Covid-19: la vacation, mode opératoire pour respecter les mesures barrières après la réouverture des écoles à Abidjan

Les établissements scolaires et secondaires du Grand Abidjan ont rouvert lundi, avec pour mode opératoire la double vacation pour pouvoir respecter les mesures barrières visant à éviter la propagation de la Covid-19.Dès 7h30, heure locale et Gmt, plusieurs tout-petits, accompagnés par leurs parents, ont pris d’assaut les écoles après l’annonce du chef de l’Etat appelant à la reprise des cours dans le Grand Abidjan, dans «le respect scrupuleux» des mesures barrières.

A l’école privée «Baobab», dans le quartier Soweto de Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, les enseignants ont procédé à l’appel nominatif des élèves admis aux cours dans la matinée et ceux pour l’après-midi.

Dans la matinée, les cours débutent à 8h00 pour s’achever à 11h30 et dans l’après-midi la deuxième vague commence à 13h pour finir autour de 16h30. Chaque élève se lave les mains à l’entrée de l’école, où le masque est exigé.

Les élèves, en classe sont assis, chacun sur un table-banc pour respecter la distanciation physique d’un mètre. Pour cette reprise, les enseignants ont été instruits de commercer par les révisions.

Certains établissements ont privilégié les élèves en classe d’examen avant de faire le programme de ceux des classes intermédiaires. Au lycée moderne de Koumassi, les élèves de 3è et de Terminale étaient dans des dispositions confortables.

Interrogés dans la rue, des élèves rentrant chez eux ont confié qu’ils reprenaient dans deux semaines. Chaque établissement selon les réalités réajuste les recommandations du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

A Abobo, une commune populaire  au Nord d’Abidjan, cette reprise des cours est timide car elle ne  concerne actuellement que les élèves des classes d’examen c’est-à-dire ceux des Cours moyen 2è année (CM2), Troisième et Terminale.

Selon le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les élèves des autres niveaux reprendront progressivement les cours après ceux des classes d’examen.

Au « Collège La belle Étoile» d’Abobo,  un établissement privé d’enseignement primaire et secondaire, les élèves des classes de CM2, Troisième et Terminale étaient dans les salles de classes avec le respect de la distanciation physique d’un mètre et l’usage obligatoire des cache-nez dans les salles de classe.

Le même constat a été fait au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement primaire et secondaire   de cette commune où les élèves des classes d’examen, notamment ceux de la troisième étaient divisés en deux groupes avec un élève par table-banc et l’usage du gel hydroalcoolique.

Le 14 mai dernier, après l’examen de l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a décidé de la réouverture des écoles dans le « Grand Abidjan » à compter de ce 25 mai dans le respect des mesures barrières contre la Covi-19.

Les élèves des établissements scolaires et secondaires de l’intérieur du pays, eux, ont repris les cours depuis le 18 mai 2020. Pour faciliter la reprise, le ministère de l’Education a organisé le retour des enseignants et du personnel administratif bloqués dans le Grand Abidjan.

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2376 cas confirmés de maladie à COVID-19 dont 1219 guéris et 30 décès.

Covid-19: le Rwanda déploie une solution robotique

Le Rwanda développe une solution robotique dans la lutte contre le nouveau coronavirus, en misant sur une innovation technologique de pointe pour réduire voire éradiquer le risque d’infection du personnel soignant en particulier.Cette technologie digitale vise à concevoir des robots pour se substituer au personnel médical et paramédical dans la prise en charge des patients de Covid-19 dans les structures hospitalières. Avec une capacité de dépistage de 50 à 150 personnes par minute, les robots recueillent les données audiovisuelles et les transmettent aux médecins en service qui analysent les anomalies ainsi décelées pour assurer une prise en charge adéquate des patients. 

Au début de cette semaine, un des centres de traitement de Covid-19 situé à Kanyinya, une banlieue de Kigali, a reçu cinq robots humanoïdes de pointe pour effectuer un certain nombre de tâches relatives à la gestion de la pandémie. Ces services sont notamment la prise de température de masse, la distribution de repas et de médicaments aux patients, la collecte de données scientifiques et la détection des malades ne portant pas de masque.

S’adressant récemment à la presse à Kigali, le ministre rwandais de la Santé, Dr Daniel Ngamije, a déclaré que l’idée d’intégrer la robotique dans la lutte contre la pandémie visait à réduire l’exposition du personnel médical à une probable contamination.

Depuis le début de la pandémie, beaucoup d’agents de santé sont déclarés positifs au nouveau coronavirus dans le monde à cause de leur proximité avec des personnes infectées.

« Le personnel soignant et d’autres agents en première ligne sont plusieurs fois en contact avec les patients pour leur distribuer des médicaments, des repas et pour effectuer des tests entre autres tâches quotidiennes ; une situation qui pose un risque réel de contamination », a-t-il indiqué.

Ces cinq machines de pointe sont l’œuvre de ZaroBots Africa, une société qui fabrique les robots les plus humanoïdes dans les secteurs sanitaire et éducatif.

Selon le Directeur général du Centre biomédical du Rwanda (RBC), Dr Sabin Nsanzimana, ces robots humanoïdes sont particulièrement conçus pour assister le personnel médical et paramédical en première ligne de la riposte contre la pandémie.

« Les robots ont pour le moment une fonctionnalité multitâche », a expliqué Dr Nsanzimana, ajoutant que l’objectif majeur de cette innovation technologique dans la lutte contre le virus est d’éviter le mieux que le personnel soignant contracte et propage la maladie.

« Le rôle des robots est d’assurer une riposte efficace par la surveillance des patients, la distribution de médicaments dans les salles et la prise d’informations relatives à leurs états de santé », a ajouté Dr Nsanzimana.

Le Rwanda compte à ce jour un cas de médecin testé positif au nouveau coronavirus. Les autorités sanitaires saluent cette innovation technologique qui devra réduire le risque de contamination du personnel soignant.

Cette satisfaction se justifie par le fait que les données transmises par les robots humanoïdes permettent au corps médical de ne pas entrer tout le temps dans les salles des patients tout en surveillant tout signe décisif sur des écrans d’ordinateurs. Et les médecins peuvent donc communiquer entre eux à partir de différents bureaux.

Parmi les autres innovations technologiques en cours d’expérimentation dans le secteur de la santé au Rwanda, en particulier dans le traitement et la prévention contre la pandémie, figure l’intelligence artificielle avec l’implication des robots pour se substituer aux humains.

L’utilisation des drones est déjà connue dans ce petit pays de la région des Grands Lacs pour l’expédition de produits médicaux aux patients dans différentes régions très enclavées.

Des experts médicaux estiment que le manque d’équipements de protection individuelle (EPI) dans la plupart des cas et des transmissions du virus par des patients constitue une préoccupation majeure pour le personnel soignant. Selon le président d’une association de médecins, Dr. Jean Claude Murenzi basé à Kigali, ces innovations apportent de nouvelles solutions au moment où l’accès aux EPI pour le personnel médical et paramédical reste une préoccupation majeure au Rwanda et ailleurs dans la riposte contre la pandémie.

« Cependant, on a besoin d’introduire des solutions novatrices de moindre coût qui traitent des affections potentiellement mortelles où chaque seconde compte », a confié Dr Murenzi dans une interview exclusive à APA.

Selon des experts, les masques en tissu ne sont pas considérés comme des EPI parce que leur capacité de protection du personnel soignant n’est pas vérifiée.

Cependant, certains agents de santé au Rwanda continuent de se plaindre de la qualité des équipements de protection que le gouvernement leur distribue. « Certains de ces masques et autres matériels de protection ne sont pas conçus pour des structures de santé dédiées à la lutte contre le coronavirus », a fustigé, sous le couvert de l’anonymat, un médecin travaillant avec un des hôpitaux locaux aménagés pour la prise en charge de malades de Covid-19.

Les robots sont le fruit d’efforts communs du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le Rwanda considéré comme une plateforme majeure en matière d’innovation et de technologie, n’a pas encore enregistré de décès sur les 325 cas confirmés de Covid-19, pour 227 guérisons, selon le dernier bilan officiel en date du dimanche 24 mai 2020.

Au moins 6 personnes placées en garde à vue à Abidjan après le décès accidentel de 3 membres d’une famille

Au moins six personnes impliquées dans la mort accidentelle de la Néphro-pédiatre ivoirienne, Professeure Laurence Adonis-Koffy et sa famille (Son époux et son fils) ont été placées en garde à vue Abidjan, a annoncé dimanche dans un communiqué le procureur de la République, Richard Christophe Adou.Il s’agit de Cissé Amadou (23 ans) le conducteur du véhicule de marque Hyundaï ayant occasionné la mort du Pr Laurence Adonis-Koffi et sa famille et deux autres occupants du même véhicule. Quant au nommé Gauthia Gouly Ange (24 ans), le conducteur d’un autre véhicule de marque Mercedes qui avait engagé une course-poursuite avec le premier  et les co-gérants du bar où les quatre jeunes gens s’étaient retrouvés pour une nuit de beuverie, ont également été interpellés.

Le véhicule impliqué dans l’accident avait à son bord, trois personnes dont le conducteur, le sieur Cissé Amadou, 23 ans, dépourvu du permis de conduire.

Ces trois personnes qui revenaient du bar «Ziguinchor», situé non loin du rond-point de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) d’Angré, après une nuit de beuverie, ont effectué au mépris de toute règle élémentaire de prudence, une course poursuite avec un véhicule de marque Mercedes immatriculé 7150 FU 01 et conduit par le nommé Gauthia  Gouly Ange, 24 ans.

  Selon le procureur de la République, il est reproché au conducteur Cissé Amadou, les faits de triple homicide involontaire, d’excès de vitesse, de défaut de permis de conduire, de conduite en état d’ivresse et de mise en danger de la vie d’autrui.

Ces faits, a-t-il précisé, sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans. Quant au nommé Diané Isaac ( qui a soustrait le véhicule de ses parents pour la virée nocturne avec ses amis) il est poursuivi pour des faits de cession d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis requis, de complicité de triple homicide involontaire et de mise en danger de la vie d’autrui.

« Le conducteur du véhicule de marque Mercedes, le nommé Gauthia Gouly Ange, est poursuivi pour des faits d’excès de vitesse et de mise en danger de la vie d’autrui. Le troisième occupant du véhicule de marque Hyundai, une jeune fille de 23 ans, ainsi que les co-gérants du bar sont poursuivis quant à eux, pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui et de non-respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence», a souligné M. Adou.

Le procureur de la République a conclu en rappelant que ses services continueront à rechercher et à appréhender les auteurs des infractions graves au Code de la route et particulièrement ceux qui se rendront coupables des faits d’homicide involontaire, pour leur faire subir la rigueur de la loi.

Trois membres d’une famille ont été  tués samedi dernier aux environs de 6h30 mn ( Heure locale et GMT), jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, un quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il s’agit du professeur titulaire de pédiatrie  Laurence Adonis-Koffy, de son époux Koffy Guillain, directeur général d’entreprise et  de leur fils Koffy Emmanuel âgé de 13 ans.

Sénégal: l’Aïd el-Fitr célébrée ce dimanche

La majorité des musulmans sénégalais célèbrent, ce dimanche, la fête de l’Aïd el-Fitr, à l’appel de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle).A cause de la Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

Hier samedi, la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a célébré l’Aïd el-Fitr.

Journée de l’Afrique: ODD et développement au menu d’un panel

Pour célébrer la Journée Mondiale de l’Afrique le 25 mai, le Groupe UBA organise un panel sur le thème : « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », annonce un communiqué reçu à APA.« Le 25 Mai de chaque année, la Journée Mondiale de l’Afrique est célébrée à travers le continent. Pour le Groupe UBA ainsi que ses filiales, cette date est l’occasion de célébrer l’héritage panafricain de la banque. Ainsi, UBA tiendra une grande conférence débat virtuelle sur les politiques intérieures, le développement régional et l’agenda international dont le thème retenu est +Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins+ », explique le communiqué.

Un 1er panel d’intervenants sera composé, entre autres, du Dr Nalishebo Meebelo (Coordonnateur Principal au Secrétariat de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition de la Commission de l’Union africaine), Roland Kwemain (Président, Go Ahead Africa Ltd), Tolu Ogunlesi (Conseiller Spécial du Président nigérian sur les nouveaux médias et les médias numériques), Sobel Aziz Ngom (Fondateur et Directeur Exécutif, Social Change Factory).

Le 2eme panel verra la participation de Tony O. Elumelu, Fondateur de la Fondation Tony Elumelu et PCA du Groupe UBA. L’économiste, investisseur et philanthrope nigérian sera accompagné d’invités de renom notamment le Président de la République du Libéria, George Weah ; Amir Ben Yahmed (Président et fondateur, Africa CEO Forum) et le Professeur Benedict Okey Oramah (Président CA, AFREXIMBANK).

Afrique: pour des économies plus résilientes à travers l’intégration

La Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA) invitent les pays africains à approfondir leur intégration économique afin d’être plus résistants aux chocs comme la pandémie actuelle de Covid-19.Cet appel lancé à l’occasion de la publication de la deuxième édition de l’Indice d’intégration régionale en Afrique (ARII 2019, sigle anglais) à Addis-Abeba (Ethiopie) se justifie par le fait que dans l’ensemble, l’Indice montre que les niveaux d’intégration sur le continent sont relativement faibles avec un score moyen de 0,327 sur 1, souligne la CEA.

L’ARII « est à la fois un exercice de mesure et un appel à l’action pour construire des économies résilientes grâce à l’intégration. Il identifiera les solutions nécessaires visant réellement à construire une Afrique intégrée », a déclaré, à cette occasion, le Directeur de la Division de l’intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi.

L’Indice classe l’intégration des pays africains au sein de leurs communautés économiques régionales respectives et également avec le reste du continent. Il compare cinq dimensions clés, à savoir le commerce, la capacité de production, la politique macroéconomique, les infrastructures et la libre circulation des personnes.

Et pour que l’Afrique concrétise ses efforts de longue date d’une intégration économique plus étroite, l’ARII 2019 recommande l’amélioration des réseaux régionaux de production et de commerce en renforçant les capacités de production, de distribution et de commercialisation des pays; le développement des cadres de chaînes de valeur régionaux innovants dans différents secteurs en utilisant une technologie améliorée, des intrants de meilleure qualité et des techniques de commercialisation actualisées.

Il demande également aux Etats de mettre pleinement en œuvre la ZLECAF pour supprimer les barrières non tarifaires, ce qui reste un défi majeur pour l’intégration régionale; d’améliorer les compétences des travailleurs africains pour les adapter à la technologie et aux capacités de production d’aujourd’hui et de demain pour garantir la prospérité dans l’économie mondiale; d’améliorer les infrastructures en renforçant les Partenariats public-privé, en puisant dans les ressources nationales et en utilisant les fonds de développement des infrastructures régionales et mondiales et d’autres outils de financement innovants, accompagnés par une concurrence rigoureuse et la transparence dans les processus d’approvisionnement et de construction.

Sénégal: vers un dispositif de suivi de l’impact du coronavirus

L’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal Lance, le 27 mai 2020, une enquête dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, pour recueillir des données concernant l’impact socio-économique de la maladie sur les ménages, selon les dirigeants de cette structure basée à Dakar.« L’enquête, menée en partenariat avec la Banque mondiale, vise à produire des données à haute fréquence afin de mettre à la disposition des décideurs et du public des informations fiables et à jour pour éclairer les prises de décision et assurer une gestion optimale de la pandémie », ajoutent-ils.

A cet effet, l’ANSD a mis en place un système de collecte de données par téléphone mobile via son centre d’appels et selon une fréquence mensuelle.

Ce dispositif a pour but d’aider les décideurs à surveiller les canaux par lesquels la pandémie affecte les ménages et à évaluer son impact sur les conditions de vie des populations notamment celles plus vulnérables.

L’ANSD va ainsi cibler près de 2500 ménages sur l’étendue du territoire sénégalais pour faire partie du panel.

Maroc : L’Aid El-Fitr célébré dimanche

Le Maroc célébrera dimanche, l’Aid el-Fitr marquant la fin du mois sacré de Ramadan, a annoncé samedi le ministère des Habous et des affaires islamiques.Ainsi, le croissant lunaire annonçant le début du mois de Chaoual 1441 a été observé ce samedi dans la soirée, indique un communiqué du ministère.

Cette année, le Maroc et tout le monde musulman célébrera cette fête religieuse dans un contexte particulier, marqué par la pandémie du coronavirus (COVID-19).

Le Conseil supérieur des oulémas au Maroc a souligné que la prière de l’Aid Al Fitr de cette année doit être accomplie au domicile pour préserver la santé et la sécurité des citoyens face à la propagation de la pandémie du coronavirus.

Pour rappel, le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Fête de Ramadan: Ouattara prie pour que la Covid-19 «s’éloigne de la Côte d’Ivoire»

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a fait samedi la prière de l’Aïd-El-Fitr ou fête de Ramadan à sa résidence de Cocody à l’Est d’Abidjan « dans le respect des mesures barrières» contre la Covid-19, dit avoir prié pour que cette maladie « s’éloigne de la Côte d’Ivoire ».La plupart des musulmans en Côte d’Ivoire ne se sont pas rendus cette année à la mosquée pour faire la prière du l’Aïd-El-Fitr en raison des  mesures de restrictions contre la Covid-19. 

« (…) En faisant la prière ici à domicile, nous avons respecté toutes les restrictions notamment la distanciation et les mesures barrières et je voudrais dire à tous nos concitoyens que nous avons prié pour la santé de chaque ivoirien, de chaque personne vivant sur le sol ivoirien. Nous avons prié pour que cette maladie s’éloigne de notre pays et s’éteigne dans le monde entier», a fait savoir le président ivoirien.

 Par ailleurs, M. Ouattara dit avoir prié également pour  le Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-guide de la communauté musulmane ivoirienne décédé dimanche dernier de la Covid-19.

Ce dernier, selon lui, est une personnalité qui a travaillé pour « un islam de paix et de modération»  en Côte d’Ivoire. Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-chef de la communauté musulmane est décédé dimanche dernier de la Covid-19 à Abidjan à l’âge de 77 ans. 

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marque la fin du jeûne musulman. Elle  est essentiellement marquée par la prière de l’Aïd et est également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la Zakat-el-Fitr qui est une aumône versée à cette occasion.

Côte d’Ivoire: la plateforme FFSI est un cadre de discussion citoyen et en aucun cas un parti, selon l’initiateur Noël Yao

La plateforme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) est un forum de discussion citoyen, et se veut un cadre d’échanges sur la solidarité post Covid-19, et n’est nullement un parti politique, précise son initiateur, l’émérite journaliste Noël Yao.Suite à la création de la plateforme FFSI, vendredi, des internautes ont sur la toile extrapolé l’esprit de l’initiative, qui selon le journaliste et communicateur Noël Yao, « n’est pas un forum où  chacun vient défendre un parti politique ».

« C’est un forum citoyen de discussion et d’échanges entre Ivoiriens » sur des sujets d’intérêt public, fait observer M. Noël  Yao, qui souligne que « cette plate-forme FFSI n’est pas du tout un parti politique, ni même un embryon ». 

Il a relevé que chacun et chacune des adhérents « garde son appartenance politique dans sa poche en venant sur cette plateforme  citoyenne et plurielle d’échanges et de discussion citoyenne », qualifiant d’«indécrottables » les amateurs de fake news (fausses informations).  

Le journaliste  Noël Yao qui est par ailleurs conseiller en communication du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan insiste pour dire que « M. Duncan n’est ni de près ni de loin mêlé à cette initiative qui est d’abord  partie de la  nécessaire solidarité entre Ivoiriens face au Coronavirus ». 

 Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan « n’est même pas au courant de cette plate-forme», fait-il savoir, mettant en garde ses pourfendeurs afin qu’ils « arrêtent leur sale besogne, car ils pourraient s’expliquer devant la justice pour divulgation de fausses nouvelles ». 

Dans un post sur les réseaux sociaux, un internaute évoque « un jeu trouble de Kablan Duncan » à cinq mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Pour lui, cette plateforme de M. Noël Yao « apparaît comme l’embryon d’un parti politique ».

« Cette plate-forme n’est pas un parti politique, mais un forum citoyen de discussion et M. Duncan n’a rien à y voir (…) elle est purement personnelle à moi ; et je ne l’ai même pas informé avant de lancer ma plateforme qui est surtout inspirée du constat fait de la nécessaire solidarité entre Ivoiriens face à la Covid-19», insiste Noël Yao.

Les Ivoiriens, soutient-il, doivent être «des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la  solidarité  de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».

Maroc : Retour au fuseau horaire GMT+1  le 31 mai

Le Maroc retournera le 31 mai au fuseau horaire GMT+1, soit après le mois sacré du Ramadan.Ainsi, l’heure légale du Royaume sera avancée de 60 minutes (GMT +1) le dimanche 31 mai 2020 à 02h00, selon le ministère de la réforme administrative.

Le gouvernement avait décidé le retour, le 19 avril dernier, à l’heure GMT, à l’occasion du mois du Ramadan.

En octobre 2018, le gouvernement marocain avait approuvé le décret instaurant le maintien de l’heure d’été (GMT+1) toute l’année. Un décret qui prévoit, toutefois, le changement éventuel de l’heure sur décision gouvernementale, en l’occurrence pendant le mois sacré de Ramadan.

Les protestations n’ont pas réussi à faire revenir le gouvernement sur cette décision justifiée par « l’économie d’énergie » mais aussi par l’impact « négatif » du changement répétitif de l’heure durant l’année sur la santé des populations.

Le maintien de l’heure d’été a été recommandé par une une étude d’évaluation menée par le ministère de la réforme de l’administration. Au grand dam des Marocains qui souhaitaient revenir à l’heure GMT, cette étude a révélé un bilan « positif » du maintien définitif du fuseau horaire GMT+1.

Maroc : Adoption des avoirs officiels de réserve comme indicateur de référence des réserves de change

La banque centrale du Maroc a annoncé vendredi l’adoption des avoirs officiels de réserve (AOR) comme l’unique indicateur de référence des réserves de change et ce, à l’instar des meilleures pratiques internationales en la matière.Dorénavant, les différentes publications de la Banque feront référence à cet indicateur pour le suivi des réserves de change, fait savoir un communiqué de la Banque centrale, notant que les séries historiques relatives aux AOR depuis 2001 sont disponibles sur le portail institutionnel de la Banque.

Selon l’institution monétaire, les AOR sont définis comme étant «les actifs extérieurs que les autorités monétaires contrôlent directement et dont elles peuvent disposer immédiatement pour répondre à des besoins de financement de la balance des paiements, pour intervenir sur les marchés des changes afin d’influer sur le taux de change, ainsi que pour d’autres besoins connexes ».

Ces AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en droits de tirage spéciaux, des avoirs en devises convertibles de la banque centrale et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI, ajoute la même source. L’Institut d’émission indique qu’auparavant, il publiait, en plus des AOR, les réserves internationales nettes (RIN).

Ces deux indicateurs présentent le même profil d’évolution, avec des niveaux quasi-similaires.

Les RIN ont été utilisées, depuis 2012 jusqu’au tirage de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), le 07 avril dernier, comme une mesure définie avec le FMI dans le cadre du programme appuyé par la LPL, alors que l’indicateur AOR est un standard qui s’appuie sur un cadre méthodologique défini dans le manuel de la balance des paiements du FMI dans sa 6ème édition, et permet sa comparabilité à l’échelle internationale.

Égypte: 21 terroristes présumés tués par les forces de sécurité

Par Mohamed Fayed – Vingt-et-un terroristes présumés ont été tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité dans le Sinaï, péninsule du nord-est de l’Égypte, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.La police a mené des raids contre deux endroits où se cachaient des « éléments terroristes » dans la province du Nord-Sinaï, ce qui a entraîné des échanges de tirs lors desquels deux officiers de police ont également été blessés, a indiqué un communiqué du, ajoutant que des armes automatiques et des ceintures d’explosifs ont été saisies.

D’après le ministère, ces éléments planifiaient des attaques lors de l’Aïd al-Fitr, qui débute dimanche en Égypte.

Les forces de sécurité égyptiennes s’efforcent depuis des années de contenir l’insurrection dans le nord du Sinaï, à laquelle prend part un groupe local affilié au groupe terroriste autoproclamé « État Islamique ».

La reprise de l’activité économique fait la manchette des quotidiens et hebdomadaires marocains

La reprise de l’activité économique et la prolongation du confinement sanitaire retiennent l’attention des quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que le Maroc, qui a réussi à contenir de façon exemplaire la propagation du Coronavirus ne peut se permettre une relance massive des infections alors que la première vague des contaminations n’est pas encore éteinte.

Il est clair qu’un sentiment de ras-le-bol étreint des millions de personnes après la prolongation du confinement sanitaire, ajoute l’hebdomadaire, soulignant que les résultats atteints dans la lutte contre la propagation du virus sont insuffisants pour déclarer la fin de l’épidémie.

«Acceptons, de bonne ou mauvaise grâce, cette nouvelle épreuve et mobilisons-nous pour élever la prise de conscience de nos concitoyens afin que le 10 juin, « Inch’ Allah », le confinement soit enfin levé sur tout le territoire national !», conclu-t-il.

Pour sa part, +la Vie éco+ relève que le retour à la vie normale ne sera pas possible de sitôt, notant qu’il y a forcément un équilibre à trouver entre l’urgence sanitaire et les impératifs socioéconomiques vitaux.

Au Maroc, pour ce qui reste de l’année 2020, mais aussi pour les deux années qui viennent, les finances publiques devront être réorientées vers un seul objectif : remettre rapidement sur pied l’économie en continuant de parer aux urgences sociales, explique la publication.

Mais une chose est sûre, il vaut mieux, dès aujourd’hui, une reprise bien préparée, organisée, structurée et encadrée que de laisser les opérateurs économiques, entreprises, commerçants, artisans et autres, procéder en rangs dispersés et incontrôlés, prévient-il, notant que cela pourrait déboucher sur une autre catastrophe sanitaire.

De son côté, +Challenge+ souligne que la reprise de l’activité pour certaines entreprises dès le début de la semaine prochaine permettra de limiter les effets du confinement sur l’activité économique.

Le ministre des Finances a signalé que les deux mois de confinement devraient coûter à l’économie marocaine 6 points de croissance de son PIB pour l’année 2020, ce qui signifie une perte de 1 milliard de dirhams par jour de confinement, rappelle l’hebdomadaire.

« Un déconfinement responsable est donc la meilleure option pour sauvegarder l’économie tout en luttant contre l’épidémie », préconise-t-il.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a présenté sa proposition relative au Plan de Relance de l’économie nationale.

Consolidé autour de 25 plans de relance sectoriels et de 508 propositions de mesures émanant des Fédérations professionnelles, ce plan s’articule autour de 3 principaux axes à savoir « la sauvegarde de l’Offre et de sortie saine de la crise », « la stimulation de la demande par un rôle plus interventionniste de l’État » et « la mise en place de mécanismes transverses pour l’accélération de la transformation de l’économie nationale ».

Ce plan, qui se veut intégré, massif, cohérent et équilibré entre l’État, le secteur privé et le citoyen, est « l’aboutissement d’un chantier de concertation lancé par la CGEM à la mi-avril dernier, rappelle le quotidien.

+Al Bayane+ s’intéresse à la reprise de l’activité agricole et de pêche  après l’Aid Al Fitr.

Selon le journal, l’activité des secteurs agricoles et de la pêche devra se poursuivre et se renforcer, auprès de l’ensemble des acteurs avec un regain d’activité au sein des différents maillons et unités de la chaine de valeur, à la fin de la période du Ramadan et d’Aid Al Fitr.

Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid 19, les secteurs agricoles et de la pêche ont réussi, depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Maroc, à maintenir leurs activités et leurs productions, indique le ministère de l’agriculture, cité par le quotidien, rappelant que l’activité s’est ainsi poursuivie tout au long de la chaîne de valeur permettant un approvisionnement régulier et suffisant du marché en produits alimentaires agricoles et de la pêche.

+Telquel+ relève que la pandémie du Coronavirus a entraîné un fort ralentissement de l’offshoring. Les professionnels font face à une baisse de la demande de leur marché potentiel, à savoir l’Europe notamment la France, puisque 90% des entreprises concentrent leur activité avec ce pays.

«Depuis le début de la crise, nous avons réussi à limiter l’impact. Grâce à l’engagement et au professionnalisme des 80.000 collaborateurs du secteur, nous avons pu atténuer l’effet, surtout avec le basculement vers le télétravail. Toutefois, force est de reconnaître que notre activité est frappée de plein fouet. Sur le deuxième trimestre, la baisse d’activité peut atteindre les 40%», souligne Othman Serraj, président de l’Association marocaine de la relation client (AMRC), cité par l’hebdomadaire.

+Al Massae+ fait relarquer que l’interdiction des déplacements entre les villes compromet la reprise des activités économiques.

Si des entreprises ont reçu le feu vert pour reprendre leurs activités, la question qui continue de les préoccuper est celle du transport. En effet, au moment où les déplacements entre les villes sont interdits, et dans l’absence de moyens de transport public, les entreprises se demandent comment est-ce que les salariés pourront rejoindre les lieux de travail, rapporte le quotidien.

Maroc : Plus de 92.000 individus poursuivis pour violation de l’état d’urgence sanitaire

Quelque 91.623 individus ont été poursuivis par les parquets auprès des tribunaux du Maroc pour violation de l’état d’urgence depuis l’entrée en vigueur de ce texte jusqu’à vendredi 22 mai à 16H00, annonce un communiqué de la présidence du ministère public.Le taux de poursuites en état de détention préventive ne dépasse pas 4,76%, soit 4.362 individus sur l’ensemble des personnes poursuivies pour violation de l’état d’urgence sanitaire qui ont été déférées devant les tribunaux, précise la même source.

Ce sont 558 personnes qui ont été poursuivies pour transgression de l’état d’urgence sanitaire sur un total de 4.362 individus, alors que pour les 3.804 restants, une telle violation était associée à d’autres délits comme le trafic de drogue, le vol ou la violence, fait savoir la présidence du ministère public.

Le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Aussi, les autorités publiques ont décrété un couvre-feu nocturne entre 19H00 à 05H00 à compter du 25 avril dernier dans le cadre du renforcement des mesures de l’état d’urgence sanitaire.

L’UNHCR et l’ordre des médecins au Maroc se joignent pour dispenser les soins de santé aux réfugiés dans le Royaume

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Conseil marocain de l’ordre des médecins (CNOM), vient de signer une convention de partenariat en vertu de laquelle les réfugiés et demandeurs d’asile étrangers au Maroc pourront bénéficier des soins de santé nécessaires.Selon le président du CNOM, Mohammadin Boubekri, cette convention va permettre de programmer des consultations au profit des réfugiés et demandeurs d’asile qui se trouvent sur le territoire marocain.

« Au début, on va commencer par une phase pilote concernant les régions de Rabat et Casablanca avant de passer à la généralisation de cette initiative qui revêt un caractère humain », a fait savoir le président du CNOM.

Pour sa part, le représentant de l’UNHCR au Maroc, François Reybet-Degat a précisé que  « les axes de cette convention s’articulent autour de trois points principaux : les dons de médicaments, l’accès aux soins de santé mentale et ceux de santé spécialisée ».

Pour lui, « les soins de santé mentale revêtent une importance primordiale en temps normal, mais plus particulièrement en ces temps de confinement dû au Covid-19 ».

Aux termes de cette convention, la prise en charge médicale des patients sera assurée dans un premier temps dans des structures de santé privées (cliniques et cabinets).

Trois membres d’une famille mortellement fauchés par un véhicule à Abidjan

Trois membres d’une famille ont été mortellement fauchés samedi matin, jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, une quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident s’est produit sur le tronçon Soleil 2 – Arcades 2. Selon des témoins, trois jeunes gens, sortant d’un show nocturne, et visiblement en état d’ébriété ont emprunté la voie expresse « Teminus 205 – Soleil 2 – Caféïers 8 » à bord d’une voiture, allant à vive allure.  

Engagé dans le sens Caféïers 8- Soleil 2 – Terminus 205, l’un des jeunes tenant la direction du véhicule a raté un des nombreux virages de cette voie, faisant un tonneau. Dans ce déséquilibre de l’engin, ils ont cogné par derrière une famille, le père, la mère et leur jeune garçon qui faisaient du footing.  

Les trois membres de la famille ont été projetés violemment par le véhicule sur la pelouse arrière de la Cité Arcades 2, rapportent les témoins. Parmi les victimes, figurent le processeur Laurence Adonis-Koffi, une néphro-pédiatre, chevalière de la santé infantile. 

Dépêchés sur les lieux, des éléments de la police et des sapeurs pompiers ont fait l’amer constat du décès des trois membres de la famille. Pendant que l’un des jeunes gens et la jeune fille du véhicule assassin étaient en pleurs, le troisième jeune homme semblait être sous l’effet d’un excitant. 

Sénégal: deux recommandations pour la commercialisation des produits horticoles

Pour une meilleure commercialisation des produits horticoles, l’Union nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS) la connectivité des territoires et la coordination entre acteurs.« Au Sénégal, l’horticulture n’a plus de problèmes de production, mais c’est la commercialisation de ses produits qui pose problème. Pour mettre fin à ces problèmes,  il y a la logistique à mettre en place, en créant une connectivité entre les territoires par des routes, des lieux de vente, des lieux de transformation. Il faut aussi une meilleure coordination entre les acteurs de cette chaîne de valeur car, il y a beaucoup d’intervenants », a dit Serigne Mboup, président de l’UNCCIAS.

Il prenait part à un Webinar sur la commercialisation de produits agricoles en temps de crise de Covid-19, organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar).

Pour Dr Macoumba Diouf, Directeur de l’Horticulture, même si la tendance de la production horticole est en constante hausse, la transformation n’est pas du ressort de l’Etat.

Toutefois, il a rappelé que pour permettre aux producteurs de payer leurs dettes et de repartir en campagne, l’Etat a procédé à l’inventaire de tous les stocks disponibles, notamment ceux de l’oignon et de la pomme de terre.

« Le gouvernement veut faire du sous-secteur de l’horticulture un secteur prioritaire en termes de production et de commercialisation pour l’atteinte du programme d’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle, mais aussi pour l’export », a indiqué Dr Macoumba Diouf.

Présentant les progrès et défis des chaînes de valeurs horticoles, Dr Cheikh Oumar Ba, Directeur exécutif de l’Ipar a révélé une faible transformation des produits, l’insuffisance des infrastructures de stockage et de transformation, la faible connexion aux marchés régionaux et le faible investissement du secteur privé national dans la transformation et la commercialisation.

« Avec la Covid-19, il y la limitation mobilité des personnes et des biens, la baisse de la demande en produits horticoles, la mévente et la perte de la production (chute des prix) », a souligné Cheikh Oumar Ba.

La Coordination des musulmans du Sénégal célèbre la Korité ce samedi

La Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) célèbre, ce samedi, la fête de l’Aïd el-Fitr, communément appelé Korité en Afrique de l’Ouest.Selon la CMS, « le croissant lunaire a été aperçu, hier vendredi, dans certaines localités du Sénégal et dans des pays de la sous-région ».

De son côté, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle) se va se réunir ce samedi soir pour observer le croissant lunaire pour fixer la date de la Korité, marquant la fin du mois de Ramadan.

Compte tenu du compte de la pandémie de Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

Covid-19: le parlement sénégalais fonctionne à bon régime (dirigeant)

Malgré la pandémie de Covid-19, l’Assemblée nationale du Sénégal fonctionne correctement, soutient dans un entretien avec APA, Aymėrou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (majorité), soulignant que les organes de gouvernance du parlement ont adapté leurs modes de travail à l’évolution de la maladie dans le respect strict des droits des députés.Au Sénégal, la lutte contre la pandémie Covid-19 a mobilisé divers et plusieurs acteurs. Quelle est l’implication des députés dans la riposte ?

Le 2 mars 2020,  le président Macky Sall a convoqué un Conseil Présidentiel réunissant les membres du  gouvernement, des experts, professeurs, médecins et  spécialistes de santé publique pour prendre la pleine mesure de la gravité du coronavirus et son impact sur la sécurité intérieure de notre pays. 

Le 13 mars, le président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse  a réuni le bureau de l’Assemblée Nationale en urgence avec comme unique point de l’ordre du jour la crise sanitaire provoquée, dans notre pays, par l’apparition du coronavirus. 

Cette réunion avait permis d’arrêter des mesures à effet immédiat qui ont été portées à la connaissance de l’opinion nationale et internationale. Parmi ces mesures, figuraient en bonne place le comportement du député dans l’institution parlementaire et le travail d’information et de protection des citoyens dans sa localité, en parfaite synergie avec les services déconcentrés de l’Etat, les élus et les autorités sanitaires. 

La 13ème Législature a ceci de particulier qu’elle comprend près de 50 maires et présidents de Conseils départementaux. Si on y ajoute le nombre de conseillers municipaux et départementaux, on se retrouve au total avec des députés qui ont un très fort ancrage à la base. 

Leur implication est donc connue de tous les Sénégalais pour avoir contribué à hauteur de 50 millions fcfa dans le fonds Force covid-19, mais aussi et surtout pour avoir communiqué et sensibilisé sur les gestes barrière tout en appuyant matériellement les populations à la base.

Est-ce que la pandémie a freiné l’activité parlementaire ? Autrement dit, la Covid-19 a-t-elle bouleversé l’agenda de l’Assemblée nationale ?

On ne peut pas nier l’impact ralentisseur que la Covid-19 a eu dans la vie du pays en général et incidemment dans la programmation et la mise en œuvre de notre planning de travail pour ce budget 2020 qui inaugure l’ère des  budget-programmes dans notre pays. 

Nos collègues présidents et membres des commissions permanentes ont dû ronger leurs freins pour s’accommoder à ce contexte de pandémie. Les programmes de visite de terrain, les réunions prévues avec les différents responsables de programmes gouvernementaux risquent d’être naturellement renvoyés à la prochaine session du mois d’octobre 2020. Ceci est tout à fait  compréhensible au vu des changements apportés dans l’architecture et les allocations budgétaires avec notamment, la création du Fonds de Riposte et de Résilience préparé par le gouvernement et salué par tous les acteurs politiques, sociaux et associatifs de notre pays. 

Cependant, force est de constater que l’institution parlementaire fonctionne à bon régime. En dehors de la loi d’habilitation votée le 1 avril, c’est plus de 10 textes de loi qui ont été examinés et adoptés en commission ou inter commission technique. Tous ces textes sont ou seront soumis à la plénière d’ici la fin du mois de Ramadan, soit avant le 25 mai. 

Les organes de gouvernance de l’Assemblée se réunissent régulièrement pour adapter nos modes de travail à l’évolution de la pandémie dans le respect strict des droits des députés , des  groupes politiques et des mesures et précautions édictées par les professionnels du secteur de la santé et de l’hygiène publique. 

Dans la lutte contre la Covid-19, l’Assemblée nationale a voté, le 1er avril 2020, la loi d’habilitation qui permet au président Macky Sall de légiférer par ordonnances. D’aucuns parlent d’une démission du parlement. Quelle est votre position sur ce débat ?

C’est l’article 69 de la Constitution du Sénégal qui stipule que l’état d’urgence est décrété par le président de la République. Il ne peut pas y avoir de débat là-dessus. Est-il fondé à le faire ? Assurément oui !

Quand une pandémie comme celle que nous vivons « covid-19 » agresse  l’humanité entière par sa nature et sa gravité, le président de la République a mille fois raison de décréter l’état d’urgence pour protéger les sénégalais et garantir leur sécurité. La loi 69-29 du 29 avril 1969, en son titre premier définit les modalités d’application de l’état d’urgence et il serait bon de la parcourir et de se l’approprier. 

On comprendra alors aisément pourquoi, se fondant sur l’article 77 de notre Constitution,  la loi d’habilitation a été votée pour lui permettre de prendre des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, dans les limites de temps et de compétences fixées par la loi d’habilitation. 

Vous avez rappelé les compétences qui sont d’ordre économique, financière, budgétaire, sécuritaire et sanitaire. Pour la durée, il s’agit de 3 mois prenant fin 2 juillet 2020.

Quand on apprécie un acte politique et juridique, il faut le faire du point de vue de sa légalité et de son opportunité.  Sous ce rapport, il ne fait aucun doute que tous les actes posés rentrent parfaitement dans la légalité et il est important de souligner que le vote a été fait à l’unanimité. C’est le lieu de rendre hommage à l’ensemble de la représentation nationale, tous députés confondus : majorité, opposition comme non-inscrits d’avoir prolongé le mot d’ordre des états-majors confortant l’état d’esprit des leaders politiques, syndicaux et sociaux lors de la grande consultation entreprise par le Chef de l’Etat. 

La loi d’habilitation n’est pas un blanc-seing, les ordonnances prises par le président de la République doivent être ratifiées pour intégrer le dispositif législatif de notre pays. 

Que répondez-vous à ceux qui disent que cette loi permet au chef de l’Etat d’abuser de son pouvoir ?

Le Chef de l’Etat a des pouvoirs que lui confère la Constitution. Nous sommes dans un régime présidentiel et le constituant a eu l’occasion de le confirmer moult fois depuis la Constitution de 1963 consécutive à la crise de décembre 1962.

Le Président ne peut abuser d’aucun pouvoir. Il prend juste ce qui lui revient et l’Assemblée lui a délégué une partie de ses prérogatives pour un temps et dans des domaines précis. L’ardeur et l’urgence de la tâche le recommandent amplement. 

Projettons-nous un peu sur l’après-Covid. Que faudrait-il faire, pour les Etats évidemment, pour se remettre sur les rails ?

Il faut d’abord saluer le leadership affirmé du président Macky Sall qui a su faire preuve d’esprit d’anticipation et d’un pragmatisme inégalé dans son approche qui intègre nos réalités locales. La pandémie est à l’échelle mondiale, mais chaque pays  affine sa stratégie en fonction de ses réalités économiques, sociologiques, géographiques et culturelles pour ne pas dire cultuelles. Le plan de riposte et de résilience nous projette  déjà dans l’avenir. La meilleure façon de préparer demain est d’exister aujourd’hui. 

Ceci dit, l’après Covid va nécessairement introduire de nouveaux paradigmes dans notre manière de gérer notre propre souveraineté alimentaire, sanitaire, industrielle tout en dessinant un nouveau mode de gouvernance des relations internationales. 

J’ai entendu un célèbre banquier dire, je le cite « la Covid-19, c’est la grippe espagnole de 1918 et le crash boursier des années 30 réunis ». C’est dire que la complexité du monde et son niveau d’interconnexion rendent sensibles tous les pays dès l’apparition du 1er frémissement dans quelque coin du monde. 

Il faut avouer qu’il nous faut désormais, placer l’homme au début et à la fin du développement. Senghor avait raison avant nous. 

C’est pourquoi, l’initiative du président Macky Sall pour l’annulation de la dette des pays en développement est à saluer et surtout à défendre par tous les intellectuels africains, hommes de culture, leaders politiques et syndicaux en Afrique et au-delà. 

En termes de statistiques, qu’est-ce qu’on peut retenir du bilan de cette 13e législature ?

Il est peut être très tôt de faire un bilan, mais nous pouvons noter plus de 70 textes de loi votés par l’Assemblée dont certains très importants  comme la loi sur le parrainage, le Code pétrolier et gazier, la criminalisation  du viol, les lois de Règlement qui donnent quitus au gouvernement et j’en passe. 

La commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards a fait un travail remarquable et a  déposé ses conclusions pertinentes. 

Je ne peux pas m’empêcher de  parler de l’engagement des députés à assurer leur mission de représentation et de législateurs. Députés de tout bord, qui défendent âprement mais dans l’élégance de la courtoisie républicaine la ligne de leur parti ou de leur coalition de partis. 

A presque deux ans de la fin du mandat des députés, certains avancent  l’idée de sa prolongation. Etes-vous d’accord là-dessus ? Faut-il aligner le mandat des députés à celui du président de la République ?

Ce débat n’est pas à l’ordre du jour… ! ! ! Nos priorités du moment s’articulent autour de la riposte nationale pour vaincre le coronavirus dont notre pays peut se targuer d’avoir pris des mesures hardies grâce à la vigilance du chef de l’Etat  qui s’engage sans limite, avec courage, pugnacité et opiniâtreté. 

C’est précisément cette volonté unanimement partagée des acteurs politiques et de la société civile qui justifie la pause observée du dialogue politique national.

Apprenons à avoir le sens des priorités! Le seul débat qui vaille aujourd’hui,  c’est celui de la victoire sur le coronavirus articulée à la volonté de saisir l’opportunité de cette crise pour travailler sur les termes d’un futur de performances améliorées dans nos politiques de développement économique et social. C’est tout le sens des grandes initiatives africaines et internationales lancées dans la période  par le Président Macky Sall

Côte d’Ivoire: un journaliste lance la plate-forme « Famille fraternelle et solidaire ivoirienne »

Le journaliste et communicateur ivoirien, Noël Yao, a lancé vendredi à Abidjan la plate-forme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) visant à rassembler les Ivoiriens dans leurs différences autour des valeurs de démocratie et de paix.« Nous sommes tous et toutes fils et filles d’une même et seule mère patrie : La Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S I). Et, comme les enfants d’une même famille », a déclaré Noël Yao, lors de la présentation du manifeste et de la proclamation de la plateforme.

Pour lui, tous les Ivoiriens, issus d’un même territoire et un même sol, doivent vraiment être «solidaires, fraternels, tolérants dans (leurs) opinions, choix, divergences de toutes natures » pour préserver la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. 

Les Ivoiriens, dit-il, doivent être « des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».

« Ce que nous ne sommes pas, ne voulons pas et refusons d’être, (c’est être) des ennemis, quels que soient nos choix, appartenances ethniques, régionales, raciales, religieuses, philosophiques, politiques, sociales, etc », a-t-il lancé.

Il réfute que les Ivoiriens soient en outre « des négateurs de la République et des institutions républicaines, ou encore des partisans de la haine, de l’intolérance politique, sociale, religieuse, philosophique, ethnique, raciale et tribale ».

Pour atteindre les vertus souhaitées, la plate-forme devra s’investir dans l’éducation citoyenne, afin que l’on ne voit pas des « des casseurs, des belliqueux ou bellicistes, des amateurs ou partisans de la facilité, du lucre, de la corruption, du laisser-aller, de l’indiscipline, de l’incivisme rampant et des actes nuisibles ».

« Ensemble, nous sommes et nous voulons être des frères, des sœurs Ivoiriens, fraternels, solidaires au-delà de nos différences et de nos divergences quelles qu’elles soient », a-t-il poursuivi. 

En tant qu’initiateur et animateur principal de cette plate-forme, créée en ce temps de crise sanitaire de Covid-19, Noël Yao, veut que ses concitoyens soient au service de la nation et se réclament de La famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S.I).

Cette plate-forme citoyenne, initiée par Noël Yao, par ailleurs conseiller en communication du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, intervient à cinq mois de l’élection présidentielle ivoirienne fixée le 31 octobre 2020. 

Sénégal : le président de la République gracie un millier de prisonniers

Le chef de l’Etat Macky Sall, à la veille de l’Eid el fitr marquant la fin du mois de Ramadan, a accordé la grâce à 1021 personnes détenues dans divers établissements pénitentiaires du pays.

Le communiqué du ministère de la Justice, reçu vendredi soir à APA, mentionne que le président de la République « offre ainsi, à des condamnés définitifs, une chance de passer les fêtes avec leur famille et de renouer avec le tissu social ».

Ledit document précise également que « la mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, des mineurs et des personnes souffrant de maladies graves ».

Les Sud-africains invités à « économiser l’eau pour lutter contre le Covid-19 »

Les Sud-africains devraient utiliser l’eau avec parcimonie pour lutter contre la pandémie de coronavirus qui nécessite un lavage constant des mains avec du savon, pour tuer le virus, a déclaré la ministre des Etablissements humains, de l’Eau et de l’Assainissement, Lindiwe Sisulu.Alors que le niveau des barrages hydrauliques du pays commence à diminuer pendant la saison sèche, Sisulu a appelé jeudi les Sud-Africains à commencer à économiser l’eau pour l’utiliser comme une arme pour lutter contre la maladie qui a tué plus de 300 personnes dans le pays.

« Les niveaux d’eau actuels peuvent nous soutenir jusqu’aux prochaines pluies d’été, à condition que nous utilisions l’eau avec sagesse et parcimonie », a-t-elle déclaré.

Avec la diminution de l’approvisionnement en eau, « le niveau des barrages des deux dernières semaines a légèrement baissé, passant de 70,8 à 70,6%.

« La diminution devrait être exacerbée par l’absence de précipitations en plein milieu de l’hiver », a déclaré le ministre.

Elle a souligné qu’avec la flambée de la pandémie, l’eau a joué un rôle crucial pour freiner la propagation de la maladie.

Le virus mortel a jusqu’à présent infecté 18.003 Sud-africains et fait 339 morts depuis son apparition dans le pays en mars de cette année.

La fête de Ramadan sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire (Officiel)

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marquant la fin du jeûne musulman sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire où le croissant lunaire a été observé vendredi soir dans plusieurs localités du pays.« Le Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamique en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des Imams sunnites (CODIS) informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de Ramandan 2020 a été observé ce soir. D’abord à Yopougon Bonikro, (ensuite) le croissant lunaire a été également observé à Tortiya, le même croissant a été observé à Abobo N’dotré et (enfin) le croissant lunaire a été également observé à Attécoubé », a déclaré le porte-parole du COSIM, l’Imam Sékou Sylla.

Par conséquent, a-t-il poursuivi, « la fête de Ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée incha Allah le samedi 6 23 mai 2020 ».

Cette fête marque la fin du mois de jeûne du Ramadan qui a débuté en Côte d’Ivoire depuis le 24 avril dernier a duré 29 jours. Dans la tradition musulmane, elle sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « Zakat Al Fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Cette aumône peut être pécuniaire ou composée d’aliments selon les textes islamiques. La nuit du Destin ou nuit du Qadr, l’un des temps forts de ce mois de jeûne du ramadan au cours de laquelle le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui) a été célébrée officiellement dans la nuit de mardi à mercredi en Côte d’Ivoire.

La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus (Covid-19) ne permettra pas l’organisation des prières de la fête dans les mosquées comme à l’accoutumée.

Guinée : disparition du chanteur et virtuose de la Kora Mory Kanté

Le chanteur et musicien guinéen, Mory Kanté, mondialement connu grâce à son tube « Yéké Yéké » est décédé, ce vendredi, à Conakry, à l’âge de 70 ans.Mory Kanté que l’on surnommait le « griot électrique » s’est éteint vers 9H45 ce matin à l’hôpital sino-guinéen des suites de maladies chroniques que la crise du coronavirus ne lui a permis de soigner hors de la Guinée à cause de la suspension des vols internationaux. 

« On a vu son état se dégrader rapidement, mais j’étais surpris quand même car il avait déjà traversé des moments bien pires », a déclaré à l’AFP son fils Balla Kanté, qui a annoncé la triste nouvelle. 

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a rendu un vibrant hommage à cette « fierté » nationale et africaine, tout en saluant son « parcours exceptionnel ». 

Issu d’une grande famille de griots malienne et guinéenne, Mory Kanté est né le 29 mars 1950 à Albadaria, en Guinée, mais c’est à Bamako, capitale de la République du Mali qu’il va étudier, auprès de sa tante, elle-même griotte, les rites, le chant et le balafon et s’aguerrit en chantant et jouant lors de cérémonies et fêtes familiales.

C’est dans ce Mali des années 60 alors traversé par de nombreuses influences musicales en provenance des différents continents, que Mory Kanté s’intéresse aux musiques amplifiées et à la guitare. C’est ainsi qu’il va rejoindre, en 1961, le Rail Band de Bamako pour lancer une carrière qui va lui mener sur toutes les scènes du monde. 

Installé à Abidjan à partir de 1978, il prend ses distances avec le Rail Band de  Bamako et entame une nouvelle aventure avec le groupe de son demi-frère, le chanteur et compositeur Djeli Moussa Diawara.  Mais ce n’est qu’en 1988 que le natif de Albadaria verra sa riche carrière récompensée par un disque d’or et une Victoire de la musique du meilleur album francophone. 

« La Guinéenne », dernier album de Mory Kanté où il rend hommage à la femme guinéenne est sorti en 2012. Et en 2019, en partenariat avec RFI Talent, il a sorti « Cocorico ! Balade d’un griot !, un livre disque, conte initiatique pour le jeune public ancré dans la culture mandingue. 

Toute chose qui font dire à Balla Kanté que son père « laisse un héritage immense pour la culture, trop vaste pour qu’on puisse tout citer » et que Mory Kanté « a beaucoup fait pour la culture dans son pays en construisant des studios, des structures culturelles ». 

Football ivoirien: l’Assemblée générale élective de la FIF fixée au 22 août 2020

L’Assemblée générale ordinaire de la Fédération ivoirienne de football (FIF), prévue le 16 mai 2020 puis reportée à une date ultérieure en raison de la pandémie de la Covid-19, a été fixée vendredi au 20 juin 2020 par le Comité exécutif de la FIF, qui annonce la tenue de l’Assemblée générale élective, devant renouveler les instances de l’organisation, le 22 août 2020.A l’issue d’une réunion le 22 mai 2020, le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football a informé les membres actifs et la grande famille du football ivoirien de l’organisation le 20 juin 2020 de l’Assemblé générale ordinaire annuelle, rapporte un communiqué. 

Cette Assemblée générale procédera également à l’élection de la Commission électorale et sera suivie, le 22 août 2020, de la tenue de l’Assemblée générale élective, ajoute le communiqué du Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football.

Faisant le constat de « l’impossibilité de la tenue de cette rencontre, le 16 mai 2020 », le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football a décidé de reporter à une date ultérieure ladite assemblée générale ordinaire.

Pour la présidence de la FIF, trois potentiels candidats sont actuellement sur le terrain, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma. 

Le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo, lui, vient d’être nommé par le Comité exécutif de la CAF, en qualité de  membre de la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations pour le cycle 2019-2021.

Malawi : Démission de la patronne de la CENI à la veille d’élections cruciales

La présidente de la Commission électorale du Malawi, Jane Ansah, a démissionné jeudi soir, un nouveau développement qui ne devrait pas affecter la reprise du scrutin présidentiel prévue pour le mois prochainAnnonçant sa démission à la télévision publique, Mme Ansah a déclaré qu’elle quittait ses fonctions « pleine de confiance », malgré les circonstances controversées qui avaient conduit à son départ.

« J’ai travaillé avec des mains propres et je n’ai pas de squelette dans mon placard. J’ai mené un bon combat et je suis heureuse de l’avoir fait jusqu’au bout », a-t-elle déclaré.

La responsable sortante de la Commission électorale a été une personnalité controversée au Malawi après les élections contestées qui se sont tenues en mai 2019.

Elle a été la cible de manifestations à l’échelle nationale contre le déroulement des élections supervisées par la Commission en mai 2019, et qui ont permis au président Peter Mutharika d’avoir un second mandat.

Le résultat du scrutin a cependant été contesté avec succès par l’opposition, la Cour constitutionnelle du pays ayant ordonné en février une reprise du scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

La démission d’Ansah intervient quelques semaines après que la Cour suprême a rejeté la plainte de la Cour constitutionnelle déposée par Mutharika et la Commission.

Les experts juridiques affirment que la démission n’aura pas d’effet sur la tenue des élections prévues pour le 23 juin.

Mutharika devrait nommer un chef intérimaire de l’organe de gestion des élections, à quelques encablures de la tenue du scrutin.

L’Egypte veut reprendre les négociations sur le grand barrage éthiopien

L’Egypte a exprimé son intérêt à reprendre les négociations avec l’Ethiopie et le Soudan sur le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Le changement de position de l’Egypte est intervenu à la suite de discussions à distance tenues jeudi entre le Premier ministre éthiopien, le Dr Abiy Ahmed, et le Premier ministre soudanais Abdala Hamdok.

L’Ethiopie a déclaré qu’elle lancerait le remplissage du réservoir du GERD en juillet, malgré l’insistance de l’Egypte et des Etats-Unis pour que le remplissage de ce barrage controversé se fasse après la conclusion d’un accord entre les trois pays.

Le Service d’information national, citant jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que « l’Egypte est toujours prête à entamer des négociations et à participer aux prochaines réunions pour parvenir à un accord juste, équilibré et global ».

Les PM éthiopien et soudanais, dans leurs discussions, ont convenu de solutions amiables concernant le GERD, pour résoudre les problèmes en suspens et les incompréhensions entre les deux parties.

En réponse à la récente proposition de l’Ethiopie sur le remplissage du barrage, le Soudan s’est rangé du côté de l’Egypte et a demandé un accord entre les trois pays avant tout remplissage.

L’Egypte a récemment adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies pour protester contre le projet de l’Ethiopie de commencer à remplir le barrage.

Selon le bureau du Premier ministre éthiopien, l’inquiétude du Soudan porte sur l’environnement, la sécurité du barrage et les problèmes d’échange de données.

Le bureau a estimé que le Soudan et l’Ethiopie avaient convenu de poursuivre les discussions sur les niveaux techniques, des échanges qui devraient être dirigés par les ministres de l’Eau des deux pays.

Ecole du Pétrole de Yamoussoukro: les préinscriptions prorogées jusqu’au 15 juin 2020

Les préinscriptions à l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE) de Yamoussoukro, située à l’INP-HB (Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny), prévues pour le 30 avril, ont été prorogées jusqu’au 15 juin 2020, selon une note officielle.Pour intégrer l’ESPE qui ouvrira au 4ème trimestre 2020, un appel à candidatures a été lancé et il est recommandé aux étudiants du niveau Bac+5 et aux professionnels de s’inscrire sur le site  www.espe.inphb.ci, souligne la note transmise à APA.  

Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’Institut français du pétrole (IFP-SCHOOL de Paris), l’ESPE délivrera en fin de cycle deux Mastères professionnels, soit un double diplôme, à savoir le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France.

Cette formation de haut niveau, d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier, notamment « Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier » et « Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier ».

Il n’est donc plus besoin pour les étudiants africains et les professionnels du secteur d’aller à l’étranger pour obtenir un diplôme supérieur en Pétrole. Les coûts de formation varient selon les ressortissants des espaces communautaires (UEMOA et hors UEMOA) et la catégorie (professionnel ou non-professionnel).

Selon le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, c’est cette vision du président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, qui a conduit à la création de l’Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie.

L’ESPE, dont les premiers accords de création ont été formellement approuvés en novembre 2019 par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, offre l’opportunité à de nombreux jeunes, d’accéder à une formation de haut niveau et à un coût abordable, dans les secteurs pétrolier et gazier, tout en restant en Côte d’Ivoire.

« Notre satisfaction est grande car notre ambition est de mettre à la disposition des jeunes Africains, ici en Côte d’Ivoire, une formation de qualité et de niveau international et de faire de la Côte d’Ivoire, un hub d’excellence sous-régional en matière de formation dans le secteur des hydrocarbures. », a déclaré le ministre Cissé.

L’Etat ivoirien décaisse 4,4 milliards FCFA pour 20 000 travailleurs mis en chômage du fait de la Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire va autoriser un soutien d’un montant de 4, 4 milliards FCFA à 20 326 travailleurs ivoiriens qui ont vu leurs contrat de travail résiliés ou suspendus par leurs employeurs du fait de la Covid-19, a annoncé vendredi à Abidjan, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances au terme d’un Conseil présidentiel présidé par le président Alassane Ouattara.« Le Conseil présidentiel va autoriser un  soutien de l’Etat pour 20326 travailleurs enregistrés à fin avril 2020. Le soutien de l’Etat se traduira par le versement à titre exceptionnel d’un montant de 4 407 240 000 FCFA correspondant à des paiements mensuels par tête, par catégorie sur une période  de deux mois », a fait savoir M. Coulibaly qui rapportait le communiqué final de cette réunion qui portait sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Plan de soutien économique, social et humanitaire de l’exécutif ivoirien contre la crise sanitaire de la Covid-19.

 Poursuivant, il a précisé ce soutien « exceptionnel » mensuel est réparti  par catégorie professionnelle à raison de 60 000 FCFA pour les ouvriers, 120 000 FCFA pour les agents de maîtrise et techniciens et 240 000 FCFA pour les cadres supérieurs. 

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la maladie à Coronavirus, le gouvernement ivoirien à mis en place plusieurs fonds spéciaux pour soutenir les différentes couches socio-professionnelles impactées par cette maladie.