Congo : le Sénat adopte la loi sur la procréation médicalement assistée

Cette proposition de loi, initiée par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation a été votée avec amendements.

 

Les sénateurs ont adopté avec amendement vendredi 15 novembre la proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA). Cette loi a été initié par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation et rapporteur de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre.

La PMA est pratiquée en République du Congo, mais de façon non officielle. C’est du moins ce qu’a affirmé le président de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre, Jean Roger Ekoundzola. « La prise d’une loi pour encadrer cette méthode était devenue une impérieuse nécessité », a-t-il souligné lors de la présentation de la proposition de loi.

En République du Congo, le coût de la PMA varie entre 150.000 FCFA et 3.000.000 F CFA en fonction des techniques utilisées.

Congo-Pénurie d’eau à Brazzaville : des forages en construction

Le gouvernement a annoncé, vendredi 15 novembre, la construction de deux forages industriels dans la capitale.

 

Le Sénat a tenu sa séance questions orales avec débat, vendredi 15 novembre 2024. Le Premier ministre et une dizaine de ministres étaient présent à cette séance. Des questions des sénateurs aux ministres portant sur tous les secteurs de la vie nationale, dont les infrastructures, l’assainissement et l’environnement, l’éducation, l’agriculture, les transports, la santé, les logements, la jeunesse, le commerce ainsi que les pénuries d’eau, d’électricité et de carburant.

A une question sur les problèmes de pénurie d’eau et d’électricité qui rencontre les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a affirmé que le gouvernement s’attèle à trouver des solutions au fur et à mesure pour améliorer la situation.

Emile Ouosso a annoncé la construction des forages industriels pour améliorer les conditions des populations. « Le premier forage se fait à la patte d’oie, nous allons l’inaugurer dans dix jours. Il produit 20m3/h. Batignolles, Plateau des 15 ans, OCH et le quartier aéroport sentent déjà un léger mieux, mais après l’inauguration cela ira mieux », a-t-il assuré.

Il a ajouté que le deuxième forage sera construit après l’inauguration du premier à Kombo pour soulager la population de Kombo-Matari, Bikaroua, Massengo et de Mikalou. La durée des travaux est de trois mois. Selon le ministre, le Congo a négocié et obtenu du gouvernement italien un don pour construire Djoué 2 qui va fournir 7500 m3/h et alimenter définitivement toute la ville de Brazzaville. Intitulé l’axe lourd, ce programme de trois ans prévoit le décaissement de 72 milliards FCFA en 2025, 30 milliards en 2026 et 32 milliards en 2027.

Congo : 300 porteurs de projets seront formés

Cette formation est le résultat d’un protocole d’accord signé mercredi 13 novembre entre Le coordonnateur général de la Génération auto-entrepreneur (GAE), Digne Elvis Okombi Tsalissan, et la directrice de Yekolab, Dominique Opana.

 

A travers ce protocole d’accord, GAE a pris l’engagement de sélectionner des projets pertinents et d’accompagner les meilleurs d’entre eux. La formation de la première cohorte va durer un mois et seuls des projets méritants seront financés. Les initiateurs entendent lancer un prix pour récompenser des porteurs des projets ayant fait preuve de créativité, d’assiduité et d’innovation.

« Il s’agit de tendre la main à une jeunesse soucieuse de se démarquer, celle qui imagine les solutions pour améliorer notre quotidien. Le Congo est un pays d’opportunités avec une position géographique très stratégique, un marché de plus de 20 millions d’habitants à moins de 30 minutes. Une ouverture au monde avec notre port en eau profonde et plus de 4 millions des terres arables sont des atouts dont chacun devrait profiter », a indiqué Digne Elvis Okombi Tsalissan, coordonnateur général de GAE.

Le dernier Recensement général de la population et de l’habitation, organisé en République du Congo, établit un pourcentage de 76% des jeunes. Pour Digne Elvis Okombi Tsalissan ce pourcentage qui représente un atout pour servir d’élément déclencheur nécessaire au développement du pays.

Eliminatoires CAN 2025 : le Congo s’incline devant le Soudan du Sud

Dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les Diables rouges ont été éliminé jeudi 14 novembre par le Soudan du Sud.

 

Il fallait à tout prix une victoire pour les Diables rouges de la République du Congo. Cette équipe a été éliminée le 14 novembre à Juba par celle du Soudan du Sud. La rencontre entre les deux pays s’inscrivait dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Le match a été sanctionné par un score de 3-2 en faveur du Soudan du Sud.

Christopher Ibayi l’avait ouvert à la 26e minute.  Ebon Malish Ezibon Wajo lui a répondu à la 31e minute avant qu’Ibayi ne signe son doublé à la 35e minute. Ebon Malish Ezibon Wajo a retabli l’équilibre à la 45e+2 minutes. Christopher Data Elly a enterré les espoirs des Congolais en inscrivant le but de la victoire à la 84e minute. Notons que le carton rouge de Bryan Passi a la 78e a déstabilisé la défense de l’équipe congolaise.

En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur principal des Diables rouges a accusé ses joueurs d’avoir manqué la volonté de faire mieux.

« Ce qui n’a pas marché c’est l’état d’esprit. C’est-à-dire qu’on était très déterminés contre l’Afrique du Sud et on était beaucoup moins contre le Soudan du Sud. Quand on est face à la difficulté, on a été présent. Et là, il y a eu de laisser aller, de laxisme. Quand on joue au football, il faut toujours garder à l’esprit la volonté qui donne la qualité. On était moribond. On s’est caché derrière la chaleur, on était en retard sur tous les duels. Cela à fait la différence », a-t-il expliqué.

Avec 4 défaites, une victoire et un match nul, le Congo est 3e du groupe K avec 4 points. Très insuffisant pour arracher son ticket. Il faut noter que Cela fera dix ans que les Diables rouges n’ont plus participé à la phase finale de la CAN.

Congo : une formation sur la gestion des conflits en milieu scolaire

L’Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Viens et vois » organise, du 15 au 17 novembre, une formation sur la gestion des conflits en milieu scolaire.

 

L’objectif est d’intégrer les acquis du cours de gestion des projets liés à la sensibilisation aux conflits, au fonctionnement du projet de prévention contre l’exploitation sexuelle, les abus et le harcèlement. La formation vise à former les formateurs en intégrant des modules spécifiques de gestion des conflits dans leur formation afin d’identifier les signes précoces de tension ou d’abus ainsi que de renforcer le système de plaintes à travers la mise en place d’un mécanisme de plaintes pour traiter les incidents liés à l’exploitation.

Pendant trois jours, les enseignements seront donnés en atelier sur plusieurs thèmes avec divers facilitateurs. La communication sur « La gestion des conflits » sera développée par le psychologue Kaya Boufala. Pour l’orateur, l’objectif est de familiariser les formateurs avec des notions et principes de sensibilité aux conflits, les causes courantes des conflits et les différents mécanismes de résolution de conflits.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet de prévention contre l’exploitation sexuelle, les abus et le harcèlement. Le projet consiste à sensibiliser les élèves, les membres de l’organisation « Viens et vois » et tout le personnel enseignant sur les cas de conflits. Au total, trente participants ont été sélectionnés selon les critères de choix. Parmi eux figurent le personnel enseignant, le personnel éducatif, les élèves, les représentants de la Croix bleue internationale, les membres de l’organisation Viens et vois ainsi que les parents d’élèves.

Congo : 200 micros projets vont sortir de l’informel

La formalisation des entreprises porteurs de ces projets va les aider à développer au mieux leurs activités.

 

Une liste des deux cents bénéficiaires du projet Telema en vue de la formalisation de leurs activités a été mise à la disposition de la ministre des Petites et Moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo. C’était lors du lancement officiel de la deuxième édition des journées portes ouvertes sur l’action sociale au Congo, le 13 novembre à Brazzaville présidé par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

« A travers ce transfert, ces bénéficiaires cesseront d’évoluer dans le secteur informel. Parmi eux, 70 viennent de Brazzaville, 70 de Pointe-Noire, 60 du Pool. Il y a encore cinq cents bénéficiaires qui sont dans le processus d’accompagnement », a expliqué sur adiac-congo la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

Selon la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, le ministère des PME et de l’Artisanat de prendre le relais dans le suivi de ces jeunes vulnérables porteurs de projets d’entreprise par la formalisation qui va les aider à développer au mieux leurs activités.

La formalisation de ces PME va permettre à ces porteurs de projets d’être en conformité avec le cadre légal en ayant notamment accès à un système de protection sociale pour le propriétaire de l’entreprise et ses employés.

Denis Sassou N’Guesso présente les ressources naturelles du Congo à Bakou

Le président de la République du Congo a procédé à la dédicace du livre de présentation des ressources naturelles de son pays.

 

Le livre retrace, entre autres, la politique du Congo en matière de préservation de l’environnement et de développement de l’économie durable. Il dévoile également aux potentiels investisseurs les domaines dans lesquels ils peuvent s’engager.

Le livre est présenté au pavillon de la Commission climat du bassin du Congo, en marge des travaux de la 29e Conférence des parties (COP 29) qui se tient à Bakou en Azerbaïdjan sur le thème « Investir dans une planète vivable pour tous ». Le chef de l’Etat congolais qui a visité ce pavillon, a échangé avec les dirigeants du projet Eco-Zamba, projet d’afforestation piloté par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Rappelons que le président Denis Sassou N’Guesso a institué par une loi la célébration de la Journée nationale de l’arbre. Cette loi fait obligation à tout Congolais de planter un arbre d’essence forestière ou fruitière, le 6 novembre de chaque année.

Congo : le CAD présente les réclamations des communautaires

Au cours d’une réunion qui s’est tenue mercredi 13 novembre à Brazzaville, le Centre d’action pour le développement (CAD) a exposé les maux auxquels font face les citoyens de certaines localités.

 

Le contenu est compilé dans un document d’environ 70 pages. Ces doléances sont le condensé des différents échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Parmi les problèmes recensés, on note le manque d’eau potable, le manque de routes, le manque d’électricité et bien d’autres.

Les échanges avec les populations s’inscrivent dans le cahier des charges est le fruit des divers échanges que les volontaires du centre ont eu avec la population. Le projet est mis en œuvre dans six départements à savoir Likouala, Kouilou, Bouenza, Plateaux, Cuvette Ouest, Sangha, précisément dans douze localités du Congo en raison de deux par département.

Les descentes sur le terrain ont permis aux agents du CAD de constater que les services publics ne sont pas très actifs dans ces localités, d’où leur souhait de voir les pouvoirs publics axés leur politique de gouvernance sur les besoins pressants des communautés. Ce premier travail de recensement et de publication des doléances de la population consiste simplement à traduire et rendre visibles ses besoins primaires. Dans les prochains jours, les élus locaux bénéficieront des sessions de formation afin de permettre à la population de bénéficier des droits les plus fondamentaux.

Créé le 27 février 2021 à Brazzaville, le CAD est une organisation non gouvernementale qui a pour objectif de promouvoir, valoriser et appuyer développement socioéconomique.

Congo-pénurie de carburant : les « Kadhafi » tirent profit

La nouvelle pénurie de carburant en République du Congo profite aux vendeurs informels dénommés Kadhafi qui proposent le litre de carburant à 1300 Fcfa contre 775 Fcfa à la station-service.

 

Le Congo vit au rythme de la rareté de carburant à la pompe depuis le début de cette année 2024. Après la pénurie du mois de mai, une nouvelle rareté de carburant est annoncée depuis septembre dernier. Une situation qui profite aux vendeurs vendeurs informels appelés « Kadhafi ». Ils vendent à 1300 Fcfa le litre contre 775 Fcfa que propose la station-service. Il y a tout de même lieu de se poser des questions sur la qualité du carburant vendu par les Kadhafi.

Certaines sources révèlent que le carburant vendu par les vendeurs informel serait de la contrebande en partie importé de Kinshasa. « Ces produits de contrebande seraient de moins bonne qualité que ceux vendus dans les stations-service. Ces commerçants s’approvisionnent en RD Congo, dans des circuits non maîtrisés, avant de venir les mettre sur le marché local », précise la même adiac-congo dans un article publié le 12 novembre.

Pour le média en ligne Ecomatin, le choix porté vers ce marché noir est dû aux longues files d’attente que doivent faire face certains chauffeurs de transport en commun devant les stations-service.

L’agence d’information Congolaise adiac-congo révèle que le trafic illicite de carburant se déroule souvent les soirs sous la complicité des pompistes véreux. Ces derniers livrent aux chauffeurs en échange de 2000 à 3000 Fcfa sur chaque bidon de 25 litres vendus.

La nouvelle pénurie de carburant à la pompe serait la conséquence de l’arrêt du trafic du Chemin de fer Congo-Océan (Cfco), entreprise parapublique des chemins de fer qui assure l’approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire, la capitale économique du pays. En effet, depuis fin septembre dernier, les cheminots de ce chemin de fer sont en grève. Ils réclament plus de quarante mois d’arriérés de salaires.

Congo : 1 300 milliards de FCFA pour la construction d’un barrage

Le coup d’envoi des travaux de construction du barrage de Sounda sera donné en janvier 2025.

 

C’est dans la région de Kouilou que sera construit le barrage de Sounda. Les travaux qui seront lancés en janvier 2025, s’étaleront sur cinq ans et seront réalisés par l’entreprise chinoise China Overseas Company Limited. La réalisation de cet ouvrage permettra à la République du Congo d’accroitre sa production en électricité.

Le coût total des travaux est estimé élevé qui peut tourner autour à 1 300 milliards de FCFA. La production attendue est comprise entre 600 et 800 mégawatts.  « C’est un barrage un grand ouvrage de travaux publics. Il a un coût élevé qui peut tourner autour de 1 300 milliards de FCFA. Les mécanismes de financement sont huilés avec les grands partenaires que sont nos amis chinois », a indiqué Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Pour l’analyste économique Alphonse Ndongo, « Par ces temps d’assèchement financier au Congo, je ne vois pas où est-ce que le gouvernement peut trouver des fonds pour financer la construction de cet important barrage. C’est un préfinancement chinois et je pense qu’il doit s’asseoir sur le modèle qu’on appelle build-operate-transfer, qui veut simplement dire que vous construisez, vous exploitez et cela vous permet de vous faire rembourser selon une période de concession que l’État va certainement trouver entre lui et l’opérateur chinois ». C’est du moins ce qu’il a dit au micro de RFI.

Selon les spécialistes, le Congo produit déjà 720 mégawatts, mais une bonne partie se perd dans le réseau de distribution, mal entretenu.