Le consulat général à Dakhla revêt un caractère politique et diplomatique significatif (ministre congolaise des AE)

L’ouverture d’un consulat général de la République Démocratique du Congo (RDC) à Dakhla revêt un caractère politique et diplomatique significatif et concrétise la reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara, a affirmé, samedi à Dakhla, la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères congolaise, Marie Tumba Nzeza.Ce consulat général se veut un cadre administratif qui maintient le lien physique avec la communauté congolaise et un lieu de concertation et de promotion des relations économiques, commerciales, culturelles et scientifiques, a indiqué Mme Tumba Nzeza lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration de cette représentation diplomatique.

« Beaucoup de potentialités existent dans cette région, et nous espérons vivement que le geste étatique que nous posons aujourd’hui soit de bon augure pour un développement rayonnant et fructueux entre les deux pays », a-t-elle fait savoir.

Dans cette lignée, la cheffe de la diplomatie congolaise a indiqué que l’ouverture de ce poste consulaire est en réalité une nouvelle étape qui s’est ouverte dans les relations historiques et privilégiées qu’entretiennent le Maroc et la RDC, incarnées dans l’entente et la compréhension qui existent entre le Roi Mohammed VI et le président congolais, Félix Tshisekedi.

Mme Tumba Nzeza a souligné que ces liens ont consolidé les relations de fraternité et d’amitié unissant les deux pays et peuples depuis 1960, tout en réitérant la profonde gratitude du peuple et du président congolais au Souverain marocain pour l’assistance médicale apportée à son pays, afin d’aider les Congolais à se protéger et à combattre efficacement la pandémie du coronavirus.

Fidèle à ses principes, « la RDC a toujours rejeté toute velléité de balkanisation des pays africains en général et du Royaume du Maroc en particulier », a-t-elle poursuivi, précisant qu’en 1984, la République Démocratique du Congo s’est placée aux côtés du Maroc, lorsque le Royaume avait décidé de sortir de l’Organisation de l’Unité Africaine.

« Notre pays n’hésita pas un seul instant d’emboîter le pas au Maroc et de prendre ses distances vis-à-vis de l’organisation continentale, en suspendant sa participation à ses travaux pendant plus de deux ans », a-t-elle rappelé.

Parallèlement à ce soutien à l’intégrité et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara, il sied de rappeler la solidarité indéfectible que le Maroc a toujours manifesté envers la RDC, chaque fois que son intégrité territoriale était aussi menacée, a-t-elle soutenu, citant à cet égard la participation des soldats marocains aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies au Congo en 1960 et l’intervention des troupes marocaines au Zaïre (ancienne appellation de la RDC) en 1977 et 1978, en vue d’aider les forces armées zaïroises à bouter hors du territoire national les rebelles qui avaient attaqué la province du Katanga (alors Shaba), ainsi que la participation du Maroc avec un contingent dans la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Dans ce cadre, elle a tenu à remercier le peuple marocain, « dont les fils ont versé leur sang, aux côtés de leurs frères congolais, pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC », soulignant que son pays apporte et apportera son soutien dans les efforts de paix engagés par les autorités marocaines dans le Sahara marocain.

Mme Tumba Nzeza a, d’un autre côté, salué la récente décision des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.

A cette occasion, le Consul général de la République Démocratique du Congo, Nestor Bamialy Wawa a été installé dans ses fonctions.

Depuis le début de l’année, la ville de Dakhla a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des consulats de Gambie, de Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau et de la République de Guinée Équatoriale, en plus de la République d’Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain.

Aussi, les Etats Unis d’Amérique vont ouvrir un Consulat général à Dakhla après avoir reconnu officiellement la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

Politique, aviation et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les développements de la question du Sahara, l’activité aéroportuaire et les investissements des migrants au Maroc sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ souligne que la nouvelle étape consistera à renforcer davantage les provinces du Sud sur le plan économique, à les équiper en infrastructures et à leur faire jouer le rôle de hub qu’elles jouent déjà naturellement entre le Maroc et l’Afrique.

La prochaine étape devrait être une prise de relève du développement par le secteur privé, d’une part, et des élites locales, de l’autre, ajoute l’hebdomadaire, notant que « là aussi, le Maroc a déjà balisé le terrain. Les investissements privés dans les provinces du Sud ne devraient pas tarder à se réaliser aussi bien pour les capitaux nationaux, que pour ceux étrangers ».

Quant à la relève des élites locales, le Maroc n’aura besoin ni d’improviser, ni d’inventer, car le process de régionalisation avancée, lancé en 2012, constituera le cadre le plus naturel de l’autonomie avancée, poursuit-il, estimant que « c’est tout cela qui fait la cohérence et la force de la position marocaine ».

Abondant dans le même sujet, +La Nouvelle Tribune+ note que ce qui est profondément remarquable dans les Tweets du Président Trump dédiés à cette reconnaissance, c’est qu’il a pris soin de valider expressément la solution du plan d’autonomie avancée pour les provinces du Sud comme base d’un règlement politique, durable et négocié de la question saharienne.

Cette position du Maroc a pris, au fil des années, une consistance réelle, magnifiée désormais par l’appui américain, souligne la publication, faisant observer qu’elle est considérée comme une base sérieuse et réaliste pour une solution définitive par une grande partie de la communauté des États, confirmée d’ailleurs par les successives résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le renouvellement du mandat de la Minurso qui, depuis plusieurs années désormais, n’évoquent plus du tout l’idée totalement irréalisable d’un référendum.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que « si quelqu’un croit que le Président américain s’est réveillé un beau matin et s’est tout d’un coup dit qu’il fallait signer sa proclamation, c’est qu’il se trompe », souligne le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. « La décision américaine est l’aboutissement d’un long processus conduit par SM le Roi Mohammed VI, au moins depuis mai 2018 avec la première rencontre tenue par le Souverain et le conseiller du Président américain, Jared Kushner », explique-t-il dans un entretien, notant que depuis, le Roi, en personne, l’évolution de ce dossier.

« Il a envoyé des lettres au Président, a diligenté des délégations et en a reçu d’autres. Il y avait eu aussi des échanges de messages verbaux ». « Cette décision aurait pu prendre la forme d’un simple tweet qui se serait fait vite oublié par le tweet suivant. Mais SM le Roi a insisté pour qu’elle ait une valeur juridique dans son fond comme dans sa forme. Il a donc fallu du temps pour passer du tweet, qui aurait pu être interprété comme une position personnelle du Président américain, à la proclamation officielle ayant force de loi ».

+Le Matin+ rapporte que les aéroports marocains ont accueilli 6.523.369 passagers à l’issue des 11 premiers mois de l’année 2020, en chute de 71,68% par rapport à fin novembre 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V a enregistré 2.689.222 passagers, en baisse de 71,57%, tandis que celui de Marrakech-Menara a accueilli 144.688 passagers (-75,41) et d’Agadir-Al Massira 551 533 passagers (-70,13%), précise l’ONDA dans un communiqué.

Pour le seul mois de novembre, les aéroports du Royaume ont enregistré une baisse du trafic aérien de 81,24% à 374.731 passagers. L’aéroport Mohammed V a accueilli 45% environ de ce trafic, soit 168.313 passagers, en régression de 78,21%.

+L’Economiste+ se fait l’écho d’une enquête réalisée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) et qui a conclu que seuls 2,9% des migrants marocains actuels ont réalisé des projets d’investissement au Maroc, 3,4% parmi les hommes et 1,8% parmi les femmes.

Cette proportion augmente avec l’âge, passant de 2,4% pour les migrants âgés de 30 à 39 ans, à 6,7% pour les 50-59 ans et 8,2% pour les 60 ans et plus, indique le HCP dans son enquête nationale sur la migration internationale 2018-2019, notant que 2,3% des migrants actuels ont investi à l’étranger, 2,8% pour les hommes et 1,3% pour les femmes

Les résultats de cette enquête font également ressortir que les secteurs d’investissement au Maroc sont d’abord l’immobilier, puis l’agriculture, la construction, le commerce et les services, précisant que l’immobilier au sens large (comprenant la construction et l’acquisition de terrains non agricoles) atteint six dixièmes des investissements. L’écrasante majorité des migrants actuels (97,1%) n’investit pas au Maroc, tient à souligner la même source, relevant que les raisons de non-investissement sont liées principalement à l’insuffisance de capital, aux procédures administratives compliquées et au faible appui financier et manque d’incitations fiscales.

Maroc : Inauguration à Rabat de l’Observatoire Africain des Migrations

Par Hicham Alaoui — L’Observatoire Africain des Migrations (OAM) a été inauguré, vendredi à Rabat par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine (UA), Mme Amira El-Fadel.Cette structure africaine dédiée aux migrations est de nature à doter le continent d’un outil efficace lui permettant de répondre à son besoin réel et pressant de générer une meilleure connaissance, compréhension et maitrise du phénomène migratoire, de développer la collecte, l’analyse et l’échange de données entre les pays africains, et de favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.

L’Observatoire devra aider les pays africains à renforcer leurs compétences en vue d’élaborer des politiques migratoires nationales leur permettant une meilleure gestion des flux migratoires. Il constitue une réponse pratique pour pallier au manque des données sur les migrations en Afrique et pour remédier à la problématique des politiques migratoires souvent inefficaces en raison du manque de ces données.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a fait savoir que la mise en place de l’Observatoire Africain des Migrations est « le fruit de deux ans de travail laborieux et de collaboration fructueuse de notre pays avec la Commission de l’Union Africaine ».

Selon lui, cette inauguration ne pouvait mieux tomber. Elle coïncide avec la célébration de la Journée internationale des migrants (18 décembre), une coïncidence heureuse, qui n’est pas que symbolique, a-t-il dit. L’inauguration de cette structure migratoire « envoie un message fort à la communauté internationale, sur la détermination du Maroc et de l’Afrique à assoir une meilleure gouvernance migratoire à l’échelle du continent », a relevé le ministre.

Pour lui, cette inauguration « intervient, aussi, à quelques jours du 2ème anniversaire du Pacte Mondial pour des Migrations Sûres, Ordonnées et Régulières que nous avions adopté à Marrakech, il y a 2 ans ».  « Le Pacte de Marrakech et l’Observatoire de Rabat ont cela de complémentaire qu’ils servent la même cause, à des échelles différentes », a estimé M. Bourita.

L’inauguration de l’Observatoire est la démonstration du leadership volontariste du Roi Mohammed VI en tant que Leader de l’Union Africaine sur la question migratoire, a-t-il souligné, ajoutant que cette instance panafricaine est « la proposition phare de l’Agenda Africain sur la Migration, présenté par Sa Majesté le Roi, en janvier 2018, à l’occasion du 30ème Sommet de l’Union Africaine ».

L’Observatoire est une instance pionnière en Afrique. Il est la première instance de l’Union Africaine que le Maroc abrite. Mais plus que pionnier, il doit être novateur aussi, dans son approche et dans son fonctionnement, a expliqué le ministre.

Par un travail efficace de démystification : les stéréotypes sur la migration africaine sont erronés. L’Observatoire est là pour le démontrer ! Par une approche positive : L’Observatoire doit éclairer, par des données objectives, tout le potentiel de la migration au regard du nexus migration-développement, a-t-il encore enchainé.

Pour ce qui est de la mission dévolue à l’Observatoire, le ministre a fait savoir que cette structure doit, ainsi, assurer une « triple fonction » : de compréhension, d’anticipation et de proposition et doit se déployer comme un outil de plaidoyer et d’aide à la prise de décision, une plateforme de dialogue entre experts et parties prenantes africaines et un instrument de renforcement des capacités africaines.

Pour sa part, la Commissaire de l’UA aux affaires sociales, Mme Amira El-Fadel a indiqué que cet Observatoire est la première institution continentale de ce type en Afrique et marque « le début de nos efforts pour fournir des données équilibrées et adaptées aux besoins de l’Afrique dans le domaine des migrations.

Selon elle, la majeure partie de la migration en Afrique est intra-continentale. Une migration bien gérée peut être bénéfique au développement socio-économique à la fois pour les pays d’origine et d’accueil des migrants. « Une migration bien gérée n’est possible que lorsque les pays disposent de données à jour sur le phénomène migratoire, lesquelles sont fondées sur des preuves. Et l’Observatoire va fournir ces preuves au continent », a-t-elle estimé.

Pour elle, une migration gérée de manière cohérente permet aux pays du continent de récolter les fruits des liens entre migration et développement, assurant que la Commission de l’Union africaine ne ménagera aucun effort pour garantir que l’Observatoire africain des migrations soit un centre d’excellence de classe mondiale.

Et d’annoncer que l’Observatoire sera dirigé par la Tunisienne Laila Ben Ali. Diplomate de carrière, Mme Ben Ali a roulé sa bosse dans la sphère diplomatique en occupant de nombreux postes de responsabilités au sein de l’UA. Elle avait été nommée Ambassadeur Représentant de l’UA en Libye et était désignée directeur général de l’Institut Africain des statistiques basé à Tunis.

Sa carrière a été également auréolée par ses fonctions au sein de la Division Genre et Développement à la direction de la Femme, au sein de l’Union africaine, installée ans dans la capitale éthiopienne, depuis 2007, où elle chapeautée cette structure.

Première femme tunisienne ingénieure en statistiques (diplômée du Maroc), Mme Ben Ali s’était spécialisée dans les études démographiques et sociales (en tant que sous-directeur au ministère de la Femme) avant d’embrasser une carrière d’enseignante universitaire à la faculté des Lettres de Sfax.

Sa nouvelle fonction à la tête de l’Observatoire africain des migrations serait de faire ériger cette instance en un mécanisme, qui de par sa nature technique et opérationnelle, permet de générer une meilleure connaissance du phénomène migratoire, de créer un narratif africain sur la migration, de renseigner et de favoriser l’harmonisation de politiques migratoires efficientes.

Par ses activités, cette structure de la migration oeuvrera également à partager les données collectées via un système interconnecté associant différentes politiques et d’améliorer les capacités des pays de l’UA dans une optique d’amélioration de la situation des migrants et la mise en valeur du nexus migration-développement.

En somme, elle devra jouer un rôle important pour fédérer et soutenir des initiatives continentales existantes sur la migration dans le continent.

Politique, migration, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent notamment aux derniers développements de la question nationale, à la question migratoire, à la campagne de vaccination anti-Covid-19 et à la situation du secteur de l’automobile.+Al Bayane+ souligne qu’il serait candide de croire que le président du pays de l’oncle Sam s’est réveillé un beau matin comme par enchantement pour reconnaître la marocanité du Sahara, expliquant que ce qui paraît être désormais une réalité en chair et en os, n’aurait jamais été un fait fortuit, mais sans nul doute, l’aboutissement ardu d’un long processus de persuasion et de discernement.

La diplomatie marocaine sous l’insigne posée et circonspecte du Roi Mohammed VI, s’est savamment épluchée le dossier de toutes parts pour en faire le leitmotiv de choix à la conclusion de ce conflit en proie à la malveillance, soutient la publication.

Fidèle à son approche plutôt pacifiste, confortée par la communauté internationale, notre pays a dû affûter son coup magistral, sur des années de réflexions matures, relève-t-il, évoquant notamment la réintégration de l’Union africaine et l’engagement du Royaume en faveur de la solidarité et le développement des peuples et l’implantation dans le sud du Maroc de plusieurs représentation diplomatiques.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration de Pierre Henri Dumont, Secrétaire général adjoint du parti Les Républicains (LR), principale formation politique de droite en France, qui a affirmé que la décision des Etats-Unis de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur son Sahara est « courageuse » et l’Union Européenne et la France doivent leur « emboîter le pas », en vue de clore définitivement ce conflit gelé.

« Sincèrement, le décret signé par Donald Trump est une décision qui peut faire bouger les lignes et qui les fera bouger je l’espère. Car il semble évident à la lecture des traités internationaux que la souveraineté marocaine sur le Sahara ne fait l’objet d’aucune discussion possible », a-t-il indiqué.

Selon le député français, « ce conflit gelé doit être définitivement soldé ». « Et si la décision américaine de reconnaissance et d’ouverture de consulat économique permet de pouvoir avancer dans cette direction, c’est tant mieux », a-t-il dit.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le secteur de l’automobile au Maroc a connu de profondes mutations au cours des deux dernières décennies, faisant observer que le Royaume est passé d’un importateur tout court à l’un des principaux producteurs exportateurs de voitures en un laps de temps relativement court.

Aujourd’hui, le meilleur reste à venir pour un secteur qui n’a pas encore dit son dernier mot, relève le quotidien, notant que bien que la pandémie du coronavirus fut passée par là, ce qui s’est traduit par une baisse significative de l’activité, l’automobile est en train de reprendre du poil de la bête à travers une vraie montée en régime.

La même situation s’applique au marché de l’automobile qui mise gros sur les promotions de la fin d’année pour doper les ventes, soutient-il, soulignant que si la concurrence est rude, les concessionnaires sont plus que jamais décidés à terminer l’année en beauté.

Au registre sanitaire, +Maroc le Jour+ fait savoir que dans l’attente de la réception des premières doses du vaccin anti-Covid19, les autorités sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui sera d’une durée ne dépassant pas trois mois.

La campagne s’étalera en effet sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé, rapporte la publication.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, ciblera en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

+Al Bayane+ rapporte que l’Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) au Maroc a félicité le Royaume pour son engagement « remarquable » vis-à-vis de la gouvernance de la migration.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, l’OIM-Maroc salue également les efforts déployés par le Royaume pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM) et de la Stratégie Nationale de l’Immigration et de l’Asile (SNIA) afin d’assurer la prise en charge équitable et l’inclusion des migrant-e-s dans la société d’accueil, incluant les enfants migrants non accompagnés et séparés.

Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle l’importance de la protection des migrant-e-s en situation de vulnérabilités et de bâtir des sociétés inclusives et résilientes.

Maroc : Inauguration vendredi à Rabat de l’Observatoire africain des migrations

L’Observatoire Africain des Migrations (OAM) sera inauguré, vendredi à Rabat par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine (UA), Mme Amira El Fadil, annonce-t-on jeudi à Rabat.Cette structure africaine dédiée aux migrations est de nature à doter le continent d’un outil efficace lui permettant de répondre à son besoin réel et pressant de générer une meilleure connaissance, compréhension et maitrise du phénomène migratoire, de développer la collecte, l’analyse et l’échange de données entre les pays africains, et de favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.

L’Observatoire devra aider les pays africains à renforcer leurs compétences en vue d’élaborer des politiques migratoires nationales leur permettant une meilleure gestion des flux migratoires. Il constitue une réponse pratique pour pallier au manque des données sur les migrations en Afrique et pour remédier à la problématique des politiques migratoires souvent inefficaces en raison du manque de ces données.

Institution de l’UA, l’Observatoire africain des migrations est articulé autour d’une « triple fonction de compréhension, d’anticipation et d’action ». Ses activités, de nature technique et opérationnelle, permettront de générer une meilleure connaissance du phénomène migratoire, de créer un narratif africain sur la migration, de renseigner et de favoriser l’harmonisation de politiques migratoires efficientes.

Il permettra aussi à l’Afrique d’honorer une grande partie de ses engagements liés à la mise en œuvre du Pacte mondial de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, pour relever les défis rencontrés dans la gouvernance migratoire.

Cette structure de la migration oeuvrera également à partager les données collectées via un système interconnecté associant différentes politiques et d’améliorer les capacités des pays de l’UA dans une optique d’amélioration de la situation des migrants et la mise en valeur du nexus migration-développement. Il doit jouer un rôle important pour fédérer et soutenir des initiatives continentales existantes sur la migration dans le continent.

La RD Congo ouvre samedi un consulat général à Dakhla

La République Démocratique du Congo (RDC) va ouvrir, samedi prochain, un Consulat général à la ville Dakhla au Sahara marocain, pour devenir ainsi la 9ème représentation du genre dans cette ville et de la 19ème au total dans le Sud marocain, a annoncé jeudi le ministère marocain des Affaires étrangères.Pour cette raison, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Mme Marie Tumba Nzeza se trouve en visite officielle au Maroc où elle s’est entretenue ce jeudi à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec « satisfaction », la convergence de points de vue des deux pays sur les questions d’intérêt commun, faisant part de leur détermination à œuvrer pour consolider les relations de coopération bilatérale dans les différents domaines.

Le Maroc et la RDC entretiennent, de longue date, d’étroites relations diplomatiques et économiques, régies par un très grand nombre d’accords bilatéraux.

Le dialecte marocain, un facteur déterminant d’inclusion sociale

L’insertion dans une société passe par un certain niveau de maîtrise de la langue du pays d’accueil. Une conviction qui a poussé l’Association « Papiers Pour Tous » en partenariat avec l’Association marocaine pour les industries culturelles créatives « MadNess », de lancer une campagne pour encourager et inciter les étrangers non arabophones installés au Maroc à apprendre le dialecte marocain (la Darija), plus particulièrement les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.Cette campagne intervient suite à la prise de conscience que la quasi majorité des étrangers non arabophones, et plus particulièrement les migrantes et migrants, installés au Maroc depuis plusieurs années, ne parle pas ou parle peu la Darija, consacrant par là même, l’idée d’étrangers en transit et ne cherchant pas à s’intégrer dans le pays d’accueil, le Maroc, selon un communiqué conjoint des deux associations.

Depuis que le phénomène migratoire au Maroc a commencé à devenir une réalité, la dynamique de défense des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile s’est focalisée sur une approche, somme toute légitime, de réclamation des droits (droit à la résidence, droit au travail, droit à l’éducation, droit à la santé, droit à la libre circulation…) en omettant que les étrangers ont également des devoirs envers leur pays d’accueil, notamment l’apprentissage de la langue nationale, facteur essentiel et déterminant dans le processus de leur inclusion dans la société marocaine.

Pour ces raisons, « Papiers Pour Tous » et « MadNess » estiment que le moment est venu de plaider en faveur de l’apprentissage de la Darija, d’inviter les étrangers, non arabophones, à faire cet effort et d’appeler les autorités à assumer leurs responsabilités et à mettre en place les politiques et mesures nécessaires pour relever ce défi.

« L’apprentissage de la Darija contribuera sensiblement à améliorer la communication entre les étrangers non arabophones et les citoyens marocains dans la vie quotidienne, sur les lieux de travail…et à réduire la xénophobie, la méfiance entre les communautés et les discriminations raciales », lit-on dans le communiqué conjoint.

A cet effet, « Papiers Pour Tous » a produit en partenariat avec MadNess, une capsule de sensibilisation qui sera partagée sur les réseaux sociaux. De plus, pour mieux expliquer et soutenir sa démarche, « Papiers Pour Tous » organisera, vendredi 18 décembre à partir de 20h, un webinaire dédié à l’analyse du rôle du Darija dans l’inclusion des étrangers au Maroc qui verra la participation d’experts et chercheurs dans le domaine de la migration et de la sociologie.

Le couscous inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

Le couscous, le plat qui représente le mieux la culture gastronomique du Maroc et des autres pays du Maghreb, a été inscrit mercredi sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.Déposée en mars 2019, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays du Maghreb à savoir le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, qui ont réussi à monter un dossier solide en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.

Selon l’UNESCO, cette inscription fait suite à une candidature commune présentée par les quatre pays du Maghreb. Intitulé « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous », le dossier maghrébin figurait parmi une quarantaine d’autres candidatures soumises au Comité en vue de statuer sur leur inscription sur la Liste 2020.

Le couscous est le plat qui véhicule le mieux la culture maghrébine à travers le monde. La gastronomie marocaine est en effet connue dans le monde entier et le couscous est le plat incontournable du royaume. Mangé en groupe, en famille et/ou entre amis, le couscous véhicule également les valeurs de partage du Maroc et des pays du Maghreb.

Avec des origines ancestrales, le couscous a une recette qui n’a pas changé depuis des siècles. Chacun des pays du Maghreb le prépare avec des ingrédients différents. Au Maroc il est préparé soit salé avec une mosaïque de légumes soit sucré avec les raisins secs mêlés aux oignons assortis de cannelles.

La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner durant six jours, outre 42 candidatures à la liste représentative, quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que quatre propositions pour le registre des bonnes pratiques de sauvegarde et deux demandes d’assistance internationale.

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Le Maroc est membre de ce comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.

Maroc : Les autorités à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination anti-Covid-19

Les autorités marocaines sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui durera 12 mois, selon le ministère de la Santé qui attend toujours l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois Sinopharm et britannique AstraZenca.En effet, la campagne s’étalera sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, devra cibler en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

Des espaces et points de de vaccination ont été aménagés, sous forme d’unités relevant de centres de santé, qui dispenseront des prestations à travers deux modes : le premier verra les bénéficiaires se déplacer eux-mêmes vers les stations de vaccination. Dans le deuxième mode, ce sont des unités mobiles qui se déplaceront vers des hôpitaux, usines, administrations, cités universitaires ou prisons.

Afin d’assurer la gestion de cette campagne nationale, un système informatique a été adopté pour permettre l’inscription préalable et la prise de rendez-vous, sachant que l’inscription est automatique pour les porteurs de la Carte d’identité nationale ou du titre de résidence.

Toutes les autres personnes sont appelées à s’inscrire auprès des autorités locales de leur lieu de résidence pour bénéficier de la vaccination qui repose sur la gratuité, la transparence, la solidarité et le volontariat. Après inscription et prise de rendez-vous, un SMS sera envoyé aux personnes concernées via le numéro 1717 pour les informer de la date et du centre de vaccination.

Ce système, doté d’un registre électronique de vaccination, comprend également des données liées à l’identité des personnes à vacciner, le type de vaccin, les dates d’administration des deux doses.

De même, les équipes de vaccination sont équipées de tablettes connectées à Internet pour inscrire les personnes bénéficiaires. Un suivi à distance des bénéficiaires sera assuré via l’application « Jawaz Assiha » et la plateforme « Yakadaliqah » afin de sonder les éventuels effets secondaires. Celle-ci permettra de gérer le stock des vaccins, des seringues et différents autres outils nécessaires à cet effet.

Au niveau territorial, la stratégie prévoit la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels.

Dissipant les craintes sur d’éventuels effets du vaccin, le ministre de la santé Khalid Ait Taleb a assuré, mardi devant le parlement, que les essais cliniques du vaccin n’ont pas encore enregistré des effets secondaires graves mais uniquement des effets secondaires locaux, tels que les douleurs au point d’injection, l’éruption cutanée, les maux de tête et la fatigue.

La campagne nationale de vaccination est une véritable réponse à la pandémie avec comme objectif d’atteindre un taux de couverture d’au moins 80%, nécessaire pour assurer l’immunité collective et progresser vers un retour à la vie normale.

Washington transmet à l’ONU sa décision de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Les Etats-Unis d’Amérique ont adressé mardi, en la personne de leur représentant auprès des Nations Unies, Kelly Craft, leur proclamation de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et au président du Conseil de Sécurité Jerry Matthews Matjila.Washington a ainsi demandé d’annexer cette proclamation comme document du Conseil de Sécurité.

Dans la correspondance de Kelly Craft, les Etats-Unis affirment, en plus de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, que l’offre d’autonomie du Royaume reste « la seule base pour parvenir à une solution au conflit ».

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi dernier lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump. Cette décision américaine rappelle au monde entier la justesse de la cause marocaine.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les récents développements de la question nationale, la campagne de vaccination, la réforme des entreprises publiques et la mise en place d’une nouvelle unité de production de coiffes à Kénitra, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Bayane+ souligne que la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président américain « est en passe de mettre du feu dans les provinces du Sud en matière d’éclosion, sous toutes ses formes », ajoutant que la prochaine installation de l’antenne consulaire de la première puissance du monde « mettrait également du punch dans ce brassage diplomatique qui prend forme à grandes enjambées ».

La publication relève que « la représentation se focalisera sur l’aspect économique au sein de cette région dont les jalons du développement sont déjà incrustés, à travers le lancement d’une panoplie de projets dans les lieux, notamment le complexe portuaire, le réseau routier, autoroutier et l’ensemble urbain ».

Il s’agira, selon lui, dans un proche avenir de la conurbation au standing mégalopole mais pareillement, de l’universalité géostratégique où prospère une diversité de cultures et d’idées sur le vivre-ensemble et foisonne une interaction sur les grands idéaux de l’humanité.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, qui a affirmé que le Maroc n’a encore réceptionné aucune dose du vaccin anti-Covid jusqu’à présent, notant que le vaccin qui sera administré au lancement de la campagne de vaccination n’a pas encore été défini.

Si le Maroc a conclu des accords pour se procurer un vaccin chinois et un autre britannique, la priorité sera donnée au vaccin qui sera réceptionné en premier, a expliqué le ministre, faisant savoir que d’importants moyens logistiques ont été mobilisés au niveau des aéroports de Casablanca et de Marrakech et des vols internes pour l’acheminement du vaccin vers les différentes zones.

La campagne de vaccination débutera dès la réception des premières doses, a-t-il indiqué, expliquant la nécessité de recevoir des doses suffisantes pour garantir la continuité de l’opération de vaccination.

Revenant sur la question de la restructuration des entreprises publiques, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’« il serait trop réducteur et naïf de penser que la promulgation d’un texte de loi et la création d’une agence suffiraient à donner de la consistance à une vraie réforme des entreprises publiques ».

Car, selon le journal, il ne s’agit là que de résultantes qui devraient venir couronner le travail de refonte qui, lui, doit se faire en profondeur.

« Pour donner réellement une traduction fidèle de la volonté royale, l’administration et le gouvernement devraient d’abord faire un état des lieux, un diagnostic très précis et développer un modèle viable et durable », préconise-t-il.

+Al Bayane+ rapporte que l’équipementier automobile américain Adient compte investir 15,5 millions d’euros pour mettre en place une nouvelle unité de production de coiffes à la Zone d’accélération industrielle à Kénitra et ce, suite à un protocole d’accord signé avec le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique.

En vertu de ce protocole d’accord, ce leader mondial du segment des sièges automobiles renforce ses activités au Maroc à travers un important programme d’investissement portant notamment sur cette usine de fabrication de coiffes pour les clients du groupe (PSA, VW et Toyota), fait savoir le quotidien.

Réalisée sur un terrain de 24.500 m², cette unité permettra de générer 1.600 emplois et un chiffre d’affaires à l’export de 60 millions d’euros pour servir 750.000 véhicules.

Maroc : la banque centrale maintient inchangé son taux directeur

La banque centrale marocaine a décidé, mardi, de maintenir inchangé le taux directeur à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement « accommodante », ce qui assure un financement adéquat de l’économie, indique mardi un communiqué de la banque.Analysant l’évolution de la conjoncture aussi bien internationale que nationale et les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque actualisées sur la base des dernières données disponibles, des développements récents liés à l’évolution de la pandémie et à la réponse des autorités, ainsi que des orientations de la loi de finances de 2021, l’institution monétaire prévoit ainsi que l’économie marocaine devrait se contracter de 6,6% pour l’ensemble de cette année, avant de rebondir de 4,7% en 2021 et de 3,5% en 2022.

« Pour l’ensemble de l’année 2020, l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un repli de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole », précise la même source, notant qu’après une forte baisse de l’activité au deuxième trimestre, la reprise post-déconfinement reste lente et partielle en lien notamment avec les restrictions locales et sectorielles instaurées pour endiguer la recrudescence des contaminations ainsi que les incertitudes entourant l’évolution de la pandémie aux niveaux national et international.

Pour la banque centrale, les perspectives d’évolution durant 2021 et 2022 restent entourées d’un degré élevé d’incertitudes, mais les développements récents dont essentiellement l’initiative de la vaccination anti-COVID-19 à grande échelle au niveau national et dans plusieurs pays partenaires, ainsi que la mise en place d’un fonds stratégique dédié à l’investissement suggèrent que la balance des risques serait orientée à la hausse.

Quant à l’inflation, elle devrait terminer cette année avec une moyenne de 0,7% et rester quasi stable en 2021 avant d’atteindre 1,3% en 2022, révèle l’institution financière, soulignant que cette évolution est en lien notamment avec l’amélioration prévue de la demande intérieure. 

Le Conseil de la Banque du Maroc a également noté qu’après s’être affaiblie au deuxième trimestre, l’inflation a connu une nette accélération à partir du mois d’août, tirée principalement par l’augmentation des prix des produits alimentaires à prix volatils. 

Pour ce qui est des comptes extérieurs, les données à fin octobre montrent un repli quasi généralisé des échanges de biens. Les exportations ressortent en recul de 10,1%, tirées notamment par des baisses des ventes du secteur automobile et du textile, et les importations de 16,6%, en lien particulièrement avec la contraction des achats de biens d’équipement, des produits finis de consommation ainsi que de la facture énergétique.

Le Maroc attend toujours l’arrivée du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois et britannique (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a souligné mardi que son département attend toujours l’arrivée du vaccin contre la Covid-19 des laboratoires chinois, Sinopharm et britannique AstraZeneca.Dans un exposé présenté devant le parlement sur la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19, le responsable gouvernemental a indiqué que le lancement de la campagne de vaccination nationale est tributaire de la réception des premières doses de la part de l’un des laboratoires.

Selon lui, l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections. Ainsi, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population.

Le Maroc est bien préparé pour l’opération de vaccination qui va durer 12 semaines, a-t-il assuré, faisant savoir que le ministère de la Santé a mis en place un entrepôt national pour stocker les vaccins et élaboré un plan d’action pour recevoir, stocker et distribuer le vaccin dans des conditions sûres sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, un plan de communication a été développé visant à sensibiliser les citoyens à tous les aspects liés au processus de vaccination, ajoutant que la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 est une réponse réelle et sérieuse pour enrayer la pandémie.

Et de préciser qu’une couverture vaccinale d’au moins 80% est nécessaire pour obtenir une protection et une immunité collectives qui ouvrent la voie à un retour à une vie normale, soulignant que la collaboration entre les secteurs gouvernementaux et les ONG demeure d’une grande valeur pour atteindre les objectifs escomptés.

Un total de 23,8 millions de Marocains seront vaccinés dans 2.867 centres installés à cet effet et 9.908 points de vaccination mobiles, lit-on dans la stratégie nationale de vaccination. Une équipe de vaccination composée de 18.504 entre médecins, infirmiers et administratifs, est mobilisée pour réussir cette opération de grande envergure, précise-t-on.

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la restructuration des entreprises publiques sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui revient sur la décision américaine sur la marocanité du Sahara, écrit que pour transformer l’essai américain en une victoire irréversible, « la mobilisation à l’international doit être totale », précisant que dans le contexte actuel, nos partis sont attendus sur d’autres fronts plus offensifs.

En appui à la diplomatie officielle, les responsables des partis politiques et la société civile doivent faire preuve d’ingéniosité pour exécuter une stratégie de conquête, préconise la publication, soulignant que certaines formations appellent déjà les États amis à suivre l’exemple américain, en manifestant leur soutien au Maroc par des mesures concrètes.

La diplomatie parlementaire, qui dispose d’un dossier en béton à défendre, doit se déployer, ajoute-t-il, notant que le lobbying via les groupes d’amitié interparlementaires ou via les Internationales libérale ou socialiste, peut-être d’un grand apport.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration de l’ex-ministre français, Jean-Louis Borloo qui a estimé que l’Union européenne devrait « suivre le pas » et reconnaître, elle aussi, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, comme l’a fait l’administration américaine, en vue de clore définitivement ce dossier.

« L’UE doit comprendre que le Maroc n’est pas seulement un partenaire privilégié mais que c’est un partenaire absolument vital dans la relation entre l’Europe et l’Afrique », a-t-il indiqué, affirmant espérer que la décision américaine « aura une influence », sur les pays formant le bloc européen, à leur tête la France.

Pour M. Borloo, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est le couronnement de « tout un cheminement du peuple marocain, de SM le Roi Mohammed VI et de son père, feu SM Hassan II ». Son annonce vient « changer complètement la donne ». Elle aura des répercussions « formidables » sur la région, a-t-il affirmé.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la restructuration des entreprises publiques, qui est aujourd’hui lancée, pourrait être finalement une fenêtre idéale pour que l’État actionnaire et tuteur clarifie mieux le business model qu’il veut.

Commentant l’opération que vient de réaliser l’ONCF, qui a pu lever 2 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à travers une émission obligataire, le quotidien se demande si toutes les entreprises publiques puissent drainer des investisseurs sans la garantie de l’État parce que leur statut est souvent une source d’ambiguïté.

Leur mission de service public est vitale pour le pays, surtout quand elles opèrent dans des secteurs névralgiques et lourdement capitalistiques comme l’énergie, le transport, les infrastructures, explique le journal, notant toutefois que le service public n’est pas toujours synonyme de profitabilité.

L’ouverture d’un Consulat du Bahreïn à Laâyoune, une initiative historique et un soutien à la marocanité du Sahara (ministre)

Par Hicham Alaoui — Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdellatif Ben Rached Ziani a affirmé que l’ouverture d’un Consulat général du Bahreïn à Laâyoune est une initiative « historique » et un soutien à la « marocanité du Sahara ».« C’est une initiative historique et un soutien du Bahreïn à l’intégrité territoriale du Maroc et sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire ainsi qu’à ses intérêts nationaux », a souligné le chef de la diplomatie bahreïnie lors d’un point de presse tenu lundi avec son homologue marocain, Nasser Bourita à l’issue de l’inauguration du Consulat bahreïni à Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines.

Et d’ajouter que le Bahreïn tient à développer ses relations avec le Maroc dans tous les domaines, saluant par la même occasion, la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur la Sahara et d’ouvrir un Consulat à Dakhla.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que l’ouverture d’une représentation diplomatique du Bahreïn à Laâyoune est une « consécration de la position constante de Manama au sujet du Sahara marocain ».

« Bahreïn est un allié du Maroc et l’ouverture d’un Consulat à Laâyoune n’est pas une décision surprenante mais plutôt une consécration de la solidarité effective du Manama vis-à-vis du Royaume et de son intégrité territoriale », a-t-il dit lors de ce point de presse.

Pour lui, l’inauguration d’un consulat bahreïni coïncide avec des événements importants notamment la fête nationale du Bahreïn, la décision des Etats Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité du Sahara et l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate pour faciliter le flux des personnes et des marchandises.

Selon le ministre marocain, l’ouverture du consulat du Bahreïn à Laâyoune revêt une importance particulière dans la mesure où elle consacre la dynamique diplomatique dans cette région du Sahara, sachant que 18 pays africains, asiatiques et arabes ont déjà inauguré leurs consulats que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla. D’autres pays vont ouvrir leurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud du Royaume avant la fin de cette année, a-t-il fait savoir.

Pour rappel, le Maroc a été l’un des premiers pays à reconnaître le Bahreïn après son indépendance le 15 août 1971, et a accrédité son premier ambassadeur résident à Manama en 1988, tandis que le Bahreïn a ouvert son ambassade à Rabat en juillet 1997.

 Au registre économique, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste en deçà du niveau de leurs relations politiques. Il est estimé à 1,79 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2019.

Les investissements bahreïniens Au Maroc ont atteint 77,5 millions de dirhams en 2018 contre 92 millions de dirhams en 2019, et ciblent majoritairement les secteurs de l’immobilier, du commerce, du tourisme et des grands travaux.

En juin 2018, Gulf Air, le transporteur national du Royaume de Bahreïn, a lancé une ligne directe Manama-Casablanca, à hauteur de 5 vols par semaine.

Maroc : Inauguration du Consulat général du Bahreïn à Lâayoune

Par Hicham Alaoui — Le Royaume du Bahreïn a inauguré, lundi, son Consulat général Lâayoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines, devenant ainsi la 10ème représentation diplomatique étrangère dans cette ville érigée en capitale consulaire du Royaume.La cérémonie d’inauguration de ce Consulat a été présidé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue bahreini, Abdellatif Ben Rached Ziani en présence des élus de la région et d’autres personnalités civiles.

Il s’agit de la deuxième représentation diplomatique d’un pays arabe à Laâyoune après celle des Emirats arabes unis inaugurée en novembre dernier.

Cet événement diplomatique intervient après le succès remporté par le Maroc dans la question du Sahara notamment la reconnaissance officielle des Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara et le large soutien international à l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate. Ceci atteste, incontestablement, de la légitimité des mesures prises par le Maroc en vue de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et condamnant, par la même occasion, les provocations répétées du « polisario » et de ses milices.

La reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara commentée par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la reconnaissance par les Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la grande annonce de l’administration américaine de sa reconnaissance de la souveraineté totale et absolue du Maroc sur le Sahara est une confirmation de la réalité historique connue de tous.

La publication qui reconnaît que la cause juste du Maroc s’est toujours trouvée tributaire des enjeux internationaux et régionaux du moment, souligne que l’implication personnelle indéfectible et constante du Roi Mohammed VI, de Feu SM le Roi Hassan II et de toutes les composantes de la société sans aucune exception est restée inaliénable depuis plus d’un demi-siècle.

De son côté, +l’Économiste+ relève qu’aujourd’hui plus qu’hier, la balle est entre les mains du Maroc. Sur le plan diplomatique, Rabat dispose d’assez de ressources et d’ingénierie pour optimiser la décision américaine dans le processus de résolution définitive de cette question.

La présence d’entreprises américaines dans les provinces du sud créera, à coup sûr, une nouvelle dynamique sur la base de la logique de gagnant-gagnant, estime le quotidien, ajoutant que le but est aussi de faire du Sahara marocain, une plateforme pour accéder au marché africain.

+Al Bayane+ note que le Maroc, depuis longtemps, fut fort urbi et orbi de la justesse de sa cause sacrée et partisan bec et ongles de la légalité internationale pour parachever son intégrité territoriale.

Pour la publication, ce qui se fait, au fil du temps, sans pour autant forcer ce destin inéluctable, donne raison à une Nation qui non seulement, eut à avoir gain de cause de cette longue et ardue épreuve, mais en fait également l’édifice de stabilité et d’essor pérennes au sein de la région.

+Assabah+ précise que la décision de Washington a tourné la page de 45 ans de séparatisme, balisant ainsi la voie à la stabilité dans la région et au développement régional au grand bonheur des populations de la région.

Une ère nouvelle démarre ainsi, mettant un terme à de longues décennies de conflit artificiel, écrit le quotidien, faisant savoir que le successeur de Donald Trump à la Maison blanche, Joe Biden, validera la décision historique de son prédécesseur, comme l’ont confirmé plusieurs voix américaines.

Cette percée diplomatique sera consolidée prochainement par des accords dans plusieurs domaines pour raffermir le partenariat stratégique entre les États-Unis d’Amérique et le Maroc, souligne le quotidien.

Ce tournant historique a été fortement soutenu par la communauté internationale, mettant en exergue l’implication effective et opérationnelle des Etats-Unis d’Amérique dans le soutien à la marocanité du Sahara.

Au niveau national, le quotidien rapporte les déclarations des leaders politiques ayant souligné la pertinence et la clairvoyance de la politique étrangère du Roi Mohammed VI et de la sereine diplomatie marocaine sous la conduite du souverain.

Les Etats-Unis adoptent une carte du Maroc intégrant le Sahara

L’ambassadeur des États-Unis, David Fischer, a présenté, samedi à Rabat, une carte du Maroc qui inclut les provinces du Sud, qui a été officiellement adoptée par le gouvernement américain.« Je suis ravi de présenter la carte du Royaume du Maroc officiellement adoptée par le gouvernement américain », a souligné M. Fischer lors d’un point de presse tenu dans le sillage de la décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Cette carte est la « représentation tangible » de la proclamation audacieuse faite par le Président Donald Trump il y a deux jours, qui reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara, a-t-il indiqué.

Il a, en outre, souligné qu’il compte offrir cette carte comme présent au Roi Mohammed VI, en signe de reconnaissance du leadership « audacieux » du Souverain et Son soutien continu et précieux en faveur de l’amitié profonde entre les Etats Unis d’Amérique et le Maroc.

L’ambassadeur américain a, par la suite, signé la carte complète du Maroc que le gouvernement américain a officiellement adoptée.

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

De nombreux pays africains saluent la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Plusieurs pays africains ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara et d’ouvrir un consulat à Dakhla.Ainsi, le gouvernement gabonais a « salué » la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain et d’ouvrir un consulat des États Unis à Dakhla.

De son côté, le Royaume d’Eswatini a salué la décision historique des États-Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.

« Le Royaume d’Eswatini a l’honneur de se joindre au peuple marocain pour célébrer la décision historique prise par les États-Unis d’Amérique durant l’année 2020 de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara », écrit le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale d’Eswatini dans un communiqué.

« Eswatini applaudit également la décision des États-Unis d’ouvrir sous peu un Consulat à Dakhla à des fins économiques », ajoute le communiqué.

« Cette évolution confirme notre conviction des droits et responsabilités souverains du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara », note-t-il.

Pour sa part, l’Union des Comores a appris avec beaucoup de satisfaction la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, qui constitue un tournant considérable dans le dénouement du conflit autour du Sahara marocain.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Diaspora de l’Union des Comores, affirme avoir appris, avec beaucoup de satisfaction, la reconnaissance, par les Etats-Unis d’Amérique, de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

Cette décision américaine constitue un tournant considérable dans le dénouement de ce conflit autour du Sahara marocain.

L’Union des Comores se réjouit de cet acte diplomatique posé par les Etats-Unis d’Amérique, lequel conforte sa décision d’ouverture de la première représentation diplomatique à Laâyoune.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la décision royale relative à la gratuité du vaccin anti-Covid et la participation des jeunes aux élections.+Finances News Hebdo+ écrit que « tout au long de la crise pandémique, et depuis le premier cas de contamination enregistré en mars dans le Royaume, le Roi Mohammed VI a posé des actes forts, à haute portée, qui ont permis au Maroc de faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie, tant sur le plan sanitaire qu’économique ».

De la fermeture des frontières à la campagne de vaccination massive décidée, en passant par le confinement strict de la population et la mise en place du Fonds Covid-19, les choix ont été à la mesure des enjeux que pose cette crise sanitaire mondiale, se félicite la publication.

Dernière décision forte prise par le Souverain le mardi 8 décembre la gratuité du vaccin contre la Covid-19 pour tous les Marocains, et ce alors que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, laissait entendre, quelques jours auparavant, que « les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti Covid19 sont toujours en cours au sein du gouvernement », poursuit le journal, notant qu’encore une fois, SM le Roi a donc tranché dans le vif, ne laissant aucune place aux atermoiements qui, forcément, prêtent foi à la rumeur et aux mauvaises interprétations, voire aux polémiques parfois stériles.

Abordant la problématique de la participation des jeunes lors des échéances électorales, +La Vie Éco+ souligne que les jeunes Marocains sont parfaitement lucides sur les enjeux de l’implication dans le débat de la chose politique, arguant qu’il suffit de scruter les forums et les groupes de discussion sur les réseaux sociaux pour comprendre la soif de la jeunesse marocaine pour le débat d’idées, la critique, l’échange…

Selon la publication, il serait trop simpliste de penser que l’on pourrait convaincre ces jeunes de s’impliquer en insistant uniquement sur la nécessité de leur présence dans le champ politique. « Ce serait les réduire seulement à un réservoir de voix ».

Les partis et la classe politiques sont aujourd’hui interpellés sur l’offre qu’ils ont pour cette classe d’électeurs dont le profil est diamétralement opposé avec d’autres profils où puisaient certains partis, estime-t-il, expliquant qu’ils ont certainement et naturellement un niveau d’instruction plus élevé et ils sont ouverts et connectés au monde.

Partenariat stratégique Maroc-USA : Une série d’annonces prévues la semaine prochaine (ambassadeur)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer a fait savoir qu’une série d’annonces sont prévues la semaine prochaine pour raffermir le partenariat stratégique entre les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc.« La semaine prochaine, nous envisageons de faire une série d’annonces qui vont consolider le partenariat stratégique USA-Maroc en matière de développement économique et de commerce, tout en renforçant le rôle du Maroc en tant que leader économique sur le plan régional », a souligné le diplomate américain lors d’un point de presse tenu vendredi à Rabat.

Mettant en avant la solidité des relations historiques américano-marocaines qui marqueront l’année prochaine le 200ème anniversaire de l’établissement par Washington de sa première représentation diplomatique au Maroc, l’ambassadeur US s’est dit convaincu que le Royaume dispose d’un « avenir économique » solide après la sortie de l’actuelle crise liée à la pandémie mondiale de Covid-19.

Il a d’autre part rappelé que les Etats-Unis vont ouvrir un consulat à Dakhla pour soutenir et encourager les projets d’investissement et de développement qui vont apporter des « avantages tangibles ».

Le diplomate américain a aussi rappelé dans ce sens que le Royaume est le seul pays en Afrique lié aux Etats-Unis par un accord de libre-échange.

Pour rappel, les Etats-Unis ont décidé jeudi de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. A titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, Washington a décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et de contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Sahara : La France considère le plan d’autonomie marocain comme « une base de discussions sérieuse et crédible »

La France considère que le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue « une base de discussions sérieuse et crédible », pour régler le conflit du Sahara qui « n’a que trop duré ».Réagissant vendredi à la décision américaine de reconnaitre la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a indiqué que le conflit au Sahara « n’a que trop duré et fait peser un risque permanent de tensions, comme nous l’avons vu récemment à El Guerguarat. La France est attachée à la recherche d’une solution politique dans le cadre de la légalité internationale. Elle est, sur cette base, favorable à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».

« Dans cette perspective, la France considère le plan d’autonomie marocain comme une base de discussions sérieuse et crédible », a-t-elle dit.

S’agissant de la question palestinienne, la France a salué « le rappel par les autorités marocaines de leur soutien à la solution des deux États vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité »et souligné « l’importance des négociations entre les parties pour parvenir à une paix durable ».

« Avec ses partenaires, la France est déterminée à contribuer à une reprise du dialogue sur la base du droit international et des paramètres agréés », a-t-elle ajouté.

Politique, social et développement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce vendredi s’intéressent notamment à la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara, à la question palestinienne, à la priorité de la question sociale et aux chantiers de développement dans la ville d’Agadir.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu jeudi un entretien téléphonique avec le président américain, Donald Trump. Cet entretien a été l’occasion pour les deux chefs d’État de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Il a été l’occasion d’annoncer la décision historique des États Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume sur son Sahara.

Cette décision est le fruit d’intenses concertations sur le sujet entre les deux Chefs d’État depuis plusieurs années, indique le journal, citant un communiqué du Cabinet royal.

En effet, le président Trump a promulgué le jour même un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

+L’Economiste+ fait savoir que le Roi Mohammed VI a eu ce jeudi un entretien téléphonique avec Mahmoud Abbas Abou Mazen, président de l’Autorité Nationale Palestinienne.

Lors de cet entretien, le Roi a réaffirmé que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne « demeure inchangée ». Dans ce sens, le Souverain a souligné que « le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement a permis de recentrer les priorités, notant que la protection sociale figure en tête de ces priorités au moins pour les trois prochaines années, notamment après la décision royale d’élargir la couverture médicale pour toucher l’ensemble des Marocains.

L’une des plus importantes ripostes marocaines dès le déclenchement de la pandémie a porté sur le plan social avec la mise en œuvre d’une indemnité forfaitaire pour les salariés se trouvant en arrêt temporaire de travail pour cause de l’état d’urgence sanitaire, rappelle la publication, expliquant que les chiffres sont édifiants et montrent l’ampleur de ce chantier réussi par le Royaume.

Entre mars et juin 2020, ce sont pratiquement un million de salariés qui ont bénéficié d’un montant total de plus de 5,5 milliards de dirhams, détaille-t-il, soulignant que ce résultat a été rendu possible grâce à l’implication de l’ensemble des parties prenantes, sachant que les salariés du secteur du tourisme vont continuer à bénéficier du dispositif jusqu’à la fin de cette année.

De son côté, +Al Bayane+ relève en ce moment marqué par la cruauté sanitaire qui s’obstine à durer et faire mal, la persistance de la construction sur les artères de la capitale du Souss.

Les chantiers ininterrompus jalonnent les recoins de la ville pour mettre sur pied le grand pari du plan de développement urbain lancé, en février dernier, par le Roi Mohammed VI, rapporte le quotidien, ajoutant qu’une batterie de projets prend place dans ce « beau rucher fécond ».

Cette dynamique paraît se déployer à pas résolus, dans les délais impartis sans nul atermoiement, souligne-t-il.

Mohammed VI : Le Maroc ne « renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien ».

Le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc ne « renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien ».« Le Maroc, qui place la cause palestinienne en tête de ses préoccupations, ne renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien, et restera, comme il était toujours, Roi, gouvernement, et peuple, aux côtés de nos frères palestiniens, et continuera son engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient », a souligné le Souverain lors son entretien téléphonique jeudi avec président de l’Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas.

Lors de cet entretien, le Roi a informé le président palestinien de la teneur de l’entretien téléphonique qu’il a eu avec le président américain, réaffirmant que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne demeure « inchangée », indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes.

Dans ce sens, il a souligné que le Maroc « soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », ajoute la même source.

« En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et de respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa », poursuit le communiqué.

Il a également affirmé que le Maroc mettra à profit toutes les dispositions et contacts convenus entre le Souverain et le président américain pour promouvoir la paix dans la région, et que cela n’affecte en aucun cas l’engagement constant et continu dans la défense de la cause palestinienne juste.

Le Maroc et Israël vont reprendre leurs relations diplomatiques

Le Maroc et Israël vont reprendre les contacts officiels et établir leurs relations diplomatiques dans les meilleurs délais.Lors d’un entretien téléphonique, le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump, ont échangé sur la situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, indique jeudi un communiqué du Cabinet royal.

À cet égard, le Roi a évoqué les positions constantes et équilibrées du Royaume du Maroc au sujet de la question palestinienne, soulignant que le Maroc soutient une solution fondée sur deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit, souligne la même source.

 En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la Coopération Islamique, le Souverain marocain a souligné la nécessité de préserver le statut spécial de cette ville.

Il a également insisté sur « le respect de la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que sur le respect du cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa, conformément à l’appel d’Al-Qods/Jérusalem signé par Sa Majesté le Roi, Commandeur des Croyants, et Sa Sainteté le Pape François, lors de la visite de Sa Sainteté à Rabat le 30 mars 2019 », ajoute-t-on.

 Eu égard au rôle historique que le Maroc a toujours joué dans le rapprochement des peuples de la région et dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et compte tenu des liens spéciaux qui unissent la communauté juive d’origine marocaine, y compris en Israël, à la personne de Sa Majesté le Roi, le Souverain a informé le Président américain que le Maroc entend accorder les autorisations de vols directs pour le transport des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens en provenance et à destination du Maroc.

Le Maroc va également reprendre les contacts officiels avec les vis-à-vis israéliens et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais et partant « promouvoir des relations innovantes dans les domaines économique et technologique dont, à cet effet, œuvrer à la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays, comme cela fut le cas antérieurement et pendant plusieurs années jusqu’en 2002 ».

Le Roi a souligné que ces mesures n’affectaient en aucune manière l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient, poursuit le communiqué du Cabinet royal.

Les Etats-Unis soutiennent la proposition d’autonomie marocaine au Sahara (Maison blanche)

Les Etats Unis d’Amérique reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara, lit-on dans la proclamation officielle de la maison blanche publiée ce jeudi.« Les Etats-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental. Par conséquent, à compter d’aujourd’hui, les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental », selon la Maison Blanche.

Et d’ajouter que les Etats-Unis « estiment qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible. Nous exhortons les parties à engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Pour faciliter les progrès vers cet objectif, les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris dans le territoire du Sahara occidental, et à cette fin ouvriront un consulat dans le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région, précise la même source.

« Par conséquent, je, Donald J. Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des Etats-Unis, proclame par la présente que les Etats-Unis reconnaissent que l’ensemble du territoire du Sahara occidental fait partie du Royaume du Maroc », conclut la Proclamation de la Maison Blanche.

Washington reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara et décide l’ouverture d’un consulat à Dakhla

Les Etats unis d’Amérique ont reconnu, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara et décident l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.Lors d’un entretien jeudi avec le Roi Mohammed VI, le président américain Donald Trump a informé le Souverain de « la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain », indique un communiqué du Cabinet royal.

 Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud, ajoute la même source.

 A cette occasion, le Souverain a exprimé, en son nom et au nom de l’ensemble du peuple Marocain, au président américain sa profonde gratitude aux États-Unis d’Amérique pour cette prise de position historique.

Il a également transmis ses « sincères remerciements au président américain et à son équipe pour ce soutien franc et sans ambiguïté à la Marocanité du Sahara ; soutien qui renforce le partenariat stratégique puissant entre les deux pays et le rehausse au niveau de véritable alliance qui englobe l’ensemble des domaines », souligne-t-on

Le Souverain marocain a souligné que bien que l’occasion ne se soit pas présentée pour rencontrer directement son le Président américain, les consultations et la coordination se sont poursuivies, en particulier depuis la visite de M. Jared Kushner, Conseiller spécial du président USen mai 2018, qui a été décisive sur différentes questions, y compris ce sujet ; ainsi qu’à travers les contacts, l’échange de délégations et un certain nombre de visites non officielles.

« Cette position constructive des Etats-Unis d’Amérique vient renforcer la dynamique de la consécration de la marocanité du Sahara marocain, confirmée par les positions de soutien par un ensemble de pays amis, ainsi que par les décisions de nombreux pays d’ouvrir des consulats dans nos Provinces du sud », poursuit le communiqué.

 Elle intervient également après l’intervention décisive et efficace des Forces Armées Royales, dans la zone de Guerguerat, afin de maintenir la sécurité et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens avec les pays frères africains.

Maroc : lancement de MEDI1 Podcast

Le groupe de médias Medi1, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé, à Tanger (Maroc), sa plateforme Podcast pour répondre aux nouveaux modes de consommation des médias sur le digital.L’application mobile Medi1Podcast, téléchargeable sur tous les smartphones, ainsi qu’à travers la plateforme numérique « medi1podcast.com », permet de découvrir des podcasts au contenu original et diversifié, accessibles dès aujourd’hui dans les catégories news, sport, culture, société et fiction avec des fréquences quotidiennes et hebdomadaires, informe la note.

Ces podcasts comprennent d’une part des contenus originaux natifs et d’autre part des produits phares connus du grand public de Medi1, radio et télévision, et réadaptés au format podcast, poursuit le document.

Cette nouvelle plateforme sur le marché audiovisuel numérique vise à apporter davantage d’innovation pour les auditeurs et internautes.

Le public peut, dès aujourd’hui, télécharger l’application Medi1Podcast et découvrir les premiers épisodes d’un contenu inédit, et s’abonner à ses podcasts favoris. Un contenu disponible également sur les plateformes Spotify, Apple Podcast et Google Podcast, conclut le communiqué.

Santé et finances meublent la Une des quotidiens marocains

La décision royale sur la gratuité du vaccin contre la Covid-19 et la levée de 3 milliards de dollars sur le marché international, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Assabah+ rapporte que le Souverain a tranché sur une question qui divisait jusque-là le gouvernement en décidant que le vaccin serait gratuit pour tous les Marocains, surtout ceux d’entre eux qui ne disposent pas d’une couverture médicale.

Le quotidien parle d’une population de 22 millions de Marocains qui serait lésée autrement. Le souverain est donc intervenu pour mettre fin à ce différend qui divisait le gouvernement, à quelques jours du lancement de la campagne de vaccination.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que l’initiative royale a été très bien accueillie par les Marocains qui n’ont pas hésité à exprimer, sur les réseaux sociaux, leur reconnaissance et leur fierté de cette sollicitude royale. De son côté, poursuit le quotidien, le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie a salué cette initiative royale, tout en précisant qu’il s’agit sans doute d’un nouveau pas sur le chemin de la généralisation de la couverture médicale pour tous les Marocains, qui sera effective au terme de l’année prochaine.

Pour sa part, +Al Akhbar+ commente ce noble geste royal qui puise son essence dans la sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain, depuis l’apparition des premiers cas de contamination à ce virus au Maroc.

La publication souligne que le fait d’avoir été vacciné contre la grippe saisonnière, dans le cadre d’une campagne en cours, n’exclut pas une nouvelle vaccination contre la Covid-19 dans le cadre de la campagne nationale en instance de lancement.

Évoquant justement le vaccin contre la grippe, dont une nouvelle formule est inoculée aux Marocains pour la première fois cette année, il souligne qu’il est, lui aussi, gratuit, mais uniquement pour certaines catégories de bénéficiaires, notamment pour le personnel médical du ministère de la Santé, les femmes enceintes et les malades souffrant d’insuffisance rénale. 

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc vient d’émettre, mardi 8 décembre, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant global de 3 milliards de dollars. Une occasion de renouer le contact avec les investisseurs américains. Les détails.

Après une absence de 7 ans, le Maroc signe sur le compartiment du dollar. Le pays vient d’émettre un emprunt obligataire sur le marché financier international, en trois tranches d’un montant total de 3 milliards de dollars, indique le journal.

Selon le quotidien, cette émission a plusieurs conséquences bénéfiques pour le pays. La première est la reprise du contact avec les investisseurs américains. La deuxième concerne la diversification des sources de financement. La troisième, enfin, a trait à l’établissement de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc, comme le précise le ministère de tutelle.

 Ainsi, cette émission, placée auprès des investisseurs de qualité, notamment les gestionnaires de fonds, les compagnies d’assurance et les fonds de pension, s’est traduite par une large distribution géographique, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, souligne le journal.

En septembre dernier, le pays avait émis un emprunt obligataire d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions chacune, rappelle le quotidien, reprenant dans la foulée les propos du département de tutelle qui signale que « le carnet d’ordres a dépassé les 2,5 milliards d’euros émanant de 197 investisseurs », mettant ainsi en avant la confiance des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation.