Congo-assainissement : des sanctions prévues pour des inciviques

 À l’approche de la saison des pluies, le gouvernement renforce la lutte contre l’insalubrité à Brazzaville. Le ministre de l’Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, a annoncé des mesures coercitives à l’encontre des citoyens qui continuent de transformer les collecteurs en dépotoirs.

 

L’opération de nettoyage des grands collecteurs de Brazzaville a été lancée vendredi 29 août dernier, dans les arrondissements Makélékélé et Bacongo. Pour le ministre de l’Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, l’heure n’est plus seulement à la sensibilisation, mais aussi à la sanction.

« Désormais, toute personne surprise en train de jeter des déchets dans un collecteur passera d’abord par le commissariat pour une leçon d’hygiène et de morale, avant de se voir infliger des travaux d’intérêt général », a prévenu le membre du gouvernement.

Le ministre Juste Désiré Mondelé a inspecté plusieurs sites, notamment les collecteurs de Zanga Dia Ba Ngombe, Mfoa et Madoukou-Tsiekelé. Des pancartes y ont été installées pour rappeler l’interdiction de déverser des déchets sous peine de poursuites judiciaires.

Avec cette nouvelle stratégie mêlant nettoyage, sensibilisation et sanctions, Brazzaville espère poser les jalons d’un assainissement durable.

Congo : vers l’assainissement du secteur de la santé

Le sujet était au centre du point de presse animé vendredi 15 mars, par le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

 

Le secteur privé de la santé a besoin d’assainissement. C’est pour attirer l’attention des acteurs de ce secteur que le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé a animé un point de presse le vendredi 15 mars dernier au cabinet du ministère de la Santé et de la population à Brazzaville.

Au cours de cette rencontre, le Pr Richard Bileckot a parlé de la mise en place, cette année, d’un système de veille et d’alerte dans le but d’assainir le secteur de la Santé pour le bien-être sanitaire de la population.

« Nous avons identifié des structures qui offrent des soins de santé, ces structures pour certaines sont en règle et doivent s’efforcer dans le cadre sanitaire à offrir des soins de qualité, d’autres par contre exercent en toute illégalité et mettant même en danger la santé d’autrui lorsqu’il ne s’agit pas uniquement de but mercantile », a déclaré l’inspecteur général de la santé, dans cet extrait tiré de congomediatime.com.

Des sanctions s’en suivront pour ceux qui ne s’aligneront pas. « Ces sanctions vont des amendes jusqu’à la fermeture, nous allons faire appliquer la loi », a-t-il dit.

A cette rencontre étaient présents des responsables de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOC), de l’Ordre national des médecins, de l’Alliance du secteur privé de la santé ainsi que de la police administrative.

Congo : des magistrats écopent des sanctions

De la révocation à la rétrogradation, au retrait de certaines fonctions et à la réprimande ont été prononcées à l’encontre d’une vingtaine de magistrats.

 

Une vingtaine de magistrats écope de lourdes sanctions. Celles-ci vont de la révocation à la rétrogradation, au retrait de certaines fonctions et à la réprimande. Ces sanctions sont tombées au cours du Conseil supérieur de la magistrature qui s’est réuni lundi 27 mars 2023, à Brazzaville.

Il est reproché à ces magistrats des « faits constitutifs de manquements graves aux devoirs du magistrat et en particulier à la dignité et à la délicatesse attendues du magistrat ». C’est du moins ce que souligne le compte rendu de la session ordinaire de l’instance judiciaire chargée de veiller sur l’éthique des hommes en toges.

Il y a aussi eu plusieurs nominations à la Cour suprême à l’issu de ce Conseil. Henri Bouka, Théophile Mbitsi, Jean Romain Soukou, Alain Michel Opo et Dominique Boukaka en sont respectivement Premier président, procureur général près la Cour suprême, président de la chambre administrative, président de la chambre pénale et président de la chambre sociale.

Incident sur l’avion d’Air France : les députés demandent des sanctions

Le sujet a été abordé samedi 18 avril, à l’ouverture des travaux de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

Le premier vice-président de la chambre basse du parlement, Léon Alfred Opimbat, a demandé le 18 avril, à l’ouverture des travaux de la troisième session extraordinaire, des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables de l’incident survenu sur un aéronef d’Air France à l’aéroport de Pointe-Noire.

« Je voudrais réaffirmer l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre la France et le Congo. L’incident du dimanche 12 avril sur un avion d’Air France à l’aéroport de Pointe-Noire est très regrettable », a-t-il lancé.

Pour rappel, un Airbus A330 de la compagnie Air France chargé de rapatrier des ressortissants français a été la cible de tirs de la part d’un agent de la gendarmerie nationale à Pointe-Noire. L’avion a subi des dommages. L’auteur est en détention, en attendant les résultats de l’enquête.