboratoire chinois Sinopharm, rapporte la chaine de télévision marocaine 2M, qui a diffusé des images de l’arrivée de ce lot.Il s’agit de 500.000 doses du vaccin, qui ont été acheminées à la Régie autonome des frigorifiques (RAFC) de Casablanca pour y être stockées avant distribution, précise la même source.

Depuis le début de la campagne de vaccination, le Maroc a reçu un total d’un peu plus de 8,3 millions de doses sur plus de 66 millions de doses commandées.

Début avril, le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, a annoncé lors d’un entretien avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, que la Chine va livrer au Maroc 10 millions de doses entre avril et mai.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.731.440 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc, alors que 4.219.876 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

Afrique du Sud : reprise la campagne de vaccination

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé que le pays allait reprendre mercredi sa campagne nationale de vaccination contre la Covid-49 afin d’inoculer 46 millions de personnes pour obtenir une immunité collective.Pretoria avait suspendu la campagne de vaccination il y a deux semaines, suite à des questions sur la sécurité du vaccin uni-dose de Johnson & Johnson, qui avait provoqué des caillots sanguins dans le cerveau de 16 femmes américaines, dont trois seraient décédées des suites de ces complications.

 Les autorités sanitaires américaines ont toutefois déclaré que l’innocuité globale des vaccins J&J l’emportait sur le risque de ne pas prendre de vaccin du tout, approuvant ainsi la poursuite de l’utilisation du vaccin.

 Selon M. Mkhize, lundi, la reprise de le campagne de vaccination intervient après la recommandation de l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé au gouvernement et l’approbation du gouvernement suite à l’avis des experts sanitaires.

 « Nous sommes impatients de rattraper le temps perdu en achevant cette campagne dans les plus brefs délais », a déclaré M. Mkhize. 

Le ministère de la santé a mis en place 95 sites de vaccination à travers le pays pour vacciner le personnel de santé durant cette première phase, a-t-il ajouté.

 Il a déclaré que son gouvernement restait déterminé à vacciner 1,2 million de travailleurs de première ligne au cours de la première phase qui se termine le 16 mai.

Congo : des élèves condamne le coronavirus à disparaître définitivement de la terre

La maladie a été reconnue coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial dans un procès fictif organisé par les élèves d’un lycée privé.

 

A Brazzaville, le coronavirus a été reconnu coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial. La maladie a été condamnée à disparaître définitivement de la terre sans possibilité de renaissance. C’était dans un procès fictif organisé samedi 24 avril par les élèves d’un lycée privé de Brazzaville qui l’ont jugé devant une « Cour pénale internationale des pandémies ».

Cette cour a été installée dans une grande salle du Lycée Camara Laye. Le public constitué essentiellement des parents d’élèves a pris place plus d’une heure avant l’ouverture du procès opposant l’humanité contre le coronavirus.

La greffière Laurine Mpassi s’est chargée de lire l’acte d’accusation. « La Cour pénale internationale des pandémies accuse le coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial », a-t-elle déclaré.

Après instruction, les débats ont été houleux. La partie civile a longtemps démontré que le Covid-19 est à l’origine des malheurs de l’humanité : décès en cascade  ou hospitalisation des individus, fermeture des entreprises…

Ces accusations ont été battues en brèche par la défense. Pour elle, l’humanité se détruit elle-même depuis toujours. A titre d’exemple, elle a fabriqué la bombe atomique.

Au terme des plaidoiries,  Jordi Odnzongo, le président du tribunal a tranché. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition éternelle sans aucune possibilité de renaissance ou de résurrection », a-t-il dit en vidant le délibéré.

Laurent Koy, promoteur du lycée Camara Laye a initié ce procès pour « aider et soutenir le gouvernement dans la sensibilisation contre le coronavirus ». Aidés par leurs anciens devenus étudiants en droit, les élèves de Camara Laye ont préparé ce procès pendant quatre mois.

Pretoria mise sur les infrastructures pour sa relance économique

L’Afrique du Sud veut faire des infrastructures la clé de sa relance économique post-Covid-19.Le président Cyril Ramaphosa a souligné la nécessité d’un solide programme de développement des infrastructures dans le cadre des efforts visant à relancer l’économie de son pays.

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de la commission présidentielle de coordination des infrastructures, le dirigeant Sud-africain a souligné l’importance du développement des infrastructures pour la réussite du plan de reconstruction et de relance économique de l’Afrique du Sud.

Il a souligné le rôle du développement des infrastructures dans la création d’emplois et l’amélioration de l’environnement commercial dans le pays, se félicitant du regain d’intérêt pour l’amélioration des infrastructures d’eau municipales et des services connexes.

M. Ramaphosa a déclaré que la fourniture d’une eau de qualité à toutes les communautés est essentielle à la santé et au bien-être des personnes, au développement économique et à la réalisation des droits constitutionnels de tous les Sud-Africains.

Le conseil a reçu un rapport et des recommandations concernant les projets stratégiques intégrés à grande échelle, ainsi qu’une mise à jour du plan d’investissement dans les infrastructures du pays.

La réunion du conseil a rassemblé le président, son vice-président David Mabuza et d’autres membres de l’exécutif, les premiers ministres, les maires, les dirigeants de l’Association sud-africaine des collectivités locales et les entreprises publiques du pays.

Covid-19 en Afrique du Sud : Johnson & Johnson dans la tourmente

L’Afrique du Sud a suspendu depuis quelques jours la vaccination au Johnson & Johnson à cause de caillots sanguins.Cette décision est arrêtée après les recommandations des autorités sanitaires américaines favorable à  « une pause » dans l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson. Six cas de thrombose veineuse cérébrale entrainant un décès chez des personnes vaccinées ont été notés aux Etats-Unis.

En Afrique du Sud, les autorités ont suspendu le programme national de vaccination contre le coronavirus, deux mois après avoir boudé AstraZeneca pour une efficacité « limitée » du vaccin britannique contre le nouveau variant sud-africain baptisé 501Y.V2.

Même si rien n’est encore prouvé, il est de plus en plus vraisemblable que ces problèmes sanguins soient liés à la technique sur laquelle est basé ce vaccin. Comme celui d’AstraZeneca, le vaccin Johnson & Johnson est un vaccin à « vecteur viral ».

Ces deux vaccins utilisent comme support un type de virus très courant, appelé adénovirus. AstraZeneca a opté pour un adénovirus de chimpanzé, Johnson & Johnson pour un adénovirus humain. Le fait que des problèmes similaires aient été observés avec ces sérums pourrait laisser penser « que c’est lié au vecteur adénovirus ».

La présidente du Comité du Ministère de la santé, Sibongiseni Dhlomo, a appelé le ministre de la Santé Zweli Mkhize et l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (SAHPRA) à restaurer la confiance dans le médicament J&J, afin que le pays puisse reprendre le programme de vaccination.

« Nous ne pouvons pas ignorer l’opinion internationale. Cependant, notre situation est que nous devons travailler plus rapidement pour dissiper cette préoccupation afin de redémarrer le programme de vaccination », a déclaré Dhlomo.

La parlementaire a admis que la SAHPRA avait reconnu qu’il n’y avait pas de problème majeur concernant le vaccin J&J en Afrique du Sud. « Les conclusions faites avec les scientifiques du pays au sein de la SAHPRA, en liaison avec les autres scientifiques du monde, devraient nous permettre de recommencer », a indiqué Dhlomo.

Le vaccin unidose de Johnson & Johnson a été autorisé en urgence aux Etats-Unis fin février, après ceux à deux doses de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Il s’est révélé efficace à 66% pour prévenir les formes modérées à sévères de la Covid-19, selon des essais cliniques réalisés sur environ 40.000 personnes âgées de 18 ans ou plus dans plusieurs pays à travers le monde.

Congo-dette extérieure : la France proroge le délai de paiement jusqu’au 30 juin

Un accord a été signé entre les deux parties s’inscrivant dans le cadre de l’initiative du G20 et du Club de Paris visant à soutenir les pays vulnérables face au coronavirus.

 

La France vient de proroger le délai de paiement de sa dette avec la République du Congo. Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a signé le 16 avril à Brazzaville, avec le ministre délégué  chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, l’avenant à l’accord prolongeant jusqu’au 30 juin prochain la suspension du service de la dette congolaise à l’égard de la France.

« Cette signature montre le soutien indéfectible de la France à la République du Congo, dans un moment  de crise sanitaire avec des conséquences économiques et financières importantes. L’initiative du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette est un signal fort d’accompagnement à un moment critique », a indiqué le ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité.

« Nous souhaitons aller plus loin dans l’avenir, en vous accompagnant  en cette année particulièrement difficile en termes de liquidité. Vous pouvez compter sur la France », a-t-il poursuivi.

Prenant également part à la signature de l’avenant, le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a réitéré que les ressources libérées seront octroyées en priorité aux financements des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la Covid-19, au profit des populations congolaises les plus vulnérables.

« La République du Congo s’engage également à négocier avec tous ses  créanciers officiels et bilatéraux un traitement du service de la dette », a-t-il souligné.

Rappelons que c’est en mi- décembre dernier qu’un premier accord de suspension du service de la dette congolaise avait été signé entre l’ambassadeur de France au Congo et le ministre des Finances et du Budget. Les pays créanciers du Club de Paris avaient, en effet, accepté d’accorder au Congo une suspension du service de la dette pour une période allant du 1er mai au 31 décembre 2020.

Ramadan: respect partiel des mesures contre la Covid-19 dans des mosquées à Abidjan

Les mesures barrières contre la Covid-19 telles la distanciation physique et le port du cache-nez sont partiellement respectées dans des mosquées à Abidjan, où les prières dans ces lieux de culte drainent beaucoup de fidèles musulmans ces derniers jours en raison du jeûne du mois de ramadan.

Dans des communes huppées comme le Plateau, le Centre des affaires d’Abidjan, où à Cocody à l’est de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières dont la distanciation physique et le port du cache-nez sont scrupuleusement respectées.

A la grande mosquée de la Riviera-Golf ou encore à la grande mosquée de la Riviera II et la grande mosquée du Plateau, les mesures barrières sont imposées. Dans ces mosquées, les autorités religieuses exigent aux fidèles le respect des mesures anti-Covid-19 pendant le culte.

Par contre, à Abobo, à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan ou encore à Yopougon, dans l’Ouest, des communes dites populaires de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières contre la Covid-19 sont foulées aux pieds dans plusieurs mosquées.

Le non-respect de certaines mesures sanitaires a accru ces derniers mois les risques de propagation de cette maladie. Mais, des fidèles musulmans observent rarement les mesures contre la Covid-19 dans la plupart des mosquées des quartiers dits populaires.

Le jeûne du mois du ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam, a démarré depuis mardi en Côte d’Ivoire. Il devrait durer 29 ou 30 jours pendant lesquels les musulmans restent à jeûn de l’aube jusqu’au coucher du soleil et s’abstiennent également d’avoir des rapports sexuels avec leur conjoint dans la journée.

Pendant cette période marquée par la générosité des fidèles à l’égard de leurs co-religionnaires, les mosquées drainent beaucoup plus de fidèles musulmans pendant les prières, d’où un risque réel de propagation de la maladie à Coronavirus dans les lieux de culte.

A la date du 15 avril 2021, la Côte d’Ivoire comptait 45.444 cas confirmés de Covid-19 dont 44 925 personnes guéries et 273 décès. Abidjan reste l’épicentre de la maladie avec plus de 90% des cas positifs.

Le Maroc octroie une aide humanitaire au profit des forces armées libanaises

Le Roi Mohammed VI a bien voulu donner sa haute approbation pour faire un don royal personnel sous forme d’aides alimentaires au profit des forces armées libanaises et du peuple libanais, annonce vendredi communiqué de l’Etat-major général des Forces Armées Royales (FAR).L’acheminement de ces aides vers le Liban sera assuré par des avions militaires marocains, précise un communiqué.

« Cette décision royale intervient en réponse à une demande formulée par la partie libanaise, et dans le cadre de la solidarité avec ce pays frère, afin de lui permettre de faire face aux défis économiques et aux répercussions de la pandémie de COVID-19 », conclut la même source.

L’insécurité alimentaire guette l’Afrique occidentale et centrale (étude)

Dans ces deux parties du continent noir, plus de 31 millions de personnes pourraient souffrir de la faim durant la saison de soudure de juin-août 2021 selon le Programme alimentaire mondial (Pam).C’est une alerte pour parer à un danger imminent. Car « ce chiffre est supérieur de plus de 30 % à celui de l’année dernière et représente le niveau le plus élevé depuis près de dix ans d’après les données du Cadre Harmonisé, une analyse conjointe de la sécurité alimentaire publiée sous les auspices du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) ».

La possible insécurité alimentaire résulterait, à en croire le Programme alimentaire mondial (Pam), de la flambée des prix des denrées alimentaires dans ces régions en proie à des conflits et à l’impact socio-économique de la pandémie de la Covid-19.

De ce fait, l’organisation humanitaire mondiale de lutte contre la faim estime, dans un communiqué reçu ce vendredi à APA, qu’ « une action immédiate est nécessaire afin d’éviter une catastrophe  » pendant la période de soudure « précédant la prochaine récolte et au cours de laquelle les réserves alimentaires sont épuisées ».

En Afrique de l’Ouest, explique Chris Nikoi, le Directeur du Pam dans cette région, « les conflits alimentent déjà la faim et la misère. La hausse incessante des prix agit comme un multiplicateur de pauvreté, plongeant des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire et le désespoir ». 

De plus, signale M. Nikoi, « même lorsque les denrées alimentaires sont disponibles, les familles n’ont pas les moyens de s’en procurer et la flambée des prix met un repas de base hors de portée de millions de familles pauvres qui avaient déjà du mal à s’en sortir ».

Dans les pays ouest-africains, note le Pam, les prix des denrées alimentaires sont en hausse. « Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, les produits locaux ont augmenté de près de 40 % et dans certaines zones, les prix ont grimpé de plus de 200 % », précise le programme du système des Nations unies.

Poursuivant, le Programme alimentaire mondial fait savoir que « cette situation est due en partie à l’impact économique des mesures contre la propagation du coronavirus au cours de l’année dernière, mais aussi à la baisse des revenus des populations en raison de la réduction des activités commerciale, touristique et informelle ainsi que des transferts de fonds ».   

En Sierra Leone, par exemple, « la dépréciation de la monnaie locale a eu des répercussions sur le prix des denrées importées ou produites localement », indique le Pam. Dans le pays dirigé par Julius Maada Bio, rapporte l’organisation onusienne, « le prix du riz, l’aliment de base, est supérieur de 60 à 70 % à la moyenne quinquennale ».

C’est pourquoi l’insécurité alimentaire aiguë y a connu un pic puisqu’elle touche 23 % de la population (1,8 million de personnes) contre seulement 2 % en 2019. « En attendant que les marchés se stabilisent, l’assistance alimentaire est peut-être la seule source d’espoir pour des millions de familles. Les besoins sont immenses et si nous ne parvenons pas à réunir les fonds (indispensables), nous ne pourrons tout simplement pas faire face. Nous ne pouvons pas laisser 2021 devenir l’année de la réduction des rations », avertit le Directeur régional du Pam.

En outre, le rapport fait remarquer que « dans le Nord du Nigeria, au Sahel central (Burkina, Mali et Niger), en Centrafrique et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, l’escalade de la violence oblige les populations à se déplacer, à abandonner leurs champs et leurs sources de revenus ».

C’est la raison pour laquelle « près de 10 millions d’enfants, de moins de 5 ans, souffrent de malnutrition aiguë cette année dans la région et le Sahel représente la moitié de ce chiffre à lui seul ». Au vu de la situation, le Pam prévoit cette année d’aider en Afrique occidentale et centrale « près de 18 millions de personnes » dont 68 % sollicitent une assistance « d’urgence ».

Pour les six prochains mois, le Programme alimentaire mondial a chiffré ses besoins à « 770 millions de dollars » pour mener « ses opérations dans 19 pays ». En 2020, l’organisation humanitaire mondiale et ses partenaires ont aidé « près de 17 millions de personnes en Afrique de l’Ouest à travers des approches intégrées combinant des interventions alimentaires et nutritionnelles vitales mais aussi des activités qui renforcent la résilience des communautés », conclut le document.