Lancement à Abidjan de la campagne « Stronger together »

La campagne de communication pour le changement social et comportemental « Stronger together » pour l’autonomisation des femmes a été, lancée vendredi, à Abidjan.Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd). Son lancement est couplé de la présentation officielle du recueil de textes juridiques et de décisions de justice pour la mise en place d’un environnement favorable à l’autonomisation des femmes.

La ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Mme Myss Belmonde Dogo, a remercié lors de ce lancement le président Alassane Ouattara « pour l’appui qu’il n’a cessé d’apporter avec ses pairs de la sous-région pour la mise en œuvre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd) de 2015 à ce jour.

Ce projet est soutenu par des partenaires. La Banque mondiale accompagne les activités au plan financier, tandis que le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) apportent leur appui technique.

Il vise à mobiliser des ressources, à développer des stratégies pertinentes pour accélérer la transition démographique à travers l’autonomisation de la femme dans le cadre de cette initiative régionale.

La ministre a salué les résultats encourageants obtenus lors de la première phase du projet Swedd qui a permis d’acquérir auprès de la Banque mondiale, un financement pour la deuxième phase du projet.

Citant les résultats obtenus, Mme Myss Dogo, a fait savoir que le projet a permis « la formation de 18 293 jeunes filles déscolarisées, et non scolarisées, en matière de santé sexuelle et reproductive ainsi qu’en compétence de vie. 

En outre, 2 235 filles déscolarisées ont bénéficié d’une subvention pour la mise en place d’activités génératrices de revenus, et 18 435 jeunes filles scolarisées ont été formées en santé sexuelle, reproductive et en compétence de vie.

Les résultats indiquent également que 373 094 personnes ont été impactées positivement par les interventions des agents de santé communautaire avec 8 310 nouvelles utilisatrices de méthodes contraceptives dans cinq Districts sanitaires (Sinfra, Issia, Bouaflé, Zuenoula et Vavoua).

Trente-sept enseignants au Master en sciences infirmières et obstétricales, option pédagogie des sciences de la santé, ont été formés par l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS), bénéficiaire de l’appui du Swedd pour être un centre d’excellence. Quarante-un  autres sont en cours de formation.

« La qualité des interventions a amené la Banque mondiale à doubler le financement du Swedd qui est passé de 15 milliards Fcfa pour la phase 1 à 35,9 milliards Fcfa pour la phase 2 sur la période 2021-2024 », a relevé Mme Myss Dogo.

Interrogé en marge du lancement, Dr Clément Kouassi, coordonnateur du Projet Swedd Côte d’Ivoire, a noté que cette campagne s’inscrit dans une stratégie régionale et vise à passer des messages aux populations et aux communautés pour un changement de comportement.

« C’est une campagne de communication pour le changement de comportement social et comportemental. Dans ce cadre, nous avons élaboré des messages à l’attention des jeunes filles et des adolescents », a-t-il dit.

Ces messages, mentionnera-t-il, ont été élaborés de façon participative avec l’ensemble des parties prenantes et avec des artistes qui ont été sélectionnés et des femmes leaders qui sont des modèles inspirant pour ces bénéficiaires.

Cette caravane se veut « une campagne de proximité qui est associée à une campagne de masse, à travers la télé et la radio. Cela va durer jusqu’à la fin de l’année, avec des messages clés comme maintenir les filles à l’école », a-t-il souligné.

« Il y aura également des messages sur les questions de santé et de la reproduction pour montrer l’intérêt d’aller à la consultation prénatale, d’aller voir les professionnels de la santé et de se faire vacciner contre la Covid-19 »,  a-t-il poursuivi.    

Pour l’édition 2021, cette campagne dénommée « Stronger together » a pour thème « Education des filles et leadership féminin ». Elle a pour but d’établir « un lien entre l’éducation des filles et le développement ».

La campagne qui va couvrir l’ensemble du pays sera marquée par une caravane qui sillonnera quelques régions de la Côte d’Ivoire, entre autres, le Goh, le Tonkpi, le Poro; le Zanzan.  

Signature à Abidjan d’un contrat d’interconnexion des bourses africaines

L’Association des bourses africaines (ASEA) a signé vendredi à la Brvm d’Abidjan un contrat avec la société informatique DirectFN pour se doter d’une plateforme technologique de cotation dénommée « AELP », visant à interconnecter les places boursières en Afrique.

Dr Edoh Kossi Amenounve, le président de l’Association des bourses africaines (ASEA), a signé ce contrat avec  Dr Walid Alballaa, le directeur général de DirectFN, dans le cadre du Projet d’interconnexion des bourses Africaines (AELP).  

Le Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) a été initié par l’ASEA, présidé par Dr Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Brvm, avec la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise notamment à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés.

Ce projet conjoint de l’Association des bourses africaines et de la BAD est financé grâce à une subvention du Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement.

Dr Walid s’est félicité de ce qu’avec cette « technologie innovante », sa structure apporte la maturité numérique dans l’établissement de ce projet qui permet à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un « impact positif sur l’économie globale».

Implémentation

« L’implémentation de la solution va commencer, et nous nous donnons jusqu’au début de l’année prochaine pour finaliser l’implémentation du système et faire tous les tests, pour que nous lancions officiellement la plateforme pour l’ensemble des bourses du continent », a dit Dr Amenounve.     

L’ASEA compte 26 bourses, mais sept bourses sont membres du projet AELP: la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

M. Amenounve a expliqué que, dans l’application, les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme technologique AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché.  

Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers. En outre, les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées.  

Les investisseurs, dira-t-il, achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes au projet et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les courtiers dans les différents pays vont continuer à être les membres de leur bourse locale, tandis que les courtiers étrangers vont passer par les courtiers locaux pour exécuter leurs ordres, a fait observer Dr Amenounve.

Perspectives  

« Si nous avons la possibilité qu’un Nigérian, qu’un Sud-Africain ou qu’un Kenyan puisse envoyer des ordres d’achat ou de vente sur notre marché, cela va accroître automatiquement la liquidité de la Brvm, parce que la plateforme va permettre d’afficher un carnet d’ordre global des sept bourses du continent et c’est l’opportunité pour des investisseurs d’acheter ou de vendre », a soutenu M. Amenounve.

Cette plateforme va rendre le marché plus liquide. Selon le président de l’ASEA, « c’est d’avoir en Afrique une plateforme unique permettant aux investisseurs de l’ensemble du continent de pouvoir accéder à n’importe quel marché sur le continent », dans une première phase.

La deuxième phase du projet prévoit, au regard de l’évolution de la réglementation et des accords entre les régulateurs sur un agrément des courtiers, « un agrément unique pour les courtiers» permettant d’intervenir dans l’ensemble des bourses du continent, a-t-il poursuivi.   

 « Ce qui sera encore plus intéressant, c’est la troisième phase, où il sera possible pour n’importe quel Etat, n’importe quelle société du continent de lever des ressources via un emprunt obligataire continental », ce qui va consacrer un vrai marché africain, a-t-il souligné.

« Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Kigali et Bujumbura veulent redynamiser leur diplomatie

Le Rwanda et le Burundi cherchent à restaurer leurs relations bilatérales, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Dr Vincent Biruta.Selon le chef de la Diplomatie rwandaise, les discussions en cours entre les pays d’Afrique de l’Est s’améliorent, même s’il reste encore  « du travail à faire ».

 « Les chefs des services de renseignements militaires se sont rencontrés à deux reprises. Nous allons continuer à nous engager avec le gouvernement du Burundi. Actuellement nous sommes en train de faire des progrès », a dit Dr Biruta, informant que d’autres actions suivront après la visite du Premier ministre rwandais au Burundi.

Début juillet, le Premier ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente, s’est rendu au Burundi à l’occasion des célébrations du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays. Au cours de cette visite, il a affirmé que Bujumbura était prêt à jouer son rôle dans les efforts visant à rétablir pleinement les liens.

S’exprimant à cette occasion, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a déclaré que la présence d’une délégation rwandaise à l’occasion de la célébration des 59 ans d’indépendance était le signe fort d’un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.

En octobre dernier, Dr Biruta et son homologue burundais, Albert Shingiro, se sont rencontrés au poste frontalier à guichet unique de Nemba pour discuter des voies et moyens permettant de normaliser les relations.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées depuis 2015, lorsque le conflit a éclaté au Burundi et que feu Pierre Nkurunziza a accusé le Rwanda de soutenir les dissidents, une accusation que Kigali a toujours démentie.

JO/Athlétisme: deux Ivoiriennes qualifiées pour les demi-finales

Les sprinteuses ivoiriennes Marie-Josée Ta Lou et Muriel Ahouré se sont qualifiées pour les demi-finales du 100 m féminin aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des courses de séries disputées au petit matin de samedi au stade olympique de Tokyo.

La championne du monde en titre du 60 m en salle, Muriel Ahouré est arrivée à la 3è place avec un temps de 11 s 16 au premier tour de la série 1. Cette course a été remportée par l’Américaine Teahna Daniels (1ère) et Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne (2è).

Quant à Marie-Josée Ta Lou, elle a réussi de fort belle manière son entrée en scène aux JO Tokyo 2021. Au couloir 4 au départ de la série numéro 4, le porte drapeau de l’équipe ivoirienne a fini sa course à la 1ère place avec un chrono de 10 s 78, égalant ainsi le record d’Afrique du 100 m féminin détenu depuis 2016 par sa compatriote Muriel Ahouré. Cette meilleure performance de Ta Lou sur 100 m démontre bien l’état d’esprit avec lequel cette dernière a décidé d’aborder ces olympiades de Tokyo.

La vice-championne du monde en titre sur 100 et 200 m avait échoué à 2 reprises au pied du podium aux JO Rio 2016. Lors de la finale du 100 m, Marie-Josée Ta Lou et Shelly-Ann Fraser-Pryce, arrivées toutes les deux en 10 s 86 avaient été départagées aux millièmes de secondes pour la troisième place.

Les deux sprinteuses ivoiriennes sont donc qualifiées pour les demi-finales de l’épreuve du 100 m prévues le samedi 31 juillet.

Murielle Ahouré sera au départ de la demi-finale 3 en compagnie de 7 autres sprinteuses de renom dont la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps.

Marie-Josée Ta Lou est programmée quant à elle pour la demi-finale numéro 2. Elle affrontera entre autres Shericka Jackson de la Jamaïque, Michelle-Lee Ahye de Trinité-et-Tobago ainsi que Asha Philip de la Grande Bretagne.

RDC : le président de la Ceni connu ce vendredi ?

En République démocratique du Congo, le futur président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait être désigné ce vendredi soir avant minuit par les confessions religieuses.L’Assemblée nationale congolaise avait donné un délai de quarante-huit heures aux religieux pour choisir le futur président de cette instance. Le directeur de cabinet du président du Parlement, Samuel Mbemba Kabuya, cité par l’Agence congolaise de presse, explique que la chambre basse de l’Assemblée a accordé cette nouvelle échéance en raison du retard dans le dépôt des procès verbaux de désignation des délégués à la centrale électorale ainsi que les pièces y afférentes.

En RDC, les chefs des confessions religieuses sont chargés de designer le président de la Ceni et un membre de la plénière de cette institution. Et la décision d’allongement du deadline a été prise en concertation mercredi, au Palais du peuple, entre le président Christophe Mboso et ces chefs, précise-t-on.

Cependant, d’autres sources révèlent que le consensus n’avait jusque-là pu être trouvé entre les différentes confessions. Mais les tractations continuent toujours. Et le président de la plateforme de ces organisations religieuses, le catholique Monseigneur Utembi, a d’ailleurs convié ce vendredi les autres confessions religieuses au siège de l’épiscopat pour tenter de trouver ce consensus. Le temps leur est ainsi compté puisqu’ils devront prendre leur décision avant minuit.

« C’est la réunion de la dernière chance », selon RFI. Le média français informe que la Cenco et l’ECC proposent aux six autres confessions religieuses de renoncer à Denis Kadima, leur candidat. Elles promettent en contrepartie d’abandonner le soutien au président de la mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale, Cyrille Ebotoko.

En revanche, la solution proposée par le président de la plateforme, Monseigneur Utembi, est de « trouver ensemble un candidat consensuel qui, du point de vue de la moralité plus que de la technicité, soit capable de rassurer tous les acteurs politiques », précisent cette fois catholiques et protestants.

Par ailleurs, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, ex-directeur de cabinet incarcéré du président  Félix Tshisekedi, a appelé à un « plus large consensus » dans ce processus de désignation.

De leur côté, les regroupements proches de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, disent attendre toujours de connaître la clé de répartition des postes de la majorité au sein de la Ceni, avant de soumettre les noms de leurs candidats.

Tokyo 2020: l’Af’Sud décroche sa première médaille d’or

Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Nathi Mthethwa, a félicité Tatjana Schoenmaker qui a remporté ce vendredi la première médaille d’or du pays aux Jeux olympiques de Tokyo.Elle compétissait dans la catégorie des 200 m brasse féminin, réalisant du coup un nouveau record mondial.

Mthethwa a déclaré que l’Afrique du Sud est incroyablement fière de Schoenmaker qui a prouvé sans l’ombre d’un doute que « l’Afrique du Sud est en effet une nation de gagnants ».

Mthethwa a ajouté : « Elle a donné le ton dès le début des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 en devenant la première nageuse sud-africaine à remporter une médaille olympique en 21 ans. Elle est une véritable ambassadrice de la nation et un exemple vivant que le travail acharné et le dévouement paient vraiment ».

Schoenmaker, âgée de 24 ans, a pulvérisé le record du monde de 2:19.11 que détenait la Danoise Rikke Moller Pedersen depuis 2013, en réalisant 2:18:95 comme premier record du monde individuel de ce tournoi.

Elle est la 10ème Sud-Africaine à avoir remporté plusieurs médailles à des jeux uniques – et la 4ème depuis sa réadmission – après Penny Heyns, Roland Schoeman aux jeux d’Athènes 2004, et Chad Le Clos à Londres 2012 et Rio 2016.

« C’est ma première olympiade. Donc, pour moi, obtenir un couloir en finale, alors tout le monde a une chance. C’est la chose en laquelle j’ai toujours cru », a réagi Tatjana Schoenmaker.

Tokyo 2020 : un Ethiopien couronné sur 10.000 mètres

Le jeune athlète éthiopien Selemon Barega a créé la sensation des Jeux Olympiques de Tokyo en s’adjugeant ce vendredi l’or devant le grand favori.Le coureur éthiopien s’est imposé en 27 minutes 43 secondes 22 centièmes devant un duo ougandais composé du grand favori Joshua Cheptegei et Jacob Kiplimo.

C’est le premier grand titre dans la carrière du jeune athlète de 21 ans, arrivé deuxième sur 5 000 mètres aux Mondiaux de 2019 à Doha (Qatar) et ceux en salle en 2018 à Birmigham. L’exploit est d’autant plus monumental, qu’il s’impose devant le recordman du monde de la distance et favori du titre Cheptegei.

Selemon Barega réinstaure l’hégémonie de l’Ethiopie sur cette distance après le doublé de l’athlète britannique d’origine somalienne Mo Farah aux JO de 2012 à Londres (Angleterre) et 2016 à Rio (Brésil)

Avec ce succès retentissant, l’ancien champion du monde juniors du 5000 mètres, intègre un cercle fermé des athlètes éthiopiens couronnés sur cette distance. Il marche sur les traces de Miruts Yifter, premier éthiopien couronné sur 10.000 mètres en 1980 au JO de Moscou (Russie), Haile Gebreselassie sacré en 1996 à Atlanta (Etats-Unis) et 2000 à Sydney (Australie) et Kenenisa Bekele, paré d’or en 2004 à Athènes (Grèce) et 2008 à Pékin (Chine).

« Il est prématuré de parler de mon second mandat » (Ghazouani)

Le président mauritanien écarte le débat sur un second mandat à la tête du pays.Mohamed Ould El-Ghazouani, élu en 2019 à la tête de la Mauritanie, a confié au magazine Jeune Afrique qu’il ne se projette pas en 2024, affirmant que « l’heure est actuellement au travail ». Le successeur de Ould Abdel Aziz refuse ainsi d’alimenter le débat sur une éventuelle candidature dans trois ans, même s’il en a le droit.

« Lorsque j’annoncerai ma candidature, cela créera une atmosphère de campagne électorale au lieu d’une atmosphère de travail » a-t-il confié.

Ancien chef-major des armées, le président Ghazouani a succédé à son ami Aziz avec lequel il a longtemps cheminé avant ses déboires judiciaires. Depuis un certain temps, il est poursuivi pour « enrichissement illicite » et « abus de pouvoir » par la justice mauritanienne.

Interpellé sur le sort de son prédécesseur, l’actuel chef de l’Etat dit s’en remettre à la justice. « Je ne suis pas juge pour dire si Mohamed Ould Abdelaziz est coupable ou non », martèle-t-il.

Répondant à l’opposition sur la situation politique du pays, Ghazouani a réfuté l’idée d’un dialogue national qui, à ses yeux, ne s’impose pas. « Quand on parle de dialogue national, on peut penser qu’on est dans une situation de crise, et c’est contraire à la situation en Mauritanie », rassure-t-il.

Fête du trône et JO-Tokyo au menu des quotidiens marocains

La célébration de la Fête du Trône et la participation des athlètes marocains aux JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par les marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’avec l’avènement de la Fête du Trône, le Maroc célèbre non seulement une occasion chère à nous tous, mais également une fête marquant deux décennies d’acquis et de réalisations à tous les niveaux.

Cette célébration arrive à un moment où la planète tout entière mène un combat contre un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages, poursuit la publication, notant que le Maroc, grâce à la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, figure parmi les pays qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Force est de reconnaître que la gestion marocaine de la pandémie et de la crise sanitaire et économique qui en découle suscite l’admiration et la reconnaissance hors de nos frontières, relève l’éditorialiste.

« Cette bonne gestion n’a cependant pas empêché le Royaume d’adopter une démarche proactive pour préparer l’étape post-Covid, à savoir la généralisation de la protection sociale et la reprise économique », indique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que la 22ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’engagement royal sur une multitude de fronts, soutenant que le Souverain a initié une batterie de mesures économiques et sociales afin d’atténuer l’impact ravageur de la crise sanitaire sur l’économie nationale et l’ensemble des Marocains.

Sur le front diplomatique, cette année a été marquée par une succession de victoires et de réalisations historiques au niveau du dossier fondamental du Sahara marocain, rappelle le quotidien, citant la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, au lendemain de l’opération militaire qui a vu la libération du passage frontalier d’El Guerguarat.

« Le Maroc a déjà jeté les bases, toujours sous l’impulsion royale, de son nouveau modèle de développement, avec comme objectif d’asseoir son statut de puissance régionale et internationale à l’horizon 2035 », conclut-il.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait observer que le Royaume a déboursé près de 36 millions DH pour préparer ses athlètes aux JO. Pourtant, la récolte est pour le moment inexistante et nos sportifs échouent les uns après les autres.

Pour le journal, le diagnostic révèle que le recul du sport national trouve sa source dans la régression du sport scolaire. Sans oublier que la pratique du sport à l’université reste le parent pauvre qui ne permet pas l’émergence d’une élite sportive.

Coronavirus et baccalauréat à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la gravité de la troisième vague de la Covid-19 et du démarrage des épreuves du baccalauréat.« La Covid-19 tue en moyenne 10 personnes par jour », selon L’AS qui note un « embouteillage dans les cimetières ».

« J’ai vu la mort », un récit que reprend L’Observateur parmi tant d’autres survivants de cette troisième vague du coronavirus marquée par le contagieux variant Delta. « 7 malades sont décédés devant moi, j’ai cru que c’en était fini pour moi », confie Fatou Ndiaye. « Je n’avais plus de force de parler et mes poumons étaient fortement comprimés », souligne de son côté Aïssatou Guèye, 40 ans.

Le Pr Mamadou Diarrah Bèye du ministère de la Santé déclare dans le journal qu’ils reçoivent «  300 à 400 appels par jour et les 90% sont dus au Covid ».

Le Quotidien titre sur les « cas prévisibles », c’est-à-dire les personnes vaccinées puis testées positives à l’image du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le journal souligne qu’une étude de l’INSERM l’avait prédit.

L’AS note toutefois que Me Malick Sall « anéantit les efforts des experts » pour avoir précisé dans son communiqué qu’il a contracté le virus « malgré la vaccination ». Walf Quotidien qualifie cette communication de « coup de bélier de Me Malick Sall ».

En revanche, Pr Moussa Seydi, chef du Service des Maladies infectieuses de l’hôpital Fann, note dans ce journal que « nous n’avons pas suffisamment communiqué sur le vaccin ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien souligne que le baccalauréat général 2021, commencé jeudi, est « à l’épreuve du Delta ». Le journal note un « bon démarrage dans l’ensemble malgré la menace du variant indien ».

« Un démarrage sans encombres », constate également Le Soleil sur l’examen du baccalauréat dans un contexte de Covid-19. Toutefois, précise le quotidien national, « beaucoup d’absences (ont été) notées à Thiès à cause de la pandémie ».

Libération informe de son côté sur une fuite massive du baccalauréat à Pékesse, dans la région de Thiès, soulignant que « les épreuves corrigées circulaient sur WhatsApp ». Elles ont été partagées dans un groupe composé d’une vingtaine de membres et cinq candidates libres sont déjà placées en garde à vue, renseigne le journal.

En fait divers, Vox Populi rapporte « encore une découverte macabre ». Il s’agit de Lobé Ndiaye, « tuée et jetée dans la nature ». Libération, qui qualifie « un crime odieux », précise que le corps de cette vendeuse de pièces détachées a été retrouvé à Diamniadio, à 30 km de Dakar. Le certificat de genre de mort indique qu’elle est décédée suite à de « multiples fractures au crâne » causées par un « objet dur ».

En football, Record informe que Mady Touré, unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor à la présidence de la Fédération sénégalaise, « se détermine ce vendredi ». Il donnera définitivement sa position sur « le consensus ou les urnes », l’Assemblée générale élective de la FSF étant prévue le 8 août prochain.

Dans Stades, le premier vice-président de cette instance, Abdoulaye Sow, « fait de grosses révélations » sur le protocole à la CAF et le consensus à la FSF. Il souligne notamment que « Me Senghor n’a pas peur d’aller à des élections et de les perdre ».

Côte d’Ivoire: plus de 230 000 avortements pratiqués par an (enquête)

Plus de 230.000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire, selon une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

L’enquête sur l’avortement de PMA, réalisée avec l’appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, sur la période de 2018 à 2020 en Côte d’Ivoire, révèle que l’avortement, autorisé que pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol, est « courant » dans le pays. 

Les résultats ont été présentés, jeudi, dans les locaux de l’ENSEA à Abidjan, par le chercheur principal Dr Raimi Fassassi, qui insiste que « l’avortement est courant mais risqué pour de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire ». 

L’étude ressort que « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année,  soit plus de 230.000 avortements par an ». La majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques. 

Elle indique que « 38% des naissances ou grossesses actuelles sont non désirées » et « l’incidence de l’avortement en 2018 était estimée entre 28 et 41 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans soit entre 158.321 et 230.942 avortements par an ».

Près de deux tiers des avortements effectués par les femmes étaient à risque, a fait savoir Dr Fassassi, qui rapporte que 58% des femmes ayant rapporté avoir eu recours à l’avortement ont indiqué avoir subi des complications potentielles. 

Il a souligné que « plus de 6 avortements sur 10 en Côte d’Ivoire sont à risque », car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques. La motivation des femmes étant motivée par les coûts des méthodes et des facteurs sociaux. 

Les femmes défavorables, en situation de pauvreté, et qui vivent en milieu rural, sont plus susceptibles d’avoir recours à l’avortement à risque. Les femmes entre âgées entre 20 et 29 ans (49%) sont plus concernées par ce fléau.  

Le texte mentionne que les avortements impliquant des méthodes non-recommandées (toute méthode autre que l’avortement chirurgical ou médicamenteux) dans des espaces non-cliniques, causent « environ 10% des décès maternels chaque année ». 

Près d’une adolescente sur trois a des représentations sociales négatives vis-à-vis de l’utilisation de la planification familiale (PF) chez les jeunes filles. Les jeunes filles qui utilisent la PF sont taxées d’avoir « des mœurs légères ». 

La mise en œuvre du projet a par ailleurs bénéficié de l’appui technique de l’Institut Gates et Jhpiego. L’objectif du projet PMA est de faire progresser les connaissances relatives à la dynamique contraceptive et à la santé de la reproduction sur le plan programmatique.

Présent lors de la publication de l’étude, M. Clément Kouakou, représentant du directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Plan et du développement, a exhorté les chercheurs à faire des études sur les effets à long terme des méthodes contraceptives afin d’avoir des preuves scientifiques pour amener plusieurs femmes à utiliser les services de planification familiale.  

Légère hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le mois de juillet est marqué en Côte d’Ivoire par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison au mois précédent.

Ce constaté a été relevé par le Conseil national de sécurité (CNS) qui s’est réuni jeudi sous la présidence du président Alassane Ouattara. Pour la seule journée de ce jeudi, 136 cas de contamination ont été notés contre 77 guéris et zéro décès.

A la date du jeudi 29 juillet 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 49 911 cas confirmés de Covid-19 dont 49 117 guéris, 326 décès et 468 cas actifs. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.    

Au cours de la réunion du CNS, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a fait un point de situation sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire.

Il en ressort que le taux de positivité, qui se situe entre 2 et 3%, bien en dessous du seuil de contrôle de la maladie qui est de 5%, demeure l’un des plus faibles en Afrique.

Toutefois, a-t-il souligné, « ce mois de juillet est marqué par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, dans notre pays, en comparaison au mois précédent ».

Le Conseil national de sécurité,  a pris note de ces informations, en rappelant que le virus continue de circuler en Côte d’Ivoire et notamment à Abidjan, qui demeure l’épicentre de la maladie avec 95% des cas.

Les populations sont invitées à redoubler de vigilance, à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner.

Au regard des flambées observées aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, le CNS, après analyse, a-t-il décidé de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, en particulier à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Concernant la campagne de vaccination contre la Covid-19 menée en Côte d’Ivoire, le ministre en charge de la Santé a informé le CNS que depuis le début de cette campagne, le 1er mars 2021 jusqu’au 27 juillet 2021, 1 013 349 doses de vaccins ont été administrées, avec 113 706 personnes ayant reçu les deux doses.

Le président Alassane Ouattara, qui s’est réjoui du nombre de plus en plus croissant de personnes vaccinées, a toutefois donné des instructions au premier ministre, chef du gouvernement, à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour l’intensification de la campagne vaccinale.

Le ministre en charge de la Santé a également porté à la connaissance du CNS que l’insuffisance de vaccins sur le marché mondial a un impact sur le plan d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire qui prévoit la réception de 1 492 059 doses de vaccins, entre fin juillet et fin septembre 2021.

La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi l’abandon du mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011.

Dans un communiqué, la juridiction pénale internationale informe les États à qui il a été notifié le mandat d’arrêt contre Mme Simone Gbagbo,  qu’il « n’est plus en vigueur ».

Par conséquent, les juges de la Cour ont ordonné de « retirer les demandes d’arrestation et de remise » concernant l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. 

Cette mesure intervient suite à la décision du procureur sur la « demande d’annulation du mandat d’arrêt » contre Simone Gbagbo, à l’encontre de qui l’accusation avait déposé une demande d’arrestation le 7 février 2012.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo. Mais, suite à un refus des autorités ivoiriennes, son transfèrement n’a pas eu lieu. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021. Depuis le 17 juin 2021, M. Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire. 

Média ivoirien: lancement de l’Ebony 2021 prévu du 17 au 19 décembre

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé jeudi l’Ebony 2021, un prix récompensant les meilleurs journalistes, prévu du 17 au 19 décembre à Yamoussoukro.

Le Week-end des Ebony se tiendra les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, à la Maison de la presse d’Abidjan lors du lancement de l’événement parrainé  par M. Hien Sié, Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA) 

Cette année, les festivités de l’Ebony se dérouleront autour du thème « Journalisme et Fake News : défi ou défiance ». Durant ces trois jours, les professionnels des médias réfléchiront sur les enjeux. 

La journaliste Marie-Laure N’Goran, 3e vice-président du Conseil exécutif de l’Unjci, préside le Comité d’organisation des Ebony. 

Selon M. Hien Sié, le parrain de ce lancement, le thème est « vraiment d’actualité, car les fake news apparaissent aujourd’hui comme le cancer des médias, tant elles sèment la méfiance et le doute dans l’esprit des lecteurs et décrédibilisent le métier du journalisme ».

Les fake news, ajoutera-t-il, « fragilisent davantage la cohésion dans nos sociétés en voie de développement ». C’est pourquoi les acteurs des médias doivent lutter contre ces infox diffusées sur les réseaux sociaux. 

« Vous êtes le baromètre de la démocratie dans un État comme le nôtre et vous donnez de la visibilité aux actions de développement des institutions », a-t-il poursuivi, invitant les journalistes à faire de l’excellence un credo quotidien. 

Le Grand Jury des Ebony 2021 est présidé par Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’ISTC Polytechniques, ancien Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (Olped). Son équipe sera chargée de désigner les vainqueurs du concours, après délibération. 

« Le Conseil exécutif que j’ai l’honneur de diriger a décidé de fixer dans le marbre, la célébration des festivités des Ebony, sur trois jours, depuis l’édition 2020. Passant ainsi d’une seule soirée comme à l’accoutumée, à tout un week-end consacré aux festivités », s’est félicité le président de l’Unjci.

Le journaliste désigné Super Ebony lors de l’édition 2020 est Marcelle Aka. Le prix des Ebony distingue par ailleurs les professionnels des médias dans plusieurs productions et thématiques, grâce à des partenaires. 

Crise politique en Tunisie : Jean-Yves Le Drian pour un retour rapide à la normale

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères plaide pour la nomination dans les plus brefs délais d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement.La Tunisie s’est fracturée au sujet de la suspension des activités du Parlement décidée par le président Kaïs Saïed. Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors d’un entretien mercredi avec son homologue tunisien, Othman Jerandi, a insisté sur la nécessité de rétablir les « institutions démocratiques » et de « préserver le calme et l’État de droit ».

Le chef de la diplomatie française, en contact étroit avec M. Jerandi au cours des derniers jours, a déclaré que la situation en Tunisie est suivie « avec la plus grande attention par les autorités » de son pays.

Parlement ivoirien: EDS dénonce une loi impliquant Paris dans la gouvernance de l’Eco

Le Groupe parlementaire ivoirien Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition), a dénoncé jeudi une loi votée, en plénière à l’hémicycle, impliquant Paris dans la gouvernance de la monnaie Éco avec l’Uemoa.

« Le Groupe parlementaire EDS a voté contre l’adoption de cette loi de ratification à toutes les étapes de la procédure parlementaire, c’est-à-dire aussi bien en commission qu’en plénière », indique une déclaration lue par le député Dago Kouassi Auguste, face à la presse.

Le député de Hiré, Dago Kouassi, a fait savoir que le Groupe parlementaire EDS a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant cette nouvelle monnaie, mais les réponses des représentants du gouvernement n’ont pas pu dissiper leurs inquiétudes.

« Qui est le véritable propriétaire de la monnaie créée aux termes de cet accord, est-ce la Cedeao ou l’Umoa (Union monétaire ouest-africaine) ? », a laissé entendre le porte-parole de séance du Groupe parlementaire EDS.

« Si l’Eco appartient à la Cedeao qui appartient aux 15 Etats membres, comme prévu à l’origine ; pourquoi ce ne sont que les huit Etats membres de l’Umoa qui en sont signataires alors que nous savons que les sept autres Etats de la Cedeao y sont opposés », a-t-il fait observer.

Le Groupe parlementaire EDS estime que « rien ne justifie l’empressement du gouvernement ivoirien à obtenir la ratification de cet accord surtout que la mise en œuvre de l’Eco (monnaie Cedeao), prévue initialement pour 2020, est différée à 2027 ».

Cet accord, qui vise à réformer le franc FCA désormais appelé Eco, aura cours dans l’espace Umoa dont la Côte d’Ivoire est la locomotive économique. Pour le Groupe parlementaire EDS, la Cedeao qui est le « promoteur » de la monnaie Éco doit prendre le lead.

Les membres de la Cedeao, soutient le groupe parlementaire ivoirien ont fait « le choix d’une monnaie indépendante, africaine et propriété des Etats membres de la Cedeao ». Alors, tout doit se faire selon l’ensemble des dirigeants de l’organisation.

Par conséquent, « les règles de gouvernance de cette nouvelle monnaie commune sont aux antipodes de celles de la monnaie CFA qui, même en s’appelant désormais Eco, reste arrimée à l’Euro, une monnaie forte, dans une parité fixe dont la France est le garant ».

Cet accord de coopération avec la France « donnera à l’ancienne puissance colonisatrice le droit d’intervenir à tout moment dans la gouvernance de cette monnaie Eco Umoa, soit pour prévenir une crise, soit pour la gérer si elle est déjà survenue, et cela plus de 60 ans après les indépendances », s’insurge le Groupe parlementaire EDS. 

« Nous voyons donc clairement que la réforme monétaire proposée par la France, malgré le changement dénomination du CFA en Eco, continuera de maintenir les Etats membres de l’Umoa dans une dépendance monétaire infantilisante », a martelé M. Dago.

Cette réforme proposée par Paris, poursuivra-t-il, ne peut pas favoriser le développement économique des Etats membres de la zone Umoa et constituerait « une atteinte grave à leur souveraineté nationale ».

« C’est pourquoi, le Groupe parlementaire Eds, soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, condition indispensable de son développement économique et social, propose que la loi qui vient d’être votée en séance plénière ne soit pas promulguée par le Président de la République, en attendant que des études d’experts en monnaie éclairent davantage la représentation nationale », a-t-il ajouté. 

L’Assemblée nationale a voté, le 27 juillet 2021, une loi autorisant le président ivoirien à ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa) et le Gouvernement de la République Française.

Cette loi intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’Eco, monnaie unique, dans la région ouest-africaine. L’accord sur cette monnaie commune des Etats de la Cedeao, a été signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: Baky ne fait plus partie du personnel de l’Asec

L’ex-footballeur international ivoirien Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club ivoirien Asec Mimosas, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Dans un communiqué, le Président du Conseil d’administration de  l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, « informe les actionnaires que M. Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club à compter de ce jour, jeudi 29 juillet 2021 ».

Le texte laconique publié sur les réseaux sociaux du club ne donne aucune explication sur cette décision. Baky a été copté en septembre 2018 au sein du Conseil d’administration de l’Asec et il a été nommé dans la foulée président de la section football du club.

 L’Asec Mimosas est l’un des plus grands clubs ivoiriens de football basé à Abidjan et évoluant en Ligue 1 ivoirienne. Il est dirigé depuis 1989 par Me Roger Ouégnin qui est à l’origine de son renouveau.

Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».

Maroc: Le Malawi ouvre un consulat à Laâyoune

Le Malawi a ouvert jeudi un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc.L’inauguration de ce consulat s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka.

Plus de vingt pays ont jusqu’à présent ouvert des représentations diplomatiques au Sahara marocain.

A Laâyoune, le consulat de Malawi va côtoyer ceux des Emirats arabes unis, de Jordanie, de Bahreïn, de Côte d’Ivoire, des Iles Comores, du Gabon, de Sao-Tomé-Et principe, de la République centrafricaine, du Burundi, d’Eswatini et de Zambie.

 

Le Cameroun se prépare à une riposte acridienne

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), appuie le Cameroun à maîtriser les invasions de criquets pèlerins.L’Afrique de l’Ouest et la zone Sahélienne sont les régions du monde où la production et les rendements agricoles sont les plus faibles. Cela est notamment dû aux maladies animales et végétales ainsi qu’aux ravageurs qui occupent une place prépondérante, explique la FAO.

Ces menaces entraînent des pertes annuelles considérables qui représentent en moyenne 25 % de la production animale et peuvent atteindre 40 % en termes de production végétale, souligne l’organisme onusien.

S’agissant de la production végétale, la FAO constate que ces sous-régions sont touchées par des ravageurs des plantes tels que la chenille légionnaire d’automne (FAW), les mouches des fruits, les virus du manioc, les sauterelles, les criquets migrateurs, la maladie de Panama du bananier (Tropical Race4, TR4) et les mycotoxines.

L’agence onusienne basée à Rome (Italie) signale par ailleurs que le risque de présence de résidus de pesticides ou de médicaments vétérinaires dans les produits alimentaires et de résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue un enjeu majeur de santé publique.

En mars 2020, la FAO faisait état d’un risque d’une probable invasion acridienne en Afrique de l’Ouest à partir de la Corne de l’Afrique entre juin et octobre 2020.

JO de Tokyo : 14 athlètes africains suspendus

Ces sportifs n’ont pas respecté les règles en matière de contrôles antidopage selon l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.Des rêves qui volent en éclat ! A moins de 24 heures du début des épreuves d’athlétisme de Tokyo 2020, l’Unité d’intégrité (AIU) de World Athletics, vient d’écarter 14 représentants du continent africain des compétitions.

Ces athlètes (10 Nigérians, 2 Kenyans, un Marocain et un Ethiopien) n’ont pas subi les trois contrôles antidopage inopinés effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois requis par World Athletics.

« Le Nigeria est le pays le plus impacté, n’ayant pas répondu aux critères de tests (antidopage) de la règle 15 (de la fédération internationale d’athlétisme) pour 10 athlètes », précise l’AIU.

L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font partie d’une liste de pays sous surveillance en matière de lutte contre le dopage.

Cette décision a provoqué l’ire des athlètes qui n’ont pas manqué de manifester leur déception mais surtout leur colère contre leurs fédérations respectives. Sur son compte Twitter, la superstar de l’athlétisme nigérian, Blessing Okagbare, pas concernée par cette décision, s’est fendue d’un tweet rageur sur le sujet.

« Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages », a-t-elle écrit sur le réseau social.

Sa compatriote, la championne d’Afrique du lancer du disque Chioma Onyekwere, première concernée, a interpellé World Athletics et l’AIU : « Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir. »

Mozambique : la SADC déploie son armée à Cabo Delgado

La force militaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est déjà au Mozambique pour faire face à l’insurrection jihadiste dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.Après l’Afrique du Sud et le Botswana, le Zimbabwe est le troisième pays à fournir des soldats à la force militaire de la SADC. Le gouvernement Emmerson Mnangagwa a annoncé l’envoi de 304 soldats à la force d’intervention régionale qui arrive à Cabo Delgado. Plusieurs avions militaires de la SADC sont aperçus à l’aéroport de Pemba, la capitale de cette région septentrionale.

Selon la ministre de la Défense zimbabwéenne, Oppah Muchinguri-Kashiri, le contingent de son pays va assurer la formation des forces armées de défense du Mozambique mais ne participera pas aux combats proprement dits.

Le contingent est composé de 303 instructeurs et d’un officier spécialisé qui seront détachés auprès du mécanisme de coordination du quartier général de la force en attente de la SADC à Maputo, précise Mme Muchinguri-Kashiri.

« Alors que d’autres pays doivent déployer des troupes de combat, le Zimbabwe s’est engagé à aider à la formation des forces armées du Mozambique afin d’améliorer leur capacité à combattre le terrorisme », a confié la ministre aux journalistes à Harare.

Le Botswana et l’Afrique du Sud, membres de la SADC, ont respectivement contribué à hauteur de 296 et 1495 soldats dans cette force. Dans une lettre adressée à l’Assemblée nationale et au Conseil national des provinces (NCOP), le président sud-africain Cyril Ramaphosa a informé les deux chambres qu’il avait envoyé en effet 1495 soldats pour « un service de soutien à une obligation internationale » au Mozambique.

Les dépenses prévues pour cette opération militaire de quatre mois (15 juillet – 15 octobre 2021) s’élèvent à 70,3 millions de dollars selon Moloto Mothapo, porte-parole du Parlement sud-africain.

Le Rwanda, Etat non membre de cette communauté, a déployé en revanche environ 1000 soldats pour aider le Mozambique à combattre les insurgés.

Depuis 2017, les principales attaques jihadistes dans le nord du pays sont revendiquées par le groupe Etat islamique en Afrique centrale (ISCA) et les miliciens d’Al Shabaab, qui se réclameraient d’Al-Qaeda.

Divers sujets traités par la presse marocaine

Les allégations proférées par des médias français à l’encontre du Maroc, le tourisme du désert et la situation épidémiologique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en recourant à la justice en territoire français contre les diffamations publiées et relayées par des médias français, le Maroc donne la meilleure assurance quant au bien-fondé de sa position claire et transparente.

Au-delà de la vacuité flagrante de ces allégations, le Maroc continue au fil des jours d’apporter un autre type de réponses qui ne font que le renforcer sur la scène internationale, ajoute la publication.

« Sinon comment expliquer, par exemple, que de grandes entreprises mondiales continuent encore et toujours d’envisager leurs grands projets au Maroc si ce n’est que ces mêmes investisseurs se sentent en totale confiance quant à l’avenir », constate le quotidien.

Abordant la diversification de l’offre touristique, +Al Bayane+ souligne que « dans un souci permanent de varier les donnes du tourisme national, il est question de prospecter ce que l’on peut appeler +le tourisme du désert+ ».

A titre d’exemple, le journal cite le potentiel dont regorge une ville phosphorescente qu’est Dakhla ou encore la fameuse Merzouga aux confins de Zagora, mettant l’accent sur les richesses naturelles que renferment ces étendues de sable et de mer à perte de vue.

« On ne cessera, en fait, de s’enorgueillir de cet énorme avantage qui peut s’insérer dans le dynamisme ultra-grandissime dont font preuve les provinces du sud », observe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la situation épidémiologique au Maroc continue d’enregistrer des records absolus. Le trend baissier enregistré jusqu’en juin dernier cède la place à une hausse de certains indicateurs. Mais la cadence de la vaccination rassure.

En effet, 9.428 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés mercredi et 6.971 nouveaux cas ont été recensés mardi. Le nombre de morts s’est élevé à 27 par jour, mardi 27 et mercredi 28 juillet, d’après les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Des records absolus, en une journée exceptionnelle, fait remarquer le quotidien, ajoutant que plus d’un demi-million de personnes ont été vaccinées en une seule journée. En effet, 518.335 doses de vaccins ont été administrées en 24 heures, dont 459.035 premières doses pour les personnes âgées de 25 ans et plus, précise le quotidien.

Sénégal : démarrage des épreuves du baccalauréat

Au Sénégal, 157.312 candidats entament ce jeudi 29 juillet l’examen du baccalauréat général.Après une année mouvementée, les élèves de Terminale planchent pour le reste de cette semaine sur les épreuves du baccalauréat dans l’espoir de décrocher leur premier diplôme universitaire. Ils composeront dans 470 jurys répartis entre 370 centres principaux et 80 centres secondaires.

Pour la session de cette année, le nombre des candidats a augmenté de 2203 élèves comparé à 2020. Les candidats issus du public représentent 52,2% contre 18,87% pour les candidats individuels, renseigne la presse locale. Par ailleurs, l’académie de Dakar concentre le plus grand effectif avec un total de 17.549 élèves en lice.

Les candidats des séries littéraires sont au nombre de 128.280 là où les séries scientifiques enregistrent 25.548 candidatures.

En outre, les autorités ont mobilisé 9500 enseignants pour la correction et 16.000 autres pour la surveillance.

Lors de la session 2020, le taux de réussite dans les résultats globaux était estimé à 48,40% par l’Office du Baccalauréat, soit 72.295 admis. Dans ces statistiques, la proportion de filles était de 50,92%. L’école publique affichait pour sa part un taux de réussite de 60,94%.

Covid-19 et Magal Touba au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur la ruée des populations vers les vaccinodromes du coronavirus et les préparatifs du prochain Magal Touba.Le Quotidien titre sur les longues files d’attente dans les camps de vaccination contre la Covid-19 avec « les candidats à l’épreuve ». Au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le journal note que le vaccin Johnson & Johnson est la « vedette »

Vox Populi souligne aussi la « grande offensive pour la vaccination à Dakar » en vue de freiner la troisième vague et son contagieux variant Delta. Des vaccinodromes sont ainsi ouverts à la Place de la Nation, à la Place du Souvenir, à Médina, au Monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor.

Beaucoup de personnes mal en point ces derniers temps ont qualifié de « grippe » leur mauvais état de santé. Des spécialistes estiment qu’il s’agit du coronavirus. Mais le quotidien national Le Soleil note qu’une « maladie peut en cacher une autre », plongeant notamment à Bignona (sud) où « aucune couche (n’est) épargnée ».

L’Observateur fait focus sur les poumons de malades de la Covid-19 et montre des « images terrifiantes ». « Parfois, nous avons une amputation de 90% du poumon », confie Pr El Hadji Niang, chef de service radiologie à l’hôpital Le Dantec.

Vox Populi titre sur la célébration du Magal 2021, à savoir le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu dans moins de deux mois. « Malgré la 3e vague, Touba maintient le Magal », note le journal qui indique que le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre « rassure et appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le Magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », dit-il. Ainsi « malgré Delta et ses dégâts, Touba (est) +inVariant+ sur son Magal », titre pour sa part Walf Quotidien.

En revanche, L’AS constate que l’opposition sénégalaise est « en marée basse ». Le journal pointe une « implication faible » dans la sensibilisation et la gestion de la troisième vague de Covid-19.

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Record publie son entretien exclusif avec Mady Touré, président de Génération Foot et candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. « Je n’ai pas peur de la défaite », a déclaré l’unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor, qui brigue un quatrième mandat. « J’ai la confiance des Sénégalais », a-t-il ajouté.

Grèce : Arrestation d’un Marocain affilié à Daech

Les services sécuritaires de la Grèce ont procédé mardi, suite à des informations détaillées fournies par leurs homologues marocains de la Direction générale des études et de documentation (DGED) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l’interpellation d’un ressortissant marocain (28 ans), qui occupait des postes de responsabilités au sein des brigades opérationnelles du groupe terroriste de Daech dans ses bastions traditionnels sur la scène syrienne.Selon une source sécuritaire, l’arrestation du suspect est l’aboutissement de la coordination conjointe et de l’échange d’informations de renseignement menés dans le cadre de la coopération sécuritaire multilatérale, à laquelle ont contribué activement les services sécuritaires marocains et leurs homologues grecs, italiens, anglais et américains, apprend-on de source sécuritaire.

Le pointage du suspect dans la base de données d’Interpol a révélé qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires marocaines pour sa présumée implication dans la préparation en vue de l’exécution de projets terroristes et dévastateurs au Maroc à l’instigation de l’ancien porte-parole de l’organisation terroriste Daech.

La même source a souligné que le suspect, surnommé « Abou Mohammed Al-Fateh », avait rejoint les rangs de Daech en Syrie en 2014, avant d’occuper des postes de direction importants dans la soi-disant « Division spéciale » à Dir Al-Zour et dans la soi-disant « police religieuse » ou « Hisbah » dans la Wilaya de Raqqa au centre de la Syrie. Il était également apparu auparavant dans une vidéo documentant le ciblage d’un combattant syrien par une arme militaire, alors qu’il était en flagrant délit, menaçant de combattre ceux qu’il appelait les ennemis de la religion.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause a pu s’échapper des lieux de combat de Daech en Syrie vers l’Europe, et précisément la Grèce, en utilisant de faux documents personnels et une fausse identité, avant qu’il ne soit identifié et localisé et interpelé dans le cadre d’une opération sécuritaire conjointe.

Les autorités judiciaires marocaines ont été informées de l’arrestation du suspect, et qu’une coordination est actuellement en cours avec les autorités compétentes en Grèce à travers le bureau Interpol de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), pour l’envoi d’une demande officielle d’extradition.

Selon la même source, cette opération sécuritaire réussie, à laquelle les services sécuritaires marocains ont efficacement contribué, témoigne de l’importance de la coopération sécuritaire internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, et de la traque des membres des organisations terroristes pour les priver de tout refuge ou base arrière.

Cette opération conjointe illustre également l’implication sérieuse et effective du Maroc dans le maintien de la sécurité et de la stabilité aux niveaux régional et international.

27e Congrès UPU: la connectivité Internet d’Abidjan aux capitales « validée »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a assuré mercredi que les tests de connectivité Internet d’Abidjan vers les capitales du monde sont « validés » pour la tenue du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), face à la presse.

« Les tests ont été bons et validés par l’Union postale universelle », a indiqué M. Roger Adom, lors d’une conférence de presse, attestant le test de la connectivité d’Abidjan et toutes les capitales du monde.

Cela, dira-t-il, pour « rassurer que tous ceux qui vont se connecter de manière virtuelle pendant trois semaines auront toutes la qualité du réseau Internet ». Pour ce congrès,  la Côte d’Ivoire attend quelque 750 personnes en présentiel.

Une mission de l’UPU était en mai et en juin à Abidjan pour tester la connectivité, la partie sécurité, la partie sanitaire et l’hébergement, a souligné le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Près de 2 000 personnes issues des différentes délégations seront connectées de manière virtuelle, a fait observer M. Roger Adom, soulignant que cela est dû à la crise sanitaire de Covid-19 qui verra un congrès « hybride ».

En temps normal, le congrès de l’Union postale universelle regroupe 2000 à 3000 personnes. La Côte d’Ivoire qui abrite cet événement du 9 au 27 août 2021, entend donner un « rayonnement » à ce rassemblement que l’Afrique reçoit pour la deuxième fois en 87 ans. Le slogan du 27e Congrès de l’Union postale universelle est « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Le 27e Congrès de l’UPU comprendra quatre étapes principales. Le 9 août, aura lieu la cérémonie d’ouverture en présence de Alassane Ouattara, ensuite une conférence ministérielle le 10 août et le 11 août, les travaux en commission, puis le vote des résolutions.

Près de 250 résolutions seront analysées, discutées et traitées pendant ces trois semaines, a relevé le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, mentionnant qu’à partir du 25 août, est prévu le vote pour le renouvellement des instances de l’UPU.

L’UPU est une organisation des Nations Unies qui regroupe 192 pays. En 1934, l’Égypte a accueilli le premier congrès africain. La Côte d’Ivoire, elle, accueille cet événement pour la première fois sous l’ère post-coloniale.

Pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara (responsable US)

Le Secrétaire américain Adjoint par intérim au Bureau des Affaires du Proche-Orient, M. Joey Hood, a réitéré la position inchangée des États-Unis d’Amérique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara.« Il n’y a pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara comparée avec la précédente Administration », a affirmé le Secrétaire Adjoint par intérim au Bureau des Affaires du Proche-Orient, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens, mercredi à Rabat, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

Il a, dans ce sens, souligné que les États-Unis soutiennent fortement les efforts pour la désignation d’un envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, et ce, dans les plus brefs délais, ajoute la même source.

M. Hood a mis en exergue les relations profondes et le partenariat stratégique unissant le Maroc et les Etats-Unis que les deux pays œuvrent à renforcer davantage, sous le leadership du Roi Mohammed VI.

Rappelant que le Maroc était le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis, M. Hood a salué le soutien continu et précieux du Royaume dans des questions d’intérêt commun, telles que le processus de paix au Moyen-Orient, la stabilité, la sécurité et le développement dans la région et dans tout le continent africain.

« Le Maroc est un proche partenaire des États-Unis sur un nombre de questions sécuritaires » a indiqué M. Hood, ajoutant que les deux pays ont signé, l’année dernière, une feuille de route décennale pour renforcer la coopération en matière de défense, saluant dans ce sens « un symbole de notre coopération stratégique de longue date ».

S’agissant des relations économiques bilatérales, M. Hood a fait savoir que le Maroc est le seul pays lié par un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis et que plus de 150 entreprises américaines s’activent au Maroc le considérant comme porte d’entrée au continent africain.

Sur un autre registre, le diplomate américain a mis en avant la coopération américano-marocaine en matière de lutte contre la Covid-19, saluant au passage la réussite de la campagne nationale de vaccination.

Dr Edoh Kossi Amenounve au sommet de la finance mondiale

Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenounve vient d’être admis au Nasdaq exchange review council en qualité de membre pour un mandat de trois ans jusqu’en 2024.

L’Exchange review council est un comité consultatif indépendant permanent chargé de s’assurer de l’application cohérente et équitable des règles du marché liées à la discipline des membres et des organisations membres pour chacune des bourses du Nasdaq ou National association of securities dealers automated quotations, fondé par un groupe de courtiers locaux en 1971, selon une note d’information.

Avec admission intervenue dans ce mois de juillet, Dr Amenounve se hisse au sommet de la finance mondiale en intégrant l’un des Comités spécialisés des bourses du Nasdaq (Nasdaq USA, Nasdaq Nordic et Nasdaq Baltic en Europe, Nasdaq Dubaï). Le Nasdaq est la première bourse technologique et deuxième bourse mondiale.

« Dr Edoh Kossi Amenounve est le seul africain membre dudit Comité et probablement historiquement le 1er africain à intégrer une instance du Nasdaq à ce niveau depuis sa création en 1971 », rapporte la note d’information.

Impôts ivoiriens: 1432,2 milliards Fcfa mobilisés au 1er semestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 1432,2 milliards Fcfa au premier semestre 2021, soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes.

Ces données ont été rendues publiques, mercredi, par le directeur général des impôts (DGI), Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan du premier semestre et les perspectives du deuxième semestre 2021.

Au cours du premier semestre 2021, « le montant total des recettes enregistrées se chiffre à 1432,2 milliards Fcfa », soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes de la DGI, ce qui représente un taux de recouvrement de 102,5%, a indiqué M. Abou Sié.

« Les projections de recettes brutes attendues pour le second semestre de l’année 2021 sont fixés à 1266,6 milliards Fcfa dont 660,2 milliards Fcfa pour le troisième trimestre », a fait savoir le directeur général des impôts.  

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, représentant le ministre, a félicité et encouragé les agents de la DGI pour les efforts accomplis dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

Les recettes de la DGI, au cours du deuxième trimestre 2021, indiquent 798 milliards Fcfa pour un objectif de 768 milliards Fcfa, soit un écart positif de 30 milliards Fcfa et un taux de réalisation de 103,9%, a souligné M. Adama Sall.

Il a exhorté les agents à « maintenir le cap, voire doubler » cette tendance au regard des objectifs assignés au titre du deuxième semestre 2021, mentionnant que l’un des leviers pour relever les défis de l’Etat est la mobilisation conséquente des ressources.

La dernière revue du Fonds monétaire international (FMI) en septembre 2020 relève que l’un des points critiques à surveiller dans l’économie ivoirienne est le taux de pression fiscale. Ce taux qui est de 12,6% est l’un des plus faibles de l’Uemoa.

La Côte d’Ivoire enregistre une progression régulière de ses recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14%, voire 16%, a fait observer M. Adama Sall,  pour qui « cette croissance reste encore insuffisante » au regard des défis du pays.