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Ethiopie : Les belligérants vont discuter désarmement à Nairobi

Les parties belligérantes en Éthiopie vont se rencontrer dans la capitale kényane, Nairobi, lundi afin de tracer la voie à…

Les parties belligérantes en Éthiopie vont se rencontrer dans la capitale kényane, Nairobi, lundi afin de tracer la voie à suivre pour le processus de désarmement qui faisait partie d’un récent accord de paix conclu en Afrique du Sud.Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) s’acheminent vers un nouveau palier après leur accord pour une trêve dans le conflit qui les oppose depuis deux ans dans le nord.

Le chef d’état-major des forces de défense éthiopiennes, le maréchal Berhanu Jula, et le chef du TPLF, Tadesse Worede, négocieront sur la manière de désarmer les rebelles qui mènent depuis deux ans un conflit avec les troupes du gouvernement fédéral.

Redwan Hussien, conseiller en sécurité auprès du Premier ministre, qui dirigeait la délégation éthiopienne lors des pourparlers de paix en Afrique du Sud, a déclaré que les deux chefs militaires avaient déjà eu une conversation téléphonique sur la manière de procéder après l’annonce de l’accord.

Les modalités de la prochaine étape devraient être discutées autour d’une table à Kenya sans qu’on sache les raisons du choix de ce pays alors que les deux dirigeants auraient pu se rencontrer en Éthiopie.

Le 2 novembre dernier, le gouvernement éthiopien et le TPLF ont conclu un accord qui a mis fin à deux années d’un conflit sanglant qui a fait des dizaines de milliers de morts et chassé plus de deux millions de personnes de leurs foyers.

Les groupes rebelles ont renoncé à leur revendication d’un pouvoir gouvernemental indépendant. En vertu de l’accord, la région du Tigré sera placée sous administration transitoire jusqu’à la tenue d’élections régionales organisées par le Conseil électoral national d’Éthiopie.

En principe, les rebelles ont également accepté la création d’une force de défense nationale unique dans le pays et ont reconnu les droits constitutionnels de la force de défense nationale éthiopienne à être déployée partout dans la région du Tigré.

Mekelle, qui abrite le siège du gouvernement régional, doit passer sous le contrôle des forces fédérales avec effet immédiat.

Les militants de l’ethnie Tigré basés dans la diaspora rejettent l’accord et font pression sur le TPLF pour qu’il y renonce.

D’autre part, les Éthiopiens, y compris ceux qui vivent dans la région du Tigré, ont exprimé leur soulagement de voir le conflit prendre fin.

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