Congo : 2.6 milliards de FCFA pour l’amélioration du rôle de la société civile

L’Union européenne (UE) a lancé un appel à proposition en République du Congo pour renforcer le partenariat avec la société civile.

 

L’UE et la société civile renforcent leur partenariat à travers la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway. Elle a lancé un appel à proposition en vue de renforcer ce partenariat avec les organisations de la société civile. Le montant indicatif global disponible pour cet appel à propositions est d’environ 2.6 milliards de FCFA.

Au cours d’une conférence de presse à l’occasion des 75 ans de célébration du mois de l’Europe, premier conseiller et chef de coopération de la Délégation de l’Union européenne en République du Congo, Augustin Bondo Tshiani a expliqué que « L’appel à propositions s’inscrit dans le cadre de l’appui aux organisations de la société civile, aux droits humains et à la démocratie dont l’objectif principal est d’améliorer le rôle de la société civile en tant qu’acteur du développement durable inclusif et de défense des droits humains. Les organismes éligibles sont les organisations de la société civile et la durée initiale prévue d’une action ne peut pas être inférieure à 24 mois ni excéder 48 mois ».

La clôture de la célébration du mois de l’UE est prévue le 13 juin 2025, avec plusieurs activités politiques et culturelles au programme.

Culture d’entreprise : lancement du programme “pour un AGL Congo plus fort”

Fin avril 2025, le comité de direction d’AGL Congo a engagé un programme ambitieux visant à renforcer la culture d’entreprise. Une dynamique continue, forte, ambitieuse, portée par la vision d’un AGL Congo plus uni, plus agile, au service d’une performance collective : « Pour un AGL Congo plus fort ».

 

Il a débuté au travers d’une série de team building structurant qui a réuni en 3 groupes, les managers, les opérationnels et les fonctions supports. Accompagné d’un questionnaire de diagnostic diffusé à l’ensemble du personnel qui a permis d’évaluer quelques points précis : l’environnement de travail, la communication interne, le management, la cohésion au sein des équipes, la perception de la culture d’entreprise et la valorisation des performances des collaborateurs.

Ces groupes, formeront le socle d’une Task Force chargée de faire vivre cette transformation dans la durée : les bâtisseurs du terrain, ceux qui incarnent les valeurs au quotidien ; les passeurs de lien et d’action, qui traduisent la vision en actes concrets ; le cœur stratégique, les porteurs de la vision et de la cohérence globale.

« Dans un environnement en constante évolution, notre réussite repose sur la collaboration, l’agilité et l’engagement de chaque collaborateur. Notre engagement commun vise à renforcer notre culture d’entreprise, au service de la performance collective pour continuer à faire d’AGL un modèle d’excellence au service du Congo et de toute l’Afrique » soutient Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo/Angola.

D’autres actions sont déjà prévues dans les jours/mois à venir pour permettre à l’ensemble des femmes et hommes d’AGL Congo de continuer à contribuer à cette dynamique forte et commune. Leur rôle : être les ambassadeurs du changement, les relais d’écoute, de mobilisation et de coordination entre les services.

Le Congo prévoit de rembourser près de 1 500 milliards FCFA de sa dette d’ici fin 2025

Une opération qui cible en priorité les créanciers domestiques et vise à alléger la pression sur les finances publiques.

 

D’après la situation mensuelle de la dette publique de février 2025, publiée par la Caisse congolaise d’amortissement (CCA), la République du Congo prévoit de consacrer 1 492,9 milliards FCFA au service de sa dette entre mars et décembre 2025. L’essentiel de cette enveloppe, soit 1 202,2 milliards FCFA (80,54 %), sera destiné aux créanciers domestiques, contre 290,4 milliards FCFA (19,47 %) pour la dette extérieure.

« Le profil de remboursement de la dette intérieure montre un pic de refinancement anticipé au cours de l’année 2025 », indique la CCA, précisant que le mois d’octobre sera particulièrement tendu, avec un service de la dette intérieure qui pourrait atteindre 309,86 milliards FCFA, dont 225,54 milliards FCFA au titre du remboursement des bons du Trésor.

Entre mars et décembre 2025, le service de la dette extérieure, composée d’engagements envers les créanciers bilatéraux (8,66 %), commerciaux (7,11 %) et multilatéraux (3,70 %), restera modéré en comparaison de la dette intérieure. Afin d’anticiper les défis liés à la gestion de la dette, la CCA prévoit de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement mieux adaptés aux capacités budgétaires du pays.

Afreximbank et la Banque postale du Congo signent une facilité d’affacturage de 15 millions d’euros pour soutenir les PME congolaises

Cet accord a pour but de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises et de renforcer le commerce transfrontalier.

 

C’est au Caire , en Egypte que la signature une nouvelle ligne de crédit d’affacturage de 15 millions d’euros soit 9 839 355 000 FCFA entre la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) et la Banque postale du Congo (BPC) a eu lieu. L’objectif de cette accord est de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises et de renforcer le commerce transfrontalier.

Cette facilité vise à fournir des liquidités pour l’affacturage au bénéfice des fournisseurs, tant au niveau national que dans les échanges transfrontaliers. Selon Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank chargée du commerce intra-africain, cette initiative permettra à la BPC d’étendre ses activités d’affacturage transfrontalier et de soutenir les PME en République du Congo.

Ce soutien financier, qui pourrait être renouvelé plusieurs fois d’ici l’an prochain, permettra d’accorder un financement cumulé de 60 millions d’euros aux PME. C’est du moins ce que pense Awani qui a également souligné que l’affacturage est un instrument clé pour faciliter la mise en œuvre de la stratégie actuelle d’Afreximbank, Impact 2026 – Repousser les frontières.

Le directeur général de la BPC, Calixte Tabangoli, a quant à lui  rappelé que le soutien antérieur de la banque panafricaine a permis de fournir un fonds de roulement vital à plus de 100 PME. Ce partenariat entre les deux institutions, initié en 2018 avec une facilité de 5 millions d’euros, a déjà permis de porter le volume d’affacturage de la BPC de 1,5 million d’euros à 30,5 millions entre 2018 et 2024.

Congo : l’ONU entend apporter son appui dans le secteur de l’hydrocarbure

C’est ce qu’a laissé entendre le 6 mai à Brazzaville, le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo Abdourahamane Diallo.

 

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua s’est entretenu le 6 mai dans la capitale congolaise avec le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo. Il en ressort de cet échange que agences onusiennes entendent appuyer le Congo dans le secteur des hydrocarbures, notamment du gaz.

Pour Abdourahamane Diallo, les écosystèmes qui peuvent être créés autour de l’exploitation du gaz sont considérables et des passerelles pour faire vivre les différents secteurs qui sont soit consommateurs, soit distributeurs de cette ressource.

« Les questions de recherche, de protection de l’environnement et aussi de santé constituent les domaines dans lesquels nous pouvons travailler et appuyer le ministère des Hydrocarbures », a précisé Abdourahamane Diallo.

Selon lui, ces pistes de coopération seront intégrées au prochain cadre du partenariat en cours de développement qui couvrira la période 2027-2031. Le coordonnateur de l’ONU au Congo a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir le ministère, tant dans la mobilisation de l’ensemble des intelligences et des expertises des agences onusiennes que des fonds et programmes associés.

Congo : SOCELEC accusée d’escroquerie

Le directeur général du Cabinet «Africa finances and advisory», Jean Jos a porté plainte, le 16 avril 2025, auprès de la 4ème chambre d’instruction du Tribunal de grande instance de Brazzaville, contre la Société SOCELEC pour escroquerie.

 

Africa finances and advisory reproche à la SOCELEC d’avoir signé le contrat d’affermage avec le gouvernement congolais sans que la SOCELEC, filiale congolaise de la SENELEC, ne soit impliquée dans la signature actée par les deux parties le 3 janvier 2025 et l’immatriculation en date du 20 février 2025. Et le seul administrateur congolais dans le Conseil d’administration de cette société est Monsieur Bruno Nianga.

Les capacités financières nécessaires à la bonne exécution de ce contrat d’affermage n’ont jamais été exposées aux autorités congolaises par la SOCELEC. À cela s’ajoutent des fonds inexistants de l’ordre de 300 millions de dollars américains.

Il est également dit que dans ledit dossier s’accumulent également des soupçons appuyés de corruption, actuellement sous enquête, ainsi que des dépenses pharaoniques et un train de vie exceptionnel du Directeur général de la SOCELEC, constatés à Brazzaville. Parmi ces dépenses figurent un appartement de fonction à 4,5 millions de Francs CFA de loyer mensuel et un véhicule de modèle VX, alors même que la SOCELEC n’a pas encore démarré ses activités au Congo.

Un audit des comptes et de la gestion de la SOCELEC est désormais préconisé concernant les multiples transferts financiers effectués par le Directeur général de SOCELEC, Papa Mamadou Diop, vers le Sénégal via le marché noir financier, ainsi que les déclarations choquantes faites par le personnel de SOCELEC ultérieurement renvoyé par ce dernier.

La partie congolaise, plaignante, considère avoir été abusée par la SOCELEC et met en cause la responsabilité de la SENELEC. Une rencontre est envisagée à Brazzaville entre les conseils juridiques de la SENELEC-SOCELEC et l’instance compétente désignée par la Présidence de la République du Congo pour le suivi de ce dossier.

Il est également prévu, dans les tout prochains jours, une table ronde à Brazzaville réunissant les conseils juridiques de la SENELEC-SOCELEC et les syndicats congolais.

Rappelons que le contrat conclu entre l’État congolais et la SENELEC-SOCELEC confiait à cette dernière la gestion, l’entretien et la responsabilité d’améliorer la qualité du réseau de distribution d’électricité sur une durée de dix ans.

Congo : les avantages du projet Erasmus+ présentés aux étudiants et enseignants

L’objectif du projet est de renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme.

 

La première session d’information sur le projet Erasmus+ s’est tenue le 6 mai à Brazzaville. Le projet vise à renforcer l’accompagnement des candidats potentiels aux offres d’opportunités de ce programme. Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, l’activité a rassemblée plusieurs participants issus des universités publiques et privées, des institutions de recherches, des enseignants-chercheurs et étudiants

Il a été question d’informer les participants sur les priorités, les actions et les moyens de financements de ce programme ; de présenter les modalités de candidatures et les critères d’éligibilité; de renforcer les capacités des établissements d’enseignement et des organisations congolaises à monter des projets Erasmus+ tout en créant des espaces d’échanges entre les parties prenantes nationales afin de favoriser des partenariats à l’échelle internationale.

Concernant l’enseignement supérieur, Erasmus+ encourage fortement la mobilité physique et hybride des étudiants indépendamment de la filière et du cycle d’études. Il offre également des opportunités de développement professionnel à l’étranger au personnel enseignant et administratif, tout en facilitant la participation des professionnels du monde du travail aux formations.

COP 30 : une délégation de jeunes congolais en préparation pour le Brésil

Le sujet était l’un des points à l’ordre du jour d’une rencontre entre la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Chantal Umutoni.

 

La diplomate onusienne qui faisait ses adieux à la ministre a dressé le bilan de la collaboration de l’institution qu’elle a représentée en République du Congo. Les deux personnalités ont examiné minutieusement les programmes réalisés par son institution ainsi que ceux en cours d’accomplissement. C’était l’occasion pour elles de revenir sur plusieurs années de la fructueuse collaboration centrée sur l’engagement des jeunes en faveur de la préservation de l’environnement.

Chantal Umutoni a insisté sur la participation active des jeunes à la préservation du bassin du Congo ainsi qu’ à la COP 30 qui aura lieu le 21 novembre prochain à Belém, au Brésil et la création des projets pour le développement durable.

Arlette Soudan-Nonault et Chantal Umutoni ont souligné l’importance de la place qu’occupe la jeunesse congolaise dans les enjeux environnementaux. Les deux personnalités ont convenu de l’élaboration et de la signature prochaine d’un plan de travail destiné à renforcer les projets dédiés à la jeunesse pour le développement durable

UBA Congo lance la campagne « Koma Mopao Na UBA » pour récompenser l’épargne et la digitalisation bancaire

Brazzaville, le 7 mai 2025 – La United Bank for Africa (UBA) Congo annonce le lancement officiel de sa campagne promotionnelle intitulée « Koma Mopao Na UBA », une initiative innovante destinée à encourager l’épargne et l’adoption des solutions digitales auprès de sa clientèle actuelle et future à travers tout le territoire national.

 

Du 1er mai au 31 juillet 2025, tous les particuliers résidant en République du Congo — qu’ils soient déjà clients de la banque ou non — sont invités à participer à cette campagne en remplissant des conditions simples et accessibles, notamment :

  • Effectuer un dépôt minimum de 50.000 FCFA sur un compte épargne ou un compte chèque inactif ;
  • Acheter une carte prépayée UBA ;
  • Souscrire aux services digitaux LEO ou Internet Banking.

Ces trois conditions doivent être réunies, avec un dépôt maintenu pendant au moins 15 jours. En alternative, les participants peuvent opter pour un dépôt à terme d’un montant minimum de 10 millions de FCFA.

Des récompenses attractives

Chaque mois, trois gagnants seront tirés au sort pour recevoir des lots de valeur :

  • Électroménager d’une valeur de 150.000 FCFA pour les dépôts entre 50.000 et 149.999 FCFA ;
  • Séjour hôtelier d’une valeur de 300.000 FCFA pour les dépôts supérieurs ou égaux à 150.000 FCFA ;
  • Bon d’achat de 450.000 FCFA pour un billet d’avion international, réservé aux souscriptions de dépôt à terme.

Les heureux gagnants seront directement contactés par UBA Congo et devront se présenter avec une pièce d’identité valide pour retirer leur lot. En cas d’indisponibilité, un autre participant sera sélectionné.

Une campagne responsable et transparente

En participant à « Koma Mopao Na UBA », les clients acceptent que leurs noms et images soient utilisés à des fins de communication liées à la campagne. UBA Congo se réserve par ailleurs le droit de modifier, suspendre ou annuler la promotion à tout moment, notamment en cas de force majeure.

À propos de UBA Congo :
UBA Congo est une filiale du groupe bancaire panafricain United Bank for Africa, présent dans 20 pays en Afrique. La banque s’engage à offrir des solutions innovantes et accessibles pour accompagner ses clients dans la gestion de leurs finances au quotidien.

Pour plus d’informations sur la campagne, rendez-vous dans nos agences ou sur nos canaux digitaux.

Congo-Épreuves pratiques : plus de 16 000 candidats composent

Le coup d’envoi des épreuves pratiques d’éducation physique a été donné mardi 6 mai sur toute l’étendue du territoire national.

 

Ce sont au total 16 065 candidats qui affrontent les épreuves pratiques d’éducation physique du baccalauréat technique et professionnel, session de juin 2025. On note une légère baisse de l’effectif par rapport à l’année dernière où 16 800 candidats avaient composé. Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire enregistrent les plus grands nombre de candidats.

Pendant quatre jours, les candidats seront soumis à un enchaînement de quatre épreuves combinées à savoir la course de vitesse sur 80m, le contrôle de football ou le slalom, le triple saut avant de boucler avec la gymnastique

Selon adiac-congo.com, à Brazzaville, les épreuves ont été lancées par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Mamadou Kanté, au centre 1 du stade annexe Alphonse -Massamba- Débat qui compte 357 candidats. Après le lancement des épreuves dans ce centre, Mamadou Kanté a effectué sa descente au centre 2 du stade annexe Alphonse-Massamba-Débat et dans les deux centres du lycée technique 1er mai.