Congo : un glissement de terrain de la Corniche de Brazzaville fait état de deux morts

Un glissement de terrain de la Corniche de Brazzaville en bordure du fleuve Congo, a fait deux morts  jeudi 28 juillet. Une situation déplorable consécutive au vol de la ferraille perpétré par des inciviques sur cette infrastructure, a fait savoir Simone Loubienga, administrateur maire du deuxième arrondissement de Brazzaville, Bacongo.

 

Un drame s’est produit  jeudi 28 juillet à la Corniche de Brazzaville dans le deuxième arrondissement de Bacongo. Pour cause, ce tronçon de la route a subi un éboulement de terrain sur le bas-côté en bordure du fleuve Congo. Le bilan fait état de deux morts, selon les chiffres officiels.

Informée de la situation par les services de police de son arrondissement, l’administrateur maire de Bacongo, Simone Loubienga est venue s’enquérir de la situation.

A en croire Simone Loubienga, cet incident est dû à l’incivisme de certains compatriotes qui viennent voler le fer destiné à protéger la Corniche contre les érosions.

« Depuis un certain temps, vous savez que ces baies de la Corniche ont été remblayées pour pouvoir avoir un terrassement. Et donc, dans ce remblai, il y a de la ferraille et les inciviques viennent déterrer cette ferraille pour la revendre », a expliqué Simone Loubienga.

L’administrateur maire de Bacongo a condamné cet acte avant d’appeler les populations à la prise de conscience en vue de la préservation de leur vie mais aussi des biens publics.

 

 

Congo : une opération de lutte contre les médicaments de la rue lancée à Bacongo

Une opération de lutte contre les produits Shalina a été menée lundi à Brazzaville par les éléments de la police congolaise.

 

La police a lancé une opération contre les produits Shalina, à Bacongo, lundi 30 août 2021. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments les médicaments dangereux ou encore les pseudos pharmacies à la sauvette.

Ces produits pharmaceutiques d’origine et de conservation parfois douteuses, qui se vendent dans les rues et dans les marchés de nuit sont jugés nocifs à la santé.

Non contents de cette opération, les vendeurs de ces produits s’en sont pris à la pharmacie Tahiti. Ils accusent le propriétaire de cette pharmacie d’avoir demandé cette opération. La situation a été maîtrisée par la police et la gendarmerie.

Bacongo : vers l’installation des clubs citoyens dans les quartiers

L’initiative est de l’administrateur-maire du deuxième arrondissement de Brazzaville, Simone Loubienga, qui a organisé, le 27 mai, une formation à l’intention des responsables des neuf quartiers que compte cette circonscription administrative.

Considérées comme des entités indépendantes, les clubs citoyens en création à Bacongo seront constituées d’habitants des blocs dont la mission sera, entre autres, d’assainir les quartiers, mobiliser et informer la population sur tout ce qui s’y passe. Les autres missions de ces clubs consisteront à faire remonter les informations par les chefs de quartier. Mais, en cas d’urgence, ils pourront informer directement la mairie d’arrondissement pour trouver des solutions à leurs problèmes.

Animant la formation des formateurs, notamment les chefs de quartier et leurs secrétaires généraux, la présidente de l’Association des acteurs de réinsertion et de développement, Fleur Bantsimba, est revenue sur l’organisation, le fonctionnement et l’animation des clubs citoyens. Ainsi, les participants auront la mission de former, à leur tour, les animateurs, et de mettre en place les clubs citoyens. « Bacongo a neuf quartiers et chaque quartier a entre neuf et soixante blocs. Il y aura donc des clubs citoyens dans chaque bloc », a expliqué la formatrice.

S’adressant aux participants, l’administrateur-maire de Bacongo leur a rappelé les attributions des responsables des clubs citoyens.  » Vous allez vous approprier ce nouveau concept de club citoyen. Le président du club, c’est quelqu’un qui va avoir une vue sur le bloc dans tous les plans : santé, assainissement, sécurité. Il s’agira d’une personne ressource capable de faire remonter l’information au niveau de la zone, du quartier et chez le maire. Si nous n’agissons pas de la sorte, l’information tardera à arriver au niveau supérieur », a estimé Simone Loubienga.

Selon elle, les défis actuels imposent à la population de Bacongo de conjuguer leurs efforts, leurs talents, leurs ressources et leurs intelligences dans la gestion de la cité. « Notre arrondissement a besoin de la participation de toute sa population afin de relever ensemble les défis de l’assainissement de notre cadre de vie, la sécurisation de nos quartiers, in fine son développement intégral. Ainsi, nous avons pensé que la concrétisation de cet idéal ne peut se réaliser que dans un cadre de concertation consensuelle que nous avons appelé club citoyen dont notre arrondissement s’est doté au niveau des blocs de nos neuf quartiers », a-t-elle conclu, précisant que cet atelier a doté les participants des outils nécessaires de gestion des clubs citoyens dont ils auront la charge de former les animateurs.

Notons que chaque participant a reçu une attestation de fin de formation.

Le marché « commission » renait grâce aux véhicules du pool

Après la levée des barrières sur les principaux axes routiers dans le Pool qui a permis la reprise normale du transport des marchandises et des voyageurs, le marché « Commission » de Bacongo, leur principal point de chute, reprend ses activités avec l’abondance des différents aliments, devenus rares depuis avril 2016.

Depuis 3 semaines, le marché commission à Bacongo a repris son animation d’avant. Le ballet incessant des gros véhicules a repris son cours, bien qu’il n’ait pas encore atteint son niveau de croisière. Du côté des marchandises, les acheteurs commencent à avoir l’embarras du choix.

A chaque arrivée des véhicules en provenance de Kindamba ou Mindouli, il devient difficile de circuler dans ce marché. En effet, les principales voies sont encombrées ici par les véhicules qui déchargent ou chargent, là on y voit des sacs de foufou, de tubercules de manioc, de l’huile de palme, des patates douces, des bananes plantains.

Outre Kindamba et Mindouli, les marchandises proviennent aussi des localités comme Kilembé moussa, Kinkakasa, Mpangala et autres.

Roger Malonga, conducteur d’un véhicule en provenance du village Nvounda affirme qu’il existe encore quelques barricades. Mais, leur nombre est très réduit. « Nous allons dans tous les villages de Kindamba pour acheter les marchandises pour les charger dans nos véhicules. La principale difficulté reste encore celle de payer à chaque barricade, 5000, 4000, 3000 francs CFA », déclare-t-il.

De son côté, Rachelle Mayela, vendeuse au marché commission se réjouit de la reprise du trafic des voyageurs et des marchandises entre le Pool et Brazzaville. « Je suis contente de revoir de nouveau les anciens clients. Leur retour a eu une grande incidence sur les prix des marchandises. Avant le gros manioc était vendu à 2500 francs CFA, actuellement nous achetons le manioc à 1000, 1500 francs CFA. Le petit manioc se négociait pour sa part à 750 francs CFA ».