Coopération bilatérale : vers un partenariat vert entre l’UE et le Congo

Le sujet était au centre de l’échange entre l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo et la ministre de l’Environnement,…

Journaldebrazza.com

Le sujet était au centre de l’échange entre l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

 

En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité, et à la rencontre Union européenne (UE)-Union africaine (UA), l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo, est allé exprimer auprès de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, la volonté de son institution pour un partenariat vert avec le Congo.

L’ambassadeur de l’UE était accompagné de son homologue de l’Allemagne, Wolfgang Klapper, ainsi que de la représentante de l’ambassadeur de France, Fabien Marie. L’UE, qui ne cesse de manifester sa volonté d’établir un nouveau cadre de partenariat vert avec le Congo, se dit prête à l’accompagner dans sa politique de conservation et de préservation de la biodiversité, à la veille de la COP15 qui se tiendra à Kunming, en Chine. Son ambassadeur en République du Congo l’a fait savoir à sa sortie des échanges avec la ministre Arlette Soudan-Nonault.

« Nous avons saisi la ministre pour un dossier particulièrement important concernant le nouveau cadre pour la biodiversité qui est en train d’être négocié en vue de la prochaine conférence des parties de la biodiversité qui aura lieu au mois d’avril. Nous avons échangé avec la ministre sur les priorités, l’intérêt du Congo pour la mise en place de ce cadre, qui est un cadre d’engagement mutuel. Tout est parti de la COP pour avancer avec des objectifs ambitieux, des résultats chiffrés, dans la protection de la biodiversité mondiale », a déclaré Giacomo Durazzo.

La protection de la biodiversité et le changement climatique vont de paire en paire. Il n’est pas possible d’atteindre les résultats de mitigation de changements climatiques sans la protection de la biodiversité, a-t-il poursuivi.

Les deux parties ont évoqué aussi le prochain sommet de l’UE- UA qui aura lieu en mi-février à Bruxelles (Belgique), au cours duquel les questions de conservation et de protection du changement climatique seront traitées. A propos, le chef de l’État congolais présentera un certain nombre d’idées et de recommandations.

Quant à l’apport de l’UE au Congo en ce qui concerne l’environnement, Giacomo Durazzo a indiqué que son institution et les Etats membres fournissent des appuis substantiels dans ce dossier, en termes de conservation, de protection de l’environnement et aussi de gestion rationnelle des forêts qui constituent un patrimoine important au niveau naturel, mais aussi au niveau économique. « L’UE, à travers un programme important qui s’appelle le Flegt, appuie la bonne gestion des forêts congolaises. Nous avons aussi un financement à travers un programme qui s’appelle Cafi qui est piloté par l’Allemagne sur les gestions forestières. Donc le sujet de la conservation de l’environnement des forêts est  l’une des grandes priorités sinon la plus grande priorité de la coopération de l’UE au Congo », a-t-il fait savoir.

Dans la même optique, l’ambassadeur de l’Allemagne a confirmé la nécessité de son pays d’accompagner le Congo dans sa politique de conservation et de préservation de sa biodiversité.

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