Brazzaville : Marlène Tchibinda victime des violences conjugales est revenue de la mort

Elle est sortie de la phase critique après une agression à la machette de son époux depuis porté disparu, Marlène Tchibinda Binta reste internée à l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo.

Elle est désormais une attraction, symbole des violences faites à la femme, tant le cas de cette miraculée, par-delà l’émotion suscitée par son agression, a fait prendre conscience à nombre de ses concitoyens, de ces violences à l’évidence criminelles, que rien ne peut justifier, dont sont victimes les femmes congolaise.

De la fenêtre de sa chambre, Binta mesure l’élan de cœur suscité par son agression et la compassion de tous ceux qui viennent lui témoigner de leur soutien.

Alors qu’elle restait couchée, Binta peut désormais se redresser et saluer ses visiteurs massés à la fenêtre de sa chambre, d’un signe de sa main gauche, tandis que la main droite sérieusement mutilée et au bandage imposant, reste immobile.

Pour Binta, le pire est passé, même si sa vie durant, elle vivra avec des incapacités physiques, conséquences de ses blessures. Mais combien sont-elles, ces femmes qui n’ont pas eu la chance de survivre aux coups portés par leur bourreau d’époux.