Fête du travail : Firmin Ayessa revient sur les avancés dans les domaines du travail et de la sécurité sociale

A l’occasion de la célébration de la fête du travail, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa a fait une déclaration.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a célébré jeudi 01 mai, la journée internationale du travail. A la veille de cette célébration, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa a fait une déclaration dans laquelle il est revenu sur les avancées enregistrées dans les domaines du travail et de la sécurité sociale au Congo.

Firmin Ayessa note comme avancées la signature en 2023 avec l’Organisation internationale du travail (OIT) du Programme de promotion du travail décent (PPTD 2023-2026) dont la mise en œuvre connaîtra un bond à la fois quantitatif et qualitatif ces dernières années . Le ministre d’Etat a aussi cité la loi n° 48-2024 du 30 décembre 2024, portant sur l’harmonisation de l’âge d’admission à la retraite entre les agents civils de l’Etat et les travailleurs relevant du code du travail, ainsi que le décret n° 2024-2762 du 20 novembre 2024 fixant le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti qui est passé de 50 400 à 70 400 FCFA. Ceci avec un impact très positif que les parties dans l’entreprise et établissements s’emploient aujourd’hui à capitaliser.

Autre avancée, « Au plan de la sécurité sociale, je m’en voudrais de ne pas évoquer l’opérationnalisation de la Caisse d’assurance maladie universelle qui entre résolument dans sa phase pratique. De même que la signature, il y a quelques jours seulement, d’une convention entre la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse de retraite des fonctionnaires, destinée à faciliter la prise en charge des retraités ayant cotisé dans les deux caisses pendant leur vie professionnelle », a cité Firmin Ayessa.

L’édition de cette année 2025 avait pour thème « Œuvrer pour la paix et la stabilité afin de favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale ». Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale a rappelé que le thème de cette édition résonne, à l’évidence, avec les politiques nationales en cours en République du Congo.

Congo : deux ans d’emprisonnement ferme pour des marchands de peau de panthère

Le Tribunal d’instance d’Owando a condamné mardi 29 avril, deux commerçants de peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin.

 

Dany Ngassaki et Lévy Elombo écopent de deux ans d’emprisonnement ferme et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) FCFA. Ils sont accusés détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin. Ils verseront également à l’Etat congolais une somme d’un million FCFA pour dommages et intérêts.

Âgés de plus de quarante ans, les deux hommes avaient été interpellés, le 24 février dernier, à Owando dans le département de la Cuvette, par les services habilités pour plusieurs délits et cas de flagrance notamment détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, trophées d’espèces animales intégralement protégées par la loi en République du Congo.

Dany Ngassaki et Lévy Elombo avaient été arrêtés alors qu’ils revenaient de la ville de Makoua avec ces produits de faune dont l’objectif était de les vendre à Owando. Ils ont comparu les 7 mars, 20 mars et 17 avril 2025 au Tribunal de grande instance d’Owando. Au cours des audiences, ils reconnu les faits qui leur étaient reprochés, à savoir l’abattage d’une panthère et d’un pangolin géant, la détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées de ces deux espèces animales intégralement protégées, notamment la peau de la panthère et les écailles du pangolin géant.

Congo : tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo

C’est dans la capitale politique du Congo que les présidents de la République du Congo et de la Guinée Bissau ont eu un échange mercredi 30 avril 2025.

 

Les échanges entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo ont porté sur la mise en œuvre des accords de coopération signés entre leur pays, lors de la dernière visite du président congolais à en Guinée Bissau.

Les deux chefs d’Etat ont échangé sur les questions de sécurité qui touchent la sous-région. Ils ont profité de l’occasion pour se féliciter l’adoption par les Nations unies de la résolution sur l’afforestation proposée par le président Denis Sassou N’Guesso à la 27e conférence annuelle de cette organisation sur le climat (COP 27) tenue en 2022 à Sharm El-Sheik, en Egypte.

Rappelons que, la Guinée Bissau et le Congo entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Cette coopération est régie par l’accord-cadre signé en janvier 2022, à Bissau, qui permet aux deux pays de raffermir leurs liens, et a pour vocation de favoriser les accords sectoriels dans plusieurs domaines.

Pointe-Noire : Journée mondiale de la santé et sécurité au travail : TBC dépasse le seuil de 2000 jours sans accident avec arrêt de travail

Le 30 avril 2025, à l’occasion de la journée mondiale de la santé et sécurité au travail, les Terminaux du Bassin du Congo (TBC) ont annoncé avoir dépassé le seuil de 2000 jours sans accident avec arrêt.

 

L’entreprise a aussi sensibilisé les collaborateurs sur le thème : « n’attends pas l’accident, interviens avant ». 38 personnes ont participé à cette sensibilisation, personnel permanent et sous-traitant compris.

Une occasion pour Ernych KIBA NGASSAY, Superviseur HSE, d’aborder un maximum de cas pratiques liés aux métiers administratifs et opérationnels. Ceux-ci démontrent la nécessité d’inspecter quotidiennement les outils de travail, être proactif et remonter toute situation dangereuse autour de soi. En un mot, s’impliquer davantage pour un environnement de travail sûr et sain.

“Grâce à l’appropriation des règles HSE au sein de nos équipes, nous avons dépassé le seuil de 2 000 jours sans accident avec arrêt de travail. Ce qui fait de notre site un havre de sécurité et sûreté pour nos équipes. Nous continuons à sensibiliser nos collaborateurs à ne pas baisser la garde” précise Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général Adjoint TBC.

Engagés dans une politique de modernisation du Port de Brazzaville, les Terminaux du Bassin du Congo (TBC) y assurent les opérations de manutention et d’acconage. L’entreprise met l’humain au centre de ses activités et veille au bien-être des collaborateurs tout en les responsabilisant sur les aspects santé et sécurité au travail. Grâce à la mise en œuvre de la politique du groupe, les collaborateurs sont plus impliqués, plus inclusifs et plus engagés.

Conseils utiles pour le jeu responsable : qu’est-ce qu’une bankroll et comment la gérer ?

Dans les paris, le concept de « bankroll » désigne un certain montant alloué spécifiquement aux paris. Ce n’est pas un salaire ni des économies, c’est de l’argent dédié spécialement au divertissement. Il s’agit d’un budget de jeu séparé qui vous permet de jouer confortablement et avec plaisir, sans vous sentir stressé.

 

Des limites financières aussi claires aident à éviter les décisions impulsives et à améliorer la qualité du jeu. Une bankroll permet de contrôler vos ressources : c’est un outil pour une approche consciente qui fait du jeu une partie de la vie, et non l’inverse.

Comment déterminer votre bankroll idéale ?

La règle principale : n’utilisez que l’argent qui n’est pas impliqué dans des dépenses importantes. Les paris sont un divertissement et non une source garantie de profit.

Établissez un budget mensuel

Soustrayez les dépenses obligatoires (loyer, nourriture, transport)

Divisez le reste : 10 à 15 % – c’est votre « zone de confort » pour le jeu

Conseil : suivez vos dépenses dans un tableau de calcul ou une application pour vous aider à mieux comprendre vos habitudes.

Des formules qui fonctionnent

Formule de bankroll :

Bankroll = 10 % de revenu libre

Par exemple : à partir d’un solde restant de 5 000, vous allouez 500 – c’est un montant sûr pour parier.

Formule de pari :

Mise = 1 à 5 % de la bankroll

Avec une bankroll de 500, il est judicieux de miser 5 à 25. Cela vous permet de jouer plus longtemps et avec plus de confiance.

Comment adapter votre bankroll à votre style de jeu ?

  •  Flat est une stratégie stable dans laquelle chaque pari est du même montant (par exemple, 3 % de la bankroll).
  •  Martingale est une stratégie à haut risque. Cela nécessite une compréhension approfondie et une approche prudente.
  • Paris à long terme – réservez une partie de votre bankroll, car le remboursement n’est pas immédiat.

Comment contrôler sa bankroll au quotidien ?

  • Créez un portefeuille séparé pour le jeu
  • Fixez tous les paris – manuellement ou dans des applications spéciales
  • Gardez vos propres statistiques et analysez les résultats chaque semaine
  • Utilisez les outils d’autocontrôle disponibles sur les plateformes modernes, notamment les limites de dépenses et la consultation de l’historique des paris.

1xBet propose de nombreuses fonctionnalités et outils pratiques pour l’auto-surveillance et l’analyse, et la marque mène actuellement un projet éducatif sur le betting responsable, 1xBalance, qui aide les joueurs à mieux comprendre leurs habitudes de jeu et à maintenir un équilibre sain entre le jeu et la vie.

Initiatives éducatives : 1xBet soutient le jeu responsable

Le jeu intelligent est un style que les joueurs du monde entier recherchent. 1xBet, en tant que marque socialement responsable, met en œuvre le projet #1xBalance pour aider les joueurs à mieux se comprendre et à jouer avec contrôle.

  • Un test interactif aidera à évaluer le niveau de maîtrise de soi
  • Des supports pédagogiques vous apprennent à gérer votre budget et à éviter les erreurs
  • La campagne SMM délivre des messages à travers des conseils, des histoires et des expériences d’autres joueurs
  • Les formats visuels (infographies, vidéos, affiches) rendent le sujet accessible et compréhensible

Parier de manière responsable n’est pas une restriction, mais une liberté. La liberté de jouer en toute confiance, en connaissant vos limites.

La bankroll est une compétence qui procure du plaisir

La bankroll n’est pas seulement une question de chiffres, c’est aussi une question de discipline mentale. Plus tôt vous le formerez, plus votre jeu sera confortable et positif.

Rejoignez le projet #1xBalance, suivez tout sur les réseaux sociaux de la marque et jouez de manière responsable avec 1xBet !

 

Congo : adoption d’une résolution pour augmenter la superficie végétale mondiale

Les Nations unies ont adopté, le 16 avril, une résolution sur la décennie mondiale de boisement et de reboisement.

 

C’est à la suite d’une proposition de la République du Congo que les Nations unies ont adopté une résolution sur la décennie mondiale de boisement et de reboisement. En vue de renforcer la couverture végétale mondiale et lutter efficacement contre les changements climatiques, l’initiative vise à augmenter, entre 2027 et 2036, la superficie végétale mondiale de 4%. Le gouvernement Congolais a confirmé l’information jeudi 24 avril 2025.

La stratégie pour atteindre cet objectif est en cours d’élaboration. « Il est temps de prendre déjà l’alternative de créer des forêts artificielles, afin que nous puissions décliner cette tendance qui va vers la déforestation et la dégradation des écosystèmes», a déclaré Rosalie Matondo est la ministre congolaise de l’Économie forestière.

L’afforestation consiste à planter des arbres dans des zones non forestières. L’initiative prévoit par exemple de boiser les zones de savane dans le monde.

Congo : la 7e édition du Festival Maloba a ouvert ses portes

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année depuis sept ans, a au programme des spectacles et un partage.

 

Le festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) s’est ouvert lundi 28 avril à Brazzaville. Cette septième édition a pour thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ».

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année, va se dérouler en six jours au cours desquels il y aura des spectacles et des moments de partage. Ces spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto.

La représentation du théâtre national du Cameroun invité d’honneur, donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Congo : plusieurs quartiers de Brazzaville n’ont pas d’électricité

Les coupures d’électricité constatée ces trois derniers jours dans certains quartiers nord de la capitale sont les conséquence d’un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de Très haute tension (THT).

 

Nkombo, Massengo, Djiri, Ngamakosso, Jacques Opangault, le marché Talangaï et la commune de Kintélé sont privés d’électricité depuis le 27 avril 2025. . Selon la Société énergie électrique du Congo (E²C), cette situation est causée par l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 27 avril au poste THT de l’arrondissement 9 de Djiri.

« Suite à un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de THT de Djiri, la direction de l’exploitation Brazzaville-Pool informe son aimable clientèle que des perturbations dans la desserte seront observées…Cependant, des équipes d’intervention de ladite société sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour remédier rapidement à cette situation dans un délai raisonnable », précise le communiqué de la société E²C publié le 28 avril.

La société E²C sollicite l’indulgence des usagers pour le désagrément et les rassurer que la desserte en électricité reprendra son cours normal dès la fin des travaux.

Cette situation vient s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et aux baisses de tension observées depuis quelque temps par les habitants de la capitale du Congo.

Congo : le Fasuce entend construire au moins dix centres multimédias cette année

C’est l’un des objectifs à atteindre du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce).

 

Le Comité du Fasuce s’est réuni, le 28 avril à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion de dresser le bilan 2024-2025 et fixer les priorités pour les douze prochains mois. Comme objectif à atteindre, le Fasuce projette de construire au moins dix centres multimédias cette année dans les zones blanches, pour assurer l’accès à internet aux habitants.

Autres objectifs du comité du Fasuce, atteindre à terme 100 sites connectés, ce qui représente 5% de la population congolaise. Concernant le budget, le fonds entend mobiliser 1% des chiffres d’affaires des opérateurs, afin de pouvoir répondre à ces priorités définies par le gouvernement. D’après le président du comité du Fasuce, Luc Missidimbazi, le fonds compte impacter davantage les communautés autochtones et les personnes vulnérables.

Pour ce qui est de son bilan, Au cours des trois dernières années, le fonds a permis la connexion de 200 sites sur l’ensemble du pays, la création d’une vingtaine de centres-multimédias et la construction d’une cinquantaine de bibliothèques.

« Avec l’appui des opérateurs qui sont des partenaires, nous sommes en train de réaliser la vision du chef de l’État, ce qui n’est pas négligeable au vu de l’impact sur la population […] Les jeunes sourds de Brazzaville, par exemple, ont bénéficié d’une formation en numérique au centre multimédia, avec un contenu adapté à leur besoin. Dans la Likouala, nous avons mené des opérations pour installer des nouveaux sites auprès des communautés autochtones », a laissé entendre Luc Missidimbazi.

Congo : un rapport pointe du doigt les faux médicaments

Le document est rédigé par Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie.

 

Selon le rapport, les conditions de conservation des médicaments de la rue sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur.

Dans le rapport, sur le plan social, les vendeurs de ces produits exercent dans l’illégalité. Ces vendeurs interfèrent dans la profession des pharmaciens. En outre, le nom « doc » crée une sorte de dévalorisation du métier de pharmaciens ; la vente inopinée favorise la délinquance juvénile par l’accès aux drogues type Tramadol (très consommé par les adolescents). La majorité de ces produits est alimentée par un laboratoire indien et ils proviennent clandestinement de la République démocratique du Congo.

Sur le plan économique, le rapport démontre également que parfois il s’agit de bons médicaments à coût moindre, illégalement fournis par des laboratoires et pharmacies locaux ou des délégués médicaux. L’interdiction formelle d’exercice de vente de ces produits peut poser des problèmes