Maroc : Réunion de la commission consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19

La commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 s’est réunie, jeudi à Rabat, pour discuter de la question de l’autorisation du vaccin suédo-britannique AstraZeneca au Maroc.Selon la directrice des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé, Mme Bouchra Meddah, la commission s’est penchée sur toutes les informations et données internationales relatives au vaccin d’AstraZeneca, notant que la commission étudie le bon respect des normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Elle a par ailleurs relevé que l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé a donné son feu vert pour la mise sur le marché de ce vaccin, notant que le Maroc a adopté la procédure de l’OMS relative à l’autorisation d’utilisation du vaccin dans un contexte d’urgence sanitaire.

Pour sa part, le directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca Moulay Mustapha Ennaji, a souligné que les échanges scientifiques de la commission permettent d’étudier de manière exhaustive les différentes informations relatives au vaccin AstraZeneca, notamment les données pharmaceutiques et les procédés de fabrication. « La commission prendra une décision définitive au sujet de ce vaccin dans les plus brefs délais », a fait savoir M. Ennaji.

De son côté, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi a rappelé la certification et l’autorisation d’utilisation des vaccins de Sinopharm et AstraZeneca par les gouvernements de leurs pays d’origine, soulignant que la commission nationale étudie les données du vaccin AstraZeneca en vue de prendre la décision adéquate dans toute transparence.

Pour rappel, le Maroc a commandé 65 millions de doses des deux vaccins. 25 millions ont été commandés auprès d’AstraZeneca et 40 millions chez le Chinois, Sinopharm.

Devant le parlement, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

C’est ainsi qu’une stratégie de vaccination a été mise en place tant sur le plan national que régional et local. Côté ressources humaines, les professionnels du secteur de la santé seront épaulés si nécessaire par d’autres équipes (militaires, secteur privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination (cheminement des vaccins, gestion sur le terrain, suivi d’éventuels effets secondaires…).

La campagne de vaccination donnera la priorité aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables. Après cette première étape, le Maroc se donnera trois mois pour vacciner 80 % des Marocains de plus de 18 ans, soit 20 millions de personnes, et ce sur la base du volontariat.

A ce jour, le Maroc recense 439.193 cas confirmés au Covid-19, dont 7.388 décès et 407.504 rémissions, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé.

Santé et social au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination, l’avènement du nouvel an et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+ s’interroge « Mais où sont donc passés les vaccins annoncés ? », ajoutant que l’opinion publique s’impatiente alors que les images de démarrage de campagnes de vaccination se multiplient dans le monde.

« Nous voilà dépourvus et à la merci de fournisseurs aux agendas incontrôlables, pensent les uns. C’est probablement en relation avec la fiabilité des produits, répondent les vaccino-sceptiques. Le sujet prend un tour tragique compte tenu des derniers développements : l’apparition d’une souche de virus qui plaide pour l’accélération des vaccinations de manière à éviter des catastrophes plus grandes encore », écrit-il.

Ce n’est pas la première fois que la réponse à la pandémie est conditionnée par une question d’approvisionnement et/ou des stocks disponibles, rappelle la publication, avant de marteler qu’il est « toujours possible de se consoler en observant que la shortlist des fabricants est peu fournie… Lorsque les interrogations sont loin d’être exotiques et que  les enjeux engagent la souveraineté d’un pays,  le pire cependant serait de n’en tirer aucun enseignement ».

+Al Bayane+ écrit qu’« on a tous vraiment hâte de quitter cette année 2020 qui rend, fort heureusement, ses ultimes soupirs ».

On aura vécu, tout au long du reste, le spectre d’un fléau pandémique terrible porteur de mal et de désarroi, démolisseur des turbos de l’économie et ravageur de la vie et de l’avenir, explique la publication, notant que la crise virale aura sans doute, constitué une belle leçon de conscience pour remettre en cause nombre de conduites au niveau de la précarité des politiques publiques, notamment de la santé et de l’éducation nationale.

« Une nouvelle année qui aura rompu, sans répit, avec un tas de dysfonctionnements politiques, sociaux et économiques ralentisseurs de la bonne marche de notre pays », ajoute le journal.

« C’est de cette nouvelle année-là qu’on voudra si ardemment pour que son lugubre homologue ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que le lendemain soit synonyme de santé, de prospérité et de progrès », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le chantier de la généralisation de la couverture sociale a pris une tournure inattendue et dommageable dès qu’il est arrivé dans la sphère des politiques. Depuis quelques jours, les députés et les conseillers sont en train de se disputer le statut de chef de file du projet en matière de législation, rappelle le quotidien, déplorant que le sujet principal ne concerne plus le contenu de la réforme en elle-même mais plutôt qui est habilité à la piloter au niveau des textes de lois qui devront la régir.

Covid-19/vaccin : Le Maroc joue encore le bon exemple

Comment le Maroc se prépare-t-il à lancer sa campagne de vaccination, la première du genre en Afrique? Explications.C’est un des premiers pays au monde à avoir adopté une large riposte pour faire face au nouveau coronavirus ou Covid-19. Quand en début d’année, ce virus parti de Chine avait commencé à se propager à travers le monde, provoquant une des plus grandes pandémies de l’histoire, Rabat avait mis les bouchées doubles: fermeture des frontières, des marchés, mosquées, cafés, hammams, cinémas, stades de football, jardins publics, réquisition totale de l’industrie pharmaceutique, mobilisation générale du personnel médical et des forces de sécurité, couvre-feu, limitation stricte des déplacements de la population, etc.

Le prix payé a été lourd, notamment sur le plan financier et économique. Mais le Royaume a très vite maîtrisé l’épidémie et contenu sa propagation. Une stratégie qui lui a d’ailleurs valu d’être cité comme un des meilleurs exemples au monde dans la gestion de la maladie.

Même au plus fort du déconfinement de la population entamé à partir de juin dernier, la maladie est restée sous contrôle dans le pays. Pour une population de près de 40 millions d’habitants, seuls près de 435.000 cas ont été, à ce jour, enregistrés et seulement 7.300 décès environ. Pour un pays africain qui fait face à l’Europe, grand foyer de la maladie, ce n’est pas rien.

Alors qu’une deuxième vague de l’épidémie est en train de déferler sur le monde ces temps-ci, le Royaume chérifien se prépare à lancer une vaste campagne de vaccination, faisant du pays un des premiers au monde et le premier en Afrique à le faire.

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C’est le roi en personne qui avait annoncé la nouvelle il y a un peu plus d’un mois. C’était le 9 novembre dernier lorsque dans un discours à la nation, le souverain chérifien avait évoqué le lancement imminent d’une « opération massive de vaccination ».

Pour se procurer le vaccin, le Maroc s’est tourné vers la Chine. Le 20 août dernier un accord de coopération entre les autorités sanitaires de Rabat et le laboratoire chinois Sinopharm a été conclu. Un premier volet de cet accord prévoit que le Maroc participe aux essais cliniques de phase III du vaccin Sinopharm, dernière étape avant une possible homologation. En contrepartie, et si les résultats sont probants, le pays aura un accès prioritaire pour recevoir dix millions de doses de ce vaccin, avant la fin de l’année. Près de 600 volontaires marocains ont participé à la phase III de ces essais.

L’accord prévoit aussi une présence de Sinopharm au Maroc, avec en plus des essais cliniques, un transfert de technologie et d’expertise. Une unité de production devrait être implantée dans la Cité Mohammed-VI Tanger Tech, au nord du pays. Parallèlement, le Maroc a signé un autre accord avec le laboratoire britannique AstraZeneca pour se procurer des millions de doses de son vaccin contre la Covid-19.

Aujourd’hui, où en est-on ? Si aucune date de lancement n’a encore été annoncée par les autorités, le processus va bon train, affirment-elles. Le gouvernement a annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins chinois Sinopharm et britannique AstraZeneca. Chacun nécessitant deux doses par personne, de quoi cibler au total 25 millions de personnes.

Dans un communiqué, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

En étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, une stratégie de vaccination à l’échelle « nationale, régionale et locale » a d’ores et déjà été établie. Sur le plan des ressources humaines, les professionnels de la santé publique seront épaulés si nécessaire par des équipes venant d’autres secteurs (militaires, privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination, comme l’acheminement des vaccins, la gestion de la campagne sur le terrain, le suivi d’éventuels effets secondaires, etc.

Tous les centres de santé concernés et les unités mobiles mobilisées sont équipés en tablettes pour enregistrer toutes les informations nécessaires qui serviront non seulement pendant l’opération de vaccination, mais aussi pour la post-vaccination.

Dispositifs déployés

Le mode de vaccination retenu est une campagne nationale qui vise la couverture de toute la population cible dans une courte période de 3 mois. La campagne va durer 12 semaines à raison de 6 par semaine. Elle se fera en 4 périodes principales de 21 jours chacune (schéma vaccinal retenu : 2 doses à 21 jours d’intervalle).

Chaque période est dédiée à un groupe défini en vue de maîtriser les flux, avec une cadence de 150 et 200 actes vaccinaux par vaccinateur et par jour.

Pas moins de 25.631 personnes du staff médical seront mobilisées à cette fin, avec la possibilité de faire appel aux médecins du privé, aux étudiants en médecine, au croissant rouge, etc.

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La première phase concernera le personnel de santé, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale, alors que la deuxième phase concernera le reste de la population.

Pour cette campagne, le Maroc va mobiliser 27.000 m3 de congélateurs et déployer 14 camions réfrigérants. Les autorités pourront aussi faire appel aux distributeurs de produits pharmaceutiques dans les différentes régions. La vaccination sera gratuite et non obligatoire.

Le ministère de la Santé se veut optimiste et prudent à la fois. A ce jour, aucune date précise de début de la campagne de vaccination n’a été fixée pour des raisons qui tiennent « simplement de la validation des vaccins et du calendrier de livraison des producteurs pharmaceutiques », explique le gouvernement. Mais elle pourrait être lancée incessamment.

Une plateforme pour l’Afrique

Grâce au transfert de technologie convenu avec les fabricants partenaires qui lui permettra de pouvoir fabriquer lui-même les vaccins, le Maroc souhaite les mettre à la disposition du reste des pays africains. Cette volonté de jouer le rôle de plateforme de production vaccinale pour l’Afrique a d’ailleurs été annoncée par le ministre de la Santé en personne. « Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb », a affirmé récemment le responsable gouvernemental.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a souligné que le Royaume ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a-t-il dit.

« Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a-t-il ajouté.

Santé, administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la campagne vaccinale nationale contre le nouveau coronavirus, à la digitalisation de l’administration et au marché de l’automobile.+Al Bayane+, fait savoir que toutes les dispositions sanitaires et logistiques sont prises pour entamer cette campagne dans les conditions optimales.

Il faut bien dire que la population, toutes catégories confondues, est impatiente d’en finir avec cette pandémie, fait remarquer le journal, relevant qu’en attendant l’amorce de la vaccination, les autorités locales mettent en avant une série de mesures préventives en vue de contenir la propagation du virus.

Toute l’attention est désormais focalisée sur l’épreuve vaccinale qui se profile à l’horizon de manière imminente aussi bien en milieu urbain que rural, ajoute-t-il

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que dans les jours qui viennent, des centaines de milliers d’usagers vont se ruer sur les plateformes digitales pour s’acquitter de la traditionnelle vignette automobile, ajoutant que le rush annuel de fin décembre dans les administrations et perceptions durait depuis tellement longtemps qu’on le croyait ancré à jamais et inamovible.

En permettant, depuis quelques années, le paiement à distance de cette taxe, le Maroc a réalisé une des avancées les plus spectaculaires en matière de dématérialisation, écrit la publication, notant qu’à la douane, aux impôts, dans les perceptions, les tribunaux ou encore dans les conservations foncières, des armées d’agents et de fonctionnaires sont mobilisées pour assurer et gérer des process parfois basiques.

« Avec la digitalisation en marche, ces fonctionnaires représentent désormais une ressource précieuse que l’administration peut exploiter autrement surtout pour rendre un service public de meilleure qualité et avec plus de valeur ajoutée », conclut-il.

+Akhbar Al Yaoum+ relève qu’en une année marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le secteur de l’automobile d’occasion présente des indicateurs « relativement sains ».

Au cours de ce second semestre, le trio de tête au niveau de l’offre de véhicules particuliers reste inchangé. Renault maintient ainsi sa première position, avec une moyenne de 20.000 annonces actives, devant Peugeot avec 15.000, selon le site d’annonces +Avito+, cité par la publication.

Volkswagen ferme le trio avec plus de 14.000 annonces actives. « Ce classement constitue une tendance lourde qui se confirme depuis 2014. Du côté des marques premium, le top 3 reste le même. En tête, Mercedes avec 9.450 annonces actives, suivie par Audi avec 2.450 annonces et BMW avec 2.300 durant les cinq derniers mois », affirme la plateforme.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, le nouveau modèle de développement et le partenariat économique entre le Maroc et Israël.« Mais quelle mouche a bien pu piquer notre voisin de l’est pour verser encore dans de tels égarements ? », se demande +Al Bayane+.

« Qui goberait ses récentes fake news sur la zone sereine d’Al Mahbes, alors que tout le monde s’étonne et déplore ces viles allégations au grand jour ? », s’interroge le quotidien, notant que le Maroc s’installe sur l’Atlantique le plus légitimement et sereinement du monde, conforté par le plébiscite universel dont il ne cesse de jouir, de par le déferlement copieux des reconnaissances.

« Aujourd’hui, l’Algérie a beau mentir et dissimuler la réalité sur la balustrade du média, elle ne fait que se ridiculiser davantage sur toute la ligne », estime la publication.

« Ils finiront par mordre de la poussière des guerres inventées de toutes pièces sur les frontières d’à côté par une hystérie médiatique mensongère », conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc rappelle que la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie dans les quelques jours qui viennent.

Une chose est sûre : les attentes, déjà très fortes au moment du lancement de ce processus, le sont davantage aujourd’hui au regard de la conjoncture, affirme le quotidien, qui évoque là une volonté affichée et partagée par tous les acteurs quelle qu’en soit la nature, économiques, institutionnels, publics, privés, politiques, ou encore associatifs.

En plus d’y avoir eux-mêmes contribué directement ou indirectement, ce sont ces mêmes acteurs qui devront d’ailleurs donner corps aux propositions de la Commission spéciale et devront par conséquent se les approprier au préalable, ajoute-t-il, faisant savoir que ladite Commission pourrait être amenée à devoir expliquer ses choix et le bien-fondé des options retenues.

+L’Economiste+ rapporte que plusieurs secteurs industriels à fort potentiel de partenariat Maroc-Israël ont été identifiés lors d’un entretien, tenu lundi en mode visioconférence, entre le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre israélien de l’Économie et de l’industrie, Amir Peretz.

Il s’agit notamment du textile, de l’agro-industrie, de la recherche et développement (R&D) appliquée à l’industrie, des technologies vertes et de l’industrie des énergies renouvelables, précise le ministère, ajoutant que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un groupe de travail conjoint pour élaborer un plan d’action dans les secteurs identifiés.

L’entretien entre Elalamy et Peretz a porté sur les perspectives d’une coopération fructueuse entre les deux pays, s’appuyant sur leurs avancées économiques et répondant à leurs priorités et stratégies de développement, fait savoir le ministère.

Maroc-Mauritanie : Examen des moyens de renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur

Les moyens à même de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été au centre d’une rencontre, tenue lundi à Rabat, entre le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, avec son homologue mauritanien, Sidi Ould Salem.Cette rencontre a été l’occasion d’examiner les perspectives de renforcer les relations de coopération exceptionnelles unissant le Maroc et la Mauritanie et les moyens à même de donner une impulsion aux relations bilatérales dans les domaines liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, indique un communiqué du ministère.

Elle a également porté sur les moyens d’établir des passerelles de partenariat entre les universités et les établissements de recherche marocains et mauritaniens, en particulier en matière d’échange d’expériences et d’expertises, de soutien de la mobilité des étudiants et des professeurs et de cotutelle des thèses de doctorat, précise la même source.

Le ministère a par ailleurs mis en avant les relations distinguées qui lient le Maroc et la République Islamique de Mauritanie et ce, depuis la signature d’un accord de partenariat culturel en 1972, suivie d’une série de conventions de partenariat et de programmes opérationnels entre les gouvernements et les universités des deux pays.

Plus de 1.200 étudiants mauritaniens poursuivent leurs études universitaires dans les établissements d’enseignement supérieur public au Maroc au titre de l’année universitaire 2019-2020, répartis entre les différentes universités et spécialités académiques et scientifiques, rappelle-t-on.

Economie, santé et migration au menu des quotidiens marocains

La reprise progressive des activités économiques, les difficultés à gérer la crise sanitaire, les tentatives de migration clandestine et les manœuvres désespérées de HRW visant à porter atteinte aux succès réalisés par le Maroc pour défendre son intégrité territoriale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que malgré la conjoncture lourdement affectée par la pandémie, le Maroc a pu mobiliser des bailleurs de fonds et des investisseurs sur les places financières internationales à deux reprises pour lever quelque 40 milliards de dirhams.

C’est là, poursuit la publication, une preuve incontestable que la confiance des partenaires à l’égard du Maroc est intacte, ajoutant que la perspective très prochaine de la vaccination est de nature à redonner confiance pour un retour à la vie normale et une reprise, même progressive, des activités.

A Tanger-Tech, à Kenitra Atlantic Free Zone, à Casablanca, Fès ou encore à Dakhla, les projets se multiplient, constate le journal, rappelant les annonces importantes d’investissements faites et des projets lancés depuis septembre par des opérateurs d’envergure mondiale dans des secteurs de pointe.

« Ce sont là, entre autres, quelques exemples d’indicateurs qui permettent d’aborder l’avenir proche en toute confiance et constituent ce déclic psychologique dont a besoin toute économie pour repartir », estime-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que si, à partir de 21 heures, les rues des villes marocaines sont presque désertes, cette prise de conscience collective prend fin à 6 heures du matin, surtout dans les grandes villes!

À Casablanca, épicentre marocain de l’épidémie du Covid-19, les autorités publiques réussissent certes à faire respecter les règles de protection recommandées dans quelques rares quartiers, relève le quotidien, faisant savoir que dans la plupart des autres, et notamment ceux dits populaires, l’échec est patent, tant la notion même de distanciation sociale y reste abstraite.

+Al Bayane+ rapporte que les autorités marocaines ont dénoncé « fermement » la tentative désespérée de Human Rights Watch (HRW) visant à porter atteinte aux succès réalisés par le Maroc, sur le terrain et sur le plan diplomatique, pour défendre son intégrité territoriale, ainsi que l’exploitation « flagrante » par l’ONG du dossier des droits de l’Homme pour faire véhiculer ses positions politiques vis-à-vis du Sahara marocain et attribuer des accusations mensongères aux autorités publiques.

Dans un communiqué, cité par le journal, la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme affirme avoir pris connaissance de la publication d’un communiqué de HRW, le 18 décembre 2020, qui revendique et promeut un discours politique hostile à l’intégrité territoriale du Maroc et aux récents développements positifs qu’a connus cette question, ajoutant que ce communiqué, renferme, comme à l’accoutumée, des allégations dénuées de tout fondement et ne se basant sur aucune réalité, dans le dessein de conférer un caractère des droits de l’Homme à son discours au détriment des règles universellement reconnues, relatives à l’impartialité et à l’objectivité régissant les actions des organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme.

+L’Opinion+ fait savoir que les éléments de la police du district provincial de Nador sont parvenus, dimanche, à mettre en échec une tentative d’immigration illégale et à interpeller un individu de 25 ans présumé impliqué dans l’organisation de cette activité criminelle et la traite d’êtres humains.

Cette opération sécuritaire s’est soldée par l’arrestation de 44 candidats à l’immigration illégale, dont des femmes, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant que ces candidats se préparaient à l’immigration de manière clandestine depuis la zone maritime entre la plage « Bocana » et la lagune de Marchika.

Lors de cette intervention, une embarcation pneumatique dotée d’une motogodille hors-bord, des gilets de sauvetage ainsi que des fûts remplis d’essence ont été également saisis, rapporte la publication.

Le Maroc enregistre 58.785 accidents physiques de la circulation en 2020

Le Maroc a enregistré 58.785 accidents physiques de la circulation en 2020 contre 70.915 en 2019, soit une baisse de plus de 18%, un indice qui se reflète directement à travers le nombre total des blessés graves et légers dont le nombre a reculé de plus de 23%, selon le bilan annuel de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Le nombre de morts en périmètre urbain a accusé une baisse dépassant 26,40% en 2020 en comparaison avec l’année 2019.

Dans le même sens, cette tendance à la baisse a été relevée au niveau du bilan des opérations de contrôle routier, avec 454.399 procès d’infractions au Code de la route au cours de cette année, contre 567.714 en 2019, soit une baisse d’environ 20%. La même baisse a été observée concernant les procès d’infractions et des amendes forfaitaires et transactionnelles, qui sont passés de 1.456.517 en 2019 à 1.176.954 au titre de l’année en cours.

De même, les services de sûreté ont continué d’équiper la police de circulation d’outils de contrôle routier de pointe qui consistent, cette année, en la distribution d’un deuxième lot de 140 radars mobiles fonctionnels en toute heure et quelles que soient les conditions météorologiques, en plus de l’achèvement et de la diffusion d’une version révisée du guide du contrôle routier au profit des agents et fonctionnaires de police, afin de garantir leur formation en matière de sécurité routière, fait savoir la même source.

Politique, économie, santé et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réactivation des mécanismes de coopération entre le Maroc et Israël, le bilan de l’année 2020, le remboursement anticipé d’une partie du tirage sur la LPL et l’acquisition par le Maroc de 65 millions de doses de vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant le rapprochement Maroc-Israël, +Challenge+ écrit que le Maroc est un pays qui déploie ses branches et ses feuilles pour exprimer son ouverture constante sur le monde, faisant observer qu’avec l’Union Européenne au Nord de la Méditerranée, les Etats Unis d’Amérique à l’Ouest, la Chine et la Russie à l’Est, le Maroc a toujours su garder son indépendance et cultiver sa neutralité positive.

Le poids de l’histoire du Royaume, son « épaisseur » et surtout sa complexité doivent être revisités pour bien comprendre les positions actuellement prises par l’Etat, en toute souveraineté, sans aucune concession sur les questions de principes dont l’intégrité territoriale de la Nation marocaine et la Palestine, souligne l’hebdomadaire.

De son côté, +La Vie Eco+ écrit que bien que pandémique, l’année qui s’achève a été pour le Maroc un vaccin grandeur nature qui produira des anticorps bénéfiques les années à venir, soulignant que le premier enseignement à retenir, c’est que « le Maroc ne devrait jamais perdre de vue qu’en période de survie, il doit être en mesure de s’auto-suffire et de répondre à ses besoins en s’appuyant exclusivement sur ses possibilités, ses acteurs, ses opérateurs et personne d’autre ».

L’autre enseignement de la pandémie a été de découvrir qu’en mode crise ou survie, le paramètre le plus déterminant est surtout l’élément humain qui agit directement sur les capacités collectives à faire face à l’adversité, poursuit la publication, ajoutant que pendant la pandémie, enfin, il s’est réalisé au Maroc et dans tous les domaines des actions qu’on disait nécessaires, qu’on savait possibles, certes, mais qu’on retardait soit pour des raisons d’agenda, soit simplement pour ne pas sortir de la zone de confort.

Réagissant à l’annonce récente du remboursement anticipé du Maroc au Fonds monétaire international, +Le Temps+ indique que « rembourser par anticipation est bien ».

Comme le soulignent nos autorités monétaires, le Maroc avait procédé, le 7 avril 2020, à un tirage sur la LPL pour un montant équivalent à près de 3 milliards de dollars, remboursable sur 5 ans avec une période de grâce de 3 ans.

Au registre sanitaire, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels le Royaume a opté.

Selon le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes, ajoutant que les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé ».

Côté sport, +Al Massae+ fait savoir que le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, a débuté une campagne pour briguer un siège au sein du Conseil de la FIFA, l’organe décisionnel le plus important dans l’organigramme de l’instance footballistique mondiale.

Le patron du football marocain part avec un atout de taille, puisque l’élection aura lieu dans son propre pays, le Maroc, en mars prochain, rappelle le quotidien.

Il est probable que Fouzi Lekjaâ bénéficie, dans sa course à l’obtention d’un fauteuil au Conseil de la FIFA, du soutien de plusieurs fédérations africaines, notamment à cause de sa politique menée en tant que responsable des finances de la Confédération africaine de football (CAF). En tant que responsable de la CAF chargé du volet financier, Lekjaâ a pu augmenter les ressources financières des fédérations africaines, notamment via des subventions qui devront servir à promouvoir le football féminin.

Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Premier ministre israélien

Le Roi Mohammed VI, a eu ce vendredi, un entretien téléphonique avec le Premier ministre de l’Etat d’Israël, Benjamin Netanyahu, indique un communiqué du Cabinet royal.Au cours de cet entretien, le Souverain a rappelé les liens forts et particuliers entre la communauté juive originaire du Maroc et la monarchie marocaine. Le Souverain a, également, réitéré la position « cohérente, constante et qui demeure inchangée du Maroc au sujet de la question palestinienne ainsi que le rôle pionnier du Royaume pour la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient ».

C’est dans ce contexte que le Roi s’est « félicité de la réactivation des mécanismes de coopération entre le Maroc et l’Etat d’Israël, et de la reprise des contacts réguliers, dans le cadre de relations diplomatiques pacifiques et amicales ».

Pour sa part, le Premier ministre israélien a assuré le Souverain de sa détermination à mettre en œuvre tous les engagements pris, selon un calendrier précis de mise en œuvre.

La déclaration trilatérale entre le Royaume du Maroc, les États-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, signée le 22 décembre courant, constitue le cadre de référence pour le développement et l’évolution de ces relations ».

Cet entretien téléphonique intervient deux semaines après l’annonce, le 10 décembre, de la reprise des relations entre le Maroc et Israël, en vertu d’un accord qui prévoit la réouverture de bureaux diplomatiques à Tel-Aviv et Rabat ainsi que le développement de la coopération économique bilatérale.

Les deux pays ont signé mardi dernier à Rabat quatre accords de coopération portant sur les domaines diplomatique, aérien, de la gestion hydrique, du commerce et de la promotion des investissements.

Santé, sécurité et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi mettent l’accent sur l’impact de la Covid-19 sur la situation des enfants, l’acquisition d’un lot important de doses de vaccin anti-Covid-19, la lutte contre la criminalité et la piètre prestation du WAC en Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les dernières statistiques révélées par le Haut-Commissariat au Plan et l’Unicef au Maroc montrent que les enfants ont aussi souffert de cette crise sanitaire sur tous les plans, évoquant notamment le cas de l’éducation.

Nos enfants, comme partout dans le monde, ont dû basculer du jour au lendemain d’un enseignement 100% en présentiel à un enseignement 100% à distance, rappelle la publication, faisant observer que beaucoup ont rencontré des difficultés à s’adapter au nouveau système.

Cela veut dire inéluctablement que certaines connaissances n’ont pas été acquises convenablement, souligne l’auteur, notant que cette situation montre bien que comme les grands, les petits ont souffert d’une crise inédite à tous les niveaux.

« L’enseignement en format distanciel creuse les inégalités », martèle l’Économiste, citant les derniers chiffres du HCP, qui montrent que dans plus de la moitié des cas, les enfants ratent l’école, car il leur manque la logistique de base: des connexions internet, des smartphones, des PC.

La confirmation d’inégalités en matière d’équipements ne peut être désarticulée de celles qui relèvent de formes de déficits plus classiques, ajoute l’auteur, relevant que le sujet sera encore une fois celui des inégalités économiques et sociales.

Pour lui, c’est cette bataille qu’il faut engager pour gagner celle de la fracture numérique et non l’inverse.

+Maroc le Jour+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait savoir que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels il a opté, précisant que la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes.

Les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé », a-t-il indiqué lors du Conseil du gouvernement.

M. Ait Taleb a fait savoir qu’il sera procédé à la vaccination de la population ciblée gratuitement et d’une manière progressive, conformément aux hautes instructions royales. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, avant de l’élargir au reste de la population.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN) qui indique que dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

Cette hausse s’explique principalement par le bilan des opérations sécuritaires menées dans le cadre de la lutte contre les actes et les infractions liés à la violation de l’état d’urgence sanitaire, en particulier la diffusion de fausses informations, la commercialisation illégale de faux masques et de désinfectants, les crimes relatifs aux nouvelles technologies et la violation des mesures de confinement, précise la même source.

Au volet sportif, +Al Massae+ estime que le club du Wydad de Casablanca s’est mis dans une mauvaise posture en s’inclinant (1-0) contre le Stade malien à Bamako. Une défaite qui met en péril sa qualification au reste des éliminatoires de la Ligue des Champions africaine.

Le Wydad a présenté une mauvaise copie lors de ce match qui n’est pas sans rappeler sa prestation contre l’Olympic Safi (0-2) pour le compte de la 3e journée du championnat marocain. Les décisions de l’entraîneur Faouzi Benzarti laissaient également à désirer.

Le groupe a regagné le Maroc jeudi pour commencer les préparatifs du match de samedi contre le Maghreb de Fès pour le compte de la 5e journée du championnat avant de se déplacer la semaine prochaine à Khouribga dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Trône.

Le Maroc et le Royaume se félicitent de l’application provisoire à partir du 1er janvier 2021 de leur accord d’association

Les gouvernements marocain et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord se félicitent de l’application provisoire, à partir du 1er janvier 2021, de l’accord d’Association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019.Les deux pays ont précédé, ce 24 décembre 2020 à Rabat, à un échange de notes verbales à cet effet, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’accord restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’Association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020, souligne la même source.

L’accord constituera une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.

Les relations d’investissement continueront de se dérouler dans le cadre de l’accord entre le gouvernement du Maroc et celui du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord pour la promotion et la protection réciproque des investissements.

Le nouvel accord d’association constituera un pilier fondamental dans la consolidation et le renforcement des relations entre les deux pays, en termes de commerce et d’investissement.

Les deux pays confirment, à cette occasion, leur engagement à poursuivre le renforcement de leurs relations et le développement de leur coopération, dans la perspective de l’établissement d’un partenariat stratégique global, conclut le communiqué.

Maroc : Saisie de plus de 217 tonnes de résine de cannabis en 2020

Les quantités de résine de cannabis saisies au Maroc durant l’année 2020 s’élève à 217 tonnes et 323 kg, en hausse de plus de 37 tonnes par rapport à l’année dernière, et ce en raison des opérations conjointes et ciblées menées par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire, a indiqué la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Quant aux quantités d’héroïne saisies, elles sont restées à leur niveau habituel avec 8 kg et 501 g, tandis que le nombre de comprimés et de psychotropes saisis s’est élevé à 476.923 comprimés, dont 145.848 comprimés de type ecstasy provenant illégalement de pays européens, soit une baisse de 66% par rapport à 2019, selon le bilan 2020 de la DGSN.

Dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

En ce qui concerne la lutte contre les réseaux criminels violents, l’année 2020 a enregistré l’arrestation de 779 individus pour leur implication présumée dans 469 réseaux criminels s’activant dans le vol avec violence ou sous la menace, ainsi que l’arrestation de 466 organisateurs pour leur implication présumée dans 123 réseaux criminels spécialisés dans le trafic d’êtres humains et l’organisation de l’immigration clandestine, outre l’arrestation de 9.179 candidats à l’immigration clandestine, dont 6.162 ressortissants étrangers, et la saisie de 663 documents de voyage ou d’identité falsifiés.

S’agissant du nombre de personnes arrêtées dans les affaires de drogues, il a atteint 97.564, enregistrant un recul de 23% par rapport à l’année écoulée, relève le communiqué, notant qu’il a été constaté, par ailleurs, une baisse significative des indicateurs de saisies de drogues dures à cause des répercussions des mesures de précaution mises en œuvre au niveau national et international pour endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19, avec tout ce que cela entend comme transformations dans la géographie internationale des drogues et de neutralisation des itinéraires habituels de contrebande.

S’agissant des mécanismes de coopération internationale en matière de sécurité, l’année 2020 a été marquée par un gel des activités de coopération dans le domaine de la formation policière spécialisée, ainsi que par une baisse significative de l’aspect opérationnel de cette coopération, en raison des défis de la pandémie de Covid-19, indique-t-on.

En effet, seulement 04 opérations de livraison surveillée de drogues ont été réalisées, contre 08 opérations en 2019, qui ont abouti à l’arrestation de huit personnes et à la saisie de 11 tonnes de résine de cannabis.

Les services de sécurité nationale ont également reçu 116 commissions rogatoires émanant d’autorités judiciaires étrangères, contre 157 en 2019, dont 31 commissions relatives à des affaires de trafic de drogues, de psychotropes et de blanchiment d’argent.

En outre, relève-t-on, le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêts internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale, lesquels mandats se sont soldés par l’arrestation de 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux, en plus de la diffusion de 3.029 mandats de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères via les bases de données de noms des personnes recherchées au niveau national.

Maroc : Mike Pompeo annonce le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a annoncé ce jeudi, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », a indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

La déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et Israël, signée le 22 décembre, sous la présidence du Roi Mohammed VI, à Rabat est venue officialiser l’annonce du président américain Donald Trump. Cette déclaration stipule que « les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région ».

Les Etats Unis d’Amérique ont promulgué le 10 décembre 2020 un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, par lequel ils reconnaissent, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

« Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui, premier court métrage marocain sélectionné aux Oscars

Après le Grand Prix du jury au festival de Sundance 2020, et la nomination dans la catégorie du meilleur court métrage aux Césars 2021, « Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui vient d’être sélectionné par l’Académie des Oscars afin de concourir à l’Oscar du meilleur court métrage 2021, indique un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM) parvenu jeudi à APA.Il s’agit du seul film marocain ayant participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020).

« Qu’importe si les bêtes meurent » a remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle le CCM.

Après Sundance, le film a participé en compétition officielle au Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival National du Film à Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court Métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

 « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuit sa belle carrière avec sa nomination par l’Académie des Oscars dans la catégorie du meilleur court métrage (avril 2021).

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain, « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas.

Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Maroc : Lancement effectif de l’initiative de développement de projets d’énergies renouvelables stratégiques en Afrique

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et la Banque Islamique de Développement (BID) ont annoncé le lancement effectif de leur initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique, indique jeudi un communiqué conjoint des deux institutions.Lancée lors d’un événement virtuel par le ministre marocain de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, le président directeur général de MASEN, Mustapha Bakkoury, ainsi que par le Vice-Président de la BID, Mansur Muhtar, cette initiative vise à catalyser le développement de projets d’EnR dans les pays membres de la Banque en Afrique, ajoute la même source.

De nombreux projets ont été présentés, en l’occurrence, les centrales solaires de Dosso, Maradi et Diffa au Niger pour une capacité totale de 30 MW et un projet de 3 centrales solaires avec stockage à Djibouti, à PK20, entre Mouloud et Dikhil, et entre Goubet et le Petit Bara pour des capacités entre 10 et 30 MW.

Il s’agit également de la centrale solaire Franceville pour une capacité de 150 MW et le projet hydroélectrique FE II de 36 MW au Gabon, ainsi que d’une centrale solaire thermique de 50 MW au Sénégal, fait savoir la même source, ajoutant que d’autres projets seront également proposés dans les prochains mois par le reste des pays membres de la BID, candidats à l’initiative.

L’initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique intervient dans le sillage du mémorandum d’entente signé entre MASEN et la BID en avril 2019 à Marrakech.

Elle prévoit que les deux parties soutiennent la préfaisabilité des projets retenus, qui, en cas de résultats probants, permettront de développer les projets avec la mobilisation de l’expertise technique de MASEN.

Ont pris part à cet événement virtuel de nombreux ministres africains en charge de l’énergie à savoir, Ismaël Bachir Ouedraogo (Burkina Faso), Abdourahmane Cissé (Côte d’Ivoire), Yonis Ali Guedi (Djibouti), Séverin Mayounou (Gabon), Amadou Aissata Issa Maiga (Niger), ainsi que les représentants de Sophie Gladima (Sénégal) et de Mawunyo Mila Ami Aziable (Togo).

Politique, santé et hydrique au menu des quotidiens marocains

La visite de la délégation américano-israélienne au Maroc, la question nationale, la gestion de la crise sanitaire et le plus grand projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ met en avant la position inchangée du Maroc par rapport à la question palestinienne. Le Souverain, écrit le quotidien, a réitéré « la position cohérente, constante et inchangée du Maroc sur la question palestinienne ».

Abordant la nature des relations entre le Maroc et Israël, +Assabah+ parle, d’une « situation exceptionnelle ». Ces relations sont caractérisées par leur profondeur religieuse, culturelle et historique. C’est sans doute pour cette raison que la reprise, mardi, des relations officielles entre les deux pays est truffée de symboles dont le sens remonte jusqu’au règne de Mohammed V.

La plupart des membres de la délégation israélienne sont d’origine marocaine, précise aussi le quotidien. C’est donc en toute logique que la délégation a entamé l’agenda de cette visite par un recueillement sur les tombes des deux défunts rois, Mohammed V et Hassan II.

Le quotidien, tout en brossant un portrait du Conseiller à la sécurité nationale de l’Etat d’Israël, Meir Ben-Shabbat, « l’homme des missions difficiles », évoque les accords signés entre les trois parties, le Maroc, Israël et les Etats-Unis, et passe en revue les grandes lignes de la feuille de route élaborée, pour les années à venir, par les trois pays.

+Al Akhbar+ qui, de son côté, commente cet événement, indique que, lors de l’audience royale accordée aux membres de la délégation conjointe israélo-américaine, le Roi Mohammed VI a souligné « les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël ».

Le quotidien a, en outre, tenu à préciser que c’est le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui a signé, pour la partie marocaine, la déclaration conjointe annonçant la reprise des relations entre le Maroc et Israël.

Sous le titre « Identité naturelle », +Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de deux événements « grandioses » et « historiques », à savoir la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, notant qu’au-delà de leur conjonction politique et de leur timing, ces deux faits majeurs ne sont pas du tout des événements ou des actions dictés par les évolutions conjoncturelles ou par des considérations d’ordre géo-politico-stratégique.

Ils sont véritablement l’expression de l’attachement viscéral du Maroc à ses racines et son histoire millénaire, explique la publication, rappelant que le Sahara, la culture hassanie tout comme la composante judaïque sont toutes les deux des composantes à part entière d’un tout indissociable qui s’appelle l’identité marocaine.

Et de conclure qu’ « en les retrouvant pleinement toutes les deux, le Maroc ne fait que préserver et parachever son identité naturelle ».

Revenant sur la gestion de la crise sanitaire au Maroc, +L’Opinion+ relève que « la posture du gouvernement montre qu’il ne maîtrise pas les tenants et aboutissants de la crise actuelle », estimant qu’il n’y a aucun fil conducteur entre les différentes mesures qu’il a prises ces derniers mois.

A titre d’exemple, le journal fait observer que cela fait des mois que le Maroc est engagé dans une campagne de communication d’envergure afin d’attirer les touristes internationaux et remplir les « fameux » hôtels de Marrakech et d’Agadir pour ensuite mettre les mêmes villes en « lockdown ».

La communication de crise et la planification stratégique ne sont pas les points forts du gouvernement, estime-t-il, notant que le Royaume passe par les pires moments de la pandémie, donc pas question de laisser place au paradoxe.

+Al Alam+ rapporte que le gouvernement vient de donner le coup d’envoi de la construction de la plus grande station de dessalement d’eau de mer au Maroc et en Afrique.

Selon le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la problématique de la sécheresse s’explique par les longues années de déficit pluviométrique, relevant que le dessalement de l’eau de mer s’impose comme solution incontournable.

Dans ce sens, il a noté que la construction de cette station de dessalement de cette envergure dans la ville de Casablanca était inattendue il y a quelques années.

Prochaine réunion de la 21ème session du Comité Al-Qods

Le Roi Mohammed VI a adressé un message au président palestinien, Mahmoud Abbas dans lequel il a exprimé sa satisfaction du contenu de l’entretien téléphonique important qu’il avait eu jeudi 10 décembre, empreint d’un dialogue fructueux et d’interaction réciproque sur la position constante du Maroc au sujet de la question palestinienne, et son engagement permanent et continu pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien.Dans ce message, le Roi a réitéré la position « constante » du Maroc en faveur de la question palestinienne, fondée sur la solution à deux États, comme convenu internationalement, ainsi que l’attachement aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne comme seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global à ce conflit.

En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Souverain a réaffirmé qu’il ne ménagera aucun effort pour la préservation de l’identité historique et ancestrale de la ville sainte, en tant que terre de cohabitation entre les religions monothéistes.

Le Souverain a également affirmé qu’il continuera à défendre le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et le respect de la liberté des rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman de la ville sainte et de la Mosquée Al-Aqsa.

le Roi a également affirmé que le Maroc place toujours la cause palestinienne au même rang que la question du Sahara marocain et que l’action du Maroc en vue de consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes. Le Souverain a relevé dans ce contexte que le Maroc poursuivra son engagement constructif en faveur de l’instauration d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient.

Partant de ce constat, et en harmonie avec ce qui a été convenu entre les deux Leaders, le Souverain a informé le Président Abbas qu’il convoquera prochainement la réunion de la 21ème Session du Comité Al-Qods, au Maroc, en vue d’examiner les moyens de consolider la préservation du Statut spécial de la ville d’Al-Qods Acharif, et de contribuer à la sauvegarde de l’inviolabilité de ses sites historiques et civilisationnels, sa symbolique spirituelle et son identité religieuse.

Dans le même contexte, il sera procédé prochainement à l’actualisation des structures de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif afin de lui donner un nouveau souffle et lui permettre de poursuivre, sous la supervision personnelle du Roi, la réalisation de plans et de programmes concrets, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’habitat, ainsi que tout ce qui se rapporte au volet social au profit des habitants Palestiniens d’Al-Qods.

Le BM mobilise 800 millions de dollars pour financer des projets sociaux, agricoles et de transport au Maroc

La Banque mondiale a mobilisé un montant de 800 millions de dollars pour financer d’importants projets sociaux, agricoles et de transport au Maroc, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances, parvenu à APA.Les accords, signés à Rabat par le ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohammed Benchaaboun, et le Directeur des opérations pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko Hentschel, concernent le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 pour une enveloppe de 400 millions de dollars, le programme Génération Green (250 millions de dollars) et le programme d’appui au secteur des déplacements urbains (150 millions de dollars), précise la même source.

Ainsi, le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 vise à appuyer les efforts du gouvernement entrepris lors de la crise sanitaire de la COVID-19, à atténuer les impacts négatifs de la crise et à renforcer le système de protection sociale par la contribution au déploiement des allocations familiales et à l’amélioration de la gouvernance, des infrastructures numériques et la cohérence des différents programmes sociaux, en soutien aux ménages pauvres et vulnérables.

Par ailleurs, le projet comprend un dispositif de financement pour imprévus autorisant la réaffectation rapide des fonds pour réagir au plus vite à d’ éventuelles urgences.

Quant au programme Génération Green, il se propose d’améliorer l’inclusion économique des jeunes en milieu rural, ainsi que l’efficacité de commercialisation et la durabilité environnementale des chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires.

De ce fait, il permettrait de stimuler les investissements dans le secteur agricole et agroalimentaire, d’augmenter la valeur ajoutée du secteur et les exportations des produits agricoles et agroalimentaires, de créer des emplois supplémentaires et d’augmenter les revenus ruraux.

Pour ce qui est du financement additionnel du programme d’appui au secteur des déplacements urbains, il tend à garantir l’extension du programme initial, suite à la réussite de ce dernier, dans le but de renforcer les capacités des institutions de transport urbain, de mettre en œuvre et d’assurer le suivi des infrastructures et services de transport urbain.

Politique et numérique au menu des quotidiens marocains

La visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, la problématique de la protection des données et la commission militaire mixte mauritano-marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Commentant la visite au Maroc d’une délégation américano-israélienne, +l’Économiste+ explique que dans un contexte géopolitique international en plein bouleversement, le Maroc était appelé naturellement à adopter une approche pragmatique, à hiérarchiser ses priorités en matière de politique étrangère et à ne pas hypothéquer les options d’avenir.

Sans pour autant renier ses engagements sur la question palestinienne, le nouvel axe de coopération permet au Maroc au contraire d’interagir de manière plus directe avec l’Etat israélien sur le dossier, relève le journal, notant que la réadaptation des paradigmes diplomatiques est articulée en parfaite cohérence avec ses choix originels, libéraux ou d’ouverture civilisationnelle et de dialogue.

D’ailleurs, les Israéliens et les Américains aussi l’ont bien compris : le Maroc est perçu comme un pays qui compte et conserve une centralité incontournable. N’en déplaise à ceux qui tiennent au statu quo et ne voudraient surtout pas renoncer à des héritages idéologiques post-coloniaux et tiers-mondistes, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient que la nouvelle guerre du XXIème siècle sera celle de la donnée et de l’information, faisant observer que depuis l’explosion ces dernières années du numérique par le biais du canal de la téléphonie mobile, des milliards d’utilisateurs de smartphones à travers le monde sont devenus plus que de simples consommateurs de minutes de communication ou même de contenu.

Sous le titre « Danger sur la Data », la publication souligne que « certes, le Maroc s’est doté très tôt d’un arsenal juridique avancé pour préserver la donnée personnelle et privée. Mais les lois à elles seules ne suffisent pas ».

Aujourd’hui, tout porte à croire que le Maroc a encore beaucoup à faire en matière de sensibilisation des citoyens sur l’importance de la protection des données, poursuit le quotidien, expliquant qu’« à peine un utilisateur sur 10 au Maroc protège son smartphone, sa tablette ou son ordinateur en recourant à des solutions appropriées ».

+Al Bayane+ rapporte que la commission militaire mixte mauritano-marocaine a tenu, lundi à Nouakchott, sa deuxième réunion sous la présidence du chef d’état-major général des Armées mauritaniennes, Général de Division, Mohamed Bamba Meguett, et l’Inspecteur général des Forces Armées Royales, le Général de corps d’armée Abdelfattah Louarak, en visite en Mauritanie.

Cette deuxième rencontre de son genre entre les deux parties a pour objectif de renforcer les relations de coopération mauritano-marocaine dans les domaines militaires et sécuritaires, ainsi que les perspectives de développement de cette coopération.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la visite de trois jours que M. Abdelfattah Louarak effectue en Mauritanie à la tête d’une importante délégation, fait savoir le journal, citant l’agence de presse mauritanienne.

Washington mobilise 3 milliards de dollars pour financer des projets d’investissement privés au Maroc et en Afrique

Les Etats Unis d’Amérique et le Maroc ont signé, mardi à Rabat, un mémorandum d’entente qui prévoit de fournir un soutien financier et technique à des projets d’investissement privés, d’un montant de 3 milliards de dollars, dans le Royaume et dans les pays d’Afrique subsaharienne, et ce en coordination avec des partenaires marocains.Cet accord, signé par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun et le chef exécutif de la Société américaine de financement du développement international (DFC) M. Adam Boehler.

Les deux pays ont également signé une lettre d’intention par laquelle le gouvernement marocain exprime son soutien à l’initiative américaine Prosper Africa.

Ainsi, une antenne de cette agence sera ouverte à l’Ambassade des États-Unis à Rabat afin de faciliter l’accès aux investisseurs américains et coopérer ensemble vers l’Afrique.

Ces accords interviennent à l’issue de la signature de la déclaration conjointe par le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.

Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée ce mardi à Rabat, par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner, et le conseiller à la sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat.

Le Maroc et Israël signent des accords de coopération dans les domaines diplomatique et économique

Le Maroc et l’Etat d’Israël ont signé, mardi à Rabat, quatre accords de coopération couvrant les domaines diplomatique, de l’aviation, de la gestion hydrique et du commerce ainsi que la promotion des investissements bilatéraux.En matière diplomatique, le Maroc et l’Etat hébreu ont signé un accord qui stipule une exemption de l’obligation de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service

Dans le domaine de l’aviation civile, les deux pays ont conclu un accord qui reconnait l’importance d’assurer des vols directs entre Israël et le Maroc. Aussi, les deux parties s’engagent à mener des discussions pour la conclusion d’un autre accord sur les services aériens.

Les deux pays ont également signé un mémorandum d’entente qui prévoit la coopération technique en matière de gestion et d’aménagement de l’eau.

Quant à la promotion des relations économiques à travers le commerce et l’investissement, les deux Etats ont signé un mémorandum d’entente qui prévoit la négociation d’autres accords devant régir ces relations. Ces accords devront porter sur une convention de non double imposition, un accord sur la promotion et la protection des investissements et un accord sur l’assistance douanière.

Ces accords interviennent à l’issue de la signature de la déclaration conjointe par le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.

Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée ce mardi à Rabat, par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner, et le conseiller à la sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat.

Signature d’une déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël

Le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël ont signé, mardi à Rabat, une déclaration conjointe qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le Conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner,  et la Conseiller à la Sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat

Dans cette Déclaration conjointe, Le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, en se référant à l’entretien téléphonique qui a eu lieu entre le Roi Mohammed VI et le Président Donald Trump, le 10 décembre 2020, ainsi qu’à leurs déclarations historiques respectives publiées le même jour, ainsi que par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, saluent l’opportunité à laquelle ont donné lieu les extraordinaires efforts des Etats-Unis et leur leadership.

Le document met aussi en exergue la Proclamation des Etats-Unis portant sur la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara, tout en stipulant que les « Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental ».

Pour faciliter les progrès dans la poursuite de cet objectif, les trois pays stipulent également que les États-Unis « encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental, et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région ».

Dans la même Déclaration, les trois pays rappellent l’échange de vues qui a eu lieu durant ledit entretien entre le Roi Mohammed VI et le Président Trump à propos de la situation actuelle au Moyen-Orient, au cours duquel le Souverain a réitéré la position « cohérente, constante et inchangée du Royaume du Maroc sur la question palestinienne, ainsi que la position exprimée sur l’importance de préserver le statut spécial de la ville sacrée de Jérusalem pour les trois religions monothéistes, pour SM le Roi, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods ».

Les trois pays reconnaissent le rôle historique dont le Maroc s’est toujours acquitté pour le rapprochement des peuples et la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et tenant compte des liens particuliers que le Roi Mohammed VI entretient avec la communauté juive marocaine vivant au Maroc et partout dans le monde, y compris en Israël, selon la Déclaration conjointe.

Ils se disent conscients que l’établissement de relations diplomatiques complètes, pacifiques et amicales est dans l’intérêt commun des deux pays, et qu’il contribuera à faire avancer la Cause de la paix dans la région, à renforcer la sécurité régionale, à ouvrir de nouvelles opportunités pour l’ensemble de la région.

Dans la déclaration, le Souverain a confirmé l’intention du Royaume du Maroc et de l’Etat d’Israël d’accorder les autorisations de vols directs entre le Maroc et Israël, y compris via les compagnies aériennes israélienne et marocaine, et d’octroyer des droits de survol et de reprendre sans délai les contacts officiels pleins et entiers entre homologues marocains et israéliens et d’établir des relations diplomatiques complètes, pacifiques et amicales.

Il s’agit aussi, selon la Déclaration Conjointe, de promouvoir une coopération économique bilatérale dynamique et innovante, de poursuivre la coopération dans les domaines du commerce; de la finance et de l’investissement, en matière d’innovation et de technologie; d’aviation civile; de visas et de services consulaires; de tourisme; d’eau, d’agriculture et de sécurité alimentaire; de développement; d’énergie et de télécommunications; et dans d’autres secteurs qui pourraient être définis d’un commun accord et de procéder à la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel-Aviv.

Sur la base de ce qui précède, souligne le document, le Maroc, les États-Unis d’Amérique et l’État d’Israël conviennent de s’engager à respecter pleinement les dispositions de la présente Déclaration, à les promouvoir et à les défendre et de convenir que chaque partie aura pleinement honoré ses engagements avant fin janvier, et qu’elle aura identifié des actions nouvelles.

Ils conviennent aussi d’œuvrer en conséquence aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral.

L’avion effectuant le premier vol direct entre Israël et le Maroc atterrit à l’aéroport de Rabat-Salé

Par Hicham Alaoui — L’avion effectuant le premier vol direct entre Israël et le Maroc a atterrit mardi en début d’après-midi à l’aéroport de Rabat-Salé en provenance de Tel-Aviv avec à son bord notamment le Conseiller principal et gendre du président américain Donald Trump, Jared Kushner, et Meir Ben Shabbat, conseiller spécial à la sécurité du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.Ce vol LY555, opéré par la compagnie israélienne El AL, et transportant une délégation américano-israélienne de haut niveau, intervient dans la foulée de la décision de reprendre les contacts officiels et les relations diplomatiques entre le Maroc et Israël.

La visite de la délégation américano-israélienne s’inscrit dans le prolongement de l’entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président Trump, le 10 décembre 2020, au cours duquel le chef de l’exécutif US a annoncé la décision historique des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume sur son Sahara.

Lors de cette visite, plusieurs accords de coopération seront signés entre les gouvernements marocain et israélien. Ces accords porteront sur le tourisme, l’industrie, l’économie, le transport aérien et d’autres accords sont en cours de préparation, selon des sources médiatiques marocaines.

Le Maroc et Israël avaient entamé des relations limitées en 1993, après les accords d’Oslo conclus entre Palestiniens et Israéliens. Ainsi, un bureau de liaison a été installé à Rabat. Après le deuxième soulèvement palestinien (Intifada) en 2000, le Royaume avait décidé de suspendre ses relations avec Israël et la fermeture du bureau de liaison en 2002.

Le Roi Mohammed VI a souligné que cette initiative « n’affectera aucunement l’engagement permanent et constant du Maroc à défendre la Cause palestinienne juste, et son inscription sur la voie de l’instauration d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient ».

A cet égard, le souverain marocain a évoqué les positions constantes et équilibrées du Maroc au sujet de la question palestinienne, réaffirmant que son pays soutenait une solution fondée sur « deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité » et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restaient « le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit », selon la même source.

Le Maroc est de ce fait, le quatrième pays arabe à convenir d’un accord de normalisation avec Israël au cours de l’année 2020, et ce, après que les Émirats arabes unis et le Bahreïn ont signé deux accords de normalisation le 15 septembre dernier.

Les quatre pays rejoignent ainsi deux pays arabes qui ont signé des accords de paix avec Israël, à savoir l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

Pour rappel, plus d’1 million de juifs d’origine marocaine vivent en Israël et préservent jusqu’à présent leurs traditions et coutumes marocaines.

La campagne de vaccination et le renforcement des mesures anti-Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’opération de vaccination contre la Covid-19 et aux nouvelles mesures d’urgence sanitaire prises par le gouvernement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’arrivée imminente des vaccins est en même temps une bonne nouvelle et un piège car, naturellement, la perspective de la vaccination peut être un facteur de relâchement.

Or, comme ce qui s’est produit à Londres et au Sud du Royaume-Uni, la baisse de la garde peut en l’espace de 24 ou 48 heures faire basculer dans un scénario cauchemar, prévient le journal, notant que les Marocains ont tenu le coup pendant neuf mois et comprendraient donc aisément qu’il faille le faire pour quelques semaines encore, s’ils veulent éviter un scénario à l’anglaise.

Le journal recommande aux autorités sanitaires marocaines davantage et de vulgariser le fait que la vaccination n’est pas du tout synonyme, du moins dans l’immédiat, d’un retour complet à la vie normale.

+Le Matin+ rapporte que sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre la Covid-19, le gouvernement a décidé de prendre, à partir du mercredi 23 décembre 2020 à 21h00 et pour une durée de trois semaines, des mesures de précaution plus renforcées.

Ces mesures concernent la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels, l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés et la fermeture totale des restaurants à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pour une durée de trois semaines, ajoute le quotidien.

+Al Massae+ souligne qu’après l’annonce officielle de l’apparition d’une nouvelle souche du Sars-Cov 2, le Maroc a annoncé la suspension des liaisons aériennes avec le Royaume-Uni, devenant ainsi le premier pays africain à entreprendre cette mesure.

Parallèlement, une cellule de veille mixte a été constituée par les ministères de la Santé et de l’Intérieur pour le suivi de toutes les données liées à ce nouveau variant du virus.

Dans le même sillage, +Bayane Al Yaoum+ rapporte que la compagnie Royal Air Maroc a annoncé la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de tous ses vols à destination et en provenance de la Grande-Bretagne.

Les passagers détenteurs de billets sur ces vols peuvent bénéficier de changement gratuit de date et/ou de destination en Europe, ou d’un remboursement de leur billet, indique la compagnie aérienne dans un communiqué, cité par la publication.

Covid-19/Maroc : Renforcement des mesures de précaution pour une période de 3 semaines

Le gouvernement marocain a décidé de prendre, à partir du mercredi à 21h00 et pour une durée de trois semaines, une série de mesures de précaution pour enrayer la propagation de la pandémie de la Covid-19.Ces mesures interviennent sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, indique lundi un communiqué de l’exécutif.

Elles prévoient la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à partir de 20h00, la déclaration d’un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Il s’agit aussi de la fermeture totale des restaurants à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pour une durée de trois semaines, précise la même source, ajoutant que toutes les mesures de précaution annoncées précédemment seront maintenues.

Le Maroc suspend ses vols avec le Royaume uni pour freiner la propagation de la nouvelle variante du COVID-19

Le gouvernement marocain a décidé de suspendre à partir de dimanche ses vols avec le Royaume uni pour freiner la propagation de la nouvelle variante du COVID-19.Selon un communiqué du gouvernement publié ce dimanche, cette décision « intervient dans le cadre des mesures d’urgence entreprises pour préserver la santé des populations et freiner la propagation de la pandémie ».

La crainte d’une résurgence de la nouvelle variante de l’épidémie du COVID a poussé plusieurs pays européens à interrompre temporairement leurs échanges avec le Royaume-Uni.

Selon le premier ministre britannique, Boris Johnson, cette nouvelle variante « se transmet bien plus facilement », ajoutant que « rien n’indique qu’il est plus mortel ou qu’il cause une forme plus sévère de la maladie ou qu’il réduit l’efficacité des vaccins ».

Politique et migration se partagent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent à la question du Sahara, aux résultats de l’enquête du HCP sur la question migratoire et à la migration clandestine.+Assahraa Al Maghribia+ souligne que les adversaires de l’intégrité territoriale ont essuyé moult revers durant l’année 2020, tant au niveau de l’Assemblée générale de l’ONU qu’au niveau du Parlement européen, avant que la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara ne vienne démêler le sérieux de la bêtise. « Preuve en est, l’annonce de l’ouverture d’un Consulat américain à Dakhla et l’adoption de la carte du Maroc, incluant les provinces du Sud ».

En plus de la décision en elle-même, sa résonance continue au niveau international dérange bien des esprits, relève le quotidien, ajoutant que ce qui fait mal le plus au « polisario » et son créateur, ce sont les perspectives prometteuses qui attendent les provinces du Sud, que le Roi Mohammed VI veut ériger en locomotive du développement régional et continental.

« Nous sommes sur la bonne voie, au grand dam des haineux! », lance-t-il, évoquant le nombre de consulats ouverts récemment à Laâyoune et Dakhla.

+Al Bayane+ évoque les chantiers à réaliser durant 2021, année considérée comme une transition vers la prochaine ère d’un Maroc uni, libre et prospère.

« On n’a plus le droit de continuer à tolérer un Maroc à double vitesses, alors qu’il met le cap sur une phase neuve, fondée sur la confiance universelle traduite par la panoplie d’investissements attendus dans le Sud », soutient le quotidien.

Pour lui, c’est « une occasion opportune de rompre avec des pratiques néfastes qui rongent le tissu sociétal et qui entravent l’évolution sur les bases de la justice sociale et spatiale, l’Etat de droit et des institutions, la lutte contre le monopole, la rente, l’impunité, la corruption, la dépravation… ».

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la dernière enquête du HCP apporte des éléments irréfutables sur la question migratoire au Maroc, évoquant, entre autres, la question des transferts. « L’écrasante majorité des MRE sondés par l’enquête a déclaré avoir envoyé de l’argent durant les 12 derniers mois qui ont précédé l’enquête ».

La publication avance que les récents indicateurs de l’Office des changes montrent que même en 2020 et malgré toutes les difficultés économiques en Europe, les MRE ont transféré encore plus que l’année dernière.

D’autres éléments mis en exergue par l’enquête du HCP viennent tordre le cou à de fausses idées et croyances répandues, ajoute le journal, relevant qu’à peine 23% des personnes qui n’ont jamais émigré déclarent avoir l’intention de le faire dans les années qui viennent. Et pour plus de 80% d’entre elles, il s’agit plus d’un souhait exprimé que d’un réel projet.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des Garde-Côtes de la Marine Royale, en patrouille en Méditerranée, ont porté assistance, samedi matin, à 127 candidats à la migration irrégulière à majorité originaires d’Afrique subsaharienne, dont 14 femmes et deux mineurs.

Les migrants étaient à bord d’embarcations pneumatiques de fortune, a précisé une source militaire, citée par le journal, ajoutant que les secourus ont été pris en charge par les unités de la Marine Royale avant d’être ramenés sains et saufs aux différents ports du Royaume et remis à la gendarmerie royale pour les procédures d’usage.

Maroc : prolongation pour 4 semaines supplémentaires des mesures préventives au niveau Grand Casablanca

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger les mesures préventives en vigueur au niveau du Grand Casablanca et des provinces de Berrechid et de Benslimane à partir du dimanche 20 décembre à 21h00 pour une durée de quatre semaines, et ce pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19.Ces mesures portent sur l’interdiction de toute forme de déplacement nocturne entre 21 heures et 6 heures à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelles, l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers les préfectures et provinces du Grand Casablanca émise par les autorités locales compétentes et la fermeture des terrains de proximité et des parcs.

Il s’agit aussi de la fermeture à 20 heures des restaurants et des cafés, ainsi que de tous les magasins et les grands centres commerciaux, l’arrêt des déplacements via les bus du transport en commun et le tramway à 21 heures, la fermeture à 15 heures des marchés de proximité et l’encouragement du travail à distance dans les cas qui le permettent.

Toutes les mesures préventives prises auparavant resteront en vigueur dont la fermeture des hammams et des salles de sport et l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes.

Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation régulière, menées par les comités de veille et de suivi, et conformément aux recommandations de la commission scientifique et technique sur la nécessité de poursuivre les mesures nécessaires pour faire face à la propagation du coronavirus.

Maroc : La RD Congo inaugure son Consulat général à Dakhla

La République Démocratique du Congo (RDC) a inauguré, samedi, son consulat général à Dakhla, devenant ainsi la 9ème représentation diplomatique ouverte dans cette ville du sud du Maroc en moins d’une année.La cérémonie d’inauguration a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue de la République Démocratique du Congo (RDC), Mme Marie Tumba Nzeza.

Depuis le début de l’année, la ville de Dakhla a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des consulats de Gambie, de la Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau et de la République de Guinée Équatoriale, en plus de la République d’Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain.

Aussi, les Etats Unis d’Amérique vont ouvrir un Consulat général à Dakhla après avoir reconnu officiellement la souveraineté du Royaume sur son Sahara.