Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La journée mondiale de la liberté de la presse, le déconfinement, la situation pandémique au Maroc et le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Revenant sur la célébration, dimanche 3 mai, de la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse, +l’Opinion+ écrit qu’au vu de la situation actuelle marquée par le confinement, célébrer est un bien grand verbe.

Sous le titre « Sale temps pour la presse », la publication souligne que dans un contexte difficile pour tout le monde et spécialement pour le secteur de la presse, la survie d’un grand nombre de publications est plus que jamais menacée, en raison du tarissement des ressources publicitaires et de l’effondrement des ventes de journaux.

Évoquant les fins de mois difficile et l’incapacité de s’acquitter des engagements familiaux, des frais de scolarité des enfants et des traites bancaires, le journal note que dans cette ambiance où tout un chacun pense avant tout à sa survie matérielle, le risque de pression, d’influence, de censure et donc de complaisance n’a jamais été aussi grand.

Abordant la possible opération de déconfinement, +Al Bayane+ souligne qu’il y a « du pain sur la planche pour le Maroc qui se devra fortement de s’attaquer aux retombées pandémiques, avec les mêmes charges d’entrain et d’engouement, imprégnées dans une solidarité et un dévouement hors pair ».

En attendant, le journal fait remarquer que le confinement semble être en passe de lasser et, à la longue, agacer les citoyens dans leurs domiciles, notant que les tentations de l’air extérieur sont, de plus en plus excitantes, après un mois et demie de privation. Dans notre pays, les gestes barrières sont sacrés pour préserver la vie des populations, avant toute autre considération, poursuit-il, ajoutant qu’on est durement frustré de se voir ôter les plaisirs des randonnées nocturnes, pendant ce mois sacré du Ramadan et des veillées entre amis, à siroter du café cassé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le taux de rémission du Covid-19 a atteint 26.6% de l’ensemble des contaminations, tandis que le taux des décès reste stable à 3.7% contre un taux mondial de 7%.

Cité par le quotidie, le spécialiste des maladies infectieuses, Pr Abdelfattah Chakib, a indiqué que la situation pandémique au Maroc est sous contrôle malgré certains rebonds par moments.

Le degré de maîtrise de la situation est mesuré principalement par le nombre de lits de réanimation non occupés dans tous les hôpitaux du Royaume, a-t-il expliqué, précisant que seuls 3% des lits de réanimation sont utilisés pour le moment, ce qui représente un taux très faible vu le nombre de cas de contaminations.

Sur un autre +Le Matin+ indique que le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader a affirmé avoir demandé le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue de concertations avec les acteurs concernés.

« Au regard des circonstances particulières que traverse notre pays sur fond d’état d’urgence sanitaire, j’ai décidé de demander au Chef du gouvernement et aux membres de la commission ministérielle compétente de repousser les travaux sur le projet de loi 22.20 jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue des concertations nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés », a souligné le ministre.

Une telle démarche, a-t-il expliqué, « émane de notre souci de faire en sorte que la version définitive du projet soit en conformité avec les principes constitutionnels pertinents et qu’elle puisse consolider les acquis de notre pays en matière des droits de l’Homme ».

Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Déconfinement, politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le déconfinement, le rôle des partis politiques et l’impact du Coronavirus sur l’économie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit qu’au Maroc, aux derniers chiffres, le taux de contagiosité du virus est inférieur à 1, ce qui constitue la preuve tangible que le confinement fonctionne.

Le peuple marocain, chaque jour et depuis 43 jours de confinement, prouve parfaitement qu’il a le sens de la mobilisation pour l’intérêt général, poursuit l’hebdomadaire, notant qu’il est capable de faire preuve d’engagement collectif, sans limites, à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.

A présent, et au regard de la situation épidémiologique, il est fort à parier que dans quelques jours le plus dur sera derrière nous et une autre phase commencera: La sortie de crise, estime-t-il, soulignant qu’il est primordial de persévérer, et surtout ne rien lâcher, jusqu’au 20 mai.

+La Nouvelle Tribune+ relève que la sortie de la crise, sanitaire entre autres, devra s’accompagner d’une nouvelle vision du rôle des partis politiques.

Il s’agit notamment du report d’échéances électorales, de la mobilisation unanime, nationale peut-être, de toutes ces organisations qui ne devront pas se préoccuper de leur représentation parlementaire, mais de leur devoir d’encadrement et de conscientisation, insiste le journal.

Selon lui, les partis politiques devront saisir cette opportunité pour une réelle remise en question, une refondation de leurs méthodes et objectifs afin d’être, enfin, dans leur vrai rôle. Ou sinon, le politique disparaîtra avec la fin de la pandémie!

+Telquel+  estime que la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde.

Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans le pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique, écrit l’hebdomadaire.

+Finance News Hebdo+ fait observer que le secteur touristique accuse des pertes de 8,3 millions d’arrivées en 2020. « Nous risquons de perdre plus de 8,3 millions d’arrivées, dont 4,4 millions de touristes étrangers (et 3,8 millions de MRE) et plus de 15,2 millions de nuitées », avertit Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, cité par la publication.

Cela se traduirait par une contraction des recettes en devises de plus de 53,7 milliards de DH (43 milliards pour le tourisme et 10,7 milliards pour l’aérien). Selon les mêmes projections, les arrivées en provenance de France pourraient baisser de 64% en 2020 par rapport à 2019. Les arrivées en provenance d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie baisseraient respectivement de 63%, 64% et 66%.

+Al Alam+ indique que les répercussions de la propagation du Covid-19 continuent de planer sur l’avenir de l’économie nationale, au moment où plusieurs secteurs vitaux sont à l’arrêt.

Malgré les efforts déployés pour venir en aide à l’économie, les rapports continuent de mentionner l’ampleur de l’impact de cette crise qui sévit depuis le 15 mars, date à laquelle beaucoup d’entreprises ont dû fermer boutique, écrit le quotidien.

 Dans ce sens, le ministère de l’Economie et des Finances a fait savoir que les exportations ont reculé de 80%, tandis que les exportations ont chuté de 43%, au moment où les transferts de fonds des MRE ont baissé de 10%.

+Challenge+ souligne qu’à cause de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté.

La publication qui  qui se réfère à un rapport réalisé par le PNUD, l’UNECA et la Banque mondiale sur l’impact social et économique du Covid-19 sur le Maroc, constate que l’impact de la crise sera probablement ressenti en premier lieu par ceux qui ont un emploi informel ainsi que par ceux qui ne peuvent pas travailler à distance, mais finira par s’étendre à d’autres secteurs de l’économie.

Les pertes de revenus pourraient également résulter de l’impact direct de l’épidémie sur la santé des soutiens de famille, déplore le journal.

Maroc : Les IDE atteignent plus de 445 millions de dollars à fin mars 2020

Le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de de 446 millions de dollars (4,24 milliards de dirhams) à fin mars 2020, contre 414,7 millions de dollars (3,94 milliards DH) un an auparavant, soit une hausse de 7,5%, précise l’Office des changes.Selon l’office, ce résultat s’explique par une baisse des dépenses des IDE de 41,6% à 2,3 milliards DH (1 dollar = 9,5 DH), plus importante que celle des recettes (-17,1%).

Au titre des trois premiers mois de l’année, le flux net des investissements directs marocains à l’étranger a baissé de 1,5 milliard DH à près de 1,16 milliard DH, fait savoir l’office, ajoutant que les investissements directs marocains à l’étranger ont atteint 2,46 milliards DH (-24,8%), tandis que les cessions de ces investissements ont plus que doublé (+693 millions de dirhams).

Quant aux envois de fonds effectués par les Marocains Résidents à l’étranger, ils ont enregistré une baisse de 4,7% à 14,53 milliards DH à fin mars 2020.

Pour leur part, les recettes voyages ont atteint près de 16,85 milliards DH à fin mars 2020 contre 16,47 milliards DH une année auparavant, soit une hausse de 2,3%, tandis que les dépenses voyages ont baissé de 3,6% à 4,19 milliards.

Jeux africains : “les 15 kilomètres de Pointe-Noire” pour préparer la compétition

Pour préparer la 12éme édition des jeux africains qui se tiendront au Maroc, les athlètes congolais ont organisé un cross populaire dénommé les 15 kilomètres de Pointe-Noire.

Belle occasion pour les athlètes congolais, qui ont saisi ce week-end pour organiser un cross populaire à Pointe-Noire. Dénommé “les 15 kilomètres de Pointe-Noire”, ce rendez-vous avait pour objectif de préparation supplémentaire aux athlètes congolais participant aux jeux africains qui aura lieu à Rabbat au Maroc, du 19 au 31 août 2019. Ce sont plus de 600 athlètes étaient au départ des 15 km de Pointe-Noire.

« Cela fait une année que nous sommes en préparation et l’objectif, c’est d’avoir une médaille au Maroc. Le comité olympique national nous a regroupés il y a déjà un mois à l’internat, et les 15km de Pointe Noire, c’est pour avoir déjà le rythme, parce qu’avec les Kényans, les Éthiopiens et les Marocains, il faut avoir de la compétition dans les jambes », explique Alex Ngouari Mouissi, athlète.

C’était aussi une occasion pour les athlètes non qualifiés aux Jeux africains, de préparer d’autres compétitions telle que le semi-marathon de Brazzaville qui se tiendra dans quelques jours.

« Cette activité est prélude à la pépinière montante, qui va se lancer demain ou après-demain dans ce sport qui est un sport très noble et vous savez que notre pays participe aux jeux africains et certainement quelques talents ont été décelé pour aller défendre les couleurs nationales », se félicite Jean François Kando, maire de la capitale économique congolaise.

Sit-in des étudiants congolais à l’ambassade du Congo au Maroc

Ces derniers protestent contre le non-paiement de leurs bourses depuis 33 mois.

Depuis quelques jours, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux, où on peut voir plusieurs dizaines d’étudiants congolais devant leur ambassade à Rabat.  Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre marocaines pour essayer d’évacuer les manifestants. Ces étudiants réclament les bourses qu’ils n’ont pas reçu depuis 33 mois.

C’est le 22 juillet dernier que ces étudiants congolais ont commencé à camper devant leur ambassade à Rabat pour réclamer les bourses d’études qui leur sont dues et qu’ils n’ont toujours pas reçues depuis 2016.

Ils sont arrivés au Maroc entre 2014 et 2017 après avoir été orientés par la Direction de l’orientation, des bourses et aides scolaires (DOBAS) de la République du Congo.

« Cela dit, comme nos frais de scolarité n’ont toujours pas été payés, l’université refuse actuellement de nous délivrer des conventions de stage, alors que nous devrions tous faire un stage en ce moment. Et sans stage, nous ne pourrons pas valider notre année, donc nous risquons de redoubler », affirme un étudiant.

Les étudiants qui devaient normalement recevoir 730 euros par semestre vivre dans les cités universitaires et se nourrissent au restaurant de l’université. En ce moment, Mais actuellement ces structures sont fermées en raison des vacances scolaires. Ces étudiants se retrouvent donc dans des conditions très précaires.

SIAM : le Congo y était représenté

La 14eme édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) s’est tenue du 16 au 21 avril dernier à Meknès au Maroc.

Le ministre congolais de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo qui avait pris part à l’évènement, a déclaré que le SIAM permet de promouvoir l’agriculture et l’ensemble des métiers qui y sont associés. Pour lui, ce salon contribue à la valorisation des producteurs, met en contact les différents acteurs de la filière y compris les distributeurs et présente les nouveautés du secteur agricole.

En marche au SIAM qui s’est tenu du 16 au 21 avril 2019, Henrie Djombo a eu un échange avec son homologue marocain, Aziz Akhannouch, ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

Cette entrevue a porté, entre autres, sur la mise en œuvre de l’accord-cadre de coopération dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage signé entre les deux pays en 2018 portant notamment sur la formation, les recherches scientifiques, le développement des filières végétales et animales.

D’autres domaines sont touchés par la coopération entre le Maroc et le Congo, il y a entre autres les domaines des aménagements hydro-agricoles, des semences végétales, des industries agroalimentaires et de protection sanitaire.

Cette 14ème édition du SIAM avait pour thème “l’agriculture, levier d’emploi et avenir du monde rural”.

Ce sont 1500 exposants venus de 60 pays qui ont participé à ce rendez-vous du donner et du recevoir.

Coopération : le Maroc en appui au développement durable au Congo

 Brice Dimitri Bayendissa, en compagnie de son partenaire marocain, Hatim Aznague, œuvrant dans le même domaine, a conféré, mercredi dernier à Brazzaville, avec l’ambassadeur du Maroc au Congo, afin de présenter le bien-fondé de cette initiative portée sur les fonts baptismaux.

Avec le diplomate marocain, il s’est agi de parler du 1er forum des jeunes sur le Développement durable, qui a eu ceci de particulier d’engager une campagne de mobilisation et communication sur l’atteinte des objectifs du développement durable au Congo.

Les énergies et compétence devraient s’approprier cette démarche participative, afin d’accompagner les efforts des pouvoirs publics congolais dans la réalisation de l’agenda 2030 des Nations Unies.

Le Maroc étant très engagée en faveur du développement durable, et le lieu où le président congolais Denis Sassou-N’Guesso avait lancé l’initiative du fonds bleu pour le Bassin du Congo, l’échange entre le diplomate marocain et la délégation que conduisait Brice Dimitri Bayendissa, s’est s’inscrite dans cette volonté de gestion durable des ressources naturelles, en adéquation avec les objectifs du développement durable. Puisque le partenaire engagé avec la fondation Brice Dimitri Bayendissa dans cette entreprise, qui épouse les enjeux du 21ème siècle, est marocain.

Signalons que  Brice Dimitri Bayendissa a fait une sorte de plaidoyer auprès du diplomate marocain sur l’urgence d’une application de la société civile et du privé dans le processus d’atteinte des ODD au Congo.

 

Coopération Maroc-Congo: adoption d’un projet de loi

Adopté par le gouvernement marocain, ce projet de loi évitera la double imposition et la prévention de l’évasion fiscale avec la République du Congo.

Selon une information de l’agence marocaine de presse citant le ministre délégué marocain chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, le Conseil de gouvernement a examiné et adopté le projet de loi n° 39.18 portant approbation de la convention tendant à éviter la double imposition et la prévention de l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signée entre le gouvernement du Maroc et son homologue de la République du Congo le 30 avril 2018 à Brazzaville.

Présenté par la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, ce projet de loi vise à développer et à renforcer les relations économiques entre les deux pays à travers la mise en place des bases juridiques instituant un système commun pour éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, a expliqué le ministre dans un communiqué lu à l’issue du Conseil de gouvernement.

Pour rappel, la convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu entre les deux pays avait été signée par les ministres Mohamed Bousaid (Maroc) et Jean-Claude Gakosso (Congo), en présence du Roi du Maroc et du Président congolais.

Les deux parties rappelaient alors que « cette convention vise à établir les bases juridiques pour éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale s’applique aux personnes qui sont des résidents d’un Etat contractant ou des deux Etats contractants ».

Congo : deux milliards de FCFA pour aménager le port de Yoro

C’est une assistance apportée par le Maroc à la République du Congo, à travers l’initiative du Fonds bleu pour le bassin du Congo.

En fin du mois d’avril dernier, le roi du Maroc, Mohammed VI était l’invité spécial du président congolais Dénis Sassou Nguesso, lors du sommet de la commission climat du bassin du Congo. C’est à cette occasion que le roi du Maroc a pris l’engagement de soutenir le Congo dans la réhabilitation du port de Yoro.

Deux milliards de francs CFA, c’est le montant qu’entend donner Rabat à Brazzaville pour la réfection du port de pêche de Yoro. Le roi Mohammed VI a d’ailleurs donné le coup d’envoi des travaux, lors de sa visite au Congo. Le port de pêche de Yoro est situé dans un quartier populaire et dont l’activité a besoin d’un nouveau souffle.

L’état délabré du port de Yoro

Des tas d’ordures, de la boue font partie du décor de ce port. A côté de tous ces immondices, d’un côté des vendeurs qui se discutent les clients pour écouler leurs marchandises et d’un autre côté des potentiels acheteurs se font prier. D’ici peu, cette image ne sera plus qu’un souvenir. Les pêcheurs ne cachent leur satisfaction. « Nous serons bénéficiaires d’un port moderne. Le roi du Maroc a bien voulu honorer le Congo ; il a bien voulu mettre dans de bonnes conditions les pêcheurs congolais », se réjouit Romuald Ekola, vice-président de la Coopérative des pêcheurs de Mpila.

Les bénéficiaires

Ce sont plus de 3 000 femmes vendeuses et 500 marins pêcheurs, qui sont convaincus que leur centre d’activités va sortir de son état embryonnaire. Il faut le dire, ils sont très souvent confrontés à des difficultés quotidiennes telles que l’utilisent des pirogues abîmées et des baleinières au toit parfois percé,

« Je pense qu’à partir des activités qui vont être entreprises ici, le port de Yoro va avoir un nouveau visage. Je crois également avec les voies d’aménagement qui vont être créées, c’est la modernité que nous vivrons à Yoro », se félicite Frédéric Privat Ndéké, maire de Talangaï l’arrondissement qui abrite le port.

Visite officielle de Mohammed VI : le Roi était au Congo avec ses toilettes ?

Mohamed VI, le roi du Maroc a bouclé le 30 avril dernier une visite de travail et d’amitié en République du Congo. Au delà d’importants accords signés entre les deux Etats amis, c’est aussi l’équipage à bord de l’avion royale qui fait parler.

Comme Kim Jong-un le dirigeant de la Corée du Nord, le roi du Maroc serait très pointilleux sur sa sécurité sanitaire lors de chaque déplacement. C’est en tout cas ce que semble indiquer certaines confidences au sein de l’appareil sécuritaire qui a coordonné la garde du roi durant sa visite de 2 jours au Congo Brazzaville.

A en croire une source bien introduite qui a préféré rester anonyme, « le roi du Maroc se déplace avec tout ! On n’avait jamais vu cela depuis que les chefs d’Etats viennent au Congo. »  plus précisément, notre source révèle que Mohamed VI était au Congo avec : nourriture, eau à boire, plats, verres, toilettes  !

Une attitude qui pourrait être compréhensible au regard de la fragilité de son état de santé. Le roi a été très malade ces derniers mois au point de susciter des interrogations dans les journaux. Ses photos en convalescence ont d’ailleurs circulé pendant cette période délicate sur les réseaux sociaux.

Aussi surprenant que peut paraître cette information, on a au moins une certitude, il n’est pas le seul chef d’Etats au monde à adopter cette attitude. En dehors de Kim Jong-Un, le Figaro nous renseigne que lorsque le président des Etats-Unis voyage, c’est toute la maison blanche qui se déplace ! « Le président américain voyage avec toute une batterie de médecins et de cuisiniers, qui emportent avec eux leurs cuisines et leurs aliments. Le président des États-Unis doit pouvoir vivre en totale autonomie. Même l’eau qu’il boira pendant ses sept jours de voyage vient de Washington. » Précise le Figaro.

 

Le Centre de recherches géologiques et minières paraphe deux accords de partenariat

Les deux accords de partenariat ont été conclus avec la société chinoise Master Holding Group et l’Office national des hydrocarbures et des mines(Onhym) du Maroc.

Le Centre de recherches géologiques et minières vient de renforcer son institution grâce à des nouveaux accords signés à Brazzaville. Si on s’en tient aux clauses du premier partenariat signé avec la Master Holding Group, l’apport de la société chinoise sera exclusivement financier et logistique.

Toutefois, toute sollicitation financière du Centre de recherches géologiques et minières (CRGM) devra faire l’objet d’une étude préalable de la firme chinoise avant financement.

En retour, le CRGM s’engage à œuvrer pour permettre à l’entreprise chinoise de prendre part aux sociétés minières déjà installées, conformément au code minier. La convention entre les deux institutions va durer 2 ans.

Concernant le second partenariat avec les mines(Onhym) du Maroc signé le 30 avril, l’objectif premier est renforcé les échanges d’expériences ainsi que les capacités techniques d’intervention dans les domaines de la formation et la participation éventuelle de l’Onhym dans les projets miniers au Congo.

Précisons que l’une des missions entre autres du CRGM est de réaliser des études conduisant à la connaissance géologique du sol et du sous-sol congolais pour la valorisation du patrimoine minier.

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI lancent les travaux d’aménagement du port de Yoro

Au lendemain du sommet des chefs d’Etats sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Sassou N’Guesso et son homologue Mohamed VI ont donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du port de Yoro, à Brazzaville.

Le Congo Brazzaville veut se doter d’un point de débarquement aménagé des pêcheurs, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï. A en croire le gouvernement, ce projet est estimé à trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA !

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI ont lancé officiellement ce 30 avril les travaux de ce projet entièrement financé par le Maroc à travers son agence de coopération internationale.

L’ouvrage en question comprendra plus de cent cinquante magasins des pêcheurs, un local des équipements de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparation de pirogues. Un colossal chantier basé sur une superficie d’un hectare sept cents mètres dont les travaux sont censés durer vingt-quatre mois.

L’une des grandes caractéristiques de ce projet porte sur sa mission socio-économique. Concrètement, il devra participer à terme, au redressement du secteur de la pêche artisanale au Congo à travers l’organisation et l’encadrement de la profession. Il participera aussi à l’amélioration des conditions de vie et de travail des pêcheurs locaux.

Précisons que le port de Yoro est l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville, surtout des produits de pêche. Quelque cinq cents marins pêcheurs, six cents mareyeuses-grossistes et trois mille  mareyeuses détaillantes attendent désormais la fin de ces travaux.

Serge Nkepseu

 

 

 

 

Congo : que fait Mohammed VI chez Sassou N’Guesso

Le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end. L’information a été donnée par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault.

Selon une annonce faite à l’agence de presse économique américaine Bloomberg, ce jeudi 26 avril 2018, par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault, le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end.

Mohammed VI, qui doit participer à un sommet de dirigeants africains prévu du 27 au 29 avril à Brazzaville pour discuter du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, précise la ministre, devrait signer une série d’accords d’investissement. La ministre a ajouté que le souverain rencontrera le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso lors de sa visite.

Arlette Soudan-Nonault a précisé que « des accords seront signés sur des secteurs tels que la technologie, les transports, l’agriculture, la pêche, l’exploitation minière et la santé ». Lancé en mars 2017, rappelle Bloomberg, le Fonds bleu vise à réduire la dépendance de la région à l’égard des combustibles fossiles et à faire un meilleur usage des ressources renouvelables sur le fleuve Congo et ses affluents.

Le journal précise que les pays signataires sont le Maroc, l’Angola, la République du Congo, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Gabon et le Rwanda.

Quel pays d’Afrique ira le plus loin lors de la Coupe du Monde 2018 ?

Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie : qui ira le plus loin dans cette Coupe du Monde 2018 ? Conseils et pronostics pour cette CDM 2018.

Lors du tirage de la CDM 2018, les 32 nations qualifiées ont plus ou moins été bien loties. Désormais, elles savent toutes qui elles affronteront lors de la phase de poules. Les cinq nations africaines qualifiées n’auront pas toutes les mêmes chances au départ, incontestablement.

Coupe du Monde 2018 : Un petit point sur la situation

La CDM 2018, c’est 32 pays, des stars comme Messi et CR7 ayant l’habitude de briller en C1, 64 matchs, un mois de compétition et surtout des millions et des millions de personnes scrutant l’événement. Bref, le plus grand tournoi sportif 2018 à travers le monde avec un nombre impressionnant de pronostics pour cette Coupe du Monde 2018. La prochaine CDM en Russie, qui se déroulera du 14 juin au 15 juillet, promet un été de folie. Pour patienter, quelques retouches au niveau des horaires ont été effectuées afin de contenter les diffuseurs. Alors, qu’attendent les cinq équipes nationales africaines que sont la Tunisie, le Sénégal, le Nigeria, le Maroc et l’Égypte ?

Comment se sont qualifiées les sélections nationales africaines ?

Après de longs mois de qualifications pour le Mondial 2018, les cinq pays africains qui vont y participer sont enfin connus. Entre les mois de juin et juillet, ces différentes nations vont défendre leurs couleurs contre les plus grandes sélections nationales à travers le globe. Comment ont-elles réussi à se qualifier ?

  • Nigeria : Il s’agit pour cette nation d’une troisième qualification de suite. La sélection a été la première a se qualifier pour la CDM 2018 de foot. Ils ont réussi à décrocher leur place pour la Russie en battant les Zambiens sur le plus petit des scores 1-0 en octobre 2017. Sachez que le Nigeria dispute sa 6e phase de Mondial de son histoire. Fait encore plus remarquable, il s’agit de sa troisième édition de suite après 2010 et 2014.
  • Égypte : C’est une qualification historique puisque la nation africaine n’avait pas réussi à se qualifier depuis … 28 ans et l’édition 1990 ! Les Pharaons ont validé leur place pour cette Coupe du Monde 2018 via une victoire obtenue dans les derniers moments de sa confrontation face au Congo. C’est grâce à deux buts de son attaquant phare Mohamed Salah que la nation africaine a décroché son billet en Russie.
  • Sénégal : 16 ans après leur dernière qualification, le Sénégal a réussi à se qualifier pour la Russie. Le pays africain est la 3e nation après le Nigeria et L’Égypte à avoir décroché son billet. La nation africaine a obtenu le fameux sésame le 10 novembre 2017 en battant l’Afrique du Sud sur le score de 2 à 0. Ultra-réalistes, ils se sont imposés grâce à un Sadio Mané des grands jours, mais aussi au moyen d’une défense solide. Malgré le fait que le Sénégal ait grandement souffert face aux Bafana Bafana, l’essentiel a été préservé : cette seconde qualification à la CDM, après l’édition 2002 en Corée du Nord.
  • Tunisie : 12 ans après la dernière qualification, la Tunisie a elle aussi décroché la timbale avec un match nul et vierge 0-0 contre la Libye. Malgré un match plutôt faible, le pays africain fut ainsi le quatrième à décrocher sa qualification.
  • Maroc : Second pays du Maghreb qualifié, voici une autre qualification historique 20 ans après la dernière. Le Maroc a réussi dans son histoire à se qualifier à quatre reprises pour la CDM. Mexique 1970, Mexique 1986, États-Unis 1994 ainsi que l’inoubliable France 1998.

L’Égypte, une des meilleures chances africaines

Comme la coutume le veut, le pays organisateur de la CDM (dans ce cas la Russie) jouera le premier match de la compétition contre l’Arabie Saoudite. Pour le deuxième match, c’est donc l’Égypte qui aura l’honneur de le disputer. Les Pharaons auront fort à faire puisqu’ils joueront contre le favori du groupe A qui n’est autre que l’Uruguay, qui possède deux attaquants de classe mondial dans ses rangs que sont Edinson Cavani, surnommé « El Matador » et Luis Suarez « El Pistolero ». Puis, l’Égypte affrontera la Russie, dans un match s’annonçant déjà décisif. Les Pharaons devront donc être prêts dès le début du tournoi afin de remplir l’objectif de la qualification. Quant au dernier match de groupe, il se jouera face à l’Arabie saoudite et la mission est loin d’être accomplie. Voici le programme :

  • 1er match : Égypte – Uruguay se déroulant à Ekaterinbourg, le vendredi 15 juin
  • 2e match : Russie – Égypte se déroulant à Saint-Pétersbourg, le mardi 19 juin
  • 3e match : Arabie Saoudite – Égypte se déroulant à Volgograd, le lundi 25 juin

Le Maroc devra réaliser l’exploit

En tirant le groupe B, les Lions de l’Atlas comme on les surnomme ont su lors du tirage au sort, qu’ils avaient deux grosses équipes en face d’eux. En effet, le Maroc devra se frotter à deux grosses équipes que sont le Portugal (champion d’Europe en titre) ainsi qu’à l’Espagne qu’on ne présente plus, et qui voudra tout faire pour se racheter de sa Coupe du Monde 2014 au Brésil (éliminé en poules à la surprise générale). Or, le tirage au sort a quelque part été favorable a l’équipe africaine puisque le Maroc se frottera à l’Iran, nation ayant un niveau beaucoup moins élevé que les deux ogres européens de la poule. Si ce premier match se passe bien, les joueurs de Hervé Renard donneront sans aucun doute du fil à retordre aux Ibères. Voici le programme de la poule B de cette Coupe du Monde 2018 :

  • 1er match : Maroc – Iran à Saint-Pétersbourg. Le match se déroulera le vendredi 15 juin à 15h00.
  • 2e match : Portugal – Maroc à Moscou. Le match aura lieu le mercredi 20 juin à 12h00.
  • 3e match : Espagne – Maroc à Kaliningrad. La confrontation se déroulera le lundi 25 juin à 18h00.

Le Nigeria terminera contre Messi & cie

Pour la cinquième fois en six participations à la CDM, le Nigeria affrontera l’Argentine de Lionel Messi dans le groupe D. Or, le groupe des Super Eagles ne se frotteront qu’aux vice-champions du monde 2014 à la fin du mois de juin. Avant, le pays africain amené par Gernot Rohr commencera sa CDM face à la Croatie de Rakitic et Modric, puis jouera face à l’Islande. Voici le calendrier de la nation nigérienne :

  • 1er match : Croatie – Nigeria à Kaliningrad. Le match se déroulera le samedi 16 juin à 19h00.
  • 2e match : Nigeria – Islande à Volgograd. La confrontation aura lieu le vendredi 22 juin à 15h00.
  • 3e match : Nigeria – Argentine à Saint-Pétersbourg. La date du match ? Mardi 26 juin à 18h00.

La Tunisie aura fort à faire dès le début

Comme ses frères marocains, la Tunisie se frottera à deux gros clients européens dans le groupe G. Effectivement, les Aigles de Carthage devront jouer face à la Belgique et l’Angleterre. Le troisième match se disputera quant à lui contre une nation censée être inférieure : le Panama. Ainsi, l’ordre des matchs n’est pas vraiment à l’avantage des Tunisiens qui auraient sans aucun doute préféré affronter l’équipe américaine plus tôt afin de mettre en jeu sa qualification ensuite. Voici le calendrier :

  • 1er match : Tunisie – Angleterre à Volgograd, qui aura lieu le lundi 18 juin à 18h00 heure française.
  • 2e match : Belgique – Tunisie à Moscou, se déroulera le 23 juin à midi.
  • 3e match : Panama – Tunisie à Saransk, qui aura lieu pour sa part le jeudi 28 juin à 18h00 heure française.

Le Sénégal débutera par la Pologne

Bis repetita pour le Sénégal ? Les Lions du Sénégal ont participé en 2002 à leur première CDM. D’ailleurs, c’est un mauvais souvenir pour la France puisque les bleus avaient perdu à la surprise générale à l’époque. Aliou Cissé, joueur lors de cette première participation en Coupe du Monde, est désormais entraîneur de l’équipe nationale. Les footballeurs de l’équipe africaine débuteront par la Pologne de l’attaquant du Bayern Munich Robert Lewandowski. Ensuite, le Sénégal se frottera au Japon et à la Colombie. Tout est possible dans ce groupe H, un des plus équilibrés de cette compétition. Voici le calendrier du groupe :

  • 1er match : Pologne-Sénégal à Moscou. Match qui se déroulera le mardi 19 juin à 15h00 heure française.
  • 2e match : Japon-Sénégal à Ekaterinbourg, qui aura lieu le dimanche 24 juin à 15h00 heure française.
  • 3e match : Sénégal-Colombie à Samara, qui se déroulera le jeudi 28 juin à 14h00 heure française.

Au final, qui a la meilleure chance ?

Pour rappel, le tirage au sort de la Coupe du Monde 2018 s’est déroulé à Moscou il y a quelques semaines. Pour les cinq pays d’Afrique de la compétition, c’est sans aucun doute le Sénégal qui s’en est le mieux sorti. L’Égypte et le Nigeria auront pour leurs parts une carte à jouer tandis que le tournoi s’annonce plus compliqué pour la Tunisie et le Maroc.

Le meilleur coup à jouer est donc pour le Sénégal. Effectivement, les Lions de la Teranga, comme on les surnomme, sont placés dans le groupe H. Ce dernier est certainement un des plus homogènes de la compétition. En effet, la Pologne, le Japon ainsi que la Colombie ne sont ni des favoris ni des outsiders de la compétition.

Pour l’Égypte, c’est un peu plus compliqué avec notamment la présence du pays hôte, mais elle aura de quoi gêner ses concurrents, en évoluant en contre. L’Uruguay est moins fort que par le passé et l’Arabie Saoudite est une des nations les plus faibles de la Coupe du Monde. Ainsi, le groupe est vraiment abordable. Ayant atteint la finale de la dernière CAN, elle pourra notamment compter sur l’attaquant phare de Liverpool Mohamed Salah.

Pour le Nigeria de Gernot Rohr, c’est un peu la même chose que pour l’Égypte. Impressionnants lors des qualifications, la nation africain possède des arguments techniques et athlétiques majeurs. Ainsi, la seconde place est plus que possible. Enfin, attention à ne pas enterrer trop rapidement le Maroc et la Tunisie malgré des groupes très compliqués.

Vers l’ouverture d’une ambassade marocaine à Brazzaville

Cette initiative a pour objectif de renforcer la collaboration bilatérale entre la République du Congo et le Maroc.

Un dahir publié au bulletin officiel vient acter la création par le Maroc d’une ambassade au Congo-Brazzaville. L’initiative entre dans le cadre du renforcement des relations partenariats entre les deux pays.

C’est acté, le Maroc va ouvrir une ambassade au Congo Brazzaville. Un Dahir modifiant celui portant sur les représentations diplomatiques du Maroc à l’étranger, et publié dans le bulletin officiel du 1er février, à rajouter le Congo Brazzaville dans la liste des pays qui comptent une ambassade marocaine.

La création de cette représentation est une étape importante dans la consolidation des relations entre les deux pays. En septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso avait d’ailleurs rencontré son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat pour discuter de la redynamisation de la coopération entre les deux pays et des questions d’intérêts communs.

A l’époque, les deux parties s’étaient mises d’accord sur « quelques mesures importantes de développement et de consolidation de ces relations ». Il s’agissait, entre autres, de l’ouverture d’une antenne diplomatique marocaine à Brazzaville pour consolider les relations bilatérales. Aussi avoir une présence qui donnerait une impulsion plus forte aux relations économiques, au dialogue politique et aux liens humains entre les deux pays.

CHAN 2018: les Diables du Congo domptent les Lions du Cameroun

Les Diables Rouges ont battu les Lions Indomptables sur un score de 1 but à zéro, à Agadir au Maroc, mardi 16 janvier 2018. La rencontre comptait pour la 1ère journée du Groupe D du Championnat d’Afrique des Nations Total 2018, qui se déroule au Maroc.  Départ réussi pour le Congo. Malgré la domination des lions, la troupe de Rigobert Song, s’est laissée surprendre par l’équipe congolaise.

C’est à la 73ème minute que le premier but de ce match a été inscrit par le congolais Junior Mosita sur penalty. Après avoir éliminé la RD Congo, tenante du titre, dans les qualifications, les Diables Rouges se positionne en tête de leur groupe avec trois points suivis de l’Angola et du Burkina Faso, qui se sont quittés sur un nul (0-0) en match d’ouverture de cette poule. Le Cameroun ferme la marche avec zéro point.

Le Niger marque à nouveau son appui à la demande d’adhésion du Maroc à la Cedeao

Le Niger a réitéré mardi son appui à la demande d’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest

Le Niger a réitéré mardi son appui à la demande d’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a-t-on appris de la 4ème session de la Grande commission mixte de coopération bilatérale Maroc-Niger tenue le jour même.

L’examen de l’adhésion du Maroc à ce regroupement régional, prévue pendant les travaux de la 52e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, tenue au Nigeria, a été reporté à la demande des Etats membres.

Les deux parties ont souligné l’importance de l’intégration régionale pour le Maroc et les Etats de l’Afrique de l’Ouest, indiquant qu’à cet égard, la partie nigérienne a réitéré son appui à la demande d’adhésion du Maroc à la Cedeao, précise un communiqué conjoint publié à l’issue de la session.

Parmi les sujets abordés lors de la session, figurent aussi la situation politique sur le continent africain et ailleurs, la crise migratoire, le terrorisme et le trafic illicite.

La session a pour objectif de donner une nouvelle impulsion aux relations entre le Marco et le Niger pour les ériger en partenariat stratégique et global, et donner de nouvelles perspectives et de consolider les acquis de ce partenariat.

Les travaux de cette session ont été marqués par la signature de 16 accords de coopération couvrant les domaines économique, juridique, culturel, de santé et des transports.