Maroc : Le conseil des droits de l’Homme lance une plateforme sur la liberté d’expression dans l’espace numérique

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a lancé une plateforme interactive sur la liberté d’opinion et d’expression dans l’espace numérique, indique l’institution des droits de l’Homme dans un communiqué.Cette plateforme vise à interagir avec les spécialistes, les différentes parties prenantes et le grand public autour du droit à la liberté d’opinion et d’expression et de ses limites, en se basant sur les principes internationaux qui consacrent ce droit, explique le CNDH.

Cela implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, ajoute-t-on de même source.

Citée par le communiqué, la présidente du CNDH, Mme Amina Bouayache a souligné que « le droit à la liberté d’expression est un droit fondamental en soi et un droit qui permet la réalisation d’autres droits et libertés. Sur cette base, la liberté d’expression est la pierre angulaire de toute société où règnent liberté et  démocratie ».

A travers cette plateforme, le Conseil se propose de contribuer au débat public sur la manière de relever les défis liés à la garantie de l’exercice de nouvelles formes de liberté d’opinion et d’expression et dans la réflexion collective sur les dimensions liées à l’éthique de l’utilisation des technologies numériques et des médias sociaux comme outils d’exercice des libertés.

Cette initiative tend aussi réfléchir à la manière de s’inspirer de certaines expériences et bonnes pratiques dans ce domaine, afin d’élaborer une charte déontologique nationale de l’utilisation de l’espace numérique dans l’espace public.

Covid-19 : une équipe marocaine analyse plus de 3000 génomes du coronavirus

Par Hicham Alaoui – Face à la crise de Covid-19, et dans le cadre d’un projet marocain visant à analyser et déchiffrer le code du Covid-19 présent au Maroc avec l’identification de plusieurs de ses caractéristiques, une coalition marocaine dirigée par le laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a pu analyser plus de 3000 génomes du virus Covid au niveau mondial, apprend-on auprès de cette équipe de médecins chercheurs.« Il s’agit d’un projet génomique pour déterminer les caractéristiques du génome marocain, comprendre la stabilité du virus et permettre aussi s’il y a développement d’un vaccin d’en profiter », a déclaré à APA, Pr. Azeddine Ibrahimi, Directeur du laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, ajoutant que ce projet permet de caractériser la virulence du virus et le lien qui permet d’infecter la cellule.

Qualifiant de « prometteur » ce projet, Pr. Ibrahimi a expliqué que les travaux ce cette contribution scientifique, soumis à publication, ont permis de déterminer la répartition géographique des génomes de virus dans plus de 58 pays, décrivant la diversité génétique, l’évolution du virus et les changements génétiques les plus importants dans son génome permettant l’identification de mutations les plus pertinentes.

Selon un document de l’équipe scientifique qui supervise ce projet, les résultats de cette recherche permettront de meilleures stratégies pour confronter la propagation du virus et améliorer les possibilités de prise en charge de la pathologie du Covid-19.

Ces travaux rentrent dans le cadre du grand projet « Genoma », du laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat visant à créer une plateforme nationale d’analyse des séquences de tous les génomes marocains, à commencer par le génome de référence humain marocain et les génomes des bactéries et virus issues d’échantillons marocains disponibles au niveau national ou sur les banques de données internationales.

Sierra Leone: baisse de 85% des revenus miniers

Les revenus miniers de la Sierra Leone ont diminué de 85% en avril 2020, selon des chiffres officiels publiés vendredi par le ministère des Mines.Ils sont passés de 2,24 millions de dollars en avril 2019 à 330.000 dollars en avril 2020. Or, l’économie du pays dépend fortement du secteur minier qui représente 80% des recettes d’exportation.

La baisse des revenus miniers ou des exportations est principalement due aux restrictions imposées par les autorités pour contenir le Covid-19 qui a infecté à ce jour, 408 personnes et fait 26 morts.

La Sierra Leone a interdit tous les vols venant de l’étranger et déployé ses forces armées pour aider à faire respecter la fermeture de ses frontières avec la Guinée et le Libéria, dans le but d’empêcher la propagation du virus.  

Af’Sud: 6000 plaintes contres des banques en 2019

La First National Bank (FNB), l’une des plus grandes banques d’Afrique du Sud est en tête des autres banques du pays ayant reçu les 6000 plaintes que des clients ont déposées contre le secteur en 2019, a appris APA vendredi.Selon le rapport annuel de la Médiatrice des services bancaires, Reana Steyn, remis à APA, la FNB est suivie de près par les banques Standard Bank, Nedbank et Capitec dans le nombre de plaintes reçues.

Le rapport, s’est cependant abstenu de montrer un nombre spécifique de plaintes de la FNB, indiquant seulement que plus de 6000 procédures formelles avaient été ouvertes en 2019 contre l’ensemble du secteur bancaire.

La Médiatrice a déclaré que la fraude sur les services bancaires par Internet, les cartes de crédit et les GAB a suscité le plus de plaintes.

« Je pense qu’il est très instructif de considérer nos trois principales catégories de plaintes comme étant la fraude bancaire sur Internet, suivie par la fraude par carte de crédit, les opérations de guichets automatiques étant la troisième catégorie », a-t-elle déclaré.

Elle a noté que les trois principales catégories étaient toutes liées à des problèmes de criminalité que les banques n’avaient pas réglés à la satisfaction des clients.

« Cela les a amenés à nous demander de l’aide », a-t-elle déclaré, ajoutant que les plaintes devraient augmenter cette année en raison de la pandémie de coronavirus.

Sénégal: hausse de 539 milliards FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une augmentation de 538,9 milliards de FCFA (environ 862,240 millions de dollars) au terme du mois de février 2020 comparé à la même période de l’année 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4616,5 milliards FCFA au mois de février 2019 à 5155,4 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 11,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui ont enregistré un accroissement de 54,2%, passant de 455,8 milliards de FCFA en février 2019 à 703 milliards de FCFA en février 2020. 

Les crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie ont aussi contribué modestement (+7,01%) à la progression de l’encours global des créances intérieures, avec une réalisation de 4452,4 milliards de FCFA contre 4160, 7 milliards de FCFA un an auparavant.

Par rapport au mois de janvier 2020 où il s’élevait à 5156,8 milliards de FCFA, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est légèrement replié de 1,4%. Ce retrait est occasionné par les créances sur les autres secteurs (-14,6% à 4452,4 milliards de FCFA contre 4467 milliards de FCFA en janvier). En revanche, les créances nettes sur l’administration ont progressé de 13,2% à 703 milliards contre 689,8 milliards en janvier 2020.

Santé et enseignement s’imposent au menu des quotidiens marocains

La propagation du virus de Covid-19 dans les unités industrielles, la question du déconfinement, l’enseignement à distance et la désignation par le président Trump d’un docteur marocain  pour développer un vaccin contre le coronavirus, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait remarquer que si les quartiers les plus pauvres sont les plus attaqués par le Covid-19, il y a des endroits pires: les quartiers industriels avec leurs usines, qui constituent les clusters les plus actifs, comme disent les médecins.

Rien que sur Casablanca, dans l’ordre, les quartiers de Sidi Bernoussi, Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, Anfa et Moulay Rachid sont les plus touchés, souligne le journal, notant toutefois qu’ils ne sont pas forcément les plus peuplés. Pas les plus pauvres non plus. Comment se fait-il que les industriels aient été capables de se mettre aux masques mais qu’ils n’aient pas été assez compétents pour protéger leurs ouvriers, leurs usines et leurs entrepôts ?, s’indigne-t-il, estimant que les syndicats ont, pour leur part, laissé tomber leur raison d’être, abandonnant les travailleurs à leur sort.

S’agissant des pronostics concernant l’arrêt ou le prolongement du confinement, +l’Opinion+ note qu’un bruit persistant veut que celui-ci soit reconduit pour au moins 20 jours, expliquant que plusieurs indices plaident en faveur de la véracité de cette hypothèse.

Parmi ces indices, la publication évoque notamment l’ajournement de la reprise scolaire au mois de septembre et le bouclage drastique des grandes villes durant les dernières 48 heures. Pour lui, le Chef de gouvernement serait donc bien inspiré d’éclairer les Marocains, lundi prochain devant les Parlementaires des deux Chambres, sur cette question et bien d’autres, plus terre à terre, comme celle de savoir comment les parents devront se débrouiller en cas de reprise du travail, pour assurer le suivi de la scolarité à distance de leurs enfants.

+Aujourd’hui le Maroc+ rend, de son côté, hommage aux Forces Armées Royales (FAR) à l’occasion du 64ème anniversaire de la création de cette institution. Au cours des derniers mois, les FAR ont démontré combien cette institution répond présente à chaque fois, note le quotidien, évoquant le lancement du service militaire qui fut « une réussite à tous les niveaux ».

« De même, la participation de la médecine militaire, sur instructions royales, aux efforts du pays dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, est l’illustration d’une armée toujours disponible en cas de besoin », conclut-il.

Côté enseignement, +Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, Saaïd Amzazi qui a indiqué que ce sont des raisons familiales, techniques ou liées au manque de réseau Internet qui ont empêché de nombreux élèves marocains à suivre les cours à distance durant cette période de confinement, relevant que 70% des élèves marocains ont pu bénéficier de cette opération.

Intervenant en commission de l’Enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, le minstre a indiqué que 87% des établissements scolaires sont équipés d’Internet et disposent de salles informatiques, relevant que les collectivités territoriales ne disposant pas d’internet ne sont même pas raccordées au réseau d’électricité.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le Marocain Moncef Slaoui, l’ancien chef de la division des vaccins du laboratoire GlaxoSmithKline, a été appelé à diriger l’effort du président Donald Trump pour développer un vaccin contre le coronavirus.

Le professeur Slaoui, qui a quitté le fabricant de médicaments en 2017, aidera à coordonner le développement des vaccins et des traitements anti-Covid-19 dans un rôle partagé entre les départements de la santé et des services sociaux et de la défense.

Le président Donald Trump a appelé à mettre un vaccin rapidement sur le marché cette année, dans le cadre d’un effort que l’administration américaine appelle «Opération Warp Speed». Les responsables de la Maison Blanche ont ajouté que le général Gustave Perna avait également été sélectionné pour aider à superviser « l’Opération Warp Speed », rappelle la publication.

Covid-19: le cumul des crises risque de dévaster le Sahel (ONU)

Les agences humanitaires des Nations unies alertent sur le cumul des crises avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19 qui risque de dévaster la région du Sahel.« Les agences humanitaires des Nations unies (…) alertent au sujet de la détérioration rapide de la crise du Sahel, entrainant des besoins humanitaires à travers la région à des niveaux sans précédent, la plupart résultant de l’intensification des conflits, de l’insécurité alimentaire croissante, des inégalités structurelles et des conséquences directes et indirectes de la pandémie Covid-19 (…) », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.

En 2020, rappellent les agences humanitaires de l’ONU, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d’une assistance et d’une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré.

En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. Plus de 4,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays ou réfugiées, soit un million de plus qu’en 2019, et 2,5 millions de retournés luttent pour reconstruire leur vie.

« Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l’incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’ouest et centrale, citée par le communiqué.

A son avis, « les communautés locales à travers la région ont fait preuve d’une générosité remarquable en les accueillant, mais ne peuvent plus faire face sans un soutien urgent car, les capacités nationales sont dépassées. La situation au Sahel était déjà en train de devenir rapidement intenable, avec une crise humanitaire à plusieurs niveaux. Nous devons agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire ».

« Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d’enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. Il est crucial que des mesures soient mises en place pour freiner et arrêter la propagation de la pandémie pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme des enfants », a affirmé Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF.

De son côté, la FAO dit être préoccupée par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l’insécurité alimentaire, à la pandémie Covid-19 et à l’invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d’existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO, « les communautés pastorales, déjà durement touchées par les effets du changement climatique et de l’insécurité, sont également affectées par la fermeture des frontières, ce qui risque d’accroître les conflits entre éleveurs et agriculteurs ».

La presse sénégalaise commente le désaccord sur la réouverture des mosquées

Le désaccord de certains chefs religieux, dont le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, sur la réouverture des lieux de culte, pourtant autorisée par le président Macky Sall dans le cadre de l’assouplissement de l’état d’urgence décrété dans la lutte contre la Covid-19, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce vendredi.« Réouverture des lieux de culte-Covid divise les mosquées », constate Le Quotidien, informant que Tivaouane (capitale de la tidianiya au Sénégal), Grande mosquée de Dakar, Saint-Louis et Mpal maintiennent la fermeture.

Notant que « la fermeture des mosquées (est) maintenue jusqu’à nouvel ordre », Les Echos souligne que « Tivaouane et la Grande mosquée de Dakar refusent d’exposer les fidèles », une décision prise quelques jours après celle de l’Eglise catholique de maintenir, elle aussi, la suspension des messes et l’annulation du pèlerinage marial de Popenguine.

Dans ce journal, le Khalife des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour estime que « la cause de toutes les précédentes restrictions est toujours présente et gagne davantage du terrain ».

« La raison évoquée pour la fermeture des mosquées restent aujourd’hui plus valables que jamais », affirme de son côté, l’Imam Samba de la Grande mosquée.

Toutefois, Les Echos renseigne que Médina Baye et Léona Niassène ouvrent leurs portes à la prière.

« Réouverture des lieux de culte-Tivaouane dit non », renchérit EnQuête, à côté de Source A qui indique : « De Dakar à Tivaouane, en passant par Fatick, fenêtres et portes des mosquées fermées-Sall défaite de Macky ».

Avec le maintien de la fermeture de ses mosquées, La Tribune note que « Tivaouane renvoie le virus à Macky », faisant constater à Rewmi Quotidien « le grand cafouillage ».

Pour Le Témoin, « face à la meute hurlante des activistes-Les religieux lâchent Macky…».

Ce journal explique qu’il aurait  suffi qu’ils s’expriment en sa faveur pour qu’il ne soit pas contraint de rouvrir les lieux de culte, mais ils (religieux) paient bien mal en retour le président qui a le plus fait pour eux depuis l’indépendance.

« Mosquées, églises, fermées ou ouvertes-Dieu reconnaîtra les siens », titre Sud Quotidien.

Vox Populi sort de ce cadre et se focalise sur les « confinées dans l’enfer des violences conjugales » avec des « maris violents à la maison ».

Nos confrères donnent la parole à Ndèye Djeumb Ndiaye de l’APPROFES de Kaolack qui informe : « Nous avons recensé 79 cas de violences conjugales, y compris des viols en moins de deux mois ».

Pendant ce temps, Libération s’intéresse au trafic de fausses autorisations de circuler dans les régions et révèle que la Sr (Section de recherches) frappe au sommet du Cartel », faisant tomber « un Dg de société et un de ses clients ».

Covid-19: la BASE fait don d’insuline à la clinique du diabète du CHU de Treichville d’Abidjan

La BASE (Banque d’amour de solidarité efficace ), une initiative de veille citoyenne de la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD) et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCF-CI), a fait don jeudi d’un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques face à la pandémie de la Covid-19.Il s’agit d’accompagner les personnes diabétiques, jugées vulnérables face à la pandémie de la Covid-19, a fait savoir Mme Euphrasie Yao, présidente du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, et conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien, en charge du Genre.

Mme Euphrasie Yao a souligné que cet élan de solidarité de la BASE est possible grâce à des femmes, des hommes et des jeunes, issus de toutes les couches sociales, et qui sont engagés pour le bien d’autrui. Le mouvement citoyen qui envisage des transferts de ressources vise 1 million d’adhérents.

Le directeur général du CHU de Treichville, s’est dit « très heureux » de recevoir ce don, félicitant son hôte pour cet apport précieux qui devrait permettre de donner des doses suffisantes et soutenues aux diabétiques pris en charge dans cette clinique.

Dr Amos Ankotché, chef de la clinique du diabète du CHU de Treichville, a indiqué que 370 enfants diabétiques, de 0 à 18 ans, sont pris en charge dans cette clinique. Les doses d’insuline injectées à un adulte font 15 à 20 000 Fcfa par mois tandis que celles administrées à un enfant revient à 50 000 Fcfa.

Pour Dr Ankotché, ce don vient à point nommé car dans chaque famille en Côte d’Ivoire, l’on dénombre un diabétique, or ces personnes peuvent être emportées par la pandémie de la Covid-19. Ce lot d’insuline devrait constituer une banque d’insuline.

La Covid-19 semble être plus agressive chez les sujets fragilisés ou souffrant de pathologies chroniques. Le diabète est l’une de ces situations à risque d’infection sévère à covid-19. Selon les premières études chinoises, le diabète multiplierait par 2 à 4 le risque de décès.

Les personnes souffrant de diabète seraient plus sensibles au Covid-19. Face à cette situation et pour limiter la propagation du virus, il a été recommandé aux personnes vulnérables en plus des mesures barrières, de limiter leurs déplacements et veiller à un bon équilibre de leur pathologie chronique.

En vue de participer à la lutte contre cette pandémie, la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD), qui travaille en appui aux efforts du gouvernement ivoirien a créé la BASE, une communauté de femmes et d’hommes engagés pour un mouvement citoyen solidaire.

Elle a développé un instrument stratégique et opérationnel visant l’investissement de personnes fortes et engagées dans le capital humain en vue d’une solidarité nationale plus efficace. Cet instrument de veille citoyenne, vise à soutenir les personnes vulnérables dans la société.

Deux semaines après la présentation officielle de cet outil au  grand public, les vendeuses du marché d’Attinguié, ont été la cible où la BASE a déposé ses valises pour amorcer ses premières actions directes   sur  les populations par un don de masques.

En vue de venir en aide et de soulager les personnes vulnérables de la crise sanitaire causée par la Covid-19,  dans un élan de solidarité, la BASE a décidé de contribuer à la mise en place de cette Banque d’insuline à la clinique du Diabète du CHU de Treichville Abidjan.

Outre la participation à la constitution d’une banque d’insuline au CHU de Treichville, la BASE veut offrir gratuitement de l’insuline aux diabétiques dans le besoin, via ce centre hospitalier. La Côte d’Ivoire compte à ce jour plus de 1 900 cas de personnes contaminées à la Covid-19.

Le don d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier et universitaire de Treichville  pourra soigner 150 personnes. La clinique du diabète de cet établissement sanitaire public reçoit par an 5 000 personnes.

Covid-19 : reprise des prières, vendredi, dans les mosquées du Grand Abidjan selon les restrictions de rassemblement

Le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire annonce la reprise, à partir de vendredi, des prières dans les mosquées dans le Grand Abidjan, selon les nouvelles mesures barrières et de rassemblements, dans un communiqué publié jeudi.Au niveau des mosquées, le Comité de veille Covid-19, a décidé que les cinq prières obligatoires sont autorisées dans les mosquées du Grand Abidjan à compter du vendredi 15 mai 2020, et conseille l’ouverture d’une entrée et une sortie pour les hommes et une entrée et une sortie pour les femmes.

Chaque entrée devra disposer d’un dispositif de lavage des mains, s’atteler à la fermeture immédiate de la mosquée après l’accomplissement de chaque prière obligatoire, puis à l’organisation de Tafsirs, prêches,  ruptures collectives et des prières de Tarawih.

En outre, les leaders musulmans à charge des mosquées devront organiser les prières de Tahadjoud (nocturnes) en respectant les mesures barrières et de distanciation physique, de même que le nombre de personnes présentes qui ne devra excéder les 200 fidèles.

Concernant les fidèles, le Comité de veille Covid-19 recommande que chaque musulman vienne à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière, se lave les mains avant d’accéder à la mosquée,  tout en respectant les mesures de distanciation physique édictées. 

Pour le respect scrupuleux des mesures de restrictions sanitaires, le Comité fait observer que la responsabilité des Imams et des comités de gestion s’avère impérative. Ils devront par conséquent faire appliquer les mesures barrières en mettant en place un service d’ordre pour y veiller. 

Cette décision du Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire intervient après une réunion du Conseil national de sécurité́, présidée jeudi par le chef de l’Etat, et qui réaménage les mesures de restriction de rassemblements de 50 personnes à 200 personnes. 

Namibie: Le président namibien gèle l’achat de nouveaux véhicules pour cinq ans

Le président namibien Hage Geingob a ordonné le gel de l’achat de nouveaux véhicules pour les ministres et autres fonctionnaires au cours des cinq prochaines années, dans le cadre des mesures d’austérité prises par son gouvernement.Dans un communiqué publié jeudi, la présidence a indiqué que le dirigeant namibien a ordonné que la flotte automobile du gouvernement namibien « ne soit pas renouvelée pour la période 2020-2025 ».

 « Aucun nouveau véhicule ne sera acheté pour les membres de l’exécutif et les titulaires de charges publiques du gouvernement namibien », a déclaré la présidence.

 Le bureau a déclaré que cette mesure devrait se traduire par des économies d’environ 200 millions de dollars namibiens (environ 10,8 millions de dollars US) au cours des cinq prochaines années.

 Dans le cadre des mesures d’austérité, le président Geingob a également ordonné un plafonnement de la consommation mensuelle de carburant par les fonctionnaires.

 Ces mesures interviennent alors que la Namibie s’achemine vers une crise économique, caractérisée par une baisse des recettes publiques et aggravée par des sécheresses récurrentes au cours des cinq dernières années.

 Rien qu’en 2019, plus de 30 millions de dollars US ont été redirigés vers l’aide aux victimes de la sécheresse pour plus de 600.000 Namibiens dans les 14 régions du pays.

Maquis et restaurants d’Abidjan rouvrent, les boîtes de nuit et bars restent fermés

Le Conseil national de sécurité (CNS) a annoncé jeudi au terme d’une réunion présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, la réouverture des maquis et restaurants dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) à partir du vendredi 15 mai et a maintenu cependant la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinéma et lieux de spectacle jusqu’au 31 mai prochain.Cette réouverture des maquis et restaurants, a souligné le CNS devra se faire « dans le strict respect des mesures barrières de lutte contre la Covid-19, notamment le lavage régulier des mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique, le port du masque et la distanciation physique d’au moins un mètre étant entendu que les hôtels restent ouverts ».

Plusieurs autres mesures ont sanctionné cette rencontre, notamment la reconduction de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au 31 mai prochain et le maintien de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Depuis mars dernier, les maquis et restaurants ont été contraints à fermer en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19 dont le pays enregistre à ce jour 1971 cas confirmés avec 930 guéris et 24 décès.

Ghana: l’inflation grimpe à 10,6% en avril

Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel Kobina Annim, a déclaré que l’inflation du pays pour le mois d’avril est montée à 10,6%.

Le Pr. Annim a déclaré lors d’une conférence de presse à Accra que le chiffre de l’inflation pour le mois d’avril était plus élevé que celui de 7,8% enregistré en mars de cette année ; chiffre qu’il a décrit comme étant le plus élevé depuis août 2019.

 Ce chiffre élevé, a-t-il expliqué, était dû en grande partie à la hausse des prix du gari, du manioc frais, de l’igname et du plantain, entre autres produits du panier alimentaire et des boissons non alcoolisées.

 Le statisticien du gouvernement a également imputé la hausse du taux d’inflation en avril aux restrictions imposées aux déplacements dans la région du Grand Accra et dans certaines parties des régions d’Ashanti et du centre.

 

Selon lui, les restrictions ont fait monter en flèche les prix des biens et des services, en particulier ceux du panier alimentaire, ce qui a entraîné un pic de l’inflation à 10,6% en avril.

 

Selon les médias locaux jeudi, l’inflation alimentaire mensuelle s’élevait à 6,4%, indiquant qu’entre mars 2020 et avril 2020, le niveau moyen des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées a augmenté de 6,4%.

Mali : Amnesty demande une « enquête » impartiale » sur la mort de trois jeunes

Amnesty International demande l’ouverture d’une « enquête impartiale et transparente » sur la mort de trois jeunes à Kayes, à l’ouest du Mali, en marge de manifestations débutées lundi et mettant en cause la police.« La mort d’un jeune motocycliste le 11 mai dans la nuit suite à des tirs par balles d’un agent de police qui n’était pas en service, a suscité des manifestations et des violences qui ont continué jusqu’à hier dans la ville », déplore Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour l’organisation non gouvernementale spécialisée sur les droits humains, dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

Cette ville de l’ouest malien, frontalier au Sénégal, est le théâtre ces deux derniers jours d’émeutes consécutives à la mort d’un jeune homme lundi soir. Il a reçu une balle d’un policier alors qu’il circulait à moto.

« Outre le motocycliste, deux autres personnes dont un mineur, ont été tuées par balles, lors des manifestations, et plusieurs autres ont été gravement blessées. Nous condamnons fermement cet usage excessif de la force qui a résulté en la mort de trois individus et à la blessure de plusieurs autres », a dit M. Diallo, appelant les autorités maliennes à faire la lumière sur ces incidents.

« Nous les exhortons à mener une enquête impartiale et transparente afin de situer toutes les responsabilités dans ces atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique des individus. Tous les responsables de ces différentes violations doivent être poursuivis et jugés à travers un procès équitable ».

« Les autorités doivent également revoir les modes de procédure des forces de sécurité afin de prévenir dans le futur tout usage excessif de la force lors des interpellations et dans la gestion des rassemblements publics », a ajouté le chercheur.

Bamako appelle au calme

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a dirigé une réunion de crise mardi 12 mai et une enquête a été ouverte.

« Devant la gravité de la situation », le gouvernement a dépêché mardi matin dans la ville une « mission de haut niveau du ministère de la Sécurité » qui compte notamment le directeur général de la police nationale et l’inspecteur en chef des services de sécurité et de la protection civile, a fait savoir dans JeuneAfrique Yaya Sangare, le ministre de la Communication, appelant « les populations au calme ».

Dans le même sillage qu’Amnesty, la société civile de Kayes demande « justice » pour la mort du jeune homme.

« C’est la première fois que cela se passe au niveau de notre ville. La plupart des jeunes sont dans l’économie informelle. Avec le couvre-feu, cela a beaucoup impacté leurs activités. Ils dénoncent leurs conditions de vie et de travail. Donc, aujourd’hui, les jeunes sont dans cette dynamique », a exposé sur RFI Mamadou Coulibaly, son président.

Le Mali compte à ce jour 758 cas positifs de Covid-19 dont 412 guéris, 44 décès et 302 sous traitement.

Maroc : Les personnes sous dialyse semblent être plus exposées au Covid-19 (néphrologue)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – Les personnes avec une maladie chroniques ou sous dialyse semblent être plus à risque d’être infecté par le covid-19 et aussi de développer une forme grave du coronavirus, a affirmé Mme Amal Bourquia, Professeur de néphrologie et dialyse.En effet, les patients en dialyse « présentent de nombreux facteurs de comorbidité qui les fragilisent encore plus et un cadre spécifique de traitement regroupant dans le même espace de nombreux patients à savoir les centres d’hémodialyse », a-t-elle souligné dans une interview à APA.

Pour ce qui est des mesures devant être prises pour protéger ces malades du Covid-19 et assurer leur traitement dans des conditions saines, Pr. Bourquia a insisté sur la nécessaire de la prise de mesures de prévention, de protection, de dépistage, d’isolement et de distribution dans la gestion de la pandémie, ajoutant que « ces patients souffrant d’insuffisance rénale doivent être pris aux premiers stades de la maladie par tous les centres ».

Selon elle, les patients dialysés sont appelés à suivre une série de conseils notamment privilégier le transport individuel lors du déplacement vers et depuis les centres de dialyse et le port d’un masque facial et le garder pendant toute la séance de dialyse.

De même, il faut informer le personnel au cas d’apparition de fièvre ou des symptômes respiratoires ou autres pour que le médecin traitant puisse indiquer le traitement à suivre. Aussi, « il faut éviter le contact avec les autres malades et limiter autant que possible les contacts directs avec l’entourage », tient à recommander Pr. Bourquia, membre fondateur de nombreuses sociétés et d’associations telles que la Société marocaine des maladies rénales, l’Association méditerranéenne des maladies rénales et la Société marocaine de néphrologie pédiatrique.

En dehors des séances de dialyse, ces patients doivent rester à la maison les jours sans dialyse et garder un espace avec les autres, en particulier avec les enfants et petits-enfants, qui peuvent transmettre la maladie sans présenter de symptômes, a conseillé Pr. Amal Bouquia, qui est également présidente de l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales « Reins » et représentante de l’Afrique au sein de l’Association internationale de néphrologie pédiatrique.

Concernant la prise en charge des patients sous dialyse affectés par Covid-19, elle est effectuée dans des centres dédiés à cette pandémie et selon des protocoles stricts afin de minimiser le risque pour les autres patients et le personnel soignant.

Interrogé sur l’opération de don d’organe durant cette crise, Pr. Bourquia a fait savoir que les derniers travaux ont montré que le virus s’attaque aussi aux reins, ce qui interdit toute utilisation de ces organes. « Personne n’a évoqué cette possibilité cependant et tenant compte de ces découvertes post mortem aucune greffe à partir de ces sujets n’est envisageable », a-t-elle conclu.

Impliquée depuis de nombreuses années dans la prise en charge des maladies rénales, Pr Amal Bourquia fait partie de la première génération des néphrologues au Maroc. Elle contribue activement à l’information du public et à la sensibilisation de la communauté médicale et des pouvoirs publics sur l’évolution des maladies rénales et les moyens de leur prise en charge.

Très active dans son domaine, Pr. Bourquia compte à son actif une quinzaine d’ouvrages sur la néphrologie qui sont venus enrichir la recherche dans les domaines de la dialyse et de la transplantation rénale.

Côte d’Ivoire : 12 millions de personnes touchées par la chaîne de solidarité contre la Covid-19

Quelque 12 millions de personnes ont été touchées par la redistribution de vivres et de non-vivres initiée par le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de sa chaîne de solidarité contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée  par la ministre Mariatou Koné qui était face aux députés ivoiriens pour faire le point de la redistribution des vivres et non-vivres reçus des donateurs dans le cadre de cette chaîne de solidarité lancée par son département ministériel contre la Covid-19.

Ce sont 24 régions sur 31 et 155 communes sur 201 que compte le pays qui ont déjà bénéficié de cette assistance humanitaire, a fait savoir Mme Koné précisant qu’un peu plus de 12 millions de personnes ont été touchées dont 09 millions à travers les élus et plus de 03 millions impactées à travers les ONG.

Depuis le 23 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont lancé une chaîne de solidarité visant à soutenir les populations vulnérables dans la lutte contre la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Maroc : L’économie accuserait une contraction de 2% en 2020 (BERD)

L’économie marocaine devrait accuser une contraction de 2% en 2020, plombée en cela par les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19, indique le nouveau rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Selon ce rapport intitulé « Les perspectives économiques régionales de la BERD », le ralentissement de l’économie marocaine est en premier lieu imputable à une nette régression du tourisme, mais aussi «aux mesures destinées à contenir la propagation de la pandémie, à des récoltes probablement mauvaises, à une récession en Europe et à une baisse des prix des matières premières ».

Pour ce qui est de la croissance en 2021, elle est favorisée par «l’essor de secteurs non agricoles, en particulier l’industrie minière, principalement en raison de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur la production de phosphate en Chine».

« La montée du mécontentement social, une reprise plus lente que prévue dans les pays européens partenaires et la vulnérabilité persistante de la production agricole, en raison de conditions météorologiques défavorables et de l’évolution des prix, pourraient constituer des facteurs de risque freinant la croissance au Maroc», poursuit toutefois la BERD.

Le Maroc, explique la BERD, est second producteur mondial de phosphates et pourrait, de ce fait, en tirer parti.

Pour ce qui est des prévisions économiques en 2021, la BERD envisage une reprise de 4%.

En moyenne, les économies de la région devraient connaître une contraction de 0,8 % en 2020 avant de rebondir pour atteindre une croissance de 4,8 % en 2021, relève le rapport.

«En ce qui concerne les autres économies de la région, la Jordanie, le Liban et la Tunisie, elles devraient aussi subir un tassement de leur croissance cette année. L’Égypte, en revanche, affichera selon les projections un faible taux de croissance de 0,5 % », estime la BERD.

Pour les auteurs du document, la pandémie de Covid-19 va, en plus de cette décélération économique, entraîner une contraction substantielle de la production, au moins à court terme.

En supposant que les mesures de confinement intérieures soient progressivement assouplies, avec un retour à la normalité au cours du deuxième semestre, la production dans les régions de la BERD devrait se contracter en moyenne de 3,5% en 2020, suivie d’une reprise en 2021, avec un taux de croissance moyen de 4,8% en 2021.

« Bien que ce scénario suppose un impact modeste de la crise sur la trajectoire à long terme de la production, la pandémie peut avoir des impacts économiques, politiques et sociaux à plus long terme », note le rapport.

Réouverture de l’école dans le Grand Abidjan à partir du 25 mai après deux mois de fermeture

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) seront rouverts à partir du lundi 25 mai 2020 après plus de deux mois de fermeture, a annoncé jeudi le Conseil national de sécurité (CNS) après une réunion présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara.«Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grande Abidjan: la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du lundi 25 mai 2020», rapporte le compte-rendu de cette réunion.  

Plusieurs autres décisions dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan jusqu’au 31 mai prochain,  ont été prises par le CNS. La semaine dernière, la ministre ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé la reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain. 

Elle a annoncé aussi à cette occasion la mise en vacances des élèves de la maternelle dont « le programme était presqu’ achevé » lorsque la fermeture de l’école est intervenue. 

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la  Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Maroc/Covid-19 : Les études supérieures en présentiel reprendront en septembre

Les études supérieures en présentiel au niveau des universités et des instituts de formation professionnelle au Maroc, reprendront à compter de septembre prochain, a annoncé mercredi le ministre de l’éducation nationale, Said Amzazi.Le ministre, qui intervenait dans le cadre de la commission parlementaire de l’enseignement, a précisé que ces dates s’inscriront dans le cadre des scénarios prévus pour faire face à la propagation du virus du Covid-19.

Selon le ministre, les cours en présentiel au titre de 2019/2020 sont terminés, alors que les dates des examens pour l’enseignement supérieur seront annoncées ultérieurement.

Il a expliqué, à cet égard, que les décisions doivent être prises en coordination avec les ministères de la santé et de l’intérieur, car, pour le ministre, « le problème se pose par rapport à la mobilité des étudiants qui ont quitté les cités universitaires pour rejoindre leurs familles, en raison de la fermeture de ces structures à l’exception de celles internationales ».

Mardi,  le ministre de l’éducation nationale a annoncé que les examens du baccalauréat au Maroc pour l’année scolaire 2019/2020 auront lieu en juillet et septembre prochains et concerneront uniquement les programmes dispensés avant la suspension des cours en présentiel.

Maroc : Hausse de 6% des exportations des produits maraîchers en huit mois

Les exportations des produits maraîchers marocains ont enregistré une hausse de 6% entre le 1er septembre et le 9 mai 2020, indique le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime.

 Selon le ministère, les exportations des produits maraîchers ont atteint sont estimées à un volume de 1.077.000 tonnes, enregistrant ainsi une croissance de 6% par rapport à la saison dernière arrêtée à la même date (1.012.000 tonnes).

Quant aux exportations de tomate, elles ont affiché ont connu au 9 mai 2020 une augmentation de l’ordre de 4% par rapport à la saison précédente, passant de 492.000 tonnes à 514.000 tonnes à la même date.

Les fruits rouges ont enregistré une croissance remarquable durant cette campagne pour atteindre 82.500 tonnes au 9 mai 2020, enregistrant ainsi une progression de 25% par rapport à la dernière campagne à la même date (66 000 tonnes).

Concernant les agrumes, et tout en notant le maintien d’un bon niveau des prix sur les marchés internationaux, un repli des volumes d’exportation de l’ordre de 28% a été enregistré durant cette campagne à cause du recul de la production.

Pour ce qui est des exportations des produits agricoles transformés hors sucre et ses préparations, elles ont atteint durant cette saison au 9 mai un volume de l’ordre de 299.000 tonnes, contre 255.800 tonnes durant la saison dernière, soit une croissance de l’ordre de 17%.

Face à un contexte international difficile caractérisé par l’épidémie Covid-19, les opérateurs marocains du secteur des exportations des produits alimentaires agricoles ont doublé d’efforts pour maintenir leur activité au niveau de toute la chaîne de valeur, de la production au niveau des vergers jusqu’à la commercialisation au niveau des marchés d’exportation en passant par le conditionnement et la transformation.

Des consignes de sécurité et d’hygiène ont été renforcées au niveau des unités d’exportation des produits agro-alimentaires afin de contenir tout risque de contamination du Covid-19.

Levée du couvre-feu dans le Grand Abidjan à partir de vendredi (Officiel)

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a annoncé jeudi au terme d’une réunion présidée par le chef de l’État Alassane Ouattara, la levée du couvre-feu dans le Grand Abidjan (Abidjan et banlieue) à partir du vendredi 15 mai prochain.« Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grand Abidjan: la levée du couvre-feu à compter du vendredi 15 mai 2020», indique le compte-rendu de cette rencontre. 

Avant le Grand Abidjan, vendredi dernier, le président ivoirien a levé le couvre-feu à l’intérieur de la Côte d’Ivoire estimant que depuis le 21 avril dernier, aucun cas de maladie à Covid-19 n’a été détecté en dehors du Grand Abidjan. 

C’est depuis le 24 mars dernier que le chef de l’État ivoirien avait décrété l’état d’urgence et instauré un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national de 21h à 05h du matin pour lutter contre la propagation de la Covid-19. 

Le Grand Abidjan reste encore l’épicentre de cette pandémie en Côte d’Ivoire.  Le pays enregistre à ce jour 1912 cas confirmés de maladie à Coronavirus dont 902 guéris et 24 décès.

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

L’Afrique du Sud va assouplir le confinement en juin

L’Afrique du Sud, qui en est à sa septième semaine de confinement à cause de la pandémie de coronavirus qui a tué 219 personnes dans le pays, devrait passer à l’assouplissement des restrictions en juin, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Le président, s’exprimait mercredi soir lors d’une allocution télévisée pour informer la nation depuis que son gouvernement, a annoncé que le confinement en vigueur depuis le 27 mars, a été allégé du niveau 5 au niveau 4 il y a deux semaines, permettant ainsi à 1,5 million de travailleurs des secteurs minier et agricole de retourner au travail, tandis que le reste de la population restait chez elle conformément à la réglementation.

Le président a déclaré qu’il espérait que la plupart du pays passerait au niveau 3 en juin, en assouplissant davantage les restrictions dans le cadre des efforts du gouvernement pour contenir la Covid-19 qui a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars.

« Sans le confinement, le nombre d’infections au coronavirus aurait augmenté de façon incontrôlable. Nos installations sanitaires auraient été débordées et des milliers de Sud-Africains de plus seraient morts », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a été démontré, ajoute-t-il, que le confinement a fourni au pays « un temps précieux pour préparer notre système de santé et nous a aidés à ralentir le taux de transmission de la Covid-19 ».

« Cet avantage vital doit maintenant être maintenu », a déclaré le président.

Il a noté que les 600 millions de dollars US de fonds d’aide temporaire que son gouvernement a alloués le mois dernier aux petites entreprises et aux travailleurs en tant que mesures économiques temporaires seraient disponibles pendant six mois.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour garantir que nos citoyens les plus vulnérables soient soutenus et protégés pendant cette période difficile », a-t-il déclaré.

M. Ramaphosa a ajouté qu’il procéderait à des consultations avec les dirigeants des neuf provinces du pays avant de passer au niveau 3 d’assouplissement des restrictions.

Sénégal: baisse de 50 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une baisse de 49,9 milliards FCFA (environ 79,840 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 153,4 milliards de FCFA contre 203,3 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit une baisse de 24,5% en glissement annuel.

Selon la DPEE, cela traduit la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).

En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards FCFA et 1,5 milliard FCFA.

S’agissant de la baisse des exportations de produits alimentaires, la DPEE note qu’elle est consécutive à la diminution de 15,4 milliards de FCFA des ventes à l’extérieur de produits arachidiers, atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).

En glissement mensuel, les exportations de biens ont enregistré une légère hausse de 2,5% comparées au mois de février 2020 où elles s’élevaient à 149,6 milliards de FCFA.

Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards).

En revanche, souligne la DPEE, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard).

La contraction des ventes à l’étranger de produits alimentaires est essentiellement imputable à la baisse des exportations de produits arachidiers (-12,1 milliards).

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à la prise de conscience par les jeunes des risques que représente la pandémie du coronavirus, aux performances des Marocains durant cette période pandémique et à la désignation de Dr. Moncef Slaoui pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19.+Aujourd’hui le Maroc+ se demande comment les jeunes peuvent-ils accepter de devenir des facteurs de risque pour les plus vulnérables ou même d’avoir des morts sur la conscience ?, faisant remarquer que cette catégorie est moins sensible aux risques et dangers que présente la pandémie.

Si grâce aux décisions prises, le pire a heureusement pu être évité, les comportements de certaines personnes, notamment au cours des dernières semaines, commencent sérieusement à menacer les acquis, prévient le quotidien, expliquant que les jeunes partent probablement du fait que le Covid-19 représente moins de risques pour eux et que les personnes âgées ou ayant des maladies chroniques sont les plus vulnérables.

+Al Bayane+, fait observer que le Covid-19 ne cesse d’impacter sérieusement le tissu économique, à l’échelon mondial, soulignant que les retombées fâcheuses, encore plus ardues qu’en crise de la récession de 2008, ont déjà mis à l’arrêt certaines entreprises auxquelles il va falloir insuffler des bouffées d’oxygène.

Par contre, l’industrie automobile qui peine ailleurs, se remet en activité pour une période d’exportation qui frôle 90% du produit, sachant qu’une bonne partie de pièces est quasiment de produit local, note le quotidien, ajoutant que l’aéronautique fait notre fierté puisque 42% des objets d’avion est totalement du pays.

« Des prouesses qui rivalisent avec un certain nombre de pays et dont on ne devrait nullement être confus », souligne-t-il, relevant que ce que les Marocains ont démontré, durant cette période pandémique, témoigne d’un potentiel plausible pour la construction du Maroc nouveau auquel on aspire.

+L’Economiste+ rapporte que le spécialiste international des vaccins, ex numéro 2 du géant pharmaceutique GSK, le Marocain Moncef Slaoui, a bel et bien été désigné par le président Trump, avec un général américain, Gustave Perna, pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19, baptisée «Operation Wrap Speed».

« C’est donc une nouvelle consécration pour Moncef Slaoui, qui préside actuellement le comité R&D de la compagnie américaine spécialisée en biotechnologies Moderna, la première au monde à avoir démarré les tests cliniques pour un vaccin contre le Covid-19 », fait savoir la publication.

Pr. Slaoui occupe plusieurs autres fonctions en parallèle, dont celle de président de Galvani, la filiale de GSK montée avec Google, spécialisée en bioelectronics, et de Sutrovax, une entreprise biopharmaceutique basée en Californie, ainsi que de trois autres sociétés oeuvrant dans les biotechnologies. Le docteur en immunologie est en outre associé ou membre du conseil d’administration d’autres entreprises.

Au cours de sa carrière, il a développé ou contribué au développement de plusieurs vaccins, dont ceux de la malaria, du cancer du col de l’utérus, rotavirus, pneumocoques…

Covid-19, politique et faits divers alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, jeudi à APA, traitent du coronavirus, de la politique avec les sorties de l’opposant Ousmane Sonko et d’Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), et des faits divers.« Le personnel médical et de secours atteint-Covid infecte les sauveurs », titre Le Quotidien, informant que 11 éléments des sapeurs-pompiers  à Touba et 7 agents de santé de Tamba sont testés positifs.

Parlant de l’infection à la Covid-19 parmi le personnel de santé, EnQuête fait état de « journée noire ».

Selon nos confrères, ce 13 mai a été funeste pour le personnel de santé qui a vu 20 médecins contracter le virus aux hôpitaux Aristide Le Dantec et Principal de Dakar, et à Tambacounda.

EnQuête pose également « la problématique des rechutes » de malades du coronavirus.

« Infection du corps médical et des sapeurs-pompiers-Le virus franchit les barrières », titre Kritik, qui compte 2105 cas positifs  et 22 décès.

Toutes choses qui poussent le docteur Massamba Sylla, entomologiste, à dire dans L’Observateur qu’ « on est loin du pic de l’épidémie ».

« Personnes du 3e âge-La hantise du virus », écrit Walf Quotidien qui, à propos de l’aide alimentaire d’urgence, note que « Sonko met Macky et Mansour dans le même sac ».

« Comme Wade avec son fils Karim, il (Macky) a donné à son beau-frère (Mansour Faye) 50 ministères parce que c’est son dauphin. Il (Macky) ne prend jamais ses propres initiatives, mais suit ce que fait Macron (président de la France) », dit Ousmane Sonko dans Walf Quotidien.

Mais dans le même journal, l’ancien Pm, Souleymane Ndéné Ndiaye, devenu allié du chef de l’Etat, précise que « Macky ne singe pas Macron ».

« Gestion de la crise liée au Covid-19 : Sonko sort de son mutisme et casse tout », titre L’As.

Nos confrères donnent la parole à Aminata Touré qui affirme qu’ « à pareil moment, il ne s’agit pas de faire de la politique politicienne ».

« Abandon de responsabilité, incompétence…Sonko dissèque le fiasco », titre La Tribune.

De son côté, Rewmi Quotidien constate une « rentrée politique en pleine pandémie » et note que « l’union nationale (est) brisée par l’assouplissement » de l’état d’urgence.

« Le virus implose le consensus », renchérit Le Témoin, dans lequel journal Ousmane Sonko estime que « la gestion de la crise sanitaire, (c’est) un fiasco », là où Aminata Touré soutient que « le président de la République n’a subi aucune pression ».

Sud Quotidien s’intéresse à la réouverture des lieux de culte et indique que l’église et la mosquée omarienne disent non ».

En faits divers, Vox Populi revient sur le « meurtre rituel au quartier Darou Rahmane à Touba » et souligne que « Bara Touré a égorgé ses 2 fils, un chat noir…Et laissé un chien agonisant ».

Sur cette affaire des deux enfants égorgés à Touba, Libération donne « les aveux d’un papa-tueur » qui confie aux enquêteurs : « Oui, j’ai égorgé mes fils mais je ne sais pourquoi ».

« J’ai sacrifié mes deux fils. Après mon acte, je n’ai rien ressenti d’extraordinaire », dit Bara Touré dans L’Observateur.

Enseignement privé ivoirien : des enseignants d’un groupe perçoivent leur paie en dépit de l’impact de la Covid-19

Malgré la suspension des cours dans les universités et grandes écoles du fait de la Covid-19, impactant la situation économique de ce secteur d’activité, le Groupe Etic, a assuré mardi le paiement des salaires des enseignants et de l’ensemble de son personnel administratif.Les enseignants et l’ensemble du personnel administratif ont également reçu des kits sanitaires et alimentaires, sous les auspices du fondateur du Groupe Dao Abroulaye, qui a exprimé toute sa compassion aux enseignants en cette période difficile de crise sanitaire liée à la Covid-19.  

« Je tenais aussi à vous traduire publiquement mes remerciements pour le travail que vous avez eu à faire à Etic. Nous vous en serons toujours reconnaissants tout le temps que Dieu nous donnera de vivre », a dit M. Dao Abdoulaye, lors d’une sobre cérémonie. 

M. Dao s’est en outre appesanti sur les solutions innovantes entreprises par ses établissements durant l’arrêt des cours pour maintenir le niveau des étudiants et les raffermir en vue des examens à venir.  

De ce fait, les informaticiens et les développeurs d’applications du groupe ont mis en place une solution informatique innovante pour donner des cours à distance aux étudiants. Une initiative visant à poursuivre la formation des étudiants durant cette période d’arrêt  de cours.

Cet acte « marque aussi la contribution et l’engagement de notre administration auprès du gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays », a poursuivi M. Dao Abroulaye.

Sangaré Souleymane, enseignant en communication visuelle, a salué cette action. Pour lui,  ce geste à l’endroit des enseignants, alors que plusieurs de leurs collègues n’ont plus de nouvelle de leurs employeurs depuis le déclenchement de cette pandémie est « salutaire et plein de symbole ».

« C’est le symbole de la loyauté envers le corps enseignant (…) Mais, il faut aussi ajouter que le paiement de ces salaires, qui aurait pu ne pas se faire au regard des difficultés que traverse l’ensemble des établissements privés, est une action citoyenne », a-t-il dit.  

Créé en janvier 2012, ce groupe d’enseignement privé est composé de sept établissements implantés à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

Covid-19 : au Sénégal, le football reprendra ses droits en fin d’année

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), dont le Comité d’urgence s’est réuni mercredi soir, a prévu de reprendre ses compétitions domestiques en novembre 2020.L’instance faîtière du foot sénégalais, dans un communiqué parvenu à APA, « après l’examen du contexte de la pandémie (Covid-19) qui devient de plus en plus inquiétante et la décision des autorités de prolonger l’état d’urgence, n’a pas jugé opportun de (poursuivre) dans l’immédiat les différents championnats ».

Selon la nouvelle programmation de la FSF, les championnats de Ligue 1, Ligue 2, Nationale 1, Nationale 2 et du football féminin (Divisions 1 et 2) devraient être bouclés au mois de novembre 2020.

La poursuite du championnat d’élite permettra entre autres de désigner les deux représentants du Sénégal dans les compétitions interclubs du continent à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Caf. Le championnat de Ligue 1 a été arrêté début mars à l’issue de la 13e journée. A ce moment-là,  Teungueth Football Club en était le leader incontesté avec 33 points au compteur.

Par ailleurs, la structure dirigée par Me Augustin Senghor a opté pour « la formule de Play off et Play down » afin que ces joutes se disputent dans les meilleurs délais. Dans le même ordre d’idées, elle prévoit de « terminer les championnats régionaux entre le 1er novembre et le 31 décembre 2020 sous forme de Play off ou de match à éliminatoire direct pour désigner les équipes qualifiées au tournoi de montée en Nationale 2 ».

Dans sa délibération, la Fédération Sénégalaise de Football a acté le report, jusqu’à la saison 2020/2021, de « toutes les compétitions des petites catégories et de beach soccer ». En outre, les fédéraux ont prorogé « les contrats entre clubs, joueurs et encadreurs jusqu’à la fin de la deuxième partie de la saison 2019/2020 ».

La FSF a également approuvé « la mise en place d’un plan de relance post Covid-19 du football sénégalais et du budget prévisionnel destiné à alimenter le fonds spécial créé à cet effet ».

Dans le but de soulager la souffrance des clubs professionnels, amateurs et certains groupements associés impactés par la crise sanitaire, l’instance faîtière du foot sénégalais leur a alloué « une subvention sur fonds propres en attendant la mobilisation des appuis de l’Etat, de la Fifa (Fédération internationale de football association) et de la Caf (Confédération africaine de football) ».