Congo : un dernier hommage rendu à Yhombi Opango

Le corps de l’ex-président congolais victime du coronavirus en mars dernier, a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays.

La journée de vendredi 30 octobre a été décrétée journée de deuil national en mémoire d’un ancien président de la République, Yhombi Opango. L’ex-président congolais Jacques Joachim Yhombi Opango mort de coronavirus en mars dernier à France à l’âge de 81 ans. Son corps a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays pour être inhumé.

Les drapeaux étaient en berne toute cette journée de vendredi sur toute l’étendue du territoire congolais pour un hommage à cet ancien Chef de l’Etat. Mais toutes les manifestations non autorisées ont été interdites.

C’est l’esplanade du Palais des congrès qui a servi de cadre à la cérémonie d’hommage. Après l’hommage qui a duré un peu plus d’une heure, la dépouille de Yhombi Opango a été transférée à Owando, son fief du nord-Congo, où elle sera portée en terre ce samedi.

Jacques Joachim Yhombi Opango, a été président en République du Congo entre 1977 et 1979.

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Le Zimbabwe rouvre ses frontières terrestres à partir du 1er décembre

Le Zimbabwe a décidé de la réouverture de ses frontières aux véhicules de tourisme et aux piétons, à partir de début décembre, à un moment où le pays assouplit lentement les restrictions imposées il y a sept mois pour contenir la propagation de la Covid-19.La ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que six des dix postes frontaliers du pays seraient rouverts dès le 1er décembre tandis que les quatre autres resteraient fermés jusqu’en début 2021.

Les six à rouvrir en premier sont le poste frontière de Beitbridge qui est partagé avec l’Afrique du Sud, Plumtree (partagé avec le Botswana), Victoria Falls (Zambie), Chirundu (Zambie), Nyamapanda (Mozambique) et Forbes (Mozambique).

« Les frontières s’ouvriront d’abord aux véhicules particuliers et à la circulation des piétons à partir du 1er décembre 2020, tandis qu’une évaluation plus approfondie est en cours en ce qui concerne les préparatifs pour la gestion du transport public de passagers », a confié Mme Mutsvangwa aux journalistes après la réunion du Cabinet Harare.

Elle a annoncé que tous les postes frontaliers seraient fonctionnels de 6 heures (04h00 GMT) à 18h00 (16h00 GMT) « jusqu’à une évaluation plus approfondie de la situation ».

Les frontières ont été fermées le 30 mars lorsque le président Emmerson Mnangagwa a imposé un confinement national du fait de la Covid-19.

Covid-19: des échanges avant la réouverture des lieux de culte

Le gouvernement gabonais va, en amont de la réouverture des lieux de culte, le 30 octobre, discuter avec les différentes confessions pour intégrer le contexte de la Covid-19.Le Gabon prend très au sérieux la pandémie malgré sa tendance baissière ces dernières semaines. Le pays recense encore 335 cas actifs, mais déplore 54 décès depuis l’apparition du premier malade. Par ailleurs, 8548 sur 8937 personnes infectées sont guéries. Malgré tout, le couvre-feu est maintenu et les mosquées et églises ne seront rouvertes que dans trois jours.

« Dans la perspective de la réouverture ce vendredi 30 octobre des lieux de culte au Gabon, j’ai donné instruction au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et au Gouvernement de rencontrer les responsables des confessions religieuses présentes sur le territoire afin d’en affiner, de manière concertée et dans un esprit constructif, le protocole sanitaire », a posté hier lundi sur sa page Facebook Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat présidait une séance de travail à laquelle ont pris part les ministres de l’Intérieur et de la Santé, en plus du chef du gouvernement. Les modalités étaient ainsi arrêtées au cours de la réunion en dépit d’une attente jugée longue par certains prêtres. Ils étaient décidés à rouvrir leurs paroisses malgré les mises en garde de l’Etat.

Les autorités voulaient avoir toutes les garanties techniques et sanitaires avant de prendre une décision. Désormais, un rassemblement de 30 personnes au maximum est autorisé dans les lieux de culte et restaurants.

« Je suis le garant de la liberté de culte au Gabon mais également de la protection de la santé des Gabonais. C’est cet équilibre que j’entends préserver », a dit Ali Bongo Ondimba.

Le Botswana autorise les vols internationaux affrétés à partir du 1er novembre

Le Botswana a décidé d’autoriser les vols internationaux directs affrétés vers certaines des principales stations touristiques du pays à partir du 1er novembre, a déclaré la ministre du Tourisme, Philda Kereng.Mme Kereng, cité dimanche par le Botswana Daily News (gouvernemental) a indiqué que l’équipe de travail mise sur pied par la Présidence contre la Covid-19 avait approuvé la proposition du ministère d’autoriser les vols internationaux affrétés directs vers les parcs nationaux de Chobe et Ngamiland à partir du mois prochain.

Ngamiland abrite le delta de l’Okavango, l’un des plus grands deltas intérieurs du monde.

Elle a déclaré que cette décision faisait partie d’une initiative pilote qui serait mise à profit pour guider l’industrie du tourisme vers une ouverture totale.

Comme la plupart des autres pays d’Afrique australe, le Botswana a suspendu les vols internationaux en avril à la suite de l’imposition d’une mesure de confinement pour contenir la propagation de la Covid-19.

Selon la ministre, bien que la réouverture des frontières du Botswana suscite un vif intérêt, « il est nécessaire de maintenir l’équilibre délicat entre l’économie et la santé ». Ceci est particulièrement important eu égard à la récente flambée des cas de Covid-19 dans le pays.

Eswatini lève l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool

Le gouvernement Eswatini a levé lundi l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, mais a appelé au strict respect des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que les bars et autres établissements seraient désormais autorisés à vendre de la bière, mais que « l’alcool ne sera vendu que pour un usage domestique ».

« Il est interdit de boire dans les lieux publics, lors des pique-niques et de l’organisation de fêtes à la maison », indique le communiqué. Les résidents de l’hôtel ne doivent consommer de l’alcool que dans leur chambre, a-t-il déclaré.

On s’attend à ce que les entreprises de boissons alcoolisées « imposent le port de masques et l’observation de la distanciation sociale par toutes les personnes qui pénètrent dans leurs locaux et veillent à ce qu’il n’y ait pas de flânerie dans leurs locaux ».

Dans une autre mesure, le gouvernement a appelé les Swatis à éviter de boire dans la même bouteille, car cela pourrait conduire à la propagation de la Covid-19. « L’alcool doit être servi dans des verres et strictement sans partage », indique le communiqué.

La levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à rouvrir l’économie et les autres activités socio-économiques à la suite d’un confinement national imposé en avril dernier pour contenir la propagation de la Covid-19.

Congo : vers une amélioration de la fabrication du pain

Le sujet était au centre de la rencontre des boulangers et de la chambre de commerce qui s’est tenue le 17 octobre dernier, à Brazzaville.

Trouver des solutions aux problèmes qui minent ce secteur d’activité, c’est ce qui a réuni la chambre de commerce et d’industrie de Brazzaville et les boulangers le 17 octobre2020. Plusieurs solutions ont été envisagées au cours de cette réunion parmi lesquelles l’amélioration de la chaîne de fabrication, de distribution et de commercialisation du pain.

L’un des aliments les plus consommés en République du Congo, le pain a perdu sa qualité d’antan. Depuis quelque temps, le transport et la vente du pain en République du Congo, est un véritable casse-tête. Profitant de la journée mondiale du pain, célébrée le 16 octobre de chaque année, la chambre de commerce de Brazzaville a jugé utile d’échanger avec les boulangers sur les problèmes auxquels ils sont confrontés. L’objectif étant de débattre sur les questions liées à la fabrication, la distribution et la commercialisation du pain.

« Que le pain soit! », tel est le thème à travers lequel la journée du pain a été célébrée cette année. Le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, a retracé l’historique de cette journée. Il a en outre appelé à un contrôle de qualité plus accru afin que la population consomme du pain de bonne qualité. Paul Obambi, a salué le développement des activités des boulangers qui sont actuellement passées à l’utilisation des fours industriels.

Au cours des échanges, les participants ont évoqué la possibilité de la vente en ligne du pain tout en garantissant son acheminement aux consommateurs. A l’issue de la rencontre, les boulangers ont sollicité du gouvernement l’allègement des impôts en vue de faciliter leur travail pendant cette période de pandémie de coronavirus.

Ont pris part à cette réunion les boulangers, les membres des associations des consommateurs, les cadres des administrations publiques notamment des ministères du Commerce, de l’Industrie, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie numérique.

Notons que l’arrêté n°1 du 4 janvier 2019 du ministère en charge du Commerce réglemente les conditions de commercialisation du pain et des produits de pâtisserie en République du Congo.

Ce texte commande que le pain et les produits de la pâtisserie soient mis à l’abri des mauvaises conditions d’hygiène. Il interdit également l’usage des véhicules de transport en commun ou d’autres moyens non adaptés pour en assurer la livraison.

Covid-19: une église rwandaise lance la numérisation de la collection d’offrandes

Suite aux inquiétudes quant aux possibles implications pour l’hygiène de la manipulation d’espèces en temps de Covid-19, l’Eglise adventiste du Septième jour au Rwanda s’est lancée dans la numérisation de la collection d’offrandes, afin de minimiser la possible propagation de la Covid-19, a appris APA lundi auprès du clergé.Désormais, les membres de l’église ayant des smartphones pourront télécharger l’application Mo-Pay et suivre les instructions pour retirer de l’argent de leurs comptes bancaires ou Mobile Money, et faire immédiatement un don ou payer leur dîme à l’église, a déclaré le clergé.

Les responsables rwandais de la santé ont déclaré que la possibilité pour les pièces et les billets de banque de contenir des bactéries a été rapidement reconnue en raison de la pandémie en cours et des risques graves associés à la maladie de Covid-19.

Le Pasteur Hesron Byilingiro, chef de l’Eglise adventiste du Septième jour a déclaré que le monde et le pays en particulier progressaient rapidement vers la numérisation des services et utilisent la technologie pour faire les choses différemment et que l’église ne devrait pas être laissée pour compte.
« Au Rwanda, nous avons vu que la technologie devient de plus en plus le moyen de faire les choses. Il n’y a aucune loi qui dit que l’église doit rester conservatrice et ne pas adopter l’utilisation de la technologie dans ce que nous faisons. Je n’ai jamais vu nulle part dans la Bible où il est dit que nous ne devrions pas faire de progrès en termes de technologie », a-t-il déclaré.

Selon lui, les paroisses adventistes ont clairement besoin d’introduire des installations sans contact et de les rendre disponibles.

Dans le même ordre d’idées, le Rwanda a connu ces dernières semaines une hausse des guérisons et une réduction du nombre de cas actifs de Covid-19.

Les cas actifs dans le pays ont chuté ces derniers jours, passant de plus de 1.600 le 6 octobre à 169 le 17 octobre, selon le ministère de la Santé.

Afrique du Sud: L’état d’urgence prolongé jusqu’au 15 novembre

L’Afrique du Sud a prolongé d’un mois l’état d’urgence imposé pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a déclaré jeudi la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma. Au plus fort de l’urgence, le pays a imposé des fermetures qui ont pratiquement empêché le bon fonctionnement de l’activité économique – sauf pour les services essentiels comme la nourriture et les structures de santé, les citoyens étant confinés à chez eux.

 Le cabinet et le ministère de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles ont déclaré que l’état d’urgence avait été prolongé à la suite de consultations avec les parties prenantes.

 « La décision d’étendre l’état d’urgence nationale n’a pas été hâtive », a déclaré M. Dlamini-Zuma.

 Et d’ajouter : « la prise en compte des conditions matérielles dans le contexte de la stratégie ajustée aux risques a motivé la décision d’approuver cette nouvelle extension ».

 Les mesures actuelles contenues dans les règlements pour faire face à la catastrophe « sont nécessaires au-delà du 15 octobre 2020 », poursuit-elle.

 « Nous devons également maintenir notre engagement à rester réactifs, agiles et compatissants, alors que nous travaillons pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance de tous les Sud-Africains ».

 Par ailleurs, le pays a enregistré 696.414 cas de Covid-19 dont 18.151 décès depuis son apparition dans le pays en mars, a déclaré le ministère de la Santé jeudi.

Covid-19 : la Gambie assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement gambien a assoupli les règles de sécurité sanitaire contre la propagation du coronavirus, déclarant jeudi l’ouverture de lieux publics, notamment des hôtels, des bars, des restaurants, des musées et des gymnases à travers le pays.Cette décision survient au lendemain de la réouverture des écoles pour la première fois depuis leur fermeture en raison de l’éclosion de la pandémie de Covid-19 dans le pays en mars 2020.

En vertu de la nouvelle réglementation assouplie, les lieux publics, y compris les écoles, observeront la distanciation physique, le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque facial.

Tous les élèves doivent se laver les mains avant d’entrer dans le périmètre de l’école et doivent également porter le masque.

On s’attend également à ce que les enseignants et le personnel entrant dans l’enceinte scolaire utilisent des masques, vérifient et enregistrent leur température.

Le ministère de la Santé a conseillé aux acteurs de l’éducation d’afficher dans des endroits, et bien en vue dans les écoles, des panneaux et des messages rappelant et faisant la promotion des mesures de protection contre la Covid-19.

Cependant, les boîtes de nuit et les casinos restent fermés, malgré l’assouplissement des restrictions.

Af’Sud : La « solidarité Covid-19 », un modèle pour mettre fin aux conflits africains (ministre)

L’Afrique devrait s’inspirer de la même unité et de la même résilience dont elle a fait preuve dans la lutte contre Covid-19 pour faire face à d’autres défis auxquels le continent est confronté, a déclaré la Ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor.La ministre s’exprimait lors de la 37ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine de deux jours qui doit prendre fin mercredi.

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, nous ne devons pas perdre de vue les défis auxquels nous continuons de faire face en tant que continent », a déclaré Pandor en sa qualité de présidente du conseil.

Et d’ajouter : « Les conflits actuels en Afrique et les difficultés auxquelles nous continuons de faire face dans notre quête collective pour déposer les armes d’ici 2020 constituent une grave source de préoccupation et doivent être abordés avec l’urgence et la vigueur qu’ils méritent ».

La ministre a déclaré que les effets des changements climatiques, de la sécheresse, des niveaux extrêmes de pauvreté et de l’augmentation du chômage continuaient d’entraver le développement du continent africain.

« Cela nous oblige à n’épargner aucun effort ni aucune ressource pour nous assurer que le continent réalise son potentiel socio-économique et sa vision, comme indiqué dans l’Agenda 2063 de l’UA », a-t-elle poursuivi.

Naledi Pandor a ajouté que les défis du continent nécessitaient une UA dotée de ressources suffisantes et capables de relever les défis du continent, qui se sont poursuivis sans relâche – même pendant la pandémie.

« L’UA doit développer sa capacité à soutenir le continent dans la mise en place d’institutions fonctionnelles capables de résister aux urgences telles que Covid-19 », a déclaré Pandor.

La session devra également discuter des recommandations du Comité des représentants permanents concernant le budget 2021 de l’Union, ainsi que des progrès qui ont été réalisés à ce jour dans les efforts de l’UA pour améliorer sa gestion financière.

Le président  Cyril Ramaphosa est l’actuel président de l’UA, une organisation dont la création remonte au 25 mai 1963 à Addis-Abeba sous le nom d’Organisation de l’unité Africaine (OUA), qui deviendra Union africaine (UA) en 1990.

Congo : baisse des cas de coronavirus dans les hôpitaux

Les autorités sanitaires congolaises indiquent à Brazzaville que plusieurs centres de prise en charge des parents Covid sont vidés suite aux nombreuses guérisons.

L’annonce a été faite par le professeur Alexis Elira Dokekias, de la Commission de prise en charge des patients souffrant de coronavirus. Le gouvernement n’affiche toutefois pas de triomphalisme à ce sujet et maintient quasiment toutes les mesures prises pour la lutte contre la propagation de cette pandémie.

« C’est que si actuellement on arrive sur plus de 200 cas à dépister deux positifs, alors qu’il y a quelque temps, il y avait plus de 80 positifs, cela veut dire que la situation s’est améliorée. Mais cela ne veut pas dire que le virus est parti », affirme le professeur Elira Dokekias.

Il confirme que dans la plupart des centres – comme Mfilou, Leyono, La Concorde ou le CHU à Brazzaville – il n’y a presque plus de malades. Alors que le pays compte encore officiellement plus de 1.000 cas actifs, qu’est-ce qui peut justifier une telle baisse?

Selon l’épidémiologiste Achile Lanzy, « ces six dernières semaines, les patients qui sont infectés sont de plus en plus asymptomatiques, c’est-à-dire ne présentent pas de signes, ou sont posystomatiques, donc présentent très peu de signes ».

« Tous les patients asymptomatiques dépistés positifs ne devraient plus obligatoirement être hospitalisés », révèle-t-il.

Observateur depuis le déclenchement de la crise sanitaire dans le pays, l’ambassadeur des Etats-Unis, Todd Haskell, conclut que le Congo doit avoir passé le pire.

« C’est moins grave maintenant, qu’il y a six mois. La situation est restée ici sous contrôle. Je crois que nous avons traversé le pire », commente le diplomate américain dont le pays a plusieurs fois aidé le Congo dans la lutte contre le coronavirus.

Il faut aussi noter que des hôtels, réquisitionnés pour les mises en quarantaine des cas suspects ou asymptomatiques, ont été désinfectés et s’apprêtent à reprendre leurs activités commerciales.

Le point du 9 octobre dernier, l’OMS parle d’une trentaine de nouveaux cas dont un décès. Mais le gouvernement ne communique aucun chiffre depuis plus de deux semaines.

Selon les dernières données de l’Université Johns Hopkins, le pays a enregistré 5118 cas positifs et 90 décès. Au total, 3887 personnes se sont rétablies. Les mesures de protection et de prévention restent en vigueur dans le pays.

Covid-19/Fake news: le Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, remet un rapport final à l’Unesco

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a remis vendredi à la représentante résidente de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, son rapport final sur le Projet Ivoire Check, visant à lutter contre la propagation des fake news (fausses informations) sur la pandémie de la Covid-19.Les résultats du Projet IvoireCheck, notamment financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été présenté par Anderson Diédri, un membre du Repprelci, au Bureau de l’institution à Abidjan.   

Ce projet, expliquera-t-il, est justifié par le flot d’informations sur la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une floraison de fake news ou infox, particulièrement diffusées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.

A travers ce projet, le Repprelci a contribué à lutter contre la propagation des fausses informations sur la pandémie de la Covid-19, un défi majeur en cette période de pandémie à Covid-19. Et ce, via le Fact checking, un procédé consistant à certifier une information ou une rumeur.   

Le projet Ivoire Check a permis de rectifier les fake news, de limiter leur propagation pour mieux sensibiliser le public en Côte d’Ivoire sur la Covid-19, a relevé M. Diédri, souhaitant qu’il soit répliqué dans le cadre de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 afin de mettre à la disposition des citoyens des informations justes et vérifiées.

Du 3 mai au 30 juillet 2020, le projet a permis de publier 76 articles, via un suivi de l’actualité, la fact checking, le monitoring du respect des mesures barrières, la diffusion de données infographiques, ainsi que des flashes d’information et des caricatures.

De façon spécifique, 35 articles de fact checking ont été publiés, a indiqué M. Diédri, avant de faire observer que l’IFCN, le réseau international de vérification des faits, basé aux Etats-Unis, exige dans le processus de certification la publication de 26 articles de fact checking sur une période de six mois. 

Le taux des articles portant sur des propos faussement attribués à des personnalités est de 25,71%. En outre, 25,71% des articles concernent les affirmations inexactes et des publications sans preuve, tandis que 29,55% des publications fausses ont été diffusées dans les médias contre 70,45% sur les réseaux sociaux.

En termes d’audience, le Repprelci revendique 252 042 visiteurs sur le site Internet www.ivoirecovid19check.com, 808 abonnés sur la page Facebook, avec une moyenne de 30 partages par publication.

Par ailleurs, 1,7 million de personnes ont été touchées sur les trois mois qu’a duré le projet Ivoire Check avec au moins 2 019 000 vues sur tous les supports (site web + réseaux sociaux) contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Pour atteindre ce résultat, le Repprelci a dû faire recours à des sources fiables, entre autres l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la santé, ou encore des experts du secteur de la santé pour vérifier les informations, pour attester les publications.

La représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, s’est félicitée du résultat du projet Ivoire Check, qui a permis de toucher 1,7 million de personnes en quelques semaines, affirmant que son institution reconduit cette expérience pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

La plateforme  de fact checking a été une « réussite », a-t-elle ajouté, soutenant qu’elle participe à l’éducation des médias via le travail de vérification et à réagir sur les polémiques ou les rumeurs afin de donner l’information juste.

« Nous sommes disponibles pour exécuter avec vous la deuxième étape du projet » portant sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a assuré le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui a adressé des remerciements à l’Unesco pour avoir financé ce projet.

Le Projet Ivoire check sur l’élection présidentielle a pour coordonnateur général le journaliste Lacinan Ouattara. Il vise à offrir des contenus vérifiés à une plus large audience, à sensibiliser et éduquer les publics à la nécessité de consommer des informations crédibles.  

Gaborone inquiet de la hausse quotidienne des cas de Covid-19

Le gouvernement du Botswana a exprimé son inquiétude face à l’augmentation quotidienne des infections à la Covid-19, alors que le pays a révélé avoir enregistré plus de 1.200 nouveaux cas sur une période de 10 jours à partir de la fin septembre.Mosepele Mosepele, coordinateur adjoint du groupe de travail présidentiel en charge de la Covid-19, a déclaré au quotidien public Daily News que ce pays d’Afrique australe avait enregistré 1228 nouveaux cas entre le 24 septembre et le 4 octobre.

 Cela se traduit par une moyenne quotidienne de 120 cas, contre 20 par jour en août, a déclaré Mosepele.

 Le Botswana a jusqu’à présent réussi à contenir la propagation du coronavirus et est l’un des deux pays d’Afrique australe qui comptent moins de 5.000 cas confirmés. L’autre est le Lesotho, avec 1.767 cas signalés à la date de jeudi.

 Le même jour, le Botswana avait enregistré 3.172 cas de Covid-19, la capitale Gaborone étant considérée comme l’épicentre du virus.

 Selon M. Mosepele, il semblerait que la propagation du coronavirus soit endémique sur les lieux de travail où les employés se réunissaient habituellement pour des réunions et mangeaient ensemble sans adhérer aux protocoles Covid-19.

 Il a conseillé aux employés d’éviter de converger dans des zones fermées pour le déjeuner, mais de prendre plutôt leurs repas dans des espaces ouverts où ils pourraient pratiquer la distanciation sociale.

 Il a également appelé les employeurs à adopter la nouvelle norme du travail par roulement pour minimiser l’interaction entre employés.

Congo : les principaux indicateurs de l’économie dans le rouge

Le ministère congolais l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public indique que depuis le début de la crise sanitaire, les activités économiques ont chuté en moyenne de -26,5%.

Selon les analystes, la situation économique au Congo, présage des perspectives sombres et difficiles avec une économie flageolante sur fond d’une accentuation du déficit budgétaire et d’une croissance économique en chute libre et finalement les principaux indicateurs de l’économie congolaise sont dans le rouge.

Dans un contexte marqué par la décote persistante des prix du pétrole qui représente plus de 80% des ressources du pays, le déficit budgétaire accuse une forte baisse renforcée par les effets néfastes du Coronavirus, relève-t-on. Le Gouvernement de Brazzaville reconnait que le pays est dans une impasse économique.

D’après les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), d’ici à la fin de cette année 2020, la croissance économique devrait chuter de plus de 4%, passant de -12% à -16,7%.

Dans une note, le ministère congolais l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public indique que depuis le début de la crise sanitaire, les activités économiques ont chuté en moyenne de -26,5%.

Une récession économique qui va au-delà des prévisions déjà alarmantes avancées par le FMI, dont le Conseil d’administration avait difficilement approuvé un accord de financement pour le Congo d’un montant de 448,6 millions de dollars au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) en juillet 2019.

La situation économique ne joue pas en faveur de Brazzaville. Le pays est sous pression, avec la nécessité de mettre rapidement en place un plan de relance efficace au-delà du pétrole, et adossé sur des projets structurants, de politiques sectorielles avec en bonne place l’agriculture, l’industrie et le tourisme, en vue d’atténuer l’impact de la crise sanitaire sur l’outil de production.

Ramaphosa salue le dévouement des enseignants malgré la Covid-19

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué le dévouement des enseignants du pays à leur travail, malgré les risques encourus face à la pandémie de Covid-19.Ramaphosa faisait ces éloges mardi, lors des célébrations virtuelles du 30ème anniversaire du Syndicat démocratique sud-africain des enseignants.

«Votre dévouement au succès de nos enfants et à l’avenir de notre pays a été prouvé à maintes reprises, mais plus encore pendant la pandémie de Covid-19.

« Dans l’intérêt de nos enfants et de leurs progrès scolaires, vous avez bravé les dangers et les risques posés par la Covid-19 et vous êtes retourné en classe lorsqu’on vous a demandé de le faire », a déclaré le président.

Alors que le pays est toujours aux prises avec la pandémie, Ramaphosa a assuré aux enseignants que son gouvernement était « engagé pour la sécurité de tous nos éducateurs et apprenants, ainsi que de tout le personnel de soutien de notre environnement scolaire ».

Il a promis que le gouvernement continuerait de veiller à ce que les enseignants disposent d’un équipement de protection individuelle adéquat « et de tout le soutien dont ils ont besoin pour enseigner avec succès et en toute sécurité ».

« De même, je vous exhorte à rester vigilant. Nous devons assurer notre sécurité et celle des autres en continuant à observer à tout momentn les réglementations relatives à la distanciation sociale et aux bons protocoles d’hygiène.

Les écoles sud-africaines ont rouvert par étapes en septembre, alors que la pandémie faisait encore rage, tuant plus de 17.000 personnes sur 682.215 cas confirmés depuis mars, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé.

La province de Gauteng est restée l’épicentre de la pandémie, avec 221.061 cas depuis le début de l’épidémie de mars.

Elle est suivie par la province du KwaZulu-Natal, avec 119.694 cas, tandis que les provinces du Cap-Occidental et du Cap-Oriental en comptaient respectivement 111.517 et 89.964 cas mercredi.

Covid-19: Maputo enquête sur la vente présumée de test négatifs

Les autorités mozambicaines ont ouvert une enquête sur les allégations de vente de faux tests négatifs à la Covid-19 afin de permettre aux voyageurs de traverser la frontière du pays avec l’Afrique du Sud, a appris APA mercredi.Le Directeur des services de santé de la province de Maputo, Daniel Chemane, a déclaré que son bureau avait reçu des informations selon lesquelles certaines personnes vendaient de faux résultats négatifs à la Covid-19 près du poste frontière de Ressano Garcia à des personnes souhaitant se rendre en Afrique du Sud.

 « Nous allons travailler sur les moyens d’identification et d’authentification pour rendre les résultats des tests plus fiables », a déclaré M. Chemane à Radio Mozambique.

 M. Chemane a déclaré que les autorités mozambicaines s’efforceraient de faire en sorte qu’il existe un document « plus contrôlable ou vérifiable » pour les résultats des tests Covid-19.

 L’on constaate un bourdonnement d’activité au poste frontalier de Ressano Garcia depuis le 1er octobre, date à laquelle l’Afrique du Sud a rouvert la plupart de ses frontières dans le cadre de l’assouplissement des restrictions sanitaires.

Covid-19: le Bénin 13e mondial sur une opération de lutte douanière

Le Bénin s’est classé 13e sur 99 pays après une opération d’urgence mondiale menée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) contre le trafic illicite lié à la Covid-19.

C’est une prouesse réalisée par l’administration douanière béninoise. Elle vient d’être classée treizième au niveau mondial après une opération d’urgence dénommée « STOP » à laquelle ont participé 99 pays. L’examen portait sur la réactivité de leurs dispositifs humains et techniques face à la circulatuion des faux médicaments et autres produits ou équipements illicites liés au traitement de la maladie de Covid-19. Il était initié par l’Organisation mondiale des douanes qui a rendu publics mardi 6 octobre les résultats lors d’une conférence virtuelle.

Le quotidien national La Nation a salué sur son site ce classement et note que ces résultats ont pu être obtenus grâce au dispositif de lutte contre les faux médicaments mis en place en 2017 sous l’impulsion du chef de l’Etat, Patrice Talon. En effet, les autorités béninoises s’étaient attaquées de façon simultanée et coordonnée aux sites de vente de faux médicaments. Plusieurs tonnes de médicaments illicites ont ainsi été confisquées et des dizaines de personnes arrêtées puis jugées.

A ce jour, fait remarquer le journal, la répression ne s’est pas arrêtée sur le terrain, avec la collaboration des douaniers et des policiers qui a surtout fait tâche d’huile dans l’obtention de ce résultat satisfaisant. 

En outre, précise l’OMD sur son site internet, la réponse immédiate et urgente de l’Opération STOP a été menée en collaboration avec 99 de ses administrations Membres et son réseau de Bureaux Régionaux de Liaison chargés du Renseignement (BRLR) face à la recrudescence du trafic illicite de médicaments et d’équipements médicaux et notamment de ceux utilisés dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Elle s’est déroulée du 11 mai au 12 juillet 2020 sous la supervision du Secrétariat de l’OMD, et a permis un total de 1683 interceptions. En tout, c’est plus de 300 millions d’unités de médicaments qui sont concernées, ainsi que plus de 47 millions d’unités d’équipements médicaux (masques, gants, kits de test Covid-19, thermomètres, blouses) et quelques 2,8 millions de litres de gel désinfectant. 

Durant 63 jours, les Membres ont procédé simultanément à des inspections ciblées des envois sur la base de la liste de contrôle des marchandises liées à la Covid-19 élaborée par l’OMD. Cette opération a été un « véritable baromètre » des trafics illicites liés à la pandémie à coronavirus. 

En plus d’avoir su préserver les marchés nationaux de l’infiltration de produits ou médicaments périmés, illicites ou contrefaisants, elle a permis de sauver « des milliers de vies » et « les frontières sont désormais plus sécurisées ». Par ailleurs, l’OMD assure continuer de « suivre de près l’évolution de la situation » pour d’éventuelles actions futures.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général de l’OMD, Dr Kunio Mikuriya, a noté avec grande satisfaction le succès de l’Opération STOP, qui, selon lui, «  démontre l’agilité et le savoir-faire des Douanes qui sont les seuls organismes publics habilités à surveiller tous les mouvements transfrontaliers internationaux de marchandises, surtout en temps de crise comme celle liée à la pandémie Covid-19 ». 

Aussi a-t-il félicité et remercié toutes les Administrations des Douanes ayant pris part à l’Opération ainsi que toutes les parties prenantes à savoir les organisations internationales telles qu’INTERPOL, ONUDC, OLAF, EUROPOL et le secteur privé représenté par Novartis, Servier, Pfizer, Sanofi et UL.

L’échange d’informations durant l’opération a été rendu possible grâce à l’outil de communication sécurisé de l’OMD « CENcomm DPI » lancé au début de la crise de la pandémie liée à la Covid-19  pour favoriser le partage d’informations et de données entre les Membres dans ce contexte spécifique.

L’analyse des données obtenues pendant l’opération donne des indications sur les principaux itinéraires et modes opératoires ainsi que sur les produits qui sont le plus couramment sujets au trafic illicite dans ce contexte de pandémie. 

Selon l’OMD, les résultats et les conclusions de l’Opération lui permettront ainsi qu’à ses Membres d’améliorer leurs systèmes  de gestion des risques opérationnels douaniers et de ciblage des marchandises illicites aux niveaux mondial, régional et national.

Covid-19: la star Sadio Mané contrôlé positif

L’international sénégalais de football, Sadio Mané, a été testé positif au nouveau coronavirus, a annoncé vendredi son club Liverpool.Le virus de la Covid-19 s’attaque de nouveau à un joueur de football, en l’occurence le dernier Ballon d’Or africain. L’attaquant sénégalais des Reds, auteur de trois buts pour autant de journées depuis le début de la saison de Premier League, est en effet infecté et placé en quatorzaine.

« Sadio Mané a été testé positif au COVID-19 et a été placé en quarantaine selon les réglementations en vigueur », explique le club anglais dans un communiqué, soulignant que son attaquant vedette a présenté des symptômes mineurs du virus mais se sent globalement en bonne santé.

« Cependant, comme avec Thiago Alcantara, le Liverpool Football Club suit – et continuera de – suivre tous les protocoles relatifs au COVID-19 et Mané s’auto-isolera pendant la période de temps requise », précisent les Reds.

Le quatrième du dernier classement du Ballon d’Or France Football va devoir alors manquer le match face à Aston Villa dimanche, avant la trêve internationale. 

La sélection sénégalaise doit affronter le 9 et le 13 octobre prochain, en amical, le Maroc et la Mauritanie et Mané figure dans la liste des 25 Lions rendue publique hier jeudi par le sélectionneur Aliou Cissé. Mais il devrait logiquement manquer le regroupement.

Voici la liste des joueurs appelés :

Gardiens : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Bingourou Kamara (RC Strasbourg, France), Clément Diop (Impact Montréal, Canada).

Défenseurs : Youssouf Sabaly (Bordeaux, France), Saliou Ciss (Nancy, France), Racine Coly (Nice, France), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Ousseynou Ba et Pape Abdou Cissé (Olympiakos, Grèce), Lamine Gassama (Göztepe, Turquie), Salif Sané (Shalke 04, Allemagne).

Milieux : Sidy Sarr (Nîmes, France), Krépin Diatta (Bruges, Belgique), Pape Cheikh Diop (Dijon, France), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Joseph Lopy (Sochaux, France).

Attaquants : Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Mame Baba Thiam (Fenerbahce, Turquie), Opa Nguette (Metz, France), Sada Thioub (Angers, France), Ismaila Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Bristol, Angleterre), Boulaye Dia (Reims, France) et Habib Diallo (Metz, France).

Covid-19: Le président zimbabwéen souhaite bon rétablissement à Trump

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a souhaité vendredi, bonne chance au président américain Donald Trump qui a été testé positif au coronavirus.Dans un message Twitter, Mnangagwa s’est dit confiant que Trump et son épouse Melania vont vaincre la maladie qui a infecté à ce jour plus de 34,5 millions de personnes dans le monde depuis le début de l’année, dont 7,5 millions pour les Etats-Unis.

« Mes meilleurs vœux au président Trump @realdonaldtrump et à la Première Dame @FLOTUS pour qu’ils se remettent complètement de la Covid-19 », a déclaré Mnangagwa.

Les Trump ont annoncé vendredi qu’ils avaient été testés positifs au virus et qu’ils étaient en train de récupérer en quarantaine.

L’Afrique du Sud rouvre ses frontières aux voyageurs africains

L’Afrique du Sud a rouvert jeudi ses frontières aux voyageurs africains, mettant fin à un confinement de six mois qui visait à freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.Le ministre des Relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a déclaré que la décision de rouvrir les ports d’entrée à ses frères africains visait à faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des services entre l’Afrique du Sud et le reste du continent.

« Pour faciliter les déplacements depuis d’autres pays africains, 18 frontières ont été ouvertes. Les voyageurs doivent posséder les documents de voyage pertinents. Et ils seront dépistés pour les symptômes de la Covid-19 à leur arrivée aux ports d’entrée », a déclaré Pandor.

Elle a ajouté : « trente-cinq postes frontières continueront cependant à offrir des services restreints en raison d’une capacité insuffisante de dépistage et de mise en quarantaine ».

Selon les protocoles en vigueur, les navetteurs quotidiens résidant dans les villes transfrontalières et ceux qui viennent de pays voisins – notamment ceux qui ont des permis de travail, les écoliers et les enseignants – seraient autorisés à entrer et sortir du pays à des fins d’éducation et de travail, a déclaré la ministre.

Le dépistage des symptômes de Covid-19 serait en place et, si nécessaire, les voyageurs seraient soumis à la quarantaine et à l’isolement jusqu’à ce qu’ils se rétablissent, a déclaré la ministre.

Elle a ajouté que tous les navetteurs devraient donc observer tous les protocoles tels que le port de masques faciaux, se laver et se désinfecter les mains régulièrement – et respecter les mesures de distanciation sociale pendant la pandémie qui a tué plus de 16.600 personnes depuis son entrée dans la pays en mars dernier.

Le 21 septembre, le président Cyril Ramaphosa a annoncé pour la première fois la réouverture des frontières dans le cadre d’un important paquet visant à alléger les restrictions de confinement de l’économie, passant du niveau 3 au niveau 1.

Post-Covid-19 : «Il faut un travail d’équipe pour créer des emplois» (Ramaphosa)

Les Sud-Africains doivent travailler ensemble pour garantir le remplacement des emplois perdus pendant la pandémie de Covid-19, mais ils doivent également faire des efforts pour en créer d’autres afin de réduire le chômage dans le pays, a déclaré mercredi le président Ramaphosa.Il s’exprimait après que Statistics South Africa a révélé que le pays a réduit son taux de chômage au deuxième trimestre de cette année de 30% à 23%, ce qui s’est traduit par 10,8 millions de chômeurs.

Ramaphosa a déclaré que les Sud-Africains devaient travailler ensemble pour assurer un rebond rapide de l’emploi après la publication des derniers chiffres de l’emploi.

« Le moment est venu pour tous les Sud-Africains de se rassembler et de développer l’Afrique du Sud », a déclaré le président.

Il a ajouté : « En plus des mesures de secours que nous avons déjà mises en œuvre pendant la pandémie, nous devons veiller à ce que chaque emploi perdu pendant la crise soit remplacé et à ce que davantage d’emplois soient créés afin que nous puissions réduire le chômage de manière significative ».

Selon lui, le succès du pays dans sa réponse à cette crise sans précédent « sera mesuré par la rapidité de la reprise de notre marché du travail ».

Le président a rappelé à la nation que le gouvernement est en train de finaliser un plan pour un retour à la croissance et un rebond de l’emploi.

Il a indiqué que les réformes structurelles, les investissements dans les infrastructures et d’autres mesures pour faire croître l’économie joueraient un rôle crucial dans le soutien à la reprise du marché du travail à moyen terme.

« Pendant que le marché du travail se rétablit, le gouvernement continuera d’étendre ses programmes visant à maintenir les gens au travail et à maintenir leurs moyens de subsistance », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud, comme la plupart des pays, a connu à la fois une forte augmentation du chômage et de l’inactivité économique en raison des mesures prises pour contenir la pandémie qui secoue le pays depuis mars dernier, tuant plus de 16.600 personnes sur un total de 672.572 cas de Covid-19.

Congo-Coronavirus : l’Acat fait un plaide pour plus de précautions en milieu carcéral

A travers un plaidoyer, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat) a demandé l’amélioration des conditions de vie des prisonniers.

L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat), que dirige Christian Loubassou, plaide pour que la direction de l’administration générale et pénitentiaire multiplie des efforts contre la propagation du coronavirus. L’objectif est d’avoir un plan d’action conséquent afin de concourir à la prévention contre la maladie.

Les plaidoiries en faveur de cette direction font suite au constat de l’Acat et son partenaire, la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Fiacat), sur les mauvaises conditions de vie des détenus en République du Congo, a expliqué Christian Loubassou.

Les conditions médiocres s’observent dans le domaine de la santé, des ressources humaines, transports, d’adduction d’eau potable et d’électricité. Les maisons de détention sont également confrontées au manque de laboratoire des examens médicaux, de moyens roulants ainsi qu’à l’insuffisance du personnel.

Les deux associations ont dénoncé ce mode de vie à l’issue d’une réunion de travail avec les acteurs de la société civile, les agents de l’action humanitaire, du pénitentiaire, les médecins et bien d’autres.

L’échange a porté sur le thème « La prévention de la propagation de la pandémie du coronavirus dans les lieux privatifs en République du Congo » afin de   répondre à la problématique et également d’identifier les meilleures actions qui pourront les accompagner dans leur riposte contre la pandémie du coronavirus et d’autres fléaux identifiés dans ces lieux.

Le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean Blaise Komo, a donné une communication sur le thème « La problématique de la gestion de la riposte à la covid-19, par la direction générale d’administration pénitentiaire dans les maisons d’arrêt au Congo dans la mise en place d’un dispositif de prévention et de lutte contre le coronavirus ».

L’orateur a émis le souhait aux services d’alerte, notamment les associations, de les aider à lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Dès que le  coronavirus a été détecté en mars au Congo, explique-t-il.  Une cellule de crise a été mise en place dans le cadre de la lutte contre la maladie dans les maisons d’arrêt. « Aucun détenu n’a été reçu dans les maisons d’arrêt en cette période de coronavirus pour éviter la propagation de la maladie », a-t-il déclaré.

En période de confinement, les détenus ont été occupés dans les ateliers à confectionner des masques, à la continuation de la formation scolaire pour ceux qui présentaient les examens d’Etat.

Pointe-Noire : l’Assemblée locale adopte plus de 20 milliards FCFA supplémentaires

Ce budget vient compléter celui adopté pour l’exercice 2020, qui n’a pas pu s’exécuter normalement à cause des effets conjugués de la crise sanitaire du coronavirus.

C’est plus de 20 milliards de FCFA supplémentaire que le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a ajouté au budget de l’exercice 2020. Un argent qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de vingt milliards cinq cent seize millions quatre cent trente-huit mille huit cent quarante-quatre francs CFA (20.516.438.844 FCFA).

Le budget primitif, adopté dans un contexte de crise économique consécutive à la baisse drastique des cours du pétrole, n’a pu s’exécuter normalement à cause des effets conjugués de la crise sanitaire du coronavirus (covid-19) qui a perturbé gravement les équilibres macro- économiques.

L’Etat ayant consenti un appui budgétaire supplémentaire de deux milliards de francs CFA, en plus de celui de quatre milliards de francs CFA, le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a été amené à élaborer un budget supplémentaire.

Ainsi, lors de la dixième session ordinaire dite administrative, les élus locaux ont adopté, à l’unanimité avec amendements, le budget supplémentaire du conseil exercice 2020.

Ce budget s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de vingt milliards cinq cent seize millions quatre cent trente-huit mille huit cent quarante-quatre francs CFA contre vingt et un milliards neuf cent millions francs CFA, soit une baisse de 6,32% par rapport au budget primitif.

Festival Tuseo : la 13ème édition sur Facebook

A cause de la pandémie de coronavirus, la 13ème édition du Festival international du rire se tiendra du 29 au 30 octobre 2020, en direct de la page Facabook de l’institut français du Congo.

Le Festival Tuseo se déroulera cette année. C’est une bonne nouvelle quand on sait plusieurs évènement ont été annulés ou reportés à cause de la pandémie de coronavirus. Cette 13e édition a une particularité, le festival se tiendra du 29 au 31 octobre sous un format numérique diffusé en direct sur la page Facebook de l’Institut français du Congo.

Le web, une solution momentanée pour tenir des événements à distance et les partager avec un large public, quoique tous les avantages des rencontres physiques ne soient pas au beau fixe. Il faut dire que, selon les organisateurs, Tuséo s’adapte au contexte et promet de remporter le pari d’une première édition virtuelle impactée par la pandémie de Covid-19.

Ce rendez-vous est une opportunité pour les humoristes professionnels de se surpasser et ceux en herbe de faire connaître leurs talents. L’objectif est de servir de plateforme d’expression aux artistes du rire et de valoriser leur savoir-faire. A ce jour, ce festival constitue un carrefour international important, où se côtoient artistes, managers, directeurs de festivals, acheteurs et diffuseurs de spectacles.

Contrairement à l’édition 2019 où le festival Tuseo n’avait connu que la participation des humoristes venus de France, de Mauritanie (pour la première fois) et des deux Congo, ceux de Guinée, du Bénin et du Cameroun n’ayant pas pu faire le déplacement, cette année le festival connaitra plus de participants de divers pays : Congo, France, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Niger et pour la première fois Haïti.

Durant trois jours, ces artistes régaleront tous les amoureux du rire avec des recettes à couper le souffle, dont eux-seuls maitrisent les ingrédients secrets. En effet, il n’est plus à démontrer les vertus thérapeutiques du rire. En cette période de crise sanitaire où les esprits se crispent à la moindre mauvaise nouvelle et face au quotidien accompagné de tous ses aléas, le rire trouve tout à fait sa place.

Lancé en 2004, le Festival international du rire « Tuseo » avait, jusqu’en 2007, des éditions annuelles. Depuis trois ans, la promotrice dudit festival, Lauryathe Bikouta, a donné à l’évènement une périodicité biennale. Mais, en raison de la forte demande du public, il a été décidé de la tenue du festival tous les ans et à long terme de façon itinérante. Le rendez-vous se déroule chaque année à Brazzaville.

Sénégal : l’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire (Macky)

L’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire de l’économie nationale lourdement affectée par la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré, mardi à Diamniadio (Dakar), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.Jugeant « inadmissible » que l’on importe encore des seringues ou du coton sanitaire, le président Macky Sall a indiqué « qu’il est temps que certains médicaments soient fabriqués sur place et que la production rizicole puisse nourrir le Sénégal ». 

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance économique, Macky Sall a aussi souligné qu’ « Il nous faut également booster l’industrie et l’économie numérique, le tourisme, le logement en favorisant l’équité sociale et territoriale, mais aussi l’inclusion social ».

Le chef de l’Etat sénégalais a par ailleurs assuré de la poursuite de la politique d’investissement massif dans la réalisation d’infrastructures notamment routières.

« L’Etat ne va pas abandonner sa politique de construction des infrastructures et va les poursuivre dans la mise en œuvre du deuxième Plan d’actions prioritaires(PAPII) du Plan Sénégal émergent(PSE) », a-t-il indiqué.

« La construction des infrastructures va se poursuivre. Nous n’allons pas abandonner la construction d’infrastructures notamment le système routier à travers une articulation des pistes de productions avec routes et les autoroutes », a-t-il dit.

Le coronavirus a révélé des vulnérabilités potentielles qui exposeraient tout pays à de pénuries en cas de rupture de fret ou de rétention de certains produits par les pays exportateurs pour satisfaire leurs propres besoins, a rappelé le président Macky Sall. 

Partant de ce constat, il a indiqué que « ces enseignements doivent  nous pousser à réarticuler nos politiques économiques. D’abord à pouvoir produire ce que nous consommons. Car Il est temps que cette question soit réglée ». 

Par ailleurs, tout en saluant les efforts fournis par les services du fisc pour recouvrer les ressources internes, il a invité les régies financières à œuvrer davantage pour la collecte des impôts et taxes. 

« On ne peut pas continuer à s’endetter si nous-mêmes, on ne peut pas générer les ressources qu’il faut pour assurer le fonctionnement de l’Etat et participer de façon active au financement de l’investissement », a fait remarquer Macky Sall.

A en croire le président sénégalais, aucun partenaire ne peut soutenir durablement un pays qui ne fait pas l’effort de mobiliser son épargne national et de créer ses recettes pour pouvoir être sur une trajectoire vertueuse de développement.

Le chef de l’Etat a par ailleurs signalé que le Plan d’actions prioritaire (PAP II) nécessitant un financement de 22,3 milliards d’Euros ne se substituait pas au Plan Sénégal émergent, lequel demeure la référentielle en matière de développement économique et social du pays. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Rachat de la dette commerciale du Congo: éviter un effet pervers sur l’économie

Par Van Theophane Anicet Mokoko, Economiste

Le rachat de la dette commerciale consacrée par le Club de Brazzaville, à hauteur de 300 milliards FCFA, soit l’équivalent de 458 millions d’euros (menée en tête de file par BGFI Capital, ainsi que d’autres institutions bancaires), a été accueilli comme une bonne nouvelle pour l’économie Congolaise. L’opération permet d’alléger de façon conséquente la dette intérieure et donc, en théorie, de redonner du pouvoir d’achat aux entreprises dument identifiées auprès de la Caisse Congolaise d’amortissement (organe en charge de la gestion de la dette). Dans cette logique, cet apurement permettra de renflouer la trésorerie de ces entreprises qui pour la plupart étaient en difficulté depuis près de 5 ans.

Seulement, le contexte économique peu reluisant avec, en toile de fond, une baisse de confiance des organisations patronales, pourrait également entrainer la fermeture de plusieurs sociétés. En effet, des mécanismes financiers doivent être mis en place pour rassurer les acteurs privés et leur redonner confiance. S’il est vrai que la crise du COVID-19 a fortement impacté l’activité de crédit sur le plan mondial et tout particulièrement dans notre sous-région CEMAC, il est plus que nécessaire que la Banque centrale puisse d’avantage soutenir les banques commerciales ainsi que les microfinances vecteurs de croissance.

Cependant, la plupart des entreprises retenues sur l’enveloppe des 300 milliards de FCFA vont essentiellement consacrer leurs dépenses au règlement des créances fournisseurs et paiement d’arriérés de salaires. En réalité, cela donne une marge très faible de relance à ces entreprises. Pour être plus précis, l’activité industrielle essentiellement orientée vers le BTP entre 2009 et 2015 a connu un ralentissement puis un arrêt quasi-brutal suite à la crise économique engendrée par la baisse des cours des matières premières a l’international.

Nombre de ces entreprises qui ont pré-financé certaines constructions se sont retrouvés face à des tensions de trésorerie. La relance de ces activités industrielles intègre des coûts additionnels tels que la réparation ou le rachat d’équipements lourds restées longtemps à l’arrêt, mais aussi et surtout de matériel de protection contre la pandémie. Les banques commerciales ayant réduit leur appétence pour le risque du fait de cette «poly crise», doivent disposer d’un «matelas financier» supplémentaire pour pouvoir relancer l’activité de crédit. Cette ligne spéciale serait donc soumise à un certain nombre d’obligations de la part des entreprises, qui doivent s’engager suivant un pacte entre le patronat, les banques et l’Etat à demeurer en activité sur le territoire pour au moins 3 à 5 ans.

Dans l’illustration ci-dessus, l’on suppose une entreprise BETA qui dispose d’une créance de l’ordre de 10.000 FCFA. Après règlement de la créance, cette dernière va consacrer plus de 80% de sa trésorerie à l’apurement de ses dettes antérieures (fournisseurs, réparation matériel et salaires) ; Ajouté à cela, une autre charge dite conjoncturelle (équipements anti-pandémie) qui vient s’y greffer. A ce stade, l’entreprise ne dispose plus que de 1 200 FCFA pour pouvoir relancer l’activité, chose quasi impossible. Suivant le montant de sa créance remboursée par l’Etat, et sur conseil de son financier, l’entreprise a besoin d’au moins 3000 FCFA pour redémarrer certaines activités (Ce montant correspond à 30% de 10.000FCFA).

Le gap à financer est de 1800 FCFA au moins pour espérer redémarrer l’activité industrielle. Sur une population d’entreprises cibles, si 10 présentent en moyenne le même profil, cela suppose que le besoin global de financement sera de 18.000FCFA. Dans ce cadre, la Banque centrale pourra adosser ce matelas auprès des banques commerciales qui vont l’octroyer sous forme de prêts.

Quels risques ?

Dans l’état actuel des choses, si un appui supplémentaire n’est pas apporté à ces entreprises, l’Etat pourrait se retrouver à brève échéance avec un dette impossible a honorer, car aucune valeur n’aura réellement été créée par le secteur industriel, du fait d’un manque de ressources financières adéquates.

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Congo : neuvième prorogation de l’état d’urgence sanitaire

L’Assemblée nationale a adopté pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire.

Le projet de loi visant à prolonger de 20 jours supplémentaires, l’état d’urgence sanitaire a été adopté à l’Assemblée nationale. C’était ce samedi 26 septembre, lors de la session extraordinaire de la Chambre basse du parlement.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rappelé que cette prorogation qui intervient pour la neuvième fois, est une précaution nécessaire qui doit engager tous les citoyens à se positionner comme acteurs principaux du combat contre la pandémie.

D’autres mesures ont été prises vendredi 25 septembre, au cours de la 10ème réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Ladite rencontre qui s’est tenue par visioconférence a débouché sur l’allègement de certaines restrictions. Notamment l’interdire de tout rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement. Le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, faire observer partout et par tous les mesures barrières. Le  maintien de la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse. La limite à la stricte intimité de la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.

On peut aussi parler du fait de faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Exiger la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de onze (11) ans, interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou, interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation, faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour…

La République du Congo compte 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès.