Congo : plus d’un milliard F pour améliorer l’accès aux services des télécommunications

Un contrat de partenariat y relatif a été signé mardi 19 novembre, entre le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) et la société de téléphonie mobile MTN Congo.

 

Le contrat estimé à plus d’un milliard FCFA, va permettre à MTN Congo d’assurer le déploiement des équipements numériques dans 76 sites. Ledit partenariat s’inscrit dans le cadre du projet dénommé Fonds d’accès pour les services universels des communications électroniques (Fasuce).

Les localités ciblées sont celles de la Likouala, du Kouilou, du Niari, de la Bouenza, du Pool, des Plateaux, de la Cuvette Ouest et de la Cuvette.

« La mise à niveau de ces 76 localités par le biais du Fasuce représente non seulement un saut technologique, mais aussi une réponse aux besoins de la population, des administrations et des entreprises, en y apportant une connectivité 3G performante », a déclaré le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo au micro d’adiac-congo.

Le contrat signé entre en droite ligne des objectifs du Plan national de développement (PND) 2022-2026. Ce plan met l’accent sur le développement et l’amélioration de l’infrastructure numérique, essentielle pour soutenir la croissance économique et l’intégration du Congo.

Congo : les frais de création et de formalisation des entreprises réduites de 75%

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la 6e étape de la caravane de l’entrepreneuriat qui a été lancée mardi 19 novembre à Owando.

 

Des jeunes porteurs de projets sont appelés à saisir l’opportunité relative à la réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs entreprises. Un appel lancé par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

« Le projet « Un jeune, une entreprise » qui a pour thème « Jeunes, osez entreprendre », consiste à créer, sur une période de douze mois, 10 000 entreprises, en subventionnant les formalités administratives de création d’entreprise à hauteur de 75% du montant de la taxe unique de création pour les entreprises individuelles », a fait savoir la ministre.

Pendant un an, « Le projet « Un jeune, une entreprise » va consister à créer « 10 000 entreprises, en subventionnant les formalités administratives de création d’entreprise à hauteur de 75% du montant de la taxe unique de création pour les entreprises individuelles ».

Le directeur général de l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises (ADPME), Aimé Blanchard Linvani, explique qu’au lieu de s’acquitter de la somme de 100 000 FCFA qui est le montant de la taxe unique, ces jeunes entrepreneurs ne paieront que la somme de 25 000 FCFA pour créer leurs entreprises.

On se souvient que la première étape de la caravane de l’entrepreneuriat avait été lancée le 19 mars dernier à Ignié, dans le département du Pool. Elle s’est poursuivie à Kintélé dans le même département puis à Djambala, Gamboma et Ngo dans les Plateaux. Après Owando, dans la Cuvette, le tour reviendra à Oyo d’accueillir cette caravane qui se poursuivra à Ouesso et Pokola dans la Sangha ; Impfondo et Epéna dans la Likouala.

Congo-pénurie de carburant : la CORAF peine à satisfaire le marché local

Le sujet a été discuté au sénat le 15 novembre, au cours de la séance des questions réponses des sénateurs aux membres du gouvernement.

 

Le Congo traverse depuis environ deux mois une crise aigüe de l’offre de carburant à la pompe. Les dysfonctionnements de la Congolaise de raffinage (CORAF) et le manque de subvention des bruts proscrite par les institutions financières internationales sont entre autres les causes de la pénurie de carburant observée dans le pays.

Répondant à la question du Sénateur Donald Thierry Goma sur les dysfonctionnements observés à la chaîne de provision en carburant, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que la loi N° 6-2001 du 19 octobre 2001, qui constitue le fondement du secteur de l’aval pétrolier accorde la primauté de la production du carburant à la Congolaise de raffinage (CORAF), et les importations du carburant ne venant qu’en appoint de la production locale.

La CORAF fournissait en moyenne sur le marché local 800 tonnes de super carburant correspondant à 16 jours de consommation, environ 53 % de la consommation nationale. De même, 24 000 tonnes de gasoil, soit 80 % de la consommation nationale. Depuis deux mois, l’entreprise produit moins de carburant que d’habitude.

Le gouvernement préconise l’augmentation de la production et de performance de la CORAF en produits blancs, moins de produits lourds qui sont en majorités orientés vers l’exportation ; l’amélioration de la structure de prix en garantissant la disponibilité de ressource financière liée à la stabilisation de prix des hydrocarbures bruts, la constitution de stocks de secteurs stratégiques.

Le Congo importe des produits de plus de 800 milliards FCFA

Le gouvernement dit créer des conditions propices à une production nationale susceptible de couvrir dans un premier temps les besoins du pays.

 

La République du Congo importe des produits d’une valeur de plus de de 800 milliards FCFA par an. Selon les statistiques récentes, le pays de Denis Sassou N’Guesso importe 78 000 tonnes de riz ordinaire, 24 705 tonnes d’huile de palme végétale, 16 000 tonnes de viande bovine, 46 000 tonnes de viande porcine, 106 000 de volailles et 32 000 tonnes de poissons de mer congelés.

Le sujet a été soulevé le 15 novembre dernier par le sénateur Victor Foudi au cours de la séance de questions orales avec débat au gouvernement. Le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou, a indiqué que le pays s’attelait à être prêt à couvrir ses besoins dans cinq ans.

Pour le ministre Claude Alphonse N’Silou, le gouvernement met tout en œuvre avec l’arrivée de la Zone de libre-échange continentale africaine, pour que le Congo ne se retrouve pas être un simple réceptacle des produits venant d’autres pays de la zone.

« L’exécution du Plan national de développement dans les meilleures conditions ainsi que le respect de la stratégie nationale de la Zone de libre-échange continentale africaine vont permettre au Congo d’être prêt dans cinq ans, c’est-à-dire en 2030 quand les frontières seront ouvertes. Soyez-en rassurés, le gouvernement prend des dispositions de sorte que notre pays soit prêt dans cinq ans et que nos entreprises tirent davantage du marché unique qui arrive », rassure le membre du gouvernement.

Congo : une délégation de la Cour des comptes de la Cemac à Brazzaville

Conduite par la première présidente, Rosario Mbasogo Kung Nguidang, celle-ci a échangé avec le 19 novembre, avec les dirigeants de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

 

Une délégation de la Cour des comptes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), était en mission en République du Congo. L’objectif de cette mission circulaire est de faire connaître l’institution communautaire et sensibiliser les autorités congolaises aux prochaines assises des premiers responsables des cours des comptes de la Cémac.

Il était également question de fixer un cadre de partenariat avec les institutions supérieures de contrôle de la sous-région, en échangeant sur les principaux défis auxquels les cours des comptes sont confrontées, d’évaluer le niveau d’exécution des décisions prises par ces institutions et les modalités d’organisation des rencontres.

La délégation qui est conduite par Rosario Mbasogo Kung Nguidang, s’est entretenue avec la ministre chargée de l’Intégration, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, puis avec le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, avant un tête-à-tête avec le représentant résident de la Cémac au Congo, Dr Stève Akéra Itoua.

Cames 2024 : 16 Congolais admis comme maîtres de conférences agrégés

Ces enseignants de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG), ont réussi au concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) 2024.

 

Ils étaient dix-sept admis en distanciel à Brazzaville, tandis qu’en présentiel à Conakry, seize ont été admis comme maîtres de conférences agrégés. Parmi ceux-ci, plusieurs spécialistes dont les chirurgiens pédiatres, oto-rhino-laryngologistes ou du chirurgien cervico-facial, chirurgiens généralistes, endocrinologues ou spécialistes des hormones, néphrologues, hépato-gastro-entérologues, pneumologues, gynécologues obstétriciens, rhumatologue ou spécialiste des pathologies des os, des muscles et des articulations et des urologues.

Notons tout de même que ces maîtres de conférences agrégés doivent s’adapter à un contexte où ces qualifications et ces compétences semblent parfois trop modernes pour les structures locales. Il se heurte à des résistances culturelles, précisément de la part de médecins plus âgés qui privilégient des pratiques anciennes.

Congo : le ministre de l’Agriculture ouvre les ZAP

Les zones agricoles protégées (ZAP) de Ngoliba et de Mbouala sont destinées dans un premier temps à la culture de manioc.

 

Les (ZAP) de Ngoliba, dans le district de Louingui, et de Mbouala, dans celui de Louomo, département du Pool sont désormais ouvert. Destinées dans un premier temps à la culture de manioc, l’ouverture de ces espaces agricole a pour objectif le renforcement de la compétition agricole dans le département du Pool.

Les Zones Agricoles Protégées de Ngoliba et de Mbouala comptent respectivement 166 et 191 producteurs agricoles. Pour le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, l’ouverture de la ZAP de Louingui permettra à cette communauté de participer activement au développement de la sous-préfecture. Et aussi pour inclure toutes les communautés afin de répondre aux besoins du producteur quel que soit son parcours.

Des coopératives ont reçu du ministre en charge de l’Agriculture un échantillon de kits agricoles pour booster leur production.

Congo : plus 1 000 personnes sont décédées sur les routes entre 2020 et 2024

L’information a été donnée samedi 16 novembre à Brazzaville, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi.

 

Le Congo a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers. Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024. C’est une révélation faite par le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi, dans son message en prélude à la célébration de la 13ème journée africaine de la sécurité routière.

Les mêmes statistiques indiquent également que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%. Pour le ministre du transport, les causes de ces accidents mettent l’homme au premier plan de par sa mauvaise prise de décision notamment l’excès de vitesse, les dépassements hasardeux, les défaillances du système technique de véhicules, y compris des comportements inciviques étaient à la base de nombreux accidents.

Pour Honoré Sayi, il a invité les conducteurs de véhicules, qui exercent déjà, à se faire recycler et à ceux qui s’intéressent à ce métier de se faire former, afin de s’imprégner des aptitudes de conduite nécessaires pour éviter les accidents afin de se déplacer avec un maximum de sécurité.

Gabon : 91,80% des voix ont adopté la nouvelle constitution

Plus de 850 000 électeurs gabonais se sont rendus, le 16 novembre, aux urnes pour se prononcer sur le projet de la nouvelle Constitution.

 

Au Gabon, la constitution proposée par le gouvernement de transition a été adopté à 91,80% des voix lors du référendum organisé samedi 16 novembre 2024. Plus de 850 000 électeurs gabonais se sont rendus, le 16 novembre, aux urnes pour se prononcer sur le projet de la nouvelle Constitution.

Selon le texte fondamental, le mandat présidentiel sera de sept ans, renouvelable une seule fois. Le président pourra dissoudre l’Assemblée une fois par mandat, tandis que le Parlement aura le pouvoir de le mettre en accusation. La réforme interdit également la succession familiale à la présidence et impose des critères stricts : les candidats devront avoir entre 35 et 70 ans et être nés d’au moins un parent gabonais.

Cette échéance électorale, qui s’inscrit dans le cadre du calendrier établi par le Comité pour la transition et la restauration des institutions. Portée par le général Brice Oligui Nguema, président de la transition, cette réforme intervient après le coup d’État d’août 2023.

Congo : le ministère de la Santé lance deux stratégies de lutte contre le diabète

Les projets PEN Plus et Whopen, ont été mise sur pied pour s’attaquer au diabète et aux maladies non transmissibles graves dans toutes les formations sanitaires du pays.

 

A l’occasion de la commémoration de la 33e Journée mondiale du diabète célébrée jeudi 14 novembre, le Congo a adopté les stratégies Whopen et PEN Plus pour lutter contre cette maladie. Leur lancement cadre avec la mise en œuvre du pacte mondial de lutte contre le diabète en Afrique, adopté par les Etats en juillet dernier, lors du 74e Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Les deux stratégies prévoient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement le diabète et les maladies non transmissibles graves » ainsi que « réduire le nombre de décès ».

Whopen et PEN Plus mettront un accent sur l’amélioration de la prestation des soins du diabète qui ne se limitent pas à la gestion de la glycémie. La gestion au quotidien du diabète prend en compte le stress, l’angoisse et parfois la dépression.

PEN plus est une stratégie intégrée de prestation de soins visant à alléger le fardeau du diabète et les maladies non transmissibles (MTN) parmi les enfants et les jeunes adultes les plus pauvres, en augmentant l’accessibilité et la qualité des services de soins chroniques pour les affections graves, telles que le diabète de type 1, les cardiopathies rhumatismales, la drépanocytose et autres.

La stratégie Whopen est un ensemble de protocoles destinés à l’usage des médecins et des paramédicaux dans les formations sanitaires périphériques.

Le lancement de ces deux stratégies est une collaboration du ministère de la Santé et de la Population et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).