Anthony Ohemeng-Boamah fait ses adieux au Congo

Arrivé au terme de son mandat, Anthony Ohemeng-Boamah est allé faire le point de la stratégie nationale et du plan directeur de développement durable du tourisme de la République du Congo, le 19 avril à Brazzaville, avec Arlette Soudan-Nonault.

Le représentant résident du Pnud quitte le Congo. « Nous sommes venus parler de deux choses avec ce ministère pour lequel le Pnud, jusqu’en janvier, avait beaucoup de collaboration, dans le domaine de l’environnement et du tourisme. Je suis venu donc remercier la ministre Arlette Soudan-Nonault, pour la bonne collaboration qui, à mon avis, a porté fruit, et puis lui parler de mon départ imminent. J’ai fini mon mandat ici au Congo, je vais partir bientôt. C’était aussi pour l’informer comme il se doit dans la tradition africaine », a déclaré le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à sa sortie d’audience.

Quant aux grandes lignes de travail avec le ministère du Tourisme, Anthony Ohemeng-Boamah a dit que l’entretien avec la ministre a été focalisé essentiellement sur la stratégie de ce secteur qu’il juge structurante. « Si le Congo peut l’amener jusqu’au bout, je crois que c’est une stratégie qui pourrait apporter beaucoup à la diversité de l’économie de ce pays, car qui parle du tourisme, parle des secteurs transversaux. On a échangé sur cette stratégie et son plan directeur, et j’ai beaucoup d’espoir que ce travail abattu va contribuer à la diversification de l’économie congolaise », a-t-il renchéri.

Anthony Ohemeng-Boamah a dit garder de son pays d’accueil de bons souvenirs, assurant qu’il a passé de beaux moments au Congo dans son travail, sa collaboration ayant été franche avec toutes les personnalités qu’il a rencontrées dans l’administration. « Le sentiment que je vais garder avec moi, c’est le sentiment de collaboration réussie avec les cadres et techniciens des départements techniques concernés », a-t-il ajouté.

Bassin du Congo: début de l’étude de préfiguration du Fonds bleu

Le lancement de l’étude a eu lieu du 04 au 05 avril 2019, à Brazzaville, au cours d’une réunion présidée par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

La rencontre du 4 au 5 avril avait pour objectifs le lancement de l’étude de préfiguration du Fonds bleu et la validation du calendrier d’exécution de ladite étude. Ces assises s’inscrivaient dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration des chefs d’État de la Commission climat du Bassin du Congo, signée le 29 avril 2018 à Brazzaville.

La rencontre a été présidée par la ministre du Tourisme et de l’environnement, coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault. Elle a connu la participation de Patrice Lefeu, représentant du cabinet Ernst & Young (EY);  Rajae Chafil, directrice du 4C Maroc; Honoré Tabuna, représentant du secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC); et Martine Therer, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Maroc. Outre le lancement de  l’étude de préfiguration, la réunion de Brazzaville avait également pour objectif de valider le calendrier d’exécution et les résultats attendus de cette étude à réaliser par le cabinet EY.  Il a été clarifié, conformément au Mémorandum d’entente signé entre la CCBC et le 4C Maroc, le rôle de chacune des parties prenantes au cours de la réalisation de l’étude de préfiguration.

A titre de rappel, la CCBC, a été créée en novembre 2016 à Marrakech, au Royaume du Maroc, aux côtés de la Commission climat de la région du Sahel et de la Commission des États insulaires, à l’issue du Sommet de l’Action pour la co-émergence de l’Afrique, organisé en marge de la COP22 à l’initiative de sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc. L’objectif de ces commissions, entérinées par la Commission de l’Union africaine) en janvier 2017, vise à concilier le développement économique des États et la lutte contre les changements climatiques pour une co-émergence de l’Afrique. Pour y parvenir, la CCBC va assurer la coordination de toutes les initiatives existantes et en cours concernant, entre autres, la finance climatique représentée par le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, dont la zone géographique recouvre les Etats membres de la CEEAC et ceux de la Communauté de l’Afrique de l’est.

Environnement : le Congo renforce les capacités des points focaux

A travers un atelier qui s’est tenu du 6 au 8 mars avait pour objectif  de renforcer les capacités des points focaux fonds bleu des pays membres de la CCBC.

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a souligné le 8 mars à Brazzaville que l’atelier de renforcement des capacités avait permis aux points focaux de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo  de se doter des connaissances nécessaires à la conduite du processus d’opérationnalisation de cette communication.

Au terme des travaux, les participants à l’atelier de formation des points focaux de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo ont élaboré une feuille de route et ont recommandé aux points focaux d’assurer le plaidoyer auprès de leurs pays, en vue de la ratification du protocole instituant la Commission climat du Bassin du Congo.

Ils devraient aussi organiser une plate-forme interministérielle du Fonds bleu du bassin du Congo dans leurs pays et sensibiliser les partenaires locaux, notamment les parlementaires, les ministères impliqués, la société civile, les peuples autochtones et le secteur privé sur la Commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

A la coordination technique, les participants ont demandé d’initier un plaidoyer auprès des autorités des pays membres de la commission climat du bassin du Congo pour prendre les dispositions nécessaires pour ratifier l’accord et mobiliser les financements de l’unité de démarrage.

« Les résultats de l’étude de préfiguration appelleront de votre part des interventions éclairées lors des prochaines étapes du processus d’opérationnalisation du Fonds bleu pour le bassin du Congo, suivant la feuille de route adoptée par les Ministres en avril 2018 », a indiqué Arlette Soudan Nonault à la clôture de l’atelier.

L’atelier qui s’est tenu du 6 au 8 mars avait pour objectif  de renforcer les capacités des points focaux fonds bleu des pays membres de la CCBC visant une appropriation des problématiques et processus portés par ladite Commission et ledit Fonds pour le suivi des activités actuelles et futures, notamment la validation des livrables de l’étude de préfiguration.

Congo : vers la mise en œuvre du visa touriste

La Banque mondiale entend appuyer le gouvernement congolais dans les études de faisabilité du visa touriste.

Plus que six mois, et le Congo appliquera le visa touriste. Communication faite par le ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Nonault Soudan. Des études de faisabilité sont en cours et la Banque mondiale promet d’apporter son soutien pour l’effectivité de cette mesure. La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara l’a d’ailleurs confirmé le 20 février à Brazzaville, au sortir d’une audience avec Arlette Nonault Soudan.

Les discussions entre les deux personnalités ont aussi porté sur les activités prévues dans le cadre de l’appui de la Banque mondiale au ministère sur les aspects touristique et environnementaux.

Pour Korotoumou Ouattara, Le visa touriste contribuera au développement de l’économie durable et à la diversification de l’économie congolaise. C’est ce qui justifie la promesse d’un appui de cet établissement. La Banque mondiale entend aussi apporter son soutien financier et technique au gouvernement congolais dans le projet forêts et développement de l’environnement et celui du développement du secteur privé, de la compétitivité, pour aider les microprojets portés par le secteur privé.

« En terme d’appui financier, au ministère du tourisme et de l’environnement, nous allons nous asseoir avec les équipes pour savoir exactement quelles sont les priorités que le Congo s’est donné à travers ce ministère, pour qu’on puisse les accompagner surtout dans le cadre de l’écotourisme, qui constitue l’une des activités du développement durable », a affirmé le ministre du tourisme.

Autre point évoqué au cours de la rencontre entre Arlette Soudan Nonault et Korotoumou Ouattara, la mise en œuvre du Projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC).

A ce sujet, les deux parties sont revenues sur l’impact environnemental de ce projet, et bien sûr tous les micro-projets qui seront financés dans le cadre du PDAC.

Flash: Soudan-Nonault érige les cataractes de Brazzaville en site touristique

Resté longtemps dépendant du pétrole qui représente à lui seul 60% du PIB, le pays de Denis Sassou Nguesso veut désormais diversifier son économie en jouant la carte du tourisme.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a annoncé le 27 janvier dernier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Selon la ministre, on y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du Ministère en charge du Tourisme, en juin prochain.

Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au Ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons tout de même que, la  construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’État congolais qui apporte les 30% restants.