RDC : plus de 1600 prisonniers malades libérés

Ces détenus qui ont été remis en liberté dimanche 22 septembre, étaient tous incarcéré à la prison de Makala à Kinshasa.

 

1 685 prisonniers de Makala ont été remis en liberté le 22 septembre 2024 à Kinshasa. Ils ont été déclarés gravement malades. L’opération qui a été supervisée par le ministre de la Justice, s’inscrit dans un programme de désengorgement des prisons. Quinze mille détenus vivent dans cet établissement, dix fois plus que la capacité initiale du pénitencier, dans des conditions de détention désastreuses. Rappelons que la mort de près de 150 prisonniers en début du mois, dans ce que les autorités ont présenté comme une tentative d’évasion, avait placé cette institution pénitencier sous le feu des projecteurs.

Il s’agit d’une des plus grandes vagues de libération de prisonniers à Makala. Parmi les 1 685 détenus libérés, plusieurs ont des malades chroniques qui, jusqu’à présent, n’avaient pratiquement aucun accès aux soins médicaux. Les cas les plus graves ont bénéficié d’une prise en charge médicale immédiate, directement signée par le ministre Constant Mutamba.

D’autres libérations ont également eu lieu dans les provinces, comme à Kisangani et Mbuji-Mayi, où des dizaines de prisonniers ont été relâchés. Certains observateurs doutent de l’efficacité de ces mesures de libération, car de nouveaux détenus arrivent sans cesse.

Congo : ouverture du second point d’échange internet Congo CGIX

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a inauguré cette infrastructure vendredi 20 septembre, à Pointe-Noire.

 

« L’inauguration du deuxième point d’échange internet de la ville dénommé CGIX-Pointe-Noire marque une étape importante de l’engagement de la République du Congo, celui de le faire bénéficier des avantages sociaux de l’économie numérique », a souligné le ministre Léon Juste Ibombo.

La République du Congo s’engage résolument à renforcer sa position dans l’économie numérique mondiale. Il est question de réduire la dépendance du Congo vis-à-vis des infrastructures internationales. Les fournisseurs d’accès à internet et aux opérateurs de télécommunications vont pouvoir connecter leurs réseaux localement.

Le second nœud de point d’échange internet Congo CGIX va permettre qu’internet soit plus rapide, plus localisé et plus sécurisé. Ce qui va favoriser une meilleure protection des infrastructures critiques du pays tout en garantissant une plus grande souveraineté numérique.

Congo : les travaux du Datacenter national exécutés à plus de 60%

C’est ce qu’on retient de la visite du chantier le 20 septembre, du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 13 millions de dollars, l’ouvrage pourrait être livré au gouvernement à la fin du mois de décembre. Le ministre des Postes, Léon Juste Ibombo s’est rendu sur le site vendredi 20 septembre, pour constater l’état d’avancement des travaux.

Le nouveau Datacenter national est construit sur le site de l’UAPT en face du camp la milice dans le deuxième arrondissement Bacongo. C’est un immeuble moderne de trois niveaux avec sous-sol. Il comprendra des salles serveurs, de contrôle, de supervision, de réunion, de conférence ainsi qu’un local technique devant abriter les équipements d’énergie et de climatisation.

Les travaux de construction ont été confié à une entreprise chinoise. L’objectif du projet est de garantir la souveraineté et la sécurité numérique et électronique du Congo et de la sous-région.

Congo-navire arche de la paix : déjà plus de 3000 patients pris en charge

C’est une information donnée mercredi 18 septembre, par le ministre de la défense, Charles Richard Mondjo qui, a visité navire arche de la paix de la marine chinoise en escale au port autonome de Pointe-Noire.

 

Plus de 3000 patients congolais sélectionnés sont examinés et pris en charge gratuitement dans le navire et dans les hôpitaux de Pointe-Noire à raison de 600 patients par jour. C’est une action de bienveillance qui s’inscrit dans le cadre de coopération militaire et sanitaire entre le Congo et l’Italie.

Les domaines du soutien médical avancé du navire sont : la chirurgie, la médecine interne, la gynécologie, la pédiatrie, l’ophtalmologie, l’ORL, la stomatologie et médecine traditionnelle chinoise. Ce sont 381 marins équipés de 249 appareils qui prennent en charge les populations dans le navire arche de la paix,

Rappelons que depuis son entrée en service en décembre 2008, le navire de paix a effectué de nombreuses visites dans plusieurs pays et régions pour des soins médicaux gratuits. Ce n’est pas la première escale en terre congolaise de ce navire. Il y avait séjourné du 10 au 17 octobre 2017 et y avait réalisé le même type de prestations pour 8000 patients.

Congo : le gouvernement veut renforcer l’offre en eau potable

C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un montant de 135 milliards de Fcfa.

 

Le gouvernement congolais veut mettre en œuvre des actions pour un renforcement de l’offre en eau potable. Le projet se fera en partenariat avec l’Italie. L’annonce a été faite mercredi 18 septembre à Brazzaville, lors de la troisième « Quinzaine du gouvernement », par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un coût total de 135 milliards de Fcfa, aura trois phases. La première phase prévoit la construction d’ici 2025, des unités compactes de potabilisation d’eau devant desservir Brazzaville, Kibina, Kombé, Madibou, Mafouta, Massissia, Ngangalingolo et les zones environnantes.

Pour ce qui est de la 2eme phase de ce plan, elle démarrera en 2026 et couvrira plusieurs arrondissements et quartiers, parmi lesquels Mfilou, Kitsoundi, Diata, Mayanga, Oms, la Base, la Poudrière et Batignolles. La phase 3 quant à elle, prévue pour l’exercice budgétaire 2027, concerne les quartiers Caserne militaire et les quartiers environnants,

Ce plan triennal vient résoudre les difficiles d’approvisionnement d’eau portable dont font face les congolais.

Congo : suspension temporaire de la grève des travailleurs d’Averda

Le Directeur général de la société Congo Environmental Services (CES), filiale du groupe Averda, Nabih Nassar a expliqué qu’un compromis a été trouvé avec les travailleurs.

 

C’est dans un communiqué de presse que Nabih Nassar a annoncé la suspension momentanée de la grève des travailleurs d’Averda. Une décision qui arrive après selon lui un compromis trouvé entre les deux parties. Les négociations se poursuivent tout de même.

Le document précise que la société CES, n’a jamais soutenu la décision de grève, prise par les représentants des travailleurs, qui a conduit la société dans une situation difficile. La CES continue de s’opposer à toute interruption de service et reste déterminée à maintenir ses prestations sans pénaliser les citoyens.

Congo Environmental Services se dit engagée à résoudre rapidement cette situation afin de régulariser les paiements en attente, et continue d’assurer ses opérations. L’entreprise reconnait qu’elle a des ressources limitées actuellement disponibles, mais s’efforce de maintenir un service minimum. Elle est consciente du désagrément causé par la grève, présente ses excuses les plus sincères à la population.

La société CES rassure les brazzavillois et les ponténégrins, qu’elle continue de collaborer étroitement avec les autorités pour trouver une solution durable et efficace, tout en mettant en garde contre le risque potentiel d’une extension de l’impact la situation financière actuelle à d’autres villes où la CES opère.

Congo : Christian Grégoire Epouma reste à la tête de l’Apeec

Il a été reconduit au poste de président national chargé de l’orientation, la coordination et du contrôle de l’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec).

 

Les délégués de l’Apeec ont reconduit jeudi 19 septembre à Brazzaville Christian Grégoire Epouma, à la tête de l’Apeec. C’était en faveur des travaux du congrès organisé du 17 au 19 septembre sur le thème « Parents d’élèves et d’étudiants, approprions-nous les recommandations issues des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche et impliquons-nous dans l’œuvre de la refondation du système éducatif congolais ».

Pendant 05 ans, Christian Grégoire Epouma préside le bureau coordonnateur national de neufs membres composés d’un 1er vice-président chargé de la coopération, gestion des projets et prospectives, Victor Ongagna, et trois autres vice-présidents chargés respectivement des trois secteurs de l’enseignement ainsi que de deux secrétaires et deux trésorières.

L’Apeec a également procédé à l’élection des organes dirigeants avec la mise en place du Commissariat aux comptes. La présidence est assurée par David Fernand Aya suivi d’un vice-président Boma-Li-Poaty, un secrétaire et deux membres.

Au cours des travaux du congrès de l’Apeec, les participants ont émis des souhaits. Notamment sur l’obtention du statut d’utilité publique par l’Apeec, la problématique de l’opérationnalisation du siège , le fonctionnement effectif des comités de gestion dans les établissements scolaires, la révision de l’accord-cadre signé entre le gouvernement et l’Apeec le 29 octobre 2018, la clarification de la question relative à la suppression ou non du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) par le gouvernement ainsi que l’application stricte de la mesure  gouvernementale sur la suppression des contributions parentales.

Congo : les mairies invitées à s’approprier le SIFEC

Le gouvernement s’est engagé à mettre en place il y a deux ans un système intégré des faits d’état civil (SIFEC).

 

Le projet vise à digitaliser et numériser les actes de naissances, de mariages et de décès.

« Le gouvernement s’est engagé à lancer un projet ambitieux dénommé système intégré des faits d’état civil en sigle SIFEC il y a deux ans, pour digitaliser et numériser les actes de naissance, de mariage et de décès. Ce projet fédérateur prend en compte des données électroniques, afin de permettre aux fournisseurs et consommateurs de l’identité de s’interagir et offrir à chaque citoyen une identité bien plus qu’un non, une appartenance ou une citoyenneté », a fait savoir Michel Kayou, conseiller administratif du ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local. Il s’exprimait à l’occasion de la journée internationale de l’identité lundi 16 septembre dernier.

Pour le chef de projet, Gildas Obela, le SIFEC réduire la fraude des pièces d’état civil, uniformisées les actes de naissance, assurer l’interopérabilité, l’authenticité des actes de naissance.

Les maires ont été sensibilisé sur l’importance de s’approprier système intégré des faits d’état civil (SIFEC). Selon une étude menée par la communauté ID4Africa, Plus de 850 millions de personnes dans le monde n’ont pas d’identité légale

Congo : les enjeux et défis de l’éducation non formelle au cent des débats

Les travaux de la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation se sont ouvert mercredi 18 septembre à Brazzaville.

 

C’est sous le thème « Enjeux et défis de l’éducation non formelle dans le système éducatif congolais », que se sont ouvert les travaux de la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, mercredi 18 septembre dans la capitale congolaise.

Les acteurs du système éducatif vont plancher sur plusieurs sous-thèmes notamment l’éducation non formelle, un défi majeur dans la réinsertion socioéconomique économique des jeunes ; la prise en main des enfants défavorisés par l’éducation non formelle ; la production des manuels liés à l’éducation non formelle.

Les participants à la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation vont analyser les points forts et faibles du système éducatif afin de corriger ce qui doit l’être. Les travaux prendront fin samedi 21 septembre 2024.

Congo : deux présumés trafiquants fauniques devant la justice

Interpellés pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant, ces deux hommes seront jugés ce jeudi 19 septembre, dans la ville d’Owando.

 

Les deux présumés trafiquants avaient été pris en flagrant délit de détention de deux grands sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant. Selon des sources concordantes, le premier aurait acheté ces écailles dans plusieurs villages du département de la Sangha où il a participé aux travaux d’installation de la fibre optique. Le second, quant à lui, s’est procuré sa quantité d’écailles dans les villages environnants de Ouesso.

Ces présumés délinquants auraient camouflé ces écailles et griffes de pangolin géant dans les roues de secours des véhicules pour déjouer la vigilance des contrôles des agents des Eaux et Forêts qui s’effectuent entre Ouesso et Owando.

La justice désapprouverait, entre autres, la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux grands sacs d’écailles et griffes de pangolin géant. Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Rappelons qu’en République du Congo, le pangolin fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.