Santé, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La campagne de vaccination, les fortes précipitations à Casablanca, la reprise économique et la migration clandestine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ se demande : « Où sont les vaccins ? On n’en sait rien, ils devaient arriver en décembre, la logistique est prête, d’après ce qu’on nous dit… ».

« Sans vaccination, nous ne retrouverons pas une activité économique viable », prévient le journal, notant que « si on ne réussit pas à créer une adhésion autour du vaccin, le Maroc souffrira, or l’adhésion a besoin de transparence ».

Le défi c’est de remettre la machine en marche, car nous en avons des centaines de milliers de familles qui n’ont plus aucun revenu, indique l’hebdomadaire, soulignant que le sanitaire, l’économique et le social ne peuvent plus être segmentés, d’où la nécessité d’avoir une vision d’ensemble.

« L’année qui s’ouvre, doit obliger nos dirigeants à répondre à ces trois défis », conclut-il.

Par ailleurs, +La Vie éco+ écrit que « si les élus de Casablanca avaient dûment planifié, programmé et lancé en temps voulu les projets de voirie, d’entretien et d’ouvrages nécessaires, la ville n’aurait pas été littéralement noyée à cause de 35 mm de pluies ».

Les communes qui devaient, par exemple, dépenser en 2020 quelque 13 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) dans de grands travaux n’en ont utilisé en fin de compte que 2 milliards, soit un taux de réalisation d’à peine 16%, déplore la publication, qui se demande sur les raisons qui poussent un élu, un président de commune ou autre à retarder des projets pour lesquels des budgets sont déjà disponibles et ne demandent qu’à être décaissés. « Et pourquoi, surtout, les Casablancais et les citoyens d’autres villes devraient-ils encore faire confiance à de tels élus ? », s’interroge-t-il.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ souligne qu’« il y a au moins un élément qui prête à l’optimisme en ce début d’année 2021 : le retour des pluies ! ». Si la clémence du ciel, avec une bonne pluviométrie, est un paramètre clé dans les déterminants de la croissance nationale, elle reste cependant insuffisante dans le contexte actuel, nuance la publication.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Marine royale a porté assistance, jeudi, à une embarcation de fortune en difficulté au large de Nador, avec à bord 21 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont les cadavres d’une femme et d’un bébé.

Selon une source militaire, cité par le quotidien, les secourus ont reçu les soins nécessaires à bord de l’unité de la Marine Royale avant d’être acheminés vers le port de Nador et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Sondage de la radio marocaine : La Renaissance sportive de Berkane, meilleure équipe en 2020

Par Hicham Alaoui — L’année exceptionnelle de 2020, marquée par la propagation de la pandémie du Covid-19 et ses répercussions sur l’ensemble des secteurs d’activité, n’a pas empêché le service sport de la Radio marocaine de réaliser son sondage annuel pour élire les meilleurs sportifs de l’année.Les organisateurs de ce sondage, auquel ont participé 42 supports médiatiques marocains, ont souligné que la sélection cette année ne dépendait pas des critères retenus précédemment compte tenu de la suspension de diverses activités sportives en raison de la pandémie du Covid-19, à l’exception du football.

Dans ce sondage, le club de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), sacré champion de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF) en 2020 et vainqueur de la Coupe du Trône, a été élu meilleur club de l’année avec 60 points, suivi du Raja de Casablanca, champion du Maroc pour la saison 2019/2020 et demi-finaliste de la Ligue des Champions africaine de Football cette année, avec 43 points.

Dans la catégorie des équipes nationales, l’équipe marocaine de futsal, qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations de cette discipline, organisée à la ville de Laâyoune, a occupé la première place à l’issue de ce sondage, suivie de l’équipe nationale de handball qui s’est qualifiée pour le championnat du monde de handball qui aura lieu la mi-janvier 2021 en Egypte.

Côté entraîneurs, Tariq Skitioui, coach de la Renaissance sportive de Berkane, a été sacré meilleur entraîneur marocain de l’année après son brillant parcours avec son équipe, suivie de Jamal Salami, entraineur du Raja de Casablanca.

A noter que le service Sport de la Radio nationale organisera une cérémonie de remise des prix de ce sondage au siège de la Société nationale de la Radiodiffusion et Télévision (SNRT) à Rabat.

Lancement à Abidjan de l’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly

L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly d’Abidjan (IFP- AGC), une école à vocation sous-régionale destinée
à former les futures élites politiques, a été officiellement lancé vendredi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités, notamment les anciens premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ( France), Boubèye Maïga (Mali), Sidya Touré
( Guinée) et l’ex-président malgache Hery Rajaonarimampianina.

Cet Institut qui porte le nom de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été créé, selon ses promoteurs, pour perpétuer les valeurs incarnées par celui-ci et contribuer à la formation des jeunes dans le domaine politique ou associatif. De l’avis de Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, par ailleurs, président du Conseil d’administration de cet institut, le déficit de connaissance ou d’éducation politique ou associative des jeunes les expose à une instrumentalisation. 

Poursuivant, il a expliqué que l’IFP-AGC développera deux grands types de formation au profit de plusieurs centaines de jeunes par an. La première sous la forme de séminaires, de 192 heures sur six mois, qui s’adressera à de jeunes militants des partis politiques et de la société civile de 16 à 35 ans. Le second type de formation, a expliqué, M. Touré, est destiné au grand public avec des conférences, des colloques…

  « L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly sera, à n’en pas douter, un des acteurs majeurs du nouveau modèle social dont notre pays est en train de se doter, fidèle à sa tradition, d’hospitalité, de vivre ensemble et de paix », a soutenu M. Touré.   

« (…) Nous voulons nous aussi relever le défi de la formation des meilleurs élites politiques  pour poursuivre notre œuvre de développement nationale », a dit à son tour, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République ivoirienne Patrick Achi qui s’exprimait au nom du président ivoirien Alassane Ouattara. 

Par ailleurs, il a rappelé longuement les qualités professionnelles et morales de feu Amadou Gon Coulibaly.  « Amadou Gon se dédiait entièrement à la Côte d’Ivoire. Il était un leader naturel et un combattant politique », a indiqué M. Achi réitérant la gratitude de M. Ouattara aux partenaires internationaux de cet institut de formation politique. 

Avant lui, Jean-Pierre Raffarin, l’ancien premier ministre français a estimé que  « que créer une école, c’est semer de la liberté ».  «Gon Coulibaly reste l’exemple d’un homme d’Etat. Retenons ses directives. Je suis là pour m’engager comme partenaire de cette initiative », a fait savoir M. Raffarin appelant les jeunes à s’éloigner de la violence. 

 « La violence est une impasse. La violence bloque le progrès et crée la misère», a-t-il déploré.  « A travers cet institut, nos jeunes doivent mieux appréhender l’avenir », a ajouté de son côté Hery Rajaonarimampianina , l’ex-président malgache. 

L’ex-premier ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans alors qu’il était le candidat désigné du Rassemblement des Houphoüetistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

L’économie béninoise résiliente face à la Covid-19 grâce à une gouvernance forte

Avec une gestion rationnelle des dépenses publiques et un potentiel économique croissant, le Bénin surmonte la crise liée à la pandémie de Covid-19, ce qui offre au pays une perspective stable.

Le Bénin jouit d’une stabilité politique. Ce climat a permis à l’Etat de déployer au fil des ans son Plan d’action gouvernemental (PAG), regroupant des programmes de développement d’envergure, en réponse aux défis de la croissance économique.   

Grâce à des investissements massifs, le Bénin se positionne dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires avec un Produit intérieur brut (PIB) de 6,4%. Mais, cette croissance devrait, à cause de la Covid-19, s’établir à 3,2% en 2020 là où plusieurs pays dans le monde sont en récession, selon une note d’information reçue à APA.

Et ce, malgré le fait que le pays dépend fortement du commerce informel de réexportation et de transit avec le Nigéria (estimé à environ 20 % du PIB) ainsi que de l’agriculture (70% du PIB), notamment le coton, premier produit d’exportation.

Le pays affiche une croissance stable et robuste depuis deux décennies. Toutefois, la pauvreté reste répandue avec un faible niveau du taux de croissance par habitant estimé selon la Banque mondiale  à une moyenne de 1,5 % sur la période 2008-2018.  

« Le taux de pauvreté à l’échelle nationale ressortait à 38,2 % en 2020 contre 40,1 en 2015 ». Résilient, avec un PIB moins impacté (+3,2%), le Bénin occupe la première place dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).    

Réforme de l’appareil de l’Etat  

Le Plan d’action gouvernemental (PAG) a permis de réformer la gouvernance de l’Etat. La vision, impulsée par Patrice Talon, a conduit le Fonds monétaire international (FMI) à décerner une notation avec la mention « très bien » au Bénin pour sa gestion des finances publiques.

L’environnement des affaires, lui, a connu un bond qualitatif, donnant au pays de se situer au 76e rang de l’Indice de performance logistique et au 149e rang sur 190 pays dans le classement Doing Business de la Banque mondiale sur la réglementation des Affaires.

Le chef de l’Etat Patrice Talon envisage, dans le contexte économique actuel, de financer les actions du gouvernement sur fonds propres du pays afin de ne pas exploser la dette extérieure, face au ralentissement économique mondial lié à la pandémie de Covid-19.

Dans cette optique, le gouvernement a engagé près d’une cinquantaine de réformes, dont l’ordonnancement sera suivi par le ministre béninois de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, distingué « meilleur ministre d’Afrique » par les Financial Afrik awards.

Ces réformes devraient permettre de créer des pôles régionaux de croissance, de décentraliser les investissements, favoriser l’accès à l’eau potable et à l’électricité, de rationaliser la politique fiscale ainsi que l’accès au crédit et aux marchés publics.

Elles visent également à améliorer la bancarisation, les procédures d’obtention des titres fonciers et du permis de construire, rationaliser les recettes de l’Etat, lutter contre la corruption, et à créer un guichet unique pour les procédures du commerce transfrontalier.

Un potentiel croissant

Le Bénin a progressé en matière de création d’entreprises et de raccordement à l’électricité, un indicateur salué par la Banque mondiale. L’Etat a accru les investissements dans le secteur primaire, mais veut réaliser le défis de la modernisation des filières agricoles. 

L’industrialisation des secteurs à fort potentiel de croissance est inscrit à l’agenda de Patrice Talon, qui veut apporter de la valeur ajoutée aux différentes filières, tant dans le secteur primaire, secondaire que tertiaire en vue d’un développement équilibré et durable. 

Les infrastructures socio-économiques, l’innovation technologique et la digitalisation des process constituent un maillon essentiel dans le Plan d’action gouvernemental. Et ce, en vue d’une transformation structurelle de l’économie.  

La valorisation du mix énergétique est une priorité pour l’Etat. Le raccordement au réseau électrique d’une nouvelle centrale a fait passer le taux d’électrification de 46,6% à 55,1% entre 2015 et 2020, un taux que le gouvernement compte relever dans les années à venir.  

Le Bénin a connu de solides performances économiques entre 2016 et 2019 avec un PIB réel moyen de 5,5 %. Mais, depuis août 2019, la décision du Nigéria, son principal partenaire économique, de fermer ses frontières terrestres avec ses voisins a porté un coup dur à l’économie du pays.

En dépit d’une relative résilience, l’activité économique béninoise s’est décélérée à 6,4 % en 2019 contre 6,7 % en 2018 (soit un taux de croissance du PIB par habitant de 3,5 %). Les opérations de réexportation de produits nigérians contribuent pour près de 20% au PIB.

Une plus forte diversification économique, une gestion plus smart des dépenses publiques ainsi qu’une répartition géographique plus équitable des ressources permettraient, selon la Banque mondiale, de baisser le taux de pauvreté et de rendre la croissance plus inclusive.  

Tirages Caf: Teungueth FC se retrouve dans une poule de feu

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé vendredi au tirage au sort des matchs de groupes de la Ligue des champions et des barrages de la Coupe Caf.Qualifié pour la première fois à la phase de groupe de la Ligue des champions africaine, le club sénégalais, Teungueth FC, n’a pas été épargné par le tirage. Cela se pressentait déjà vu qu’il se trouvait dans le lot quatre. Il partage le groupe D avec l’Espérance de Tunis, le Zamalek du Caire et le Mouloudia Club d’Alger, des grands d’Afrique habitués à cette compétition.

Zamalek, déjà bourreau de Génération Foot (1-2 et 1-0) la saison dernière, a été finaliste de la dernière édition de la Ligue des champions. Mais il a été défait (1-2) par Al Ahly, un autre club cairote.

Teungueth FC sera donc le petit poucet de cette poule où les deux équipes classées aux deux premières places se qualifieront en quarts de finale. Mais les Rufisquois ne partiront pas en victimes expiatoires. Ils ont fini de marquer les esprits depuis qu’ils ont éliminé le Raja de Casablanca pour se qualifier en phases de poules de cette compétition. Une performance qu’un club sénégalais n’a plus réalisée depuis 17 ans, du temps de la Jeanne d’Arc de Dakar, aujourd’hui en troisième division.

De son côté, le Jaraaf de Dakar sera opposé au Platinum FC du Zimbabwe pour les matchs de barrages de la Coupe Caf dont les vainqueurs accéderont aux phases de poules. Forts de leur exploit mercredi en Côte d’Ivoire contre le FC SanPedro, les Médinois vont tenter de prolonger le rêve face à une équipe zimbabwéenne atteinte dans son orgueil.

Le Platinum FC a été lourdement battu (4-0) mercredi dernier par les Tanzaniens du Simba SC lors du préliminaire retour de la Ligue des champions. Eliminés de la compétition, les Zimbabwéens ont été reversés dans les barrages de la Coupe Caf.

Ils recevront les Sénégalais à l’aller, le 14 février prochain, là où le match retour est prévu une semaine plus tard à Thiès, à 70 km de Dakar.

Le FMI approuve le 2e programme ICPE avec le Sénégal

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé l’Instrument de coordination de la politique économique (ICPE) du Sénégal.Le ministère des Finances et du Budget, qui donne l’information, précise que l’approbation a eu lieu le mardi 5 janvier, suivant la procédure de non-objection, c’est-à-dire sans réunion formelle des membres du Conseil d’administration du FMI.

L’institution de Bretton Woods salue « salue ainsi les bonnes performances économiques et financières réalisées dans l’exécution du programme (ICPE du Sénégal)».

Elle souligne, dans un communiqué, que cette « décision exceptionnelle traduit la confiance accordée au Sénégal dans la mise en œuvre satisfaisante de l’ICPE ».

Pour 2020, en dépit de la crise sanitaire et économique, l’année a connu une activité intense, à telle enseigne que les objectifs de recouvrement des recettes budgétaires sont à ce jour atteints voire dépassés. Selon le FMI, le Sénégal paie également à un rythme satisfaisant les dépenses publiques.

« Les principaux indicateurs quantitatifs de gestion sont atteints : cible de déficit budgétaire, plancher des recettes fiscales, plafond des instances de paiement, plancher des dépenses sociales, encours de la dette publique ; les relations avec les partenaires techniques et financiers sont au beau fixe, comme l’atteste le résultat concluant de la deuxième revue de l’ICPE », soutient le FMI, entre autres raisons.

RDC : libération du principal condamné dans l’assassinat de Laurent Désiré Kabila

Eddy Kapend, l’un des principaux condamnés dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila a bénéficié d’une grâce présidentielle, a appris APA vendredi de sources médiatiques.S’agit-il d’une conséquence de la rupture de l’alliance entre l’actuel président, Félix Antoine Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila ? Rien ne le prouve. Mais une chose est sûre : cette libération intervient au moment où la tension entre les deux acteurs politiques est arrivée à son paroxysme.

Et pour ne rien arranger, l’actuel chef de l’Etat a accordé sa grâce à 22 autres personnes condamnées pour la même affaire.

L’ancien chef de l’État, et père de Joseph Kabila, avait été assassiné le 16 janvier 2001, il a presque 20 ans.

Cheikh Mbacké Thiam, le bottier qui veut faire marcher le monde

Fabricant de chaussures « Made in Sénégal », le jeune Cheikh Mbacké Thiam est droit dans ses bottes quand il déclare vouloir industrialiser son artisanat.A proximité de l’atelier de Cheikh, s’exhale une odeur de colle et de peaux de bêtes tannées. Devant la cordonnerie, le bonhomme trentenaire n’a pas encore jugé nécessaire d’apposer une enseigne. Sa renommée semble dépasser son quartier de Hamo 3 à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, où les gens le surnomment « Cheikh Dall (chaussures en langue wolof) ». Son ambition est de transformer cette identité en opportunités, comme hisser sa botterie au niveau des grandes marques internationales.

Donnez du tissu à Cheikh, il vous le transforme en chaussure ! Rien n’est un secret pour lui dans sa fabrication. Il est à la fois designer, formier, patronmodéliste et coupeur. Comme un spécialiste du « système D », il procède également au piquage, à la mise en forme, au semelage et au bichonnage pour à la fin produire des souliers, bottes, espadrilles ou autres sandales.

Pour se faire remarquer dans son artisanat, il a décidé de ne pas faire comme les autres. Si les Africains utilisent le tissu Wax pour leur habillement corporel, il s’en sert plutôt comme une des matières premières de ses chaussures. « Ce qui différencie mes chaussures de celles fabriquées en Occident, c’est d’abord les couleurs vives que j’utilise, mais aussi le Wax et autres accessoires qui rendent plus belles mes créations », souligne-t-il, vêtu d’un t-shirt rouge assorti d’un jean vert.

L’envol ?

Le magasin de Cheikh Dall n’est pas encore le grand luxe, mais l’oiseau fait petit à petit son nid. Pour le moment, deux machines à coudre, un tabouret et une petite planche font le décor. Coupures de tissu et pots de colle, entre autres matériaux, parsèment également ce modeste atelier. Le propriétaire s’y active quotidiennement, à coup d’innovations, pour se faire une place dans un marché fortement dominé par l’industrie de masse et les commerçants chinois.

« Nous avons déménagé ici il y a moins de deux mois. Mais nous n’avons pas encore fini d’aménager », explique le corpulent bonhomme à la taille moyenne, avant de nous indiquer des sacs cossus contenant des peaux de vaches tannées où il installe clients et visiteurs.

Avant de se mettre à l’ouvrage la matinée, il prend le soin de bien nettoyer une de ses machines qui commence à prendre de l’âge. « Elle est vieille et très capricieuse. Et vu que je suis pressé, je ne veux pas qu’elle me joue des tours pendant mon travail », dit-il alors que son téléphone, entre les mains d’un de ses proches, se met à sonner. Mais il ne veut nullement être perturbé si ce n’est une personne qui appelle pour passer une commande.

« Certains ne font pas la différence entre heure de travail et heure de répit. Il m’arrive de recevoir des appels à deux heures ou trois heures du matin. C’est pourquoi j’éteins désormais mon téléphone avant de me coucher », confie Cheikh, les mains fouillant un article dans un sac en plastique.

Ligne de conduite

Dans son atelier, il est difficile de reconnaître qui de lui ou de ses apprentis est le chef. Poussé par la passion qu’il a de ce métier et les objectifs qu’il veut atteindre, il se donne corps et âme pour montrer l’exemple.

De longue haleine, son travail, essentiellement manuel, demande une planification permanente. Une maquette précisant toutes les étapes précède la réalisation de chaque paire de chaussures. C’est parti ainsi pour un long maniement de ciseaux, lames, aiguilles et autres outils, tout en veillant à ne pas transgresser les volumes en vue du confort nécessaire pour le pied.

« Si j’avais des machines plus sophistiquées, mon travail aurait plus d’efficacité. Je connais ma valeur. A forces égales, je suis persuadé que je pourrai titiller les grandes marques internationales ou même les dépasser », affirme-t-il avec beaucoup de confiance et derrière un sourire espiègle dans lequel se cache une histoire.

Natif de Pikine, un département de la banlieue dakaroise, Cheikh a su puiser dans son abnégation et sa volonté pour ne pas tomber dans les nombreux obstacles tracés jusque-là sur son chemin. Il a passé douze années auprès de son frère qui l’a initié dans ce métier. Avec celui-ci, il a particulièrement acquis des connaissances dans la confection des chaussures pour femmes. Mais c’est aux côtés de son oncle Ndiogou Sylla qu’il a eu le goût de la fabrication des chaussures masculines.

A ce stade, Cheikh Dall mesure son parcours, mais se dit conscient du chemin qu’il lui reste pour accomplir son rêve. « Au début, j’investissais à perte, parce que je voulais que les gens connaissent d’abord le produit. Mais une fois cet objectif atteint, j’ai commencé à fixer des prix correspondants aux produits. Et aujourd’hui, je m’en sors pas mal par la grâce de Dieu », se réjouit-il.

Moyens du bord

Si l’Etat sénégalais a mis en place depuis 2018 la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) pour accompagner les projets des jeunes et des femmes, Cheikh déclare n’avoir pas fait les démarches pour bénéficier des financements de cette structure. La raison, explique-t-il : « Les montants qu’elle octroie sont trop minimes comparés à nos besoins qui se chiffrent à des millions ».

En revanche, « nous sommes preneurs de toute assistance venant des autorités, même si nous misons davantage sur les aides extérieures, plus promptes à accompagner des initiatives comme la nôtre », précise-t-il.

Mais en attendant la reconnaissance internationale, Cheikh enchaîne localement les expositions et participe à divers salons. Les commandes se multiplient aussi grâce à la magie des réseaux sociaux. Sa première publication sur Facebook a récolté plus de « 850 partages » en moins de vingt-quatre heures.

Social et moralisation de la vie publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les fortes précipitations à Casablanca et la lutte contre la corruption.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les dernières précipitations ont de nouveau montré combien les infrastructures de certaines villes sont tout simplement dépassées », soulignant que la circulation dans une ville comme Casablanca est fortement perturbée, voire paralysée dans certaines artères.

Les images et vidéos qui ont fait le tour de la Toile renseignent suffisamment sur l’état de la métropole, indique la publication, avançant que la gestion de la ville laisse trop à désirer avec une mairie complètement dépassée.

« Les Casablancais n’acceptent plus que les mêmes explications soient à chaque fois répétées par les élus dont le nombre dépasse la centaine. Les habitants demandent des solutions », insiste le journal. « Le temps désormais est à l’action et non plus aux communiqués et aux réunions », conclut-il.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique qu’ « à l’aune des dernières inondations, l’on voit bien que la pratique du pouvoir finit par détacher les élus des environnements sur lesquels ils se sont appuyés pour les campagnes électorales ».

« Dès lors, il ne faut guère s’étonner si ce sont des quartiers populaires, c’est-à-dire les populations à qui ces élus ont promis un monde meilleur, qui paient un lourd tribut », poursuit le quotidien, notant que « sous ce prisme, même le contrat moral envers les citoyens est piétiné ».

Le bilan lourd, mais toujours provisoire, des inondations a valeur d’aveu d’échec, constate-t-il, relevant que « la démocratie représentative est malade, et Casablanca n’est qu’un exemple parmi d’autres justifiant l’impérieuse nécessité d’inventer d’autres manières de faire la politique ».

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ souligne que la Journée nationale de lutte contre la corruption, célébrée le 6 janvier de chaque année, a constitué une occasion idoine pour promouvoir les valeurs de probité, de transparence et de la bonne gouvernance et pour passer en revue les efforts déployés par le Maroc en la matière.

Selon le journal, il est nécessaire d’inciter les citoyens à se mobiliser davantage dans le processus de lutte contre la corruption, et ce pour renforcer la confiance des Marocains dans leur pays, son avenir et ses institutions.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 février

Le gouvernement marocain a décidé, jeudi, de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 février 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19.Selon le projet de décret, présenté par le ministre de l’Intérieur en Conseil de gouvernement, l’état d’urgence sanitaire sera prorogé du dimanche 10 janvier 2021 à 18H00 au mercredi 10 février 2021 à 18H00, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Said Amzazi.

Le projet de décret prévoit des dispositions permettant à l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur de prendre, à la lumière de la situation épidémiologique, toutes les mesures appropriées à l’échelle nationale.

Il permet également aux walis des régions et aux gouverneurs des préfectures et des provinces de prendre toutes les mesures exécutives pour maintenir l’ordre public sanitaire au niveau d’une préfecture, d’une province, d’une commune ou plus.

A ce jour, le Maroc enregistre 448.678 cas confirmés à la COVID-19 et déplore 7.645 décès.

Le durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel du durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 sur l’étendue du territoire national.« L’Etat corse les restrictions », titre Sud Quotidien avant d’énumérer les nouvelles mesures prises par le ministère de l’Intérieur. Ces dernières vont du port du masque, désormais obligatoire partout, à l’interdiction stricte des baptêmes, mariages, défilés, cérémonies religieuses…

Plus précis, Vox Populi informe que « Félix Diome (le ministre de l’Intérieur) masque les Sénégalais de force… …Pendant 3 mois, même dans la rue ». « Baptêmes, mariages, funérailles, manifestations religieuses… interdits à Dakar et Thiès jusqu’au 17 janvier. Tous les rassemblements dans les lieux publics et privés interdits, de même que les marchés hebdomadaires et les terrains et salles de sport », poursuit la publication. 

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « l’Etat augmente la dose » et au quotidien Le Soleil d’arborer cette Une : « Le dispositif de riposte corsé ». En sous-titres, le quotidien national informe que les places debout sont interdites dans les autocars et qu’elles sont limitées dans les bus « Dakar Dem Dikk » et « Tata ». 

WalfQuotidien s’intéresse aux émeutes constatées çà et là contre le couvre-feu et arbore cette Une : « Antoine Diome minimise et corse les mesures ».

S’agissant du vaccin, Le Quotidien signale que « la commande (sera) sur la table du président mercredi ». Le Soleil ajoute que « le Sénégal élargit les pistes d’acquisition ». EnQuête note ainsi « le double jeu du Sénégal » dans sa stratégie de vaccination. 

« En plus de participer à l’initiative Covax, le Sénégal veut acquérir d’autres vaccins dans une initiative qui lui est propre », écrivent nos confrères. Ces derniers donnent ensuite la parole au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr qui rassure ses compatriotes en ces termes : « Nous allons prendre le vaccin qui sera plus efficace pour protéger nos populations ». 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait  des « révélations » sur la disparition, en France, de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et informe que « son téléphone ainsi que celui de sa correspondante locale ne répondent plus ». 

« Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la dernière fois qu’elle avait badgé au niveau de sa résidence remonte au 4 janvier dernier. Pire, ses camarades ne l’ont pas vu depuis et elle ne répond ni au téléphone ni aux mails », précise Libération. 

Les services de l’Ambassade et du consulat du Sénégal sont mobilisés pour la retrouver », assure, dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, parrain de Diary Sow et actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Normalisation FIF: la FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » (ministre)

La FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » à Abidjan dans le cadre de la normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a indiqué jeudi le ministre du Sport, Paulin Danho.

« La FIFA a commencé à s’installer et s’installera dans quelques heures, d’ici la semaine prochaine, pour prendre la gestion au quotidien » de la FIF, a dit M. Paulin Danho, face aux acteurs du secteur du football ivoirien.

Cette rencontre intervient après une audience entre le ministre ivoirien du Sport et le Comité directeur de la Fédération ivoirienne de football, il y a quelques jours. 

Sans ambages, M. Paulin Danho a martelé que cette situation est « regrettable et pénalisante », ironisant que « quand il n’y a pas de fissure dans un mur, le cafard ne peut pas rentrer dans là maison ».  

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Et ce, après une requête en référé de la FIF auprès du Tribunal arbitral du sport  (TAS). 

Ensuite, la FIF a saisi le Tribunal arbitral du sport pour demander l’annulation de la mesure de la FIFA pour poursuivre le processus électoral controversé.

L’une des conséquences de la normalisation est que le Comité exécutif de la FIF « n’existe plus », a fait savoir M. Danho, précisant que « seulement les élus sont suspendus » mais les agents restent en place.

Le Comité de normalisation a un délai de un an, allant jusqu’au 31 décembre 2021. Le ministre du Sport a souhaité que « malgré tout, cette normalisation soit éphémère et profitable » pour le pays. Surtout, dira-t-il, que cette normalisation soit « efficace pour qu’on ait un retour à la normalité » de la Fédération ivoirienne de football.

Il a fait observer qu’une administration provisoire se met en place. Toutefois, le gouvernement nourrit l’ambition de sortir le secteur du sport de l’informel et en faire une véritable industrie.  

Plus de 200 cas de Covid-19 enregistrés en 24 h en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4077 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 89 guéris et 0 décès, a annoncé le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans un communiqué.

Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. En effet, depuis le début de l’année 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré près de 700 nouveaux cas de Covid-19 avec une hausse quotidienne de ces cas.

Selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique qui appelle les populations au  respect des mesures-barrières contre cette maladie, 95% des nouveaux cas sont localisés à Abidjan qui demeure l’épicentre de la maladie dans le pays. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 23173 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 22301 personnes guéries, 138 décès et 734 cas actifs.

Des discussions pour intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail ivoirien

Des discussions entre le secteur privé et le gouvernement ivoirien sont en cours en vue d’intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail, a fait savoir jeudi le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, lors d’une rencontre avec des chefs d’entreprise.

M. Adama Coulibaly, le président du Comité technique de concertation Etat/secteur privé, a dans un discours, relevé que « le projet d’ordonnance de révision du Code du travail qui devrait intégrer le chômage partiel est en cours de discussion avec les partenaires sociaux ».

Cette notion de chômage partiel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a impacté la trésorerie de certaines entreprises qui se sont trouvées dans l’incapacité d’assurer des charges sociales et d’imposition.

Plusieurs entreprises, au plus fort de la crise sanitaire de Covid-19, ont mis en chômage des employés, souvent sans accompagnement. Ce dispositif vient établir des mesures afin que les travailleurs ne soient pas lésés dans des situations de crise.

Outre ce facteur, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, ont, avec les chefs d’entreprise, fait un examen de la matrice des préoccupations du secteur privé, notamment des PME.

Certaines des préoccupations dans la matrice des PME ont déjà été résolues ou prises en compte dans les dispositions légales et règlementaires en vigueur, ou soit inscrites dans l’agenda de réformes et des mesures des ministères à soumettre au gouvernement, a-t-il assuré.

Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’assouplissement du travail tels que la flexibilité et la retraite incitative, des mesures d’incitation à l’embauche telles que les crédits d’impôts, la détaxation des œuvres d’art exonérées de TVA, a-t-il énuméré.

M. Coulibaly a également mentionné l’octroi au secteur privé pharmaceutique des exonérations fiscales et douanières accordées à la Nouvelle pharmacie de la santé publique, dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) à travers l’annexe fiscale 2021.

Les avantages au secteur privé ressortent par ailleurs l’instauration de régimes spécifiques aux PME en matière de fiscalité de porte, de fiscalité intérieure et d’investissement ; la facilitation du paiement en ligne des impôts, et l’accès des PME au financement.

Le gouvernement envisage d’accélérer, au profit des PME, la mise en œuvre du Programme Phoenix dont le bilan à mi-parcours d’exécution fait état de 41 mesures sur 50 en cours d’exécution avec pour fait majeur la création et le fonctionnement de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

L’agenda des mesures de réformes des départements ministériels ivoiriens portent, entre autres, le projet de l’observatoire des PME prêt à être soumis au gouvernement et les projets de textes sur la réglementation du Télétravail, en cours d’élaboration.

« Nous indiquerons la suite de l’agenda pour la restitution de nos travaux à M. le Premier ministre, président du Conseil de concertation en vue de sa prochaine rencontre avec les PME », a dit le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly.

Maroc : Washington inaugure dimanche son consulat général à Dakhla

Les Etats Unis d’Amérique vont inaugurer ce dimanche 10 janvier, leur consulat général dans la ville de Dakhla, a appris APA de sources diplomatiques.L’ouverture de cette mission diplomatique dans les provinces du sud du Royaume, intervient un mois jour pour jour après son annonce, le 10 décembre dernier, lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

Lors de cet entretien, le président Trump a informé le Souverain marocain de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Pour rappel, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait annoncé, le 24 décembre, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.

« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », avait indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

Covid-19/Fake news: l’OIF octroie un financement au Repprelci

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a dans le cadre de la phase 2 de son dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19, octroyé une aide financière au Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique, rapporte jeudi une note d’information transmise à APA.

Selon un protocole d' »entente » relatif à l’octroi de cette aide financière de 1,9 million Fcfa (3.000 euros), dans le cadre de la phase 2 du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits, ce fonds est également destiné à promouvoir, entre autres, » l’égalité entre les femmes et les hommes » ainsi que les valeurs soutenues par l’OIF.  

Le Repprelci a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures lancé par l’OIF en novembre 2020 dans ce cadre. La faîtière qui regroupe plus de 80 sites d’information et plus de 500 acteurs, a jusqu’au plus tard le 30 octobre 2021 pour produire les résultats escomptés.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé a salué cet appui de l’OIF, promettant que son organisation mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements et atteindre les objectifs.

La faîtière a initié depuis le 16 mars 2020 une campagne de sensibilisation et de lutte contre les fake news sur la Covid-19 avec la mise en place de sa plateforme numérique ivoirecheck.com, en direction des médias numériques, des utilisateurs de réseaux sociaux et des blogueurs. Et ce, pour corriger les fausses nouvelles, qui souvent mettent le feu au poudre. 

Les dispositions de la Charte de la Francophonie prévoient que l’OIF qui a pour objectif d’aider à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, apporte un soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme.  

A travers la campagne de lutte contre la Covid-19, la faîtière des acteurs des médias numériques en Côte d’Ivoire, a joué un rôle de premier plan dans la vérification des informations durant l’élection présidentielle d’octobre 2020.  Ce projet devrait permettre au Repprelci de promouvoir l’égalité homme-femme.

Pour les prochaines législatives ivoiriennes, la loi requiert que les partis politiques donnent l’opportunité aux femmes de briguer ces postes électifs à hauteur de 30%. Le Repprelci trouve ici une matière pour soutenir l’égalité homme-femme.  

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Astou Koné élue présidente de la mutuelle du personnel d’Al-Bayane

La journaliste Astou Koné a été élue jeudi à Abidjan, présidente de la Mutuelle du personnel d’Al-Bayane (MUPA), un Groupe audiovisuel islamique en Côte d’Ivoire, pour un mandat de deux ans en remplacement de Koïta Makalou.

Sur 96 inscrits pour 92 votants, rapporte une note d’information transmise à APA, la nouvelle présidente  a obtenu 38 voix soit 39,5% contre 34 voix pour Diao Daouda (34,5%) et 19 voix (19,7%) pour Abdul Hakim Hoduloye.

Après son élection, Mme Koné a appelé ses confrères à l’union et au travail afin de maintenir le positionnement du Groupe Al-Bayane dans l’espace audiovisuel ivoirien et africain.

 Par ailleurs, elle a exhorté les mutualistes à tout mettre en œuvre pour la consolidation de la fraternité et le renforcement de la cohésion au sein du Groupe pour la réalisation des projets majeurs inscrits au programme de la nouvelle équipe.

La nouvelle présidente de la MUPA devrait être investie la semaine prochaine dans ses nouvelles fonctions.

Le Groupe audiovisuel islamique  Al-Bayane existe depuis le 11 novembre 2001 dans le paysage audiovisuel ivoirien avec d’abord la radio Al-Bayane et ensuite la télévision Al-Bayane qui a démarré ses programmes en mai 2020.

Quant à la Mutuelle du personnel d’Al Bayane ( MUPA), elle a été créée en 2017 avec pour premier président Koïta Makalou qui est l’actuel directeur des programmes de la télévision Al-Bayane.

Foot: les clubs sénégalais de retour sur la scène africaine

Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar ont vécu un début de semaine faste après leurs importants succès en compétitions africaines interclubs.Deux clubs sénégalais ont réussi cette fois là où leurs devanciers échouaient souvent. Depuis 2004, avec la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, aucune équipe sénégalaise n’a réussi à se qualifier en phases de poules des deux compétitions de la Confédération africaine de football (Caf) réservées aux clubs. En battant mardi aux tirs au but (1-3) le Raja de Casablanca, en match retour de la Ligue des champions, Teungueth FC a tué le chat noir.

Sur une pelouse du stade Mohammed V de Casablanca gorgée d’eau, les Rufisquois ont su tirer leur avantage pour leur première participation dans cette compétition. Sans aucun match de championnat dans les jambes, les protégés du coach Youssouph Dabo ont rivalisé d’ardeur face à une équipe marocaine pourtant plus expérimentée et avec beaucoup plus de moyens.

Mais cet exploit est le fruit d’un travail de longue haleine. L’année dernière, la formation rufisquoise avait déclaré forfait pour la Coupe Caf, suscitant dans la foulée de nombreuses critiques. Mais Youssouph Dabo était convaincu du bien-fondé de cette mesure.

Sans « visibilité sur l’effectif », alors qu’il venait d’être nommé, il a demandé à son président, Babacar Ndiaye, de ne pas engager le club dans cette compétition et de travailler sur l’avenir. « Au lieu de partir à l’aveuglette, il faut qu’on se réorganise et qu’on mise tout sur le championnat pour se qualifier la saison prochaine à ces compétitions africaines », se remémore le technicien dans le quotidien sportif Stades.

Au cours d’une saison qui ne s’est pas jouée à terme en raison de la Covid-19, Teungueth FC termine leader de la Ligue 1 sénégalaise et se qualifie en Ligue des champions. Les coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé réalisent ensuite un parcours sans faute dans les deux tours préliminaires précédant l’entrée aux phases de groupes de la C1 africaine. Après avoir éliminé Gambia Armed Forces, les Sénégalais n’ont pas nourri de complexe, au tour suivant, face au grand Raja de Casablanca, qui a décroché un nul vierge à Thiès (70 km de Dakar) à l’aller.

Détails payants

Pour Babacar Ndiaye, cette qualification historique est le fruit de « sommes de détails » qui ont déteint sur la bonne préparation de son équipe. Le dirigeant explique à l’APS avoir beaucoup appris des « expériences vécues par les clubs sénégalais dans le Maghreb ». Ces derniers se plaignaient souvent de mauvais accueil, l’alimentation et la logistique réservés par leurs hôtes.

Mais les Rufisquois n’ont pas eu de mauvaises surprises à ces niveaux. Ils ont pris « un certain nombre de mesures » « pour ne pas être l’otage » de leur adversaire marocain. Ce faisant, « les joueurs ont montré depuis notre arrivée qu’ils étaient prêts à relever le défi », s’est réjoui M. Ndiaye, par ailleurs président de la Commission Football des jeunes à la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Concernant le Jaraaf, un des clubs traditionnels du Sénégal, perdre 0-1 à domicile contre le FC San Pedro devait sans doute instaurer le doute. Mais les protégés du coach Malick Daff ont réussi à renverser la vapeur (1-2) en terre ivoirienne, vingt-quatre heures après la qualification de Teungueth FC. Tout sourire, Malick Daff affirme dans Stades n’avoir jamais perdu confiance en dépit de la défaite à l’aller.

« Les gens ne croyaient pas qu’on pouvait aller marcher sur les Ivoiriens. J’avais prévenu qu’on avait juste fait un match, qu’il reste la deuxième partie. Si mes joueurs sont conscients, ils savent qu’une victoire ne se décrète pas, c’est sur le terrain qu’on l’obtient », a admis le tonitruant technicien.

Par ailleurs, cette victoire fait accéder le Jaraaf dans les barrages, dernière étape avant la qualification aux phases de poules tant convoitées. Elles permettent aux équipes qualifiées de bénéficier de rentrées de fonds considérables, surtout que les primes ont été revues cette année à la hausse par l’instance dirigeante du football africain.

L’équipe de la Médina, un quartier au cœur de la capitale sénégalaise, et Teungueth FC connaîtront leurs adversaires vendredi lors du tirage au sort prévu au Caire, en Egypte. En attendant, plusieurs observateurs continuent de savourer leurs performances sur la scène africaine.

Les exploits du Jaraaf et de Teungueth FC ont la valeur de requinquer en effet les acteurs du football local sénégalais. Le championnat professionnel, lancé depuis plus d’une décennie dans le pays, peine encore à décoller faute de moyens.

Le retour de Gbagbo est maintenant une question de semaines (Assoa)

Le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, « est maintenant une question de semaines », a révélé jeudi à Abidjan, Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien ( FPI) tendance baptisée Gbagbo ou rien (GOR).

« Gbagbo arrive. Maintenant, son retour est une question de semaines. C’est une très grande victoire. Pour nous, sa présence est absolument nécessaire », a affirmé M. Assoa lors du lancement officiel de 33 missions d’information et de mobilisation de son parti dans toutes les régions de Côte d’Ivoire en vue de préparer ce retour de M. Gbagbo dans le pays et également mobiliser les militants pour les élections législatives du 06 mars prochain.

 Cette annonce du retour imminent de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire intervient au lendemain d’une rencontre entre M. Assoa et le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko avec qui il dit avoir discuté des dispositions pratiques du retour de l’ex-président.

 Selon le secrétaire général du  « FPI- GOR», ces 33 missions qui seront déployées dans le pays jusqu’au 10 janvier prochain, ont un double objectif. Le premier qu’il qualifie de  « nécessité absolue  », est le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il s’agira ainsi pour ces délégations de mobiliser les militants de l’intérieur du pays en vue de faire du retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire une  « cause nationale ».

Poursuivant, il a indiqué que le deuxième objectif assigné à ces missions de son parti, est de mobiliser ses militants pour le scrutin législatif de mars prochain auquel le  «FPI GOR » entend participer.  « Les députés ont un pouvoir très grand. C’est pourquoi il faut qu’on fasse tout pour avoir des députés même dans ces conditions difficiles. Il faut qu’on se batte pour avoir des députés  », a-t-il insisté.

Par ailleurs, M. Assoa dont le parti est membre d’une plateforme politique avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a fait savoir que les deux partis PDCI-FPI)  «évoluent vers une campagne commune » pour ces élections législatives à venir.

En outre, il a souligné que les candidatures définitives de son parti seront arrêtées de concert avec son allié, le PDCI.

« Cette campagne que nous allons commencer est très importante. Allons-y aux élections pour gagner la majorité à l’assemblée nationale », a-t-il exhorté. L’élection des députés à l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire est prévue le 06 mars prochain. Les candidatures pour cette élection sont reçues par la Commission électorale indépendante ( CEI) sur la période du 04 au 20 janvier 2020.

L’opposition ivoirienne ira aux législatives «en rang serré»

La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition ivoirienne ira aux élections législatives de mars 2021 « en rang serré » avec une «stratégie commune », a annoncé jeudi son porte-parole, Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse.

« La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition voudrais vous annoncer aujourd’hui, de façon solennelle, qu’elle participera aux élections législatives de mars 2021 », a déclaré M. Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Elle ira « en rang serré avec une stratégie commune impliquant tous ses acteurs pour faire barrage au projet du Rhdp (pouvoir) qui vise à confisquer tous les pouvoirs », a ajouté M. Ouégnin, président de la plateforme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo.

M. Armand Ouégnin avait à ses côtés d’autres représentants de partis de l’opposition. Le représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Niamkey Koffi, a souligné qu’en allant « en bloc », cela permet d’éviter la déperdition.

Le leader du parti politique La nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan, a fait observer qu' »il y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition », tout en insistant qu’il n’y aura pas de candidat indépendant chez l’opposition.

M. Niamkey a laissé entendre que « le meilleur par circonscription » sera retenu comme candidat de l’opposition. Et ce, pour maximiser leur chance de victoire;  toutefois cette stratégie devra être peaufinée en vue de trouver un consensus dans la pratique.

Pour le président de La nouvelle Côte d’Ivoire, il n’est pas question que l’opposition concède le pouvoir législatif au Rhdp qui a remporté la présidentielle du 31 octobre 2020. Il estime qu’ils ont « perdu une bataille (électorale), mais pas la guerre ».

« Nous devons gagner pour la Côte d’Ivoire, pour chacun de vous », a lancé M. Niamkey à l’endroit de quelques militants présents, tout en souhaitant que le jeu électoral se fasse dans la transparence.

La Coalition des plateformes et partis de l’opposition souhaite par ailleurs un « report des élections législatives » pour permettre d’asseoir toute l’organisation nécessaire à la tenue du scrutin dans un environnement apaisé.

L’opposition a accepté d’aller à ces joutes électorales à l’issue de la troisième phase du dialogue politique avec le gouvernement et la société civile qui a permis d’édicter des actions pour des législatives inclusives.  

Covid-19 : l’eSwatini se reconfine

Pour contrer la 2e vague de Covid-19, l’eSwatini a pris des mesures drastiques.Dans ce pays d’Afrique australe, les rassemblements publics et les voyages internationaux à des fins de loisirs seront interdits à partir de vendredi.

Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a annoncé jeudi que tous les rassemblements sont désormais interdits sauf les enterrements.

« Les funérailles sont limitées à deux heures, avec un maximum de 50 personnes », a expliqué Masuku, soulignant que les veillées funèbres ne devraient pas dépasser trois jours, tandis que les services commémoratifs seraient interdits jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, les enterrements au-delà de trois jours après le décès nécessiteront un permis.

Les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et aux affaires, et non au tourisme.

Aucun détaillant ne sera autorisé à exercer ses activités au-delà de 18 heures (16H GMT), tandis que les magasins d’alcool n’ouvriront que du lundi au jeudi entre 11 heures et 16 heures.

« Ces restrictions seront réexaminées après 14 jours ou plus tôt si la situation se détériore », a déclaré M. Masuku.

Ces mesures interviennent alors qu’eSwatini a récemment connu une recrudescence des infections à la Covid-19, avec un total de 201 nouveaux cas enregistrés rien qu’hier mercredi, ce qui porte le total à 10.540 et 261 décès depuis mars 2020.

Le Burkina lève plus de 32 milliards de FCFA sur le marché financier

L’Etat Burkinabé a levé un montant de 32,980 milliards de FCFA au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), rapporte le Financial Afrik.L’opération a été un succès total. En effet, sur un montant global mis en adjudication par l’émetteur de 30 milliards de FCFA, l’agence UMOA-Titres, organisatrice de l’opération, a répertorié 70,231 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 234,10%.

Au terme de la séance d’adjudication, l’émetteur  a retenu 32,980 milliards de FCFA et rejeté les 37,251 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 46,96%.

Le but visé par les autorités burkinabés à travers cette levée de fonds est d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat.

Le rendement moyen pondéré s’est situé à 4,53%. Quant au taux moyen pondéré et le taux marginal, ils se situent respectivement à 4,32% et 4,43%.

Le remboursement des bons émis par le trésor public burkinabé interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 5 janvier 2022. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Ouattara à Accra pour la prestation de serment de Nana Akufo-Addo

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan jeudi pour Accra où il participera à la cérémonie solennelle de prestation de serment du président Nana Akufo-Addo, annonce la présidence ivoirienne, précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan cet après-midi.

Agé de 76 ans, Nana Akufo-Addo a été réélu le mercredi 9 décembre dernier avec 51,59% des voix à l’issue d’un scrutin très serré face à son rival historique John Mahama, chef de l’opposition arrivé second. M. Mahama a contesté ces résultats.

Maroc : Des contrats-programmes pour relancer des secteurs vitaux impactés par la pandémie

Le gouvernement marocain a signé, mercredi à Rabat, cinq contrats-programmes relatifs pour relancer des secteurs vitaux affectés par la pandémie de la COVID-19.Ces secteurs concernent la restauration, la presse, les industries culturelles et créatives, les salles de sport privées et les crèches, ont été signés, mercredi à Rabat, en

Signés en marge de la 11ème réunion du comité de veille économique (CVE), ces contrats programmes comportent des mesures de soutien à caractère social et économique visant la préservation de l’emploi et l’appui en faveur de l’activité entrepreneuriale dans ces secteurs.

Selon le ministre de la Culture et des Sports, ces contrats-programmes visent à mettre en place un certain nombre de mesures de résilience qui permettront non seulement de soulager la trésorerie des entreprises, mais également de soutenir les salariés qui vont bénéficier d’une indemnité d’arrêt de travail temporaire, a-t-il relevé.

Les manifestations contre l’état d’urgence alimente les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement des manifestations contre le nouvel état d’urgence décrété dans les régions de Dakar et Thiès pour freiner la recrudescence de la pandémie.« La rue +brûle+ le décret présidentiel », titre WalfQuotidien, soulignant l’instauration du nouvel état d’urgence a reçu un « accueil mitigé chez les populations ». « Si les uns estime que cette décisuion vient à son heure, vu l’ampleur des dégâts à Dakar et Thiès, d’autres pensent, en revanche, qu’un respect strict des gestes barrières suffisait pour barrer la            route au virus », écrit le journal. 

« Dakar se rebelle contre le couvre-feu », rapporte Libération qui note que « plusieurs manifestations ont eu lieu mercredi soir (…). Si un calme plat était noté à Thiès, c’était chaud à Dakar. Dans des quartiers comme Médina, Niarry Tally, Grand-Yoff Yeumbeul, Guinaw-Rails Sud, Guédiawaye…, les jeunes sont sortis dans la rue pour affronter les forces de l’ordre ».

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Un couvre-feu chahuté ». Dans ses colonnes, le journal fait état de « scènes de colère et des échauffourées, hier soir, dans plusieurs quartiers ». Le ministre de l’Intérieur s’est rendu sur le terrain en compagnie de ces hommes, rapporte EnQuête, soulignant que les défenseurs des droits de l’homme « préviennent contre d’éventuels dérapages ».

L’Observateur revient sur cette même actualité et informe que « la rue (a décrété son couvre…feu » hier nuit. La publication relate « le film d’une intifada sanglante » et signale que « le poste police de Thioaroye (Dakar) +a été+ encerclé, des forces de l’ordre menacées ». Ce qui a poussé le ministre de l’Intérieur à descendre sur le terrain, selon le journal du Groupe Futurs Médias. 

Sous le titre « Chaos et enfer à Dakar » Vox Populis’intéresse aux conséquences du nouvel état d’urgence et écrit : « Embouteillages monstres et émeutes étaient au rendez-vous à Dakar au premier jour de ce couvre-feu ». « La ville bouchée, les automobilistes pris dans le piège. Après-midi et soirée de calvaire pour les Dakarois en quête d’issue pour rentrer chez eux avant l’heure du couvre-feu », poursuit le journal qui signale aussi « des échauffourées entre et policiers ». 

Le président Macky Sall fait fi de ces échauffourées et demande une « application rigoureuse » de l’état d’urgence, écrit Le Soleil. En conseil des ministres, le président de la République a invité à « bannir tout rassemblement inapproprié au sein des ministres et structures publiques », écrivent nos confrères.

Pendant ce temps, « Macky Sall prend tous les pouvoirs », annonce Libération qui arbore à sa Une le document de modification de la loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Le Quotidien s’intéresse à la hausse du taux de létalité de la Covid-19 et arbore cette titraille : « Les faits d’une bombe. Diourbel, Kaolack, Matam, etc., autres foyers en ébullition » après Dakar et Thiès. 

« +L’heure est grave+ ! C’est ce que traduisent les chiffres de la pandémie. Ce mercredi, 5 décès annoncés par le ministère de la Santé portent à 433 le nombre de victimes de la Covid-19. Depuis la 53e semaine, 34 décès liés à la maladie ont été enregistrés (…) », rapporte le journal.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires notamment l’autorisation par le Maroc du vaccin AstraZeneca, le lancement de liaisons Casablanca-Dubaï et la relance économique des secteurs impactés par la pandémie.+Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé a validé, ce mercredi une « autorisation temporaire d’urgence » pour le vaccin contre le Covid-19 élaboré par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford, selon un document du ministère de la Santé publié par la presse.

Le vaccin AstraZeneca/Oxford, commercialisé sous le nom Covidshield, est autorisé pour une durée de 12 mois et sera administré en deux temps, avec un intervalle « de quatre et 12 semaines » entre les deux doses, précise le document du ministère de la Santé, cité par le journal.

A noter que le Maroc avait annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins du Britannique AstraZeneca et du Chinois Sinopharm, rappelle-t-il.

+L’Economiste+ fait savoir que la compagnie Royal Air Maroc lancera, le 28 mars prochain, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Dubaï.

Cette nouvelle route sera desservie trois fois par semaine avec des vols au départ de Casablanca qui seront opérés tous les mardis, jeudis et dimanches à 20h05 (arrivée à Dubaï à 06h35 heure locale).

Quant aux vols depuis Dubaï, ils seront programmés tous les lundis, mercredis et vendredis, avec un départ prévu à 08h35 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 13h35. A noter que RAM effectuera les vols par Boeing 787 Dreamliner.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Comité de veille économique (CVE) a signé mercredi de nouveaux contrats programmes pour soutenir certaines activités

Ces contrats-programmes concernent les salles de sport privées ; les industries culturelles et créatives ; les restaurateurs ; les médias et le transport touristique.

Selon le CVE, ces contrats programmes visent la préservation des emplois et de la trésorerie des entreprises opérant dans ces secteurs qui continuent à subir de plein fouet les effets de la crise de Covid-19. Ce n’est pas tout.

Les responsables annoncent la signature de l’avenant au contrat programme lié au secteur du tourisme qui vient acter la prorogation des mesures d’accompagnement de ce secteur jusqu’au 31 mars 2021. Cet avenant vient également pour l’intégration des intérimaires touristique, la prolongation d’un an des agréments des transporteurs touristiques et la prolongation des délais de régularisation pour les guides touristiques, précise la publication.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca bat le Stade malien et se qualifie à la phase de poules

Le Wydad de Casablanca a battu, mercredi à domicile, le Stade Malien (3-0) et s’est qualifié ainsi pour la phase de poules de la Ligue des Champions d’Afrique de football.Déterminés à prendre leur revanche après la défaite en match aller (0-1), les Casablancais ont créé une multitude d’occasions qui n’ont pas été concrétisés par manque de concentration et précipitation devant les cages maliennes. L’équipe a dû attendre jusqu’à la 43ème minute pour que l’attaquant Ayoub Kaabi inscrit le le premier but sur un centre magistral de Yahya Attiat Allah.

De retour des vestiaires, les Wydadis, toujours avec le même élan de la première période, ont rapidement traduit leur dominance en doublant la marque par le biais du Libyen Mouaid Ellafi (48è), qui a enfoncé le clou en rajoutant son deuxième but (64è) et le troisième du WAC.

Suite à cette victoire, le Wydad se qualifie pour la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF après les résultats des deux matchs, 0 à 1 en match aller et 3 à 0 lors du match retour.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions de la CAF et du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF aura lieu ce vendredi au Caire.

Les vainqueurs à l’issue des deux manches du 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions prendront part au tirage déterminant la composition des groupes.

Concernant le tirage du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération, il s’effectuera avec les vainqueurs du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération et les malheureux perdants du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Côte d’Ivoire: le Conseil des ministres désormais bimensuel

Le Conseil des ministres en Côte d’Ivoire se tiendra désormais de façon bimensuelle, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Ce « réaménagement du travail gouvernemental », d’ailleurs sollicité par le Premier ministre, Hamed Bakayoko, a été « agréé par le président de la République », a précisé M. Sidi Touré, lors d’un point de presse à la présidence.

« Ainsi, désormais, le Conseil des ministres se réalisera de façon bimensuelle», a déclaré M. Sidi Touré, annonçant le prochain Conseil des ministres pour le 20 janvier 2021 et le suivant le 3 février 2021. Jusque-là, ce Conseil des ministres se tenait de façon hebdomadaire.  

Pour « gagner davantage en rigueur et en efficacité », M. Hamed Bakayoko, a expliqué que le gouvernement veut « travailler à réduire les délais de traitement des dossiers, en particulier les passations des marchés, les délais d’ordonnancement et de paiement ».

« Nous devons tout mettre en œuvre pour lever tous les blocages administratifs au dénouement des dossiers (..) Notre réponse aux préoccupations de nos compatriotes doit être rapide, claire, efficace et concrète », a-t-il lancé à l’endroit des ministres.

A cet égard, le Premier ministre a suggéré « la tenue chaque quinzaine d’un Conseil de gouvernement consacré au suivi des dossiers importants en instance, je voudrais dire en souffrance », a-t-il dit, ajoutant que « les travaux de ce Conseil seront présentés en Conseil des ministres pour décision ».

Signature à Abidjan d’un accord pour l’accès au crédit agricole

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé mercredi à Abidjan un protocole d’accord avec Callivoire, une société qui fournit des solutions agricoles, en vue de faciliter le crédit agricole aux riziculteurs ivoiriens et contribuer in fine à l’autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire avant 2025.

« L’un des problèmes importants de la riziculture, c’était que les agriculteurs n’avaient pas accès au crédit. Aujourd’hui avec les différents accords que nous venons de signer et avec celui d’aujourd’hui, nous avons l’assurance que cette société nous ( les riziculteurs) fera des  crédits pour qu’on paie à la récolte», a dit Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture après la signature de cet accord. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’au-delà de l’approvisionnement  en intrants, cette convention permettra également d’encadrer les riziculteurs ivoiriens. 

 « Tout ceci est vraiment bénéfique pour l’ensemble de la chaîne des valeurs y compris les consommateurs. Parce que nous voulons assurer aux consommateurs, du riz local de très bonne qualité », a soutenu M. Touré  ajoutant que  « nous nous employons à faire en sorte que le riz produit en Côte d’Ivoire n’ ai rien à envier aux autres riz». 

Auparavant, il a insisté que le défi de son département ministériel est de passer d’une riziculture traditionnelle à une riziculture moderne. Avant lui, Messotigui Diomandé, le directeur général de Callivoire, a réaffirmé l’engagement de sa société à aider la Côte d’Ivoire à relever le défi de l’autosuffisance en riz et à être l’un des lus grands exportateurs africains de riz.  

« Concrètement pour nous ça va être des investissements de semences en Côte d’Ivoire  avec la formation des  riziculteurs », a poursuivi M. Diomandé, soulignant qu’il s’agira également avec cet accord, de fournir des intrants et des solutions agricoles. 

Poursuivant, il a indiqué que sa société fournira aussi des programmes de formation sur les méthodes de culture intensive de riz et donnera des solutions de traitement post-récoltes  afin d’améliorer la conservation des stocks et réduire les pertes qui représentent actuellement environ 40% de la production. 

En mars dernier, la Côte d’Ivoire a adopté une stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR) 2020-2030. Cette stratégie vise entre autres comme objectifs, d’assurer l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et faire de la Côte d’Ivoire l’un des plus grands exportateurs de riz à l’horizon 2030.

Covid-19: la Côte d’Ivoire prévoit une campagne de vaccination mi-février

Le gouvernement ivoirien envisage une campagne de vaccination contre la Covid-19 dès le 15 février 2021 avec 200 000 doses et visant notamment une cible de 100 000 personnes vulnérables, a indiqué mercredi son porte-parole, Sidi Touré, après un Conseil des ministres.

« Le Conseil a instruit le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique ainsi que l’ensemble des ministres concernés à l’effet de prendre toutes les mesures idoines en vue d’acquérir dans un premier temps 200 000 doses de vaccins », a dit M. Sidi Touré.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a souligné que cette opération vise « une population cible estimée à 100 000 personnes vulnérables ou exposées afin de démarrer la campagne de vaccination dès le 15 février 2021 ».  

Dans l’optique de renforcer la lutte contre la pandémie de la Covid-19, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme de financement Covax de Gavi afin d’accélérer la production et de réserver des vaccins contre la Covid-19

Le pays a, en outre, mis en place une stratégie devant permettre à toutes les franges de la population d’avoir accès à des masques de protection de qualité, notamment des masques lavables certifiés qui devraient être déployés dans les officines de pharmacie.

Les populations pourront avoir accès à ces masques avec « une contribution de 1.000 Fcfa pour un paquet de trois masques par mois et par personnes », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.

Depuis trois mois, la Côte d’Ivoire enregistre un taux de positivité de Covid-19 inférieur à 5% qui est le seuil en dessous duquel il est permis de déclarer que l’épidémie est sous contrôle. Cependant, ces dernières semaines, le pays connaît une augmentation du nombre de cas de la maladie.

Le ministère de la Santé a enregistré du 29 décembre 2020 au 4 janvier 2021, 624 nouveaux cas positifs avec un taux moyen de positivité de 6,3%, au-dessus de 5%. Et durant cette période, « nous avons déploré 5 décès », a relevé M. Sidi.

Cette tendance à l’augmentation du nombre de cas observés ces derniers jours seraient liés notamment à l’arrivée de vacanciers venant d’Europe, aux rassemblements des fêtes de fin d’année et au non-respect du port de masque et des autres mesures barrières, a-t-il poursuivi.

La Côte d’Ivoire,  à la date du 5 janvier 2021, comptait 22 855 cas confirmés de Covid-19 et 138 décès, soit 0,6%. Le nombre total de guéris s’est établi à 22 153, soit 97% du taux de guérison, tandis que le nombre de cas actifs a atteint 564.