Fin COP 27 : la résolution finale adoptée par consensus

La COP27 s’est terminée dimanche à l’aube après avoir adopté un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique.

 

Après des négociations longues et difficiles qui ont largement débordé du calendrier prévu, la COP27 s’est terminée dimanche à l’aube après avoir adopté un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais sans nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre.

« Ça n’a pas été facile » mais « nous avons finalement rempli notre mission », a relevé son président, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri.

Deux textes principaux ont été adoptés à Charm el-Cheikh, en Egypte : une déclaration finale appelant à une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre en réaffirmant l’objectif de contenir le réchauffement à 1,5°C, et une résolution sur la compensation des dégâts causés par le changement climatique subis par les pays vulnérables.

C’est ce qu’il y a à retenir de la COP 27 qui a mis la clé sous le paillasson dimanche 20 novembre à l’aube. Bien que critiquée par certaines parties comme n’étant pas assez ambitieuse, la résolution finale de la COP27 aura cependant été adoptée par consensus après une dernière journée marathon de négociations serrées.

De nombreux pays dénonçant un recul sur les ambitions définies lors de précédentes conférences et sans ambition nouvelle par rapport à la COP de Glasgow en 2021, la déclaration rappelle le besoin urgent de réductions des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Elle réaffirme l’objectif de l’Accord de Paris de contenir l’augmentation de la température moyenne nettement en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C. Enfin, elle appelle à accélérer les efforts vers la réduction progressive de l’utilisation du charbon sans capture (de CO2) et la suppression des subventions inefficaces aux combustibles fossiles. Et bien sûr à accélérer les transitions propres vers les énergies renouvelables.

Notons que plusieurs pays auraient souhaité une mention de la réduction de l’utilisation du pétrole et du gaz, et pas uniquement des subventions. Quant au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, il a regretté le manque d’ambition de la COP27 pour « drastiquement réduire les émissions ».