Congo : L’ambassadeur des Etats Unis rencontre les Lycéens à Brazzaville

Todd Haskell a échangé à Brazzaville avec les quatre lycéens qui prendront part au Programme de Leadership pour la Jeunesse Panafricaine (PAYLP).

Told Haskell, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo a échangé ce début de semaine avec les Lycéens qui prendront part au PAYLP qui se tiendra ces grandes vacances. L’objectif de la rencontre était de préparer les futurs participant à être prêts pour ce rendez-vous qui se déroulera en terre américaine.

Ainsi, durant trois semaines aux Etats unis, ces lycéens âgés de 15 à 18 ans recevront des compétences lors des formations qui les aideront à s’affirmer en tant que futurs leaders. Les activités du programme incluent : l’éducation civique, le développement du leadership chez les jeunes, l’engagement communautaire, et l’entrepreneuriat. Les lycéens de plusieurs pays Africains prennent part au programme.

Si on s-en tient au calendrier du Programme de Leadership pour la Jeunesse Panafricaine (PAYLP), les participants prendront part à des ateliers sur le leadership et le volontariat, à des visites des communautés, des formations interactives, des présentations, des visites dans les écoles secondaires.

Six Congolais intègrent le programme américain Yali 2018

Ils ont été présentés ce 2 mai à Brazzaville par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell a présenté ce mercredi 2 mai à Brazzaville les heureux bénéficiaires du programme Yali 2018. Ces 6 Congolais sélectionnés pour participer au programme initié par l’ancien président Barack Obama séjourneront aux Etats-Unis pour une série d’échanges dans divers domaines cadrant avec leurs projets respectifs.

Pendant six semaines, ils participeront en compagnie d’autres jeunes leaders du continent africain aux cours universitaires et à des formations en leadership axées sur les problématiques propres au développement de l’Afrique.

« J’ai remarqué que la jeunesse cesse de rêver de grandes réalisations. Elle ne pense plus qu’à aujourd’hui et moins à ce que sera demain. Je déplore cette attitude et je veux la briser. J’aimerais, non seulement, rappeler aux jeunes qu’ils ont le droit de rêver car, par ces rêves ils transformeront en bien la vie de beaucoup de gens à travers le monde, mais aussi leur donner les moyens d’y parvenir, en mettant en place une structure de formation en chaîne qui va se perpétuer de génération en génération », a déclaré le Dr Chelsea Jane Bango, une des bénéficiaires du programme.

Depuis son lancement officiel en 2014 en Afrique du Sud, le Yali a formé prés de 1000 africains ! L’objectif pour tous étant de mettre leurs compétences en pratique pour renforcer les institutions de leurs pays distinctifs.

Pour rappel, le premier programme Yali a eu lieu en 2010 avec la participation de cent quinze jeunes africains qui ont pris part à un séminaire de trois jours aux Etats-Unis.

Zones économiques spéciales: l’ambassadeur des Etats-Unis s’imprègne du projet

Le ministre de tutelle, Gilbert Mokoki, a conféré le 8 février, à Brazzaville, avec Todd P. Haskell sur les privilèges accordés aux entreprises désireuses d’investir dans le domaine.  

« Nous avons parlé des Zones économiques spéciales (ZES) et de la façon dont des investisseurs américains peuvent y investir. Nous avons aussi échangé sur l’Agoa, un programme américain qui donne des préférences aux sociétés africaines d’exporter aux Etats-Unis », a indiqué Todd P. Haskell.

 « Nous entendons travailler sur les possibilités devant permettre d’augmenter les relations commerciales entre les deux pays. La chose la plus importante, c’est que les investisseurs américains sachent la manière dont fonctionnent les ZES », a-t-il ajouté.

Le Congo a prévu de créer quatre ZES en vue de diversifier son économie. Ainsi, les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso ont été retenues pour accueillir ces zones.

« L’avantage des zones économiques, c’est que ce sont des lieux où s’appliquent les régimes spéciaux avec beaucoup d’avantages fiscalo-douaniers et des facilités en matière d’installation. C’est ce qui pourrait attirer les investisseurs américains, parce que les zones économiques ont pour vocation d’attirer les investissements directs étrangers », a expliqué, pour sa part, Gilbert Mokoki.

La ZES de Pointe-Noire est la première qui verra le jour dans le pays avec l’appui technique et financier de la Chine. Selon Gilbert Mokoki, les entreprises intéressées à s’installer dans la ZES peuvent appartenir à n’importe quel pays.

« Nous avons, par exemple, une entreprise congolaise qui s’est prononcée pour la production de l’électricité à base du gaz dans la ZES de Pointe-Noire. Cette zone n’est pas réservée seulement aux Chinois », a-t-il précisé.