Maroc : Début du dialogue libyen

Par Hicham Alaoui — Des délégations du Haut conseil d’État libyen et du parlement de Tobrouk ont entamé, dimanche dans l’après-midi à Bouznika (région de Rabat), des discussions avec pour objectif de trouver un terrain d’entente en vue de mettre fin à la crise dans ce pays, plongé dans le chaos depuis près de 10 ans.Lors de ce dialogue, qui intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri et du président du parlement libyen, Aguila Salah, et de la visite de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, au Maroc, la délégation du Haut conseil d’Etat libyen est présidée par Abdessalam Al-Safraoui, alors que celle du parlement de Tobrouk est représentée par Youssef Al-Agouri.

A l’ouverture de cette rencontre, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita a affirmé que cette rencontre est l’aboutissement d’une dynamique diplomatique initiée par le Royaume en vue de ramener les parties libyennes en conflit autour de la table des négociations.

« Des évolutions se sont produites depuis l’accord de Skhirat en 2015 en ce sens que des dispositions dudit accord sont désormais dépassées et nécessitent une actualisation, des conflits ont eu lieu causant des victimes et une destruction du pays, des interventions de forces étrangères et de milices, ce qui a rendu la Libye un terrain de conflits et de divergences », a-t-il relevé.

Selon lui, « l’hésitation est un frein au succès et à toute sortie de crise », appelant les parties libyennes à faire valoir l’esprit de fraternité, l’intérêt suprême de la Libye, son unité nationale, sa souveraineté et le bien-être de sa population.

« Pas d’agenda que l’agenda libyen, pas d’intérêt que l’intérêt suprême des libyens, pas de proposition que celle convenue entre Libyens avec une volonté sincère et une ambition de soutenir les Libyens », a-t-il lancé, plaidant pour une approche pragmatique pour parvenir à un consensus qui aboutira à une solution à la crise libyenne.

De leur côté, les chefs de délégations libyennes ont exprimé leur volonté inébranlable pour aller de l’avant et dépasser toutes les divergences afin de parvenir à un accord politique qui mettra fin à la crise libyenne.

Le Maroc présente des candidatures pour occuper des postes de commissaires de l’UA

Le Maroc a présenté des candidatures pour occuper des postes de commissaires de l’Union africaine (UA), a appris APA de source diplomatique.Ainsi le Maroc propose M. Hassan Abouayoub, ancien ministre du commerce extérieur, de l’agriculture, et du tourisme et ex-ambassadeur en Italie, en Arabie Saoudite et en France, pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité. Ce poste est occupé, depuis la création de cet organe en 2004, par l’Algérie (Said Djennit de 2004 à 2008, Ramtane Laamamra de 2008 à 2013 et Smail Chergui de 2013 jusqu’à l’instant).

Le Royaume a aussi présenté les candidatures de Mohamed Saddiki, actuel secrétaire général du ministère de l’agriculture, pour remplir les fonctions de Commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et au développement durable et de Mme Nezha Hayat, actuelle présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) pour le poste de Commissaire au développement économique, au commerce, à l’industrie et aux mines.

Mme Latifa Laabida, ex-ministre et l’actuelle secrétaire générale de la Fondation Lalla Salma de prévention et de traitement des cancers et M. Mohamed Maaroufi, Directeur de l’institut Pasteur sont proposés pour le poste de Commissaire à la santé, aux affaires humaines et au développement social.

Il est noté que le Maroc n’occupe aucun poste de responsabilité au sein de l’organisation panafricaine depuis son retour à l’UA en 2007.

Mali : « Je n’ai rien à voir avec le coup d’État contre IBK » (Boubèye Maïga)

L’ancien Premier ministre malien, dont la démission avait été exigée puis obtenue par ses adversaires, nie tout lien avec le coup d’État contre le président Keïta et met en garde contre la marginalisation de l’armée dans la gestion de la transition politique qui s’ouvre au Mali.Observant un silence presque absolu depuis qu’il a été forcé de quitter la primature en avril 2019, Soumeylou Boubèye Maïga (SBM) s’active beaucoup depuis le coup d’État militaire qui a renversé le 18 août dernier le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), suite à une forte mobilisation populaire menée par une puissante coalition de partis politiques, d’activistes civils et de religieux influents. Ceux-là mêmes qui avaient obtenu sa propre tête en forçant IBK à le remplacer à la tête du gouvernement voici seulement quinze mois.

Le « tigre », comme le surnomment ses compatriotes, en raison de son impressionnante faculté à rebondir à chaque fois qu’il quitte, de gré ou de force, un de ces innombrables postes qu’il a occupés ces trente dernières années au cœur de l’État, reçoit et se déplace beaucoup. Y compris chez ses anciens adversaires comme l’Imam Mahmoud Dicko, le parrain des manifestants à l’origine de son éviction de la primature en avril 2019.

« J’ai reçu beaucoup de monde et j’ai visité certaines personnes, comme l’imam Mahmoud Dicko. Je le connais depuis la conférence nationale souveraine organisée en 1991 qui a jeté les bases du multipartisme et de la démocratie au Mali. Nous avons d’ailleurs travaillé ensemble sur la mise en place du Haut Conseil Islamique du Mali entre 1998 et 2000 dont il a été longtemps président. Nous avons toujours entretenu des relations de courtoisie et de considération. Nos désaccords fréquents, qui sont d’ailleurs assumés, ne nous empêchent pas d’avoir des rapports corrects, comme en toute démocratie. Parmi les gens avec lesquels j’ai discuté, il y a aussi des dirigeants de l’ancienne majorité présidentielle et de l’opposition. Les seuls avec qui je n’ai pas encore eu de contact sont les officiers militaires qui ont pris le pouvoir », confie cet homme auquel une rumeur tenace prête pourtant un rôle d’inspirateur, de parrain et d’éminence grise des putschistes.

« J’ai passé presque toute ma carrière au sein de l’État à travailler avec les militaires. Je connais la plupart de ces officiers aujourd’hui au pouvoir pour les avoir commandé soit directement soit indirectement. Mais cela ne fait pas de moi le commanditaire de leur coup. Je ne suis pas du genre à inspirer des coups d’État. Je n’ai aucun contact avec eux. Jusqu’à ce jour, je n’ai discuté avec aucun d’entre eux depuis le coup d’État. Il faut leur laisser la paternité de leur acte que je considère comme un acte patriotique », insiste l’ancien chef de gouvernement à la voix éternellement posée, aux mots toujours choisis et réputé sourire même quand il est profondément en colère.

Boubèye, qui se garde de tirer sur son ancien ami et compagnon du pouvoir, dit comprendre les raisons qui ont provoqué sa chute. « La situation était devenue intenable. Le pays était dans l’impasse. Le camp présidentiel et celui des manifestants se radicalisaient dangereusement. Le président IBK a tenté de faire des concessions. Mais elles ont souvent été insuffisantes ou tardives comme l’idée de démission de la trentaine de députés dont l’élection controversée est à l’origine des manifestations contre le président. Il fallait donc qu’un arbitre intervienne. C’est ce que l’armée a fait », analyse-t-il.

Boubèye, qui a été l’un des premiers hommes politiques à faire des propositions pour un retour à l’ordre constitutionnel, veut maintenant que « tout le monde accompagne les militaires pour organiser une transition consensuelle dans des délais raisonnables ».

Même s’il dit comprendre la suspension du Mali par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a aussi fermé ses frontières avec le pays, l’ancien Premier ministre souhaite que l’organisation régionale parvienne rapidement à un compromis avec les putschistes pour la levée des sanctions.

« La Cedeao et les autres partenaires du pays doivent se montrer un peu plus ouverts et flexibles. Les militaires aussi. À la logique de punitions et de sanctions, je préfère une logique d’accompagnement et de soutien vers une transition apaisée », plaide-t-il.

Cet homme, qui depuis trente ans est au cœur ou autour du pouvoir au Mali, a-t-il une idée de l’architecture et des délais de la future période de transition censée ramener le pays vers un ordre constitutionnel ?

« Il y a des choses sur lesquelles, je pense que tout le monde est déjà d’accord ou presque. Le chef de l’État, qui doit assurer la transition, doit être un civil. Le Premier ministre aussi. Ce qui semble encore préoccuper est la place des militaires dans la transition. Personnellement, je pense qu’un vice-président militaire n’est pas une mauvaise idée. Les militaires pourraient aussi siéger au sein d’une sorte de Conseil national de transition chargé de jouer le rôle d’organe de législation à la place de l’Assemblée nationale dissoute par le président IBK lors de son discours de démission après l’intervention de l’armée. Il ne faut pas marginaliser les militaires », suggère cet ancien journaliste formé à Dakar et Paris, passé par le syndicalisme, puis la lutte pour la démocratie avant d’occuper plusieurs postes à responsabilité sous les différents présidents qui ont régné sur le Mali depuis la chute de l’ancien régime du parti unique du général Moussa Traoré au pouvoir de 1968 à 1991.

Selon certaines sources, Boubèye dont le goût pour le pouvoir est notoirement connu des Maliens, nourrit déjà l’objectif d’occuper le poste de chef de l’État ou de chef de gouvernement de la transition que les militaires se préparent à installer.

« A chaque jour suffit sa peine. Nous ne sommes pas encore à ce stade. La question ne se pose donc pas pour le moment. Mais je suis toujours disposé à servir mon pays, quelque que soit le contexte », dit-il.

Mali : dialogue national sur la transition politique

Sous la houlette de la junte militaire au pouvoir, les forces vives du Mali entament ce week-end des concertations pour dessiner les contours de la transition politique.Près de trois semaines après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), les putschistes s’entretiennent samedi 5 et dimanche 6 septembre avec les partis politiques, les organisations de la société civile, d’anciens groupes rebelles, les syndicats et la presse. 

Le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), mis sur pied par les militaires, promet de rendre le pouvoir aux civils au terme d’une transition dont la durée demeure une pierre d’achoppement.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), impliquée dans le processus de résolution de la crise sociopolitique, opte pour une période transitoire qui ne dépasse pas un an. 

Pour jeter les bases d’un nouveau Mali, le colonel Assimi Goïta, président du CNSP, dirige les discussions à Bamako, la capitale. Au même moment, les gouverneurs animent les échanges dans les différentes régions du pays. Objectif, répertorier les maux du Mali pour trouver ensemble les remèdes. 

« La concertation nationale se poursuivra du 10 au 12 septembre 2020 à Bamako avec la participation des délégués régionaux et ceux de la diaspora », a notamment renseigné Ismaël Wagué, le porte-parole du CNSP.

Le président déchu, Ibrahim Boubacar Keïta, a récemment été libéré par les militaires. L’ancien chef de l’État serait en résidence surveillée dans la capitale. IBK devrait se rendre bientôt à l’étranger pour y subir des soins de santé d’autant plus qu’il a été victime, cette semaine, d’un court Accident Vasculaire Cérébral (AVC). La junte militaire ne s’oppose pas à sa sortie du territoire malien.

Ouverture à Abidjan de la première édition du Forum ivoirien du digital

La première édition du Forum ivoirien du digital ( FID), un cadre d’échanges en ligne entre les acteurs du digital en Côte d’Ivoire, s’est ouvert samedi autour du thème, «construire un environnement digital responsable et sécurisé».Ce forum qui rassemble une cinquantaine d’experts et de conférenciers avec des milliers de participants,  permettra d’analyser l’évolution et la progression du digital en Côte d’Ivoire et ses implications économiques, politiques et sociales. 

Le FID vise ainsi à créer une saine émulation dans les activités digitales et déclencher une nouvelle dynamique du paysage digital en Côte d’Ivoire. Ces assises digitales ont été ouvertes par une conférence inaugurale sur le thème « Blockchain et son utilisation dans le foncier ».  

Plusieurs autres conférences et des panels thématiques dont celui sur le thème « Réseaux sociaux, sécurité et responsabilité », sont au menu de ce forum. Des webinaires sont également inscrits à l’agenda de cette rencontre des acteurs du digital. 

Le FID, rappelle-t-on, est organisé en partenariat avec le réseau social facebook. Selon des statistiques, plus de 11 millions de personnes utilisent internet en Côte d’Ivoire. Le nombre d’utilisateurs d’Internet actifs sur  les réseaux sociaux dans le pays est estimé à environ 4,9 millions de personnes.

Covid-19 : le Sénégal initie une étude pour traiter les cas sévères

Le chef de la prise en charge des malades de Covid-19 au Sénégal, professeur Moussa Seydi, a annoncé samedi que son pays s’est lancé dans une étude scientifique pour juger de l’efficacité d’un médicament dans le traitement des formes graves de la pandémie.Le laboratoire Institut Pasteur de Dakar et le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann dont il est le responsable principal sont les deux structures qui pilotent cette étude dont le Sénégal est pionnier dans le continent.

« Nous sommes les seuls actuellement qui avons commencé ce projet de recherche en Afrique », a-t-il fait savoir lors du sixième point mensuel sur l’évolution de la pandémie dans le pays.

A ce jour, 13.948 cas ont été recensés dans le pays dont 9851 guéris, 290 décédés, un évacué en France finalement décédé et 3806 encore sous traitement. Parmi ces patients, 39 sont des cas graves admis en réanimation.

Le professeur Seydi a par ailleurs vanté l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine et l’azythromycine pour les formes bénignes du nouveau coronavirus. Cependant, cette association est inefficace pour les cas sévères.

« L’association azythromycine-hydroxychloroquine s’est révélée efficace selon nos résultats. Mais cette efficacité s’est révélée évidente lorsqu’il s’agit d’une administration précoce mais elle est moindre dans les formes graves », a-t-il indiqué.

C’est fort de ce constat qu’ils ont décidé de lancer cette étude pour voir la réaction d’un médicament-test chez ces cas qui sont entre la vie et la mort. Pr Seydi n’a pas précisé le nom de la molécule, mais renseigne qu’elle a déjà démontré une puissance antivirale très importante in vitro, c’est-à-dire en laboratoire.

« Il s’agit d’un médicament, disponible depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulante, anti inflammatoire, efficace chez l’homme. Ces deux actions sont indispensables à obtenir dans le cadre de la prise en charge d’une forme grave », a souligné l’infectiologue.

Il a noté en outre que le projet a démarré le 14 août 2020, « conformément au protocole de recherche validé par le comité d’éthique national pour la recherche en santé ».

C’est la raison pour laquelle d’ailleurs « qu’ici au Sénégal, nous avions ajouté dans notre prise en charge, l’utilisation d’anticoagulants et des corticoïdes comme antiinflammatoires, bien avant les recommandations de l’OMC », l’Organisation mondiale de la santé, a souligné le spécialiste.

Ce samedi, les autorités sanitaires sénégalaises chargées de la lutte contre la pandémie ont salué les performances « considérables » du pays dans la diminution des nouvelles infections au cours du dernier mois. Elles ont appelé en outre à ne pas faire « dans le triomphalisme » et « garder cette dynamique » baissière jusqu’à l’extinction du nouveau coronavirus.

Le professeur Amadou Alpha Sall, directeur de l’Institut Pasteur, l’un des principaux laboratoires de tests de Covid-19, corrèle ces résultats aux « mesures » prises dernièrement par les autorités sénégalaises pour le respect des mesures barrières.

A cela s’ajoute aussi, l’augmentation des laboratoires de tests qui sont au nombre de cinq aujourd’hui sur le plan national, d’après docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directrice générale de la Santé publique.

Si l’Institut Pasteur et l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) du professeur Souleymane Mboup sont les premiers à commencer les examens virologiques de Covid-19 au Sénégal, les tests sont aujourd’hui « décentralisés » à Kédougou, Tamba, Matam, Thiès, Kaolack, et Ziguinchor.

« Tout ceci a été facilité par la mise en place d’une commission technique de biologie médicale, qui a donné des avis d’experts. La cellule d’alerte mise en place avait permis une détection physique des cas, de suivre les cas, et par l’orientation du Samu national, une prise en charge adéquate des cas », a salué Dr Ndiaye.

Sénégal : la Covid-19 a régressé en août (officiel)

Le Sénégal a réalisé des performances « considérables » dans la diminution de nouveaux cas de Covid-19 au cours du dernier mois.« Le nombre de cas a considérablement diminué durant les quatre dernières semaines », a fait savoir ce samedi le docteur Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) du ministère de la Santé.

Sous la direction du chef de ce département Abdoulaye Diouf Sarr, la task force chargée de mener la riposte faisait ce jour le traditionnel point mensuel de l’évolution de la pandémie au Sénégal.

Ainsi, « de la semaine 33 à la semaine 36, les cas diminuent. Il faut également noter que le taux de reproduction du virus est également passé à 1,7 %. C’est-à-dire, une personne infectée ne peut contaminer que deux personnes », a poursuivi Dr Bousso. Il souligne que nous sommes passés de 776 nouveaux cas à la 36e semaine de l’apparition de la maladie dans le pays à moins de 400 nouveaux patients à la 36e.

En revanche, juin, juillet et août « ont été les mois les plus difficiles où nous avons franchi la barre des 3000 malades à chaque fois. Le taux de décès était également important durant ces mois », a-t-il déploré.

Son collègue professeur Mamadou Diarra Bèye, chef du Service d’assistance médicale d’urgence (Samu), note qu’il n’y a « pas de changement » sur les décès dont l’âge moyen est de 65 ans.

Le premier cas positif au nouveau coronavirus a été testée le 2 mars au Sénégal. Depuis lors, 13.948 personnes ont été infectées par le virus dont 9851 guéries, 290 décédées, une évacuée en France finalement décédée et 3806 encore sous traitement.

Malgré la diminution du nombre de cas noté en août, le professeur Amadou Alpha Sall appelle à ne pas faire « dans le triomphalisme » et « garder cette dynamique » baissière. Ce samedi, sur 1313 tests virologiques réalisés seuls 67 sont revenus positifs, mais avec 128 nouvelles guérisons. La même tendance a été constatée ces derniers jours comme l’ont noté ces spécialistes.

Autre fait : « On a noté ces derniers mois une diminution des évacuations sanitaires vers Dakar », selon Pr Mamadou Diarra Bèye.

En outre, « on a été confronté à un problème de ressources humaines qualifiées », faisant que dans certaines régions certains médecins se sont dédoublés pour faire le travail qui n’est pas le leur, a souligné le chef du Samu.

Enseignement et économie s’imposent au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La rentrée scolaire, les secteurs résilients de l’économie nationale, les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Faut-il renvoyer les élèves dans les établissements scolaires qui souffrent de leur absence depuis le mois de mars ?, s’interroge +Finances News Hebdo+, notant que la formule pédagogique à la carte est fortement contestée.

« Il faut dire que le contexte est particulier et inédit. Car il ne s’agit pas seulement de composer avec la dimension éducative, mais aussi d’intégrer un facteur sanitaire important: la Covid-19», explique l’hebdomadaire. En définitive, la vraie question est de pouvoir garantir aux élèves le droit d’accéder à l’enseignement, tout en préservant leur santé et leur sécurité, estime-t-il, ajoutant que « la nature même de cette crise sanitaire impose que nous nous accommodions de la situation en faisant preuve de lucidité et de discernement ».

+Al Massae+ indique qu’après les mises en garde lancées par l’Association des directeurs des écoles primaires sur l’impossibilité d’appliquer le protocole sanitaire adopté par le ministère à l’occasion de la rentrée scolaire, l’Association nationale des enseignants du Maroc a plaidé pour le report de la rentrée jusqu’à fin octobre prochain.

Et pour cause, l’Association considère que l’enseignement présentiel fait face à un manque de moyens au niveau des établissements, ce qui rend difficile l’application des protocoles sanitaires et des mesures de distanciations physiques.

Par ailleurs, l’Association a relevé que « l’enseignement à distance conduirait à une catastrophe éducative et sociale » en raison de l’absence des moyens nécessaires à sa réussite. Selon la même source, l’enseignement présentiel serait « un risque non calculé et n’a été choisi que pour satisfaire le secteur privé ».

+La Vie éco+ écrit que l’année 2020, et dans une moindre mesure 2021 constituent un crash-test grandeur nature qui a permis de détecter les secteurs les plus exposés aux risques mais aussi d’identifier les plus résilients.

C’est le cas, entre autres, de l’écosystème des phosphates et de ses dérivés ou encore de l’agriculture, l’agroalimentaire au moment où, paradoxalement, la récolte cette année est à son plus bas niveau, constate la publication, notant que des activités relatives à l’innovation, à la recherche, au développement et aux domaines de la santé et du médical ont, elles aussi, enregistré de belles percées.

C’est autour de tels secteurs résilients aux chocs extérieurs qu’il faudrait peut-être penser à construire dans les prochaines années avec un maximum de valeur intrinsèque créée localement par des PME marocaines pour le marché national en priorité, préconise-t-il, soulignant qu’il s’agit là d’un potentiel considérable de richesses et d’emplois pour les décennies à venir.

Sur un autre registre, +Challenge+ indique que la loi de Finances rectificative a donné de mauvais signaux, sur la Santé et l’Education, estimant qu’elle se doit d’être imaginative, pour donner à l’Etat plus de ressources sans handicaper la relance économique.

Il faut espérer un changement de cap, en faveur des secteurs sociaux, mais plus globalement une refonte de la fiscalité, pour une plus grande progressivité et un encouragement à l’innovation, prévient le journal. « Le Maroc sait que ces moments durs sont propices aux profondes réformes », souligne-t-il. D’où la nécessité de s’y atteler dans la concertation, pour transformer l’essai, car après la résilience, c’est le temps du rebond !

+Le Matin+ rapporte que la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre prochain, a été annulée, et ce en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie due à la Covid19, de son évolution préoccupante de par le monde et des incertitudes qu’elle génère, la Fondation du Festival International du Film de Marrakech a décidé l’annulation de la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre 2020 », a précisé la Fondation du Festival dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que la startup Moldiag, créée par la Fondation MAScIR, a lancé la production à grande échelle d’un test PCR Covid-19 100% marocain après avoir obtenu, courant mai 2020, les validations nationale et internationale de son kit diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19.

Le kit a déjà reçu une première commande de 100.000 unités du ministère de la Santé, indique un communiqué de la Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR), notant qu’après avoir obtenu les validations nationale et internationale, le défi majeur de Moldiag, start-up filiale de la Fondation MAScIR, centre de recherche et de développement, a été de lancer « en urgence » son unité de production industrielle.

C’est dans cette logique que Moldiag a accéléré son équipement en matériels et en instrumentations nécessaires pour une production à grande échelle comme elle a achevé le 30 juin 2020, à titre d’essai, la production en laboratoire de 10.000 tests de diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19, qui ont été livrés aux autorités publiques.

Politique et faits de société au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société. »Guerre autour du 3e mandat: Le Sénégal dans le cercle de feu », titre Walf Quotidien, qui à propos du dialogue national, note que « le tout politique tue l’économie ».

« Dialogue politique, Macky Sall désormais libre arbitre: Aveu d’échec ! », s’exclame Sud Quotidien, là où Le Quotidien rappelle: « Passé-présent-Statut du chef de l’opposition: La position de Macky Sall ».

Ce journal écrit qu’en 2016, le président Sall avait préféré celui arrivé 2e à la présidentielle pour le chef de l’opposition. « Vers un comité d’experts sur la question », renseigne Le Quotidien.

Après de le désaccord de la classe politique sur le chef de l’opposition, L’As informe que « la question (est) confiée à des experts ».

Pendant ce temps, Lii Quotidien fait le portrait de l’ex président Abdoulaye Wade et révèle « la face cachée du rebelle ».

Pour Source A, « en attendant de faire sa passation de service et de catapulter dans les cordes de ses détracteurs-Me Moussa Diop (ex Dg de la société de transport public Dakar Dem Dikk) largue ses missiles ». Il confie au journal: « J’ai vu une tentative de liquidation dans la presse. Ils n’ont qu’à se préparer, tous ceux qui jouent à ce jeu-là ».

S’agissant de la coordination de la coalition Macky 2012, EnQuête révèle que les leaders débarquent Me Moussa Diop. De son côté, Le Quotidien constate que la querelle continue à Macky 2012, après le limogeage de Me Moussa Diop.

EnQuête revient sur le 5e anniversaire du crash de l’avion médicalisé de Sénégalair et fait état de « drame sans coupable ». « Un crash. Sept morts. Une enquête. Des inculpations. Un rapport. Zéro coupable », explique EnQuête, dans lequel journal, cet ancien chef de maintenance à Sénégalair confie: « L’aéronef signalait aux contrôleurs et autres appareils une position où il n’était pas ».

« Cinq ans après le crash d’un avion de Sénégalair: Sept morts, zéro coupable », renchérit Libération, soulignant pourtant que « l’Asecna, l’Anacim et Sénégalair sont mouillées jusqu’au cou ».

Selon nos confrères, l’instruction est bouclée mais le dossier dort toujours au Parquet.

Vox Populi consacre sa Une à cette mort suite à un malaise de D. Sadio, candidat au Baccalauréat à Kounkané (sud) et précise qu’il a été emporté par de terribles maux de ventre au dernier jour des épreuves.

Faisant état de série noire sur les routes du pays, Vox Populi note 5 morts dans 3 accidents.

France: Mariatou Koné remet 90 millions FCFA à des ivoiriens victimes de la Covid-19

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Pr Mariatou Koné à remis vendredi à Paris (France) des chèques d’une valeur totale de 114 000 euros, soit environ 90 millions FCFA à des victimes ivoiriennes de la Covid-19 vivant dans ce pays, a appris APA de source officielle.Dans une note d’information, ce département ministériel  indique que l’on dénombre 550 bénéficiaires de ce geste de solidarité dont 350 étudiants, des ONG, associations et des familles endeuillées.  

Selon la clé de répartition de ce don, chaque étudiant a reçu 150 euros, 1000 euros pour chaque ONG et association et 500 euros  pour chaque famille endeuillée. 

Depuis fin mars dernier après les premiers cas de la  Covid-19 en Côte d’Ivoire, le ministère ivoirien de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, a lancé une chaîne de solidarité pour lutter contre la propagation de cette maladie dans le pays.

Signature à Abidjan d’un protocole d’accord pour redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture et OCP-Africa, un Groupe marocain, leader mondial sur le marché du phosphate et de ses dérivés, ont signé vendredi à Abidjan, dans le cadre d’un partenariat public-privé, un protocole d’accord visant à redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire et contribuer ainsi à l’autosuffisance en riz, a constaté APA sur place.Selon le ministre de la promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, ce partenariat « gagnant-gagnant» vient « à point-nommé» car il permettra d’apporter une solution à « l’épineux problème » d’approvisionnement des riziculteurs en engrais de qualité et au meilleur prix. 

Auparavant, il a rappelé la Stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) qui a pour objectif majeur d’assurer l’autosuffisance en riz à la Côte d’Ivoire d’ici 2025 et faire du pays, l’un des plus gros exportateurs de riz à l’horizon 2030.

 La mise en oeuvre de cette stratégie, a expliqué M. Touré, permettra entre autres, de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance à une riziculture de marché moderne, performante et rentable et de faire du riziculteur ivoirien, un opérateur économique à part entière, un gestionnaire d’une affaire rentable.

 « Je reste persuadé que ce partenariat sera non seulement fructueux, mais porteur d’espoir pour la filière riz ivoirienne», a espéré M. Touré. Avant lui, Benzekri Mohammed, le vice-président Afrique de l’ouest  du Groupe OCP-Africa  a révélé les quatre principaux domaines de coopération sur lesquels porteront l’accord avec le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture. 

Il s’agit du développement et la structuration de la chaîne de valeur des activités rizicoles en Côte d’Ivoire, le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptés aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée, le déploiement de formations et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée en Côte d’Ivoire. 

M. Benzekri a conclu son adresse en réitérant l’engagement de son Groupe à accompagner le secteur ivoirien de la riziculture. Depuis le 04 septembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara a créer un ministère dédié au riz en vue de permettre à la  Côte d’Ivoire de passer de pays importateur  de riz à pays exportateur.  

Ouattara et Macron notent la nécessité de maintenir la « stabilité » en Côte d’Ivoire après un tête-à-tête à l’Élysée

Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son homologue Alassane Ouattara, ont noté vendredi la nécessité de maintenir la « stabilité » en Côte d’Ivoire dans un contexte marqué par un autre mandat controversé du président ivoirien, après un tête-à-tête à l’Élysée.« Ils ont noté la nécessité de maintenir la paix et la stabilité retrouvées » dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui devrait contribuer, selon eux, à « raffermir cette paix »  en Côte d’Ivoire, indique une note de la présidence ivoirienne.

Les deux chefs d’Etat ont eu un déjeuner de travail, au Palais de l’Elysée, où ils ont également échangé sur les relations bilatérales, la situation dans la sous-région ouest africaine, notamment la crise au Mali, ainsi que l’actualité internationale, marquée par la pandémie de la Covid-19. 

Paris, un partenaire majeur d’Abidjan, observe l’évolution de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, où l’annonce de M. Ouattara de briguer un autre mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a entraîné des heurts dans le pays ayant occasionné des morts. 

Élu en 2010 puis réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de briguer un « troisième mandat » au nom de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel soutient que ce mandat du chef d’Etat sortant est le premier dans la 3e République.  

Abordant les relations bilatérales, MM. Macron et Ouattara se sont félicités de « l’excellence de la coopération » entre leurs deux pays et ont réaffirmé leur détermination à renforcer davantage ces relations.   

Ils ont en outre abordé la situation sociopolitique au Mali, marquée par la démission du président déchu Ibrahim Boubakar Kéïta (IBK), réitérant leur engagement aux côtés des Maliens pour parvenir à un pays stable, en paix et en sécurité conformément aux décisions de la CEDEAO.

Le président ivoirien a témoigné de sa gratitude au président français l’assistance de la France à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, la lutte contre le terrorisme ainsi que pour son appui dans l’assistance électorale en cours.   

Af’Sud/Covid-19 : magouilles dans l’achat d’EPI, des sanctions réclamées (Syndicat)

Les responsables politiques sud-africains impliqués dans l’attribution illégale des appels d’offres du gouvernement relatifs à la fourniture d’équipements de protection individuelle (EPI) contre le coronavirus « doivent être immédiatement licenciés », a déclaré vendredi un dirigeant d’une grande centrale syndicale.Le président du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), Zingiswa Losi, s’exprimait sur les défis économiques auxquels le pays est confronté lors d’un webinaire au Chatham House, vendredi.

Le dirigeant syndical a rappelé ce que le président Cyril Ramaphosa avait déclaré ce week-end dans son discours au sujet de la tolérance zéro de son gouvernement sur la corruption, indiquant également qu’il mettrait en place des mécanismes pour récupérer tous les fonds perdus, en raison des actes de corruption dans les appels d’offres relatifs à la Covid-19.

Bien que ce soit un bon point de départ, il reste encore beaucoup à faire, a déclaré Losi.

« Nous avons besoin d’un leadership politique clair dans la lutte contre la corruption. Cela doit inclure le licenciement immédiat de tout obstacle politique ou directeur de bureau impliqué dans la corruption », a déclaré Losi.

Il a ajouté : « C’est pourquoi nous appelons le gouvernement à mettre en place des réponses rapides anti-corruption comme nos tribunaux anti-corruption sur le modèle que nous avions en Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

Le gouvernement sud-africain, sur les conseils de la FIFA, avaient mis en place des tribunaux pour juger toute personne ou organisation impliquée dans la corruption lors de l’organisation du tournoi très réussi.

Cependant, cela ne s’est pas produit avec la pandémie de la Covid-19, car peut-être avec le recul, personne n’avait prévu la corruption qui a fini par dépasser les fournitures d’EPI à l’Etat.

La COSATU a également appelé à un soutien financier massif pour les secteurs qui souffrent de la crise actuelle de Covid-19, en particulier le secteur du tourisme qui a connu un effondrement complet en raison du confinement et de l’interdiction des vols internationaux.

L’Afrique du Sud, pays le plus durement touché par le virus sur le continent, compte 633.015 cas confirmés qui ont entraîné 14.563 décès dans tout le pays. 

Egypte : La Fédération de football ouvre une enquête suite à la disparition du trophée de la CAN

La Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête suite à la disparition du trophée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, que les Pharaons gardent définitivement dans leur armoires à trophées, à la faveur de leur victoire en trois éditions de suite.L’Egypte a eu l’honneur de se voir remettre le trophée de la CAN « à vie par la Confédération africaine de football (CAF), après avoir remporté la Coupe trois fois consécutives, en 2006, 2008 et 2010.

Dans un communiqué, l’EFA a expliqué que dans le cadre des préparatifs de son 100è anniversaire, qui sera célébré en décembre 2021, elle a fouillé toute sa collection afin de créer un musée, pour ainsi découvrir que la prestigieuse coupe s’est volatilisée.

« Personne ne sait où est le trophée pour le moment », a commenté l’ancien vice-président de l’instance et ancien gardien de l’équipe nationale d’Egypte de football, Ahmed Shobeer.

La Fédération égyptienne de football, dirigée par un comité de normalisation, a annoncé l’ouverture d’une enquête concernant la disparition de ce trophée, notamment pour vérifier qu’il n’a pas disparu dans l’incendie criminel qui avait ravagé son siège en 2013.

L’Egypte est le pays le plus titré de la CAN avec sept sacres (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008, 2010), outre deux finales perdues, suivie du Cameroun (5 titres) et du Ghana (4 titres).

Covid-19 : le Botswana lève l’interdiction de la vente d’alcool, malgré la hausse des cas

Le président Mokgweetsi Masisi du Botswana a levé l’interdiction de la vente d’alcool et de la consommation de bière dans les lieux publics, dans le cadre des efforts du gouvernement pour assouplir les mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.Dans le journal officiel publié vendredi, le directeur des services de santé Malaki Tshipayagae a déclaré que Masisi avait levé l’interdiction de la vente d’alcool dans les lieux publics avec effet immédiat.

Les exploitants d’établissements vendant de l’alcool seraient toutefois tenus de respecter les protocoles de santé pour empêcher la propagation de la Covid-19, a déclaré Tshipayagae.

Selon le journal, les restaurants sont les seuls établissements autorisés à fonctionner tout au long de la semaine, mais uniquement de 12 h 00 (10 h 00 GMT) à 21 h 00.

D’autres établissements sont autorisés à fonctionner pendant des heures limitées, notamment entre jeudi et samedi.

Les boîtes de nuit resteront cependant fermées, a déclaré Tshipayagae.

La suppression de l’interdiction de vente d’alcool intervient alors que le nombre de cas de Covid-19 au Botswana est passé vendredi à 1.724.

Entrée de l’Ethiopie au Centre international des biosciences

L’Ethiopie est devenue le membre le plus récent du Centre international pour l’agriculture et les biosciences (CABI), a rapporté APA vendredi.Le CABI est une organisation intergouvernementale à but non lucratif dont le rôle est d’améliorer l’expertise scientifique en vue de relever les défis agricoles et environnementaux.

Accueillant la nation de la Corne de l’Afrique comme son 50ème pays membre, le PDG de CABI, le Dr Trevor Nicholls, a déclaré que le pays était sur le point d’intégrer la gamme des activités de l’organisme, en participant notamment à son programme de développement mondial.

Le Dr. Nicholls, a confirmé la signature du traité au niveau des Nations Unies sur le CABI par le gouvernement éthiopien.

La demande d’adhésion de l’Ethiopie au CABI a été soutenue par son ministère de l’Agriculture, avec lequel le CABI a entretenu une relation fructueuse.

M. Sani Redi Ahmed, le ministre de l’Agriculture, a déclaré qu’Addis-Abeba s’est engagée à maximiser son potentiel pour assurer une plus grande sécurité alimentaire à ses citoyens et à étendre ses capacités d’exportation de cultures commerciales clés, notamment le café.

« Nous sommes impatients de travailler plus avant avec le CABI en ce qui concerne le développement du commerce, des produits de base et de la chaîne de valeur, et l’accès au marché, tout en cherchant à construire de meilleurs systèmes sanitaires et phytosanitaires (SPS), l’analyse des risques phytosanitaires (ARP) et d’autres aspects de la quarantaine pour la gestion des espèces envahissantes », a-t-il déclaré.

Les autres avantages de l’adhésion comprennent le droit de vote aux conférences d’examen du CABI et aux réunions du Conseil exécutif, ainsi que l’accès à la large gamme de produits, services, programmes et projets du CABI et le renforcement de capacités.

Santé, économie et administration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires à la crise pandémique de Covid-19, au rôle du « made in Morocco » et au télétravail dans les administrations publiques.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après le respirateur artificiel et le lit médical, l’épopée du « made in Morocco » continue avec l’annonce du lancement de la production du test PCR Covid-19, 100% marocain.

Au-delà du fait que cette innovation va permettre au pays de mieux répondre à la demande locale en matière de tests, cette prouesse est également de nature à consolider la confiance dans le « made in Morocco », poursuit le quotidien, notant qu’une première commande de 100.000 tests a été faite par le ministère de la santé.

Dans un monde en pleine tourmente à cause de la pandémie du coronavirus, il va falloir dès maintenant penser au futur de sorte à renforcer la capacité de production de l’économie locale, préconise-t-il, soulignant que le but est de créer une certaine indépendance vis-à-vis du marché international qui risque de souffrir encore plus longtemps des séquelles de la Covid-19.

« Avons-nous passé le «pic de la pandémie ou pas? », lance de son côté +l’Economiste+, expliquant que le pic est le moment où une personne contaminée contamine moins d’une autre personne.

« Statistiquement, l’épidémie commence à décliner. En principe ce déclin s’accélère. C’est ce qui s’est passé globalement en Europe », relève la publication, soulignant qu’au Maroc, nous avons eu, par moments, de telles situations positives.

Malheureusement, les circonstances se sont vite retournées, souvent à cause d’un cluster, fait-il observer, notant que l’état d’urgence aidant, la seule réponse à ces retournements de tendance a été de serrer un peu plus la vis et de créer des frontières internes, en plus des frontières extérieures.

Dans la même lignée, +Al Bayane+ écrit que la levée progressive du confinement est sans doute, devenue une nécessité pour limiter les dégâts nocifs, produits par la propagation du virus, estimant qu’un éventuel retour au cantonnement serait synonyme de désastre économique et marasme social.

Pour limiter l’impact sanitaire et économique de la pandémie, toutes les composantes de l’exécutif sont amenées à réagir de concert avec d’autres instances de l’Etat, soutient le journal, relevant, « à contrario, une quasi-démission, en matière de concorde et d’entente en son sein. On a plutôt l’impression que la fausse note qui découle de sa partition, est entachée de cacophonie, en raison de l’effacement exaspérant de son chef d’orchestre ».

+Al Akhbar+ estime que la pandémie du coronavirus au Maroc aura au moins permis de donner un sérieux coup d’accélération à la transformation digitale de nos administrations.

Citant des sources informées, le quotidien rapporte que le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration a déposé au Secrétariat général du gouvernement un projet de décret portant sur le travail à distance dans les administrations publiques. Ceci, en vue de son adaptation pour une future présentation devant le Conseil de gouvernement.

Selon le secrétaire général du secteur de la fonction publique et de la réforme de l’administration au sein du ministère des Finances, l’élaboration de ce texte est achevée et qu’il ne reste plus que sa validation par l’Exécutif. Et d’ajouter qu’il s’agit d’un projet sur lequel de nombreux départements ministériels ont planché après la présentation d’une première mouture, revue et corrigée au fil des remarques.

Le projet de décret réglemente tous les aspects relatifs à la possibilité de travailler à distance pour les cadres et fonctionnaires de l’administration publique en plus des conditions à respecter le cas échéant.

Une des contraintes posées lors de l’élaboration de ce texte a été la protection des droits des fonctionnaires mais aussi les spécificités relatives à certaines fonctions, notamment celles en lien direct avec les services rendus aux citoyens ou encore celles où la confidentialité des données est de mise. Sans parler de l’impératif de la continuité de service dans l’administration publique, fait savoir la publication.

La politique parmi les sujets en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus ce vendredi à APA traitent, entre autres sujets, de l’actualité politique dominée par la poursuite du dialogue politique qui achoppe sur les critères de désignation du chef de l’opposition. »Le choix du chef de l’opposition grippe encore le dialogue politique: La majorité vote Idy, l’opposition dit niet, la société civile démonte le pouvoir », titre Les Échos. Selon nos confrères, la majorité propose que celui arrivé 2e à la présidentielle soit désigné, mais que les autres pôles, arguments-massues, rejettent cette proposition.

Après la « dissonance dans la désignation du chef de l’opposition », L’As informe que le président de la République, Macky Sall est obligé de trancher. 

Toutes choses qui font dire à EnQuête que « Macky Sall hérite de la patate chaude » car, l’opposition et les non-alignés ont décidé de ne pas désigner le chef de l’opposition. Ce journal indique que la mouvance présidentielle veut que celui arrivé 2e à la présidentielle soit désigné chef de l’opposition. EnQuête annonce également la création d’un Observatoire de la démocratie pour prévenir les conflits politiques.

« Critères de désignation du chef de l’opposition: Carte blanche à la majorité », renchérit Sud Quotidien à sa Une.

Parlant des élections locales de mars 2021 à la Une du Quotidien, le ministre de l’Intérieur, « Aly Ngouille Ndiaye souffle un report » et affirme que « tout dépend de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus ».

« Tenue ou non du Magal de Touba 2020: Aly Ngouille Ndiaye s’en remet à Serigne Mountakha », titre Vox Populi. Dans le journal, le ministre précise: « Ce n’est pas moi qui organise le Magal. Serigne Mountakha prendra les mesures qu’il faut ».

Pendant ce temps, Le Témoin s’intéresse à la lutte contre les inondations et révèle « 750 milliards f cfa engloutis dans les eaux ». Il rappelle qu’en 2012, le chef de l’Etat lançait un programme censé éradiquer les inondations en 10 ans, mais deux ans avant son terme, les inondations sont toujours omniprésentes.

L’Info reste à la société de transport public Dakar Dem Dikk et indique que « les syndicats veulent fouiller Me Moussa Diop (ex Directeur général limogé mercredi dernier) ». Ce qui fait dire à L’Exclusif que « les choses se corsent pour Me Moussa Diop » et que « la machine de la liquidation (est mise) en branle ».

De son côté, L’Observateur révèle « les secrets de vie du nouveau Dg de Dakar Dem Dikk », Oumar Boun Khatab Sylla.

Présidentielle ivoirienne: les commissions électorales locales seront installées à partir du 15 septembre prochain

Les Commissions électorales locales ivoiriennes et l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous-préfectoral et communal seront installées à partir du 15 septembre prochain sur toute l’étendue du territoire national, a appris APA jeudi auprès de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral en Côte d’Ivoire).« Il sera procédé à partir du 15 septembre 2020 à l’installation des commissions électorales locales et à l’élection des membres de leurs bureaux respectifs, à l’échelon régional, départemental, sous-préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les commissions électorales des représentations diplomatiques à l’étranger», a annoncé l’institution électorale ivoirienne dans un communiqué. 

Par conséquent, la CEI a invité les partis et groupements politiques et le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation à proposer ou à confirmer, auprès de son secrétariat permanent la liste de leurs représentants dans les commissions électorales locales et à l’étranger au plus tard le 10 septembre 2020. 

Fin juillet dernier le gouvernement ivoirien a marqué son accord pour la recomposition des commissions locales de la Commission électorale indépendante ( CEI) comme prescrit par l’arrêt du 15 juillet 2020 de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans l’affaire dite Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire. 

L’opposition ivoirienne, rappelle-t-on, avait saisi auparavant cette juridiction africaine estimant que la CEI est déséquilibrée en faveur de la coalition au pouvoir.

Institution d’un prix Ebony pour la presse numérique en Côte d’Ivoire

l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la faîtière des organisations professionnelles des médias ivoiriens, a annoncé jeudi à Abidjan, l’institution d’un « prix Ebony» pour récompenser le meilleur journaliste de la presse numérique portant à quatre ( Ebony presse écrite, Ebony Radio et Ebony Télé), les prix devant concourir pour la 22è édition du « Week-end des Ebony» prévue du 04 au 06 décembre prochain à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.La soirée des Ebony rebaptisée désormais « Week-end des Ebony» est une cérémonie de distinction des meilleurs journalistes ivoiriens de l’année écoulée. « Il y a une innovation majeure cette année. Nous aurons le prix Ebony de la presse numérique qui va porter à quatre les prix en compétition pour le super Ebony», a indiqué Jean-Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI dans une conférence de presse. 

Énumérant les différentes récompenses de ce concours, M. Coulibaly a fait savoir que plusieurs prix sectoriels seront décernés au  cours de cette édition. Il a cité entre autres, le prix spécial Diegou Bailly de la meilleure enquête, le prix Nady Rayess du meilleur journaliste en économie, le prix du meilleur présentateur du journal télévisé, le prix pour la promotion des transports, le prix de la meilleure entreprise de presse et le prix de la cohésion sociale et de solidarité. 

Poursuivant, le président de l’UNJCI, a souligné que les articles de presse qui seront pris en compte par le jury sont ceux qui ont été publiés et diffusés du 05 novembre 2019 au 05 novembre 2020. Il a ajouté que la période de dépôt des candidatures s’ouvre à partir du 1er octobre prochain. 

« L’objectif pour nous, c’est de valoriser notre métier. C’est de mettre en lumière les meilleures d’entre nous. Ebony est un prix très crédible car tout se fait dans la transparence», a soutenu M. Coulibaly. 

Pour sa part, Marie-Laure N’Goran, la présidente du comité d’organisation des Ebony 2020, a précisé que plusieurs activités meubleront cette édition dont un panel qui sera animé par un journaliste, un homme politique et un acteur de la société civile.

 La 22ème édition des Ebony qui a été lancée officiellement le jeudi 27 août dernier à Abidjan, se tiendra du 04 au 06 décembre prochain à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne autour du thème : « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». 

Institué en 1998, le « Prix Ebony» du nom du célèbre journaliste ivoirien Noël X. Ebony organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), est la nuit la plus prestigieuse du journalisme en Côte d’Ivoire et récompense chaque année les meilleurs journalistes ivoiriens.

Huit morts dans un accident de la circulation sur la route de N’Dotré au Nord d’Abidjan

Une collision entre un mini-car de transport en commun et un camion survenue jeudi soir sur la route de N’Dotré après le stade Ebimpé au Nord d’Abidjan, a fait 15 victimes dont huit décès certains et sept blessés graves, a appris APA jeudi auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM).Dans une note d’information, les « Soldats du feu» ont  précisé que le drame s’est produit aux environs de 18h50 minutes ( heure locale et GMT). 

La surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire où en 2019,  les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts dans le pays.

Le Conseil constitutionnel ivoirien reçoit 44 candidatures pour l’élection présidentielle

Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a annoncé jeudi avoir reçu les dossiers de candidatures des candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un communiqué qui fait état de 44 candidatures officiellement déposées.« Le 03 septembre 2020, à 15 heures 28 minutes (GMT, locale), le Conseil constitutionnel a reçu de la Commission électorale indépendante (CEI) les déclarations de candidature à l’élection du président de la République du 31 octobre 2020 », précise un communiqué transmis à APA. 

Parmi les personnalités dont les dossiers de candidatures ont été déposées , l’on enregistre le président sortant Alassane Ouattara, les ex-chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, puis la candidature de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. 

Conformément à l’article 56 du Code électoral, les candidats et les partis ou groupements politiques les parrainant, disposent d’un délai de soixante-douze heures à compter de la présente publication pour présenter leurs réclamations ou observations, souligne le texte.

A l’expiration du délai de soixante-douze heures, soit le dimanche 06 septembre 2020 à 18 heures, plus aucune réclamation ou observation ne sera reçue, et le Conseil constitutionnel entrera en délibération sur les dossiers enregistrés afin d’établir la liste définitive des candidats, poursuit le texte.

Le Conseil Constitutionnel mentionne toutefois que conformément à l’article 56 du Code électoral sus-indiqué, seuls les candidats à cette élection, ou les partis ou groupements politiques les parrainant, sont autorisés à formuler des réclamations ou observations sur les candidatures.

Éthiopie : les résultats des tests Covid-19 envoyés par SMS

L’Institut éthiopien de santé publique a lancé jeudi un nouveau système de service SMS dans lequel les gens peuvent connaître les résultats de leur test Covid-19 via leur téléphone portable.Le directeur des urgences de santé publique de l’institut, Meseud Mohammed, a déclaré que le système aidera l’institut à fournir les résultats du test Covid-19 dans les trois heures suivant la livraison des échantillons de sang, a-t-il noté.

 Le directeur a déclaré que des projets sont également en cours pour lancer un système qui aidera les professionnels médicaux travaillant dans les centres de traitement de la Covid-19 à informer l’institut sur les patients présentant des symptômes du coronavirus.

 Mercredi, l’Ethiopie a enregistré 1105 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre total d’infections à 54.409.

 Les nouveaux cas ont été identifiés parmi les 21.360 tests de laboratoire effectués en 24 heures. 

 Le pays a également fait état de 18 décès dus au virus le même jour, ce qui porte le nombre de décès à 846.

 Quelque 416 patients se sont rétablis du virus, ce qui porte le nombre total de guérisons à 19 903.

 Le pays a jusqu’à présent effectué 949 813 tests de laboratoire.

Plus de 80% des familles marocaines optent pour l’enseignement présentiel (ministre)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.

.Le taux plus de 80% devra certainement augmenter d’ici demain vendredi, dernier délai pour que les parents fassent leurs demandes du présentiel.

Le ministère de l’éducation nationale avait demandé aux parents d’élèves de choisir entre un enseignement présentiel ou distanciel dans le cadre des mesures préventives pour enrayer la propagation de la Covid-19.

Certes, l’enseignement présentiel n’est pas garanti à la simple demande. Ainsi, chaque demande sera examinée par l’établissement scolaire selon des critères précis, prenant en considération entre autres, le nombre des élèves par classe.

A noter aussi que les dispositions pédagogiques relatives à l’enseignement présentiel ou distanciel sont applicables dans l’enseignement public, l’enseignement privé, le préscolaire et les classes préparant au diplôme de technicien supérieur.

Plusieurs modèles peuvent simultanément être appliqués dans une même région, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire dans le Royaume. Il s’agit de l’amélioration de la situation épidémiologique avec une vie quasi-normale, adoption de l’enseignement présentiel, d’une situation épidémiologique nécessitant le respect de la distanciation physique et de l’aggravation de la situation épidémiologique: l’enseignement présentiel est suspendu, seul l’enseignement distanciel est appliqué.

Kenyan : saisie de près de 1000 sacs de riz périmés

Le Bureau kenyan des normes (KEBS) a saisi près de 1000 sacs de riz d’une valeur de plusieurs millions de dollars dans le comté de West Pokot, rapporte jeudi la presse locale.Le journal Standard a déclaré que la saisie de 993 sacs de riz par le personnel du KEBS en collaboration avec la police nationale a été effectuée lors d’un contrôle de routine des activités du marché dans le comté.

 Selon la publication, l’envoi intercepté dans des sacs de 25 kg portait les marques « KPL » et « Orient Thai ». 

 Le directeur du KEBS, Bernard Njiraini, a déclaré que l’importation et la vente de denrées alimentaires périmées constituent une grave faute professionnelle car elles mettent en danger la santé des consommateurs.

  « Nous avons intensifié les activités de surveillance du marché pour soutenir les efforts visant à se débarrasser des produits de qualité inférieure sur le marché » a-t-il déclaré.

 Selon lui, les articles saisis seront incinérés et une action en justice sera engagée contre leur(s) propriétaire(s).

Libye: découverte d’un autre charnier en Libye

Un autre charnier a été découvert dans la ville de Tarhouna (ouest) qui était un bastion des forces rebelles fidèles au général renégat Khalifa Hafter, a appris APA jeudi.Selon le porte-parole de l’Autorité publique pour la recherche et l’identification des personnes disparues, Abdulaziz Al-Jaafari, un corps a été retrouvé sur le site non loin de la ville.

 Dans un communiqué, M. Jaafari a déclaré que les équipes de recherche avaient déterré les restes de la tombe.

 Une opération de recherche est actuellement en cours pour trouver d’autres corps suspects enterrés sur le site, a-t-il ajouté.

 Cette nouvelle découverte survient plus de deux mois après qu’un charnier a été découvert dans la ville à la suite d’une retraite des troupes de Hafter après un assaut réussi des forces soutenant le gouvernement d’union national reconnu par la communauté internationale.

 Jusqu’à leur retraite, Tarhouna était le principal bastion des forces de Hafter dans l’ouest de la Libye.

Les essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 débuteront la semaine prochaine (responsable)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.Dans un entretien accordé au quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ à paraitre vendredi, le responsable sanitaire souligne que le vaccin chinois a atteint la phase trois dans les essais cliniques. C’est une étape importante, ajoute-t-il, dans la mesure où elle permet de s’assurer de la sécurité et de l’efficacité du vaccin à travers l’inoculation de milliers de personnes.

A ce stade, poursuit le Pr. Naji, les scientifiques peuvent recueillir des résultats précis sur le taux, la durée d’efficacité et la capacité du vaccin à immuniser des personnes d’origine et de nationalité différente. Ce faisant les essais cliniques au Maroc, qui ne concerneront que 600 personnes, se dérouleront dans le Centre hospitalier universitaire d’Ibn Rochd, l’hôpital Ibn Sina et l’hôpital militaire de Rabat.

Il explique qu’il existe toujours des craintes quant aux effets secondaires d’un nouveau vaccin, comme pour les médicaments. Mais, précise-t-il, tout se passe généralement bien quand les recherches et les essais dans le laboratoire ainsi que la phase I et II donnent des résultats convaincants pour passer à la troisième étape. Celle qui a été validée au Maroc.

Autant dire, ajoute-t-il, qu’il n’y a aucune crainte quand on utilise les techniques classiques pour fabriquer un vaccin. Le problème, souligne le professeur, peut se poser si les fabricants ont recours à une nouvelle technique dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants.

Aussi, il est très important de connaître le processus de développement de ce vaccin par les Chinois. Il faut rappeler que les volontaires marocains seront soumis à des examens médicaux visant à savoir s’ils souffrent de maladies chroniques ou s’ils ont déjà été infectés par le coronavirus. Sans être hospitalisés, ils seront néanmoins sous surveillance stricte avec des visites répétées au centre de recherches où ils subiront, à plusieurs reprises, des analyses de sang. Les essais commencent à faire leurs effets dès le quinzième jour mais les chercheurs se sont fixés une période d’un mois et demi avant de pouvoir se prononcer sur le résultat final.

Pour rappel, le Maroc et la Chine ont conclu jeudi dernier un accord de coopération qui va permettre au Royaume de disposer d’un vaccin contre la Covid-19 dans les plus brefs délais.

Il est probable que le Maroc puisse produire ce vaccin très prochainement si les essais cliniques s’avèrent probants, selon le ministre de la Santé.

Sénégal : 96 milliards de FCFA booster le secteur énergétique

La République fédérale d’Allemagne a octroyé 146 millions d’euros, soit environ 96 milliards de FCFA, au Sénégal pour booster son secteur énergétique, rapporte un communiqué du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération parvenu ce jeudi à APA.Ces allocations du gouvernement allemand, « octroyés sous forme de dons » sont destinées à la mise en œuvre des projets et programmes de la coopération bilatérale dans le secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’accès à l’énergie, informe la note. 

Cette dernière ajoute que ces fonds devrait également servir de soutien à la mise en œuvre du programme « partenariats réformes » initié dans le cadre du « Compact avec l’Afrique » lancé par la Chancelière allemande, Madame Angela Merkel, au niveau du G20.

Ces nouveaux engagements, qui contribuent pour une part importante à la réalisation des priorités du Plan Sénégal Emergent, viennent consolider les bonnes relations de coopération qui existent entre les autorités politiques des deux pays, se félicitent les dirigeants sénégalais.  

 Par ailleurs, informe le communiqué, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19, la République fédérale d’Allemagne, vient d’accorder au Sénégal, « en don », un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,5 milliards de FCFA pour soutenir la mise en œuvre de son Programme de Résilience Economique et Social (PRES).

 Cet appui au PRES permettra de soulager les ménages les plus affectés et les entreprises directement touchées par la pandémie de la COVID-19, conclut le document.

Le Sénégal se dote d’un centre de formation à la Police judiciaire

Le ministre sénégalais des Forces armées, Sidiki Kaba, accompagné de l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson, a procédé, ce jeudi à Dakar, à la pause de la première pierre du Centre de formation à la Police judiciaire de la Gendarmerie nationale, a constaté APA.Ce centre, d’un coût de près de 170 000 euros, soit environ 112 millions de FCFA, devrait « contribuer à renforcer l’expertise des personnels de la Gendarmerie, leurs aptitudes à remplir de manière efficiente leur mission de Police judiciaire en matière de techniques d’investigations et de compétences scientifiques et techniques dans le cadre des enquêtes judiciaires », a indiqué le ministre des Forces armées.
Fruit du programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union européenne (SENSEC-UE), ce centre de formation a pour finalité « de contribuer à prévenir et réduire les facteurs de déstabilisation afin de préserver la sécurité dans notre pays », a fait savoir Sidiki Kaba, ajoutant que ce creuset du savoir devrait également offrir une formation continue et spécialisée de haut niveau et de qualité aux officiers et sous-officiers de la Gendarmerie.
Ce centre constitue donc, selon le ministre des Forces armées, la manifestation concrète d’une approche intégrée et globale entre le Sénégal et ses partenaires de l’UE dans la lutte contre l’insécurité par des méthodes et techniques respectueuses des droits de l’homme et la promotion de la preuve scientifique dans les procédures.
De même, a fait remarquer Me Sidiki Kaba, le centre de formation devrait améliorer « de manière drastique » la qualité technique des enquêtes menées par la Gendarmerie.
Par ailleurs, a-t-il indiqué, ce centre national de formation à la Police judiciaire permettra de relever le défi du renforcement de la qualification des officiers de police judiciaire de la Gendarmerie nationale « dont le rôle est fondamental dans le fonctionnement de la Gendarmerie territoriale ».
« Il assurera la formation des techniciens en identification criminelle, des procéduriers et techniciens du fichier du rapprochement judiciaire. Ce centre sera ainsi un cadre approprié d’enseignement pour les enquêteurs en nouvelles technologies, des techniciens de laboratoire de biologie, des spécialistes en fraude documentaire et autres spécialités en science », a-t-il souligné.
A en croire Me Sidiki Kaba, la qualification de tous ces personnels décidés à servir dans les brigades territoriales, sections et brigades de recherche apporteront à ces unités un meilleur soutien et un appui opérationnel de qualité, le conseil et l’assistance en matière procédurale.
L’Ambassadrice de l’UE au Sénégal a, quant à elle, rappelé « le rôle essentiel » de la Police judiciaire dans le combat contre tout type de trafic illicite, qu’il s’agisse de personnes, de drogues, de médicaments ou de tout autre bien.
Partant de là, elle a souligné que face aux menaces transfrontalières qui se multiplient et aux grandes difficultés internes auxquelles sont confrontés certains voisins du Sénégal, la construction de centre « répond à l’exigence de professionnalisme et de mise à disposition de formateurs d’excellence et de personnels de haut niveau pour qu’ils puissent prendre part efficacement cette lutte ».

Somalie: des pourparlers sur une approche commune des élections

Le président somalien Mohamed Abdullahi Farmaajo s’est entretenu jeudi avec les dirigeants des régions semi-autonomes de Jubaland et de Puntland sur une approche commune des prochaines élections dans le pays.Ahmed Mohamed Islam Madobe de Jubaland et Said Abdullahi Deni sont dans la capitale somalienne, Mogadiscio, depuis mercredi, en marge de ces discussions. 

 Nadobe et Deni ont tous deux exprimé leur opposition à l’accord conclu en août pour que les élections se déroulent dans le cadre des « caucus de circonscription », qui s’écarte d’un système électoral controversé dans lequel les chefs de clan votent pour déterminer le dirigeant du pays.

 Ils n’ont pas participé à une réunion des dirigeants régionaux somaliens dans la ville de Dusamareb où l’accord a été conclu.

 Les dirigeants de Galmudug, Hirshabelle, South West et Banadir ont participé à la réunion qui a abouti à une résolution en 17 points qui a notamment décidé que des élections auront lieu en Somalie tous les quatre ans en utilisant le caucus de la circonscription.

 La Commission électorale nationale indépendante de Somalie (NIEC) a été approuvée comme seul organisateur des futures élections dans les régions faisant partie de la fédération.

 Dans le cadre du nouveau système, le président fédéral sera élu par 275 députés après leur propre élection par 301 délégués.

 Le gouvernement fédéral de la Somalie est affaibli depuis le renversement, il y a près de trente ans, de l’ancien homme fort Siad Barrie.