Hydrocarbures : le Congo veut rejoindre Forum international de l’énergie

Le sujet de cette adhésion a été au menu de la récente visite à Riyad, en Arabie saoudite, du ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

 

En marge du 12e symposium sur les perspectives énergétiques organisé à Riyad, le ministre des Hydrocarbures, qui assure la présidence de la conférence ministérielle de l’Opep,  a présenté aux partenaires le dossier d’adhésion de son pays à l’IEF. Pour cela, Bruno Jean Richard Itoua a échangé avec le prince saoudien, Abdulaziz Bin Salman al-saud, et les responsables du Forum.

Quatre ans après avoir adhéré à l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), le Congo veut radhérer le Forum international de l’énergie (IEF). L’IEF est une organisation intergouvernementale regroupant 70 États. dont le but est de favoriser une meilleure compréhension mutuelle et une meilleure prise de conscience des intérêts énergétiques communs parmi ses membres. Il constitue le facilitateur neutre d’un dialogue mondial sur l’énergie, ouvert, informé et continu. Ses pays membres coopèrent dans le cadre neutre du Forum afin d’assurer la sécurité énergétique.

Cette organisation est unique car ses participants n’incluent pas seulement les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Opep, mais aussi des principaux acteurs comme le Brésil, la Chine, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, le Mexique. Les pays membres de l’IEF représentent plus de 90% du pétrole et du gaz dans le monde, c’est pourquoi les réunions ministérielles biennales du Forum sont les plus grands rassemblements de ministres de l’Énergie au monde.

Il faut préciser qu’à Riyad le ministre Bruno Jean Richard Itoua a pris part  à une table ronde ministérielle consacrée à la transition énergétique au cours de laquelle il a défendu la position de son pays en faveur du mix énergétique.

Les participants au 12e symposium sur les perspectives énergétiques ont planché sur les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie, la sécurité énergétique et la stabilité des marchés et enfin sur la problématique de la transition énergétique, ainsi que l’état des lieux de l’évolution de la technologie en matière de protection de l’électricité verte.