L’atelier technique d’AGL Congo ouvre ses portes aux lycéens

Le 22 novembre, l’atelier technique d’Africa Global Logistics (AGL) Congo a ouvert ses portes à 54 participants venus de 9 écoles du secondaire, dans le cadre d’une journée de découverte et d’échanges afin d’accompagner les efforts d’immersion des jeunes en milieu professionnel.

La journée a débuté par une induction HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) afin de sensibiliser les visiteurs aux bonnes pratiques et aux consignes de sécurité. Les participants ont ensuite été répartis en groupe de 13 personnes pour une visite guidée et interactive des installations. Ces élèves des lycées techniques et professionnels venus des quatre coins de Pointe-Noire ont pu échanger avec les professionnels sur leurs métiers et les techniques d’usage à l’atelier d’AGL où expertise, sécurité et bonnes pratiques font le quotidien de nos équipes de maintenance préventive et curative.

“C’est une belle expérience pour nos élèves qui voient ici l’opportunité d’allier théorie et pratique, un moyen conforter les connaissances enseignées dans les écoles. Merci à AGL pour cette belle initiative” soutient Bertin Constant Bouya, Responsable délégation école Don
Bosco.

« Cette journée porte ouverte est une excellente opportunité de rapprocher les jeunes du monde professionnel et de leur faire découvrir concrètement nos métiers et nos installations. Nous espérons que cette expérience leur donnera envie de s’investir dans des carrières techniques et innovantes » a souligné Yann Picard, Directeur technique et matériel AGL.

AGL Congo soutient l’éducation des jeunes par la formation, l’entrepreneuriat et la réinsertion sociale. L’entreprise développe des liens étroits avec les établissements scolaires et universitaires contribuant ainsi à former une génération de professionnels qualifiés et outillés grâce aux partenariats écoles-entreprises qu’elle a mis en place.

Movember 2025 : AGL et ses filiales congolaises se mobilisent pour la santé masculine

Africa Global Logistics (AGL) Congo, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo (TBC) et Saga Congo se sont mobilisées autour d’initiatives fortes lors de Movember, ce mouvement mondial de sensibilisation de l’opinion publique sur les maladies masculines telles que les cancers de la prostate, des testicules et la santé mentale.

Tout au long du mois de novembre plusieurs actions ont été menées au profit des collaborateurs. Notamment les toolbox meetings organisés sur plusieurs jours sur tous les sites opérationnels, les sensibilisations en ligne et en présentiel animées par le docteur Éléazar Céleste Massamba, médecin Conseil. Ces actions ont permis d’aborder des thèmes essentiels tels que la prévention, le dépistage précoce, l’hygiène de vie et l’importance d’un suivi régulier de sa santé.

Le 21 novembre 2025, les collaborateurs masculins se sont vêtus du bleu symbole de cette sensibilisation pour marquer leur engagement et mobilisation. Un dépistage médical volontaire a ensuite été organisé pour les salariés âgés de 45 ans et plus pour encourager la prévention et rappeler l’importance d’adopter des réflexes de santé au quotidien.

Les 27 et 28 novembre 2025, afin de promouvoir l’activité physique comme levier de bien-être, les collaborateurs d’AGL Congo et Congo Terminal ont participé à une session sportive “Fitness bleu” à Pointe-Noire. Ceux de Brazzaville évoluant à AGL Congo et TBC se sont
affrontés dans un match amical de football.

« Movember, nous rappelle qu’aucun homme ne devrait attendre les premiers signes du cancer de la prostate ou des testicules pour prendre soin de sa santé. La prévention reste notre meilleur moyen de lutter contre ces maladies » a déclaré le docteur Eléazar Céleste Massamba, médecin conseil Congo Terminal.

Lors de Movember, AGL et ses filiales congolaises ont réaffirmé leur engagement en faveur de la santé et du bien-être des collaborateurs. L’ensemble des entités ont encouragé la prévention médicale en rappelant que le capital humain est leur première richesse.

Yvon Sana Bangui prend la tête de l’association des banques centrales africaines

Élu à l’unanimité à la tête de l’Association des Banques Centrales Africaines (BCA) à l’issue des assemblées tenues du 23 au 28 novembre à Yaoundé, le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, entend concentrer son mandat sur un objectif stratégique : l’opérationnalisation de l’Institut monétaire africain. Une orientation qui s’inscrit dans la continuité des travaux présentés par la présidente sortante, Dr Priscilla Muthoora Thakoor, notamment sur la stabilité financière et l’urgence climatique.

 

Les assises annuelles de l’Association des Banques Centrales Africaines (BCA), tenues du 23 au 28 novembre à Yaoundé, ont porté Yvon Sana Bangui, gouverneur de la BEAC, à la présidence de l’organisation. Élu à l’unanimité par ses pairs, il succède à la gouverneure de la Banque de Maurice, Dr Priscilla Muthoora Thakoor, dans un contexte marqué par une forte mobilisation des 40 banques centrales présentes.

En conférence de presse, Yvon Sana Bangui a fixé un cap clair, faire de l’opérationnalisation de l’Institut monétaire africain (IMA) la priorité de son mandat. Cette institution transitoire devra conduire les études économiques, statistiques et juridiques nécessaires à la mise en place de la future Banque centrale africaine et de l’union monétaire continentale. Pour le nouveau président, éviter la dispersion est essentiel : « Avec 41 acteurs, il faut se concentrer sur un projet majeur pour faire avancer l’Afrique. Si nous voulons réellement franchir une étape décisive dans l’intégration monétaire, nous devons éviter toute dispersion et avancer de manière coordonnée. »

L’occasion a permis au Dr Priscilla Muthoora Thakoor Présidente sortante, de présenter les principales conclusions du symposium organisé en marge des assises. Celles-ci ont porté principalement sur les défis liés au changement climatique et leurs implications pour les systèmes financiers africains.

Elle a également rappelé que les gouverneurs ont unanimement souligné l’importance de poursuivre l’intégration monétaire, condition nécessaire à la stabilité économique du continent. Le symposium a également mis en lumière les recommandations du premier Rapport africain sur la stabilité financière, publié en 2025, qui insiste sur la nécessité de renforcer la résilience des secteurs bancaires, de moderniser les cadres prudentiels et d’améliorer la supervision.

Sur le volet climatique, les participants ont souligné l’urgence d’intégrer les risques climatiques dans les politiques monétaires et les mécanismes de supervision bancaire. La faible disponibilité des données climatiques a été identifiée comme un frein majeur, tout comme la nécessité pour les banques centrales de développer des modèles économiques plus adaptés aux chocs climatiques.

Le symposium a également encouragé le déploiement d’outils de financement durable, tels que les obligations vertes et les dispositifs de prêts responsables.

Au-delà de ces perspectives, un autre enjeu majeur attend la BCA, la mise en place dès 2026 d’un mécanisme africain de suivi des innovations financières, destiné à anticiper les risques liés au développement rapide des fintechs, du mobile money et des monnaies numériques de banque centrale. Ce dispositif, discuté en marge des assises mais non encore officialisé, devrait permettre aux banques centrales africaines d’harmoniser leurs approches face à la digitalisation accélérée des moyens de paiement.

Symposium de l’ABCA : l’Afrique plaide pour un financement climatique équitable

Réunis à Yaoundé, les gouverneurs des banques centrales africaines, des représentants de l’Union africaine et les autorités camerounaises ont lancé un appel fort : intégrer les risques climatiques au cœur des politiques monétaires et financières, afin de protéger des économies africaines de plus en plus exposées aux chocs environnementaux.

La capitale camerounaise Yaoundé accueille cette semaine la 47ème Assemblée annuelle de l’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA), marquée par un symposium de haut niveau consacré à un thème désormais incontournable : « Changement climatique et stabilité macroéconomique : rôle des Banques centrales ». Une rencontre stratégique qui réunit gouverneurs, experts financiers et représentants de l’Union africaine, au moment où le continent fait face à l’une des crises climatiques les plus sévères de son histoire.

Un continent en première ligne face aux dérèglements climatiques

Dans son discours d’ouverture, Francisca TATCHOUOP BELOBE, Commissaire en charge du dévelopement économique, du commerce, du tourisme, de l’industrie et des mines de l’UA, a dressé un état des lieux alarmant : l’Afrique compte neuf des dix pays les plus vulnérables au monde, alors que les dégâts liés au climat pourraient coûter 38000 milliards de dollars à l’économie mondiale d’ici 2050. Sécheresses au Sahel, inondations en Afrique de l’Est, cyclones en Afrique australe… Les phénomènes extrêmes se multiplient, affectant la productivité, la sécurité alimentaire, les infrastructures et la stabilité des prix.

Pourtant, le continent ne reçoit que 30 milliards de dollars par an pour son adaptation climatique, loin des 277 milliards de dollars nécessaires. Un déficit de financement qui accentue les fragilités économiques et sociales.

Francisca TATCHOUOP BELOBE insiste sur la nécessité de faire évoluer les mandats traditionnels des Banques centrales, centrés sur la stabilité monétaire et financière : « Le risque climatique doit devenir une dimension centrale de la politique macroéconomique et de la supervision financière. »

Elle appelle à généraliser les stress tests climatiques, les analyses de scénarios et la modélisation des risques environnementaux, outils devenus essentiels pour anticiper les vulnérabilités du secteur bancaire.

Les Banques centrales sont également invitées à promouvoir la finance verte, à travers les obligations vertes, des mécanismes de refinancement concessionnel et le soutien aux investissements dans les énergies renouvelables et les infrastructures résilientes.

Dans une perspective plus large, la présidente de l’ABCA a rappelé l’ambition de l’Union africaine : bâtir une nouvelle architecture financière continentale, intégrant une Banque centrale africaine, un Fonds monétaire africain et un système panafricain de paiement.

Elle a plaidé pour une position africaine unifiée dans les négociations internationales sur le financement climatique : « L’Afrique subit un fardeau disproportionné malgré une contribution inférieure à 4 % des émissions mondiales. »

Le Cameroun met en avant sa propre vulnérabilité

Prenant la parole, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, a rappelé les défis particuliers que traverse son pays, illustratif des réalités africaines :
– recul de 90 % du lac Tchad depuis les années 1960,
– pressions sur la forêt du bassin du Congo,
– intensification des sécheresses et inondations.

Selon l’Organisation météorologique mondiale, ces événements extrêmes auraient coûté entre 2 % et 5 % du PIB à plusieurs pays africains, un poids économique considérable qui menace directement la stabilité macroéconomique.

Hôte de l’événement, le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, a rappelé l’importance de la coopération continentale : « Nul pays ne saurait relever seul les défis climatiques et financiers. »

Il a encouragé :
– l’intégration des risques climatiques dans les modèles macroéconomiques,
– le développement de cadres réglementaires adaptés,
– la modernisation des systèmes de paiement,
– la promotion de la finance durable.

L’ensemble des intervenants convergent vers une même conclusion : sans une meilleure prise en compte des risques climatiques et un accès élargi aux financements internationaux, la stabilité macroéconomique de l’Afrique est menacée.

Ce symposium, marqué par une forte mobilisation des gouverneurs, constitue une étape clé pour orienter les actions futures et affirmer la place de l’Afrique dans la gouvernance climatique mondiale.

Alors que les travaux se poursuivent à Yaoundé, une conviction s’impose : la lutte contre le changement climatique n’est plus seulement une urgence environnementale, mais un impératif économique et monétaire pour l’avenir du continent.

Congo-Présidentielle 2026 : Anguios Nganguia-Engambé candidat du PAR

La désignation est intervenue le 25 novembre, à Brazzaville, à l’issue d’un scrutin interne réunissant les représentants du parti venus des douze départements du Congo et de la diaspora en France.

 

Le Parti pour l’Action de la République (PAR) a officiellement porté son président-fondateur, Anguios Nganguia-Engambé, à la candidature de l’élection présidentielle de 2026. Selon le rapporteur des travaux, Berna Rudiane Makoumbou, quatre prétendants étaient initialement en lice. Toutefois, trois d’entre eux n’ayant pas rempli les critères requis pour participer à la compétition, seul le président national du PAR a finalement été maintenu comme candidat.

Sur les 1 814 participants constituant le corps électoral, 1 769 ont accordé leur confiance à Anguios Nganguia-Engambé, tandis que 45 électeurs se sont abstenus.

« Après dépouillement des suffrages, le comité d’organisation déclare Monsieur Anguios Nganguia-Engambé élu à l’unanimité pour représenter notre formation politique à l’élection présidentielle », indique le compte rendu du congrès.

En recevant ce soutien, le leader du PAR se prépare à briguer pour la quatrième fois la magistrature suprême, après trois tentatives infructueuses lors des scrutins de 2009, 2016 et 2021. Il entend ainsi poursuivre son engagement dans l’opposition et défendre la vision de son parti, créé en mars 2010, autour d’un projet axé sur la justice sociale, la transparence démocratique et le développement national.

Les militants du PAR affirment vouloir intensifier la mobilisation dans les prochains mois afin d’offrir à leur candidat toutes les chances de succès lors de cette nouvelle bataille électorale.

Congo-États-Unis : un partenariat énergétique en voie de consolidation

Le renforcement de la coopération énergétique entre la République du Congo et les États-Unis a été au cœur d’un entretien tenu mardi 25 novembre 2025, à Brazzaville entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et la chargée d’Affaires de l’ambassade américaine, Amanda Jacobsen.

Reçue pour la première fois au ministère des Hydrocarbures, la diplomate américaine a souligné l’importance de consolider un partenariat déjà solidement établi. Depuis plusieurs décennies, des entreprises pétrolières et énergétiques américaines opèrent au Congo, participant au développement du secteur et à la structuration du paysage énergétique national.

Selon Amanda Jacobsen, cette coopération représente un socle stratégique permettant de favoriser l’arrivée de nouveaux investisseurs américains dans le pays. « Nos deux nations partagent l’objectif de voir davantage d’acteurs américains contribuer au développement énergétique du Congo », a-t-elle souligné, réaffirmant l’intérêt croissant des États-Unis pour les opportunités proposées par Brazzaville.

Cette rencontre intervient dans la continuité des échanges de haut niveau tenus en septembre dernier entre le président Denis Sassou N’Guesso et une délégation américaine comprenant notamment le gouverneur de l’Oklahoma ainsi que des représentants de Continental Resources, compagnie pétrolière basée à Oklahoma City. À cette occasion, le chef de l’État avait exprimé sa volonté d’attirer plus massivement les capitaux américains dans le secteur stratégique des hydrocarbures et de l’énergie.

Congo : les opérateurs économiques s’approprient la réforme des marchés publics

Les opérateurs économiques et les organisations de la société civile de Ouesso ont pris part, durant trois jours, à un atelier consacré à la réforme des marchés publics au Congo.

 

L’initiative s’inscrit dans le cadre des actions de vulgarisation menées par le gouvernement afin de renforcer la transparence, la concurrence et l’équité dans l’attribution de la commande publique. Organisé par la Direction générale du contrôle des marchés publics, avec l’appui financier du Programme d’amélioration de la gouvernance et de l’investissement public, l’atelier a permis de sensibiliser les participants aux nouvelles exigences et innovations introduites dans la réglementation nationale.

Il s’est agi notamment de présenter les principaux changements apportés par la réforme, de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des entreprises privées et des OSC pour une participation plus active et compétitive aux procédures de passation, ainsi que de promouvoir une culture de conformité et de responsabilité fiscale.

Les échanges ont également favorisé un dialogue constructif entre l’administration, les opérateurs économiques et la société civile sur les principes de transparence et de bonne gouvernance qui doivent désormais guider la commande publique.

Animées par des experts nationaux, les différentes sessions ont permis d’aborder plusieurs thématiques clés notamment le nouveau cadre juridique et institutionnel des marchés publics, le rôle des acteurs non étatiques dans leur gouvernance, la constitution du dossier de soumission, les obligations fiscales avant et après l’attribution d’un marché, ainsi que le processus d’exécution physique et financière.

Congo : renforcer la participation des femmes dans la réforme du secteur forestier

L’accès à l’information et l’implication des femmes dans la gouvernance forestière étaient au cœur d’un atelier organisé à Brazzaville par l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et le Réseau des femmes pour le développement durable (Refadd).

 

Les participants se sont penchés sur le projet de textes d’application du Code forestier relatifs à l’accès à l’information, dans un contexte où les réformes du secteur se poursuivent en République du Congo.

Adopté en 2020, le Code forestier introduit de nouvelles dispositions visant à moderniser et à rendre plus transparente la gestion des ressources forestières. Toutefois, plusieurs aspects, dont les conditions pratiques d’accès à l’information, demeurent à clarifier pour une mise en œuvre effective. Un bureau d’études spécialisé dans la gestion des ressources naturelles a ainsi été mandaté pour élaborer l’ensemble des textes réglementaires attendus.

Pour l’OCDH et le Refadd, cette étape représente une opportunité cruciale d’assurer la prise en compte des droits des femmes, souvent en première ligne dans l’utilisation et la protection des ressources naturelles mais insuffisamment représentées dans les instances décisionnelles.

« Il s’agit d’identifier les faiblesses du projet de textes proposés, de dégager les priorités du Refadd et de formuler des recommandations afin de garantir une gouvernance forestière inclusive », a expliqué Marie Odette Itango, représentante du Refadd.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Groupe de travail multi-acteurs (GTMA), qui rassemble autorités, société civile et partenaires techniques autour des réformes forestières. Elle est également menée dans le cadre du programme Forêt, gouvernance, marché et climat, financé par le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) britannique.

En renforçant l’accès à l’information et la participation des femmes, les organisations impliquées entendent contribuer à une gestion durable et équitable des forêts congolaises, essentielles à la fois pour les communautés locales et pour la lutte mondiale contre les changements climatiques.

Congo : la ville de Ewo reliée au réseau électrique national et à Boundji

Ce mardi 25 novembre, le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé à la mise en service officielle du poste de desserte électrique d’Ewo.

 

Longtemps considérée comme l’un des départements les plus enclavés du pays, la Cuvette-Ouest récolte ainsi les fruits du programme de municipalisation accélérée lancé en 2011. Cette dynamique a permis, au fil des années, l’édification d’infrastructures essentielles : voiries urbaines, modernisation des bâtiments administratifs et aujourd’hui, la desserte électrique ainsi que la route, deux défis majeurs pour les pouvoirs publics.

Les travaux de la route Boundji–Ewo, initialement confiés à la société Andrade Gutierrez, avaient connu un arrêt en 2017 après 60 kilomètres réalisés, faute de financement. Ce n’est qu’en 2022, à la suite de la résiliation du contrat initial et d’un nouvel appel d’offres, que la société Stecol Corporation a repris le chantier pour achever les 16 kilomètres restants, livrés ce jour.

Pour les populations locales, ces réalisations représentent une véritable bouffée d’oxygène. Le préfet de la Cuvette-Ouest, Baron Frédéric Bozock, a rappelé les difficultés majeures auxquelles étaient confrontés les habitants il y a encore quelques années, notamment pour la circulation des personnes et des biens. Il a exprimé la satisfaction générale née de l’ouverture de la route et de l’accès à l’électricité, tout en appelant à la poursuite du désenclavement et à l’extension du réseau électrique dans l’ensemble du département.

De son côté, le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, s’est félicité de l’aboutissement de ces projets inscrits dans la logique gouvernementale de doter le pays d’infrastructures structurantes. « Nos réseaux routier et électrique sont en construction continue », a-t-il déclaré, saluant la concrétisation de la route Boundji–Ewo et de la connexion électrique. Il a également insisté sur la nécessité d’entretenir ces ouvrages pour éviter de revenir, selon lui, à un « éternel recommencement ».

Comme dans les autres départements récemment inaugurés, la cérémonie a débuté par un rituel traditionnel conduit par les sages et notabilités de la Cuvette-Ouest, marquant l’adhésion symbolique des communautés locales à cette nouvelle étape de développement.

Le Congo mise sur l’industrie à Riyad

Une délégation conduite par le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, prend part à la 2e Conférence général de l’Onudi.

 

La ville de Riyad, en Arabie Saoudite, accueille du 23 au 27 novembre la 21ᵉ Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Placée sous le thème : « Le pouvoir de l’investissement et des partenariats pour accélérer la réalisation des ODD », cette grande rencontre internationale réunit les États membres de l’Onudi, les institutions de développement, les investisseurs internationaux ainsi que de nombreux acteurs majeurs de la transformation industrielle mondiale.

Mandaté par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le ministre Fylla Saint-Eudes mènera, en marge des travaux, plusieurs négociations et finalisera des documents juridiques essentiels pour le renforcement de la coopération entre le Congo et l’agence onusienne.

Au cours des panels thématiques animés par des experts de haut niveau, le ministre présentera la vision industrielle du Congo, les priorités nationales en matière d’industrialisation, ainsi que les projets structurants actuellement en exécution dans le pays. Il mettra également en lumière les nombreuses opportunités d’investissement qu’offre le Congo dans différents secteurs porteurs.

La participation du Congo à cette 21ᵉ Conférence générale traduit la volonté du gouvernement de densifier son partenariat avec l’Onudi, d’accélérer la transformation industrielle nationale et de mobiliser davantage de partenaires pour soutenir le développement du secteur privé.