Congo : Christian Grégoire Epouma reste à la tête de l’Apeec

Il a été reconduit au poste de président national chargé de l’orientation, la coordination et du contrôle de l’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec).

 

Les délégués de l’Apeec ont reconduit jeudi 19 septembre à Brazzaville Christian Grégoire Epouma, à la tête de l’Apeec. C’était en faveur des travaux du congrès organisé du 17 au 19 septembre sur le thème « Parents d’élèves et d’étudiants, approprions-nous les recommandations issues des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche et impliquons-nous dans l’œuvre de la refondation du système éducatif congolais ».

Pendant 05 ans, Christian Grégoire Epouma préside le bureau coordonnateur national de neufs membres composés d’un 1er vice-président chargé de la coopération, gestion des projets et prospectives, Victor Ongagna, et trois autres vice-présidents chargés respectivement des trois secteurs de l’enseignement ainsi que de deux secrétaires et deux trésorières.

L’Apeec a également procédé à l’élection des organes dirigeants avec la mise en place du Commissariat aux comptes. La présidence est assurée par David Fernand Aya suivi d’un vice-président Boma-Li-Poaty, un secrétaire et deux membres.

Au cours des travaux du congrès de l’Apeec, les participants ont émis des souhaits. Notamment sur l’obtention du statut d’utilité publique par l’Apeec, la problématique de l’opérationnalisation du siège , le fonctionnement effectif des comités de gestion dans les établissements scolaires, la révision de l’accord-cadre signé entre le gouvernement et l’Apeec le 29 octobre 2018, la clarification de la question relative à la suppression ou non du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) par le gouvernement ainsi que l’application stricte de la mesure  gouvernementale sur la suppression des contributions parentales.

Congo : les mairies invitées à s’approprier le SIFEC

Le gouvernement s’est engagé à mettre en place il y a deux ans un système intégré des faits d’état civil (SIFEC).

 

Le projet vise à digitaliser et numériser les actes de naissances, de mariages et de décès.

« Le gouvernement s’est engagé à lancer un projet ambitieux dénommé système intégré des faits d’état civil en sigle SIFEC il y a deux ans, pour digitaliser et numériser les actes de naissance, de mariage et de décès. Ce projet fédérateur prend en compte des données électroniques, afin de permettre aux fournisseurs et consommateurs de l’identité de s’interagir et offrir à chaque citoyen une identité bien plus qu’un non, une appartenance ou une citoyenneté », a fait savoir Michel Kayou, conseiller administratif du ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local. Il s’exprimait à l’occasion de la journée internationale de l’identité lundi 16 septembre dernier.

Pour le chef de projet, Gildas Obela, le SIFEC réduire la fraude des pièces d’état civil, uniformisées les actes de naissance, assurer l’interopérabilité, l’authenticité des actes de naissance.

Les maires ont été sensibilisé sur l’importance de s’approprier système intégré des faits d’état civil (SIFEC). Selon une étude menée par la communauté ID4Africa, Plus de 850 millions de personnes dans le monde n’ont pas d’identité légale

Congo : les enjeux et défis de l’éducation non formelle au cent des débats

Les travaux de la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation se sont ouvert mercredi 18 septembre à Brazzaville.

 

C’est sous le thème « Enjeux et défis de l’éducation non formelle dans le système éducatif congolais », que se sont ouvert les travaux de la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, mercredi 18 septembre dans la capitale congolaise.

Les acteurs du système éducatif vont plancher sur plusieurs sous-thèmes notamment l’éducation non formelle, un défi majeur dans la réinsertion socioéconomique économique des jeunes ; la prise en main des enfants défavorisés par l’éducation non formelle ; la production des manuels liés à l’éducation non formelle.

Les participants à la 26e session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation vont analyser les points forts et faibles du système éducatif afin de corriger ce qui doit l’être. Les travaux prendront fin samedi 21 septembre 2024.

Congo : deux présumés trafiquants fauniques devant la justice

Interpellés pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant, ces deux hommes seront jugés ce jeudi 19 septembre, dans la ville d’Owando.

 

Les deux présumés trafiquants avaient été pris en flagrant délit de détention de deux grands sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant. Selon des sources concordantes, le premier aurait acheté ces écailles dans plusieurs villages du département de la Sangha où il a participé aux travaux d’installation de la fibre optique. Le second, quant à lui, s’est procuré sa quantité d’écailles dans les villages environnants de Ouesso.

Ces présumés délinquants auraient camouflé ces écailles et griffes de pangolin géant dans les roues de secours des véhicules pour déjouer la vigilance des contrôles des agents des Eaux et Forêts qui s’effectuent entre Ouesso et Owando.

La justice désapprouverait, entre autres, la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux grands sacs d’écailles et griffes de pangolin géant. Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Rappelons qu’en République du Congo, le pangolin fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Congo : la BAD va apporter son soutien dans la mise en œuvre du Padc

La Banque africaine de développement (BAD) a réitéré mercredi 18 septembre, son accompagnement dans l’élaboration des projets liés à la décentralisation au Congo.

 

Le ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé a reçu en audience mercredi 18 septembre à Brazzaville, le nouveau représentant résident de la BAD, Olivier Béguy. Au cours de cette rencontre, Olivier Béguy a rassuré que son institution va continuer d’accompagner la République du Congo dans la mise en œuvre des projets liés à la décentralisation.

Parmi les projets qui pourraient intéresser la BAD, il y a le Programme d’accélération du développement communautaire (Padc) que le gouvernement entend lancer sous peu avec l’appui du Pnud. Le Padc est une offre des services intégrés du Bureau régional du Pnud pour l’Afrique visant à aider 50 millions d’Africains à sortir de la pauvreté multidimensionnelle d’ici à 2026 et rétablir l’équité territoriale dans différents pays.

Exécuté par le Pnud, ledit programme permettra, entre autres, l’édification des structures de santé, la mise en place des dispositifs d’éducation/formation professionnelle, le développement des microcentrales hydrauliques ainsi que des mécanismes nécessaires à l’électrification rurale, le financement, le suivi des structures œuvrant dans le domaine de l’agriculture. Il s’agira également d’aménager et d’entretenir les voies d’accès, d’encadrer le développement d’activités économiques durables, génératrices de revenus pour la population la plus vulnérable sur toute l’étendue du territoire national et autres.

Était aussi présente à cette rencontre, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Adama Dian Barry.

Intelligence artificielle : le Congo élabore sa stratégie nationale

Une réunion avec les partenaires sera organisée ce jeudi 19 septembre, pour garantir la réussite du projet.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) se concertent pour discuter des modalités de conception de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Le sujet était au centre des échanges mardi 17 septembre, à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la représentante résidente du Pnud, Adama-Dian Barry.

Les deux personnalités ont débattu des méthodes pratiques préliminaires avant la mise en œuvre du projet. « Dans la mise en œuvre de ce projet, les experts de son institution (Pnud) vont nous aider à élaborer la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Nous organisons ce jeudi une réunion avec les parties prenantes pour préparer son opérationnalisation », a précisé le ministre Léon Juste Ibombo.

Pour la représentante résidente du Pnud, la stratégie nationale de l’intelligence artificielle qui sera élaborée profitera aussi bien aux jeunes qu’aux parents à travers le pays.

Congo : les agents d’Averda en grève

Les bacs à ordures débordent tout le long des principales artères de la ville de Brazzaville et rétrécissent la chaussée.

 

Depuis cinq jours, les agents de la société Averda ont arrêté le travail. Ils sont en grève. Ces employés de la société chargée de collecter les déchets réclament des salaires impayés de plus de trois mois. La capitale congolaise ploie sous les immondices et des odeurs répugnantes.

Selon RFI, les bacs à ordures débordent aussi le long des principales artères de la ville, qui se rétrécissent par endroits. Les déchets sont brûlés à toute heure du jour ou de la nuit, sans considération pour la sécurité des habitants.

La situation est inacceptable pour la population et la société Averda continue d’attendre les montants qui doivent être alloués par le gouvernement.

Congo-Hydrocarbure : un nouvel investisseur s’installe

La compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, va investir République du Congo dans les domaines d’exploration et de services pétroliers.

 

L’Algérie et la République du Congo ont signé, mardi 17 septembre, un mémorandum d’entente dans le secteur des hydrocarbures. Il porte sur la dynamisation de la coopération bilatérale et a été signé à Brazzaville, par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua.

Selon un communiqué le mémorandum porte particulièrement sur la coopération entre la société Sonatrach et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), notamment en matière d’aval pétrolier.

Cet accord a également, pour objet, le transfert des expertises et expériences dans le développement du secteur du gaz, notamment le Gaz naturel liquéfié (GNL), l’assistance technique en matière des pétrochimies, le développement, la promotion et l’utilisation du Gaz de pétrole liquéfié (GPL), ainsi que dans le domaine de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie des hydrocarbures.

Congo : la Russie donne son accord pour construction d’un oléoduc

C’est une annonce faite par le gouvernement russe, dans un décret publié lundi 16 septembre 2024.

 

La Russie a approuvé la construction d’un oléoduc en République du Congo. L’infrastructure devrait relier Pointe-Noire, une ville portuaire et une plateforme de l’industrie pétrolière située dans le sud du pays, à la capitale Brazzaville. C’est du moins ce qu’a précisé le décret gouvernemental publié lundi en fin de journée.

Sa construction impliquera la création d’une joint-venture entre le constructeur russe de pipelines ZNGS Prometey, qui détiendra 90 % de l’entreprise, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Les questions techniques et économiques doivent être définies dans un accord de concession.

La Russie s’est engagée à fournir des fonds, des équipements et du personnel pour la construction de l’oléoduc, ainsi que du carburant pour le remplir en cas de besoin. Le Congo devrait accepter diverses mesures d’allègement fiscal.

Annoncé initialement en 2017, le projet d’oléoduc a été mis en veilleuse pendant plusieurs années, en raison notamment de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine.

Congo : les avocats appelés au respect de la déontologie

Cet appel est celui du bâtonnier du barreau de Pointe-Noire, Me Audrey Séverin Bikindou, lundi 16 septembre, jour de la rentrée judiciaire.

 

Après plusieurs semaines de vacances, les avocats du barreau de Pointe-Noire ont repris du service. La cérémonie de rentrée a eu lieu lundi 16 septembre, à la cour d’appel. C’était l’occasion pour le bâtonnier du barreau de Pointe-Noire, Me Audrey Séverin Bikindou de rappeler aux avocats leurs missions mais aussi de relever certains comportements répréhensibles auxquels sont souvent accusés les représentants de ce corps de métier.

Selon le bâtonnier, un avocat endosse un rôle crucial au sein de la société en incarnant les valeurs d’intégrité, de probité et de respect, dans l’exercice de ses fonctions que dans sa vie quotidienne. Il se doit de faire preuve de responsabilité, de sobriété et de modération dans ses habitudes de vie en évitant les excès et les comportements qui pourraient nuire à sa réputation ou porter atteinte à l’image de la profession.

Me Audrey Séverin Bikindou a aussi relevé quelques dérives qui exposent les avocats aux sanctions disciplinaires. Notamment le harcèlement sexuel ou moral, la discrimination sous toutes ses forces, la fraude, le détournement de fonds ou la corruption, le mensonge, la tromperie ou la violation du secret professionnel, le comportement violent, agressif ou diffamatoire et le non-respect des règles de la profession et du code de déontologie.

C’est sur cet invite au respect de la déontologie que les avocats ont entamé leur reprise de service lundi 16 septembre 2024.