Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne: Fatou Bensouda «préoccupée» par les violences préélectorales appelle à la retenue

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda qui s’est dite préoccupée par les allégations de violences inter-communautaires en Côte d’Ivoire ayant causé des morts, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, indique une déclaration transmise mercredi à APA.« Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire. Je déplore particulièrement les allégations de violences intercommunautaires qui auraient causé la mort de plusieurs personnes, des blessés… », a regretté Mme Bensouda appelant au calme et à la retenue.

 « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI», a prévenu la procureure,  estimant que les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. 

« Je tiens à rappeler que nos enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et que mon Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a conclu Mme Bensouda.

 La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs semaines par des  violences pré-électorales qui ont fait plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels. L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin présidentiel de samedi prochain, estimant que la candidature du président Alassane Ouattara est illégale. 

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) sont en lice pour cette élection. 

Présidentielle : la Guinée sur la corde raide

Dix jours après le vote, les nerfs sont à vif en Guinée où l’opposant Cellou Dalein Diallo conteste avec véhémence la victoire dès le premier tour du président sortant Alpha Condé.A Conakry, l’accalmie cache un vent de révolte contre le pouvoir. Aussitôt après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée  (UFDG) sont sortis dans la rue pour dénoncer « un hold-up électoral ». Les oppositions entre forces de l’ordre et manifestants ont causé 21 morts selon le gouvernement, mais le camp de Cellou Dalein Diallo en décompte 27.

 Le principal adversaire d’Alpha Condé, lors de la présidentielle du 18 octobre, a perdu la liberté de se mouvoir deux jours plus tard. En effet, le domicile de l’ancien Premier ministre « est encerclé par la Police et la Gendarmerie qui interdisent toute entrée et toute sortie », peut-on lire sur le compte Twitter de Cellou Dalein Diallo. Ce dernier s’était autoproclamé vainqueur du scrutin. Persuadé d’avoir gagné « haut les mains », le chef de file de l’UFDG a invité ses partisans à ne rien lâcher car « il n’y a pas d’alternative à la poursuite du combat ».

 Afin d’éviter que le pays ne s’embrase, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (Onu) ont dépêché une mission de diplomatie préventive. Celle-ci a séjourné, du 25 au 27 octobre, dans la capitale guinéenne. Les émissaires ont notamment rendu visite à Cellou Dalein Diallo qui n’attend pas « grand-chose » d’eux parce que, dit-il, ils « se sont toujours rangés du côté d’Alpha Condé ».

 Dans un communiqué conjoint daté du 27 octobre, les trois organisations ont « regretté les violences qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés ». Pour que pareille situation ne se reproduise, la délégation a demandé à l’Etat de veiller à ce que « les forces de défense et de sécurité agissent avec retenue et professionnalisme ».

 Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, Minata Samate Cessouma, Commissaire aux Affaires politiques de l’Union Africaine, Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel et le Général Francis Behanzin, Commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cedeao ont également plaidé pour l’ouverture diligente « (d’)enquêtes pour faire la lumière sur les violences (et) traduire les auteurs en justice ».

 Signe d’un climat tendu, Cellou Dalein Diallo a accusé le régime en place d’avoir kidnappé Kalémodou Yansané et Fodé Oussou Fofana au sortir de la réunion avec la mission tripartite. Les deux vice-présidents de l’UFDG sont maintenant libérés d’après la presse locale.

 Les chiffres rendus publics par la Ceni créditent Alpha Condé de 59,5% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour Cellou Dalein Diallo. A son tour, l’Union Européenne (UE)  « prend note » de l’annonce des résultats provisoires, non sans émettre des réserves.

 « Bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes », a affirmé Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE.

 Une déclaration forte sur laquelle le candidat de l’UFDG s’est appuyé pour tacler la Cedeao et l’UA. Pour Cellou, ces deux institutions doivent « méditer » l’exemple de l’UE qui « défend la démocratie et les droits humains ».

 Tout comme le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) qui s’était érigé en bouclier contre un troisième mandat de Condé, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée compte mobiliser, dans les rues et sur les places publiques, ses soutiens pour exiger le respect de la vérité des urnes.

 A ce jour, aucune manifestation d’envergure n’a eu lieu du fait de la crainte d’une répression sanglante de l’armée réquisitionnée pour le maintien de l’ordre. A Conakry, les militaires sont déployés dans les quartiers favorables à l’opposition.

 Et pendant plusieurs jours, la Guinée s’est coupée du monde extérieur. Un dysfonctionnement d’Internet a rendu quasiment impossibles les communications à l’international. Mais ce black-out est interprété par certains internautes comme « une limitation de la liberté d’expression et du droit à l’information des citoyens » à l’ère de la toute-puissance des réseaux sociaux.

Un véhicule fait une chute dans la lagune à Abidjan occasionnant trois morts

Un véhicule de type pick-up a fait mercredi une chute dans la lagune à Abidjan depuis un pont provisoire mis en place dans le cadre de la construction du 4e pont d’Abidjan, occasionnant trois morts, selon le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).Le drame a eu lieu dans la matinée, après qu’un véhicule de type 4×4 s’est engagé sur le chantier de la construction du 4e pont, reliant la commune de Yopougon à celle du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, depuis le pont provisoire, avec trois personnes à bord.

Après une intervention du GSPM, le véhicule a été repéré à 10 mètres de profondeur avec un victime décédée. Les deux autres, coincées à bord de l’engin succomberont plus tard après avoir été ressorties de l’eau avec le véhicule par une manœuvre à l’aide d’une grue.

Sénégal: naissance d’un organe de médiation du net et des télécoms

Médiation Net Télécoms, une nouvelle organisation consumériste sénégalaise des TIC, se veut un cadre de concertation et d’entente entre les parties prenantes du secteur.La nouvelle association se définit comme « un organe de médiation, d’assistance, de concertation, de facilitation et d’entente ». Elle est née de « l’initiative de l’Association des Victimes du Net, des Réseaux Sociaux et des Télécoms qui dispose de la reconnaissance légale de l’Etat du Sénégal », explique un communiqué reçu mercredi à APA.

Elle s’inspire par ailleurs des organisations avant-gardistes comme l’Association des utilisateurs des TIC (Asutic) qui lutte pour la protection des droits et la promotion de l’économie et l’écologie numériques.

Dans le cas de Médiation Net Télécoms, l’objectif principal est de « réunir, dans un cadre consultatif, les consommateurs, les opérateurs téléphoniques, les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), le Réseau Mobile Virtuel (MVNO) et les abonnés ».

Elle promet ainsi d’agir dans le sens « d’accompagner » l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). A cet effet, elle « souhaite que les parties prenantes disposent d’un cadre qui facilite les échanges, et qui privilégie les voies de la médiation, du dialogue et la concertation dans toutes divergences qui pourraient survenir entre les partenaires ».

Depuis quelques semaines au Sénégal, un mouvement de boycott s’est levé après que l’opérateur leader Orange a revu certains de ses tarifs internet à la hausse. Si la structure française s’était défendue de cette accusation, elle avait été rappelée à l’ordre par l’ARTP qui exigeait un rétablissement des anciennes offres. L’opérateur ne s’était pas pour autant plié, mais a présenté à la place des « offres alternatives » qui ne parviennent toujours pas à satisfaire une partie des usagers.

Face à ce type de situation, « Médiation Net Télécoms invite toutes les Associations de consommateurs du Sénégal à se joindre à ce cadre qui va dans le sens de disposer d’une instance qui permette à tous les consommateurs d’échanger, de dialoguer, de se rapprocher et d’harmoniser leurs positions sur les questions liées exclusivement à la protection, et aux intérêts des consommateurs ».

Un commissaire de police et un bandit tués lors d’échanges de tirs dans un bar à Abidjan

Un policier ivoirien et un bandit ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi lors d’échanges de tirs, entre trois malfrats armés de pistolets automatiques et ce policier, dans un bar à Angré, un quartier de Cocody, commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident est survenu dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 octobre 2020 à 00 heure, suite à l’irruption de trois bandits armés de pistolets automatiques dans un bar sis à Angré, non loin de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS), précise un communiqué de la police. 

« Après avoir tenu en respect les personnes présentes en ces lieux, il s’en est suivi des échanges de coups de feu entre les bandits et le Commissaire de police de 1ère classe Akoun Charles Étienne Louis », indique le communiqué. 

Le Commissaire de police Charles Étienne Louis Akoun, en service à la Direction de la police criminelle, « présent sur les lieux au moment des faits », a dans sa riposte, « réussi à abattre un des malfrats mais a succombé à ses blessures au cours de son transfert au Chu d’Angré ». 

Une arme appartenant aux bandits a été saisie, poursuit le communiqué de la police nationale qui présente ses condoléances les plus attristées à la famille biologique du défunt et à l’ensemble des personnels de la police ivoirienne.

La police nationale rassure que toutes les dispositions sont prises pour rechercher et interpeller les autres quidams en fuite, conclut le communiqué.

Le débat sur l’émigration clandestine nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des réactions suscitées par les voyages périlleux vers l’Europe de jeunes en quête d’un mieux-être.A ce propos, l’opposant Ousmane Sonko « charge l’Etat » dans Sud Quotidien. Le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) estime qu’ « on ne dirige pas un pays dans la tromperie et (avec) des promesses impossibles à réaliser ».

Dans L’AS, Ousmane Sonko met Macky Sall devant ses responsabilités : « (Le président) avait promis en 2012, une fois élu, de créer 100 à 150 mille emplois chaque année. Ce qui fait 500 à 750 mille emplois au bout de 5 ans. Alors qu’il n’a pas tenu sa promesse de 2012, le chef de l’Etat dit vouloir créer 1 million d’emplois ».

S’exprimant sur la criminalisation de l’émigration clandestine qui fait débat ces derniers jours, Aly Ngouille Ndiaye déclare, dans Le Quotidien, que « nous avons aujourd’hui un arsenal (juridique) qui existe pour condamner de façon très ferme, notamment les convoyeurs ».  En outre, le ministre de l’Intérieur explique que « les voyageurs sont considérés comme des victimes. C’est plutôt ceux qui vivent de ça qu’il faut poursuivre. (Mais) on n’a pas besoin de criminaliser le système pour les condamner ».

En tout cas, note Vox Populi, il y a une « dissonance au sein du gouvernement » puisque Mansour Faye et Néné Fatoumata Tall, respectivement ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et ministre de la Jeunesse avaient plaidé pour la criminalisation du phénomène migratoire.

Pendant ce temps, EnQuête renseigne que « la Gendarmerie de Saint-Louis (nord) a interpellé huit personnes qui sont actuellement en garde à vue (dans le cadre) de l’enquête sur un autre cas d’émigration irrégulière. Elles (étaient à bord) d’une embarcation qui s’est perdue en mer ».

En politique, L’Observateur s’intéresse aux « démons de minuit » qui hantent le Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle). Ce journal souligne qu’ « après la longue traversée du désert engendrée par (la) cuisante défaite (à la présidentielle de 2000) et l’absence de candidature (à celle de 2019), les Verts sont encore au cœur d’une nouvelle secousse politique. Une rébellion qui risque d’engager le pronostic vital d’une formation qui serait déjà à l’agonie ».

Dans les colonnes de ce journal, l’analyste politique Momar Diongue soutient que « le PS n’a plus d’avenir. Il représente la compromission. Il faudra un énorme concours de circonstances pour qu’il puisse revenir au pouvoir ».

Pour WalfQuotidien, il y a « le cas Serigne Mbaye Thiam » dans le Parti Socialiste. En effet, rapporte ce journal, l’ambition de leadership affichée par l’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement « divise l’union départementale des coordinations de Nioro (centre) », sa base politique.

Enfin, Le Soleil informe qu’ « à travers le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2A) pour la relance de l’économie, l’Etat du Sénégal ambitionne de réaliser un taux de croissance de 5,2 % en 2021 ».

Présidentielle: le Rhdp indexe Guillaume Soro d' »instrumentaliser » Affi et Bédié de ne pas aller aux élections

Le porte-parole principal du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adjoumani Kouassi, a indexé mardi Guillaume Soro d' »instrumentaliser » depuis l’Europe Affi Nguessan et Henri Konan Bédié, candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, de ne pas aller aux élections.L’opposition avait assuré aller à ces élections dans ce contexte mais « il a fallu que Soro Guillaume les instrumentalise pour leur dire de ne pas aller à ces élections et qu’il fera un coup d’Etat », a dit M. Adjoumani Kouassi, lors d’une conférence de presse. 

« Ils ont pensé que les propos de Soro Guillaume sont des propos bibliques », a-t-il ironisé. « Même hier encore, il persistait pour dire qu’il veut perpétrer un coup, mais ça ne marchera pas (…) nous demandons à MM. Affi et Bédié, candidats, de ne pas se fier aux propos de Soro Guillaume qui est en perte de vitesse », a-t-il dit. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « aujourd’hui, tout le monde est situé sur les vraies intentions de cette opposition radicale qui rêve du pouvoir sans passer par les élections ».  

« Alors que nous les invitions aux urnes pour que le peuple souverain de Côte d’Ivoire nous départage, M. Affi et ses amis nous parlent plutôt de report des élections, de transition et d’insurrection », a-t-il poursuivi.   

Il a déploré que la violence se soit « invitée dans le processus électoral par la faute d’une opposition qui refuse obstinément d’aller aux élections et qui multiplie les appels en tout genre, pour faire dérouter le processus électoral, le président Alassane Ouattara », candidat du Rhdp.   

En outre, des voix s’élèvent pour dire que le 31 octobre il n’y aura pas d’élection, a-t-il fait remarquer, indiquant que les forces de l’ordre sont certes en alerte, mais cela ne les empêche pas de prendre quelques précautions avec leurs militants pour « sécuriser » leur vote.  

« Notre pays est à un tournant décisif de son histoire avec l’élection présidentielle de cette fin de semaine. Les Ivoiriens doivent faire un choix déterminant pour leur avenir, choisir entre un développement solidaire et une régression assurée », a-t-il estimé.  

Concernant le taux de retrait des cartes d’électeurs de 41,15% annonce par la Commission électorale indépendante (CEI), M. Adjoumani Kouassi, a  soutenu que « c’est déjà important, pour nous, c’est un record » et même un taux « très élevé ». 

Se prononçant sur l’appel de l’opposition à la la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin, il a prévenu que « s’organiser pour venir casser dans les bureaux de vote est une infraction pénale », rassurant que les forces de l’ordre sont en « alerte maximale ».

Réagissant aux propos de M. Pascal Affi N’Guessan qui a animé une conférence de presse le lundi 26 janvier 2020, au siège du PDCI, son nouvel allié, M. Adjoumani s’est offusqué que ce soit « une foire aux injures, une exaltation de la violence verbale ».

« En temps normal, il aurait été interpellé et conduit devant les tribunaux compte tenu de la gravité des propos qu’il a tenus, des appels récurrents au trouble à l’ordre public, des atteintes à la sûreté de l’Etat dont sont porteurs ses appels au boycott et à la désobéissance civile », a dit le porte-parole principal du Rhdp. 

Présidentielle: Soro Kanigui, un ex-pro Guillaume Soro, appelle à soutenir Ouattara

Le député ivoirien, Soro Kanigui, président de Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un ex-parti pro Guillaume Soro, a appelé mardi ses militants à soutenir Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. »Je sors de prison et c’est de la prison que je sors pour dire qu’il faut soutenir Alassane Ouattara (…). Dites au président que le Raci soutient son mandat », a déclaré le député Soro Kanigui.

Le député ivoirien a dit à M. Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), que « le Raci est venu ici pour dire tout haut devant la nation ivoirienne que le Raci veut une plateforme avec le Rhdp ».

Incarcéré avec d’autres proches de Guillaume Soro, puis relâché, Soro Kanigui a expliqué sa posture, faisant savoir que « le Raci est né de la volonté de rassembler les Ivoiriens pour discuter ».

M. Soro Kanigui qui se dit « fondateur et l’initiateur du Raci », a martelé que « nous, au Raci, ce qui guide et guidera notre action, c’est de participer au rassemblement pour aller à un dialogue politique qui aboutisse à une stabilité durable de notre pays et à un grand développement ».  

Il a ajouté être « allé en prison pour rechercher l’alternative politique », avant d’avouer « nous avions un problème avec le mécanisme du choix de la succession » au Rhdp qui avait désigné Amadou Gon, l’ex-Premier ministre, décédé le 8 juillet 2020 des suites d’une crise cardiaque.   

« Le Raci va prendre toute sa place dans la campagne électorale (pour la présidentielle du 31 octobre 2020 qui s’achève le 29 octobre prochain) » a-t-il assuré, appelant ses partisans à « un vote massif et sécurisé ».  

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp, a salué son adhésion à la candidature de Alassane Ouattara, laissant entendre que c’est pour le Rhdp « un engagement de grande importance », mais « le defi qui nous attend, c’est le défi du 31 octobre 2020 ». 

«Je souhaite que Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire après la décision d’appel de la CPI» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi qu’il souhaite que son prédécesseur Laurent Gbagbo regagne la Côte d’Ivoire dans des «conditions normales», notamment après le verdict de la procédure d’appel à son encontre à la Cour pénale internationale (CPI).M. Gbagbo qui  est en liberté conditionnelle en Belgique,  est en attente d’un jugement en appel après avoir été acquitté par la  CPI pour crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 « Je veux que Laurent Gbagbo rentre dans des conditions normales. Son  passeport est en cours de délivrance. Ce n’est pas un souci. Pourquoi je lui refuserais son passeport?…Je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire. Mais cela ne peut se faire que dans des conditions qui sont examinées d’un commun accord. Je souhaite qu’il rentre après la décision d’appel. Mais tout cela sera réglé en temps opportun», a assuré M. Ouattara qui s’exprimait dans un entretien diffusé sur les antennes de Radio France internationale ( RFI). 

Interrogé par ailleurs, sur l’actualité sociopolitique de son pays, le président ivoirien a réaffirmé que le scrutin présidentiel prévu samedi prochain se tiendra à la date indiquée malgré le mot d’ordre de boycott de l’opposition. 

« Je ne peux  pas changer la date des élections. Nous ne sommes pas en transition en Côte d’Ivoire. Une transition pour quoi faire ? Je suis un  président démocratiquement élu. Ces élections auront lieu le 31 octobre comme l’exige la constitution», a insisté M. Ouattara.

 Le président qui a passé en revue lors de cet entretien plusieurs questions de l’actualité de son pays, notamment, les violences politiques de ces dernières semaines,  a conclu  en réitérant son souhait « de faire en sorte que la Côte d’Ivoire demeure en paix». 

L’opposition ivoirienne a appelé au boycott du  scrutin présidentiel ivoirien qui  est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain. Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin sont en lice pour cette élection.

Lancement à Abidjan du mouvement Initiative citoyenne du secteur privé

Le mouvement associatif Initiative citoyenne du secteur privé Côte d’Ivoire (ICSP) a lancé mardi à Abidjan ses activités visant à échanger sur les actions du gouvernement en faveur du secteur privé, et présenté son manifeste.Cette « idée de chefs d’entreprises » issus des différentes faîtières du secteur privé en Côte d’Ivoire a été lancée lors d’une cérémonie de soutien du secteur privé aux actions du président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Selon Donald Djobo, porte-parole de ICSP, cette initiative s’inspire des « progrès accomplis en réformes, programmes, résultats et projets qui ont permis au secteur privé ivoirien de se repositionner après une période de crise de 2000 à 2010 ».

« Notre approche se veut inclusive de tout le secteur privé pour un bilan des années 2011-2020 favorisé par des réformes et programmes mis en œuvre sur cette période et d’autres part, les avancées notables constatées au niveau du secteur privé », a dit M. Donald Djobo.

Aujourd’hui, fera observer M. Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, le pays affiche des résultats « éloquents », alors qu’en 2010-2011, il a connu une grave crise post-électorales qui a fait plus de 3.000 morts. 

Un plan stratégique lancé en faveur du secteur privé, a selon M. Faman Touré, permis de « 2011 à 2020, le grand retour de l’économie ivoirienne ». Et ce, en neuf ans, tirant la Côte d’Ivoire vers des sommets.   

« Certes, tout n’est pas parfait (concernant la gouvernance de M. Ouattara), mais il faut savoir apprécier et savourer les résultats qui sont là » afin de préserver les acquis au niveau du secteur privé, a-t-il ajouté.

M. Djobo a lu un manifeste de 40 pages indexant des réalisations clés de 2011-2020 à forts impacts, des actions spécifiques, la situation post Covid-19 ainsi que les attentes du secteur privé et l’appel des opérateurs économiques pour un secteur privé ivoirien leader. 

 Le secteur privé ivoirien regroupe plus de 60.000 entreprises actives, un stock de plus de 144.000 Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 20% du Produit intérieur brut, enregistrées jusqu’à octobre 2020.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, a salué l’acte de Initiative citoyenne du secteur privé,  favorable à un « nouveau bail » du candidat Alassane Ouattara.

Le manifeste de ICSP, dira-t-il, trouve solution dans le projet de société de M. Ouattara dans le Programme national de développement (PND) de 2021-2025 (d’un montant de 62.000 milliards Fcfa dont 60% de part destinée au secteur privé) et le PND 2026-2030.

M. Souleymane Diarrassouba a indiqué que l’Etat jouera un rôle de chef d’orchestre et investira dans les secteurs porteurs de croissance, avec une forte promotion du secteur privé, un levier de création d’emplois. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie a en outre annoncé une agence de promotion des produits d’exportation afin d’impulser la compétitivité des entreprises locales et leur permettre de s’étendre sur des marchés régionaux et internationaux. 

L’initiative de ces opérateurs économiques vise notamment à apporter l’aide du secteur privé dans l’identification des futurs chantiers structurels et sur les cinq prochaines années et à exprimer les attentes du secteur privé pour les cinq années à venir, 2021 à 2025. 

Dans ce contexte, ICSP a rédigé ce manifeste via un comité scientifique, fruit des travaux et réflexions qui pourront enrichir le programme économique 2021-2025 dans son axe développement du secteur privé incluant les PME, entrepreneuriat et l’innovation. 

Trois morts après l’effondrement d’un immeuble en construction à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan

Trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), a annoncé mardi le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) dans une note d’information.Selon les « soldats du feu», qui précisent que les opérations de recherche se poursuivent, l’immeuble s’est effondré sur une buvette adjacente où habiterait le gérant et sa famille. En juin dernier, rappelle-t-on, un immeuble de trois étages s’était effondré à Abatta village dans l’Est d’Abidjan.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la résurgence de l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la vague de départs clandestins des jeunes vers l’Europe toujours considérée comme l’eldorado.Vox Populi informe que « 388 migrants (ont été) secourus en 20 jours, 28 convoyeurs arrêtés et 5 pirogues interceptées ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « hier encore, le patrouilleur Sangomar de la Marine nationale a repêché 39 migrants après être entré en collision » avec l’embarcation. 

L’Observateur renseigne que la « pirogue (est) partie de la plage de Soumbédioune (célèbre quai de pêche de Dakar) », non sans préciser que l’accident s’est déroulé à « 5 km des côtes » sénégalaises. Tout compte fait, ce quotidien souligne que les jeunes « continuent de défier le grand bleu à la recherche d’un ailleurs meilleur ».

En tout cas, le débat est posé sur le champ politique. Le président Macky Sall, cité par EnQuête, « a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes tentés par l’émigration clandestine ».

Le parti d’opposition Rewmi (Le pays en wolof) d’Idrissa Seck fait savoir, dans WalfQuotidien, que « la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime est un drame social qui (le) préoccupe au plus haut point ».

De son côté, l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye s’est adressé, dans Sud Quotidien, aux tenants du pouvoir : « De grâce, ne les laissez pas partir vers le mirage et souvent la mort. De grâce, retenez-les par l’emploi et l’espoir ».

Pourtant, dans les colonnes de ce journal, Néné Fatoumata Tall, la ministre de la Jeunesse, relève qu’ « il y a des mécanismes qui incitent les jeunes à rester et à réussir » dans leur pays. Toutefois, Dame Diop, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat soutient que « le Sénégal n’a pas un problème d’emplois mais d’employabilité ».

Mansour Faye, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, par ailleurs maire de Saint-Louis (nord) d’où sont partis de nombreux candidats à l’émigration, plaide dans L’AS, pour « la criminalisation » du trafic de migrants. Dans le même journal, des spécialistes de la question migratoire affirment que « le meilleur moyen (pour) lutter efficacement contre ce phénomène est de régler la question de l’employabilité ».

Sur ce point, Seydi Gassama, le Secrétaire exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international martèle d’emblée, dans Le Quotidien, que « l’eldorado n’existe nulle part dans ce monde ». Pour lui, l’emploi n’est pas l’unique solution « parce que nous avons vu des jeunes qui avaient une bonne situation prendre la pirogue ».

Enfin, à deux jours de la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam, Le Soleil note que Touba (centre) et Tivaouane (ouest) ont « deux démarches (mais le) même gouvernail » par rapport à la gestion du coronavirus. Selon le quotidien national, les Khalifes généraux des confréries Mouride et Tidiane « ont orienté les fidèles par des actes empreints de patriotisme avec des approches différentes, mais toutes adossées à la foi ».

Une fake news sur un couvre-feu national sème la panique au sein de la population ivoirienne

Une fake news (fausse information) annonçant un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national ivoirien à partir de lundi soir à 20h00, heure locale et Gmt, et relayée sur les réseaux sociaux, a semé la panique au sein de la population, dans un contexte électoral tendu.Selon cette fake news qui a circulé sur  les réseaux sociaux, «pour des raisons inconnues, ce lundi 26 octobre 2020 rafle général sur le territoire national ivoirien à partir de 20h (…) Restez chez vous ». Contactées par APA, les forces de l’ordre ont formellement démenti cette information.

« La persistance de cette fausse information a fait que je suis très vite rentré à la maison aux environs de 20h30. Mais, une fois dans mon quartier, je constate que la vie est normale. Il n’y a aucun policier ou gendarme dans les rues. C’est en ce moment que j’ai réalisé que c’était faux ce couvre-feu annoncé sur les réseaux sociaux » a expliqué à APA, Samuel Kouakou, un habitant de Koumassi, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, qui ne regagne d’ordinaire son domicile qu’après 22h00.

Toutefois, le couvre-feu instauré à Dabou, ville située à 50 km à l’ouest d’Abidjan où de violents affrontements intercommunautaires ont fait 16 morts et 67 blessés la semaine dernière, a été reconduit par un arrêté préfectoral jusqu’au 30 octobre prochain.

A moins de quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, l’opposition ivoirienne maintient son mot d’ordre de désobéissance civile pour récuser la candidature du président sortant Alassane Ouattara qu’elle juge illégale au regard de la nouvelle constitution ivoirienne.  

Le parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) estime de son côté qu’il s’agit du premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Pour ce scrutin, quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants. Il s’agit de M. Alassane Ouattara du RHDP, de l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, du président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan et du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Henri Konan Bédié.

Présidentielle ivoirienne: le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur est « fictif » (opposition)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, a qualifié lundi de « fictif » le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020. »C’est un taux qui est à l’image de ceux qui l’annoncent, c’est un taux fictif annoncé par une Commission électorale fictive », a déclaré Affi Nguessan, face à la presse, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

« C’est comme si nous n’avons rien entendu parce que tout ce que cette Commission fait est illégale, parce qu’elle n’est pas habilitée à organiser des électrons en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Affi.

Il a soutenu que la CEI, « contestée par l’opposition », est « un démembrement du Rhdp (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) puisque les 577 CEI locales sont dirigées par des secrétaires de section du Rhdp (pouvoir) ».

Selon le porte-parole de l’opposition, Affi Nguessan, candidat à la présidentielle et chef du Front populaire ivoirien (FPI), la CEI « n’est pas un organe de l’Etat, c’est un organe d’un parti politique et n’est pas habiletée à organiser des élections républicaines ».

Pour lui, des dispositions devraient être prises pour que « l’opposition significative » participe à cette élection présidentielle, considérant « tous les actes que cette commission pose comme nul et de nul effet ».

En réalité, poursuivra-t-il, il n’est pas possible de distribuer des cartes d’électeur dans le contexte de la désobéissance civile lancée par l’opposition et visant à « empêcher » le processus de distribution des cartes électeur. 

M. Affi avait à ses côtés le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) M. Mabri Toikeusse, un candidat dont le dossier a été rejeté par le Conseil constitutionnel, ainsi que le président de EDS, Armand Ouegnin.

Quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants, notamment M. Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin (KKB), Affi Nguessan et le président du Pdci (opposition), Henri Konan Bédié.  

En vue d’amener le gouvernement à dialoguer et engager les réformes souhaitées, M. Bédié a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, soutenu par l’ensemble des leaders de l’opposition, visant notamment à boycotter le scrutin. 

La plateforme de l’opposition qui se dit favorable à une facilitation internationale et celle de la Cedeao, qui a déjà rencontré les parties, annonce qu’elle rejette d’avance les conclusions des observateurs à ce scrutin.   

La CEI, institution en charge de l’organisation de l’élection présidentielle, a annoncé lundi que 3 084 388 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits, sur la période du 14 au 25 octobre 2020. 

Présidentielle ivoirienne: des victimes dénoncent des incitations à la confrontation ethnique

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), une organisation regroupant des victimes des crises survenues dans le pays, a dénoncé lundi à Abidjan des incitations à la confrontation ethnique dans plusieurs quartiers de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne à moins d’une semaine de l’élection présidentielle.«Des gens veulent réveiller les anciens conflits entre les partisans d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo en incitant à la confrontation ethnique. Nous pouvons certifier des tentatives de distribution de machettes dans des sous-quartiers de Yopougon comme Yao-Séhi, Doukouré, Mami Faitai, Koweït, Kpinbli… Il y a un danger à Yopougon», s’est inquiété, Issiaka Diaby, le président du CVCI qui s’exprimait dans une conférence publique en présence de plusieurs membres de son association. 

Selon lui, les auteurs de cette incitation à la confrontation ethnique ont pour objectif d’instrumentaliser  les communautés les unes contre les autres pour semer le chaos. 

« Nous demandons aux autorités de mener des actions d’envergure pour que ces sous-quartiers de Yopougon soient sécurisés. Nous demandons une réaction rapide des autorités sécuritaires», a plaidé M. Diaby. 

Par ailleurs, il a dénoncé des rapports de plusieurs organisations internationales sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire estimant que ceux-ci ( les rapports) ne tiennent pas compte du « contexte ivoirien ». 

« Les populations sont traumatisées, apeurées à cause des propos  tenus par des acteurs politiques. Les victimes ont peur », a fait remarquer M. Diaby appelant les uns et les autres à la retenue. Selon le président du CVCI, en deux décennies, les violences sociopolitiques ont plus de 8000 morts en Côte d’Ivoire et près de 1200 personnes mutilées.

le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire à quatre jours de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain. Quatre candidats sont en lice pour ce scrutin. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités, ont appelé à la désobéissance civile et au boycott se cette élection.

Présidentielle ivoirienne : 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, annonce la CEI

Quelque 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur sur la période du 14 au 25 octobre 2020, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits sur la liste électorale ivoirienne, a annoncé lundi, la Commission électorale ivoirienne ( CEI, organe électoral) dans un communiqué.« La CEI informe la communauté nationale et internationale qu’au terme de la période de distribution des  cartes d’électeur du 14 au 25 octobre 2020, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs», a indiqué l’institution électorale ivoirienne. 

Conformément aux dispositions du Code électoral, ajoute le communiqué,  les électeurs qui n’ont pas pu retirer leur cartes d’électeur, pourront le faire, le 31 octobre 2020, jour du scrutin dans leur bureau de vote respectif. 

La CEI a conclu en rappelant que  les lieux de vote au nombre de 10 815  et les  bureaux de vote au nombre de 22 381 restent inchangés sur le territoire national et à l’étranger. 

Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne a appelé au boycott de cette élection. Quatre candidats sont en lice. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. 

Sénégal : la mort de migrants clandestins crée l’émoi

L’explosion, au large des côtes sénégalaises, du moteur d’une pirogue transportant vendredi près de 200 migrants vers l’Espagne, a causé de nombreux morts.Le mystère pèse encore sur le nombre exact de jeunes ayant succombé à l’explosion d’une des deux pirogues interceptées vendredi par la Marine nationale au large de Dakar et de Mbour (ouest). Selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), la première pirogue contenait « 111 migrants clandestins (…), tous des hommes dont plusieurs mineurs, qui ont été débarqués à la Base navale puis remis à la Police nationale ».

La seconde, sur laquelle portent les craintes, a été découverte vers 9h30 par un patrouilleur espagnol qui se trouvait dans la zone, à 80 km au large de Mbour, suite à un incendie qui s’est déclaré à bord de la pirogue ». Selon les médias locaux, elle transportait 200 personnes. L’accident aurait fait au moins une vingtaine de morts. Les victimes sont principalement des habitants du quartier Pikine de la ville de Saint-Louis (nord).

Dans son communiqué, la Dirpa souligne que « 51 personnes » ont pu être secourues et amenées à la Base navale Amiral Faye Gassama de Dakar. D’autres rescapés ont été également récupérés et transportés par des pirogues présentes sur les lieux, mais « leur nombre n’est pas encore connu », affirme-t-elle. Les patrouilleurs de la Marine nationale ont toutefois poursuivi les recherches sur la zone, « mais n’ont pas trouvé de corps sans vie ». En revanche, le site Dakaractu note que sept cadavres étaient identifiés.

Plusieurs journaux comme EnQuête ont titré ce lundi sur cette « hécatombe ». Sud Quotidien pointe la « résurgence de Barça ou Barsakh » (Barcelone ou la mort). Prenant le contre-pied de ceux qui « pensent à une recrudescence du phénomène », des analystes soutiennent dans ce journal que le tragique « voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

Dimanche, dans la soirée, le chef de l’Etat Macky Sall a exprimé dans les réseaux sociaux son « émotion » suite à cette tragédie, non sans déplorer « la perte de plus d’une dizaine de jeunes ».

Après avoir présenté ses « condoléances émues aux familles éplorées », le président de la République a assuré que « toutes les dispositions seront prises par le gouvernement pour les aider à surmonter cette dure épreuve ». Toutefois, il n’a pas convaincu beaucoup d’internautes qui se sont attaqués à sa politique d’emploi pour les jeunes.

Candidat à l’élection présidentielle en 2012, Macky Sall s’était engagé à créer 500.000 emplois s’il est élu. Mais plusieurs opposants affirment qu’il a échoué depuis son accession à la magistrature suprême. Certains de ses proches, comme le ministre conseiller Mor Ngom, comptabilisaient jusqu’en 2018 la création de « 336.000 emplois » sur le nombre initial promis.

En outre, ce nouvel accident maritime a fait réagir l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot. En visite à Kaolack, au centre du pays, il s’est dit choqué par le retour des vagues de migrants tentant d’aller en Europe au péril de leur vie.

« C’est toujours terrible de retrouver cette jeunesse au fond de la mer. (…) Oui à l’immigration régulière. Parce que celle-là elle est une richesse pour nos deux pays. Mais non à l’immigration irrégulière parce que celle-là, elle est une calamité pour nos deux pays. Donc, non au trafic, non à la fraude, non à ces pirogues qui partent n’importe comment. Et qui sont, en fait, l’exploitation à la fois d’une misère et d’une envie », a affirmé le diplomate.

Côte d’Ivoire: hommage à feu Sidiki Diakité, ministre de l’Administration et du territoire, en présence de Ouattara

Un hommage national à la mémoire de feu Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a eu lieu lundi à la Primature, en présence de présidents d’institutions, notamment Alassane Ouattara, son épouse, le Premier ministre et les membres du gouvernement.L’ultime hommage à l’illustre disparu s’est notamment tenu à l’avenue principale de la Primature, où étaient également réunis parents et proches. M. Sidiki Diakité, décédé le 23 octobre 2020, a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national, à titre posthume.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé à un recueillement devant sa dépouille, enveloppée du drapeau national. Préfet hors grade, et préfet d’Abidjan, Sidki Diakité a été nommé en juillet 2017 au gouvernement. 

Nommé ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, à l’issue d’un réaménagement du gouvernement, passera en septembre 2019 les charges de la sécurité au général Vagondo Diomandé, actuel ministre de la Sécurité et de la protection civile. 

Le ministre Vagondo Diomandé a rendu hommage à « un grand commis de l’Etat, un serviteur loyal, un travailleur infatigable, un collègue humble et discret » qui s’en est allé, en pleine campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Dans un témoignage, le préfet André Eponon Assoumou, préfet dans la Région du Poro (nord ivoirien), a avec beaucoup d’émotions salué « un grand serviteur de l’Etat, mort à la tâche après plus de 30 ans de vie administrative ».

La cérémonie funèbre a été marquée par un défilé militaire d’une section de la Garde républicaine, de l’armée de terre, de la marine nationale, de la gendarmerie nationale et une section des commandos parachutistes.  

Une sonnerie en hommage aux morts, exécutée par la section musique de la Garde républicaine, a mis fin à la cérémonie funèbre qui a débuté à 10h00 (GMT, heure locale) pour s’achever aux environs de 11h30. Cet hommage national a fait place au transfert de la dépouille à Grand-Bassam où l’inhumation est prévue après la prière musulmane de 13h30. 

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

L’émigration clandestine, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’explosion en pleine mer d’une pirogue transportant des jeunes Saint-Louisiens (nordistes) qui voulaient partir en Espagne.EnQuête souligne que c’est « une hécatombe ». En effet, rapporte ce journal, « même si le nombre exact des victimes n’est pas encore connu, on craint le pire. Car les premiers éléments laissent à penser que la pirogue était remplie. Le chiffre pourrait largement dépasser la centaine ».

Pour l’heure, renseigne Vox Populi, la Marine nationale a récupéré « une vingtaine de corps » et repêché « 51 survivants ». Selon Libération, le drame s’est produit « vendredi dernier au large de Mbour (ouest) ».

Le quartier de Pikine à Saint-Louis, d’où sont originaires de nombreux victimes, « est plongé dans l’émoi et la consternation » d’après L’AS. Ce quotidien indique que les familles endeuillées considèrent « cette catastrophe (comme) un signal fort adressé aux autorités étatiques ».

Sud Quotidien en déduit que c’est la « résurgence de Barça ou Barsakh » (comprenez Barcelone ou la mort). Toutefois, note ce journal, « si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes (font savoir que ce) voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

En tout cas, signale Sud Quotidien, « la Police a mis fin, durant ce week-end, aux agissements d’un groupe de présumés passeurs et de courtiers pour des candidats à l’émigration clandestine ». Pour démanteler le réseau de trafiquants de migrants, « la Police a mis en branle un dispositif de surveillance », ajoute Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien soutient que « Serigne Mbaye Thiam perd ses appuis (dans) la bataille pour le contrôle du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) ». A en croire ce journal, « le ministre de l’Eau et de l’Assainissement continue à recevoir des critiques de ses camarades de parti. Son tort est d’avoir lorgné le fauteuil d’Aminata Mbengue Ndiaye, la Secrétaire Générale par intérim du PS ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Mamoudou Wane, le Secrétaire national à la vie politique du PS déclare : « Chacun peut légitimement avoir des aspirations. On ne peut pas freiner les camarades dans leur ambition. Ce serait antidémocratique ».

Pour sa part, Le Soleil s’est entretenu avec Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso en perspective de l’élection présidentielle du 22 novembre prochain. Dans le quotidien national, le chef de l’Etat burkinabè affirme ne pas exclure « de négocier avec les terroristes » qui sévissent dans son pays.

En sports, Joseph Mendes, attaquant de l’équipe nationale de foot de la Guinée Bissau, promet que les Djurtus feront « le nécessaire pour embêter le Sénégal ». Le mois prochain, les deux pays voisins doivent s’affronter en aller et retour dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.

Examens scolaires ivoiriens: les inscriptions prévues du 19 octobre au 11 décembre 2020

Les inscriptions aux examens scolaires session 2021 en Côte d’Ivoire sont ouvertes du 19 octobre au 11 décembre 2020, annonce la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, dans un communiqué. »Les inscriptions aux examens scolaires du CEPE, du BEPC/T.O et du baccalauréat de la session 2021 sont ouvertes du lundi 19 octobre au vendredi 11 décembre 2020, délai de rigueur », indique le communiqué.

À cette session, peuvent faire acte de candidature, les élèves des classes du Cours moyen 2e année (CM2) des établissements primaires publics et privés autorisés, des classes de 3e et de terminale et les postulants à la candidature libre, précise le communiqué. 

La DECO invite, par conséquent, les administrateurs scolaires (IEPP, chefs d’établissements, directeurs des études, directeurs d’écoles), les parents d’élèves et les postulants à la candidature libre à prendre les dispositions pour tenir les délais impartis, poursuit le texte.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 67 blessés dans les affrontements de Dabou (Gouvernement)

Les affrontements intercommunautaires de Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan ont fait 16 morts et 67 blessés, a annoncé samedi soir, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.Selon le ministre Diomandé qui s’exprimait au journal télévisé de 20h00 de la première chaîne de télévision de la  Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), 52 individus ont été interpellés ainsi que 12 fusils de calibre 12 et 70 machettes saisis.

Il a par ailleurs, annoncé que trois maisons d’habitation, une ferme avicole et dix véhicules de transport en commun ont été incendiés lors de ces incidents qui se sont déroulés de lundi à mercredi alors que la campagne électorale bat son plein en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Le 20 septembre 2020, des responsables de partis et groupements politiques de l’opposition ont lancé un appel à la désobéissance civile qui se traduit par des actes constitutifs d’infractions pénales, a poursuivi le ministre de la sécurité et de la protection civile, soulignant que « de nombreuses violences ont été constatées dans certaines villes de notre pays ».

« Ainsi, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020, la circonscription de Dabou a été le théâtre d’incidents d’une extrême gravité. Ces faits se sont caractérisés par les atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes ainsi que de leurs biens, à l’entrave à la liberté de circulation, aux pillages et incendies »  a déploré le général Vagondo Diomandé.

Face à cette situation, a-t-il ajouté, « un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé ainsi que l’instauration d’un couvre-feu dans le département de Dabou » où «plusieurs biens ont été emportés dans les villages de Agneby et de Kpass.»

Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d’individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l’intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire, a expliqué le ministre.

Selon lui, « les investigations se poursuivent en vue de rechercher et interpeller aussi bien ceux qui commettent personnellement ces actes, que ceux qui incitent à les commettre en donnant des instructions ou en suscitant leur réalisation par des promesses de moyens financiers ».

« Tous ces acteurs subiront la rigueur de la loi » a-t-il prévenu, rassurant « les populations que toutes les mesures nécessaires sont prises en vue de la protection des biens, des personnes et des institutions de la République ».

Présidentielle guinéenne : l’UFDG conteste la victoire de Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé.L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,41% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

Médias: création du Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire, une organisation apolitique regroupant des vétérans de la presse ivoirienne, a été portée sur les fonts-baptismaux samedi à Abidjan lors d’une assemblée générale constitutive qui a été sanctionnée par l’élection de son président, Lucien Houedanou.Cette association dont la création a été inspirée par Auguste Miremont,  l’ancien ministre ivoirien de la communication, ambitionne non seulement de devenir une force de proposition dans le pays, mais aussi d’œuvrer à la réhabilitation du métier de journaliste.

« L’objectif c’est de mener des activités sociales et culturelles. Il faut valoriser aussi les compétences et les expertises car nous aurons à faire beaucoup de choses, notamment, des ateliers, des conférences, des formations. Il faut montrer aux jeunes que le métier de journaliste est noble», a expliqué M. Houedanou, qui été élu président de cette association à l’unanimité des membres présents.

 « C’est une organisation non partisane, apolitique et non confessionnelle. Nous avons la conviction que nous pouvons apporter une certaine contribution à l’amélioration de l’image du journaliste. Nous pouvons être également une force de proposition », a ajouté M. Houedanou.

Poursuivant, il a indiqué que les actions du Cénacle se feront en complémentarité avec celles des nouvelles générations de journalistes.

 De son côté, l’ex-ministre Auguste Miremont qui a été élu président du Haut conseil de cette organisation, a dit vouloir œuvrer avec ses confrères pour être une force de proposition dans le pays. « Nous avons pris l’engagement d’être ensemble pour toujours. Nous allons faire en sorte que le cénacle vive et soit une voix qui porte », a promis M. Miremont.

Par ailleurs, il a appelé ses confrères à « ne pas prendre parti pour qui que ce soit dans le débat politique ». 

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire est une organisation apolitique qui compte en son sein plusieurs anciens journalistes ivoiriens de renom. Il s’agit notamment d’Auguste Miremont, journaliste et ancien ministre, Ladji Sidibé (ancien de Fraternité Matin), Georges Taï Benson ( RTI), Youssouf Sylla (ancien de Fraternité Matin), Diomandé Mitouba (Radio), Eugène Dié Kacou  (Télévision), Ibrahim Koné (Radio), Jean-Baptiste Akrou (ancien de Fraternité Matin) et  Samba Koné, journaliste et président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP).

Lucien Houédanou, le nouveau président du Cénacle exerce  le métier de journaliste depuis 1984. Il a travaillé dans plusieurs médias ivoiriens dont «Ivoire Dimanche» en 1986. Il a également travaillé dans des institutions internationales dont l’Union européenne où il a exercé pendant seize ans.

La Guinée se dirige vers « un contentieux électoral » (analyste)

En Guinée, la Ceni a publié ce samedi les résultats provisoires de la présidentielle du 18 octobre dernier. Mais le bras de fer entre le président Alpha Condé et l’opposant Cellou Dalein Diallo conduit inexorablementà « un contentieux électoral » selon Kabinet Fofana de l’Association guinéenne des Sciences politiques.Les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seront-ilsacceptés par les principaux candidats ?

Le risque de voir l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo rejeter les résultats en cas de victoire d’Alpha Condé ne souffre d’aucune ambiguïté.  Maintenant, on ne sait pas si les dix autres opposants vont aussi les contester. Si Cellou obtient le soutien d’autres candidats, cela pourrait lui apporter une caution morale. Toutefois, si ces derniers ne partent pas dans le même sens, ce serait un point négatif pour lui. 

Le Rassemblement pour la Renaissance et de Développement (RRD) avait sorti un communiqué pour fustiger l’attitude de Cellou qui s’est autoproclamévainqueur de la présidentielle avant que la Ceni n’annonce les résultats. Ousmane Doré, le candidat du Mouvement National pour le Développement (MND), a fait de même. De ce fait, il y aura une bataille entre Cellou et Condé pour essayer d’avoir des soutiens.

 Une crise post-électorale ne risque-t-elle pas de survenir ?

On est y déjà. Cellou Dalein Diallo ne reconnaît pas les résultats de la Ceni. Ses militants sont dans la rue. C’était prévisible ! On a vu ce qui s’est passé lors des élections antérieures (2010, 2013 et 2015). Depuis 2019, il y a des troubles liés à la contestation de la candidature de Condé et au changement de Constitution.

 Quel sens peut-on donner à la déclaration de victoire de Cellou ?

Elle a pris de court l’opinion publique. On ne s’attendait pas à ce qu’il se déclare vainqueur de la présidentielle 24 heures seulement après la tenue du scrutin. C’est une façon pour lui de mettre la pression sur la Ceni. Partant de là, on s’achemine tout droit vers un contentieux électoral.

Cellou Dalein Diallo a fait comme Alpha Condé en 2010. Mais le contexte n’est pas le même. Aujourd’hui, à l’aune des discours officiels de la Mission d’observation de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), de l’Union Africaine (UA) et de la société civile, le leader de l’UFDG peut se mettre à dos tous les principiés. 

Comment analysez-vous la stratégie de communication de Condé ?

Il se fait remarquer, notamment sur sa page Facebook, avec des messages de paix et de réconciliation. Cela se comprend. Puisque la situation est délétère, il essaye de faire profil bas. C’est un président sortant. Par conséquent, il laisse son parti, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), gérer la communication politique. Après tout, ça reste une opposition entre deux partis. C’est intelligent de sa part. Dans le passé, il lui a longtemps été reproché de se substituer au RPG. Maintenant est-ce qu’Alpha Condé va continuer à observer ce silence ? Je n’en suis pas si sûr. Parce qu’il n’est pas vraiment ce personnage qui accepterait de rester en marge des discussions.

Présidentielle guinéenne : Condé vainqueur avec 59,41% des suffrages (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné, à déclaré ce samedi, le président sortant Alpha Condé vainqueur du scrutin avec 59,41% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo.Alpha Condé 82 ans, va rempiler pour un troisième de 6 ans selon les résultats globaux du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier donnés ce samedi par la Ceni. L’organe en charge des élections en Guinée donne vainqueur le président sortant crédité de 59,41% des voix.

Son principal challenger et leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG), Cellou Dalein Diallo, arrive deuxième avec 33,5% des voix, selon la Ceni.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Politique et faits de sociétés au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société« Tournée nationale, structuration de son mouvement, Khalifa Sall retrouve la voix » titre Walf Quotidien. L’ex maire de Dakar de justifier son mutisme : « je ne peux pas rester silencieux pendant 40 mois et revenir parler du prix du riz qui a baissé ou de l’électricité. Khalifa Sall semble sortir de son silence et dope ses jeunes ajoute le journal : « Que ceux qui savent parler ; que ceux qui savent écrire le fassent »

Le journal L’AS donne la parole à Souty Touré, qu’il décrit comme le « père de l’Acte 2 de la Décentralisation ». Dans cet entretien, Souty Toure passe en revue toutes les questions allant de la « l’Acte 3 de Décentralisation, le foncier et la fiscalité dans les collectivités territoriales ». 

Le journal Le Quotidien évoque la bataille de succession qui mine le Parti socialistes en ouvrant ses colonnes à Gorgui Ciss, chargé des Relations internationales au PS. Le responsable socialiste affirme sans détours que « Serigne Mbaye Thiam n’est pas le meilleur candidat ». Mieux, Gorgui Ciss ajoute que les « textes du parti n’ont jamais parlé de délai pour l’intérim ». Dans cette bataille de succession, Gorgui Ciss est « sans masque »:« nous sommes avec Aminata Mbengue Ndiaye » soutient-il dans le journal.

Sud Quotidien fait le bilan des inondations un mois après et barre à sa une que le « (plan) Orsec patauge dans les eaux ». Citant les localités de Keur Massar, Saint Louis, Ziguinchor et Diourbel, le journal indique « plusieurs maisons sont toujours englouties par les eaux.

Libération fait un focus sur le phénomène de l’émigration clandestine et renseigne que «  234 candidats [ont été] interceptés en l’espace 72h ». Le canard parle même d’un « drame » en informant que « l’une des pirogues a pris feu à Mbour avec 51 rescapés mais le nombre de morts reste mystère ».

L’Observateur donne plus de détails sur ce qui pourrait être un drame et renseigne que « l’embarcation avait à bord environ 200 personnes, dont 20 mineurs ». Le journal fait état seulement de 59 rescapés.

Dans la même lancée, EnQuête annonce l’arrestation d’un « trio de convoyeurs » en informant qu’un « ancien émigré est le cerveau de la bande ». Le journal ajoute que le trio de (convoyeurs) avait prévu de faire voyager « 200 candidats à bord d’une pirogue le jour du Maouloud ».

Le journal Le Soleil annonce une « reprise progressive du culte à partir du 1er novembre » après une décision rendue publique vendredi par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar. « Après plusieurs mois de suspension à cause de la pandémie de Covid-19, l’Eglise catholique du Sénégal annonce la reprise du culte… » rapporte le même journal.

Vox Populi s’arrête sur les tensions postélectorales en Guinée et indique que le « sang coule ». Pendant ce temps,  c’est la guerre des chiffres sur le nombre de morts  entre pouvoir et opposition. Le camp de Cellou Dalein Diallo dénombre 27 morts, tandis que le pouvoir annonce 14 décès. « L’ONU et les États-Unis condamnent les violences, la CPI (Cour Pénale Internationale) menace » ajoute le journal

En sport, Stades titre sur le Clasico à 14h entre Barcelone et le Real Madrid au Camp Nou. Le journal parle d’un choc sous « haute tension ».

L’UNESCO annonce la création d’une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé vendredi à Abidjan qu’elle en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire, une initiative qui vise à promouvoir ce mécanisme culturel de «non-agression» entre des peuples.« Nous sommes en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire pour sensibiliser les jeunes à la prévention et à la gestion des conflits.  Nous voulons rappeler l’importance des alliances  interethniques dans ce contexte électoral», a expliqué dans une conférence de presse,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Cette application mobile des alliances interethniques permettra d’attirer les jeunes vers la connaissance de ce mécanisme culturel. Auparavant,  elle a rappelé les résultats du projet dénommé « Renforcement de la participation des jeunes, des femmes et des communautés à la consolidation de la paix  en Côte d’Ivoire », une initiative mise en oeuvre par son institution dans huit localités ivoiriennes, notamment à Aboisso, Yamoussoukro, Katiola, Dabou, Sikensi et Divo. 

A ce sujet, elle a entre autres, souligné que des caravanes de sensibilisation ont été menées dans ses huit localités  et 340 jeunes relais communautaires pour la paix ont été formés en culture de la paix basée sur les alliances interethniques. 

L’UNESCO, a réaffirmé Mme Lemaistre, s’est engagée à valoriser, à promouvoir et à permettre aux jeunes de s’approprier les alliances interethniques comme outil de prévention et de résolution des conflits. 

« Partout où nous sommes passés, les populations ont reconnu l’importance des alliances dans la société. Nous avons constaté qu’il existait un code de déontologie entre peuples alliés», a révélé à son tour, Pr Fernand Sékongo, un expert de l’UNESCO. 

Selon lui, l’alliance interethnique est une « réalité sociologique importante». Les alliances interethniques sont des pactes de non-agression, de solidarité et d’assistance mutuelle tissés entre deux ou plusieurs peuples en vue de la pacification des relations entre elles  pour une meilleure cohabitation.

Présidentielle ivoirienne: le CNDH annonce le déploiement de 1500 observateurs

Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), une autorité administrative indépendante qui a pour mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, qu’il déploiera pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, 1500 observateurs répartis dans 7500 lieux de vote pour un taux de couverture de 70% du territoire national.« Le CNDH déploiera 1500 observateurs dans 7500 lieux de vote avec un taux de couverture de 70% du territoire national. Les observateurs du CNDH observeront le respect des droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre au 1er novembre 2020», a indiqué dans une conférence de presse,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH. 

Poursuivant, elle a souligné que cette mission de son institution a pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mme Sangaré, a fait savoir que cette mission vise entre autres, à observer  le respect des droits de l’homme, documenter les entraves aux droits électoraux et recenser tous les cas de violations des droits de l’homme pendant et après ce scrutin présidentiel.

 « Nous avons choisi de faire un déploiement de proximité. Le plan de déploiement prend en compte les 31 régions et les deux districts», a-t-elle ajouté. Répondant dans la foulée à la question d’un journaliste sur les violences préélectorales en Côte d’Ivoire, elle a souhaité l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces faits. 

« Nous trouvons cela déplorable et nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte », a-t-elle soutenu. Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain avec quatre candidats en lice, notamment, Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers candidats cités, issus tous les deux de l’opposition,  ont appelé au boycott de cette élection.