Congo : la lutte contre l’hypertension artérielle au cœur des réflexions à Brazzaville

La capitale congolaise a abrité, le 18 décembre, les travaux scientifiques consacrés à l’hypertension artérielle (HTA), une pathologie qui touche entre 25 et 26 % de la population congolaise.

 

Placées sous le thème « L’hypertension artérielle et santé publique », ces assises ont réuni des spécialistes venus notamment de Brazzaville, Pointe-Noire et Bangui. Elles ont été marquées par la tenue de 35 conférences, 36 communications scientifiques ainsi que deux ateliers pratiques consacrés à l’électrocardiogramme, témoignant de la richesse des échanges et de la qualité des contributions.

Ces journées de réflexion ont été co-présidées par le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, le Pr Donatien Moukassa, et le président de la Société congolaise de l’hypertension artérielle et de médecine interne (SHAMI), le Pr Bertrand Elenga Mbolla.

Les communications présentées ont porté sur l’épidémiologie, le diagnostic, la prise en charge et la prévention de l’hypertension artérielle. Les experts ont unanimement souligné que l’HTA demeure un problème majeur de santé publique, caractérisé par une forte prévalence silencieuse et une prise en charge encore insuffisante, tant au Congo qu’à l’échelle mondiale.

Selon les données présentées, plus d’un milliard de personnes étaient hypertendues dans le monde en 2024, dont une majorité dans les pays à faibles revenus. En Afrique subsaharienne, 25 à 28 % de la population adulte est concernée, avec de fortes disparités locales. Les études révèlent par ailleurs que plus de la moitié des personnes hypertendues ne sont pas diagnostiquées ; parmi celles qui le sont, une grande proportion ne bénéficie pas d’un traitement adéquat, et moins de la moitié des patients traités parviennent à une normalisation de leur pression artérielle.

Intervenant à cette occasion, le Pr Donatien Moukassa a rappelé que l’hypertension artérielle est l’une des principales causes de décès prématurés dans le monde, avec près de 9 millions de décès par an, en raison de complications graves telles que les accidents vasculaires cérébraux et les infarctus du myocarde. Il a également mis en lumière les efforts consentis par le gouvernement congolais, notamment la mise en service de nouveaux hôpitaux, l’instauration de la Caisse d’assurance maladie universelle et la création de l’Institut national de biologie et de veille sanitaire.

Pour sa part, le Pr Bertrand Elenga Mbolla a salué la forte mobilisation des participants malgré les difficultés rencontrées et a remercié l’ensemble des partenaires pour leur appui multiforme. Il a rappelé que, depuis plusieurs années, la SHAMI mène des campagnes de dépistage et de prise en charge précoce de l’hypertension artérielle à travers tout le pays, aussi bien en milieu urbain que rural.

Les travaux ont également mis en évidence les défis persistants dans la lutte contre l’HTA au Congo : faible sensibilisation des populations, accès limité aux services de santé, insuffisance du personnel médical, indisponibilité de médicaments abordables et non-respect des traitements. Face à ces enjeux, les experts ont insisté sur l’importance de la prévention, fondée sur la promotion des modes de vie sains, notamment une alimentation équilibrée pauvre en sel, la pratique régulière de l’activité physique, la gestion du poids, la limitation de la consommation d’alcool et l’arrêt du tabac.

Créée en 2005, la Société congolaise de l’hypertension artérielle et de médecine interne poursuit sa mission de développement, de diffusion des connaissances scientifiques et de valorisation de la recherche.

Congo-Port de Yoro : le débarcadère des pêcheurs réalisé à 55%

Le nouveau ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a visité ce chantier mardi 03 août 2021, dans le sixième arrondissement de Brazzaville.

 

Lancé début septembre 2020, le chantier de modernisation du port des pêcheurs, exécuté par la société Zhengwei technique Congo, a atteint la phase de gros œuvres. Ingénieur en BTP au bureau d’étude marocain Techniprojet, Wilfried Nkiémi assure la supervision des travaux du port de Yoro.

Sauf imprévu, l’ouvrage devra être livré entre fin novembre et début décembre de cette année. « En ce moment, nous sommes autour de 55% du niveau d’exécution des travaux. Les gros œuvres sont déjà réalisés, de même que le quai et son système de protection. Il ne reste pour l’instant que les seconds œuvres comme la peinture, l’aménagement intérieur, l’installation électrique et d’autres accessoires », a indiqué le superviseur Wilfried Nkiémi.

Il faut savoir que l’avancement du chantier dépend également de la procédure d’expropriation qui n’est pas totalement réglée par les autorités de tutelle. En effet, une partie des occupants du site n’a pas encore perçu les indemnisations prévues à cet effet.

Le port de Yoro constitue l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville et des produits de la pêche. Avec l’aménagement d’une flotte de pêche, cinq cents pêcheurs, deux cents pirogues sédentaires et trois cents joueurs de pêche pourront accéder au port de Yoro. Ces travaux sont entièrement financés par le royaume du Maroc à hauteur de trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA.

L’ouvrage comporte des zones d’activités, de commercialisation et de transformation des produits de la pêche, des locaux administratifs et sociaux. Il y a aussi cent cinquante magasins des pêcheurs ; un local de matériel de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparations de pirogues. Quant au point de commercialisation,  seront construits une halle aux poissons ; une chambre froide ; une fabrique de glace ; un marché de vente au détail, des espaces socio-collectifs, etc.

Lors de sa visite des installations du port autonome de Brazzaville et le port secondaire de Yoro, le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a insisté sur la valorisation des installations portuaires. « Nous sommes sur un ouvrage qui va contribuer à la diversification de l’économie nationale. Il faut continuer à développer toute cette zone portuaire, mais en respectant les règles et lois de la République. C’est le plus important », a-t- il insisté.

Corniche de Brazzaville : les travaux de réfection encore en cours

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux Jean-Jacques Bouya a visité ce chantier le 30 juin 2020.

La corniche de Brazzaville a été endommagée par les pluies diluviennes il y a quelque temps. Elle fait l’objet en ce moment des travaux de réfection qui nécessitent encore quelques mois avant la livraison de l’ouvrage.

Le 30 juin dernier, le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux Jean-Jacques Bouya a visité ce chantier, il était accompagné du maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba et d’une délégation des membres de la commission plan et aménagement de l’Assemblée nationale.

« Nous ferons de cette catastrophe une opportunité pour rendre encore plus attractive cette route », a lancé le ministre Jean-Jacques Bouya.

C’était aussi une occasion pour le ministre de visité les travaux d’aménagement et de bitumage de l’avenue Edith-Lucie-Bongo Ondimba, notamment le tronçon situé entre le rond-point Sclog et l’ex-école de Police, ainsi que ceux de bitumage de la voie d’accès à la mairie de Mfilou (7ème arrondissement) et de traitement d’une érosion dans la même circonscription administrative.

Congo : à quand la fin des travaux de l’avenue Marien-Ngouabi

Lancés il y a près d’une année par le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, les travaux de réhabilitation de l’avenue Marien-Ngouabi, au débouché du secteur le club des unis, s’éternisent.

L’avenue Marien-Ngouabi, autrement dit Bord-Bord, a maintes fois connu des réparations. L’année dernière, une partie des travaux d’enrobage exécutés dans le cadre de la campagne saison sèche par les services municipaux a été emportée par les eaux. Les pluies diluviennes qui s’abattent sans cesse dans la ville ont eu raison d’une partie de cette route, notamment au débouché du secteur le Club des Unis, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, aujourd’hui impraticable.

Pour permettre aux usagers de la route de circuler librement, le Conseil départemental et municipal avait pris la résolution de vite entamer les travaux de réparation sur la partie abimée tout en incluant la construction des caniveaux afin d’éviter les inondations pendant la saison des pluies.

Malheureusement, ces travaux qui ont débuté il y a plus de sept mois tardent à finir. Aujourd’hui, cette partie est désormais impraticable, obligeant les automobilistes en provenance des quartiers environnants de franchir l’avenue de l’indépendance déjà complètement saturée aux heures de pointe.

Aucune déviation n’étant créée pour relier un point à un autre, les automobilistes sont confrontés à un nouveau défi pour atteindre le centre-ville, alors que les quelques itinéraires de contournement sont déjà complètement engorgés. « On se demande quand les travaux vont finir, nous sommes obligés de passer sur l’avenue de l’Indépendance pour atteindre le centre-ville », a dit un chauffeur. Notons que, aujourd’hui, avec la fermeture de cette partie de la route, l’ensemble du trafic provenant des quartiers Mpaka, KM 8, Patra, Tchimagni et autres se déverse sur l’avenue de l’indépendance pour accéder au centre-ville. Ce qui provoque chaque matin et chaque soir au niveau du marché fond Tié-Tié un embouteillage de plusieurs mètres.

Pont-route-rail Kinshasa-Brazza : début des travaux août 2020

La construction du pont devant relier les deux capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville, va faciliter la fluidité des échanges commerciaux entre les deux Congo.

Selon Akinwuni Adesina, gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD), les travaux de construction de ce pont-route-rail vont débuter au mois d’août de l’année 2020.

«Les travaux vont démarrer l’année prochaine au mois d’août. Nous sommes vraiment très précis. Je salue l’effort de leadership du président Sassou Nguesso et aussi le président Tshisekedi », a déclaré le gouverneur de la BAD.

Le coût des travaux de construction est évalué à 550 millions Usd, et le fonds a été déjà trouvé pour la réalisation de ce projet.

Par contre, c’est un projet qui ne fait  pas l’unanimité dans la province du Kongo central en République démocratique du Congo.

La construction du pont-route-rail visant à relier Kinshasa et Brazzaville est rejetée par certains cadres et habitants de cette province sous prétexte que  ce pont pourrait porter préjudice au port de Matadi, chef-lieu du Kongo Central, mais également faire oublier le projet de construction d’un port en eaux profondes à Banana, juste à l’embouchure du fleuve Congo.

Pour eux, ce projet affaiblirait donc les deux villes portuaires de Matadi et de Boma.

RDC : la société SATOM sommée de reprendre rapidement les travaux de la route Bouar-Baoro

Le ministre des Travaux publics et de l’entretien routier Monsieur Guismala AMZA, lors d’une réunion tenue à  Bouar ce samedi 27 avril, a sommé la société SATOM de reprendre sans délai les travaux de bitumage de l’axe Baoro-Bouar interrompus il y’a quelques jours pour des raisons de « sécurité ».

C’était en présence des représentants de la Minusca, des FACA et des autorités locales que s’est tenues la réunion du ministre des Travaux publics avec les chefs de la société SATOM de Bouar.

D’après le ministre Guismala AMZA, les raisons de sécurité évoquée par les représentants de SATOM pour interrompre temporairement les travaux de bitumage Baoro-Bouar ne sont pas tenables. Il considère cela comme un faux prétexte pour tenter de justifier leur retard alors qu’ils sont à  seulement 4 mois du délai d’exécution prévue dans leurs cahiers de charges.

En plus, des enquêtes menées sur place n’ont pas montré des problèmes de sécurité particuliers dans le secteur. Avant de quitter pour Bozoum, le ministre demande aux représentants de SATOM s’ils veulent prendre la parole, mais aucun n’a voulu.

Par ailleurs, les 4 milliards de francs CFA versés à  la société centrafricaine SEMENSE pour les travaux de réaménagement de route Bouar-Bozoum semblent partir en fumée comme du jeu.

En plus de ne rien faire, la société SEMENCE ne se soucie guère de se justifier pour les travaux qu’elle n’a pas faits conformément à  son cahier de charges.

Sassou N’Guesso et Mohammed VI lancent les travaux d’aménagement du port de Yoro

Les deux chefs d’Etat ont officiellement donné le coup d’envoi, le 30 avril, du chantier de construction d’un point de débarquement aménagé des pêcheurs, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï.

Estimé à trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA, le projet est entièrement financé par le royaume chérifien à travers son agence de coopération internationale. L’ouvrage, d’une superficie d’un hectare sept cents mètres, comporte des zones d’activités, de commercialisation et de transformation des produits de la pêche, des locaux administratifs et sociaux.

La future zone d’activités comprendra plus de cent cinquante magasins des pêcheurs, un local des équipements de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparation de pirogues. Quant au point de commercialisation, il y sera construit:  une halle aux poissons; une chambre froide; une fabrique de glace; un marché de vente au détail, des espaces socio-collectifs, etc. Les travaux sont censés durer vingt-quatre mois.

Projet à caractère socio-économique, il devra participer, à terme, au redressement du secteur de la pêche artisanale au Congo, à travers l’organisation et l’encadrement de la profession, la valorisation et l’amélioration de la qualité du produit, y compris la promotion des conditions de vie et de travail des pêcheurs locaux.  

Il est destiné à quelque cinq cents marins pêcheurs, six cents mareyeuses-grossistes et trois mille mareyeuses détaillantes. Avec l’aménagement d’une flotte de pêche, deux cents pirogues sédentaires et trois cents joueurs de pêche pourront également accéder au port de Yoro.  

Signalons que le port de Yoro est l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville, surtout des produits de pêche. L’endroit tire son nom de Yéro Thiam, un pêcheur sénégalais propriétaire du site dans les années 1950. Mais ces dernières années, ce port historique a quelque peu été abandonné. Sa réhabilitation par l’agence marocaine va, sans doute, renforcer les liens d’amitié et la coopération maroco-congolaise.