Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 17 septembre 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Neuf affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir trois projets de décrets, au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ; un projet de décret, au titre du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique ; cinq communications, au titre du ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale.

 I/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le parlement, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois projets de décret.

Le premier texte présenté est le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat, constituée d’une emprise du domaine public maritime, située au lieu-dit « Hollmoni », district de Loango, département du Kouilou, par la société Luyuan des mines Congo.

La société Luyuan des mines Congo est attributaire du permis minier dit « Mboukoumassi », pour l’exploitation des sels potassiques au lieu-dit « Hollmoni », district de Loango, département du Kouilou.

L’exploitation de la potasse constitue une composante essentielle de la stratégie nationale de valorisation des ressources minières, dans une perspective de transformation locale, de création de valeur ajoutée et de développement d’industries connexes. Ce projet de décret a pour objet de conférer à une personne morale de droit privé, l’occupation d’une emprise du domaine public de cinq-cents soixante-dix-sept hectares quatre-vingt-quatre ares vingt-six centiares, pour une durée de vingt ans.

Cette attribution foncière est justifiée par la nécessité d’implanter une infrastructure portuaire moderne destinée à l’exploitation des granulés de potasse. Ce projet dont les crédits sont exécutés à plus de deux-cents millions de dollars est porteur d’un grand potentiel d’emplois, tant dans les phases de construction que d’exploitation, notamment :

  • Environ 1500 emplois directs en phase de construction;
  • Plus de 800 emplois permanents en phase d’exploitation industrielle;
  • D’autres milliers d’emplois indirects générés dans les services de soutien, de la logistique, du commerce et des transports.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat constituée d’une emprise du domaine public maritime, située au lieu-dit « Hollmoni » district de Loango, département du Kouilou, par la société Luyuan des mines Congo.

Deux autres projets de décrets ont été présentés au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement.

Il s’agit : du projet de décret portant déclassement de la propriété bâtie du domaine public de l’Etat cadastrée section, bloc/parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niariet du projet de décret portant cessation à titre gracieux de la propriété bâtie du domaine privé de l’Etat cadastrée section, bloc/, parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niari.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a décidé d’implanter une agence bancaire dans la ville de Dolisie, chef-lieu du département du Niari. L’ouverture de cette agence s’inscrit dans le cadre du renforcement de la présence institutionnelle de la BEAC au niveau national et sous régional, et vise à mieux desservir la population et les institutions financières locales.

Afin de réaliser ce projet, une réserve foncière de l’Etat, d’une superficie de trois hectares trente-neuf ares quatre-vingt-dix-huit centiares, a été identifiée au centre-ville de Dolisie.  La BEAC en sollicite l’acquisition à titre gracieux, conformément aux usages en matière d’accueil d’institutions communautaires d’intérêt stratégique.

L’implantation de cette agence présente des retombées positives, tant pour l’Etat congolais que pour la population locale, à savoir  une meilleure couverture bancaire dans la partie Sud du pays ; la création d’emplois directs et indirects ; et la redynamisation du tissu économique local, par une plus grande circulation monétaire.

De même par ce projet, la BEAC va construire un édifice imposant, d’architecture futuriste, qui apportera une valeur ajoutée esthétique et fonctionnelle au paysage urbain de Dolisie.  Elle contribuera à rehausser l’image de la ville de Dolisie, comme pôle économique et administratif d’avenir. La cession gratuite d’un fonds de terres domaniales au profit de la BEAC pour la construction de son agence de Dolisie se justifie par l’intérêt général du projet qui concilie la politique d’aménagement du territoire au développement économique local et à l’intégration sous régionale.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les projets de décrets portant respectivement déclassement de la propriété bâtie du domaine public de l’Etat cadastrée section, bloc/parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niari et  cessation à titre gracieux de la propriété bâtie du domaine privé de l’Etat cadastrée section, bloc/parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niari.

II/- Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Emile Ouesso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, a présenté le projet de décret portant approbation du Pacte national énergétique de la République du Congo.

Le Sommet africain pour l’énergie tenu à Dar es Salam, les 27 et 28 janvier 2025, sur le thème « Accélérer l’avenir énergétique en Afrique», a posé les bases d’une nouvelle ère de la politique énergétique sur l’ensemble du continent africain.

Cette ère introduite par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et leurs partenaires, vise à fournir, à l’horizon 2030, de l’électricité à 300 millions d’Africains, sur les 690 millions recensés, n’y ayant pas accès.

L’adhésion pleine et entière à ce projet par son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, témoigne la volonté de la République du Congo pour l’accès à l’électricité à près de six millions de Congolais à l’horizon 2030.

C’est dans cette perspective que la République du Congo a signé la Convention de Dar Es Salam de janvier 2025, en vue, entre autres, d’établir des alliances de partenariat stratégique autour des objectifs et des actions visant à projeter le futur commun de l’accès universel à l’électricité.

Pour arrimer le Congo à la Mission 300, le gouvernement s’est engagé à élaboré le Pacte national énergétique de la République du Congo à l’issue des discussions et consultations avec diverses parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers au développement, le secteur privé et la société civile.

Ce pacte vise comme objectifs à réhabiliter et développer les infrastructures énergétiques à des coûts compétitifs ; tirer parti des avantages d’une intégration régionale accrue ; progresser vers l’accès universel à l’énergie, en mettant l’accent sur les zones rurales et mal desservies, et accélérer l’adoption de solutions de cuisson propres ; encourager la participation du secteur privé pour débloquer des ressources supplémentaires ; assurer la viabilité financière des sociétés du service public d’électricité afin d’assurer la sécurité énergétique et de fournir des services fiables et abordable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation du Pacte national énergétique de la République du Congo.

 III/- Communications

Ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale, a présenté aux membres du Conseil des ministres cinq communications.

La première communication porte sur la transition vers le système de comptabilité nationale 2008 pour la production des comptes nationaux du Congo. 

La République du Congo continue de produire ses comptes selon le Système de comptabilité nationale de 1993. Ce système comptable ne prend pas en compte plusieurs composantes essentielles de l’économie actuelle, comme le secteur informel, les services numériques ou le capital naturel.

L’avantage de la transition au Système de comptabilité nationale 2008 peut se traduire par :

  • l’opportunité stratégique pour le Congo de moderniser son appareil statistique et de renforcer sa position sur la scène internationale ;
  • la prise en compte optimale des secteurs économiques, tels que l’économie informelle, les services numériques et la valorisation du capital naturel et son intégration au produit intérieur brut ;
  • la revalorisation du produit intérieur brut avec des retombées positives sur des indicateurs clés qui en découlent ;
  • le renforcement des mécanismes de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et l’augmentation des recettes publiques ;
  • le renforcement de la crédibilité du Congo auprès des institutions financières internationales, des investisseurs et des partenaires au développement.

La deuxième communication est relative à la participation de la délégation congolaise à la 60e assemblée annuelle 2025 des conseils des gouverneurs du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et à la 61e assemblée annuelle du fonds africain de développement (FAD), du 26 au 30 mai 2025, à Abidjan, République de Côte d’Ivoire.

Monsieur le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale a donné des informations portant sur la participation de la République du Congo à ces assemblées annuelles de 2025 du Groupe de la BAD, tenues sur le thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement ».

Au cours de ces assemblées annuelles, cinq séances des Conseils des gouvernements ont eu lieu à huis clos.  Ces séances ont porté principalement sur l’examen et l’approbation du rapport du Comité directeur mixte, du rapport du Comité directeur du Conseil des gouverneurs sur l’élection du nouveau président, du rapport de la réunion du Comité permanent du Conseil des gouverneurs et sur les conditions de service du personnel; l’élection des administrateurs ; l’audition des cinq candidats au poste de président du Groupe de la BAD.

Les assemblées annuelles ont également été marquées par l’élection de M. Sidi Ould Tah, de nationalité mauritanienne, au poste de président de la BAD, à l’issue du troisième tour du scrutin ; l’accession de la République du Congo à la présidence du Conseil des gouverneurs.

A cet effet, M. Ludovic Ngatsé, ministre chargé du Plan, gouverneur de la BAD pour la République du Congo, a officiellement reçu le témoin de la Côte d’Ivoire, pour assumer désormais la présidence du Conseil des gouverneurs pour un mandat d’un an.

  • l’organisation des prochaines assemblées annuelles du groupe de la BAD à Brazzaville du 26 au 30 mai 2026 ; la réunion annuelle des gouverneurs de la circonscription Afrique centrale.

La troisième communication est relative à la participation de la délégation congolaise à l’installation du nouveau président élu de la BAD.

Le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale a informé les membres du Conseil des ministres sur la participation de la délégation congolaise, qu’il a conduite, à l’installation du 9e président du Groupe de la BAD, le 1er septembre 20025.

La cérémonie d’installation du nouveau président de la BAD s’est déroulée en présence et sous la très haute autorité de son excellence M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, accompagné de son excellence M. Mohamed Ould Ghazouani, président de la République Islamique de Mauritanie.

Les dernières communications ont respectivement concerné la 7session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique dentrale (CEEAC) et la 16e Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), tenues à Bangui (République Centrafricaine) le 10 septembre 2025.

S’agissant de la 7e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, tenue le 7 septembre 2025 à Sipopo, en République de Guinée équatoriale, sous la présidence de son excellence Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, M. Ludovic Ngatsé, ministre en charge de l’Economie? a informé les Membres du Conseil des ministres de la participation de la République du Congo à ladite Conférence.

Le président de la République, chef de l’Etat, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, était représenté à cette Conférence par M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement.

Cette session a été précédée par une réunion du Conseil des ministres de la CEEAC, présidée par le ministre chargé de l’Intégration régionale de la République de Guinée équatoriale, assisté des ministres chargés de l’Intégration régionale de Sao-Tomé et Principe, en qualité de vice-président et de la République démocratique du Congo, en qualité de rapporteur.

La Conférence a suivi la lecture et a pris acte du rapport du Conseil des ministres, en formulant à cet effet des directives et des orientations appropriées.

Elle a également entériné la recommandation du Conseil des ministres de poursuivre le processus de sélection des membres de l’exécutif de la nouvelle Commission.

La Conférence des chefs d’Etat a procédé à la nomination de M. Ezéchiel Nibigira, de nationalité burundaise, au poste de président de la Commission de la CEEAC pour un mandat de cinq ans non renouvelable et a décidé de son installation immédiate. La Conférence a également pris note de la candidature de monsieur l’ambassadeur Firmin Edouard Matoko, de nationalité congolaise, au poste de directeur général de l’Unesco.

Enfin, la Conférence a suivi un rapport sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.

La 16e Conférence des chefs d’Etat de la Cémac s’est tenue le 10 septembre 2025 à Bangui, en République centrafricaine, sous la présidence de son excellence le Pr Faustin Archange Tuadéra, président sortant de ladite Conférence.

La délégation de la République du Congo a été conduite par son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

  1. Ludovic Ngatsé, ministre en charge de l’Economie, a informé les membres du Conseil des ministres qu’au cours des travaux à huis clos, la Conférence a suivi la communication spéciale de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de président dédié du Programme des réformes économiques et financières de la Cémac.

A cet effet, son excellence monsieur le président de la République du Congo a présenté l’état d’avancement de la deuxième génération du programme et a mis en évidence les progrès accomplis, notamment en matière de discipline budgétaire, de relance de la croissance et de consolidation des finances publiques.

La Conférence a salué la qualité et la clarté de cette présentation, puis a recommandé d’engager rapidement la troisième phase du préfinancement de la Cémac, orientée vers l’industrialisation, la diversification économique et le renforcement du cadre macroéconomique.

Par ailleurs, la Conférence a confié à son excellence M. Denis Sassou N’Guesso la mission de conduire une réflexion sur la réforme du cadre de coopération monétaire entre la Cémac et la France. La Conférence a ensuite suivi la communication du président de la République de Guinée équatoriale, consacrée au Programme d’amélioration du fonctionnement des institutions, qui vise à renforcer la gouvernance, à promouvoir l’équité dans la rotation des responsabilités, à améliorer le financement de l’intégration et à accroître l’efficacité des organismes communautaires. La Conférence a, en outre, pris acte de la communication du président de la République du Cameroun, son excellence Paul Biya, ainsi que les rapports présentés par le président de la Commission, le gouverneur de la BEAC et le président de la BDEAC.

Enfin, la Conférence des chefs d’Etat a transmis à son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, la présidence de la Conférence des chefs d’Etat de la Cémac.

IV/- Nominations

Enfin, le Conseil des ministres a procédé à des nominations.

  • Au titre du ministère des Affaires foncières et du Ddomaine public, chargé des relations avec le Parlement :

Directeur général du domaine de l’Etat : M. Ngouedy Makota Jean Noël.

  • Au titre du ministère des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat : 

Inspecteur général des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat : M. Diambou Bounkita Dimitri Presley.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h 15.

 

Fait à Brazzaville, le 17 septembre 2025

Pour le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones,

Aimé Ange Wilfrid Bininga

Congo : 19 étudiants dont 7 femmes bénéficient des bourses d’études en génie pétrolier

Ils ont été sélectionnés au titre de cette année académique pour suivre une formation de 5 ans en Algérie et en Azerbaïdjan.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) octroie des bourses d’études à 19 étudiants dont 7 femmes. Ils iront en Algérie pour les uns et en Azerbaïdjan pour les autres, suivre une formation de 5 ans en génie pétrolier. Une filière spécialisée dans l’exploration, la production et le raffinage des hydrocarbures, notamment le pétrole et le gaz naturel.

Selon le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, les bénéficiaires ont été sélectionnés au titre de cette année académique sur la base du mérite, en tenant compte des notes et moyennes que ces jeunes ont obtenues au baccalauréat. A noter que la formation sera totalement gratuite. Les frais académiques, le logement et la ration et bien d’autres urgences académiques connexes pour toutes ces cinq années universitaires sont déjà payés en avance par la SNPC dans le but de garantir leur réussite.

Cette action de la SNPC s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise, et vise une meilleure formation en faveur de la jeunesse. La structure est en discussion avec d’autres pays en vue d’y envoyer les étudiants dans le but de pérenniser l’initiative.

Congo-révision des listes électorales : la mairie de Brazzaville interdit les affiches politiques

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a rappelé ce 17 septembre, à travers un communiqué officiel, l’interdiction des affiches et banderoles politiques dans la capitale congolaise, dans le cadre de la révision en cours des listes électorales.

 

Selon le président du Conseil départemental et municipal, cette opération est strictement administrative et ne doit donner lieu à aucune campagne de partis politiques ou d’associations. Il a ainsi enjoint les propriétaires des supports publicitaires à caractère politique de procéder à leur retrait immédiat.

« Dépassé un délai de 72 heures, les services de la mairie de Brazzaville se verront dans l’obligation de les enlever selon les procédures municipales en vigueur », a-t-il averti.

La mairie a également rappelé que les campagnes d’affichage dans la ville sont encadrées par une délibération municipale. L’article 3 de ce texte précise que tout habitant de Brazzaville est tenu de se conformer à cette réglementation.

Cette mesure vise à garantir un climat neutre et apaisé durant la période de révision des listes électorales, considérée comme une étape préparatoire importante avant les futures échéances électorales.

RCA : cinq casques bleus portés disparus après un accident de la route près de Damara

Au moins cinq casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) sont portés disparus depuis le 16 septembre, à la suite d’un accident dramatique survenu à une trentaine de kilomètres au nord de Bangui.

 

Selon les autorités locales, l’incident s’est produit sur le pont de la rivière Ombella, situé à 35 km de Damara. Le véhicule de transport militaire à bord duquel se trouvaient les soldats de la paix a basculé dans le cours d’eau. Depuis lors, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent sans relâche afin de retrouver les occupants disparus.

La porte-parole de la Minusca, Florence Marshall, a confirmé l’information, tout en précisant que la mission onusienne met tout en œuvre pour mobiliser les moyens nécessaires. « Nos équipes, en collaboration avec les autorités centrafricaines, restent engagées sur le terrain pour tenter de retrouver nos collègues », a-t-elle déclaré.

Eugénie Bally, sous-préfète de Damara, a également indiqué que les habitants de la localité participent aux recherches, malgré les difficultés liées aux courants de la rivière et à la profondeur de l’eau.

Cet accident rappelle les conditions parfois périlleuses dans lesquelles évoluent les casques bleus déployés en République centrafricaine, un pays encore marqué par des défis sécuritaires et logistiques majeurs.

La Minusca n’a, pour l’instant, pas communiqué l’identité ni la nationalité des soldats disparus.

Congo : signature d’un mémorandum d’entente entre le CESE et l’IITDA

L’objectif de ce mémorandum est de réaliser un projet d’urbanisation dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire.

 

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a signé, lundi 15 septembre dans la capitale congolaise, un mémorandum d’entente avec l’Institut international pour la transition durable en Afrique (IITDA). La signature du mémorandum intègre la coopération entre les deux parties dans les domaines de la gouvernance durable, de la recherche appliquée, de la formulation et l’évaluation des politiques publiques ainsi que du renforcement de capacités et de la transition écologique. Les signatures ont été imposées par Emilienne Raoul, présidente du CESE et par la présidente de l’IITDA, Arib Fatima.

Cette coopération porte entre autres sur la co-organisation de formations et d’ateliers à destination des acteurs publics, de la société civile et du secteur privé ; la réalisation conjointe de recherches, études, avis où recommandations sur des thématiques telles que le changement climatique, la gouvernance, l’économie verte, la cohésion sociale.

Il sera également question d’élaborer de mécanismes d’appui technique pour l’évaluation des politiques publiques et la co-production de supports de sensibilisation, d’analyse et de de documentation à usage national ou régional.

Congo : l’AN déterminée à soutenir les actions visant à atteindre l’égalité des sexes

C’est ce qui ressort de la déclaration de l’institution rendu public à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie.

 

L’Assemblée nationale congolaise réaffirme son attachement profond aux valeurs démocratiques, à la justice sociale et à la promotion des droits humains. A l’occasion de la journée mondiale qui s’est célébré lundi 15 septembre 2025, le 2e secrétaire de la chambre basse du parlement, Alain Pascal Leyinda a rendu public une déclaration de l’institution.

Le thème retenu cette année, est « Atteindre l’égalité des sexes, action par action ». Pour la chambre basse du Parlement, la démocratie ne saurait s’accomplir pleinement sans l’égalité entre les femmes et les hommes. Selon elle, ces hommes et femmes sont appelés, dans un état d’esprit constructif, à mutualiser leurs énergies et leurs talents pour bâtir une société affranchie de toute discrimination en matière de droits et d’opportunités.

« L’appel lancé aujourd’hui est clair. Il nous faut avancer pas à pas, action par action, afin que chaque décision publique, chaque réforme et chaque programme intègrent une dimension de genre et contribuent à l’égalité. En ce jour solennel, l’Assemblée nationale réaffirme sa détermination à soutenir toutes les initiatives qui visent à faire de l’égalité entre les sexes, un espace partagé, équitable et porteur d’avenir. Action par action, nous pouvons bâtir une nation plus juste, plus forte, plus unie et plus solidaire », a déclaré Alain Pascal Leyinda.

Pour Alain Pascal Leyinda, la démocratie ne se résume pas à un régime politique. Elle est avant tout une valeur partagée : le respect de la dignité humaine, la participation des citoyens aux décisions qui concernent la transparence, l’égalité et la justice sociale.

Instituée par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en 2008, la Journée internationale de la démocratie est une occasion pour encourager les gouvernements à renforcer et consolider la démocratie, au sens large du terme.

Congo-Oman : vers un nouvel axe de coopération diplomatique et économique

En visite de travail à Mascate, le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a annoncé la mise en place prochaine d’un cadre de coopération entre les deux pays.

 

« Cette audience nous a permis de faire un tour d’horizon des relations diplomatiques entre nos deux pays. Grande a été ma surprise d’apprendre qu’à ce jour, il n’existait pas encore de relations diplomatiques établies entre la République du Congo et le Sultanat d’Oman. C’est donc un nouvel axe de coopération que nous sommes amenés à ouvrir », a déclaré le ministre congolais au terme de son entretien avec son homologue omanais, Badr Albusaidi, chef de la diplomatie du Sultanat.

Lors de cette rencontre, Denis Christel Sassou Nguesso a remis à son interlocuteur un message du président Denis Sassou N’Guesso, destiné à Sa Majesté le Sultan Haïtham Bin Tarik. Ce geste diplomatique marque la volonté du Congo d’élargir son champ de partenariats, notamment avec les pays de la péninsule Arabique.

Les deux parties ont convenu de mettre en place, dans les meilleurs délais, un accord-cadre de coopération. Ce document de référence servira de base pour le développement de futurs accords sectoriels dans des domaines variés tels que l’économie, l’énergie, le commerce, l’éducation et la culture.

Cette initiative ouvre la voie à un rapprochement stratégique entre Brazzaville et Mascate, porteur de nouvelles opportunités de développement et d’échanges bilatéraux.

Congo : Relieef finance quatre projets pilotes pour l’insertion professionnelle des femmes

Les initiatives retenues concernent la pisciculture, le numérique, la couture et la pré-collecte des déchets.

 

Le projet Renforcer l’insertion par l’emploi et l’entrepreneuriat des femmes (Relieef) vient de franchir une étape importante en République du Congo avec le financement de quatre projets pilotes pour un montant global de 26 millions de FCFA.

Sélectionnés à l’issue d’un processus rigoureux par un jury, ces projets s’inscrivent dans le cadre de la Plateforme formation et insertion professionnelle (PFIP). Ils visent à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes, en particulier des femmes, et à réduire les inégalités de genre.

« Nous avons mis à disposition un budget et avons demandé à chaque acteur de présenter un projet susceptible de dynamiser le consortium formation et emploi. L’idée n’est pas d’offrir un budget colossal pour peu d’impact, mais de générer des résultats concrets. Tous les membres de la plateforme vont jouer leur partition », a expliqué Mariana Vallo Do Campo, cheffe régionale de Relieef.

Chaque projet bénéficie d’un financement de 10 000 euros, soit 6,5 millions de FCFA. À l’issue de l’atelier « Salon emploi pour les actions pilotes Relieef », Mariana Vallo Do Campo s’est dite satisfaite du chemin parcouru et confiante pour la suite : « Ces projets pilotes constituent un jalon essentiel pour la PFIP au Congo. Nous attendons maintenant l’institutionnalisation de la plateforme par le ministère de la Jeunesse. »

Parmi les lauréats, le projet numérique porté par Ronnie Nsaffou-Batchi prévoit la formation et l’insertion de 35 femmes dans les métiers du numérique. « Nous avons travaillé pendant longtemps sur ce projet. Sa sélection est pour nous une grande fierté », a-t-il déclaré.

Présent dans quatre pays d’Afrique centrale – Congo, Cameroun, République démocratique du Congo et République centrafricaine – Relieef est financé par l’Agence française de développement (AFD). Le programme est mis en œuvre par deux ONG, Essor et l’IECD (Institut européen de coopération et de développement), et ambitionne de réduire les inégalités de genre en matière de formation et d’insertion professionnelle.

La PFIP au Congo regroupe l’ensemble des acteurs clés de l’écosystème – institutions publiques, ONG, patronat, entreprises et ministère de la Jeunesse – pour renforcer la synergie en faveur de l’emploi des jeunes et des femmes.

AGL lance sa campagne de témoignages et place la voix du client au cœur de ses priorités

AGL dévoile sa campagne de témoignages clients inédite, illustrant la conviction que l’expertise de l’entreprise se mesure avant tout à travers la parole de ceux qui lui font confiance. Ce dispositif panafricain met en avant des clients leaders dans leurs secteurs et sur leurs marchés, exprimant à travers une série de vidéos, la valeur concrète créée ensemble.

 

À travers ces prises de parole, des acteurs majeurs du développement économique du continent, issus de secteurs stratégiques et de pays variés, expliquent comment AGL contribue à la performance et à l’excellence de leurs opérations. Cette initiative reflète aussi la conviction de l’entreprise : la voix des clients est la preuve la plus crédible de son savoir-faire et de son impact, dans les contextes africains.

« Chez AGL, nous considérons nos clients comme nos ambassadeurs. Cette campagne donne à voir et entendre des témoignages concrets sur nos partenariats, couvrant une diversité de marchés, de défis et d’enjeux. Elle rappelle également notre mission : offrir à nos clients des solutions logistiques fiables, innovantes et sur mesure, capables de relever les défis d’une Afrique en pleine transformation. » a déclaré Philippe Labonne, Président d’AGL

Une campagne illustrant la diversité sectorielle et géographique d’AGL

Plusieurs entreprises emblématiques locales et internationales témoignent dans cette campagne :
• Airtel et Eiffage – Télécommunications et Construction, RDC
• BIC et Ivory Cashew Nuts – Biens de consommation courante et agroalimentaire, Côte d’Ivoire
• Innovent – Énergie renouvelable, Namibie
• Nokia – Télécommunications, Éthiopie
• Ofi – Agro-industrie, Cameroun
• Roche – Santé, Maroc
• Masterparts et Huawei – Automobile et télécommunications, Afrique du Sud
• Toguna – Agro-industrie, Mali
• Bel et Biosene – Agro-alimentaire, Sénégal

Cette pluralité de secteurs et de pays illustre le savoir-faire logistique d’AGL et sa compréhension des environnements économiques, réglementaires et opérationnels très variés du continent africain.

Un dispositif multicanal pour une visibilité continentale

Pensée dans une logique multicanale, la campagne mobilise :
• La télévision : diffusion sur les principales chaînes panafricaines et internationales (France24, BBC, SABC, Financial Times, Ecofin, etc.)
• Le digital : relais sur les sites partenaires et sur les réseaux sociaux AGL (LinkedIn, Instagram, X, Facebook)
• Les médias locaux : adaptations dans la presse télévisée et digitale de chaque pays-clé
• Le site web événementiel : accès à l’ensemble des vidéos sur une page dédiée

AGL s’adresse ainsi à ses clients actuels et futurs, à ses partenaires et aux communautés locales, affirmant son rôle de partenaire de confiance et sa capacité d’innovation à l’échelle africaine.

Retrouvez toute la campagne sur nos réseaux sociaux et sur la page AGL Success Stories.

À propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL est l’opérateur logistique de confiance en Afrique, offrant des solutions logistiques, portuaires, maritimes et ferroviaires. Avec 23 000 collaborateurs présents dans 50 pays, AGL s’appuie sur son expertise développée pour fournir des services sur mesure et innovants à ses clients africains et internationaux. L’ambition d’AGL est de contribuer durablement à la transformation de l’Afrique. AGL est également présent en Haïti, au Timor oriental et en Indonésie.

UBA Kelasi : Recevez vos fonds et gagnez des bons d’achat pour la rentrée scolaire !

La rentrée scolaire approche à grands pas et avec elle viennent les frais de scolarité et l’achat des fournitures. Pour soutenir les parents et tuteurs, UBA Congo lance la promotion UBA Kelasi, une offre spéciale qui vous permet de recevoir vos fonds et de tenter de gagner des bons d’achat pour vos enfants.

 

     Période de la promotion

La campagne se déroule du 1er au 26 septembre 2025. Ne manquez pas cette période pour maximiser vos chances de gagner !

     Comment participer ?

C’est simple :

1.     Recevez vos fonds via MoneyGram, RIA, Juba Express ou Africash dans l’une de nos agences UBA Congo.

2.     Chaque transaction d’un montant minimum de 50 000 FCFA vous donne automatiquement une chance de participer au tirage au sort.

      Quels sont les gains ?

À la fin de la promotion, 10 heureux gagnants seront tirés au sort.
Chaque gagnant recevra un bon d’achat Park n Shop de 50 000 FCFA, valable pour l’achat de fournitures scolaires pour la rentrée.

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