Congo : les inspecteurs du travail adoptent leurs plans stratégiques

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

Quatre-vingts inspecteurs, douze directeurs départementaux, les directeurs généraux et centraux du travail participent à la quatrième réunion des inspecteurs de travail. Les assisses qui se sont ouvert le 25 dernier, se clôturent ce mercredi 27 novembre. Cette 4e réunion a pour thème « Planifier, atteindre l’excellence de la performance pour le service public du travail ».

Il était question au cours de ces assisses pour ces professionnels du domaine, de statuer sur trois points essentiels. Notamment l’appropriation des outils nécessaires à la planification stratégique liée à la conformité avec la réglementation du travail ; l’adaptation de la démarche de planification stratégique pour la conformité ainsi que l’élaboration et la mise en place des plans stratégiques pour la conformité des directions départementales du travail. Chacune des douze directions départementales du Travail sera dotée d’un plan stratégique de conformité, assorti d’un agenda de mise en œuvre.

« En organisant cette 4e réunion des inspecteurs de travail, vous continuez de renforcer cette résilience pour ainsi tracer la route du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale pour un service plus efficace et efficient au service de la paix sociale. » a souligné le directeur général du Travail, Joseph Akondzo Nguiambo.

Bassin du Congo : les forêts diminuent de 1 à 5% par an

C’est ce qui ressort des résultats d’une étude menée par le Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (Cesa).

 

Le Centre d’études stratégiques pour l’Afrique a publié les résultats d’une étude qu’il a mené et qui concerne le bassin du Congo. Selon cette étude, les forêts tropicales du bassin du Congo, diminuent de 1 à 5% par an à cause de l’exploitation forestière et minière illégale.

Le bassin du Congo est considéré comme le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie. Depuis 2001, la couverture forestière régionale a disparu de 30% et cette dégradation « menace les moyens de subsistance de millions de personnes dépendant des ressources de ces forêts ».

Pour le Cesa, ces mauvaises pratiques sont menées par des réseaux criminels qui exploitent « les lacunes du cadre règlementaire » avec des complicités officielles nourries par la corruption, le pillage de ces forêts qui couvrent environ 200 millions d’hectares coûte 17 milliards de dollars par an au continent.

Malgré les efforts pour améliorer l’application des lois, la gouvernance et le commerce, « l’illégalité persiste tout au long de la chaîne d’approvisionnement », et ce notamment pour les bois durs rares illégaux, majoritairement exportés vers la Chine, selon l’étude.

Notons que le Cameroun, la Centrafrique, la République démocratique du Congo (RDC), la Guinée équatoriale, le Gabon et le Congo, abritent la majeure partie des forêts du bassin du Congo, qui représentent elles-mêmes 70% de la couverture forestière du continent africain.

Le Congo enregistre 3,1 % de taux de croissance du PIB en 2024

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Congo se situerait à 3,1% cette année, en progression par rapport à l’année dernière (1,5%). Les prévisions de croissance du PIB du pays ont été revues à la baisse par rapport aux précédentes estimations, soit 5,7% et 3,7% au premier et deuxième trimestre 2024.

La consolidation de la croissance du PIB réel devrait stagner à 2,9% en 2025, toujours selon la Banque centrale, avant de rebondir à 4,8% en 2026 et 5,5% en 2027. L’inflation s’est nettement améliorée cette année mais reste supérieure à la norme communautaire de 3%.

Le Comité national économique et financier (Cnéf) a tenue sa session ordinaire lundi 25 novembre 2024. Il en ressort de cette session le système bancaire a enregistré une hausse de 5,7% des crédits bruts à l’économie à 1540,6 milliards F CFA et de 7,8% des créances en souffrance à 266,6 milliards F CFA au 31 août 2024. Au sujet du marché des titres du trésor, le Cnéf a noté un taux d’encours de 2372,7 milliards F CFA à la fin août 2024, en hausse de 22,58% en glissement annuel.

Congo : 24 milliards de F CFA pour assurer la mise en place du PATN

Cette cagnotte a été octroyé à l’Etat congolais par l’Union européenne (UE) et la Banque européenne d’investissement pour assurer la mise en œuvre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

L’UE octroi une enveloppe de 15 millions d’euros au gouvernement congolais pour financer le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). L’information a été donnée lundi 25 novembre 2024, au cours d’une rencontre d’une délégation de l’Union européenne (UE) avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Dans un extrait d’une publication d’adiac-congo, « Nous avons échangé avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique dans le cadre de notre mission de lancement de l’assistance technique destinée à la mise en œuvre du PATN. Une enveloppe de 15 millions d’euros a été disposée par l’Union européenne à cet effet à titre de contribution », a expliqué le chef de la délégation de l’UE

Le PATN a pour objectif de renforcer le processus de digitalisation en République du Congo. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, il s’agira de faire à ce que la gouvernance numérique soit pérenne et efficace ; les ressources humaines soient renforcées dans le secteur ; la cybersécurité soit renforcée dans l’écosystème ainsi que l’adoption accrue des technologies de l’information et de la communication dans toute l’administration congolaise.

En dehors du ministère de tutelle, le projet sera également mis en place dans plusieurs autres départements ministériels, parmi lesquels les ministères chargés des Enseignements, de la Santé et de la Population, de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local ainsi que celui de la Réforme de l’Etat.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a précisé que la Banque européenne d’investissement a aussi alloué la somme de 21 millions d’euros pour le même projet. Ce qui fait au total 36 millions d’euros, soit 24 milliards de F CFA.

Denis Sassou N’Guesso reçu par le Pape François

Le président de la République congolaise s’est entretenu lundi 25 novembre, à la Cité du Vatican avec le Pape François.

 

Denis et Antoinette Sassou N’Guesso ont été reçu par le Pape François. Notons que c’est la deuxième fois que le chef de l’Etat congolais était reçu par le souverain pontife. L’échange entre les deux hommes concernait entre autres les enjeux environnementaux, de la paix en Afrique et de la vitalité de l’Église catholique au Congo.

Le président congolais est revenu pendant le tête-à-tête sur son rôle dans la crise en Libye, l’initiative mondiale de la Décennie d’afforestation et de reboisement, une démarche visant à protéger la planète contre les dangers du dérèglement climatique ou encore la position de l’Union africaine (UA) et celle du Congo dans le conflit russo-ukrainien. La question de la création d’un nouveau cardinal au Congo a été également évoquée.

Les discussions ont aussi tourné autour de la mise en œuvre de l’accord-cadre signé entre le Congo et le Vatican en 2017. Cet accord renforce les liens entre les deux États.

 

 

Congo : l’Aconoq tient un séminaire sur « la maintenance » à Brazzaville

Organise, les 25 et 26 novembre par l’Agence congolaise de normalisation et de qualité (Aconoq) en collaboration avec la société MCV Services.

 

Placé sous le thème « La maintenance : levier incontournable pour une production de qualité », ce séminaire a pour but de mettre en lumière l’importance stratégique de la maintenance. Les séances de travail ont permis entre autres de promouvoir les métiers de la maintenance ; promouvoir la maintenance comme processus dans l’industrie et le tertiaire ; renforcer les compétences des responsables de maintenance ainsi que la position et la posture des responsables de maintenance au sein des organisations.

Pour le directeur de cabinet du ministre du Développement industriel et la Promotion du secteur privé, Émile Pascal Blaise Opangault, que ce séminaire arrive à point nommé. Selon lui, la maintenance permet non seulement de prévenir les pannes mais aussi optimiser les performances des équipements ainsi que de garantir la continuité de la production et assurer la sécurité des travailleurs.

La rencontre a permis de susciter l’idée d’un réseau des mainteneurs congolais mais aussi celle de l’adhésion à la formation certifiante Responsables de la maintenance.

L’Aconoq est un établissement public à caractère administratif et technique doté de personnalité morale et d’autonomie financière qui a été créé en 2015. Sa mission est d’assurer les activités de normalisation, de métrologie, de certification et de promotion de la qualité dans tous les secteurs socio-économiques.

Congo : ouverture de l’atelier régional sur le financement des projets agricoles

Cet atelier de quatre jours permettra notamment aux bénéficiaires du Projet agriculture, jeunes et entreprenariat (PAJE).

 

Ouvrant les travaux de cet atelier lundi 25 novembre, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche, Paul Valentin Ngobo a précisé que « Cet atelier a pour objectif principaux de renforcer les compétences des participants en gestion financière, en particulier dans a production des rapports financiers, le contrôle interne et la gestion des audits ; assurer un alignement avec les directives financières du FIDA et les meilleures pratiques internationales ; identifier et résoudre les défis liés à la gestion financière des projets pour minimiser les risques opérationnels et budgétaires ».

Pendant quatre jours, les gestionnaires financiers, les comptables et les auditeurs issus des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du centre échangeront sur les bonnes pratiques. Il sera également question pour les bénéficiaires du Projet agriculture, jeunes et entreprenariat (PAJE), lancé au Congo en 2023 et financé par le FIDA, de modifier leur existence.

« Lancé en juin 2023, ce projet porte un objectif noble : améliorer les conditions de vie des populations rurales et périurbaines vulnérables tout en favorisant l’inclusion socio-professionnelle des jeunes dans des chaînes de valeur agroalimentaires rentables », a précisé le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et la pêche.

Congo : les sénateurs adoptent l’Agence d’appui à la décentralisation

C’est un instrument qui a l’ambition de doter les collectivités locales des moyens nécessaires pour leur fonctionnement.

 

« On nous amène un projet sur l’agence qui est conçue comme un instrument devant aider à dynamiser l’action des conseils, par la recherche aussi des financements. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’effort est fait par tous pour que la décentralisation soit effective. Une fois que cela est fait, nous allons jouer notre rôle de contrôleurs sur l’exécutif car les moyens viennent de lui », a expliqué Pierre Ngolo, président du Sénat.

Pour le ministre délégué à la décentralisation et au développement local, Juste Désiré Mondélé, « Cette agence est une sorte de bureau technique, de bureau d’études, de bureau conseil, de cabinet conseil capable d’aider les collectivités locales à la fois, à mettre en place leurs projets de développement, locaux et aussi de rechercher des moyens financiers auprès des partenaires pour le financement des projets ».

Le gouvernement entend réunir « des architectes, des urbanismes, des topographes, des sociologues ; en gros on aura besoin de plusieurs corps de métiers et à l’ingénierie financière ; ensuite faire des appels d’offres. »

Congo : le PAM fait un don de matériel

C’est un ensemble constitué d’équipements destinées à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles, des départements de la Bouenza, du Pool et des Plateaux.

 

Dans le cadre du projet « Semence d’avenir », Programme alimentaire mondiale (PAM) a remis au gouvernement congolais des équipements destinées à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles. Financé par le Fonds IBSA, le projet vise à renforcer l’accès des petits producteurs agricoles aux marchés locaux du pays, mais aussi fournir aux producteurs locaux des aliments de bonne qualité pour les cantines scolaires.

C’est un ensemble constitué de tricycles, des motos KTM, des motopompes des tuyaux d’arrosage, des citernes d’eau, brouette ainsi que des équipements de Cuisine tels que des marmites, des seaux en aluminium, et des dispositifs d’hygiène.

« Cette donation permet aux cantines scolaires de disposer des ressources nécessaires pour offrir des repas réguliers et nutritifs aux enfants, tandis que le groupement agricole sera équipé pour accroître leur productivité et renforcer leur résilience face aux défis économique et climatique », a fait savoir Gon Myers, représentant du PAM.

Ce matériel est destiné à 10 cantines scolaires et 10 groupements agricoles dans les départements de la Bouenza, du Pool et des Plateaux.

Congo : il ne manque plus que 3% pour que le PEV atteigne son objectif

Le directeur du programme élargi de vaccination (PEV), Jonas Ebina a présenté le 19 novembre dernier, les résultats de performance de l’institution dont il a la charge.

 

La séance de travail des partenariats sur les projets de santé visait à évaluer taux de vaccination en République du Congo, en vue d’améliorer la vaccination. Le directeur Jonas Ebina a indiqué qu’« Au regard de la performance des résultats du PEV, il sied de rappeler que nous sommes sur la bonne voie, parce l’objectif pour l’année c’est d’atteindre 85%, et nous sommes déjà à 82%. Nous souhaitons que le comité de coordination inter-agences, qui est l’organe stratégique puisse nous accompagner, notamment dans le plaidoyer pour le décaissement des fonds alloués à l’achat des vaccins, à la formation de la main d’œuvre pour la vaccination »

Pour lui, « Face à plusieurs défis auxquels nous sommes confrontés, dont la formation du capital humain, nous engageons l’amélioration de la gestion des vaccins et autres intron, plaidoyer des fonds, amélioration de la qualité des données ».

Le chef du département du suivi et évaluation du PEV, Roland Ngalekira a expliqué que le comité de coordination inter-agences du 25 janvier 2024, avait formulé 7 recommandations, dont 4 ont été réalisé « Les 3 recommandations restantes sont reportées pour 2025, il s’agira dans un futur proche de revoir le canevas de restitution des recommandations avenir ».