Le Congo se dote d’un guide national pour renforcer la pharmacovigilance

Le ministère de la Santé et de la Population, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), a organisé les 15 et 16 décembre à Brazzaville un atelier de validation du guide national des bonnes pratiques de vigilance liées aux médicaments et autres produits de santé.

 

Pendant deux jours de travaux, les participants ont procédé à la relecture approfondie du document, en mettant un accent particulier sur les mécanismes de détection, d’évaluation et de notification des effets indésirables liés aux médicaments et aux produits de santé. La pharmacovigilance, fonction réglementaire essentielle, vise à assurer le suivi des médicaments à visée curative – notamment les antibiotiques – après leur mise sur le marché, afin de garantir leur sécurité d’utilisation au sein de la population.

Partenaire clé dans l’élaboration de cette politique, le Pnud a salué l’aboutissement de ce processus. « Nous formulons le vœu que ce guide puisse être un puissant support pour le ministère de la Santé, tant dans la gestion des alertes que dans la prise en charge des événements liés aux médicaments et aux produits de santé », a déclaré Hugues Traoré, conseiller technique principal santé au Pnud, tout en remerciant les cadres du ministère pour leur implication.

De son côté, la directrice de la pharmacie et du médicament, Rosa Ata Ollessongo, a rappelé que ce guide fixe clairement le cadre d’intervention des professionnels de santé, en mettant l’accent sur l’obligation de notification des événements indésirables à l’aide de fiches dédiées. « Il est important de surveiller ces effets afin que le ministère puisse prendre des mesures appropriées, allant jusqu’à la suspension ou à l’arrêt de l’importation de certains produits si nécessaire. Ce guide encadre l’ensemble des actions de pharmacovigilance liées aux médicaments et aux autres produits de santé », a-t-elle expliqué.

Le directeur général des soins et services de santé, Henri Germain Monabeka, a, pour sa part, insisté sur la nécessité d’étendre la pharmacovigilance aux structures sanitaires de base, aux hôpitaux généraux et au niveau communautaire. Tout en rappelant que les médicaments sont bénéfiques, il a souligné qu’ils peuvent néanmoins entraîner des effets secondaires nécessitant une surveillance rigoureuse. Il a ainsi appelé à une large vulgarisation du guide auprès de tous les prescripteurs afin de renforcer la surveillance des effets indésirables, au bénéfice des patients, des autorités sanitaires et des fabricants.

Congo : GoChap lance officiellement ses activités

La plateforme numérique panafricaine GoChap a officiellement annoncé le lancement de ses activités au Congo, au cours d’une conférence de presse tenue à Brazzaville.

 

Dirigée par Christ Kimbémbé, GoChap se positionne comme une application multiservices innovante, conçue pour répondre aux besoins quotidiens des populations urbaines. Disponible en téléchargement sur Google Play et App Store, la plateforme propose une large gamme de services accessibles en ligne, couvrant plusieurs secteurs d’activités.

Dans son volet mobilité et transports, GoChap permet notamment la commande de taxis, la location de véhicules ainsi que la location d’appartements. Grâce à un système de géolocalisation en temps réel, l’application facilite l’accès rapide à un moyen de transport, quel que soit l’endroit où se trouve l’usager.

Au-delà du transport, la plateforme offre également des services de commande et de livraison de repas ainsi que de produits pharmaceutiques, assurant la livraison à domicile dans différents quartiers de la ville.

Présentant la vision de l’entreprise, le directeur général de GoChap a souligné la dimension sécuritaire et pratique de l’application.

« GoChap est une application multiservices conçue pour répondre aux besoins de la population. À travers elle, le client peut commander de la nourriture, des médicaments, un taxi ou encore une voiture personnelle pour ses déplacements. Dans le volet transports, les chauffeurs enregistrés sur la plateforme sont référencés avec tous leurs renseignements, ce qui nous permet de les contrôler en temps réel », a précisé Christ Kimbémbé.

Avant son implantation au Congo, GoChap était déjà opérationnelle au Togo et au Burkina Faso, où la plateforme a su démontrer son efficacité et gagner la confiance des usagers. Son arrivée au Congo s’inscrit ainsi dans une dynamique de digitalisation des services et d’amélioration de l’accès aux solutions pratiques du quotidien.

Congo-Justice juvénile : les acteurs de la chaîne pénale renforcent leurs capacités

Magistrats, avocats, policiers, gendarmes et travailleurs sociaux, se sont réunis le 15 décembre à Brazzaville pour réfléchir aux procédures judiciaires applicables aux mineurs en conflit avec la loi.

 

Organisée par la Direction générale de la solidarité, en partenariat avec le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper) et avec l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), la session avait pour objectif de renforcer les capacités techniques, pédagogiques et juridiques des acteurs de la justice et du social en matière de justice juvénile.

La formation a permis de sensibiliser les participants aux normes nationales et internationales de protection des mineurs, de promouvoir une meilleure articulation entre les institutions judiciaires, policières et sociales, et de préparer les acteurs à un accompagnement juridique adapté des enfants en conflit avec la loi. Les échanges ont également porté sur le guide de sensibilisation et d’information relatif aux procédures et recours disponibles pour les mineurs.

Au total, cinquante participants ont pris part aux travaux, répartis en groupes thématiques axés sur l’identification des normes applicables, la maîtrise des principes fondamentaux de la justice juvénile, les techniques de communication avec les mineurs, ainsi que l’articulation entre justice restaurative et justice coutumière.

Pour les organisateurs, la vulnérabilité des enfants trouve souvent son origine dans les violences et abus commis par les adultes. « La protection de l’enfant en danger et en conflit avec la loi constitue une mission essentielle de l’État. La prise en charge des mineurs en conflit avec la loi est au cœur des actions du ministère en charge de la Justice », ont-ils souligné.

Les participants ont toutefois déploré le manque de centres spécialisés de rééducation, contraignant de nombreux mineurs à être incarcérés dans les maisons d’arrêt aux côtés des adultes, souvent sans jugement, dans un contexte de surpopulation carcérale. À titre d’illustration, la maison d’arrêt de Brazzaville compte actuellement environ 700 détenus pour une capacité d’accueil de 150, parmi lesquels des mineurs.

La déléguée de la représentante de l’Unicef au Congo, Felana Aliderson, a dénoncé le non-respect des normes internationales dans les lieux de détention : « De nombreux enfants sont privés de liberté dans des conditions qui ne respectent ni les standards internationaux ni les normes nationales, notamment la détention avec les adultes, la durée excessive de la privation de liberté et le non-respect de la dignité et des garanties socio-culturelles », a-t-elle déclaré. Elle a rappelé la Convention relative aux droits de l’enfant ainsi que la loi n°4-2013 portant protection de la jeunesse, qui consacre l’existence d’un système de justice spécialisé tenant compte de l’âge, de la vulnérabilité et de la réinsertion des mineurs.

De son côté, le coordonnateur du Reiper, Joseph Bikié Likibi, a insisté sur le droit à l’accompagnement juridique des mineurs, soulignant la nécessité d’un soutien particulier pour ceux ne disposant pas de ressources financières suffisantes afin de leur permettre de suivre convenablement les procédures judiciaires.

Pour sa part, le secrétaire général à la Justice, Mathieu Clotaire Okoko, a rappelé que la protection de l’enfant figure parmi les priorités fondamentales de la politique publique au Congo, conformément à la loi de 2010 sur l’enfance. Il a évoqué les principes universels des droits de l’homme, notamment la non-discrimination, le droit à la survie et au développement de l’enfant, ainsi que le respect de l’audition du mineur.

« La force d’une loi ne réside pas dans sa formulation, mais dans sa mise en œuvre. Malgré les progrès accomplis, de nombreux enfants demeurent en situation de grande vulnérabilité. La justice doit non seulement sanctionner, mais aussi éduquer, prévenir et offrir une seconde chance », a-t-il déclaré.

À l’issue des travaux, les participants ont unanimement reconnu que la maîtrise des textes, des procédures et des normes internationales, ainsi qu’une prise en compte de l’âge, de la vulnérabilité et du potentiel de réinsertion des mineurs, constituent des leviers essentiels pour prévenir la marginalisation et la récidive.

Politique monétaire : la BEAC relève ses taux directeurs malgré le recul de l’inflation

Réuni le 15 décembre 2025 à Yaoundé, le Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a constaté un retour de l’inflation sous la norme communautaire de 3%. Dans un contexte de ralentissement de la croissance et de fragilisation des équilibres extérieurs, l’institution a toutefois choisi de relever ses principaux taux directeurs afin de préserver la stabilité monétaire de la sous-région.

 

Le quatrième et dernier Comité de politique monétaire (CPM) de l’année 2025 de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) s’est tenu le 15 décembre à Yaoundé, sous la présidence du gouverneur de la Banque, Yvon Sana Bangui. À l’issue de cette session stratégique, l’instance monétaire a procédé à un ajustement de sa politique, marquée par le relèvement de certains taux directeurs et le maintien d’autres instruments inchangés.

Un environnement économique mondial en ralentissement

Sur le plan international, le CPM s’est appuyé sur les perspectives actualisées du Fonds monétaire international (FMI). Celles-ci font état d’un léger ralentissement de la croissance mondiale, attendue à 3,2% en 2025 et 3,1% en 2026, contre 3,3% en 2024. En revanche, les tensions inflationnistes mondiales devraient s’atténuer, avec un taux d’inflation projeté à 4,2 % en 2025 et 3,7% en 2026, après 5,8% en 2024.

Ces évolutions traduisent une normalisation progressive des prix à l’échelle mondiale, dans un contexte encore marqué par les incertitudes géopolitiques, la volatilité des marchés financiers et les ajustements des politiques monétaires des grandes économies.

Au niveau sous-régional, les prévisions macroéconomiques actualisées par les services de la BEAC pour l’année 2025 mettent en évidence un ralentissement de la croissance économique à 2,4%, contre 2,7% en 2024. Toutefois, fait notable, le taux d’inflation devrait reculer à 2,2%, contre 4,1 % l’année précédente, repassant ainsi sous la norme communautaire fixée à 3 %.

Cette évolution favorable des prix constitue un signal positif pour les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), longtemps confrontées à une inflation persistante, alimentée notamment par la hausse des coûts des importations et des produits de première nécessité.

Malgré ce recul de l’inflation, les autres indicateurs macroéconomiques appellent à la prudence. Le solde budgétaire, base engagements hors dons, afficherait une légère amélioration à -1,4% du PIB en 2025, contre -1,6% en 2024. En revanche, le solde du compte courant, dons officiels compris, se dégraderait sensiblement, passant de 0,3% du PIB en 2024 à -2,9% du PIB en 2025.

Par ailleurs, la masse monétaire devrait progresser de 5,1% pour atteindre 21977,7 milliards de FCFA à fin décembre 2025. Dans le même temps, les réserves de change de la sous-région enregistreraient une baisse de 2,6%, pour s’établir à 6377,3 milliards de FCFA, représentant 4,2 mois d’importations de biens et services, contre 4,9 mois en 2024. Le taux de couverture extérieure de la monnaie reculerait ainsi à 67%, après 74,9% un an plus tôt.

Au regard de ces tendances, le Comité de politique monétaire a décidé de relever le taux d’intérêt des appels d’offres de 4,50% à 4,75%, ainsi que le taux de la facilité de prêt marginal de 6,00% à 6,25%. Ces décisions visent à consolider la stabilité monétaire, à contenir les risques inflationnistes futurs et à renforcer la position extérieure de la sous-région.

En revanche, le taux de la facilité de dépôt a été maintenu à 0,00%. Les coefficients des réserves obligatoires restent également inchangés, à 7,00% sur les exigibilités à vue et 4,50 % sur les exigibilités à terme.

Lors de la conférence de presse sanctionnant les travaux du CPM, le gouverneur de la BEAC a souligné le « retour de l’inflation sous la norme communautaire », tout en insistant sur la nécessité d’une politique monétaire prudente et proactive face aux vulnérabilités persistantes des économies de la CEMAC.

À travers ce réajustement, la Banque centrale entend préserver la crédibilité du cadre monétaire régional, soutenir la stabilité macroéconomique et accompagner les États membres dans un contexte économique encore fragile, marqué par des défis structurels et externes.

Congo : le PNLS s’installe dans un nouveau siège moderne à Brazzaville

Le gouvernement congolais a officiellement réceptionné, le 15 décembre à Brazzaville, le nouveau siège du Programme national de lutte contre le sida (PNLS), réhabilité par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) avec l’appui financier du Fonds mondial.

 

Implanté à Poto-Poto, dans le 3ᵉ arrondissement de la capitale, l’édifice s’étend sur un site de 10 000 m² et comprend 23 pièces fonctionnelles, dont des bureaux, des salles de réunion, d’archivage et de reprographie, répondant aux standards modernes de travail. Réalisée en cinq mois, la réhabilitation respecte les normes environnementales et intègre des solutions durables visant à améliorer le confort et l’efficacité énergétique.

Ces travaux s’inscrivent dans un vaste programme comprenant également la réhabilitation ou la construction de vingt entrepôts sanitaires à travers les quinze départements du pays, afin de faciliter l’accès aux médicaments. L’investissement global s’élève à plus de 384 millions de FCFA.

La représentante résidente du Pnud au Congo, Adama-Dian Barry, a exprimé l’espoir que ce nouveau siège devienne « un phare d’espoir » dans la prévention, le dépistage et le traitement du VIH. Elle a par ailleurs salué les résultats enregistrés entre 2024 et 2025, notamment la prise en charge de plus de 48 000 personnes vivant avec le VIH, dont 3 000 enfants, ainsi que le renforcement des actions de prévention et de dépistage à l’échelle nationale.

 

 

Congo : l’Anac adopte un budget 2026 de plus de 9,2 milliards FCFA

Le comité de direction de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) s’est réuni le 12 décembre à Brazzaville sous la présidence de Ferdinand Sosthène Likouka, directeur de cabinet du ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Le budget a été voté en recettes à 9 244 260 500 francs CFA et en dépenses à 9 237 336 000 francs CFA, avec amendements. Cette session a également permis l’approbation de plusieurs documents de gouvernance, notamment le procès-verbal du précédent comité de direction, le rapport de la session ordinaire du 2 décembre 2024, ainsi que le projet de rapport d’activités de l’exercice 2024 clos.

Les échanges ont donné lieu à une série de recommandations adressées à la hiérarchie de l’Anac. Parmi celles-ci figurent la régularisation de la situation administrative des agents ayant cumulé trois contrats à durée déterminée, la résorption du déficit en personnel technique, notamment dans les domaines de la météorologie et des services de la circulation aérienne au niveau des aérodromes, ainsi que le réexamen, lors du prochain conseil d’administration, des recommandations dont l’exécution n’a pas été réalisée à 100 %.

Cette réunion s’inscrit également dans un contexte de réforme institutionnelle, à la suite de l’adoption du décret n°2025-369 du 3 novembre 2025 fixant l’organisation, les attributions et la composition des organes de gestion et de tutelle des entreprises et établissements publics. Désormais, l’Agence nationale de l’aviation civile sera administrée par un conseil d’administration et gérée par une direction générale.

Présidant les travaux, Ferdinand Sosthène Likouka a insisté sur l’importance de cette phase de transition. « Nous devons, au cours de cette réunion, assurer une transition harmonieuse, rigoureuse et exemplaire vers le nouveau cadre institutionnel ainsi prescrit. Il nous faut doter l’Agence nationale de l’aviation civile des outils de gestion indispensables à son fonctionnement et à la conduite efficace de ses missions statutaires. Il s’agit là de l’objet principal de cette session », a-t-il déclaré.

Congo-redevance audiovisuelle : plus de 1,5 milliard FCFA reversé au trésor en 2024

La séance de questions orales avec débat au gouvernement, organisée le 12 décembre par le Sénat, a permis d’aborder plusieurs préoccupations majeures liées à la gestion des ressources publiques et à la mise en œuvre des projets de développement.

 

De l’utilisation de la redevance audiovisuelle (RAV) à la construction des infrastructures routières et énergétiques, en passant par l’accès à l’eau potable et la fiscalité sectorielle, les échanges ont été jugés fructueux par l’exécutif comme par la chambre haute du Parlement.

Interpellé sur le non-reversement récurrent de la Redevance audiovisuelle aux services publics, malgré son recouvrement systématique par Énergie électrique du Congo (E²C), le chef du gouvernement a tenu à dissiper les inquiétudes. Il a assuré que la RAV est effectivement perçue et reversée au Trésor public, reconnaissant toutefois l’existence de dysfonctionnements au niveau de la chaîne de gestion financière.

Conduite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, la délégation gouvernementale comprenait cinq ministres sur les onze interpellés. Les travaux se sont déroulés sous la coordination du président du Sénat, Pierre Ngolo, dans un climat de dialogue marqué par la recherche de réponses précises aux interrogations des sénateurs.

« Je confirme que la RAV est bel et bien perçue par E²C lorsque les usagers s’acquittent de leurs factures et que les ressources sont reversées au Trésor public », a déclaré Anatole Collinet Makosso. Selon les données comptables fournies par E²C, les reversements au titre de la RAV se sont élevés à 1,508 milliard de FCFA en 2024. Pour l’année 2025, à fin octobre, le montant reversé atteint 757,793 millions de FCFA. Le Premier ministre a par ailleurs rappelé que la loi de finances 2025 prévoit une répartition de ces ressources à hauteur de 60 % pour le financement de l’électrification rurale et au profit d’E²C, et de 40 % pour les organes de presse publics.

La séance a également été marquée par les préoccupations liées au retrait de certains projets structurants du budget de l’État, exercice 2026, au détriment du département de la Likouala. Le sénateur Venance Mania a notamment évoqué l’absence de projets de construction de barrages hydroélectriques, de ponts sur les rivières Libenga et Motaba, ainsi que les travaux de la route Epena–Impfondo–Dongou.

En réponse, le Premier ministre a assuré que le gouvernement poursuit la réalisation des études de faisabilité nécessaires avant le lancement effectif des travaux. Il a souligné que ces études constituent un préalable indispensable pour garantir la viabilité technique et financière des projets, réaffirmant ainsi l’engagement de l’exécutif à promouvoir un développement équilibré et durable sur l’ensemble du territoire national.

Au terme de cette séance, les échanges ont permis de renforcer le contrôle parlementaire de l’action gouvernementale, tout en offrant à l’exécutif l’occasion de clarifier sa vision et ses priorités en matière de gouvernance publique et de développement des infrastructures.

Congo-Présidentielle 2026 : Dave Mafoula se déclare candidat

Il place cette ambition politique « sous le signe d’un nouveau départ vers la justice, la vérité et la renaissance du Congo ».

 

Le président du parti d’opposition Les Souverainistes (LS), Uphrem Dave Mafoula, a annoncé samedi 13 décembre à Brazzaville sa candidature à l’élection présidentielle de mars 2026. Déjà candidat malheureux à la présidentielle de 2021, Dave Mafoula a fait cette annonce lors d’une déclaration à la presse, en présence de nombreux militants et sympathisants. Se présentant comme le porte-voix des Congolais en quête de changement, il a affirmé vouloir restaurer la dignité nationale, libérer la jeunesse de la misère et mettre fin à plusieurs décennies de gouvernance qu’il juge néfastes.

Critique à l’égard de la gestion du pouvoir en place, le leader des Souverainistes a appelé à une refondation profonde de l’État, fondée sur la démocratie, la justice indépendante et une redistribution équitable des richesses. Il a également plaidé pour une Constitution rénovée, garantissant une réelle séparation des pouvoirs et des institutions stables.

Pour Dave Mafoula, l’élection présidentielle de 2026 représente une opportunité historique de redonner confiance aux citoyens et d’ouvrir une nouvelle page politique pour le Congo.

AGL met l’Afrique en mouvement à l’occasion de la CAN 2025

À l’occasion de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, Africa Global Logistics (AGL), partenaire logistique officiel de la Confédération Africaine de Football (CAF), annonce un dispositif exceptionnel d’animations et d’initiatives déployé dans plusieurs pays du continent. En tant que Partenaire Logistique Officiel de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, AGL a assuré l’acheminement d’ITRI, le ballon officiel de la compétition, vers les pays des équipes participantes ainsi que vers le Maroc. Par cette opération, AGL contribue pleinement à la réussite organisationnelle de ce tournoi continental majeur.

À travers cette troisième participation aux événements organisés par la CAF, AGL réaffirme son engagement à faire du sport, et notamment du football, un puissant vecteur de cohésion sociale, d’inclusion et de développement durable au service des communautés africaines.

“Moving Africa Forward” : une campagne continentale

Lancée lors de la TotalEnergies CAF Coupe D’Afrique des Nations féminine, Maroc 2024 et prolongée pour la CAN Masculine 2025, la campagne “Moving Africa Forward” incarne la mission d’AGL : contribuer au progrès du continent en connectant les territoires, en soutenant les économies locales et en promouvant l’unité par le sport.

Au cœur de cette campagne, un concept créatif fort : établir un parallèle entre le terrain logistique et portuaire, où les collaborateurs d’AGL œuvrent chaque jour, et le terrain de football, où les joueurs défendent les couleurs de leurs nations. Deux terrains différents, mais un même engagement : performance, précision, sens du collectif et détermination.

Cette approche valorise le rôle essentiel des collaborateurs d’AGL, présents dans 47 pays d’Afrique, qui contribuent au mouvement du continent avec la même passion que les équipes nationales sur le terrain.

Un dispositif d’animations au Maroc et sur le continent

Pendant toute la durée de la CAN, AGL mettra en œuvre une série d’initiatives destinées à rapprocher les communautés autour de la passion du football :
• Des fan zones dans plusieurs villes marocaines et dans d’autres pays africains (RDC, Comores, Côte d’Ivoire, Burkina Faso…), proposant animations, jeux concours et distribution de goodies.

• Des partenariats avec des équipes nationales dans plusieurs pays, notamment :

o Côte d’Ivoire – Les Éléphants (FIF)o Comores – Fédération de Football des Comores (FFC)Sensitivity: Internal
o Gabon – Ligue Nationale de Football Professionnel (LINAFP)
o Bénin – Ministère des Sports et Fédération de Football

• Une campagne média multicanal (radio, télévision, affichage) accompagnera l’ensemble du dispositif tout au long de la compétition.

Un engagement fort pour la jeunesse avec Tibu Africa

Engagée aux côtés de la jeunesse africaine, AGL s’associe à à Tibu Africa, une association de référence dans l’inclusion des jeunes par le sport au Maroc. Ce partenariat vise à utiliser le sport comme levier éducatif, d’inclusion et de cohésion sociale, en ciblant jeunes, écoles et quartiers à travers plusieurs actions solidaires. Le lancement officiel de ce partenariat sera annoncé lors d’une conférence de presse le samedi 20 décembre 2025 à Casablanca, la veille de l’ouverture de la compétition.

En soutenant la Coupe d’Afrique des Nations, AGL accompagne le sport dans ce qu’il a de plus puissant : faire bouger les corps, unir les nations et rassembler les passions autour du talent des communautés africaines. Suivez AGL sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer des activations tout au long de la compétition.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL est l’opérateur logistique de confiance en Afrique, offrant des solutions logistiques,  portuaires, maritimes et ferroviaires. Avec 23 000 collaborateurs présents dans 50 pays, AGL s’appuie sur son expertise développée pour fournir des services sur mesure et innovants à ses clients africains et internationaux. L’ambition d’AGL est de contribuer durablement à la transformation de l’Afrique. AGL est également présent en Haïti, au Timor oriental et en Indonésie.

UBA Congo remporte pour la septième fois le prix de la Meilleure Banque de l’Année décerné par le magazine The Banker

Brazzaville, Décembre 2025UBA Congo, filiale de la prestigieuse United Bank for Africa (UBA) Plc, vient d’être désignée « Meilleure Banque de l’Année » pour la République du Congo par le magazine financier international The Banker, une publication du Financial Times Group reconnue mondialement pour son expertise dans l’analyse du secteur bancaire.

Cette distinction, remportée pour la septième fois par UBA Congo, reflète la qualité exceptionnelle des performances de la banque, sa capacité d’innovation, sa stratégie axée sur le client et sa contribution significative au développement économique local. UBA Congo s’illustre ainsi une nouvelle fois comme l’institution financière la plus performante et la plus influente du pays.

Un processus d’évaluation rigoureux

Le prix Bank of the Year de The Banker s’appuie sur une méthodologie d’évaluation strictement indépendante, fondée sur plusieurs critères clés, notamment :

  • la solidité des résultats financiers ;
  • la croissance durable ;
  • l’innovation technologique ;
  • la qualité du service à la clientèle ;
  • l’impact socio-économique.

Les banques participantes sont évaluées sur leurs performances de l’année écoulée, ainsi que sur leur engagement envers l’excellence et la résilience face aux défis du secteur.

Une reconnaissance qui renforce la confiance

Dans un contexte économique marqué par une concurrence accrue et une digitalisation rapide des services financiers en Afrique, cette septième consécration pour UBA Congo confirme :

  • la confiance forte des clients et partenaires ;
  • la pertinence de la stratégie d’innovation et de croissance adoptée par la banque ;
  • sa contribution durable au renforcement du tissu financier national.

À travers cette reconnaissance, UBA Congo illustre non seulement sa performance locale, mais aussi son intégration réussie dans le réseau panafricain d’UBA, présent dans plus de 20 pays à travers l’Afrique et à l’international.

Succès du Groupe UBA sur le continent

Cette année, 9 autres filiales du Groupe UBA ont également remporté le titre de Meilleure Banque de l’Année dans leurs pays respectifs, soulignant l’excellence et la cohérence des performances à l’échelle du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe UBA a été élu “Meilleure Banque de l’Année en zone Afrique”, renforçant ainsi son positionnement comme leader bancaire continental et acteur majeur du développement économique en Afrique.

Perspectives d’avenir

Fort de cette nouvelle distinction, UBA Congo envisage de poursuivre :

  • l’expansion de ses solutions innovantes ;
  • l’intégration de nouvelles technologies financières ;
  • l’accompagnement des entrepreneurs et des PME congolaises ;
  • le renforcement de l’inclusion financière.

Cette reconnaissance confirme le leadership durable de UBA Congo et du Groupe UBA, et inspire chaque collaborateur à continuer de viser l’excellence dans tous les domaines.