Congo : la CNDH trace sa nouvelle feuille de route

Les nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont entamé, le 22 septembre à Brazzaville, leur première session ordinaire consacrée à l’adoption des textes fondamentaux et à la définition du plan stratégique 2025-2028.

 

Installés après l’élection de leur bureau décisionnel le 6 août dernier, les commissaires de la CNDH se réunissent jusqu’au 26 septembre pour jeter les bases du fonctionnement interne de l’institution. Au programme : l’examen et l’adoption du règlement intérieur, fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement, du règlement financier garantissant la transparence dans la gestion des ressources, ainsi que du plan stratégique 2025-2028 qui doit traduire les ambitions du mandat en cours.

La session prévoit également la mise en place de sous-commissions spécialisées, chargées de préparer avis, rapports ou déclarations en fonction des thématiques confiées.

Dans son allocution d’ouverture, le président de la CNDH, Casimir Ndomba, a rappelé l’importance de cette étape inaugurale.

« Aujourd’hui marque le point de départ de notre mandat collectif, mais également le coup d’envoi de la première épreuve de notre aventure commune au sein de notre institution. J’invite chacun de nous à faire preuve d’ouverture, d’écoute et de rigueur, afin que les décisions que nous prendrons reflètent à la fois l’esprit de responsabilité et le sens de l’intérêt général », a-t-il précisé

Il a également souligné la portée nationale et internationale de la mission confiée à la commission, dans un contexte marqué par de fortes attentes en matière de respect de la dignité humaine et de protection des libertés fondamentales.

Partenaire technique et financier, le système des Nations unies au Congo a réaffirmé son engagement à accompagner la CNDH dans ce processus de consolidation institutionnelle. Pour Abdourahamane Diallo, coordonnateur résident des agences onusiennes, il s’agit d’un tournant décisif :

« Une telle réforme renforcerait non seulement la crédibilité institutionnelle de la CNDH, mais ouvrirait également des perspectives d’appui, de financements pérennes indispensables pour répondre aux défis liés aux ressources. »

Créée par la loi n˚30-2018 du 7 août 2018, la CNDH a pour mission le suivi, la protection et la promotion des droits de l’homme au Congo. Elle constitue un espace de concertation et de dialogue entre les citoyens, les pouvoirs publics et la société civile. Cette première session ordinaire se veut ainsi une étape déterminante pour renforcer sa crédibilité et asseoir son rôle de garant des droits humains dans le pays.

ongo : une nouvelle feuille de route pour accélérer l’inclusion numérique

Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Économie numérique, Léon Juste Ibombo, l’a dévoilé, à Brazzaville.

 

La feuille de route mise en place par le ministère des Postes, Télécommunications et Économie numérique s’articule autour de plusieurs axes stratégiques.

«Le président de la République a rappelé avec fermeté aux membres du gouvernement, la nécessité d’accélérer la réalisation des projets prioritaires, symbole de la réponse attendue par les populations face à leurs besoins essentiels. Il a insisté sur des réalisations concrètes », a expliqué Léon Juste Ibombo.

Pour la Société des Postes et de l’Épargne du Congo (SOPECO), la priorité est de restaurer un climat social apaisé, condition sine qua non pour relancer les réformes structurelles et développer de nouveaux produits numériques innovants. Congo Telecom SA, quant à elle, s’apprête à lancer son réseau mobile dans les principales villes du pays, un projet crucial pour l’opérateur historique.

L’Agence de Développement de l’Économie Numérique (ADEN) entend accompagner les jeunes innovateurs, de suivre le portail e-gouvernement et d’organiser des initiatives comme le prix Denis Sassou N’Guesso.

Le Projet d’Accélération de la Transformation numérique (PATN) prévoit de connecter 186 localités rurales aux communications électroniques et de former 1200 jeunes aux compétences numériques. D’autres actions comprennent la restructuration de la Direction générale des Postes et Télécommunications, ainsi que la réduction de la fracture numérique par l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE).

Congo-Camu : élaboration d’une feuille de route de prise en charges des assurés

L’atelier de cadrage de la gouvernance de la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu), s’est clôturé jeudi 31 octobre à Brazzaville.

 

Lancé mercredi 30 octobre, par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, l’atelier visait à promouvoir une gouvernance saine et efficiente de la Camu au bénéfice de ses assurés sociaux.

Pendant deux jours, les parties prenantes à cet atelier ont parlé des dispositions statutaires et réglementaires guidant la gouvernance de la Camu ; le point global sur le plan de déploiement de la caisse, ainsi que la présentation du processus de digitalisation de la Camu). Il s’est également agi de de faire un point sur le niveau de préparation des formations sanitaires, dans la perspective de la prise en charge effective prochaine des assurés sociaux ; d’évaluer le niveau et le mécanisme de la mobilisation des ressources financières au profit de la Camu.

Les travaux ont permis l’élaboration d’une feuille de route relevant l’engagement des parties prenantes. Ladite feuille de route servira de fil conducteur des activités qui seront déployées jusqu’au démarrage effectif de la prise en charge des assurés de la Camu prévues en 2025.