Un projet pharaonique pour remodeler la capitale Niamey

L’entreprise « Ymmy Finance Holding » s’est donné pour mission de changer d’ici 8 ans, le visage de la capitale du Niger, Niamey. Un projet financé par la société marocaine de BTP, à hauteur de 3,3 milliards de dollars (2000 milliards de francs CFA).Etalé sur six volets, ce projet de smart city, prévoit la construction superficie de logements sociaux et économiques sur une superficie totale de 1050 ha, a fait savoir Ahmed Lotfy président du Groupe « Ymmy Finance Holding », qui présentait samedi les grandes lignes de ce projet au Conseil municipal de Niamey.

Le projet, qui sera fin prêt dans 8 ans, prévoit également la construction d’une zone industrielle de 200 ha dans la capitale nigérienne. Elle servira à la fabrication des composantes des chantiers prévus.

« Si nous conjuguons avec harmonie et perspicacité les potentialités de notre ville au capital d’expertise de nos partenaires marocains dans le domaine visé par le projet nous serions réglés un certain nombre de problèmes de nos concitoyens », a souligné Omarou Dougari, Maire de Niamey.

Ce projet pharaonique est un exemple concret du partenariat sud-sud, prôné par le Maroc.

Maroc: Réouverture de la plus grande gare routière de Casablanca

La gare routière Oulad Ziane à Casablanca rouvrira ses portes lundi 5 juillet 2021 après plus d’une année de fermeture due aux mesures préventives pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19 dans ce lieu de cohabitation intense, apprend-on dimanche auprès de la Commune de Casablanca.La réouverture de la plus grande gare routière au Maroc a été décidée à l’issue d’une réunion tenue en présence du gouverneur de la préfecture d’El Fida Mers Sultan, du représentant de la Commune de Casablanca, des représentants des ministères du transport et de la Santé, ainsi que des services de police et des professionnels du transport, précise-t-on de même source.

Certes, toutes les mesures de prévention contre la Covid-19 recommandées par le Comité scientifique seront respectées notamment les règles d’hygiène générale, le nettoyage, la distanciation physique ou encore le port des masques. Il sera également procédé au nettoyage et à la sécurisation des locaux 24h/24h et 7/7.

Aussi, l’accès à la gare routière ne sera ouvert qu’aux seuls voyageurs munis de leurs tickets. L’ouverture des portes de la gare routière se fera à 4h30 du matin et la fermeture à 23h00, conformément à la décision du gouvernement instaurant le couvre-feu à partir de cette heure.

De même, une campagne de sensibilisation auprès des voyageurs sera lancée incessamment pour les inciter à respecter les mesures de prévention, fait-on savoir.

Installée sur plus de 4 hectares, la gare routière Oulad Ziane reçoit jusqu’à 20.000 voyageurs par jour. Plus de 800 autocars y transitent quotidiennement. Elle compte en plus des guichets et des quais, un arrondissement de police, une administration communale, des locaux commerciaux, une pharmacie, une station-service, huit blocs sanitaires ainsi qu’une régie destinée à percevoir les produits de la gare routière.

Maroc : Le WAC remporte le derby casablancais et se rapproche du sacre

Le Wydad de Casablanca a remporté le 130ème derby casablancais en surclassant le Raja sur le score de 2 à 1, samedi soir en match comptant pour la 25ème journée du championnat marocain du football.Les Rouges ont surpris les Verts dès la 15ème minute du jeu par un but du défenseur d’Ayoub El Amloud, avant que Zouhair Moutaradji ne scelle la victoire pour les siens à la 70ème minute.

La Raja de Casablanca a réduit le score suite à un penalty inscrit par Soufiane Rahimi à la 56ème minute. La balance de ce derby haletant s’est finalement penchée à la faveur des hommes de Fouzi Benzarti.

Les poids lourds du Raja, à l’instar de Mohsine Mitouali, Ben Malengo et Soufiane Rahimi n’ont pas réussi à faire la différence, même s’ils étaient très actifs sur le terrain, face à une dynamique de jeu et une pression constante des Wydadis.

A la faveur de cette victoire, le WAC conforte son assise sur le fauteuil de leader avec 57 unités, suivi par son adversaire du jour qui stagne à la 2ème place du classement avec 48 points Grâce à ce succès, les Rouges sont plus que jamais proches du sacre.

Covid-19/Maroc : Plus de 10 millions de personnes vaccinées

Le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc s’élève à 10.064.283, alors que 9.161.960 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, a indiqué samedi le ministère de la Santé.Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Pour ce qui est de la situation épidémiologique, le Royaume a enregistré, 951 nouvelles infections à la Covid en 24 heures, portant ainsi le bilan à 533.945 cas confirmés, a précisé le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès s’est établi, quant à lui, à 9.315 (+8), alors que les personnes guéries sont au nombre de 519.139 (+498), selon le ministère.

Santé et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les répercussions de l’épidémie de coronavirus et la reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara.+Finances News Hebdo+ écrit que le Maroc a tiré plein d’enseignements de cette crise sanitaire et économique, précisant que cette pandémie mondiale, dans ce qu’elle a causé comme malheur et désastre socio-économique, a néanmoins eu quelque chose de positif, en ce sens qu’elle a permis une véritable prise de conscience collective: la nécessité pour le Royaume de gagner sa «souveraineté sanitaire».

+Challenge+ relève que face à cette situation compliquée et à la propagation des variants du virus, le ministre de la Santé a raison de multiplier les avertissements avec une tonalité de plus en plus forte.

Les mises en garde ont été dictées par la multiplication des cas d’infection par deux en quelques semaines, explique l’hebdomadaire, qui juge « trop tôt » de mettre en cause le variant Delta, faute d’avoir les moyens de faire les séquençages de manière exhaustive.

Compte tenu de ce contexte, l’impact de nouvelles restrictions sera intolérable psychologiquement, socialement, économiquement et peut-être politiquement, prévient-il, soulignant toutefois que le ministre de la Santé « est dans son rôle quand il nous avertit qu’il pourrait ressortir la carte maîtresse de la crise sanitaire ».

+Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a affirmé que la situation épidémiologique liée à la pandémie de coronavirus au Royaume devient préoccupante après la hausse des nombres de cas de contamination et des cas actifs qui ont presque doublé durant les deux dernières semaines, outre le nombre croissant des cas critiques et le taux élevé d’occupation des hôpitaux.

El Otmani a souligné que vu ce développement, le gouvernement a décidé de tenir à nouveau ses réunions hebdomadaires à distance pour réaffirmer le caractère sérieux de la situation qui ne doit souffrir d’aucune sous-estimation et pour donner un signal fort et clair aux citoyens, indique un communiqué rendu public à l’issue du conseil.

+Assabah+ rapporte que la quarantaine imposée aux voyageurs venant des pays classés dans la liste B ont-elles eu des effets pervers? Prise dans le cadre des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, cette formule aurait été entachée de dysfonctionnements.

Des établissements hôteliers qui accueillent les Marocains résidents à l’étranger et les touristes en provenance des pays classés dans la liste B se sont transformés en foyers épidémiques actifs. Plusieurs cas ont été testés positifs après dix jours de « confinement », alors qu’ils avaient présenté un test PCR de moins de 48 heures à l’embarquement.

Selon le quotidien, des touristes, notamment ceux issus de certains pays du Golfe, n’hésitent pas à quitter leur chambre. D’autres reçoivent des invités sans aucun respect du protocole sanitaire mis en place. De même, font remarquer les sources du quotidien, les restaurants de certains de ces établissements hôteliers sont pleins à craquer le soir sans respect des mesures de prévention sanitaire et de distanciation physique. Dans certains cas, les fêtes sont permises jusqu’à une heure tardive, ajoutent les sources du quotidien sur la base de plusieurs témoignages.

+Al Massae+ fait savoir que les États-Unis ont réaffirmé, jeudi, qu’il n’y a « aucun changement » dans leur position reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara. « Cela demeure la position de l’administration » du président Joe Biden, a indiqué le porte-parole du Département d’État, Ned Price, lors de son point de presse.

« Il n’y a pas de changement » sur cette question, a-t-il en outre affirmé, dans une claire continuité de la position des États-Unis au sujet de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Le Maroc demeure sincèrement attaché à la stabilité et au développement du Sahel (ministre des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, le Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Maman Sambo Sidikou.A cette occasion, le ministre a affirmé que le Maroc demeure sincèrement attaché à la stabilité et au développement du Sahel, une région avec laquelle le Royaume partage une histoire commune et des liens humains forts, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, M. Bourita a relevé que le Roi Mohammed VI a toujours considéré que les approches simplistes au Sahel sont vouées à l’échec et que la région doit être appréhendée avec responsabilité et sérénité, tout en s’attaquant de manière globale à l’ensemble de ses contraintes.

Malheureusement, la dernière décennie a été marquée par une prolifération d’initiatives, une mobilisation de ressources et une multiplication d’événements diplomatiques avec peu de résultats, a-t-il regretté, ajoutant qu’il est aujourd’hui important pour la communauté internationale et pour l’UA de mettre à jour cette approche et de l’adapter aux nouvelles contraintes et réalités de la région, tout en tirant les enseignements nécessaires de l’expérience antérieure.

Le ministre a, par ailleurs, souligné le soutien total du Maroc à M. Sambo Sidikou après sa nomination comme Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel. Grâce à son expérience, sa connaissance de la région et son réseau, M. Sambo Sidikou apportera une valeur ajoutée à l’action de l’UA et de la communauté internationale concernant ce dossier, a soutenu M. Bourita.

Le Royaume, qui entretient des liens bilatéraux forts et importants avec chacun des pays du Sahel, continuera à s’impliquer de manière active et constructive pour agir, dans le cadre de l’effort international, en faveur de la stabilisation et du développement de cette région, a-t-il dit, rappelant que les pays de la région souhaitent que le Maroc reste actif et présent à leurs côtés dans cette phase particulière.

L’OACA appelle à la levée des restrictions de voyage

L’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a appelé, vendredi à Rabat, à la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.Dans une Déclaration publiée à l’issue de son l’Assemblée générale, tenue les 1er et 2 juillet à Rabat, l’OACA a exhorté les pays arabes à continuer à communiquer et à coordonner avec les autorités sanitaires compétentes pour généraliser les critères sur lesquels se fondent les procédures de voyage face à la pandémie de COVID-19.

L’OACA a appelé à engager des négociations directes avec des États en vue de parvenir à une reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination.

L’Assemblée générale de l’Organisation arabe de l’aviation civile, présidée par le Liban, s’est dite profondément « préoccupée » par la pandémie de la COVID-19, qui a jusqu’à présent touché tous les pays et régions du monde et a eu des impacts dévastateurs et posé des défis sans précédent.

Après avoir soigneusement examiné la situation alarmante actuelle au niveau mondial, et en particulier la situation dans les États membres de l’Organisation de l’aviation civile arabe en raison de la propagation du coronavirus et les efforts déployés pour y faire face, l’OACA a appelé à des mesures immédiates et décisives au niveau de l’organisation et aux niveaux national, régional et international pour protéger le secteur de l’aviation.

Tourisme, santé et patrimoine au menu des quotidiens marocains

La levée des restrictions sur les voyages, l’offre étoffée de la RAM, la question de l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc et les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ rapporte que l’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a plaidé, jeudi à Rabat, en faveur de la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.

Lors de la séance d’ouverture des travaux de sa 26e Assemblée générale ordinaire, tenue jeudi et vendredi à Rabat, l’Organisation a insisté sur la nécessité de mener des négociations directes avec l’Union européenne pour parvenir à une reconnaissance mutuelle des attestations de vaccination contre la Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que La compagnie nationale, Royal Air Maroc, a annoncé que près de 1400 vols supplémentaires d’une capacité de plus de 220.000 sièges seront programmés dès le début de juillet.

Au total Royal air lance 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes. « Tous les sièges de ces 11 nouvelles routes sont vendables sur le site, Appli RAM ou auprès de l’agence de votre choix », indique la compagnie.

+L’Opinion+, qui évoque l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc, dont une loi vient d’être adoptée par la Chambre des représentants, écrit que cette démarche est « décriée avec force » par l’ensemble du corps médical national, dans le public et surtout le privé.

Cette loi, qui vient pourtant d’être approuvée après qu’elle ait « profité de l’alibi » de la généralisation de la couverture sanitaire au profit de l’ensemble des Marocains, part d’une bonne intention, celle de combler le « déficit désastreux » en médecins au Maroc, explique la publication.

La loi étant désormais adoptée, reste à l’immuniser contre des dérives via la loi-cadre sur la Santé qui est censée fixer le Cap en la matière, notamment à travers une carte sanitaire opposable au privé, ainsi que par le truchement de verrous juridiques dans les décrets d’applications, préconise-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine, écrit que la préservation, la réhabilitation et la conservation de la mémoire et du patrimoine ont été incontestablement au cœur des préoccupations de notre pays depuis quelques années déjà.

L’attention accordée à la mémoire vise à mettre en valeur la singularité de l’histoire, « notre histoire fondée sur la diversité culturelle, linguistique, ethnique, religieuse », alors que l’intérêt pour le patrimoine, à la fois matériel et immatériel, se traduit concrètement dans des programmes de restauration des édifices religieux, des cimetières, des lieux de culte, sans oublier bien entendu, de nombreux monuments historiques et sites emblématiques, constate le quotidien.

Il appelle la société civile, les médias, les écoles, les universités, ainsi que tous les acteurs concernés à renforcer leurs efforts pour sensibiliser les gens à l’importance du patrimoine et de sa sauvegarde.

Maroc: Royal Air Maroc annonce 1.400 vols supplémentaires d’une capacité de 220.000 sièges

La compagnie marocaine d’aviation civile, Royal Air Maroc  (RAM) a annoncé jeudi avoir programmé 1.400 vols supplémentaires avec plus de 220.000 sièges dès début juillet et ce dans le cadre du renforcement de son offre pour l’été 2021.Dans un communiqué parvenu à APA, RAM annonce également le renforcement de ses routes aériennes, en lançant 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes, qui connaissent une forte concentration de la communauté des Marocains du monde.

Dans le cadre du renforcement de son programme de vols, Royal Air Maroc va affréter plusieurs avions auprès d’une compagnie internationale de référence. 

« Ces appareils de dernière génération sont sélectionnés selon un processus rigoureux qui respecte toutes les réglementations et normes de sûreté et de sécurité. Ils ont été approuvés par les autorités d’aviation civile des pays où ils opèrent », précise la même source.

Elle rappelle également aux passagers qui embarquent sur ses vols « la nécessité de se conformer aux exigences édictées par les pays de départ et d’arrivée. A défaut, Royal Air Maroc se verra obligée de refuser l’embarquement aux passagers ne remplissant pas ces exigences ».

Maroc : naissance d’un nouveau champion de l’agriculture

La Compagnie Marocaine de Goutte à Goutte et de Pompage (CMGP) et le Comptoir Agricole du Souss (CAS), ont finalisé ce jeudi leur rapprochement donnant ainsi naissance au groupe CMGP-CAS.Le rapprochement stratégique entre CMGP-CAS est le fruit d’une collaboration entre African Development Partners II (ADP II), une société panafricaine de capital-investissement et la plateforme panafricaine d’investissement alternatif, AfricInvest, informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Cette fusion marque le partenariat d’AfricInvest au côté d’ADP II par le biais d’un investissement ciblant l’expansion des moyens et infrastructures d’irrigation pour permettre une production agricole supérieure et durable.

A travers cet apport financier, l’équipe d’AfricInvest vise également à soutenir la croissance des partenariats de CMGP-CAS sur le continent africain, en mobilisant son propre réseau, notamment en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Le nouvel ensemble CMGP-CAS, cumulant un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de dirhams, s’efforcera de mettre au point des solutions dans les domaines de l’irrigation, de la fertirrigation, de la protection des récoltes et de l’énergie solaire. Objectif : relever les principaux défis en Afrique, tels que la pénurie d’eau et la sécurité alimentaire.

Par ailleurs, CMGP et CAS apportent une complémentarité en termes de gamme de produits et de canaux de distribution. Cela permettra au groupe ainsi formé de devenir le partenaire de référence pour les agriculteurs de la région, offrant ainsi un « one-stop-shop » dans le secteur agricole marocain et africain.

« Avec la combinaison de CMGP et de CAS, nous avons créé un acteur majeur du secteur, qui se concentrera sur l’innovation pour mieux servir nos clients et améliorer le revenu et la qualité de vie des agriculteurs », a déclaré Sofiane Lahmar, Associé chez Development Partners International (DPI) qui conseille ADP II.

« AfricInvest est enthousiaste à l’idée de s’associer à CMGP-CAS dans la prochaine étape de son développement, en mettant à la disposition de ses partenaires les meilleures solutions d’irrigation et de fertilisation permettant de maximiser la production alimentaire tout en réduisant la consommation d’eau », a ajouté Brahim El Jai, senior partner au sein d’AfricInvest.

Environnement, économie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La décarbonation au Maroc, les enjeux de la création du Fonds souverain pour l’investissement, la campagne de vaccination anti-Covid et les JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la décarbonation au Maroc, écrit que le Maroc sera confronté dans les années et décennies qui viennent à une nouvelle forme d’obligations internationales essentiellement liées aux aspects environnementaux, précisant que les entreprises et les décideurs marocains doivent relever des défis du type décarbonation.

Aujourd’hui, les nouvelles énergies, les productions alternatives, l’économie verte et les solutions écologiques peuvent être synonymes d’investissements lourds, mais « ne pas les faire, c’est mettre sérieusement en péril la pérennité de notre économie », prévient le quotidien.

Il estime que la transition énergétique peut, à elle seule, faire gagner à l’économie marocaine des points de croissance et des millions d’emplois.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de la création du Fonds souverain pour l’Investissement, écrit que cette initiative se présente comme une « locomotive » pour la croissance, garantissant l’excellence et l’efficience du tissu économique, dont les limites sont devenues “claires” durant les deux dernières décennies.

Ce Fond pourrait évoluer, à terme, vers une Banque Publique d’Investissement, à l’image des Fonds souverains norvégiens, qataris, turque ou chinois qui constituent une force de frappe considérable, comme une garantie, pour ces États de diversifier leurs leviers de croissance, estime la publication.

En opérant selon un schéma institutionnel souple et efficace, ce dispositif permettra également d’attirer les investisseurs étrangers désireux de profiter de l’écosystème d’investissement qu’offre le Royaume, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que seulement 9% de la population refuse de se vacciner, mettant ainsi fin à un débat byzantin sur ce sujet très animé, surtout sur les réseaux sociaux.

Une enquête a montré que 8 personnes sur 10 approuvent la vaccination, tandis que 4% d’entre elles recommandent qu’elle soit obligatoire. C’est la catégorie d’âge comprise entre 45 et 54 ans qui est la plus désireuse de se faire vacciner (93%) suivie des personnes dont l’âge varie entre 55 et 64 ans (90%). Quant aux jeunes de 18 à 34 ans, ils sont 74% à vouloir se faire vacciner, sachant que le taux d’acceptation des femmes et des hommes frise l’égalité, presque parfaite, avec respectivement 84% et 83%.

Selon cette étude, les trois-quarts de la population urbaine souhaitent être vaccinée contre 86% dans le milieu rural. Selon les catégories sociales, les professionnels de la première et deuxième classe sont les moins enclins à se faire vacciner (70%) contre 84% pour la troisième classe et 87% chez les professionnels de la quatrième et cinquième classe.

+Le Matin+ fait savoir que la golfeuse marocaine Maha Haddioui est qualifiée au Jeux Olympiques de Tokyo. La marocaine a profité de l’abandon de la golfeuse Sud-africaine Lee-Anne Pace (209e) pour faire partie des 60 golfeuses qui disputeront les JO de Tokyo.

Auteure d’une excellente prestation le week-end dernier au Tipsport Czech ladies open, Maha Haddioui continue de porter haut les couleurs de golf marocain chez les professionnels. Cerise sur le gâteau, la golfeuse d’Agadir a profité de l’abandon de golfeuse Sud-africaine Lee-Anne Pace pour prendre le wagon de la délégation marocaine qui participera aux JO de Tokyo, souligne la publication.

C’est la deuxième fois que Maha Haddioui participera aux Jeux olympiques après sa première participation aux JO de Rio en 2016. Ashleigh Buhai est l’autre représentante de l’Afrique à Tokyo. Soixante joueuses vont prendre part à l’épreuve de golf, prévue de 5 au 8 août au Kasumigaseki Golf, où la Marocaine tentera de faire mieux que sa prestation à Rio de Janiero, rappelle le journal.

Le Maroc et le Danemark conviennent de renforcer davantage leurs échanges commerciaux

Le Maroc et le Danemark ont convenu de renforcer davantage les échanges commerciaux, pour en faire un pilier des relations entre les deux pays, d’autant plus que les investissements danois au Maroc ont enregistré une évolution positive.Lors d’une rencontre, mercredi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue danois, Jeppe Sebastian Kofod, les deux responsables mis en exergue l’excellence des relations entre le Maroc et le Danemark et la dynamique positive qu’elles connaissent aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

S’agissant de la concertation au sein des instances internationales, cette visite a été l’occasion de mettre l’accent sur le soutien mutuel des deux pays, notamment au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU où le Maroc appuiera la candidature danoise pour un siège au sein de l’instance décisionnelle onusienne tandis que le Danemark appuiera celle du Maroc.

« Nous avons évoqué l’expérience marocaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », a déclaré le ministre marocain, insistant sur les aspects religieux, économique et sécuritaire, ainsi que sur les moyens de coordonner aux niveaux régional et international pour lutter contre ce fléau.

Pour sa part, le chef de la diplomatie danoise a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la COVID-19, exprimant la volonté de son pays d’accompagner le Maroc dans la phase post-covid.

Reconnaissant le leadership du Maroc en matière de climat et de transformation écologique, le ministre danois s’est félicité de l’excellente coopération développée entre les deux pays dans le domaine du développement durable.

Concernant la gestion migratoire, M. Kofod a loué le rôle important du Maroc dans ce dossier et a affirmé la disposition de son pays à soutenir les efforts du Royaume pour gérer cette question également prioritaire pour le Danemark.

Maroc : interpellation de 11 individus pour trafic international de drogue

Les services sécuritaires marocains ont arrêté, mercredi, onze individus, dont deux de nationalité roumaine et un ressortissant albanais en situation irrégulière au Maroc, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN),Les suspects ont été interpellés lors d’une opération sécuritaire menée dans une villa résidentielle de l’une des stations touristiques aux environs de Tanger (nord), pour leur implication présumée dans la planification et la préparation d’opérations internationales de trafic de drogue par voies maritimes, précise la même source.

Les prévenus étaient en possession de plaques de résine de cannabis sous formes d’échantillons destinés aux potentiels clients de cette activité criminelle internationale, ajoute-t-on.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette opération ont permis la saisie de cinq véhicules immatriculés au Maroc, dont la régularité est en cours de vérification, ainsi que d’un lot de téléphones portables et de sommes d’argent en monnaie nationale et en devise susceptibles de provenir de cette activité criminelle, selon le communiqué.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, poursuit la même source.

Maroc : campagne nationale de valorisation des efforts des professionnels de santé

Le ministère marocain de la Santé lance, entre le 30 juin et le 31 juillet 2021, une campagne nationale de valorisation des efforts des professionnels de santé en leur rendant hommage pour leur engagement ; et ce à travers de nombreux supports de communication qui seront diffusés à la télévision et à la radio, et sur les pages officielles du Ministère ainsi que sur les réseaux sociaux.C’est une occasion pour le ministère de la Santé d’exprimer toute la reconnaissance pour les efforts et les sacrifices considérables fournis, par les professionnels de santé, toutes catégories confondues, malgré les difficultés et les contraintes que connaît le système de santé, dans le but d’améliorer et d’optimiser les services de santé offerts aux citoyennes et citoyens et d’assurer leur continuité, indique un communiqué du ministère.

Cette campagne nationale vient également honorer le travail respectable et héroïque de ces professionnels de premières lignes pour lutter contre la pandémie du coronavirus, ainsi que leur implication et leur sens de responsabilité pour la réussite de la campagne nationale de la vaccination.

Cet esprit de sacrifice et d’engagement envers les valeurs de citoyenneté dans des circonstances difficiles et exceptionnelles, malgré la peur, l’anxiété et le risque d’infection, mérite tous sentiments de gratuite et de fierté.

Aussi, cette initiative s’inscrit aussi dans le cadre de la valorisation du capital humain œuvrant dans le secteur de la santé, et elle vient rappeler les évènements les plus marquants de sa mobilisation ainsi que les grands succès qu’il a accumulé avec compétence et professionnalisme.

Maroc/Covid-19 : Le ministère de la Santé incite les citoyens à se conformer aux mesures restrictives

Le ministère de la Santé a appelé, mercredi à nouveau, les citoyens à continuer à se conformer aux mesures de prévention visant à faire face à la propagation de la pandémie de Covid-19.Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb a incité les citoyens à se conformer aux mesures restrictives qui sont « importantes », ajoutant que « le cas échéant, nous serions obligés de procéder au renforcement des restrictions, ce qui aurait un impact négatif sur plusieurs secteurs ».

« Compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique ces deux derniers jours, nous avons pu constater une augmentation accélérée des cas de contamination par rapport à la tendance observée pendant les derniers mois », a-t-il fait observer.

Il a rappelé que, grâce à l’anticipation et à la gestion proactive de l’épidémie, le Royaume a réalisé des résultats « importants en termes de contrôle et de maîtrise de la situation épidémiologique ».

Le ministre a, dans ce sens, affirmé que des progrès considérables ont été obtenus en matière de vaccination qui a permis de couvrir près du tiers de la population cible. “Ce sont des résultats très importants sur lesquels il faudrait capitaliser, dans le respect des mesures barrières sans lesquelles nous risquons une recrudescence”, a-t-il prévenu.

Au total 776 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés au Maroc au cours des dernières 24 heures, portant à 531.361 le nombre total des contaminations recensées depuis le début de la pandémie, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé.

Maroc : la croissance économique estimée à 1% au premier trimestre 2021

La croissance de l’économie marocaine a atteint 1% au premier trimestre 2021, contre 0,9% durant le même trimestre de l’année précédente, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.Cette évolution est le résultat d’une forte hausse de l’activité agricole de 20,5% et d’une contraction de 1,4% des activités non agricoles, explique le HCP qui vient de publier une note d’information sur la situation économique nationale au cours du T1-2021.

La croissance a été ainsi tirée par la demande intérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’une amélioration du besoin de financement de l’économie nationale, relève la même source.

Au détail, le HCP fait savoir qu’après une baisse de 4,3% durant le T1-2020, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 18,7% durant la même période en 2021. Cette évolution est attribuable à la hausse de l’activité de l’agriculture de 20,5% et de celle de la pêche de 1%.

En revanche, la valeur ajoutée du secteur tertiaire, s’est contractée de 2,9% au 1er trimestre de cette année après avoir enregistré un accroissement de 1,5% le même trimestre de 2020.

Cette baisse a résulté de l’effet conjugué du repli des valeurs ajoutées des hôtels et restaurants de 50,3%, des transports (10,9%), des postes et télécommunications (4%), des services financiers et assurances (3,2%) et du commerce (0,5%), ainsi que de la hausse de celles des services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale de 2,1%, des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (1%) et des services rendus aux ménages et aux entreprises (0,6%).

Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 1,8% durant le premier trimestre 2021. De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 0,8% au lieu de 0,7% une année auparavant.

Maroc : une série numérique pour sensibiliser sur les enjeux de la Méditerranée

L’initiative portée par le groupe de médias Medi 1 vise à attirer l’attention des populations sur les défis auxquels fait face cette région.La Méditerranée est l’une des zones les plus stratégiques de la planète. Pour éveiller les habitants des deux rives de cet espace maritime, Medi 1, en partenariat avec l’Union pour la Méditerranée (UpM), lance une série numérique intitulée « 2 minutes pour comprendre ».

Le lancement de cette production entre dans le cadre de la « Journée de la Méditerranée » qui sera célébrée pour la première fois le 28 novembre prochain, informe un communiqué parvenu à APA ce mercredi.

Composée de six épisodes, la série a pour objectif d’aborder les problématiques majeures des pays méditerranéens, tout en proposant une vision et des solutions viables pour appréhender l’avenir de cet espace commun, explique la note.

Elle est introduite par le Secrétaire Général de l’UpM, Nasser Kamel et l’Ambassadeur de France pour la Méditerranée, Karim Amellal. Les thématiques abordées par les experts incluent le dérèglement climatique, l’économie bleue, le rôle des femmes, la jeunesse et l’internationalisation de l’enseignement supérieur.

Les analyses seront accessibles sur les plateformes numériques Medi 1 News et Medi 1 podcast ainsi que sur les supports digitaux de l’Union pour la Méditerranée. Cette structure souligne que sa collaboration avec le groupe de presse marocain a pour but d’informer les citoyens, de valoriser ce bien commun et de célébrer les richesses de la Méditerranée : histoire, ressources naturelles et peuples.

Economie, santé et climat au menu des quotidiens marocains

Economie nationale, vaccin anti-Covid: une petite minorité contre, embellie pour les télécommunications, une croissance de 4,5% prévue par la BERD en 2022, les objectifs sur le climat, voici quelques-uns des principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que c’est un diagnostic du marché de l’emploi auquel s’est livré l’économiste principal à la Banque mondiale, Javier Diaz Cassou, lors d’un webinaire consacré à la présentation du rapport semestriel de suivi de la situation économique du Maroc. En effet, d’après les chiffres évoqués, la majorité des travailleurs salariés marocains (3 millions en 2019) reste toujours dans l’informel.

Lors de son intervention, Javier Diaz Cassou a ainsi énoncé quatre défis clés à relever. Le premier, l’accélération de la transformation structurelle. Dans le viseur, la création d’emplois de meilleure qualité dans des secteurs à forte productivité. Le deuxième challenge, le renforcement de la formalisation. Le troisième, booster le taux d’activité des femmes en facilitant notamment leur l’accès à de meilleurs emplois. Et le quatrième la jeunesse. A travers la voix de Javier Diaz Cassou, la Banque mondiale recommande de soutenir les jeunes dans leur transition de l’éducation au marché du travail.

Interrogé par le journal, Javier Diaz Cassou est revenu sur les signes de relance que connaît le pays, évoquant notamment une reprise entraînée par la demande extérieure. Il annonce ainsi des exportations de biens déjà au-dessus de leur niveau pré-pandémique et des perspectives économiques dans les principaux marchés favorables aux produits marocains.

+L’Economiste+ relève que si au départ, l’opinion publique semblait sceptique quant aux vaccins anti-Covid, la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia démontre le contraire. En effet, la vaccination, perçue comme la seule issue à la crise, fait de moins en moins débat dans le pays. Plus de 8 sondés par l’enquête sur 10 ont affirmé être favorables à la vaccination, dont 4% qui ne comptent se faire vacciner que si cela est obligatoire. Seuls 9% déclarent ne pas vouloir inoculer le sérum.

+Le Matin+ fait observer qu’après un bon exercice 2020, le secteur signe un premier trimestre 2021 en hausse, selon les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt).

Une évolution qui a profité en premier lieu au segment Internet avec un parc en croissance annuelle de 16%, atteignant 30,6 millions d’abonnés. Il a grossi de 4,2 millions sur une année, enregistrant un taux de pénétration de 85%.

«Dans ce segment, l’Internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés», indique le régulateur du marché, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que Le Maroc et l’Union européenne ont convenu de construire ensemble un Partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.

Selon une déclaration conjointe Maroc-UE, le lancement du Partenariat vert intervient suite à la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée», adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte.

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du Rapport sur les objectifs de développement durable de 2021 qui a conclu que le Maroc est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, et visant à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.

Le Maroc et la Gambie sont les deux seuls pays qui sont sur la bonne route pour maintenir le réchauffement climatique à un taux de 1,5 degré Celsius, alors qu’aucun des pays du G20 n’est considéré comme ayant adopté des politiques et actions compatibles avec la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, selon ce rapport. 

La Côte d’Ivoire et le Maroc évoquent la régulation des web radios et web télés

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, Me René Bourgoin et son homologue du Maroc ont évoqué, lundi à Rabat, la régulation la régulation des web radios et télés.

Selon une note d’information transmise à APA, mardi, Me Bourgoin qui est en visite de travail à Rabat du 27 juin au 02 juillet 2021 s’est entretenu, lundi, avec Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA du Maroc.

La création d’un comité conjoint de veille juridique dédié à la question de la transformation numérique des médias audiovisuels et la consolidation des compétences des régulateurs africains ainsi que les expériences de régulation des web radios et web télés ont été au centre des échanges.

Vice-Présidente actuelle du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Mme Akharbach a en outre échangé avec son hôte ivoirien autour des prochaines échéances de la plateforme africaine et de la nécessité de relancer la dynamique de coopération entre les instances du continent, dont notamment les projets et manifestations ajournés du fait de la pandémie mondiale de la Covid-19.

Cette visite de travail fait suite à la signature le 22 septembre 2020 de la convention de partenariat et de coopération entre la HACA marocaine et son homologue ivoirienne.

Se fondant, à la fois, sur le rôle et la place spécifiques des médias dans le développement de la culture démocratique et l’animation de la vie publique, et sur la nécessité de consolidation de l’expertise, de l’efficience et de l’autonomie des instances de régulation, cette convention prévoit plusieurs chantiers de collaboration entre la HACA du Maroc et la HACA de la Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne a sur son agenda, des visites aux sièges de Hit Radio et Médi 1 TV, deux opérateurs audiovisuels marocains ayant obtenu une autorisation de diffusion de la HACA de Côte d’Ivoire.

Une réunion est également programmée avec M. El Mostafa Alaoui, Directeur général du Centre interprofessionnel d’audience des Médias (CIAUMED) qui présentera à la délégation ivoirienne l’expérience marocaine en matière de mesure d’audience de la télévision.

Le Maroc et l’UE conviennent d’établir un partenariat vert

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont convenu, lundi, de construire ensemble un partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.Ce partenariat puise ses fondements dans la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le « Partenariat euro-marocain de prospérité partagée », adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cet évènement, qui est une première étape clé, vient conforter la volonté commune du Maroc et de l’UE de renforcer leur relation stratégique et de longue date à travers le développement de nouveaux partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques.

Ces partenariats viendront enrichir les mécanismes de dialogue et de coopération existants entre les deux parties et promouvoir les nouvelles ambitions définies par la Politique européenne de voisinage ainsi que les diverses priorités du Royaume.

Cette collaboration sur le Partenariat vert traduira une forte convergence politique entre les deux parties au regard des questions liées à l’environnement, le climat et le développement durable.

Elle pourra s’appuyer d’une part sur les ambitions du Pacte vert pour l’Europe, lancé en  décembre 2019, et d’autre part sur la Stratégie marocaine de développement durable adoptée en juin 2017, le Nouveau Modèle de Développement qui vient d’être présenté, les avancées importantes et les efforts  constants du Maroc en matière d’énergie, de changement climatique, d’environnement et d’économie verte, ainsi que son engagement volontariste en faveur d’une coopération triangulaire et Sud-Sud dans ces domaines.

La situation en Libye et au Moyen-Orient au cœur d’entretiens entre le ministre marocain des AE et son homologue américain

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi, avec son homologue américain, Antony Blinken, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Coalition internationale anti-Daesh, qui se tient à Rome.Selon un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, cet entretien a porté « sur l’évolution des relations bilatérales et des questions d’ordre régional, notamment la situation en Libye et au Moyen-Orient ».

Pour rappel, les deux ministres avaient eu, le 30 avril dernier, un entretien téléphonique au cours duquel ils s’étaient félicités du partenariat stratégique robuste et durable liant depuis des décennies le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique.

A cette occasion, le Secrétaire d’Etat américain avait loué les avancées réalisées par le Maroc durant les deux dernières décennies au niveau des réformes politiques, du progrès économique et du développement social.

Le secrétaire d’Etat américain avait, en outre, salué le leadership du Souverain marocain dans la lutte contre les changements climatiques et l’investissement dans les énergies renouvelables et la promotion de l’économie verte.

Maroc : Démarrage à Rabat de la semaine africaine de la Blockchain

Par Hicham Alaoui — Le sommet virtuel 2021 de la semaine africaine de la blockchain (Africa Blockchain Week) a démarré ses travaux ce lundi à Rabat avec la participation, d’un parterre d’acteurs clés et des décideurs internationaux de la Blockchain.Les travaux de ce forum se sont déroulés en mode virtuel avec des interventions par visioconférence de représentants du Conseil Economique, Social et Culture (ECOSOCC-UA) de l’Union africaine, d’institutions de l’UA d’acteurs des secteurs public et privé, de leaders économiques internationaux et des experts de la blockchain.

L’événement, organisé par les groupes Nexchange et le Groupe immobilier marocain « Marita » connait un engouement planétaire, les chiffres à l’appui, avec plus de 10.000 personnes enregistrées, l’événement étant le premier de l’histoire de la Blockchain en Afrique.

Dans une déclaration à APA, Rahal Boulgout, Président du Groupe Marita a indiqué que cet événement est une occasion pour le Maroc de partager l’expertise avec les pays africains du Maroc dans le cadre de la coopération sud-sud.

« Le Maroc a été parmi les premiers pays au monde ayant procédé à des opérations financières en mode Blockchain notamment via l’OCP », a-t-il relevé, ajoutant que cette rencontre permettra aussi de partager les expériences des pays de différents coins du monde ».

Selon lui, « la blockchain est une technologie financière qui va révolutionner l’Afrique et offrir des possibilités d’inclusion financière. Il est important que nous exposions la technologie de la blockchain en Afrique. ».

Pour rappel, Marita Group est un Holding marocain spécialisé dans les solutions clé en main dans le développement immobilier, les énergies renouvelables, la fabrication et les véhicules électriques.

De son côté, Juwan Lee, président de Nexchange Group a estimé que l’importance de ce Sommet réside dans le fait que cet événement n’est autre que le couronnement d’un partenariat avec le groupe Marita avec lequel « nous avons créé un Holding de Blockchain. Il s’agit d’une coentreprise qui construira une blockchain dans toutes les régions de l’Afrique ».

A travers cette alliance « nous allons relier les ponts et canaliser les efforts de la blockchain en Afrique, ce qui nous permettra de voir quelles sont les aspects les plus importants sur lesquels notre programme doit se concentrer ».

« La blockchain couvre plusieurs domaines d’activités, mais pour l’Afrique, les plus importants sont la santé, l’inclusion financière ou encore l’agriculture », a-t-il fait savoir, ajoutant que c’est en Afrique que la blockchain franchira de nouvelles étapes. « Nous voyons non seulement des possibilités dans le domaine des paiements et de l’inclusion financière, mais aussi une importante participation institutionnelle », a-t-il enchainé.

« Si l’Afrique n’intègre pas la blockchain, elle sera en retard d’une génération », a relevé le président de Nexchange Group.

Au programme de cette grand-messe un aperçu de la situation actuelle des banques virtuelles, de l’industrie de la crypto-monnaie et des paiements et des défis réglementaires. C’est également l’occasion d’évaluer l’impact de la blockchain sur l’économie des pays africains.

Les débats porteront également sur la « monnaie numérique (CBDC) en Afrique », les « ponts blockchain de l’Afrique vers l’Asie, l’Europe et les États-Unis », le « bitcoin et les systèmes de paiement alternatifs pour la population non bancarisée » et les « défis réglementaires pour la croissance de l’écosystème crypto et blockchain en Afrique ».

D’autres thématiques seront abordées se rapportant notamment aux « paiements x blockchain », en l’occurrence les paiements transfrontaliers, les envois de fonds, et le règlement interbancaire.

L’ambition est surtout d’inciter d’autres pays du continent à emprunter la voie de la blockchain. Le débat sera focalisé sur la promotion de cette nouvelle technologie dans les pays où elle demeure peu développée. Ainsi, les acteurs du secteur profiteront de ce sommet pour discuter d’un processus de développement de la blockchain dans chacun des pays du continent.

Les organisateurs considèrent que l’Afrique gagnerait à investir dans les systèmes de blockchain qui offrent des possibilités d’inclusion financière. Surtout que « la pandémie du Covid-19 a montré que cette technologie est un pont vers un avenir meilleur. La transformation numérique est devenue la clé du développement de l’Afrique », comme le soulignent les organisateurs dans la note conceptuelle de l’évènement.

Il va sans dire que la transformation digitale fait actuellement partie du vécu de toutes les organisations économiques et sociales, et son corollaire la Blockchain est devenue l’outil privilégié des échanges commerciaux, annonçant une disruption globale à tous les niveaux, notamment économique, financier et réglementaire. Grâce à une grande capacité d’adaptation d’évolution et d’innovation, le secteur financier et bancaire africain, saura certainement intégrer la blockchain afin d’en saisir les opportunités et d’en créer une valeur ajoutée.

Maroc : Approbation de 11 conventions internationales

Le Conseil des ministres au Maroc, présidé lundi à Fès par le Roi Mohammed VI, a approuvé 11 conventions internationales, dont trois conventions bilatérales et huit multilatérales.L’adoption de ces conventions interviennent dans le cadre du respect par le Maroc de ses engagements internationaux, et ses efforts pour le renforcement de la coopération et du partenariat avec un ensemble de pays frères et amis, rapporte un communiqué du Cabinet royal.

Sur le plan africain, ces conventions portent sur la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières, la convention de l’Union africaine sur la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel, ainsi que la charte africaine de la jeunesse qui vise à promouvoir la situation des jeunes dans le Continent, à réduire les disparités du revenu et à promouvoir les systèmes d’enseignement.

Sur le plan arabo-islamique, deux conventions portent sur la libéralisation du commerce des services entre les pays arabes et le statut de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, qui vise à mobiliser les ressources financières et agricoles en vue d’assurer la sécurité alimentaire des États membres.

Au niveau multilatéral, les conventions approuvées portent sur l’adhésion du Royaume à la Convention des Nations Unies sur les accords de règlements internationaux issus de la médiation, au Protocole relatif à la Convention internationale sur les lignes de charge et à l’Accord-cadre portant création de l’Alliance solaire internationale.

Le conseil des ministres a également adopté un projet de loi modifiant et complétant la loi sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction.

Ce texte de loi été adopté dans le cadre de la ratification par le Royaume de la Convention internationale à ce sujet.

Ce projet vise l’actualisation du tableau 1 annexé à ladite loi à travers l’ajout d’une série de produits chimiques, qui ont été ajoutés à l’occasion de la Conférence de La Haye, tenue en novembre 2019, ainsi que la révision des tableaux annexés à cette Convention, en vertu d’un texte organique vu leur aspect renouvelé.

S’agissant du domaine militaire, le Souverain a donné son approbation pour deux projets de décret relatifs respectivement à l’application de la loi relative aux matériels et équipements de défense et de sécurité, aux armes et aux munitions, et de celle ayant trait à la cybersécurité.

Le premier projet fixe les mesures permettant l’exercice des activités de fabrication des matériels et équipements liés à ce domaine, ainsi que les opérations d’importation, d’exportation et de transport y afférentes.

Quant au second projet, il fixe les règles applicables en matière de sécurité des systèmes d’information propres aux administrations de l’État, aux collectivités territoriales, aux établissements et entreprises publics ainsi qu’aux infrastructures de base à caractère vital et aux prestataires privés.

Maroc : une ambitieuse réforme fiscale

Un projet de loi-cadre qui veut mobiliser les potentiels fiscaux pour financer les politiques publiques, le développement, l’inclusion et la cohésion sociales est adopté au Maroc.Le Conseil des ministres marocain, présidé lundi à Fès par le Roi Mohammed VI, a adopté un projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale qui vise à instaurer « un système fiscal efficace, juste, équitable et équilibré, qui permet de mobiliser tous les potentiels fiscaux » pour financer les politiques publiques, promouvoir le développement économique et réaliser l’inclusion et la cohésion sociales.

Ce projet a pour objet de fixer les principes de base et les objectifs relatifs à cette réforme et qui portent essentiellement sur le renforcement des droits fondamentaux à travers un système fiscal basé sur le respect de l’égalité de tous devant l’impôt, l’équité fiscale, le droit à l’information et la garantie des droits du contribuable et ceux de l’administration, rapporte un communiqué du Cabinet royal.

Ce texte de loi assure la protection du contribuable contre toute interprétation abusive des textes juridiques de la part l’administration fiscale, le renforcement de la relation de confiance entre cette administration et le contribuable, la garantie du droit de recours pour les deux parties et de l’indépendance des instances fiscales compétentes, en plus de la création d’un Observatoire national des impôts.

Il prévoit l’instauration d’un système fiscal au service de la compétitivité, de l’innovation et de la création d’emploi et la mobilisation du plein potentiel fiscal pour garantir un meilleur financement des politiques publiques.

Aussi, ce projet de loi-cadre se propose d’orienter le système fiscal vers le renforcement de la solidarité, surtout pour le financement des filets sociaux de la protection sociale, comme la couverture médicale, les allocations familiales, ainsi que pour la réduction des inégalités sociales.

Il vise également la réforme de la fiscalité des collectivités territoriales afin de leur garantir des ressources permanentes et ce, en droite ligne de la détermination de l’État à revoir et à simplifier les règles afférentes à ces impôts et leur harmonisation avec les dispositions régissant les impôts de l’État.

OCP/Maroc : 100 millions de dollars pour accompagner le développement agricole en Afrique

Le Groupe marocain OCP et la société financière internationale (IFC) viennent de conclure accord de financement dont le montant s’élève à 100 millions de dollars.L’enveloppe est destinée à soutenir les efforts du groupe OCP visant à consolider ses chaînes de valeur en Afrique et à favoriser l’émergence de systèmes alimentaires durables dans la région.

Selon un communiqué du groupe OCP, ce partenariat permettra ainsi de renforcer la chaîne logistique d’OCP et d’améliorer la disponibilité d’engrais adaptés aux sols et cultures en Côte d’Ivoire, en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie.

Les fonds serviront également au développement de nouveaux programmes d’accompagnement destinés aux agriculteurs locaux. Outre ce financement, les deux partenaires ont également lancé des projets communs dans les domaines de l’amélioration de la gouvernance d’entreprise et la promotion de la diversité des genres, fait savoir la même source.

Cité par le communiqué, le Président-Directeur Général du Groupe OCP, Mostafa Terrab a souligné « l’accord signé aujourd’hui témoigne des valeurs communes et du niveau élevé de confiance que partagent nos institutions. Nous sommes pleinement engagés pour générer une croissance durable et inclusive, tout en maximisant le potentiel des ressources en phosphate ».

« À travers ce nouvel accord, nous pourrons soutenir plus de cultures, plus d’agriculteurs, plus de communautés, plus d’écosystèmes, afin de mieux nourrir la planète. Nous concrétisons ainsi une nouvelle étape dans la réalisation de notre objectif commun de développer une agriculture durable en Afrique, qui permettra au continent de jouer pleinement son rôle en matière de sécurité alimentaire au niveau mondial », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Directeur Général d’IFC, Makhtar Diop a indiqué que « ce partenariat avec OCP s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’IFC visant à promouvoir l’intégration régionale à travers le soutien au développement d’un champion marocain en Afrique subsaharienne, ce qui créera des emplois et encouragera le transfert de technologies ».

Selon lui, ce partenariat permettra aux petits producteurs d’accéder à « des pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique, ce qui leur permettra d’améliorer leur productivité et ainsi leurs moyens de subsistance. Ceci permettra également aux communautés locales d’être plus résilientes face aux effets du changement climatique ».

Le Groupe OCP, qui emploie plus de 21 000 collaborateurs, est l’une des plus grandes entreprises du pays et le premier exportateur mondial de phosphate.

L’accord s’appuie sur deux partenariats antérieurs, l’un visant à renforcer la filière du riz en Côte d’Ivoire et la filière du mil au Sénégal, l’autre visant à accompagner OCP pour l’obtention de la principale certification mondiale des entreprises pour la diversité des genres – EDGE (Economic Dividends for Gender Equality).

IFC s’engage à combattre la pauvreté et à créer des opportunités en Afrique tout en aidant la région à surmonter les retombées économiques de la crise du Covid-19.

Maroc : la semaine africaine de la blockchain s’invite à Rabat

Le sommet virtuel 2021 de la semaine africaine de la blockchain (Africa Blockchain Week) s’ouvre ce lundi 28 juin à Rabat.  Plus de 5000 participants y prendront part en mode virtuel.Au programme de cette grand-messe, organisée par les groupes Nexchange et le Groupe immobilier marocain « Marita », un aperçu de la situation actuelle des banques virtuelles, de l’industrie de la crypto-monnaie et des paiements et des défis réglementaires. Ce sera également l’occasion d’évaluer l’impact de la blockchain sur l’économie des pays africains.

L’ambition est surtout d’inciter d’autres pays du continent à emprunter la voie de la blockchain. Le débat sera lancé sur le développement de cette nouvelle technologie dans les pays où elle demeure peu développée. Ainsi, les acteurs du secteur profiteront de ce sommet pour discuter d’un processus de développement de la blockchain dans chacun des pays du continent.

Les organisateurs considèrent que l’Afrique gagnerait à investir dans les systèmes de blockchain qui offrent des possibilités d’inclusion financière. Surtout que « la pandémie du Covid-19 a montré que cette technologie est un pont vers un avenir meilleur. La transformation numérique est devenue la clé du développement de l’Afrique », comme le soulignent les organisateurs dans la note conceptuelle de l’évènement.

Durant les quatre jours du sommet (28 juin – 1er juillet 2021), qui connaitra la participation de représentants du Conseil Economique, Social et Culture (ECOSOCC-UA) de l’Union africaine, d’acteurs des secteurs public et privé, des principaux leaders économiques internationaux et des experts de la blockchain, plusieurs sessions et panels spécialisés dans différents secteurs économiques, notamment l’énergie, l’immobilier, l’agriculture et la santé. Plusieurs thèmes seront abordés tels que les « paiements x blockchain », en l’occurrence les paiements transfrontaliers, les envois de fonds, et le règlement interbancaire.

Les participants se pencheront aussi sur la « monnaie numérique (CBDC) en Afrique », les « ponts blockchain de l’Afrique vers l’Asie, Israël, l’Europe et les États-Unis », le « bitcoin et les systèmes de paiement alternatifs pour la population non bancarisée » et les « défis réglementaires pour la croissance de l’écosystème crypto et blockchain en Afrique ».

Pour rappel, Marita Group est un Holding marocain spécialisé dans les solutions clé en main dans le développement immobilier, les énergies renouvelables, la fabrication et les véhicules électriques.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains du monde, la gestion de l’épidémie, les relations Maroc-Liberia et la promotion des TPME.+Finances News Hebdo+, qui revient sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE), écrit que grâce aux hautes instructions royales, plusieurs dispositifs ont été mis en place non seulement pour inciter les Marocains du monde à revenir, mais également pour rendre leur séjour agréable.

Pour leur retour, le Maroc a en effet décidé de dérouler le tapis rouge : prix cassés chez la compagnie nationale Royal Air Maroc et au niveau des compagnies maritimes, offres spéciales dans les établissements touristiques, offre MRE pour le train et renforcement de la communication au niveau central et territorial en vue de leur offrir orientation et accompagnement administratif, relève l’hebdomadaire.

Mais si le Maroc a encouragé le retour des MRE, c’est parce qu’ils « irriguent » l’économie nationale, car malgré le contexte pandémique, leurs transferts enregistreraient une progression de 7,6% à 73,3 milliards de DH en 2021, et de 2,8% à 75,4 milliards en 2022, ajoute-t-il.

Abordant la gestion de l’épidémie du coronavirus, +Challenge+ note qu’au Maroc, « nous avons des chiffres contenus, qui permettent la maîtrise et donc l’ouverture », mettant en garde, toutefois, contre une propagation du Delta plus, qui « nous amènera à un retour en arrière ».

Mais si le Maroc a aussi desserré l’activité économique, en adoptant des mesures en faveur du tourisme intérieur, qui a besoin de la demande intérieure, des « incohérences » émergent par-ci par-là: certains se font infliger des amendes faute de disposer d’autorisations spéciales, déplore la publication.

Pire, les hôteliers, qui se sont engagés à réduire les prix de 30 %, ont augmenté les prix affichés, pensant pouvoir récupérer leurs pertes au lieu de les lisser sur plusieurs saisons, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et Liberia ont signé une feuille de route de coopération pour la période 2021-2023 et un accord de coopération sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.

Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah. La feuille de route définit le cadre de coopération multisectorielle entre les deux pays amis et marque leur ambition de renforcer leurs relations bilatérales, en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante.

+L’Economiste+ fait savoir que la Banque centrale marocaine et la Société financière internationale (International Finance Corporation – IFC) – membre du groupe Banque Mondiale ont approuvé, vendredi à Rabat, un protocole d’entente sur le financement des chaines d’approvisionnement (Supply Chain Finance – SCF).

Conclu en présence du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri et du Directeur Général de IFC Makhtar Diop, cet accord intervient dans le cadre de la promotion de l’accès au financement pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). A cet effet, les deux institutions signataires projettent de concevoir une stratégie de financement des chaines d’approvisionnement (SCF) en concertation avec les opérateurs concernés du système financier marocain, précise la même source.

Cette initiative aura un effet catalyseur sur l’inclusion financière et la réduction des délais de paiements au Maroc. En effet, la mise en place d’un environnement et d’un cadre propices au SCF contribuera à l’émergence de modèles de financement innovants et inclusifs au profit des écosystèmes et des entreprises, répondant aux besoins de développement et de croissance des TPME marocaines, souligne le quotidien.

L’organisation des élections en Libye, un objectif principal de la prochaine étape dans ce pays (ministre marocain)

Le Maroc se tiendra toujours aux côtés des institutions libyennes légitimes et soutiendra les efforts internationaux visant à résoudre la crise que traverse ce pays du Maghreb, dans le cadre de ce qui a été convenu entre les différentes parties libyennes, notamment la tenue des élections à leur date prévue, a affirmé, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc considère que l’organisation des élections doit être l’objectif principal de la prochaine étape en Libye », a souligné M. Bourita dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens jeudi dans la soirée avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le ministre marocain a mis l’accent sur la nécessité de l’adhésion de toutes les institutions libyennes aux préparatifs de ces échéances pour qu’elles puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

Le Maroc, a-t-il ajouté, est en contact permanent avec toutes les institutions libyennes, y compris la chambre des représentants en tant qu’institution clé dans le processus de préparation des élections en Libye (législatives et présidentielle), qui devront permettre aux Libyens d’élire les institutions qui les représentent.

Pour sa part, M. Saleh a affirmé que le Maroc joue un rôle central dans le processus de règlement de la crise libyenne, ajoutant que « le Royaume nous accompagne au quotidien et est en contact permanent avec nous pour atteindre cet objectif ».

Il s’est félicité des positions historiques du Royaume et de son soutien en vue de la concrétisation de la volonté du peuple libyen pour la tenue des élections présidentielle et législatives.

Le responsable libyen a, en outre, souligné la nécessité de tenir ces élections à leur date prévue (24 décembre), sous la supervision de la communauté internationale, tout en veillant à ce que ces scrutins soient honnêtes, notant que toutes les mesures ont été prises en prévision de ces échéances.

« Il n’est de solution à la crise libyenne que d’organiser des élections législatives et présidentielle honnêtes qui donneront lieu à des institutions ayant le soutien de tous les Libyens et qui œuvreront à la réconciliation et à l’unification des institutions de l’État », a-t-il insisté.

« Nous comptons beaucoup sur le rôle et le soutien du Maroc pour tenir ces échéances à leur date prévue et permettre au peuple libyen de choisir ses représentants avec transparence et honnêteté », a conclu M. Saleh.

Maroc : mobilisation pour lutter contre la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement au Maroc, lance une opération pour lutter contre la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques.Lancée en 2019, cette opération a connu un véritable succès grâce à l’engagement des partenaires et à la motivation des participants, indique vendredi la Fondation dans un communiqué.

L’opération a reçu en 2020 la distinction de la meilleure bonne pratique d’éducation à l’environnement sur les 4425 plages labellisées Pavillon bleu dans le monde.

Alors que les Marocains ont retrouvé le chemin des plages dans le respect des mesures sanitaires encore en vigueur, comme la distanciation sociale, les gestes barrières, le port du masque, la Fondation compte axer sa campagne sur les 105 plages de son programme Plages Propres.

Pour l’été 2021, cette opération de sensibilisation reprendra les trois temps forts de la première édition, à savoir la mobilisation d’un million de jeunes sur la période estivale et le déploiement de 10.000 actions de sensibilisation et d’éducation au développement durable auprès d’eux.

L’opération prévoit aussi la récupération de 10 tonnes de plastique par plage pendant la période estivale, précise la Fondation, qui réitère sa mobilisation pour les plages, le littoral, les mers et les océans, dont le rôle pour la préservation du climat est capital.

Maroc : lancement des journées de sensibilisation autour de la nutrition maternelle et infantile

Le ministère marocain de la Santé, en partenariat avec l’initiative nationale pour le développement humain et l’UNICEF, organise du 24 juin au 24 juillet 2021, des journées de sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile sous le slogan  « Les 1000 premiers jours …. La base d’un avenir meilleur ! ».Cette campagne s’inscrit d’une part, dans le cadre du Programme national de nutrition, qui vise à améliorer l’état de santé de chaque individu à travers une bonne nutrition et d’autre part, dans le contexte de la célébration du mois de la parentalité positive instituée au mois de juin de chaque année, indique vendredi un communiqué du ministère de la Santé parvenu à APA.

Cet évènement, qui s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par notre pays pour la valorisation de son capital humain, s’aligne aussi bien avec les recommandations internationales qu’avec la vision du ministère de la santé et de ses partenaires visant à promouvoir le développement de la petite enfance comme une composante clé du développement du capital humain.

Les 1000 premiers jours de la vie qui couvrent la période de la conception jusqu’à l’âge de deux ans constituent la première fenêtre d’opportunité pour agir en faveur du développement optimal de l’enfant. Le rythme de croissance, notamment cognitif et cérébral, pendant cette période est sans équivalent à l’échelle d’une vie. Et toutes carences nutritionnelles qui surviennent pendant cette période peuvent entrainer des retards de croissance qui sont souvent associés à des retards de développement physique, cognitif, mental et émotionnel.

Ainsi, une alimentation saine et équilibrée, une stimulation psychosociale adéquate et des soins adaptés auront un impact important sur l’avenir de l’enfant, sur sa santé, son développement physique et intellectuel, sa socialisation et son bien-être.

Cette campagne de sensibilisation à grande échelle, qui sera déployée chaque année, vise à promouvoir les actions essentielles en nutrition telles que l’alimentation saine et équilibrée pendant la grossesse, l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de l’enfant, la diversification de l’alimentation de l’enfant à partir du sixième mois ainsi que la continuité de l’allaitement au sein jusqu’à l’âge de deux ans.

La campagne permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant.  

Cette campagne se déploiera à travers de nombreuses actions de sensibilisation, notamment des webinaires destinés aux professionnels de la santé, des sessions interactives d’échanges avec les familles, une campagne digitale et médiatique ainsi que des actions de sensibilisation de proximité dans les établissements de santé.