Société, gouvernance et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par l’affaire Ndingler et le trafic d’armes à Touba.Le nouveau quotidien Lii titre sur l’affaire foncière qui oppose les paysans du village de Ndingler à l’homme d’affaires Babacar Ngom. « Nous allons reprendre nos terres cette semaine », lance en Une Abdoulaye Dione, visage du combat que porte cette localité située dans le département de Mbour, à quelque 80 km de Dakar.

EnQuête s’intéresse au litige et note que « Ndingler refuse la proposition de Babacar Ngom », propriétaire du groupe avicole Sedima. Le village « s’oppose » aussi à la proposition du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, consistant à réoccuper les hectares de terres le temps de l’hivernage vu que M. Ngom dispose d’un « titre foncier ».

Sur un autre sujet, Vox Populi et Le Quotidien font part d’un trafic d’armes de gros calibres dans la cité religieuse de Touba (centre). Il s’agit d’un « arsenal de plus de 110 armes à feu » dont des fusils et pistolets artisanaux et près de 1000 munitions trouvées dans le véhicule d’un trafiquant placé « en garde à vue ». Pour EnQuête, ce sont « 110 armes de divers calibres » sur lesquelles la police a mis la main.

Vox Populi souligne par ailleurs que 11 kilos de drogue ont également été saisis dans la même localité.

Le même journal rapporte, en outre, la mise en vente par l’Etat des biens de Karim Wade et Bibo Bourgi. Saisis par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ce sont « sept appartements de luxe » qui sont fixés à 650 millions FCFA l’unité.

Le quotidien national Le Soleil fait un « éclairage » sur la déclaration de patrimoine, soulignant en revanche que « le président (Macky Sall) et certains ministres (ne sont) pas concernés ». Interrogeant un conseiller du chef de l’Etat, ce dernier explique que Macky Sall et les ministres ne sont « pas soumis au même régime » et que les membres du gouvernement qui ont rempilé « n’ont pas à faire une nouvelle déclaration ».

Dans la poursuite des révélations des rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), Libération souligne que l’institution de contrôle « accable » le militant écologiste Aly Haidar dans un « conflit d’intérêts ». Alors qu’il était ministre de l’Environnement, « 150 millions de FCFA ont été remis à l’Océanium dont il assurait la présidence avant sa nomination ».

L’Observateur fait « des révélations sur les milliards FCFA du coronavirus ». Le journal se demande « où sont passés les 444,544 milliards FCFA décaissés depuis le début de la pandémie ».

Sur l’actualité de la famille judiciaire, EnQuête décèle « un règlement de comptes » lors de l’Assemblée générale des notaires. Pendant ce temps, magistrats et greffiers sont « à couteaux tirés », selon L’AS.

En sport, l’ancien président de la fédération sénégalaise de basketball, Baba Tandian, dans EnQuête, « exige la réponse » du ministre de tutelle Matar Ba dans le recours pour sa suspension. En conflit ouvert avec l’actuel patron du basket national, Babacar Ndiaye, il déclare dans Vox Populi : « S’il pense me clouer la bouche, il se trompe ».

En football, Stades rapporte qu’Ismaila Sarr est « au cœur du derby d’Angleterre ». L’ailier sénégalais est en effet « sollicité par Liverpool et Manchester United ».

Economie, société et politique font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent de diverses actualités allant de l’économie à la politique, en passant par des sujets de société.« Le Fmi approuve le programme économique et financier du Sénégal » pour la période triennale 2021-2023, affiche le quotidien national Le Soleil, avant d’ajouter que « le Fonds (qui s’est félicité des résultats économique de notre pays) a aussi bien apprécié le Programme de résilience économique et sociale (Pres) initié par le président de la République Macky Sall pour atténuer l’impact de la Covid-19 ».

Sous le titre « le Fmi approuve », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « le Sénégal obtient l’onction du Fmi ». Le Conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods a en effet « approuvé, hier, le programme économique du Sénégal mis en place à la suite de l’éruption de la Covid-19, malgré des perspectives assez difficiles », précise Le Quotidien.

Ce même journal revient par ailleurs sur l’insécurité alimentaire qui guetterait le pays et arbore ce titre : « Le Sénégal, un cas grave ».

« La famine diminue au Sénégal, mais le dernier rapport conjoint de la Fao et d’autres structures des Nations unies souligne que la prévalence et le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans ce pays restent encore très importants. Un paradoxe, au regard des nombreux programmes destinés à réaliser l’autosuffisance alimentaire dans ce pays », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Libération revient sur ce qu’il appelle « le protocole +Kilim+ » en rapport avec le transfert de gazelles Oryx vers la ferme du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et signale que « ce sont trois gazelles Oryx qui ont été mises à la disposition de la réserve Kilim qui appartient au ministre de l’Intérieur ».

« Le protocole signé dans ce sens entre Aly Ngouille Ndiaye et le directeur des parcs nationaux, le colonel Boucar Ndiaye, a été approuvé le 2 février dernier par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall », précise Libération. Ce journal informe que « des transferts ont aussi été effectués vers la réserve de Bandia où les visiteurs payent pour voir ces animaux ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et signale que « la liste des ministres bénéficiaires (des gazelles Oryx) s’allonge ». Car, « après Abdou Karim Sall et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre Mansour (est également) cité parmi les bénéficiaires de transfert +frauduleux+ de ces gazelles Oryx ».

Parlant de la fermeture des frontières de l’Union européenne à certains pays africains dont le Sénégal, EnQuête estime que celle-ci n’est que le résultat de « la loi des intérêts ». Et en ce concerne le pays de la Teranga, le journal soutient que « l’UE renvoie le Sénégal à sa condition de nain économique ».

En politique, le quotidien L’Observateur revient sur « l’intrigant silence de l’opposition » et note que cette dernière brandit « l’alibi du coronavirus face aux accusations de deal » avec le pouvoir.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr qui parle de son choix de rejoindre l’Angleterre. A ce propos, l’ancien pensionnaire de Rennes (Ligue1 française) affirme n’avoir « aucun regret d’avoir signé à Watford (Premier League) ».

Gouvernance et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la demande de déclaration de patrimoine adressée aux ministres par le Président Macky Sall et du bras de fer entre l’Union européenne et le Sénégal sur l’ouverture de l’espace Schengen aux citoyens du pays de la Teranga.« En exigeant à ses collaborateurs de déclarer leur patrimoine, après un an de violation flagrante de la loi, dans un contexte même où l’on agite des velléités de remaniement, Macky Sall n’aura réussi qu’à avouer qu’il y a des ministres hors-la-loi dans son gouvernement », commente  le quotidien EnQuête qui  barre sa Une par ce titre : « Le serpent de mer ».

Le journal qui demande « Pourquoi maintenant ? » affirme que « Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat voudrait peut-être avoir une idée de l’arsenal de guerre sur lequel sont assis certains des membres du gouvernement ». Car, « (…) ils nombreux les observateurs qui s’interrogent sur la volonté réelle de Macky Sall de promouvoir la transparence avec cette affaire de déclaration de patrimoine ».

Abondant dans le même sens que EnQuête, L’Observateur fait savoir que « Cette exigence du chef de l’Etat, déclarée en Conseil des ministres, semble incongrue aux yeux de beaucoup de hauts fonctionnaires et d’acteurs politiques, selon qui, Macky Sall est le premier à faire entorse à la loi sur la déclaration de patrimoine ».

Qualifiant de « divertissement » la demande du président à ses ministres, le même journal s’interroge : « Avec tous ces pouvoirs, quel besoin le chef de l’Etat avait-il encore d’accorder un délai de 45 jours à des gens qui devaient faire leur déclaration, il y a de cela un an ? Pourquoi faire ce rappel à cette période où les scandales sur la gestion des publiques débordent du lit des départements ministériels et autres institutions de la République, alors qu’en août 2019, il a été officiellement rappelé que plus de 320 +hautes autorités tardaient à répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat ? Le coup de gueule de Macky Sall cache-t-il des calculs politiques, dans ce contexte de pré-remaniement ? »

A cette dernière question, l’opposant Abdoul Mbaye, interrogé par L’Observateur, répond par l’affirmatif car « Macky Sall ne devait pas attendre les rapports de l’Ige (sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, Ndlr) pour se rappeler cela ».

Sous le titre « L’Europe ferme ses portes aux Sénégalais », WalfQuotidien revient sur l’absence du nom du Sénégal sur la deuxième liste des quelques pays africains autorisés à fouler l’espace Schengen et affirme : « Dakar opte pour la loi du Talion ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « A UE et à DIA ». « Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal, ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer la réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », soulignent nos confrères.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le report en 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse initialement prévus en 2022. A ce propos, L’Observateur parlant de « lourdes conséquences sportives » soutient que les « fédérations (sont) entre déception et résignation ». Car, ces derniers « devront réajuster leur plan de préparation des jeunes athlètes (15-18 ans) qui ne seront plus éligibles en 2026 ».

Positivant ce report, Vox Populi estime que celui-ci est « Une opportunité pour le Sénégal de +travailler avec sérénité, sans pression+ ». D’autant plus que le Sénégal bénéficie du « soutien indéfectible des partenaires », renchérit le quotidien national Le Soleil.

Ce dernier assure qu’il n’y aura « Pas de surcoût ni de retard dans la préparation » et que « Le corps diplomatique s’engage à aider le pays à relever le défi de l’organisation ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au 34ème titre de champion remporté hier par les merengues et affiche : « Le Real de Zidane brise l’hégémonie du Barça ».

L’injonction aux ministres de déclarer leur patrimoine à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la demande du président de la République à ses ministres de déclarer leur patrimoine d’ici fin août.« Macky fixe un ultimatum à ses ministres », affiche Vox Populi, précisant qu’« ils ont jusqu’à fin août pour faire leur déclaration de patrimoine à l’Ofnac (Office National de la Lutte Contre la Fraude et la Corruption) ». Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Macky relance le chrono ».

Dans ses colonnes, le même journal se pose toutefois cette série de questions : « Fallait-t-il accorder 45 jours de plus à des personnes qui ont bénéficié de plus d’un an pour se soumettre à leur obligation ? L’Ofnac avait-il besoin d’attendre tout ce temps et se montrer accommodant avec ces personnes à la limite de l’illégalité ? Après la publication des rapports de l’Ige, Macky préparait-il un coup contre certains de ses ministres ? ».

Tout compte fait, estime le journal, « on ne peut manquer, (…) de faire un rapprochement, entre ce rappel et la publication quasi-concomitante de 3 rapports de l’Inspection générale d’Etat sur les gestions de 2016 à 2019 ». 

Pour le quotidien EnQuête, il y a bel et bien un lien entre la publication des rapports de l’Ige et la colère du chef de l’Etat contre certains de ses ministres. D’où cette titraille qui barre la Une du journal : « Après la publication des rapports de l’Ige : Macky Sall se fâche ». 

Pour L’AS quotidien, avec cette demande du président de la République, « le cri de cœur de Seynabou Ndiaye Diakhaté est (enfin) entendu. (Car) La Présidente de l’Ofnac n’a de cesse d’exhorter les assujettis à la déclaration de patrimoine à se signaler ».

« Lors d’un atelier d’échanges et de sensibilisation sur la question, le 30 juillet 2019, elle avait déploré des réticences avant de confier que leur base de données a recensé plus de 1000 personnes assujetties à la déclaration de patrimoine. Et que l’Ofnac n’avait reçu jusqu’ici que 680 déclarations, soit un peu plus de 50% », rappelle le journal. 

Sous le titre « Macky Sall pour la mise en œuvre optimale des textes », le quotidien national Le Soleil informe que le chef de l’Etat « demande de finaliser dans les meilleurs délais » les documents relatifs à la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse. 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « spirale de scandales et de controverses » sous le magistère de Macky Sall en arborant ce titre : « L’engrenage des cas graves ». A ses pages 4 et 5, le quotidien revient sur « les 12 affaires qui ont mis le pays sens dessus-dessous les 4 derniers mois ». Parmi ces « cas graves » figurent notamment le bradage du littoral ; les insultes du député Moustapha Cissé Lô, l’affaire Batiplus…

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs rappelés de la disparition, un an jour pour jour, de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng. A ce propos, L’Observateur se fait raconter « les secrets d’Etat » de l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) par sa sécretaire Lena Lô. 

Pour se remémorer ce triste événement, EnQuête donne la parole à l’enseignant-chercheur, Papa Fara Diallo qui affirme que « le Ps reste figé là où Tanor Dieng l’avait laissé ». 

Une assertion que ne partage pas WalfQuotidien pour qui « le Ps dessine ses plans » pour les prochaines échéances électorales. Car, selon le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, « le Parti socialiste aura son propre candidat à la prochaine présidentielle ». 

En sport, Walf Quotidien revient sur le repport des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) initialement prévus en 2022 et soutient qu’il s’agit là d’« une coupure de jambes pour le Sénégal qui était déjà bien engagé sur la piste pour la réussite de cette première en terre africaine de compétition majeure du Comité International Olympique (CIO) ». 

« Ce report répond à l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie du coronavirus », note Le Soleil, soulignant que « La proposition du Président Macky Sall a, en effet, été favorablement accueillie par Thomas Bach, président du Comité International Olympique ».

Les rapports de l’IGE toujours au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, continuent de traiter les rapports de l’Inspection générale d’Etat publiés en début de semaine, aux côtés d’autres sujets.« Ces autres +cafards+ débusqués des tiroirs de l’Etat », affiche L’Observateur soulignant qu’« Ils (les rapports de l’Ige) ne sont pas à vider en deux coups de cuiller à pot. (Car) quelle que soit l’expoitation qu’on en fait, il restera toujours à piocher dans les rapports de l’Ige sur la gouvernance et la reddition des comptes au Sénégal, sur la période 2016-2019. Tellement le crime financier est énorme et le modus ingénieux ». 

Après le premiers jet de « cafards » publié hier, le journal revient sur ce qu’il qualifie d’« autres +meurtres+ perpétrés contre l’argent public et signale qu’au ministère de l’Education nationale « Les dossiers d’appels d’offres (ont été) vendus et l’argent +détourné+ dans un compte secret ». 

A l’hopital Principal de Dakar, L’Observateur révèle qu’« Un écart de plus d’un milliards FCfa (a été noté) dans les acquisitions). A l’Entente Cadak-Car et Union de gestion des déchets (UCG), « Un compte bancaire parallèle (a été) ouvert, 8 employés (y) retirent 780 millions de FCfa », ajoute le journal. Ce dernier note par ailleurs les manquements dans la gestion des municipalités et pointe du doigt « Les libertés des maires sur les voitures de fonction et le carburant ».

Sous le titre « La face cachée des prisons », WalQuotidien revient sur le « surpeuplement, les mauvaises conditions de détention, les logements indus… » que dénoncent les rapports de l’Inspection générale d’Etat et le journal Vox Populi qui soutient que « Les prisons s’enferment dans leurs errements ». WalfQuotidien fait, en outre, état du « folklore qui dérange » les vérificateurs de l’Etat à l’occasion des cérémonies de passation de services. 

EnQuête consacre également sa parution du jour aux rapports de l’Ige en mettant le focus sur le Sommet de la Francophonie organisé en 2015 et la construction du Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) et arbore ce titre : « Emblèmes de la mal gouvernance ». 

« Abdoulaye Wade avait son Fesman. Macky Sall tient son triste Sommet de la Francophonie. Et le plus cocasse, c’est que le maitre d’œuvre de cette machine à enfreindre la législation n’est autre que Jacques Habib Sy, un des chantres de la transparence au Sénégal. L’homme ne s’est pas contenté d’attribuer à tout-va des marchés par entente directe. Une lecture approfondie du rapport 2017 de l’Inspection générale d’Etat (Ige) laisse paraitre une véritable bamboula à la Délégation générale à la Francophonie qu’il avait l’honneur de diriger de 2012 à 2015 », écrivent nos confrères. 

Ces derniers, en scrutant les rapports de l’Ige, montrent en plus « comment l’Etat a enrichi Richard Attias (époux de l’ancienne première dame française Cécilia Sarkozy) en renonçant même parfois à des offres gratuites de services de la part de pays partenaires ». 

S’agissant de la gestion du Fonds d’aide aux artistes et au développement de la culture, L’AS quotidien signale que là également « L’Ige décèle de graves micmacs ». « En effet, précise le journal, l’exploitation des relevés des opérations du compte de dépôt du Fonds (…) ouvert au Trésor a permis de découvrir plusieurs situations caractéristiques d’une utilisation inadéquate des ressources financières ». 

Sur un tout autre sujet, le même journal revient sur le bras de fer entre le patron de la Sedima Babacar Ngom et les populations de Ndengler autour du foncier et informe que « Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, tente de désamorcer la bombe ». 

Le Quotidien accorde quant à lui un entretien au ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, et affiche « AKS braise la polémique ». Celle-ci portait sur un transfert de quelques gazelles oryx d’un parc national vers la ferme privée du ministre. Une opération au cours de laquelle un des animaux a trouvé la mort. Ce qui avait provoqué l’indignation de plusieurs Sénégalais. 

Dans les colonnes du journal, le ministre déplore le fait que les gens aient « parlé de ce sujet parfois avec beaucoup d’émotions » et clôt le débat en ces termes : « J’en ai terminé sur ce sujet… C’est de la politique politicienne… ». 

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur les obsèques du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, hier à Abidjan, et informe que « Macky Sall a partagé le deuil des Ivoiriens ». 

Vox Populi s’intéresse de son côté sur l’impact de la Covid-19 sur le plus grand marché hebdomadaire d’Afrique de l’Ouest et affirme que « Diaobé perd 5 milliards en 8 semaines ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades met le focus sur le « choc des étoiles africaines ce soir » qui aura lieu lors de la rencontre entre Arsenal et Liverpool, deux clubs de la Premier Ligue anglaise, et informe que le trio Mané-Salah-Keïta (sociétaires de Liverpool) feront face au duo Aubameyang-Pépé d’Arsenal.

Le rapport 2019 de l’Inspection générale de l’Etat fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la publication des rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’Inspection générale de l’Etat.« L’Ige sort de sa quarantaine », titre Le Quotidien avant de souligner que les inspecteurs généraux ont passé « en revue la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses du Supérieur ». 

Sur le premier aspect, précise le journal, « Le rapport 2018-2019 de l’Ige épingle, une fois de plus, les procédures d’acquisition, de gestion et d’utilisation des véhicules de l’Etat. Les inspecteurs généraux indiquent que les violations des règlements dans ce domaine ne ralentissent pas, bien au contraire ».

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Scandaleuse noce sur les véhicules de l’Etat ». Plus en détails, le journal informe que sur « 80 véhicules prévus en 2018, 882 (ont été) finalement commandés ». Et le quotidien d’ajouter que « Des officiels s’accaparent des véhicules de l’Etat, d’autres les prêtent à des tiers ». 

Sous le titre « L’Ige expose les manquements de l’administration », L’AS quotidien revient sur cette même actualité et note que le rapport 2018-2019 sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal « relève des errements persistants » dans l’acquisition, l’utilisation et l’entretien de véhicules administratifs. 

L’Observateur liste, avec photos à l’appui, les différentes personnes épinglées par les vérificateurs de l’Etat et parle d’une « Epidémie de mal gouvernance » parce que même le président Macky Sall, infecté par « le virus des décrets controversés », n’est pas épargné. 

« Entre l’achat de voitures sur le dos de l’Etat, le clientélisme politique, les emplois fictifs ou encore les détournements d’objectif, les ressources publiques ont été grandement gaspillées entre 2018 et 2019 », déplore le quotidien EnQuête, d’où ce titre qui barre sa Une du jour : « Bamboula sur les deniers publics ». 

Mettant en avant les aspects positifs de ces rapports, le quotidien national Le Soleil affirme que « Macky Sall s’engage à la mise en œuvre des propositions » de l’Ige pour améliorer la gestion des ressources publiques. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs faits l’écho de la demande du Khalife général des Tidjanes (confrérie soufie), Serigne Babacar Sy Mansour, au président de la République Macky Sall par rapport à la gestion de la crise de la Covid-19. 

A ce propos, EnQuête informe que le guide religieux « recommande à l’Etat de communiquer davantage sur l’existence de ce virus mortel et à dire +toute la vérité aux populations+ ». « Corser les mesures pour venir à bout du coronavirus que les Sénégalais semble prendre à la légère. Alors que c’est une maladie qui est là, qui tue des gens et qui envahit le pays », exhorte Serigne Babacar dans les colonnes de Vox Populi. 

En solitaire, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’autre audio qui risque d’exploser la République » et écrit : « Divulgué, cet audio va cerner le pouvoir par des flammes méphitiques d’un brasier d’été qui s’étendront à la vitesse d’un incendie de forêt. Et toutes les techniques habituelles d’extinction ou d’étouffement risquent de s’avérer inopérantes ». 

L’audio en question serait du député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lô et mettrait en cause le directeur du quotidien national Le Soleil Yakham Mbaye. Il y a de cela quelques semaines, un audio ou le premier insultait et incriminait le second avait beaucoup fait parler. 

Litige foncier, justice, politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, traitent de divers sujets en accordant la part belle aux litiges fonciers qui défraient la chronique depuis quelques semaines.« Le labyrinthe des litiges », barre à sa Une le quotidien EnQuête avant de souligner qu’« A l’image de la régulation des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes en place, depuis les indépendances, se sont refilés à la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir ».

Le journal qui consacre tout un dossier à cette problématique fait remarquer que « Partout sur le territoire national, des terres sont en train d’être soustraites du domaine national en vue de leur immatriculation, d’abord au nom de l’Etat, ensuite au bénéfice de particuliers, nationaux comme étrangers ».

Cela pousse l’ancien conseiller du président Abdou Diouf (1981-2000) à sonner « l’alerte » dans les colonnes du même quotidien. Ce dernier donne ensuite la parole au Chargé de programme gouvernance foncière à l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Africa) qui déclare : « (…) si l’on veut réduire les conflits fonciers, il faut réinventer la gouvernance foncière à l’échelle locale ».

Sous le titre « Polémique à terre », Le Quotiden revient sur l’incident survenu hier à Ndingler dans le domaine foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom et les populations de ladite localité, et informe qu’un « vigile de la Sedima (entreprise de Babacar Ngom) a menacé des députés avec son arme ».

« Après la marche des populations de Djilakh, ces parlementaires étaient venus s’enquérir de la situation qui prévaut dans ce village, mais aussi évaluer le problème foncier qui alimente les débats ces derniers jours et qui oppose Babacar Ngom aux villages de Djilakh et de Ndingler », rapporte Le Quotidien.

WalfQuotidien s’attarde de son côté sur ce qu’il convient d’appeler le énième « bras de fer sur le littoral » et écrit : « Face à la menace d’être déguerpis de leur espace de création sur la Corniche Ouest, des artisans et artistes font appel aux autorités ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la sortie du président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Teliko, sur le déroulé du procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Et c’est le journal L’AS qui relaie à sa page 7 les propos du magistrat selon lesquels « (…) sur le procès de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall il y a eu bel et bien une violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense ».

« Ça ne changera rien du verdict, mais cette sortie du président de l’Union des magistrats sénégalais est un baume au cœur pour Khalifa Sall et ses partisans », note Le Quotidien.

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour au nouveau « corona-plan » du Sénégal qui dit que l’« hospitalisation (est désormais) réservée aux plus de 60 ans » et que le nombre de tests sera réduit.

En économie, le quotidien national Le Soleil revient sur la surliquidité bancaire et la faiblesse du financement de l’économie en donnant « les raisons d’un paradoxe ».

Le quotidien spécialisé Stades met le focus sur la fin imminente des championnats européens et arbore cette Une : « Real, gagner ce lundi pour être sacré jeudi ».

Le même journal revient par ailleurs sur les fortunes diverses des Lions en Angleterre et informe que « Sadio (a été) accroché à Anfield (mais que) Ismaïla Sarr respire ».

La Covid-19 s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce samedi à APA, traitent de plusieurs sujets relatifs à la pandémie du coronavirus. »246 milliards de baisse de chiffre d’affaires: Le tourisme et l’hôtellerie au bord de l’abîme », titre Walf Quotidien. Parlant de la tabaski en période de crise sanitaire, ce journal note « le blue des vendeurs de tissus ».

L’As suit la propagation du coronavirus à Dakar et constate que « les Maristes et les Sicap Liberté (sont) les points chauds ». « 98 nouveaux tests, 2 décès; soit 145  morts; 38 cas graves en réanimation et 2425 patients dans les hôpitaux: Ça ne sent pas bon », titre Source A.

Cette évolution de la pandémie pousse, selon Vox Populi, « l’Eglise à garder ses portes closes » et « craint une deuxième vague de contamination et un reconfinement ». À propos de l’impact de la Covid-19 sur le tourisme et l’hôtellerie, le journal fait état de 246 milliards f cfa de perte en 3 mois.

« Persistance de la pandémie du coronavirus: Les Églises restent fermées jusqu’à nouvel ordre », ajoute Les Échos.

« Mortalité et contexte Covid-19: La danse macabre », titre EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse aux dissensions et enquêtes de moralité au sein de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et parle des « défis du président ».

La politique et le foncier en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce vendredi à APA, traitent de l’actualité politique et du foncier avec le bras de fer qui oppose l’homme d’affaires Babacar Ngom aux habitants de Ndengueler, un village situé dans le département de Mbour. »Assemblée nationale: soupçons de magouille pour éjecter Cissé Lô (exclu de l’Alliance pour la République après des audios insultants contre ses camarades de parti) », titre Walf Quotidien qui, à propos des élections locales et législatives, informe qu’on s’achemine « vers le couplage des scrutins ».

Pour mettre fin au différend Cissé Lô-Yakham Mbaye, Le Quotidien informe que le ministre d’État, Marième Badiane mène la médiation.

« Cumul de fonctions de président de conseil départemental et de ministre-Moussa Baldé dans l’illégalité continue », titre L’As.

Les Échos parle des décrets instituant l’honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et informe que « la Cour suprême déboute Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye et le crd ». Selon le journal, la première requête est déclarée « sans objet » et la seconde « irrecevable ».

« Décrets sur l’honorariat: La Cour suprême déboute Abdoul Mbaye et cie », renchérit Le Quotidien.

Ce journal revient également sur l’affaire des gazelles Oryx impliquant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. « Transfert des gazelles Oryx (dans sa ferme privée): Karim Sall sans réserve », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le ministre affirme: « Je suis droit dans mes bottes ».

Il poursuit dans Vox Populi: « Je n’ai rien à me reprocher, je suis droit dans mes bottes ». Parlant de la sécurité publique, Vox Populi titre: « Plus de 2600 personnes interpelées en juin. Six meurtres en un mois, tous élucidés par la police ».

Pendant ce temps, EnQuête revient sur la prise de parole de Babacar Ngom, patron de Sedima Group, sur le litige foncier qui l’oppose aux populations de Ndengueler. « Les vérités de Babacar Ngom », titre le journal qui relaie les propos de l’homme d’affaires: « je vais continuer d’y aller car, ces terres m’appartiennent. Je leur avais donné ces 2 millions sur conseil de Khadim Samb. Si ce projet aboutit, d’ici à 2021, nous voulons investir 2 à 3 milliards ». 

« Affaire des terres spoliées: Babacar Ngom rétablit la vérité », ajoute Le Témoin, mais Source A parle de « terres de chaos » à Ndengueler.

Politique et diplomatie parmi les sujets à la Une de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique dont l’affaire Moustapha Cissé Lô, exclu de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et la diplomatie avec la décision du Sénégal d’appliquer la réciprocité à l’Union européenne qui a mis le pays sur la liste de ceux dont les citoyens sont interdits d’entrer dans l’espace Schengen pour cause de Covid-19. »Exclusion de Cissé Lô, risques de collusion avec les bannis-Les liaisons potentiellement dangereuses », note Walf Quotidien. 

« Disgrâce à l’Assemblée nationale: La descente aux enfers continue pour El Pistolero », titre Vox Populi, expliquant qu’après l’Apr, Benno Bokk Yaakar exclut Cissé Lô de son groupe parlementaire.

Dans ce journal, la Convergence des cadres républicains (Ccr) estime que « l’Apr ne doit être sapée, en aucun cas, par des forces centrifuges qui se livrent à des guerres intestines ».

La Tribune s’intéresse à « l’entourage du président aux profils controversés » et titre: « Macky et le choix de ses hommes ». Pendant ce temps, Walf Quotidien note: « Hyper présidentialisme: Macky, seul maître à bord. Unique décideur, son poids écrase tout. Protocole en lambeaux et conflits de compétences dérèglent le système. Les encombrants invités à la table du chef ».

« Idrissa Seck: Le silence du rusé », titre Lii Quotidien. À la Une de L’As, Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), affirme que « la statue de Faidherbe (à Saint-Louis) doit être remplacée par celle de Ndaté Yalla ».

Libération se met « sur les traces des gazelles de la ferme de Sael » et renseigne qu’elles étaient bien destinées à la ferme qui appartient au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. 

Selon le journal, les Parcs nationaux qui sont sous la tutelle de son ministère ont signé une convention de partenariat avec le gérant de la ferme privée du ministre Sall. « Deux gazelles sont mortes lors du transport après d’horribles fractures », poursuit Libération.

Ce qui fait dire à Source A qu’au lieu de déterrer ces gazelles et de faire l’autopsie, « Abdou Karim Sall sert du truc-bidon ».

« Criminalité, levée État d’urgence et couvre-feu: Les agresseurs s’enhardissent », titre EnQuête, qui dessine « l’axe du mal: Avenue Bourguiba, rond-point Jet d’eau, Liberté 6, Hlm ». Pour le criminologue Khaly Niang, « il y a un rattrapage du temps perdu par les acteurs de l’industrie du crime ».

Le journal EnQuête parle également de ces discussions entre le Sénégal et l’UE à propos de l’interdiction de voyager dans l’espace Schengen. « Réciprocité: Dakar tient tête à Bruxelles », titre Sud Quotidien.

L’exclusion de Cissé Lô de l’Apr alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi se focalisent sur l’exclusion du député Moustapha Cissé Lô de son parti, l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), après ses insultes contre le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Pour propos insultants-Lô évacué de l’Apr », informe Le Quotidien, là où La Tribune explique « tout sur l’exclusion de Moustapha Cissé Lô ». Selon ce journal, le président Macky Sall estime que « trop, c’est trop ». 

« Apr-Cissé Lô insulte l’avenir ! », s’exclame Rewmi Quotidien, indiquant ce que risque « le diffuseur des audios (Whatsapp) du parlementaire ». 

« Exclusion de l’Apr-Cissé Lô-La rançon de la démesure », écrit EnQuête, à côté de Vox Populi qui souligne: « La commission de discipline passe à l’acte-Le peloton d’exécution de l’Apr fusille El Pistolero (surnom de Cissé Lô) ».

« Moustapha Cissé Lô exclu en mode fast track par les sicaires de l’Apr-Le fou du roi perdu par la reine », titre Le Témoin, rappelant que depuis huit ans, le député a insulté impunément jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable de s’en prendre à la Première dame.

Pour Les Échos, « Macky sort le sabre » et « Cissé Lô exclu de l’Apr, l’Assemblée le renie, Benno Bokk Yaakar va le virer ». Sud Quotidien semble partager la même idée et estime que « Cissé Lô (est) sur siège éjectable » avec la modification en vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Toutes choses qui font dire à L’As que « Cissé Lô entame sa descente aux enfers ». « Macky Sall-Cissé Lô-La lune de fiel », titre L’Observateur.

Le Quotidien traite de la progression de la Covid-19 et constate une « forte fièvre (au district sanitaire) Dakar ouest » avec plus de 1100 cas entre Yoff, Ngor, Almadies et Ouakam.

L’As donne le bilan de la Covid-19 au Sénégal à la date du 5 juillet et fait état de 3 décès, 78 nouveaux cas et 44 cas en réanimation.

La presse sénégalaise à fond sur la crise à l’Apr

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent l’accent sur la sortie du député Moustapha Cissé Lô, ancien président du Parlement de la Cedeao et membre de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), qui insulte ses camarades militants, le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Vice-président de l’Assemblée nationale: Cissé Lô déborde et annonce sa démission », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

« Déballages, insultes au haut sommet de l’Etat: Le peuple sous le choc », titre L’As, expliquant que Macky actionne la commission de discipline et que Cissé Lô démissionne de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

« Audios avec insultes et accusations contre des responsables du régime-Macky exclut Cissé Lô, la commission de discipline (de l’Apr) se réunit aujourd’hui », titre Les Échos, rappelant que cette commission est composée d’Abdoulaye Badji, d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mbaye Ndiaye, de Benoît Sambou, d’Abdou Mbow, d’Oumar Guèye et d’Awa Guèye.

Le journal rappelle que « dans ses audios, Cissé Lô a copieusement insulté Farba Ngom et Yakham Mbaye ». Ce qui pousse l’ancien ministre de l’Apr, Mbagnick Ndiaye, à dire dans Source A: « On ne peut pas emprisonner Assane Diouf (qualifié d’insulteur public) et laisser libre Cissé Lô ».

Parlant de « l’activation de la commission de discipline de l’Apr après ses insultes publiques », Vox Populi titre que « Macky envoie Cissé Lô à la guillotine ». Selon ce journal, « l’Apr exprime son effroi et son indignation après les propos d’une extrême gravité de Cissé Lô ».

« Incontestablement, cela constitue une brutale agression contre la République, ses institutions et nos valeurs sociales », estime Vox Populi, poussant Libérationà écrire: « L’Apr ou le parti des insanités: Les Sénégalais révoltés et scandalisés ».

« Cissé Lô, Farba Ngom et Yakham Mbaye: La République dans toute sa laideur », titre Lii Quotidien, à côté de La Tribune qui écrit que « Cissé Lô déchire le Macky ».

A propos de ces « injures, insanités et accusations au sommet de l’Etat », EnQuête note que « la République (est) indisposée ».

« Entretien-réplique: Yakham Mbaye, toutes griffes dehors », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, M. Mbaye affirme: « Tout se passe comme si l’honneur de la Première dame vaut plus que celui de ma mère. Cissé Lô devait être arrêté depuis longtemps; il urge de trouver les moyens de l’arrêter. Moi, le Zorro défendant tête baissée du camp auquel il appartient contre les ennemis dedans, c’est fini ! »

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et pose « l’équation des intrants » agricoles. Selon le journal, l’hivernage s’installe, les prévisions pluviométriques sont bonnes et les intrants font défaut. Pourtant, souligne EnQuête, « le budget alloué à la campagne agricole s’élève à 60 milliards de francs cfa ».

« Inondations de 2000 à nos jours: Des milliards dans les égouts », titre Sud Quotidien, pendant que L’Info s’entretient avec Baïdy Agne, président du Conseil national du patronnat (Cnp), qui affirme que: « Les baisses des chiffres d’affaires (à cause du coronavirus) vont de 10 à 100% ».

Diplomatie et nécrologie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement de la volte-face de l’Union Européenne (UE) à propos de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen mais aussi de la disparition de Bamba Ndiaye.Vox Populi annonce que l’ancien ministre des Affaires religieuses sous Abdoulaye Wade (2000-2012) « n’est plus ». Ce journal rapporte qu’il a rendu l’âme « hier (vendredi), en début de soirée, à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) ».

Le Quotidien rappelle que le défunt « avait dirigé le quotidien privé Le Messager. Quelques années après le départ des libéraux du pouvoir, il avait rejoint les rangs du Grand Parti d’El Hadj Malick Gackou, avant de quitter cette formation politique pour aller soutenir le candidat sortant Macky Sall lors de la dernière élection présidentielle de 2019 ».

« Bamba Ndiaye (a été) emporté par la Covid-19 », révèle L’AS. Poursuivant, ce journal fait savoir que « des médias avaient avancé qu’il était infecté par (le virus) avant que sa famille n’apporte un démenti. Quoi qu’il en soit, plusieurs médias (RFM, Iradio…) ont indiqué qu’il est décédé des suites du coronavirus ».

Tout compte fait, « c’est la fin de mission pour l’islamologue Bamba Ndiaye », souligne L’Observateur. Dans ce quotidien, le religieux Ahmed Khalifa Niasse lui rend hommage : « Bamba était un self-made-man qui s’est construit lui-même. Il représente la catégorie éclairée des arabisants du Sénégal. C’était un avant-gardiste ».

En ce qui concerne la reprise du trafic aérien, Le Soleil informe que « le Sénégal ne fera pas partie des pays interdits de voyage dans l’espace Schengen, d’après l’ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne (UE), Irène Mingasson ».

A en croire le quotidien national, « la stratégie de la loi du Talion adoptée par le Sénégal, suite à la décision de l’UE de le bannir de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, est-elle en train de porter ses fruits ? Si c’est encore trop tôt pour être catégorique, on peut toutefois le penser au regard des derniers développements dans cette affaire ».

Pour L’AS, « l’Union Européenne fait machine arrière ». Dans les colonnes de ce journal, la diplomate en poste à Dakar déclare qu’ « il y a (eu) un malentendu sur la perception de la décision » de l’UE ayant poussé le Sénégal à appliquer la réciprocité.

« L’Union Européenne recule pour éteindre le feu », mentionne Vox Populi. Irène Mingasson, qui était « en classe d’explications » dans Le Quotidien, affirme que « techniquement, (le Sénégal) n’est pas concerné tout de suite. La recommandation de l’UE concerne la période qui s’étend du 1er au 15 juillet 2020 ». Une date que le gouvernement sénégalais a retenue pour rouvrir progressivement son espace aérien.

Poursuivant dans ce journal, l’ambassadeur de la Délégation de l’UE précise : « La liste des pays va être révisée tous les quinze jours. Donc, elle le sera au 15 juillet. Je ne suis pas dans les secrets des discussions qui se tiennent entre les Etats membres de (cet espace) pour définir qui (intègre cette liste) et à quel moment. Mais je crois que sur la base de ce que l’on sait, des critères pour y être, il faut continuer à travailler pour informer sur la situation (épidémiologique) au Sénégal ».

En tout cas, « en seulement 30 jours, 70 personnes ont perdu la bataille face (au) virus (et) 3148 cas confirmés ont été déclarés avec 800 issus de la transmission communautaire. Sur cette pente ascendante, les 72 premières heures de ce mois de juillet ont déjà accouché de 13 décès pour 371 cas (attestés) », détaille Sud Quotidien.

S’intéressant aux « dessous de la déclaration de l’ambassadeur de l’Union Européenne », L’Observateur renseigne que « la réaction d’Irène Mingasson s’est faite après une rencontre avec Amadou Bâ, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « la tentative de vol du Range Rover du lutteur Eumeu Sène, à Petit Mbao (périphérie de la capitale), dans la nuit du mercredi au jeudi, a viré au drame ». Ce quotidien ajoute que « l’un des membres du gang qui voulait opérer le vol a rendu l’âme. (Et) deux (lutteurs) de l’écurie Tay Shinger (dont le tête de file est Eumeu Sène) sont en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie de Mbao ».

Enfin, Stades soutient que « Sadio Mané doit accélérer en cette fin de saison » pour « finir meilleur buteur et meilleur joueur » de la Premier League (championnat d’élite anglais) qu’il a déjà remportée avec son club Liverpool. Pour ce faire, explique le quotidien d’informations sportives, la tête de gondole des Lions du Sénégal « devra réaliser des prestations probantes à l’occasion des six ultimes journées ».  

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, font la part belle à la réactualisation de la stratégie de lutte contre le nouveau coronavirus déclinée la veille.Le Soleil indique que le Sénégal « réajuste sa stratégie » en abandonnant « les tests systématiques des cas contacts au profit des cas asymptomatiques et des personnes vulnérables. Objectif : réduire la mortalité de ces catégories sociales ».

Dans les colonnes du quotidien national, Docteur Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) justifie cette décision : « Le nombre de cas grave augmente et il est important que l’on mette l’accent sur ces cibles pour pouvoir maîtriser l’épidémie et ses conséquences négatives ».

Toutefois, ce dernier précise dans EnQuête que « cela ne veut pas dire que les personnes contacts ne seront pas suivies. Elles le seront et même répertoriées ». En outre, rapporte ce quotidien, « il est également prévu la prise en charge à domicile de certains malades ».  

A ce propos, M. Bousso signale dans EnQuête que « ce n’est pas une première pour le Sénégal et d’autres pays l’ont déjà expérimenté avec des résultats. A ce jour, nous avons plus de 200 personnes entre Dakar (ouest) et Diourbel (centre) qui ont été guéries à domicile ».

Poursuivant dans L’AS, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) affirme que « les autorités sanitaires ont une meilleure maîtrise et une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et savent qu’une personne peut être (testée) positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

De son côté, le Professeur Moussa Seydi, le chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), cité par ce journal, s’est prononcé sur le remède malgache : le Covid Organics.

A en croire M. Seydi, « il n’y a pas de lenteur (dans le processus de validation de ce traitement). La recherche actuelle obéit à des normes. Même pour la recherche concernant les médicaments connus, il n’y a aucun traitement validé (au plan international). Alors que dire d’une étude qui porte sur un produit dont on ne connaissait pas encore tous les constituants ? »

Concluant son argumentaire, Pr Seydi renseigne dans L’AS qu’au Sénégal, « il y a des essais cliniques (sur le Covid Organics) qui ont été menés sous la houlette du Directeur de la Pharmacie et du Médicament. Probablement, dans les jours ou semaines à venir, nous recevrons le rapport ».

Le Professeur Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national fait savoir dans Vox Populi que « sur dix malades admis en réanimation, quatre sont décédés et six sont guéris », non sans mentionner que les patients développant une forme grave de la Covid-19 souffrent d’autres pathologies comme « le diabète (le plus noté), l’hypertension artérielle et souvent des maladies rénales ».

Pour sa part, Le Quotidien sous le titre « Destination inconnue », fait un focus sur les conséquences de la réciprocité que va appliquer le Sénégal après que l’Union Européenne (UE) a décidé de lui fermer ses frontières aériennes. 

Selon ce journal, le ministre du Tourisme et des Transports aériens « pourrait condamner à mort les secteurs dont il a la charge (et) qui ne vivent que de l’arrivée de voyageurs étrangers, en particulier ceux des pays (qui nous interdisent l’entrée) ».  Pour l’heure, en Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda font partie de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés par l’UE à voyager dans l’espace Schengen. 

Sud Quotidien, quant à lui, exhume le dossier de la distribution de l’aide alimentaire aux couches vulnérables en notant « (des) couacs et (des) impairs ». Pour ce journal, « de l’attribution des marchés au transport des vivres en passant par le recensement des cibles via le Registre National Unique (RNU), un flou artistique a plombé les opérations ».

Pendant ce temps, L’Observateur se fait l’écho des « alarmes de reprise à l’école » après le redémarrage des enseignements pour les élèves en classe d’examen. Ce journal annonce qu’un apprenant du CM2 a été testé « positif au coronavirus à Diourbel (centre) ».

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Kalidou Diallo, ancien ministre de l’Education nationale soutient qu’ « une année blanche serait catastrophique pour un pays. C’est 1095 milliards F CFA (qui seront) perdus. Et cela va engendrer un embouteillage au niveau des classes ».

Enfin, Ngalla Sylla, le sélectionneur de l’équipe nationale de beach soccer (football de plage) dit, dans Stades, que « l’organisation d’une Can (Coupe d’Afrique des nations) au Sénégal est une demande nationale ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la réciprocité dans le transport aérien

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement de la réponse du gouvernement à l’Union Européenne (UE) à propos de la reprise du transport aérien courant juillet.Libération annonce que « Macky (Sall) applique la réciprocité à l’Union Européenne » ayant décidé de fermer « ses frontières aériennes au Sénégal ». Vox Populi indique que « le Sénégal met l’Europe sur liste noire ».

Dans les colonnes de ce journal, Alioune Sarr, le ministre du Tourisme et des Transports aériens déclare : « Je considère que la situation du continent africain est moins désastreuse que ce qu’on voit dans d’autres pays. Ce que je ne peux pas accepter, c’est la stigmatisation ».

En Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda font partie de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen.

En tout cas, précise Le Quotidien, « le Sénégal se prépare à la réouverture de ses frontières aériennes à partir du 15 juillet (prochain) ». Mais ce journal souligne que « Dakar crashe sur le Schengen ».

« C’est ce qu’on pourrait appeler la réponse du berger à la bergère », conclut Le Soleil. Dans le quotidien national, M. Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens affirme que « le principe de la réciprocité sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal ».

Pour sa part, L’Observateur soutient qu’ « après avoir supprimé le poste de Premier ministre il y a un peu plus d’un an, le chef de l’Etat se retrouve aujourd’hui confronté à la dure réalité de la coordination de l’action gouvernementale ».

A en croire ce quotidien, « nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence, Mahammad Boun Abdallah Dionne, dernier Premier ministre en service, est en théorie chargé (de ce travail) mais certains ministres ne l’entendent pas de cette oreille. Ce qui ne manque pas d’entraîner des frictions, parfois en pleine réunion du Conseil des ministres ».

Sous le couvert de l’anonymat, un expert en Administration publique, cité par L’Observateur, explique que « la même personne prétend jouer le même rôle sans avoir le même poste. Ce qui fait qu’il y a des problèmes avec certains ministres qui ne lui reconnaissent pas le pouvoir de coordination mais le perçoivent plutôt comme une courroie de transmission ».

Sud Quotidien, de son côté, rapporte que « les vacances gouvernementales n’auront pas lieu cette année. (C’est une mesure prise) par le chef de l’Etat, Macky Sall hier mercredi lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement ».

En plus, note L’AS, le président de la République est « en mode relance économique ». Il « veut impulser un semestre intense de travail à partir de ce mois de juillet » selon ce journal parce que « les mesures de restrictions, prises pour faire face à la Covid-19, ont plongé le Sénégal comme d’autres pays dans une zone de turbulence économique ».

La Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du retour à la normale consécutif à la levée de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu mais également du report de la Can à cause du coronavirus.Sud Quotidien assimile la levée de l’état d’urgence comme un « geste-arrière de Macky (Sall) ». Selon ce journal, cette décision prise dans le cadre de la gestion de l’épidémie « n’a pas laissé la classe politique indifférente. Si des partisans du chef de l’Etat ont salué cette (mesure) qui concrétise la stratégie (consistant à) vivre avec le virus déjà annoncé lors du discours du 11 mai, on est plutôt dans l’indignation du côté de l’opposition qui invite (le président) à tirer toutes les conséquences de sa démission ».

Vox Populi rapporte que « les Dakarois sont partagés entre désillusion, dépit, colère et résignation ». Dans les colonnes de ce quotidien, un citoyen déclare : « Tout ça pour ça. (Ce sont) trois mois de lutte, d’efforts et de sacrifices qui viennent d’être réduits à néant. J’ai l’impression d’avoir perdu trois mois de ma vie pour rien ».

En tout cas, L’Observateur souligne les « prémices d’un drame social » car après la « parenthèse Covid-19 et ses mesures d’accompagnement, dès ce 3 juillet, les Sénégalais vont entrer de plain-pied dans les conséquences de l’état d’urgence. Chômage, baisse des revenus, charges insupportables… seront une réalité ».

Le Quotidien informe que le coronavirus fera l’objet d’une « prise en charge à domicile ». Cette nouvelle stratégie du ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui va s’appliquer pour « certains profils » de patients, vise à « soulager les structures (sanitaires) qui ne peuvent plus accueillir de nouveaux malades ».

De son côté, Le Soleil indique que le Professeur Moussa Seydi « salue la volonté de Macky Sall (pour) le relèvement du plateau technique des hôpitaux ». Poursuivant dans le quotidien national, le chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar, soutient : « Si les praticiens de santé travaillent main dans la main avec le ministère (de tutelle), le président de la République fera le nécessaire pour que des avancées surprenantes puissent être faites au Sénégal dans le domaine de la santé. C’est ma conviction ».

EnQuête fait un focus sur « le plan de l’espoir (pour) l’économie (sénégalaise) sinistrée par la Covid-19 ». Ce journal fait savoir que « malgré les incertitudes, le gouvernement se veut très optimiste pour la relance de l’économie dès 2021. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a présenté hier (mardi) à l’Assemblée nationale le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle » dans lequel on table sur une croissance de 5,7 % l’année prochaine.

Dans L’AS, « Moustapha Niasse vante les mérites de son Assemblée nationale fortement critiquée ». L’ancien Premier ministre, à la fin de la session ordinaire unique de l’année 2019-2020, s’est félicité de « la qualité (du) travail des députés qui, dit-il, malgré la crise sanitaire se sont investis pour participer à l’effort national ».

Enfin, Stades sous le titre « Des Lions trentenaires au Cameroun ? », s’interroge sur les conséquences du report, à janvier 2022, de la Coupe d’Afrique des Nations initialement prévue l’année prochaine.

Cité par ce quotidien sportif, le journaliste spécialisé Salif Diallo affirme : « L’âge idéal pour jouer au football, c’est entre 27 et 29 ans. On risque de subir le même sort qu’en 1992 et 2008 ». Durant ces deux éditions de la plus grande compétition sur le continent, les Lions vieillissants (génération de feu Jules François Bocandé puis celle d’El Hadj Ousseynou Diouf) ont été éliminés en quarts de finale et au premier tour.

A l’issue d’une réunion tenue par visioconférence, hier mardi, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de reporter d’une année la Can en raison de la pandémie qui bouleverse le monde entier.

La fin de l’état d’urgence au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement des nouvelles décisions prises par le président de la République dans le cadre de la gestion de l’épidémie de coronavirus.« Macky Sall décrète la fin de l’état d’urgence et du couvre-feu » à compter de ce mardi 30 juin, annonce Le Soleil. Le quotidien national rapporte les propos du chef de l’Etat qui s’est adressé hier soir à la nation : « Depuis trois mois que nous luttons contre la pandémie de la Covid-19, nous en mesurons pleinement les effets, par les êtres chers perdus, nos malades hospitalisés, notre vie sociale et notre économie profondément perturbées. Malgré toutes ces difficultés, nous devons rester debout, combatifs et compter sur nos propres forces d’abord dans une lutte sur deux fronts (celui de la santé et celui de l’économie) ».

Vox Populi en conclut que « Macky (Sall) lâche le virus pour sauver l’économie ». Pour le chef de l’Etat cité par ce journal, « nous ne pouvons pas laisser au virus nos vies et notre santé. Nous ne pouvons pas non plus lui laisser la vie et la santé de notre économie ».

Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall déconfine l’économie ». Poursuivant, ce quotidien souligne que « le chef de l’Etat, comme attendu, a pris des mesures allant dans le sens de la relance de l’activité économique durement touchée par les (décisions) contre la pandémie de coronavirus. Cela se traduit par une responsabilisation des citoyens dans la lutte contre le virus et un retour à la normale du fonctionnement de l’administration ».

A en croire L’Observateur, « Macky Sall (est) piégé entre deux os ». Et ce journal d’expliquer : « Un discours pour arrêter, un discours pour repartir. Trois mois après avoir mis partiellement à l’arrêt le Sénégal pour des raisons sanitaires, (le président de la République) sonne la relance pour des raisons économiques ».  

De son côté, L’AS indique que « Macky met les Sénégalais devant leurs responsabilités (en déconfinant) le pays et le virus ». Le président de la République n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux citoyens. « Il nous faut redoubler d’efforts dans les attitudes qui empêchent la propagation du virus : se laver fréquemment les mains, respecter la distanciation physique, éviter les rassemblements non nécessaires, limiter les déplacements et porter correctement le masque », dit-il dans ce journal.

Le Quotidien, sous le titre « Le dernier geste barrière », fait savoir que l’ « on s’achemine vers un retour normal à la vie sociale et économique après près de trois mois de lutte contre le coronavirus ayant imposé un certain nombre de restrictions ».

Par conséquent, des présidents de clubs de football « veulent jouer avec le virus », informe Stades. Ce quotidien d’informations sportives précise que « la reprise des championnats de football professionnel revient au cœur des débats à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et à la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP). Si certains présidents louent l’idée, d’autres la trouvent ahurissante et même indécente ».

Enfin, note Sud Quotidien, le chef de l’Etat a annoncé le recrutement entre 2020 et 2021 de « 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé, notamment infirmiers, sages-femmes, ainsi que des personnels de soutien ». En outre, ce journal renseigne que « le gouvernement mettra en place, sur la période 2020-2024, une ambitieuse stratégie de modernisation du secteur de la santé ».

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font principalement l’écho de la déclaration crue de Serigne Babacar Sy Mansour sur la gestion de l’épidémie par le gouvernement.« L’heure est grave » déclare, dans EnQuête, le khalife général des Tidianes (l’une des confréries musulmanes du Sénégal). Ce dernier, qui « n’est pas content » de la gestion de la Covid-19 dans son pays, « a enjoint le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Abdoulaye Diouf Sarr) à organiser une large concertation pour la prise en charge de la maladie ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que le khalife « sermonne » l’Etat. Pour le guide religieux, qui s’est exprimé le 27 juin dernier à Tivaoune (ouest) devant des milliers de fidèles à l’occasion du 3e jour du décès de Serigne Pape Malick Sy, « l’Etat a démissionné ».

Dans Vox Populi, Serigne Babacar Sy Mansour soutient qu’ « un responsable ne démissionne pas face à un drame qui menace son peuple ». Partant de là, il a exhorté les pouvoirs publics à « dire aux Sénégalais qu’il n’y a pas de remède contre cette maladie. Il faut se (protéger) ou mourir ».

Poursuivant, le khalife général des Tidianes estime que « l’Etat est allé au-delà de ses prérogatives en voulant instaurer la distanciation physique dans les mosquées. Ce qui est absurde » puisque « l’Islam exige des rangs serrés dans une mosquée ».

De son côté, L’AS fait savoir que « Serigne Babacar Sy Mansour s’interroge sur la pertinence d’assouplir les mesures de protection au moment où la Covid-19 se propage à un rythme exponentiel dans le pays ».

Pendant ce temps, L’Observateur indique que le président « Macky Sall (fait) face à un dilemme » à 48 heures de l’expiration de la loi d’habilitation assortie de l’état d’urgence. Cité par ce journal, Docteur Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey (centre) explique que « la loi d’habilitation ne peut pas être prorogée, à moins que l’Assemblée nationale vote une nouvelle loi d’habilitation, après avoir été saisie par le président de la République ».

Toutefois, précise le juriste, « si les conditions qui ont (justifié) l’état d’urgence sont toujours là, rien n’empêche au (chef de l’Etat) de le proroger ». En tout cas, à l’hémicycle, des députés ont un avis tranché sur la question. C’est le cas de Mamadou Diop Decroix (non inscrit) qui déclare : « Aujourd’hui, tout le monde constate que la population a levé elle-même l’état d’urgence. Il n’y a pas de raison de solliciter une nouvelle loi d’habilitation ».

Le Quotidien informe que « l’Etat test(e) une autre stratégie » pour le dépistage des cas contacts suivis. Désormais, renseigne ce journal, « seuls (ceux) qui présentent des symptômes et les asymptomatiques jugés vulnérables dont l’âge est supérieur à 50 ans et (ayant) des comorbidités seront testés ».

« Un virage à 360 dégrés » pour Le Quotidien au moment où « à Dakar, la situation liée (à la) Covid-19 nécessite un réajustement de la stratégie pour essayer de couper la chaîne de contamination. (Du 23 au 28 juin, le Sénégal a enregistré) 616 cas positifs et 19 décès ».

Pour sa part, Le Soleil rapporte qu’ « Aly Ngouille Ndiaye sort de sa quatorzaine ». Le quotidien national rappelle que le ministre de l’Intérieur était en « auto-confinement après l’infection au coronavirus d’un membre de son cabinet ».

Dans un message posté sur sa page Facebook et relayé par Le Soleil, Aly Ngouille Ndiaye rassure : « Chers amis, parents et sympathisants, je suis heureux de vous annoncer (que) j’ai effectué (samedi dernier) un test à la Covid-19 qui est revenu négatif ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien affirme qu’avec le décès d’Abdoulaye Sèye Moreau, « le basket perd son pivot ». Premier Africain président de la Fédération internationale de basketball, il est « décédé à 90 ans samedi (dernier) ».

Selon Le Soleil, c’était « un dirigeant hors-pair ». Dans les colonnes du quotidien national, le président Macky Sall a rendu hommage au défunt : « Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils, Abdoulaye Sèye Moreau. Il était un homme pétri d’humilité et d’intégrité ».

La presse sénégalaise passe au crible la gestion du coronavirus

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par les critiques émises dans la gestion de la pandémie de Covid-19 dans le pays.« Capitulation et opacité » sur la gestion du coronavirus, titre EnQuête, soulignant que le Sénégal risque de sortir de cette pandémie avec un système de santé « plus malade que jamais ».

« Les systèmes de santé n’ont pas vu l’argent » et puis « il y a beaucoup de gaspillage dans la qualité de l’investissement », dénoncent certains acteurs. Un autre soutient par ailleurs que « nous continuons la sensibilisation en réadaptant la stratégie ».

En revanche, L’Observateur souligne que « l’argent infecte la gestion des malades du coronavirus », rapportant qu’une réunion de crise s’est tenue au ministère de la Santé qui « a atteint ses limites objectives en termes de finances ». Le journal fait part également des révélations du collectif des médecins de garde sur « leur mauvais traitement ».

Avançant dans ce sujet, L’AS note que « les médecins désertent les malades de Covid » : un mouvement d’humeur constaté à Dalal Jamm et Diamniadio, deux structures de traitement de la région de Dakar.

Par ailleurs, le journal souligne que des patients sont désormais pris en charge chez eux face à « l’explosion des cas de Covid-19 ».

Faisant le décompte macabre, Vox Populi note que « le Sénégal frôle les 100 morts » du coronavirus. Les quatre nouveaux décès enregistrés hier portent le bilan à 98 victimes.

Même si un nombre supérieur de guérisons a été enregistré depuis l’apparition en mars du premier patient, « la barre des 2000 cas actifs (a été) franchie » hier dont 27 cas graves suivis en réanimation. Le journal s’inquiète ainsi de la propagation « dangereuse » de la pandémie au Sénégal « avec son lot de morts ».

Face à cette situation toutefois, Le Quotidien note que le président se trouve devant « deux cas » à résoudre : la loi d’habilitation et l’état d’urgence, qui suscitent des « questions autour d’une prorogation ».

Sur l’approvisionnement en eau à Dakar, le quotidien national Le Soleil salue les « gros efforts de l’Etat en dépit des pénuries ».

Le journal souligne en même temps, que dans le programme des 100.000 logements, « l’Etat sera majoritaire dans la société d’aménagement foncier » et 20% des habitations seront réservés aux Sénégalais de la diaspora.

Après le rappel à Dieu du porte-parole du khalife des Tidianes jeudi, le khalife de Thiénaba, Cheikh Ahmed Tidiane Seck, a à son tour hier vendredi, « rendu l’âme dans le véhicule de son fils », selon L’AS. Pour Le Soleil, « le Sénégal perd un grand érudit ». Serigne Abdou Rahim Seck est intronisé nouveau khalife.

En lutte sénégalaise, ce journal s’intéresse dans un dossier aux lutteurs en fin de carrière. « Après la renommée, la galère pour certaines anciennes gloires », constate-t-il.

Le quotidien spécialisé Record annonce que Sa Thiès, cadet de Balla Gaye 2, est « courtisé par quatre promoteurs » pour affronter Reug Reug, Garga ou Yékini Jr.

En football, le journal revient sur le sacre de Sadio Mané et Liverpool que « les Sénégalais savourent ». Cerise sur le gâteau : « Sadio (est) plébiscité par ses pairs » pour le titre de meilleur joueur de la saison en Premier League.

Par ailleurs, Record pense que le défenseur international Kalidou Koulibaly va se diriger vers Manchester City pour signer un contrat de cinq ans qui va rapporter 51 milliards FCFA à son actuel club italien, Naples.

Plus catégorique, Stades note que le club anglais est « en passe de rafler la mise » devant Liverpool et le rival local Manchester United. City va débourser un montant de « 54 milliards FCFA » plutôt, sur un bail de cinq ans pour le meilleur défenseur de la Série A italienne en titre, estime le journal sportif.

Le décès d’un guide religieux à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement du rappel à Dieu du porte-parole du khalife général des Tidianes, Serigne Pape Malick Sy.« Tivaouane touché au cœur », titre EnQuête, soulignant que le porte-parole des Tidianes s’est éteint à l’âge de 80 ans. Pour le journal, le défunt était « l’élégance, l’éloquence et la pédagogie » personnifiées.

C’est « la sublime voix de Tivaouane (qui) s’est éteinte » selon Vox Populi là où Le Quotidien note que « la voix Sy s’est tue ». Une « foule énorme » étant venue assister à ses obsèques, Serigne Pape Malick Sy repose désormais auprès de son frère Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum.

« L’influence d’Al Maktoum lui avait transmis le virus de la politique », souligne EnQuête.

L’Observateur et L’AS racontent « les derniers instants de Pape Malick Sy ». Alité depuis 72h, il a visité il y a une semaine le mausolée avant de discuter de la mort.

Après « l’émouvant témoignage » du khalife général Serigne Mbaye Sy Mansour, le président Macky Sall l’a qualifié dans Le Soleil d’un « homme d’une exquise courtoisie ». Le défunt religieux fut « le Tidiane intégral », selon le quotidien national, qui rapporte également l’hommage de la communauté musulmane.

Sur l’actualité locale de la pandémie du coronavirus, Libération informe que 1976 malades sont sous traitement dont 24 patients en réanimation et un 94e décès enregistré hier. Par ailleurs, le journal alerte sur le « risque de saturation dans les structures de santé ».

Pendant ce temps, souligne L’Observateur, « les médecins de garde abandonnent les malades du Covid-19 ». Ce sont des étudiants de 7e et 8e année de médecine intervenant dans les centres de traitement, qui ont décidé de se retirer des salles de soins aujourd’hui pour protester contre le non-paiement de leurs primes, explique le journal.

Le Quotidien note que « le virus entre en prison », un premier cas positif enregistré dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

En football, Stades et Record s’accordent tous à reconnaître le statut de « roi d’Angleterre » à Sadio Mané, sacré hier avec son club champion de la Premier League après 30 ans d’attente. C’est après la défaite (2-1) hier soir du dauphin et champion en titre, Manchester City, face à Chelsea, que les choses sont devenues claires pour les Reds.

Ainsi, le Lion devient le « premier Sénégalais champion d’Angleterre » et entre « un peu plus dans la légende ». Revenant sur le parcours, la star sénégalaise souligne que « le chemin était long et parsemé d’embuches ».

Par ailleurs, estime le président de la Fédération de football, Augustin Senghor, le sacre de Sadio Mané représente « une nouvelle page de l’histoire du football sénégalais ».

La quarantaine du chef de l’Etat alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de l’isolement du président Macky Sall après avoir été en contact avec un malade de la Covid-19.« Covid-19 au cœur de l’Etat », titre Libération, soulignant que le Français Emmanuel Macron « annule sa visite au Sénégal prévue mardi » après avoir été au courant de la mise en quarantaine de son homologue sénégalais.

Le journal note par ailleurs que la députée Yéya Diallo est testée positive après avoir participé aux travaux de la commission des lois « qui accueillait la ministre (de la Justice) Malick Sall ».

Plusieurs députés sont sur la liste des « contacts » du ministère de la Santé là où l’ancien ministre Bamba Ndiaye est également « touché ».

Titrant sur la contamination de la députée Yéya Diallo et la quarantaine du président Sall, L’AS qui parle d’une « propagation inquiétante », souligne que trois ministres et près de 40 députés contacts de la députée sont « en observation ». Toutefois, précise le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue : « Il n’y a pas de risque de propagation à l’Assemblée. On a respecté le protocole depuis le début ».

Ainsi « Corona fait des ravages au sommet de l’Etat », estime Vox Populi qui indique que le secrétaire particulier du ministre Aly Ngouille Ndiaye est « emporté par le virus ».

L’Observateur fait des « révélations sur la quarantaine de Macky Sall » en relatant l’histoire du test, le Conseil des ministres et la « peur » au Palais.

Le coronavirus n’épargne pas aussi l’école avec « une rentrée déjà infectée », d’après le journal. Les cours reprennent ce jeudi pour les élèves en classes d’examen, mais un enseignant est testé positif hier à Bignona, dans le sud du pays.

« Une rentrée sous haute surveillance », titre EnQuête, constatant que la réouverture des classes se fait au moment où la Covid « sévit de plus belle ».

Dans Le Quotidien, les syndicalistes du Sames injectent une « piqûre » pour critiquer la gestion du coronavirus au Sénégal. « La cacophonie du gouvernement a conduit à la banalisation de la maladie », a déploré le syndicat de santé. Dans sa « colère froide », écrit EnQuête, le Sames « va demander l’arrêt des missions de prélèvement sur le terrain », ajoute Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier et note que « Macky Sall demande la cartographie intégrale des assiettes foncières » de Diamniadio, Lac Rose et Daga Kholpa. Il a par ailleurs décidé de confier les 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Selon L’AS, ces terres vont servir à « financer » le programme des 100.000 logements.

En fait divers, Libération donne « tous les éléments du dossier » du journaliste Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire d’avortement mais finalement libéré après son interpellation.

Cependant, il est placé « de nouveau sous contrôle judiciaire » après avoir récemment accusé la gendarmerie de détournement de fonds, selon EnQuête. Mais pour Le Quotidien, c’est « prison avortée pour Yérim ».

En football, Stades et Record attendent le sacre de Liverpool de Sadio Mané, ce jeudi. En effet un nul dans le match Chelsea-City de ce soir « suffira » aux Reds pour remporter le titre qu’ils cherchent depuis 30 ans.

La situation de la Covid-19 à la Une dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus.«Le Sénégal franchit le cap des 6000 cas » de coronavirus, titre Vox Populi, soulignant que la capitale Dakar « culmine à plus de 4500 contaminés ».

Libération précise que « le Sénégal a recensé 6034 cas » dont 4585 pour la région de Dakar.

En revanche, le quotidien national Le Soleil note qu’il y a « plus de 4000 infectés guéris ».

Par ailleurs, le syndicat « And Gueusseum » déplore dans Vox Populi « un retard de prise en charge des malades et de suivi des cas asymptomatiques ».

L’AS titre sur la polémique autour du foncier et note que les habitants de « Guéréo déchire(nt) le décret » attribuant des terres en faveur de Decameron à Somone. Un peu plus loin, Le Quotidien souligne que la région de Thiès est « sur de mauvais rails ».

L’Observateur publie son enquête sur Djibril Diallo, « l’homme qui fait des vagues sur le littoral ». Il est le « propriétaire des 2000 m2 sur la corniche dakaroise », renseigne le journal qui raconte « la vraie histoire » de ce diplomate.

Sur un autre sujet, l’expert financier Mouhaled Dia déclare dans le quotidien que « le Sénégal est sous ajustement structurel depuis longtemps ».

EnQuête souligne par ailleurs que « la Covid impose son budget » à la loi des finances rectificative. Le journal note que « l’économie vire au rouge » vu qu’il est attendu un taux de croissance de 1,1% et un déficit budgétaire fixé à 872,8 milliards. Les projections de recettes « s’établissent » à 3144,4 milliards pour 4017,1 milliards de dépenses budgétaires.

En sommaire, le journal reprend la dénonciation de l’opposant Ousmane Sonko sur la violence policière et note que « des écoles (ne sont) pas encore prêtes » pour la reprise des cours prévue demain jeudi.

A propos de la relance de l’économie, le quotidien spécialisé L’info rapporte que « la BCEAO baisse ses taux directeurs ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation du pétrole de Sangomar et souligne que « Woodside maintient ses délais ». Ce faisant, « le premier baril (est) prévu en 2023 ».

En football, Record titre sur le match Liverpool – Crystal Palace de ce soir et se demande si Cheikhou Kouyaté ne va pas « retarder le sacre de Sadio » Mané.

En manchette, le journal revient sur la saison de l’internationale Mamy Ndiaye. « Je pouvais marquer plus que ces 27 buts cette saison », a déclaré l’attaquante du Mans FC, en Ligue 2 française.

Les faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’audition du journaliste Cheikh Yérim Seck, poursuivi dans une affaire d’avortement.« L’étau se resserre », titre EnQuête qui a donné hier l’information à propos de l’audition du célèbre journaliste pour un avortement présumé.

Le journal souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, puis libéré sur convocation aujourd’hui, même s’il a « nié en bloc ».

C’est « une sordide affaire », selon Libération qui donne l’identité de la fille en cause qui, « contrairement à la rumeur » (mineure), est une « commerçante âgée de 29 ans ».

Devant les enquêteurs, rapporte le journal, elle jure que le journaliste lui a envoyé de l’argent pour avorter. Mais Cheikh Yérim Seck conteste être l’auteur de la grossesse et assure que c’était pour l’aider à payer son loyer.

Par ailleurs, Libération dépeint la face « sombre » de l’infirmier Yaya Sow qui aurait joué un rôle dans l’avortement.

L’Observateur s’intéresse aussi à l’affaire et livre « les détails de l’audition » là où Le Quotidien juge plus intéressant de mettre à sa Une la condamnation du chanteur Thione Seck à huit mois ferme.

Poursuivi dans une vielle affaire de faux billets, le père de Waly Seck bénéfice en réalité d’un « vrai billet pour la liberté » vu qu’il a déjà purgé cette peine, selon le journal, ajoutant que son complice écope de 5 ans et un milliard d’amende. Par ailleurs, « le leader de Raam Daan se pourvoit en cassation ».

L’As se rappelle la journée mémorable du 23 juin 2011 lors de laquelle une bonne partie du peuple s’était soulevée contre le régime d’Abdoulaye Wade. Mais « aujourd’hui, le M23 n’est qu’un ombre », fait remarquer le droit de l’hommiste Alioune Tine, un des acteurs de ce moment de démocratie du Sénégal.

Vox Populi fait focus sur « la bombe foncière (qui) menace d’exploser », illustrant par la « répression » et la « colère » de populations à Ngor, Bambilor et Kahone.

Par ailleurs, les universitaires s’engagent « dans la bataille du littoral », rapporte le journal qui constate dans sa manchette, à propos de la reprise des cours dans le sud du pays le 25 juin, que la réalité du terrain « réduit à néant » les propos satisfaits de Mamadou Talla, le ministre de l’Education.

Le Soleil informe que la Banque mondiale a octroyé 225 milliards FCFA au Sénégal, une enveloppe destinée « à l’agriculture et à la gestion des déchets ». Par ailleurs, « l’appui budgétaire de 60 milliards de FCFA sera décaissé en une seule tranche dans les prochains jours », précise le quotidien national.

Dans une interview accordée au Financial Times, le président Macky Sall « prédit un sale temps » vu que « nous serons en récession », reprend L’Observateur, qui souligne que les projets pétroliers sont « retardés de 2 ans ».

En football, le latéral international Saliou Ciss explique dans Stades pourquoi il n’a pas réussi en Ligue 1 française.

Record informe que Manchester United a haussé son offre à 52 milliards pour le défenseur Kalidou Koulibaly là où Rennes précise n’avoir reçu « aucune offre, ni contact » pour son attaquant Mbaye Niang.

Le journal rapporte en même temps « l’hommage du monde sportif » à Badara Mamaya Sène, arbitre international et ancien maire de Rufisque décédé hier lundi.

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

La démission d’Aloyse Diouf et le Coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA traitent essentiellement de la démission surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Aloyse Diouf, aux côtés d’autres sujets liés au Coronavirus.« Aloyse, un cas commentaires », affiche Le Quotidien qui soutient que « la démission-surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé a suscité moult interrogations et commentaires au sein de l’opinion. (Car) ce départ intervient en pleine lutte contre le coronavirus au Sénégal ».

Arguant que cette démission « était une nouvelle inattendue », le journal donne la parole au principal concerné qui déclare : « Il n y a aucun problème entre le ministre de la Santé et moi. Et d’ailleurs, je le remercie profondément pour m’avoir conseillé, pour m’avoir soutenu et avoir béni mon départ ».

L’habitué des points du jour sur la situation de la Covid-19 au Sénégal coupe ainsi court à toutes ces rumeurs qui faisaient état d’une divergence entre son ex-mentor et lui et relayées notamment par Walf Quotidien qui barre sa Une par ce titre : « Un départ, des interrogations ».

Dans les colonnes de Walf Quotidien, Aloyse Diouf détaille en ces termes les raisons de son départ : « Je quitte le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais je reste quand-même dans le secteur de la santé, parce que je devais partir depuis longtemps rejoindre mon poste au niveau de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Mais compte tenu de la pandémie de Covid-19, j’étais obligé de rester pour participer au combat contre cette maladie. Mais, aujourd’hui, le délai qui m’étais fixé est arrivé à termes, je dois partir ».

Sous le titre « les vérités du Dr Aloyse Waly Diouf », L’Observateur donne la parole au désormais ex-numéro 2 du ministère de la Santé qui « revient sur les péripéties de son départ, les critiques de part et d’autre ».

Le même journal informe par ailleurs qu’Aloyse Waly Diouf a été immédiatement remplacé par Alphonse Ousmane Thiaw qui « était jusque-là le conseiller juridique de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) ».

Libération consacre sa parution du jour à l’enchainement macabre dû à la Covid-19 et arbore cette titraille : « Le bilan passe à 79 morts. Plusieurs localités encore touchées, hier. 150 000 nouveaux cas recensés dans le monde en une seule journée. Le chef de l’Oms alerte : +Le monde est entré dans une nouvelle phase dangereuse ».

Malgré cette situation qui devient de plus en plus critique, « des médecins menacent de quitter les centres de traitement de la Covid-19 » à cause du non-paiement de salaires et des primes de motivations, et des mauvaises conditions de travail, signale L’AS quotidien.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se penche sur le déclassement programmé de la forêt de Mbao et parle d’« OPA sur le poumon de Dakar ». A en croire nos confrères, « ce projet va porter l’estocade sur la 2ème ville la plus polluée d’Afrique ».

De son côté, le quotidien national Le Soleil s’intéresse aux violences policières sur les Afro-américains en effectuant une « plongée » dans ce qu’il qualifie de « spirale meurtrière ».

« L’histoire des peuples est traversée par une série de violences. Celles en cours aux Etats-Unis et exercée sur les Afro-Américains (Africains-Américains pour certains) porte les stigmates d’un douloureux cheminement entre les communautés. Des Noirs, victimes d’atrocités policières, en ont payé de leurs vies », font remarquer nos confrères.

La reprise des cours fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent essentiellement de la reprise des cours le 25 juin pour les classes d’examen.« Le calendrier scolaire réaménagé », titre Le Soleil avant de préciser que « le Cfee (est prévu) le 20 août, le Bfem et le Bac en septembre ».

« Pour toutes les classes d’examen, la reprise des cours est prévue le jeudi 25 juin. Classes de terminales, de troisième, de CM2 et d’examens professionnels d’Etat, en plus des élèves maîtres, arrêt des cours le 28 août et examens à partir du 21 août 2020 », détaille, dans les colonnes de Vox Populi, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.

Dans le même journal, M. Talla indique que « pour les classes intermédiaires, les modalités de passage des élèves (…) en classe supérieure seront définies par le sous-comité pédagogique ; les propositions de passage seront faites avant le 31 juillet 2020 ».

Commentant ce réaménagement du calendrier scolaire, Le Témoin parle de « marche à reculons vers le 25 juin » puisque la détermination du ministre se heurte à des « syndicats d’enseignants (qui) trainent les pieds et multiplient les préalables » alors que les élèves, eux, « ne veulent tout simplement pas retourner à l’école ».

Pointant du doigt cette absence de consensus entre les acteurs et la problématique du respect du protocole sanitaire auquel s’ajoute l’hivernage, Le Quotidien alerte sur « les risques d’une reprise », là où Sud Quotidien parle d’« une rentrée à hauts risques ».

« Après la rentrée ratée du 2 juin dernier, l’Etat du Sénégal a décidé, ce mercredi, la réouverture des établissements scolaires pour les élèves en classes d’examen le 25 juin prochain. (…) Mais les mêmes causes risquent à nouveau d’entraîner les mêmes effets si toutes les dispositions ne sont pas prises pour parer à toute éventualité », avertit Sud Quotidien.

Ce dernier signale que « déjà, certains syndicats et le gouvernement sonnent l’alerte et dénoncent le non-respect du +protocole sanitaire+, sans occulter l’hivernage qui a commencé à s’installer dans certaines localités du pays, engendrant même la destruction d’abris provisoires à Kolda (sud) ».

« (…) la volonté de sauver l’année scolaire sera adossée au respect strict, en toute circonstance, du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies (Cnge) », assure dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla.

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur la tension politique, sociale et la gestion du coronavirus et se demande « où va le Macky ? » A en croire le quotidien, « le vent souffle à nouveau sur les braises des tensions sociales ».

« La pandémie de la Covid-19 avait éteint le début d’ébullition du front social, en février dernier, pour laisser place à une solidarité nationale contre la maladie. Alors que la létalité du virus ne faiblit pas, son effet positif sur la sphère politique s’estompe peu à peu et voit les vieilles contestations reprendre le dessus », fait remarquer le journal.

Divers sujets se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA traitent de divers sujets en lien avec le coronavirus aux côtés d’autres sujets.« Le bilan grimpe à 73 morts », barre à sa Une Libération avant de préciser en sous-titre que « 13 décès (dus au coronavirus) ont été enregistrés au Sénégal en l’espace de trois jours ». « En l’espace de 5 jours, le Sénégal a enregistré 17 décès liés à la Covid-19, soit en moyenne plus de 3 décès par jour », renchérit L’AS quotidien.

Ce dernier donne ensuite la parole à l’infectiologue, Dr Daouda Thioub qui explique que « L’augmentation du nombre de morts était prévue dès le début, parce que plus le nombre de cas augmente, plus le nombre de décès augmente. C’est une courbe qui suit le nombre de cas ».

Plus en détails, L’Observateur fait des « révélations » sur cette hausse des morts du coronavirus et écrit : « Avec presque 30 morts à domicile depuis le début de la pandémie au Sénégal, la stigmatisation est en train de pourrir la vie aux autorités médicales et d’emporter la vie des malades qui, par peur d’être indexés, eux et leurs familles, préfèrent rester à la maison jusqu’au dernier moment. Une situation qui a favorisé le nombre de morts ces dernières 96 heures ».  

Sous le titre « Le virus infecte les couples », Le Quotidien revient sur cette autre conséquence néfaste de la Covid-19 qu’est l’augmentation des cas de divorce à Dakar et soutient que « Le nombre de cas de séparation (a été) multiplié par 6 » depuis le début de la pandémie et que « Les jeunes couples (sont les) plus impactés ».

Sur un tout autre sujet, La Tribune revient sur l’ouverture des classes d’examen prévue le 25 juin et titre : « Macky +macronise+ ses décisions ». Dans ses colonnes, le journal se demande s’il s’agit de « coïncidence ou (de) mimétisme (car) les décisions (prises par les deux présidents) se suivent et se ressemblent ».

Qu’il s’agisse du déconfinement ou de l’assouplissement de l’Etat d’urgence, c’est « la même rhétorique », affirme le journal qui fait remarquer que l’ouverture des classes est prévue pour le 22 juin en France.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet extraordinaire virtuel sur la solidarité contre la Covid-19 et arbore ce titre : « L’Afrique et la Chine solidaires ». Dans ses colonnes, le journal informe que « Le Président Macky Sall a plaidé encore pour un allègement conséquent de la dette publique africaine ».

Le chef de l’Etat sénégalais avait été le premier à demander une annulation de la dette publique des pays africains afin que ces derniers puissent consacrer leurs ressources à la lutte contre la pandémie du coronavirus et aux conséquences qui en découleraient.

Sud Quotidien revient de son côté sur la pénurie d’eau qui frappe la capitale sénégalaise et affirme que « L’Etat est en rade ». « Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue », déplore le journal.

Le morcellement de la forêt classée de Mbao (Dakar) inquiète L’AS quotidien qui soutient que « (…) le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall et le maire de Pikine Abdoulaye Timbo sont pointés du doigt » dans cette sombre histoire de foncier qui défraye la chronique à Mbao.

Dans sa rubrique « Tel Quel » qui occupe sa Une du jour, le quotidien EnQuête consacre un portrait au Garde des Sceaux, Me Malick Sall et affiche : « L’homme du sérail ».

« Avec plus de 35 ans de barre, Maitre Malick Sall aurait pu être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à la tête du département de la Justice. Pour beaucoup, il s’est plutôt révélé comme un homme clivant et partisan », notent nos confrères.

La hausse des cas de décès liés à la Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus dont la hausse des cas de décès.« Il est difficile de croire que la pandémie du coronavirus a été maitrisée au Sénégal avec le nombre de décès qui ne cesse d’augmenter. En 15 jours, 28 décès ont été enregistrés, plus que le nombre de décès notés entre les mois de mars et avril où on était à 9. A ce rythme, le mois de juin risque d’être plus macabre que mai avec 39 décès », soulignent nos confrères du Le Quotidien, d’où ce titre qui barre la Une du journal : « Juin mortel ».

Sous le titre « Le corona fait 10 morts en 48h », Vox Populi estime que « Le nombre de décès (lié à la pandémie) prend l’ascenseur ». « Après les 4 décès de la veille, le ministère de la Santé a annoncé, hier, 6 nouveaux cas décès » portant le bilan total à 70 morts en trois mois, détaille le quotidien.

« En huit (8) jours, le virus a tué 18 personnes et infectés 819 autres », renchérit L’Observateur avant de donner la parole à l’infectiologue Manga Noël Magloire qui déclare : « Il faut un effet d’électrochoc avec 50 décès par jour pour un éveil de conscience ».

Le même journal déplore par ailleurs le contournement de l’interdiction de rassemblement et arbore ce titre : « Le virus en fête… à Dakar ».

« Malgré l’arrêté du ministère de l’Intérieur et la flambée des cas positifs, certains Dakarois continuent d’organiser des cérémonies familiales et fêtes privées qui ne sont soumises à aucune des mesures de prévention contre le covid-19 édictées par les autorités médicales. Ils se rassemblent pour fêter mariages, baptêmes ou funérailles, offrant ainsi l’occasion au virus de se propager », fustigent nos confrères.

La Tribune consacre sa parution du jour aux conséquences de l’assouplissement de l’état d’urgence qui a été « suivi de relâchement » et arbore cette titraille : « Les dégâts reprennent à Dakar. Plusieurs cas d’agression signalés ; des accidents mortels ; Regroupements sans mesures barrières ; Embouteillages monstres ; Attention à certains scootéristes ».

Parlant des répercussions de la pandémie de la Covid-19 dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, soutient que « Le Sénégal va éviter la récession grâce aux mesures prises par le Président de la République dans le cadre du Programme de résilience économique et social (Pres) ».

L’AS quotidien s’intéresse pour sa part à ce qu’il qualifie de « Silence détonnant de l’Assemblée » nationale dans la gestion du coronavirus et la polémique sur le foncier.

« Même s’ils étaient indexés de ne pas représenter le peuple, les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. En temps normal, leurs préoccupations et autres sollicitations en Commission comme en plénière faisaient écho dans l’espace public. Mais la déclaration de l’état d’urgence suivi du vote de la loi d’habilitation semble avoir douché leurs ardeurs », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se focalise sur la reprise des hostilités en Casamance (sud) et titre : « L’armée pilonne les rebelles ». A en croire le journal, « les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées, très tôt, hier matin, par des détonations d’armes lourdes (car) l’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane ».

Cette riposte des Forces armées fait suite à la mort de deux des leurs au cours des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans cette zone de la commune d’Adéane, mais aussi pour lutter contre les trafics illicites de bois et les bandes armées qui écument la zone.

Sous le titre « Sen’Eau assoiffe Dakar », Sud Quotidien revient sur la pénurie d’eau qui frappe certains quartiers de la capitale sénégalaise et affirme que la société de  gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine « se cache derrière un concours de circonstances » pour justifier le problème.

Les quotidiens sénégalais se sont en outre intéressés à l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck suite à sa sortie sur l’affaire du détournement de fonds à la société immobilière BatiPlus.

A ce propos, L’Observateur informe que « Les organisations de presse s’érigent en bouclier du journaliste », là où L’AS quotidien signale que « La Presse (est) débout pour le libérer ».

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.