Congo : les opérateurs économiques s’approprient la réforme des marchés publics

Les opérateurs économiques et les organisations de la société civile de Ouesso ont pris part, durant trois jours, à un atelier consacré à la réforme des marchés publics au Congo.

 

L’initiative s’inscrit dans le cadre des actions de vulgarisation menées par le gouvernement afin de renforcer la transparence, la concurrence et l’équité dans l’attribution de la commande publique. Organisé par la Direction générale du contrôle des marchés publics, avec l’appui financier du Programme d’amélioration de la gouvernance et de l’investissement public, l’atelier a permis de sensibiliser les participants aux nouvelles exigences et innovations introduites dans la réglementation nationale.

Il s’est agi notamment de présenter les principaux changements apportés par la réforme, de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des entreprises privées et des OSC pour une participation plus active et compétitive aux procédures de passation, ainsi que de promouvoir une culture de conformité et de responsabilité fiscale.

Les échanges ont également favorisé un dialogue constructif entre l’administration, les opérateurs économiques et la société civile sur les principes de transparence et de bonne gouvernance qui doivent désormais guider la commande publique.

Animées par des experts nationaux, les différentes sessions ont permis d’aborder plusieurs thématiques clés notamment le nouveau cadre juridique et institutionnel des marchés publics, le rôle des acteurs non étatiques dans leur gouvernance, la constitution du dossier de soumission, les obligations fiscales avant et après l’attribution d’un marché, ainsi que le processus d’exécution physique et financière.

Congo : renforcer la participation des femmes dans la réforme du secteur forestier

L’accès à l’information et l’implication des femmes dans la gouvernance forestière étaient au cœur d’un atelier organisé à Brazzaville par l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et le Réseau des femmes pour le développement durable (Refadd).

 

Les participants se sont penchés sur le projet de textes d’application du Code forestier relatifs à l’accès à l’information, dans un contexte où les réformes du secteur se poursuivent en République du Congo.

Adopté en 2020, le Code forestier introduit de nouvelles dispositions visant à moderniser et à rendre plus transparente la gestion des ressources forestières. Toutefois, plusieurs aspects, dont les conditions pratiques d’accès à l’information, demeurent à clarifier pour une mise en œuvre effective. Un bureau d’études spécialisé dans la gestion des ressources naturelles a ainsi été mandaté pour élaborer l’ensemble des textes réglementaires attendus.

Pour l’OCDH et le Refadd, cette étape représente une opportunité cruciale d’assurer la prise en compte des droits des femmes, souvent en première ligne dans l’utilisation et la protection des ressources naturelles mais insuffisamment représentées dans les instances décisionnelles.

« Il s’agit d’identifier les faiblesses du projet de textes proposés, de dégager les priorités du Refadd et de formuler des recommandations afin de garantir une gouvernance forestière inclusive », a expliqué Marie Odette Itango, représentante du Refadd.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Groupe de travail multi-acteurs (GTMA), qui rassemble autorités, société civile et partenaires techniques autour des réformes forestières. Elle est également menée dans le cadre du programme Forêt, gouvernance, marché et climat, financé par le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) britannique.

En renforçant l’accès à l’information et la participation des femmes, les organisations impliquées entendent contribuer à une gestion durable et équitable des forêts congolaises, essentielles à la fois pour les communautés locales et pour la lutte mondiale contre les changements climatiques.

Congo : la ville de Ewo reliée au réseau électrique national et à Boundji

Ce mardi 25 novembre, le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé à la mise en service officielle du poste de desserte électrique d’Ewo.

 

Longtemps considérée comme l’un des départements les plus enclavés du pays, la Cuvette-Ouest récolte ainsi les fruits du programme de municipalisation accélérée lancé en 2011. Cette dynamique a permis, au fil des années, l’édification d’infrastructures essentielles : voiries urbaines, modernisation des bâtiments administratifs et aujourd’hui, la desserte électrique ainsi que la route, deux défis majeurs pour les pouvoirs publics.

Les travaux de la route Boundji–Ewo, initialement confiés à la société Andrade Gutierrez, avaient connu un arrêt en 2017 après 60 kilomètres réalisés, faute de financement. Ce n’est qu’en 2022, à la suite de la résiliation du contrat initial et d’un nouvel appel d’offres, que la société Stecol Corporation a repris le chantier pour achever les 16 kilomètres restants, livrés ce jour.

Pour les populations locales, ces réalisations représentent une véritable bouffée d’oxygène. Le préfet de la Cuvette-Ouest, Baron Frédéric Bozock, a rappelé les difficultés majeures auxquelles étaient confrontés les habitants il y a encore quelques années, notamment pour la circulation des personnes et des biens. Il a exprimé la satisfaction générale née de l’ouverture de la route et de l’accès à l’électricité, tout en appelant à la poursuite du désenclavement et à l’extension du réseau électrique dans l’ensemble du département.

De son côté, le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, s’est félicité de l’aboutissement de ces projets inscrits dans la logique gouvernementale de doter le pays d’infrastructures structurantes. « Nos réseaux routier et électrique sont en construction continue », a-t-il déclaré, saluant la concrétisation de la route Boundji–Ewo et de la connexion électrique. Il a également insisté sur la nécessité d’entretenir ces ouvrages pour éviter de revenir, selon lui, à un « éternel recommencement ».

Comme dans les autres départements récemment inaugurés, la cérémonie a débuté par un rituel traditionnel conduit par les sages et notabilités de la Cuvette-Ouest, marquant l’adhésion symbolique des communautés locales à cette nouvelle étape de développement.

Le Congo mise sur l’industrie à Riyad

Une délégation conduite par le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, prend part à la 2e Conférence général de l’Onudi.

 

La ville de Riyad, en Arabie Saoudite, accueille du 23 au 27 novembre la 21ᵉ Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Placée sous le thème : « Le pouvoir de l’investissement et des partenariats pour accélérer la réalisation des ODD », cette grande rencontre internationale réunit les États membres de l’Onudi, les institutions de développement, les investisseurs internationaux ainsi que de nombreux acteurs majeurs de la transformation industrielle mondiale.

Mandaté par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le ministre Fylla Saint-Eudes mènera, en marge des travaux, plusieurs négociations et finalisera des documents juridiques essentiels pour le renforcement de la coopération entre le Congo et l’agence onusienne.

Au cours des panels thématiques animés par des experts de haut niveau, le ministre présentera la vision industrielle du Congo, les priorités nationales en matière d’industrialisation, ainsi que les projets structurants actuellement en exécution dans le pays. Il mettra également en lumière les nombreuses opportunités d’investissement qu’offre le Congo dans différents secteurs porteurs.

La participation du Congo à cette 21ᵉ Conférence générale traduit la volonté du gouvernement de densifier son partenariat avec l’Onudi, d’accélérer la transformation industrielle nationale et de mobiliser davantage de partenaires pour soutenir le développement du secteur privé.

Congo : Ouesso inaugure son hôpital général moderne

Après Sibiti, Pointe-Noire et Brazzaville, Ouesso devient ainsi le quatrième chef-lieu de département à accueillir une structure de ce type.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé lundi 24 novembre à l’inauguration de l’hôpital général de Ouesso. Après Sibiti, Pointe-Noire et Brazzaville, c’est au tour de Ouesso qui devient ainsi le quatrième chef-lieu de département à accueillir une structure de ce type, conformément au programme gouvernemental visant à doter chaque département d’un hôpital général.

Doté de 235 lits, l’hôpital général de Ouesso comprend sept zones opérationnelles et propose une prise en charge complète allant de la médecine générale à plusieurs spécialités médicales et chirurgicales. Une montée en gamme qui permettra de répondre de manière plus efficace aux besoins croissants de la population.

Pour le ministre de la Santé et de la Population, Jean Rosaire Ibara, que la création et la rénovation des infrastructures sanitaires déjà réalisées ou en cours contribuent directement à l’amélioration des conditions de vie des populations, tout en rapprochant les services de santé des usagers.

La cérémonie a été marquée par un rituel exécuté par les notables de la Sangha, mettant à l’honneur des gestes ancestraux destinés à sanctuariser le site. À l’issue de ces rites traditionnels, le président Denis Sassou N’Guesso a procédé à la coupure du ruban, marquant l’ouverture officielle de l’établissement.

 

Résultats de la cérémonie des CAF Awards 2025 : le Maroc et le Nigeria se partagent les principaux prix

Le 19 novembre, la cérémonie annuelle des CAF Awards, qui récompense les meilleurs joueurs et équipes de football africains, s’est déroulée à Rabat. Le meilleur site de paris sportifs international 1xBet vous présente les principaux lauréats de la soirée.

Joueur africain de l’année (hommes) : Ashraf Hakimi (Maroc/Paris Saint-Germain)

Ashraf Hakimi a été élu meilleur joueur d’Afrique en 2025. Cette victoire récompense son niveau de jeu exceptionnel et constant au sein de l’un des plus grands clubs européens, le Paris Saint-Germain, ainsi que son influence déterminante sur le succès de la sélection marocaine.

Hakimi est l’exemple parfait du joueur moderne, capable de travailler aussi bien en arrière que de créer des occasions pour ses coéquipiers. Sans lui, le PSG n’aurait guère connu un tel succès en 2025, année où le club a remporté la Ligue des champions pour la première fois de son histoire et atteint la finale du plus prestigieux tournoi de football d’été aux États-Unis.

Joueuse africaine de l’année (femmes) : Ghizlane Chebbak (Maroc/Al-Hilal)

Dans la catégorie féminine, Ghizlane Chebbak s’est vue décerner la plus haute distinction : capitaine et joueuse clé de l’équipe nationale marocaine, elle est également l’une des meneuses du club saoudien Al-Hilal. Lors de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2025, elle a terminé meilleure buteuse avec 5 réalisations, contribuant ainsi largement à la participation des siennes en finale du tournoi.

Gardien de l’année (hommes) : Yassine Bounou (Maroc/Al-Hilal)

Le prix du meilleur gardien de l’année a été remporté par Yassine Bounou qui, depuis son arrivée en Arabie saoudite, ne cesse de faire preuve d’un niveau de jeu exceptionnel. Lors du plus important championnat de football des États-Unis, il a une nouvelle fois confirmé son talent : son jeu assuré a permis à Al-Hilal d’arracher le match nul contre le Real Madrid en phase de groupes et de vaincre Manchester City en barrages. Bounou lui-même a été sélectionné dans l’équipe type du tournoi. À l’automne, le gardien expérimenté a aidé l’équipe nationale à établir une série de victoires record, dépassant le précédent record de l’équipe espagnole, qui tenait la barre avec 15 victoires de rang.

Gardienne de l’année (femmes) : Chiamaka Nnadozie (Nigeria/Brighton)

Nnadozie est considérée comme l’une des meilleures gardiennes de but au monde ces dernières années. En 2025, elle contribue à la victoire du Paris FC en Coupe de France, surclasse le Paris Saint-Germain dans le derby, puis rejoint Brighton en Angleterre, où elle brille immédiatement. L’année dernière également, elle a remporté la Coupe d’Afrique des nations féminine avec l’équipe nationale nigériane et a été sélectionnée dans l’équipe type du tournoi.

Équipe de l’année (hommes) : Maroc U-20

Ce prix a été décerné à l’équipe nationale marocaine des moins de 20 ans en reconnaissance de ses brillants résultats au Championnat du monde juniors. Sur le chemin du triomphe au Chili, les jeunes Marocains ont renversé l’Espagne, le Brésil, la France et l’Argentine, confirmant l’immense potentiel de leur pays sur la scène internationale.

Équipe nationale de l’année (femmes) : Nigéria

Ce prix décerné à l’équipe féminine du Nigeria confirme son statut de force majeure sur le continent. Sur les cinq dernières Coupes d’Afrique des nations, les Nigériennes en ont remporté quatre. Lors de la phase de groupes de l’édition 2025, l’équipe a réalisé un parcours sans faute et, dès les phases finales, elle a démontré sa puissance offensive en enfonçant dix pions en trois matches.

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UBA Congo modernise ses plateformes digitales : plus simple, plus rapide, plus sécurisé – au bénéfice direct de ses utilisateurs

UBA Congo franchit une nouvelle étape dans sa transformation digitale en annonçant l’évolution de ses services Internet Banking et UBA Mobile App. Ces plateformes, désormais optimisées, ont été conçues avec un objectif clair : offrir à chaque client une expérience fluide, intuitive et sécurisée dans la gestion de ses opérations bancaires.

Après une phase de tests techniques rigoureux, les transferts interbancaires via Internet Banking sont officiellement opérationnels et accessibles à l’ensemble de la clientèle. Cette avancée majeure permettra aux utilisateurs de :

  • Envoyer et recevoir de l’argent vers d’autres banques en toute simplicité
  • Réduire considérablement les délais et démarches administratives
  • Gagner en autonomie et en flexibilité sur leurs transactions

Cette fonctionnalité marque un pas important vers une bancarisation moderne, où le client maîtrise totalement ses opérations depuis un ordinateur ou un smartphone, sans se déplacer.

Dans le même esprit d’innovation, UBA Congo annonce la réouverture de l’application UBA Mobile App, entièrement préparée pour accueillir de nouveaux utilisateurs au sein de toutes les filiales UBA Africa. À partir du lundi 24 novembre 2025, l’ouverture de compte via l’application sera possible dans toutes les agences du réseau UBA.

Cette modernisation apporte de multiples avantages concrets aux utilisateurs :

  • Ouverture de compte en quelques minutes, sans formulaire papier
  • Accès immédiat aux services bancaires essentiels
  • Expérience utilisateur simplifiée et intuitive
  • Sécurité renforcée des données personnelles et des transactions
  • Disponibilité 24h/24 et 7j/7
  • Compatibilité sur App Store et Play Store

Grâce à cette rénovation digitale, UBA Congo démontre sa volonté de placer le client au centre de sa stratégie, en lui offrant une gestion bancaire moderne, accessible et adaptée aux nouveaux modes de vie.

Les équipes du Centre de Satisfaction Client restent mobilisées pour accompagner les utilisateurs et répondre à toute question à l’adresse suivante : cfcubacongo@ubagroup.com

UBA Congo remercie l’ensemble de ses clients pour leur confiance et leur patience tout au long de ce processus, qui a permis de garantir la fiabilité et la performance de ces outils digitaux. La banque confirme ainsi son engagement : simplifier la banque au quotidien et offrir à chacun l’opportunité d’être maître de ses finances, en toute simplicité.

UBA œuvre pour la diversité végétale

La Fondation UBA Congo annonce le lancement officiel de son opération de planting d’arbres visant à planter 2 000 arbres entre Brazzaville et Pointe-Noire, une initiative qui s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale de protection de l’environnement impulsée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, ainsi que dans la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre.

 

L’action de la Fondation UBA constitue également un appui déterminant pour la recherche scientifique. En effet, selon Madame Paul Sara Nguie, Coordonnatrice de l’ONG Human Empress, les espèces plantées ce jour étaient jusqu’alors absentes de l’arboretum de Brazzaville. Grâce à cette initiative, les étudiants pourront désormais accéder à des essences d’arbres qu’ils n’auraient pu étudier qu’en se rendant à l’étranger.

Cette action contribue à l’effort collectif de lutte contre les effets du réchauffement climatique, de préservation de la biodiversité et de restauration des espaces verts au Congo. Elle marque également une étape majeure de l’engagement RSE de la banque, conformément au programme environnemental du Groupe UBA, qui a fixé pour objectif à chacune de ses filiales de planter 10 000 arbres dans leur pays respectif.

Un engagement continental porté par la vision panafricaine du PCA du Groupe UBA

Cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique et panafricaine de Monsieur Tony O. Elumelu, Président du Conseil d’Administration du Groupe UBA, qui place l’impact social, la durabilité et le développement inclusif au cœur des priorités du groupe. Convaincu que les grandes transformations du continent doivent venir des Africains eux-mêmes, M. Elumelu œuvre à fédérer les énergies autour de projets porteurs, à travers la banque mais aussi via la Tony Elumelu Foundation et les programmes sociétaux de grande ampleur.

Son récent AFRICA TOUR, au cours duquel il a rencontré cinq Chefs d’État dans cinq pays africains, illustre cette volonté d’amplifier l’impact de projets continentaux contribuant au progrès économique, social et environnemental du continent. Le projet de reboisement UBA s’inscrit dans cette dynamique d’engagement au service de l’Afrique.

UBA Congo, un acteur engagé pour un avenir durable

À travers cette campagne de planting, la Fondation UBA Congo entend jouer pleinement son rôle de partenaire du développement durable et sensibiliser les communautés, les écoles, les associations et les acteurs publics à l’importance de la reforestation et de la protection de l’environnement.

« Nous sommes fiers de participer activement à la reforestation nationale et d’apporter une contribution concrète aux efforts du gouvernement pour la protection de notre environnement. Cette initiative traduit l’engagement du Groupe UBA et de sa Fondation en faveur de projets à fort impact pour les générations futures. »
— Divin Mpandzou, Directeur du Secteur Public UBA Congo (représentant de la Direction Générale).

Congo : l’UPADS redéfinit ses orientations lors de son 2e congrès

Le 2e Congrès ordinaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), parti fondé par le Professeur Pascal Lissouba, s’est tenu du 20 au 22 novembre 2025 à Brazzaville.

 

Plus de 1 200 congressistes, venus des douze départements du Congo, ont pris part à ces assises très attendues, les premières d’une telle envergure depuis 2007. Ce rendez-vous politique majeur a permis au parti d’engager une profonde introspection, d’actualiser ses textes fondateurs et de renouveler ses instances dirigeantes.

Pendant trois jours d’intenses travaux, les 1 225 délégués ont examiné les points inscrits à l’ordre du jour et analysé les contributions issues des congrès départementaux organisés les 4 et 5 octobre derniers. Les coordinations départementales ont, dans leur majorité, réaffirmé la nécessité d’accélérer les réformes engagées, en vue de renforcer l’efficacité organisationnelle et la compétitivité politique de l’UPADS.

Élection de Pascal Tsaty Mabiala à la tête du Conseil national

Moment fort du congrès : l’élection du camarade Pascal Tsaty Mabiala au poste de président du Conseil national, devenant ainsi le chef de l’exécutif du parti. Dans la dynamique de réorganisation du parti, le président du Conseil national a proposé, et obtenu l’approbation du Conseil, la nomination du camarade Jérémy Lissouba en qualité de secrétaire général de l’UPADS. Il s’agit d’un changement notable dans l’architecture institutionnelle du parti, puisque cette fonction remplace désormais celle de Premier secrétaire.

Les autres organes dirigeants seront installés lors de la prochaine session inaugurale du Conseil national, conformément aux nouveaux textes adoptés.

À l’issue des travaux, Pascal Tsaty Mabiala a exprimé sa satisfaction et salué la tenue réussie du congrès, qu’il a qualifié de moment historique pour la famille social-démocrate.

« Moments intenses de bonheur et de fierté, de voir une fois de plus l’UPADS donner le ton de la démocratie à la classe politique congolaise », a-t-il déclaré, rappelant l’exemple du congrès extraordinaire de 2013, marqué par l’instauration du système d’université directe pour la désignation des dirigeants.

Le nouveau président du Conseil national a assuré qu’il mettrait son expérience au service du parti, afin d’approfondir les réformes en cours :

« Je connais le parti et les défis auxquels il est confronté. Chacun jouera son rôle, et le capitaine que je suis, le mien, pour maintenir le navire sur la bonne trajectoire », a-t-il ajouté.

Il a également insisté sur la discipline partisane et sur le respect des décisions prises démocratiquement au sein des instances : un principe qu’il considère essentiel à la phase de renaissance engagée par l’UPADS.

Congo-Madingou : deux ans de prison ferme pour détention illégale d’un bébé chimpanzé

Il s’agit de la sentence que le Tribunal de grande instance de Madingou a infligé à Fulgence Claver Ntondele Moukoko.

 

Le Tribunal de grande instance de Madingou, dans le département de la Bouenza, a condamné le 20 novembre Fulgence Claver Ntondele Moukoko à deux ans de prison ferme. Le motif énoncé pour cette condamnation est trafic d’un bébé chimpanzé vivant, une espèce intégralement protégée par la loi congolaise.

En plus de la peine d’emprisonnement, le trafiquant, âgé de plus de quarante ans, devra s’acquitter d’une amende de 200 000 FCFA et verser 1 000 000 FCFA de dommages-intérêts à l’État congolais.

Arrêté le 28 octobre 2025 à Nkayi, Fulgence Claver Ntondele Moukoko détenait illégalement un bébé chimpanzé vivant, capturé dans une forêt du district de Kindamba, dans le département du Pool. Selon une source proche du dossier, le trafiquant revenait de Madingou avec l’animal dans l’intention de le vendre à Nkayi.

Plusieurs chefs d’accusation pesaient sur lui notamment détention illégale d’une espèce intégralement protégée ; circulation d’un animal sauvage vivant et tentative de commercialisation d’un bébé chimpanzé.

La loi n°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées interdit strictement « l’importation, l’exportation, la détention et le transit des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées », sauf dérogation exceptionnelle accordée pour la recherche scientifique ou la reproduction.

L’interpellation du trafiquant a été rendue possible grâce à une action coordonnée entre les agents de la région de gendarmerie de la Bouenza basés à Nkayi et Madingou, les agents de la direction départementale de l’Économie forestière, et l’appui du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage.

Le bébé chimpanzé saisi a été confié à l’équipe de l’Institut Jane Goodall, au sanctuaire de Tchimpounga, dans le département du Kouilou. L’animal y reçoit actuellement des soins adaptés, première étape avant une réhabilitation complète en vue de son retour dans la nature.