Révision des listes électorales : le DGAE appelle les Congolais à vérifier leurs inscriptions

Cet appel intervient en application de l’arrêté ministériel fixant la période de réclamations sur les listes issues de la révision du 30 octobre 2025.

 

Le directeur général des Affaires électorales (DGAE), Jean-Claude Etoumbakoundou, a appelé, dans un communiqué rendu public, toutes les personnes de nationalité congolaise enrôlées sur les listes électorales à se présenter dans leurs circonscriptions administratives afin de vérifier la présence et l’exactitude de leurs noms sur les listes provisoires actuellement affichées.

Cet appel intervient en application de l’arrêté ministériel fixant la période de réclamations sur les listes issues de la révision du 30 octobre 2025. Du 3 au 16 décembre, les citoyens sont invités à exercer leur devoir de patriotisme et de civisme démocratique en consultant ces listes provisoires mises à disposition dans les différentes circonscriptions de leurs lieux de résidence.

Selon la DGAE, la période de consultation permet aux électeurs de vérifier librement leurs identités, de signaler les éventuelles erreurs d’orthographe, omissions ou affectations incorrectes dans les bureaux de vote.

« L’affichage à temps des listes provisoires permet à chacun de signaler, auprès des commissions administratives, les erreurs à corriger afin de préserver la crédibilité des listes électorales. La République du Congo, qui aspire à des élections libres, transparentes et apaisées, n’a rien à gagner dans la polémique », précise le communiqué.

Conformément au décret n°2001-530 du 31 octobre 2001, modifié en 2008 et 2012, les sous-préfets et administrateurs-maires sont tenus d’afficher les listes électorales le même jour et d’informer la population que les réclamations sont recevables durant quatorze jours.

L’article 17 du même décret prévoit qu’après examen des réclamations, les commissions administratives arrêtent les listes et les transmettent à la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) pour vérification. La CNEI formule ensuite ses observations au ministre chargé des élections, avant la validation finale des listes électorales définitives.

Une fois consolidées au niveau local, les listes sont envoyées au ministère, qui tient le fichier électoral national et procède à leur publication officielle.

Depuis le 3 décembre, les malles contenant les listes provisoires ont été dispatchées dans l’ensemble du territoire, où elles sont traitées avant leur retour à la DGAE pour une dernière saisie.

Congo : le Fonds mondial appelle à renforcer les financements domestiques pour la santé

L’objectif est de garantir la continuité des services de santé essentiels et préserver les progrès réalisés contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

 

La République du Congo a bénéficié depuis 2006, d’un financement cumulé de 284 millions de dollars soit environ 160,9 milliards de FCFA, du Fonds mondial pour soutenir la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Pour le cycle actuel de trois ans, l’appui s’élève à 71 millions de dollars, soit près de 39,8 milliards de FCFA.

Mais dans un contexte international marqué par la baisse des contributions de plusieurs partenaires au développement, le Fonds mondial encourage désormais le Congo à mobiliser davantage ses propres ressources.

« Le Fonds mondial vient en complément des efforts des pays récipiendaires. Le Sénat et le Parlement peuvent jouer un rôle essentiel pour faire avancer le plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements domestiques », a expliqué Plaikessi Kouadjani, gestionnaire principal de portefeuille, lors d’une rencontre avec le président du Sénat.

Plaikessi Kouadjani a rappelé que les investissements du Fonds mondial ont permis : d’assurer des traitements antirétroviraux à 45 000 personnes vivant avec le VIH, de renforcer la prise en charge des patients atteints de tuberculose, de financer cette année la distribution de 2,7 millions de moustiquaires imprégnées contre le paludisme.

Congo : lancement des activités du projet Hiswaca

Financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Banque mondiale, ce projet régional vise à moderniser le système statistique congolais.

 

Les activités du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du centre (Hiswaca–SOP 2), ont officiellement été ouverts mardi 9 décembre à Brazzaville. L’objectif de ce projet régional est entre autres de moderniser le système statistique congolais et à renforcer la qualité des données produites dans le pays.

Financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Banque mondiale, c’est le fruit du partenariat entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale. Le projet Hiswaca se veut un levier stratégique qui vise également à améliorer l’accès, la diffusion et l’utilisation des données, à renforcer les compétences techniques des cadres et agents, ainsi qu’à accompagner les réformes institutionnelles nécessaires à la modernisation du système statistique national.

La cérémonie de lancement a réuni plusieurs membres du gouvernement, des parlementaires, des représentants du Groupe de la Banque mondiale, des institutions et organismes accrédités, des acteurs-clés du système national de la statistique, parmi lesquels les responsables de l’Institut national de la statistique, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.

Ces cinq années de mise en œuvre permettront d’adopter des normes statistiques internationales, de renforcer la production de statistiques économiques, sociales et démographiques, et de moderniser les infrastructures physiques et numériques des institutions du secteur. C’est du moins ce qu’a expliqué le coordonnateur national, Patrick Valery Alakoua.

Congo : le CAD alerte sur une hausse de 131 % des violations des droits humains

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre, le Centre d’Actions pour le Développement (CAD) tire la sonnette d’alarme.

 

Dans un rapport rendu public en début de semaine, l’organisation dénonce ce qu’elle qualifie de « politique sécuritaire expéditive », pointant une détérioration inquiétante des droits civils et politiques en République du Congo.

Selon le document de plus de 200 pages, les violations des droits civils et politiques ont augmenté de 131 % entre 2024 et 2025, soit 2 764 cas supplémentaires enregistrés en un an. Un chiffre sans précédent, présenté par le directeur exécutif du CAD, Trésor Nzila, lors d’une conférence de presse à Brazzaville.

« La dégradation de la situation s’explique par un contexte marqué par des opérations sécuritaires menées conjointement par la police, la gendarmerie et la Direction de la sécurité présidentielle », affirme Trésor Nzila. Pour l’organisation, ces opérations, censées répondre à la montée du grand banditisme, ont paradoxalement aggravé la situation en matière de droits humains.

Depuis plusieurs mois, le pays fait face au phénomène des « bébés noirs » ou kulunas, des groupes de jeunes délinquants responsables d’agressions violentes. Pour y répondre, le chef de l’État a ordonné fin septembre l’intervention d’un corps d’élite, dont les méthodes suscitent une forte polémique.

Pour Trésor Nzila, cette stratégie doit être révisée : « Aucune politique sécuritaire ne peut justifier la négation du droit à la dignité et à la justice. Il n’est pas trop tard. Le président de la République et le gouvernement doivent prendre conscience que cette opération entache l’image du pays. Elle doit s’arrêter. La justice doit reprendre le dessus. »

Contactées, les autorités nationales n’ont pas souhaité réagir aux conclusions du rapport. Fin novembre, le président Denis Sassou Nguesso promettait encore d’être « intraitable » et de poursuivre « jusqu’au dernier bandit », réaffirmant la fermeté de l’État face à l’insécurité.

Congo : l’activité économique affiche une croissance de 2,8 au troisième trimestre 2025

C’est ce qui ressort de la dernière session annuelle du Comité national économique et financier du Congo (CNEF), qui s’est tenue lundi 08 décembre 2025, à Brazzaville.

 

Le Comité national économique et financier du Congo (CNEF), organe national rattaché à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), a organisé sa dernière session annuelle consacrée à l’examen de la conjoncture économique nationale et sous-régionale. Présidée par le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, la réunion a permis aux membres du CNEF de dresser un bilan macroéconomique encourageant pour l’année 2025.

Selon les conclusions du CNEF, l’activité économique du Congo s’est nettement renforcée au troisième trimestre 2025. Cette dynamique s’explique par la poursuite des investissements dans le secteur pétrolier, ainsi que par la vigueur du secteur hors pétrole. Grâce à ces performances, le taux de croissance du produit intérieur brut réel devrait atteindre +2,8% en 2025, contre 1,5% en 2024.

Sur le plan des prix, l’inflation devrait rester proche de la norme communautaire de 3%, légèrement inférieure au niveau de 2024 (3,1%), en dépit de hausses sur certains produits alimentaires et des perturbations observées dans la fourniture d’électricité.

Les experts de la BEAC ont également relevé une évolution notable du financement de l’économie. L’encours des crédits bruts accordés par les banques a progressé de 27,9%, atteignant 1 816,4 milliards FCFA au 31 août 2025. Parallèlement, les créances en souffrance ont augmenté de 15,7% pour s’établir à 264,8 milliards FCFA.

Sur le marché financier, les activités du Congo ont été marquées par une hausse de 4,7% des besoins exprimés et de 12,1% de l’encours, qui s’élève désormais à 2 659,3 milliards FCFA en glissement annuel.

Au niveau de la zone CEMAC, la BEAC indique que l’indice composite des activités économiques a progressé de 6,7% sur un an, après 8,0% au trimestre précédent. En septembre 2025, l’inflation moyenne annuelle s’est établie à 2,8%, contre 4,3% un an plus tôt. Pour l’ensemble de l’année, la croissance du PIB sous-régional est attendue à 2,6%, contre 2,7% en 2024.

Malgré un environnement international marqué par la montée du protectionnisme américain et par des tensions géopolitiques persistantes, le CNEF estime que l’économie congolaise fait preuve de résilience. Selon les dernières « Perspectives de l’économie mondiale » publiées par le Fonds monétaire international en octobre 2025, la croissance mondiale devrait s’établir à 3,2% en 2025 et 3,1% en 2026

Congo-corruption : la jeunesse au cœur de la stratégie de la Halc

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, ce 9 décembre, le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, a lancé un appel à la jeunesse pour qu’elle s’engage activement dans la promotion de l’intégrité et de la transparence.

 

Placée sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain », cette journée a été l’occasion de rappeler le rôle stratégique que jouent les jeunes dans l’éradication de ce fléau. « Il s’agit de faire passer la jeunesse du statut de victime à celui d’acteur engagé contre la corruption », a souligné Emmanuel Ollita Ondongo.

La Halc entend renforcer les actions de sensibilisation à travers le slogan « Oui à l’intégrité, la corruption ne passera pas par moi », tout en offrant aux jeunes des espaces d’expression et de dialogue. À l’ère du numérique, leur capacité à utiliser les nouvelles technologies est perçue comme un atout majeur pour promouvoir la transparence et faciliter la dénonciation sécurisée des actes de corruption.

Le président de la Halc a rappelé l’obligation de déclaration d’intérêts pour les agents publics, conformément au décret en vigueur, annonçant l’ouverture prochaine d’une permanence dédiée à cette formalité.

 

 

Congo : l’opposition de l’intérieur et de la diaspora convoque un colloque national

L’opposition congolaise de l’Intérieur et de la Diaspora annonce la tenue d’un important colloque national prévu les 12, 13 et 14 décembre 2025 dans la capitale congolaise.

 

Placée sous le thème : « La gouvernance électorale, la crise multidimensionnelle, l’insécurité galopante, l’explosion de l’intolérance politique et la dérive autoritaire du pouvoir », cette initiative se veut un cadre d’analyse lucide et de propositions constructives face à la situation politique et sociale du pays.

Selon les organisateurs, ce colloque réunira des acteurs politiques, des membres de la société civile ainsi que des représentants de la diaspora congolaise engagés pour une alternance démocratique et pacifique. Une tribune explicative de cette démarche sera également publiée le 9 décembre 2025 sur la plateforme Lumière Aurange et sur d’autres supports médiatiques.

Ouvert à toutes les forces vives nationales, ce rendez-vous ambitionne de poser les jalons d’un dialogue inclusif, dans un contexte marqué par des tensions politiques croissantes. À travers cette initiative, les organisateurs appellent à la mobilisation collective pour un Congo plus juste, plus libre et plus démocratique.

Le colloque est organisé sous l’égide du Collectif des signataires de la Lettre ouverte au président de la République du 2 juillet, conduit par Mathias Dzon.

Côte d’Ivoire : Denis Sassou N’Guesso à l’investiture d’Alassane Ouattara

La capitale économique ivoirienne a accueilli la cérémonie de prestation de serment du président Alassane Ouattara, réélu le 25 octobre dernier.

 

L’événement a réuni une dizaine de chefs d’État africains et de hautes personnalités, parmi lesquels, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, dont la présence a une fois de plus illustré la solidité des relations historiques et diplomatiques entre Brazzaville et Abidjan.

Ont notamment répondu présents le président angolais João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine, le président sierra-léonais Julius Maada Bio, président en exercice de la CEDEAO, ainsi que le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. La rencontre a également enregistré la participation des chefs d’État du Ghana, John Dramani Mahama, du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, du Liberia, Joseph Nyumah Boakai, de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, de Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, de la Gambie, Adama Barrow, et des Comores, Azali Assoumani.

La forte mobilisation de délégations étrangères, de chefs d’État et de représentants d’institutions régionales et internationales a confirmé le rôle stratégique que joue la Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest et sur l’ensemble du continent.

Dans son discours d’investiture, Alassane Ouattara a mis en avant les défis sécuritaires persistants auxquels fait face la sous-région, marquée par la montée du terrorisme et du cyberterrorisme. Il a réaffirmé la détermination de son pays à renforcer la sécurité alimentaire, à accélérer la transition énergétique et à investir davantage dans le numérique, afin de stimuler la productivité et la compétitivité de l’économie ivoirienne.

Malgré un contexte régional marqué par l’instabilité, le président ivoirien s’est montré confiant et optimiste, réaffirmant sa volonté de conduire la Côte d’Ivoire vers un avenir de paix, de stabilité et de prospérité.

Journée internationale de l’aviation civile : le Congo réaffirme son ambition d’un ciel sûr et moderne

La ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, s’est exprimé lundi 7 décembre, à l’occasion de la Journée internationale de l’aviation civile.

 

Placée cette année sous le thème « Faire de l’innovation le moteur d’un transport aérien plus sûr, plus efficace et plus durable », la célébration s’inscrit dans une dynamique de modernisation du secteur aérien. Elle met en avant les enjeux liés à la digitalisation, au développement de la navigation par satellite, à la protection de l’environnement, à l’évolution des modèles d’exploitation ainsi qu’à l’intégration des technologies émergentes.

Dans son allocution, la ministre a souligné l’importance stratégique du transport aérien pour le développement du pays. « Le transport aérien constitue un levier essentiel de mobilité des personnes, de modernisation des infrastructures et d’intégration régionale. Il est un facteur indéniable de progrès économique pour notre pays », a-t-elle déclaré.

Elle a, par ailleurs, appelé au renforcement du système national de l’aviation civile, exhortant le gouvernement conduit par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso à intensifier les efforts visant à améliorer le niveau de conformité du Congo aux normes et pratiques recommandées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Rassurant les partenaires nationaux et internationaux, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a réaffirmé l’ambition du pays de bâtir une aviation civile « moderne, compétitive, résiliente et ouverte sur le monde », capable de soutenir les priorités nationales en matière de connectivité, de développement économique et d’intégration régionale.

Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1996, la Journée internationale de l’aviation civile est célébrée chaque 7 décembre par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), en commémoration du cinquantième anniversaire de la Convention relative à l’aviation civile internationale.

Congo : AGL et Congo Terminal participent au forum du capital humain

Africa Global Logistics (AGL) Congo et Congo Terminal ont participé du 3 au 4 décembre 2025, au 1er forum du capital humain du Congo tenu à Brazzaville.

 

Un évènement qui a réuni plus de 300 personnes autour du thème : « développement et valorisation du capital humain : pilier de la croissance économique et sociale en République du Congo ».

Le forum a permis aux décideurs économiques, experts nationaux et internationaux de dessiner l’adéquation emploi-formation, de montrer le lien entre la marque employeur et l’attractivité des talents, de mettre en lumière la corrélation qualité de vie au travail et productivité. Il se positionne comme la plateforme de référence pour les professionnels des Ressources Humaines en République du Congo et se veut un espace d’échange, de formation et de réflexion stratégique autour du développement et de la valorisation du capital humain.

« Au cours des ateliers, les professionnels ont trouvé un espace d’échanges et partage d’expérience. Les étudiants et chercheurs d’emplois eux ont pu échanger avec les équipes RH sur les questions de recrutement et entretiens d’embauche » précise Nouani Kiba Gatsongo, Président exécutif de l’observatoire africain des ressources humaines.

« Orienter les jeunes, leur donner les outils d’employabilité ou les astuces pour réussir leur vie professionnelle sont notre priorité. Chez AGL, la solidarité est une valeur partagée par tous les collaborateurs. C’est savoir donner aux autres ce qu’on a eu la chance d’avoir » soutien Aristide NDJAWE, Directeur des Ressources humaines Congo Terminal.

Africa Global Logistics Congo et Congo Terminal sont très présents dans les salons business, les forums d’emplois, orientation scolaire formation des jeunes. Ces entreprises accompagnent plusieurs projets de sponsoring et mécénat en lien avec les guidelines du Groupe.